"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we are the warriors that built this town. (naël) 2979874845 we are the warriors that built this town. (naël) 1973890357


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() message posté Sam 14 Fév 2015 - 10:11 par Invité
Pour la première fois depuis des jours Remy accueille le silence comme un ami. Le corps marqué par la fatigue, elle se laisse tomber sur un lit dans la salle de garde. Elle a passé son week-end à l'hôpital, à faire les nuits et même une partie de ses journées. Pendant trois jours, l'infirmière s'est coupée du monde. Ses pensées étant exclusivement concentrées sur ses patients et sur tout ce qu'elle pouvait leur apporter. Elle n'a pas réellement vu le temps passer, trop occupée dans les différents services. Alors, lorsqu'elle émerge, une quinzaine de minutes plus tard, sa notion du temps est déréglée et elle semble à côté de la plaque. Quelques bruits et des brides de conversations lui parviennent, la dérangent puis finissent par disparaître complètement. C'est un geste contre l'épaule qui la sort finalement de son sommeil. Son rêve était doux, si beau, qu'elle aurait aimé quémander plus de temps pour dormir. Ses paupières battent à plusieurs reprises et lentement ses yeux s'adaptent à la lumière qui l'entoure. Une interne lui adresse un sourire avant de rompre le silence parfait de la nuit avec sa voix bruyante. Impossible de dormir plus, Remy quitte néanmoins le lit avec une pointe de regret puis sort de la salle de garde. Dans les couloirs, elle se prend un gobelet de café, un donut et déambule d'un étage à un autre. Sa vie ne tourne qu'autour de l'hôpital et ça l'épuise. Ça ne ressemble même pas à un épisode de Grey's Anatomy, quelle arnaque. Elle voudrait rentrer à l'appartement, plonger dans un bain et regarder en boucle les saisons de Game of Thrones. Mais lorsqu'elle arrive au cinquième étage, l'infirmière se stoppe. Naël passe devant elle. Si vite qu'il ne la remarque même pas. Elle le voit passer, là, au fond du couloir. Remy lève la main, hésite à l'interpeler puis finalement se ravise. C'est ridicule. Il fait la conversation à un p'tit vieux qu'il pousse dans un fauteuil roulant. Il rit, il semble enfin un peu heureux. C'est le sourire sur son visage qui le trahi. Ça commençait à lui manquer de ne plus le voir rire aussi. Peut-être qu'elle est un peu agacée que ça ne soit plus avec elle. Naël l'évite, c'est évident. Depuis le nouvel an il est distant, bizarre. Il fait des sous-entendus que Remy ne veut pas comprendre. Et la raison qui le pousse à l'ignorer lui échappe encore. Ils n'ont jamais été doués pour vivre l'un sans l'autre. Ce n'est pas pour eux ces choses-là. Son ami lui manque. Elle veut qu'il revienne vers elle, elle en a besoin. Ils sont invincibles ensemble, elle en a toujours été convaincue. Persuadée que l'un sans l'autre ça fonctionne mal. Alors Remy, elle a fini par arrêter de se poser des questions et de chercher pourquoi il agissait bizarrement. Se poser des questions, ce n'est pour Remy. Elle se débarrasse de son gobelet dans une corbeille. Après une longue minute à l'observer de loin, l'infirmière se détache du mur et s'en va à la rencontre de son colocataire. Il n'est plus accompagné et il n'a aucune raison de l'éviter. La fatigue a disparu, elle va pouvoir emmerder Naël autant qu'elle veut. Arrivée derrière lui, elle sourit, heureuse comme une gamine de pouvoir le surprendre ainsi. Ses petites mains se posent sur ses yeux. « Devine qui c'est. » qu'elle chuchote à son oreille.
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() message posté Sam 28 Fév 2015 - 16:51 par Invité
« Naël on a besoin de te voir, de toi. Il faut que tu reviennes en France. J'aimerais que tu viennes nous voir de temps en temps. » La France, la si jolie France. Les mots de sa mère, il les entend, se les répète. En plus de l'hôpital, Naël gère l'entreprise de cosmétique Valentine qui s'est implantée en Angleterre. Un compromis, une folie de ses parents qui avaient envie que leur fils ne leur échappe pas, ou tout du moins, pas totalement. Ces temps-ci, il passe ses journées à l'entreprise et ses nuits à l’hôpital et quand le planning change, il fait l'inverse. Le médecin trouve quelques moments pour dormir histoire qu'on ne le repère pour pas faire un des zombies dans la dernière saison de The Walking Dead. Hyperactif de nature, Naël a toujours été d'une énergie inépuisable. Pour la première fois depuis longtemps, il a envie de se laisser tenter et prendre quelques jours de vacances. Toutefois, si on peut appeler cela des vacances. Il connait trop bien la mère Valentine, il sait qu'elle va organiser des repas mondains pour montrer à ses " copines " que l'enfant prodige est de retour et à quel point il est beau, présentable à leurs jolies filles. Rien que d'y penser, ça l'épuise bien plus que son travail. Le blond ère dans l'hôpital en quête d'une âme en peine, il frôle les murs pour éviter de croiser une certaine infirmière. Ce n'est pas son genre de faire cela, mais il pense que c'est nécessaire. « Excusez-moi mon jeune garçon, est-ce que vous pourriez me pousser jusqu'à ma chambre s'il vous plait ? » Quelle question. « Je peux oui, par contre ce sera dix livres la course. Après tout dépend, de la vitesse et aussi si c'est avec élan, sans élan... » marmonne t-il. Le grand-père saisie son humour et se met à rire. Évidemment qu'il n'est pas sérieux, mais Naël fronce les sourcils pour rendre le mensonge crédible. Au bout de quelques secondes voyant qu'il commençait à s'inquiéter, il se met à rire. Ce rire qu'il avait perdu, ce rire qu'il n'accordait qu'à certaines personnes. « A l'époque, j'étais un petit branleur comme vous. J'avais beaucoup d'humour moi aussi et avec les filles, ça marchait du tonnerre. » Le coup du grand-père qui était un tombeur dans sa jeunesse, le médecin en croise tous les jours et ce qu'il apprécie, c'est qu'ils pensent tous qu'il se tape beaucoup d'internes et d'infirmières. Ce qui l'amuse, il aime bien alimenter le sujet et raconter un tas de rumeurs. C'est son moment de gloire de la journée. Ils traversent quelques couloirs tout en écoutant les péripéties de la jeunesse de Jack et le dépose devant devant son lit. Sans élan, avec une vitesse moyenne de deux kilomètres/heure. Il ressort de la chambre avec un sourire en coin et s'apprête à rejoindre l'étage où se trouve le service de réanimation. Soudain des mains viennent se placer sur ses yeux et une voix lui souffle prêt de son oreille : « Devine qui c'est. » Instinctivement son coeur loupe un battement et une petite voix dans tête hurle Remy. Ce qui prouve qu'il est capable de la reconnaître même dans le noir. « Camilla ? Joan ? Melinda ? » dit-il pour l’agacer. Il sait très bien qu'elle déteste lorsqu'il lui parle d'une autre fille. Il enlève les mains de l'infirmière de son visage et se retourne. « Remy jolie, en voilà une surprise. Tu t'es coupée les cheveux ? J'ai l'impression qu'ils sont plus court que la dernière fois. » Provocation. Avec elle, il ne peut pas s'empêcher d'être autrement. Il n'a pas besoin d'essayer d'être lui-même avec Remy ça a toujours été naturel. « Je dois aller sauver des vies, tu sais ce que c'est, en tout cas c'était chouette de te voir. » Deux mille quinze. Naël ne l'avait pas imaginé comme ça. Pour lui et pour Remy. Tout a commencé par une soirée à Birmingham Palace. Une soirée digne d'un disney anglais où tout les garçons portaient des costumes sur-mesures et où toutes les filles portaient des robes de créateur. Des pingouins avec des cygnes. C'était amusant. Sa colocataire était sa cavalière et ils ont fait les fous toute la soirée. Comme toujours, ils étaient fidèles à eux-même peut importe les circonstances chics. A minuit fût le moment où tout à dérapé, un moment que Naël ne peut se résoudre à oublier. Ils ont échangé un baiser passionné et il s'est surpris à l'apprécier. La médecin est vexé parce qu'il a l'impression qu'elle ne s'en souvient pas. Il n'est pas amoureux d'elle, Remy c'est sa Remy, mais son égo aurait apprécié qu'elle lui en parle, qu'elle réponde à son sourire d'imbécile heureux le lendemain du crime. Alors comme ces derniers jours, il essaie de fuir ou tout du moins, c'est ce qu'il lui fait croire.
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() message posté Mar 3 Mar 2015 - 10:51 par Invité
« Camilla ? Joan ? Melinda ? » Elle ronchonne, secoue la tête et recule d'un pas lorsqu'il retire ses mains de son visage. Il énumère des prénoms de filles – qu'il connait ou non, peu importe – uniquement pour l'agacer. Et ça marche, comme à chaque fois. L'expression de son visage se durcit, elle n'ose que lever les yeux au ciel avant de soupirer bruyamment. Réaction typique de Remy Baldwin lorsqu'elle est profondément irritée. « Remy jolie, en voilà une surprise. Tu t'es coupée les cheveux ? J'ai l'impression qu'ils sont plus court que la dernière fois. » Haussement d'épaules durant lequel elle se fait la réflexion que si il passait plus de temps à l'appartement ou en sa compagnie, il saurait. « Je dois aller sauver des vies, tu sais ce que c'est, en tout cas c'était chouette de te voir. » Hébétée qu'il parte si vite, Remy pose un regard surpris sur son ami. Elle sent dans l'air que quelque chose à changer entre eux sans poser le doigt sur le réel problème. Se croiser, échanger des paroles de courtoisies et retourner à sa vie, voilà à quoi ils en étaient réduit depuis des semaines. Remy n'avait jamais été l'amie parfaite mais elle était d'une loyale incroyable. Alors peut-être qu'elle sent son cœur se serrer à la simple idée d'avoir perdu son ami. « Chouette ? » Remy répète, incrédule. « C'est pas chouette. » Elle reste là, au milieu du couloir du cinquième étage, en attente d’une réponse, les lèvres pincées, son regard s’égarant sur la silhouette de son ami qui s'éloigne, un peu blessée et ne sachant que faire ni que penser. Embêtée qu'il l'évite délibérément, Remy a l'impression d'être rétrogradée de statut d'amie, de confidence à celui de simple collègue qu'il croise dans un couloir. Et tout ceci dans un temps record, l'australienne n'avait rien vu venir. Chouette, chouette, non, ce n'est pas chouette. C'est idiot comme mot en plus. Elle court alors derrière Naël, le retient doucement par le poignet avant de se placer devant lui. Soudainement ce geste lui semble inapproprié alors ses doigts le relâchent. « Qu'est-ce qui va pas Naël ? Tu t'es engueulé avec Rhys ? » Elle demande, presque timidement, à deux doigts de s'agacer. Son regard se pose sur lui pour déceler le vrai du faux. Si les deux meilleurs amis venaient un jour à s'embrouiller, Remy avait toujours imaginé un Naël totalement effondré. Un Naël en train de pleurer dans son coin en mangeant de la glace et à regarder l'intégrale de sa série de zombies pour faire digérer la dispute. Cliché typique d'une femme après une rupture refait à l'image de Naël Valentine. « Ou ils ont annulé The Walking Dead ? Pour ça que tu m'évites, t'oses pas me l'avouer ? » Elle tente une nouvelle hypothèse et sourit pour l'encourager à plaisanter avec elle. Impossible, l'australienne aurait été la première à être informée via Twitter. A sa tête, il ne paraît ni triste, ni en colère. Et Remy réalise soudainement que peut-être, elle imagine tout. Peut-être que Naël n'a aucun problème et qu'il ne veut simplement plus d'elle dans sa vie. Il est si peu souvent de mauvaise humeur que Remy ne comprend plus rien. Elle croise les bras et fixe son ami. Elle est lassée de jouer aux devinettes. Se poser des questions et se torturer avec des interrogations, ce n'est pas son genre. Éternelle habituée à ne se soucier de rien ni personne. « Peu importe. Je dois passer surveiller les constantes d'un patient, viens avec moi. » Et sans demander, elle prend sa main dans la sienne pour l'obliger à la suivre.
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() message posté Sam 7 Mar 2015 - 11:53 par Invité
Elle lui manque. C'est constant, sans répits et pourtant, il s'en-tête à la fuir (même s'il se persuade du contraire). Quitte à être tiraillé, à se torturer. C'est plus fort que lui, il aurait aimé qu'elle se souvienne sans pour autant exprimer le moindre sentiment. Remy c'est son acolyte, celle avec qui il fait les quatre cent coups. Il en est dingue de sa Remy et il aurait aimé que ce dérapage ne soit jamais arrivé. Naël a sans doute besoin de temps, pour retrouver ses esprits, pour que sa fierté se rétablisse du coup qu'elle avait pris. Un petit bleu de rien du tout qui prend des proportions immenses. « C'est pas chouette. » Mince. Et lui qui trouvait que cette rencontre était agréable, mais qu'ils ne devaient pas la prolonger, qu'ils devaient retourner chacun à leurs occupations pour éviter de se blesser. Pour une fois, il voulait faire genre qu'il en rajoute une couche, qu'il la laisse en plan alors qu'elle tente de le ramener à lui, elle qui essaie en vain de faire revenir les choses comme elles étaient avant. Il avait envie de jouer avec ses nerfs. De la piquer un peu sans pour autant avoir l'aiguille prête à l'emploi. Elle attend de lui une réponse. « Dois-je en conclure que tu ne m'aimes plus ? » dit-il de manière théâtrale tout en continuant de s'éloigner d'elle. Ce dont il ne s'attendait pas, c'est qu'elle se mette à courir pour le rattraper, à le retenir en lui serrant le poignet pour le forcer à se retourner.  « Qu'est-ce qui va pas Naël ? Tu t'es engueulé avec Rhys ? » Elle se bat pour lui, pour eux. Naël est désolé qu'elle ne sache pas la vérité, qu'il l'éviter à cause d'un baiser échangé, un baiser troublant, mais qu'il aurait trouvé important d'en apporter quelques explications. Il aurait aimé qu'elle lui dise que c'était une pulsion sur le moment, que ça n'avait rien d'important, il aurait voulu qu'elle s'en rappelle et qu'il ne soit pas le seul idiot à y repenser constamment. Lorsqu'il l'a croise au détour d'un couloir ou encore lorsqu'elle mange sa soupe au réfectoire. Idiot, Naël se sent idiot. Si un jour, il venait à se prendre la tête avec Rhys, elle le sait, il serait dévasté. Il resterait chez lui à se passer inlassablement toues les saisons de The Walking Dead ou encore de Breaking Bad. Il s’empiffrait des céréales de Remy, lui demanderait la prochaine fois d'acheter de la glace pour digérer leur rupture et lui quémanderait de rester auprès de lui. « Ou ils ont annulé The Walking Dead ? Pour ça que tu m'évites, t'oses pas me l'avouer ? » Quelle horreur. Il se rend compte qu'elle se fait les pires films ou plutôt les pires situations qui auraient pu arriver à Naël. Ce dernier a une boule au ventre rien qu'à imaginer l'une des deux situations. La troisième étant que Remy ne cherche plus les sauver et alors là, il n'en serait plus rien du médecin. Lorsqu'elle sourit, ce sourire si communicatif, si rayonnant, Naël ne peut s'empêcher de se mettre de le lui rendre, de montrer qu'il est toujours vivant. « Oh Remy... » Il le voit dans son regard elle s'inquiète pour eux et rien que cela, ça vaut la plus belle preuve d'amitié que Remy Baldwin pourrait lui offrir. Il aurait envie de la serrer dans ses bras, de lui dire que tout ira bien, mais il reste à cette distance que lui-même créait depuis des semaines. Ses membres étant incapables de faire le moindre effort. « Peu importe. Je dois passer surveiller les constantes d'un patient, viens avec moi. » dit-elle en attrapant sa main et en l'incitant à la suivre. Il n'hésite pas, n'hésite plus, il serre sa main et la laisse faire ce qu'elle souhaite de lui. Néanmoins, il a envie de retrouver ce qu'ils ont perdu, ce grain de folie qui les traverse à chaque fois qu'ils sont ensemble. Naël la force à s'arrêter, il la regarde et se retourne.  « Si madame veut bien grimper sur son dragon. » Le brun aurait pu employer le terme de " carrosse " s'il avait juger bon de vouloir faire de son amie une princesse, mais il avait préféré le terme de dragon parce qu'elle était tout simplement sa Khaleesi.
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() message posté Lun 16 Mar 2015 - 11:08 par Invité
Elle n'a jamais été la fille la plus gentille, ni la plus compréhensive, encore moins la plus douce. Et pourtant, elle se considère au moins comme l'amie la plus loyale. Alors, inévitablement, voir que Naël est incapable de se confier la dégoûte. Remy avait toujours pensé qu'ils se diraient toujours tout. Elle n'a pas souvenir qu'ils se soient déjà disputés depuis leur rencontre, cinq ans plus tôt. Elle pensait qu'il ne pourrait jamais rien lui cacher, qu'elle était la seule capable de ça. Voilà qu'elle se trompe. Il l'invite à grimper sur son dos, à jouer le jeu, il lui adresse même un sourire. Mais la situation a changé. Ça fait des semaines que tout a changé et c'est là, dans ce vieux couloir que Remy le réalise. Peu importe ce qu'elle a bien pu lui faire, peu importe que ça soit mal ou non, il évitera toujours inlassablement ses questions. Elle le scrute quelques secondes encore avant de secouer la tête. « Non ça va, je peux marcher. » Boudeuse, l'australienne le dépasse pour rejoindre la chambre du patient qu'elle souhaitait voir. Elle épluche le dossier, griffonne quelques notes après avoir soigneusement vérifié les constantes et s'assure que l'homme va bien. Il dort et son état et stable. Remy reste un moment, plusieurs minutes, là, à l'observer et à consulter son dossier. Et c'est seulement lorsqu'elle a tout revérifié qu'elle ressort de la chambre. La main toujours sur la poignée, il y a un sentiment de soulagement qui l'envahit en constatant que Naël n'est pas parti. « Tu veux que je quitte l'appartement ? » Elle s'appuie contre le mur et baisse la tête pour fixer la pointe de ses chaussures. Sa voix est douce, comme si elle se résignait enfin sur une chose qu'elle avait longtemps refusé d'admettre. Elle a toujours pensé que Londres la détestait et encore aujourd'hui, dans ce couloir du Great Ormond Street, elle le croit encore. Parce que, si Naël ne veut plus de Remy, il reste qui ? Elle se réconforte en pensant à Linaëlle ou Ivana. Un sourire nait sur ses lèvres lorsqu'elle pense à Milan. Parce que même si elle prend un méchant plaisir à l'emmerder, elle l'adore. Pas certaine que ça soit réciproque malheureusement. Elle ne s'imagine plus vivre sans Naël mais cette fois-ci, ça lui parait inévitable. « Parce que si t'en as marre de vivre avec moi, tu peux le dire. » Elle relève soudainement le visage et lève les mains aussi, comme pour prouver qu'elle ne dira rien si il avoue la vérité. Ça lui paraît tellement peu probable, limite impossible. « Je comprends pas parce que, tu vois, Remy est géniale et vivre avec moi ça doit être fantastique. » Tellement persuadée d'être passionnante et merveilleuse que Remy n'imagine pas un monde où on puisse ne plus vouloir d'elle. Ça ne semble même pas normal, irréel qu'on puisse un jour se lasser de la grande Remy Baldwin. Son égo est blessé à cette simple idée. Ils n'habitent ensemble que depuis Noël, qu'a-t-elle fait pour qu'il s'acharne autant à la fuir ? « Enfin bref, tu sais quoi ? Je vais partir vivre chez Milan. T'auras l'appartement et tu seras tranquille. » Sa voix ne laisse place à aucun refus. Par réflexe, elle aurait voulu dire Rhys, parce qu'elle passe tellement de temps chez lui que c'est comme ci elle vivait déjà là-bas. Seulement c'est le meilleur ami de Naël et ils se voient trop souvent pour que Remy décide d'y loger. Bien sûr, elle n'est pas certaine que Milan appréciera de la voir débarquer chez lui, sans prévenir, sa valise à la main pour lui demander de l'héberger quelques nuits. Mais Remy s'en fout.
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