"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici It is time that we become only one [PV Roméo-Elias] - Page 2 2979874845 It is time that we become only one [PV Roméo-Elias] - Page 2 1973890357
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It is time that we become only one [PV Roméo-Elias]

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() message posté Jeu 2 Avr 2015 - 22:57 par Invité
It is time that we become only one [PV Roméo-Elias] - Page 2 Tumblr_nk1dq7UL5C1r0cdiuo1_500« Notre père n’existe pas… du moins pas officiellement du moins…  Il n’a jamais été mentionné nul part, que ça soit par notre mère ou par son père. » Encore une bonne nouvelle. Non pas que je m’attendais à retrouver ce père inconnu et à le prendre dans mes bras le remerciant de m’avoir donné la vie, mais j’aurais aimé au moins savoir si nous avions des choses en commun. Oui je commençais de plus en plus à être curieux sur ce passé qui m’avait été arraché bien avant que je sois en âge de parler. On dit toujours qu’un garçon a besoin d’une figure paternelle pour survivre dans le monde cruel dans lequel nous étions. Je n’étais pas d’accord avec cette théorie, même si j’avais tout fait pour plaire et ressembler à mon père, je ne me sentais pas plus proche de lui, au contraire, plus on essaie d’être quelqu’un qui va à l’encontre de notre essence, plus on finit par se décevoir soi-même lorsqu’on se rend compte que jamais on ne pourra y arriver. Aujourd’hui je préférais me concentrer sur Roméo, la seule personne qui était physiquement présente et qui avait essayé de me retrouver. Il semblait que notre géniteur n’en avait rien à foutre de nous, s’il est inconnu au bataillon, qu’il le reste. Après tout à quoi cela pourrait-il servir de faire revivre les fantômes du passé ? « Mais pour notre mère, de ce que je me souviens, elle était douée à l’école, plus en maths qu’en littérature en fait… Elle était cheerleader et présidente du club de chasteté de son lycée… mais j’imagine qu’elle n’y est pas restée très longtemps… » Il réussit à m’arracher un sourire sur la fin de sa phrase. Notre mère était l’archétype de la fille que chaque mec rêve de se taper au lycée. Un cheerleader, intelligente et qui se revendique vierge et innocente. Je ne pouvais que me retrouver dans cette description, moi aussi j’étais parmi les mecs populaires de mon lycée, bien que je ne cherchais pas à cacher mes conquêtes sexuelles. Concernant les maths, encore une fois elle marquait un point. Moi aussi j’avais toujours été un as des chiffres et d’ailleurs c’est ce qui avait permis que je devienne un élément important de l’entreprise de mon père lorsque j’y avais fait mes stages d’étudiant. C’est drôle, j’ai l’impression que notre mère est… était une version féminine de moi au lycée. Je dois avouer que j’avais pas de soucis à me faire niveau popularité et que pour moi les maths n’ont jamais eu de secret. Cela dit, je n’ai pas besoin de te dire que la partie virginité a été bien vite relayé à un lointain souvenir pour moi. Je lui fis un petit clin d’œil avant de terminer ce que j’avais sur mon plateau. Toute cette histoire m’avait donné faim au final. «  Et oui, elle a bien essayé de nous retrouver quelques semaines après ton adoption… elle est rentrée par effraction dans un bureau du gouvernement américain et a fini par se faire enfermer dans un hôpital psychiatrique…  » On aurait pu en rester à sa description. Voila que nous repartions dans les sujets fâcheux. Je comprenais mieux à quel point Roméo pouvait la mettre sur un piédestal, en vérité elle avait fait acte de bravoure en essayant de nous retrouver pendant tout ce temps. J’imaginais à quel point elle avait du dépérir dans un endroit pareil, j’avais moi-même faillis y être envoyé. Mon père avait décidé certes de couvrir le meurtre que j’avais commis par négligence mais pour sauver les apparences sa première idée était de me faire passer pour fou et de m’enfermer une bonne fois pour toute. Bien heureusement il avait changé d’avis au dernier moment, acceptant que je fasse une cure de désintoxication si j’acceptais de quitter les USA pour un temps indéfini. Ce que j’avais fait bien évidemment. Un acte que je ne regrettais pas puisqu’au final Londres m’avais permis de retrouver mon jumeau et de m’émanciper d’une famille qui devenait bien trop encombrante. Je suis désolé d’entendre qu’elle a du subir tout ça… j’imagine qu’au final elle a eu du mérite, prendre tous ces risques pour nous retrouver… je ne peux pas me targuer d’être aussi courageux qu’elle. En tout cas une chose est certaine, je n’ai pas envie de connaître notre cinglé de grand-père, il me dégoûte au plus haut point. J’ai juste envie de sortir d’ici et d’aller lui mettre mon poing dans la figure s’il est toujours de ce monde. Je passais une main dans mes cheveux, reposant ma tête à nouveau contre l’oreiller. Les yeux au plafond j’essayais toujours de comprendre toute cette histoire, il me donnait bien trop d’informations d’un coup. Je comprenais qu’il avait envie d’en parler avec moi depuis un bon moment mais pourquoi avoir attendu ? Pensait-il que j’aurais été trop fragile ou trop faible pour l’entendre ? Qu’à la manière de notre mère j’aurais complètement pété un câble pour aller me jeter dans la tamise ? Je n’avais heureusement pas de tendances suicidaires, je tenais bien trop à la vie pour ça. Quelle est la suite alors ? Tu penses qu’on devrait essayer de retrouver au moins notre père ? Après tout c’est le seul parent potentiellement vivant qu’il nous reste. Je sais qu’il est loin d’être un modèle de vertu mais bon… on a plutôt bien tourné au final il ne pourra qu’être fier de nous non ? Enfin toi au moins. Je n’étais pas exactement le fils modèle, non loin de là. Mon arrogance et mon je m’enfoutisme presque maladif insupportait tellement de monde que je ne pouvais les compter. Seul ma carrière professionnelle semblait bien se tenir, et encore seulement parce que mon cher père avait bien voulu me pistonner. Tout le monde n’a pas la chance que j’ai eu d’être adopté par une famille blindé de thune, mais au moins maintenant je comprenais pourquoi cet espèce de ravin s’était installé entre ma famille et moi, le fait que je n’étais pas leur fils biologique a dû les frapper en pleine tête lorsque j’ai mal tourné. Tu sais je suis certains qu’un jour tu réaliseras toi aussi que je suis un raté qui ne pense qu’à sa gueule. Mais ça c’est juste entre nous, il faut que je garde ma réputation de beau gosse à qui tout réussi. Je contractais mes biceps histoire de jouer les gros bras en riant de ma connerie. En réalité l’humour était ma plus belle arme pour cacher le nombre de complexe que j’avais.
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() message posté Lun 13 Avr 2015 - 14:22 par Invité

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ROMEO & AUSTIN × 16 Février 2015

« C’est drôle, j’ai l’impression que notre mère est… était une version féminine de moi au lycée. Je dois avouer que j’avais pas de soucis à me faire niveau popularité et que pour moi les maths n’ont jamais eu de secret. Cela dit, je n’ai pas besoin de te dire que la partie virginité a été bien vite relayé à un lointain souvenir pour moi. » Je souris en l’écoutant se vanter de sa parfaite petite adolescence américaine et me retiens de lui en faire la remarque. Jouer avec lui est une chose, l’énerver en est une autre. Je n’ai aucune envie de l’énerver… c’est juste que j’ai beaucoup de mal à garder pour moi certaines remarques, certaines critiques. J’imagine que c’est mon éducation qui veut ça… Faudrait que j’apprenne à gérer mon côté sarcastique… ça éviterait que tout le monde me prenne pour ce que je ne suis pas : un gars froid et distant. Car derrière cette montagne de sarcasmes se cache un adulte toujours un tantinet gamin qui n’a jamais réellement réussi à se débarrasser de sa timidité presque maladive. « Je suis désolé d’entendre qu’elle a du subir tout ça… j’imagine qu’au final elle a eu du mérite, prendre tous ces risques pour nous retrouver… je ne peux pas me targuer d’être aussi courageux qu’elle. En tout cas une chose est certaine, je n’ai pas envie de connaître notre cinglé de grand-père, il me dégoûte au plus haut point. J’ai juste envie de sortir d’ici et d’aller lui mettre mon poing dans la figure s’il est toujours de ce monde. » Je me mets à rire. Au moins on est d’accord sur ce point.  « Tu risques pas de le croiser de ci-tôt… » Dis-je finalement en me laissant tomber sur mon oreiller. Autant dire que je n’ai plus aucun appétit. « Il est mort depuis pas mal de temps maintenant, crise cardiaque… » Je jette tout de même un petit coup d’œil à Austin. Analyser sa façon d’être, ses réactions… c’est la seule façon d’apprendre à le connaître, à le cerner. On a beau avoir vécu une semaine côte à côte, on a jamais été aussi sérieux et ce, aussi bien l’un que l’autre. Et puis j’avoue être curieux de connaître sa réaction. Sera-t-elle comparable à la mienne ? Sera-t-il triste, soulagé ? Notre grand-père était, après tout, la seule personne qui aurait pu nous parler de notre mère… « Quelle est la suite alors ? Tu penses qu’on devrait essayer de retrouver au moins notre père ? Après tout c’est le seul parent potentiellement vivant qu’il nous reste. Je sais qu’il est loin d’être un modèle de vertu mais bon… on a plutôt bien tourné au final il ne pourra qu’être fier de nous non ? Enfin toi au moins. » Surpris par sa question, je fronce les sourcils. J’ignorais qu’il voulait aller plus  loin… Personnellement, j’ai arrêté de chercher le jour où j’ai appris son existence… Continuer ? ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. Et puis pourquoi faire ? De nos deux parents, notre père est surement celui qui n’en avait rien à faire de nous comme de notre mère… « Fier de moi ? Surement… qui n’a jamais rêvé d’avoir un fils gay qui passe le plus clair de son temps à s’enfiler ou se faire enfiler par un autre gars…  Mais oui… j’imagine qu’on pourrait le chercher, se renseigner… » Je souris et le quitte des yeux. Notre père a beaucoup plus de chance de l’accepter lui que moi. J’ai beau avoir été élevé par des gens tolérants – bien que je commence à me poser la question en ce qui concerne ma mère -  je ne suis pas idiot pour autant. Et puis encore faudrait-il le trouver…  « Tu sais je suis certains qu’un jour tu réaliseras toi aussi que je suis un raté qui ne pense qu’à sa gueule. Mais ça c’est juste entre nous, il faut que je garde ma réputation de beau gosse à qui tout réussi. » Surpris, je tourne les yeux vers lui et souris quand je me rends compte qu’il n’est pas sérieux… ouf. Je ne suis pas très doué pour réconforter les gens… surtout quand ils s’apitoient sur eux-mêmes…  J’espère juste que son humour ne cache pas un appel au secours. Je m’en voudrais de le rater… peut être vaut-il mieux prévenir que guérir ? Mal à l’aise, je tourne les yeux vers le plafond et réfléchis à ce que je pourrais dire. « Je ne te connais pas Austin, du moins pas autant que je devrais... Mais une chose est sûre, t’es mon frère… et peu importe à quel point tu peux être con, tu le resteras. » Je tourne les yeux vers lui et le fixe du regard, plus sérieux que je n’aurais cru.  Après plusieurs secondes, je laisse mon regard retourner au plafond. « C’est ça être une famille… » Avec un pincement au cœur, je pense à ma mère. Cette mère qui refuse de ne serait-ce que prendre des nouvelles de moi… J’imagine que je devrais la haïr pour ça… si seulement je pouvais en être capable…
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 22:28 par Invité
It is time that we become only one [PV Roméo-Elias] - Page 2 Tumblr_nk1dq7UL5C1r0cdiuo1_500Satisfait du fait qu’il me dise que notre grand père était bel et bien mort et enterré, j’affichais un sourire de félicité. Certes on pouvait penser que j’étais sans pitié mais tout était de sa faute au final. La mort de notre mère, notre séparation… Je ne vois pas pourquoi je serais triste de savoir un homme aussi cruel et vil entre quatre planches. De toute façon si nous l’avions retrouvé aujourd’hui, il n’aurait sans doute rien eu d’autres à nous balancer que des critiques. Il aurait sali la mémoire de notre mère ce salaud. L’air que je portais était sans appel. Je ne lui laissais aucune chance et pour moi Roméo devrait sans doute faire pareil. Nous avions bien mieux à faire aujourd’hui que de revivre et ressasser le passé. Roméo avait une famille, moi il était ma famille. Une réussite dont je ne pouvais pas me vanter car tout était arrivé par hasard, mais bon. Après tout mon père et ma mère n’étaient pas si mauvais dans le fond, ils avaient toujours été là pour subvenir à mes besoins, mon père avait couvert un meurtre pour moi, et même s’il ne loupait pas une occasion de me rappeler ce que je lui devais, il l’avait fait quand même. Je ne pouvais pas me plaindre du train de vie décadent que j’avais eu depuis mon enfance. Aujourd’hui j’étais bien plus réfléchi qu’à l’époque, d’ailleurs j’avais dans l’idée d’investir mon argent et non de le dépenser à tout va. Pourquoi pas commencer par acheter mon loft actuel, il était parfait, en plein cœur de Notting hill, deux chambres, des grands espaces, beaucoup de lumière. Preuve une fois de plus qu’il en fallait peu pour me distraire car j’oubliais presque le sujet principal de la conversation. J’avais émis l’idée de peut-être essayer de retrouver notre père, bien qu’il était lui aussi un con de première, il nous devait malgré tout une explication. Je n’étais pas persuadé qu’il soit très réceptif mais j’avais tout de même l’infime espoir d’un happy-ending. « Fier de moi ? Surement… qui n’a jamais rêvé d’avoir un fils gay qui passe le plus clair de son temps à s’enfiler ou se faire enfiler par un autre gars… Mais oui… j’imagine qu’on pourrait le chercher, se renseigner… » Je réfléchis un moment avant de répondre, acquiesçant d’un geste à ce qu’il disait. C’est vrai que nous ne savions pas s’il était plutôt ouvert ou vieux jeu, s’il en venait à insulter Roméo, je ne sais pas comment je réagirais. Le fait qu’il était gay ne changeais en rien le fait qu’il était son fils après tout, si j’étais à sa place, je serais peut-être sous le choc au début, mais jamais je ne renierai mon enfant pour une chose qu’il ne peut contrôler lui-même. Si la vie à Sacramento, et sur la côte ouest en général, m’avait appris une chose, c’était bien qu’être gay, bi ou hétéro ne définissait pas une personne, c’était tout au plus un trait de caractère de la personne. C’est pourquoi lorsque j’avais appris pour Roméo, j’avais plutôt salué le fait qu’il soit ouvertement lui-même, plutôt que timidement quelqu’un d’autre. Tu sais, avec un peu de chance avant de penser au fait que tu sois gay, il réalisera plutôt qu’il retrouve un fils perdu depuis plus de 20 ans. Si je m’étais arrêté à ça aujourd’hui je n’aurais toujours pas de famille, et je serais le roi des cons surtout. On verra bien, c’est toi le détective professionnel, je te laisse t’en occuper, sauf si tu veux que j’engage quelqu’un… Je tournais la tête vers lui, un sourire sur les lèvres. Content d’avoir enfin une espèce de quête en commun. J’espérais simplement que nous ne serions pas déçus, encore une fois. « Je ne te connais pas Austin, du moins pas autant que je devrais... Mais une chose est sûre, t’es mon frère… et peu importe à quel point tu peux être con, tu le resteras. C’est ça être une famille…» Mon trait d’humour avait eu au moins le mérite de réveiller le côté fraternel qu’il cachait mieux que personne. Je regardais mon plateau vide avec un sourire bête planté sur les lèvres. Nous étions frère, une famille… il n’avait pas idée à quel point ces mots étaient importants pour moi venant de lui. Bien sûr j’étais trop fier pour le lui avouer directement, mais je savais qu’il savait que tout ce que j’attendais de lui c’était ça. Attends, juste pour vérifier, tu veux dire que je resterais toujours ton frère… ou toujours con ? Ca prête à confusion. Dis-je en me grattant le menton, faisant mine de réfléchir avant d’exploser de rire. T’inquiète je sais que tu peux plus vivre sans moi maintenant. Je lui fis un petit clin d’œil avant de me redresser légèrement, voyant arriver l’infirmière pour débarrasser nos plateaux. Je voulais paraître à mon avantage mais bon la blouse d’hôpital n’était pas l’accoutrement le plus sexy du monde.
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 9:24 par Invité

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J’ai beau être gentil comme garçon, je n’en suis pas pour autant stupide. Car si ma sexualité devient des plus banales pour notre génération, elle ne l’est pas pour la plupart des générations précédente. Et je doute fortement que notre père, aussi jeune soit-il, accepte la nouvelle avec le sourire. Mais faudrait-il encore qu’il s’en soucie. Car vu l’attention qu’il nous a apporté jusqu’ici, je doute que le fait de me savoir bi, gay ou bien zoophile lui fasse quoi que ce soit… « Tu sais, avec un peu de chance avant de penser au fait que tu sois gay, il réalisera plutôt qu’il retrouve un fils perdu depuis plus de 20 ans. Si je m’étais arrêté à ça aujourd’hui je n’aurais toujours pas de famille, et je serais le roi des cons surtout. » Je souris, touché qu’il essaie de me rassurer et conscient que lui aussi aurait très bien pu m’envoyer balader. Mais le dire à Austin avait été beaucoup plus facile que prévu. Déjà parce qu’il a mon âge – étonnant pour un jumeau - et ensuite parce que je m’accepte suffisamment pour ne pas m’en cacher… le fait qu’il aurait pu m’envoyer balader ne m’a jamais réellement traversé l’esprit… Car au final, on ne se connaissait pas. Et aussi débile que ça puisse paraître, j’étais persuadé de pouvoir survivre aux reproches que pouvaient me faire un frère que je ne connaissais pas. Ici, avec notre père, c’est différent. Notre père est censé nous définir, ne serait-ce qu’un petit peu. Le fruit ne tombe jamais bien loin de l’arbre comme on dit… j’espère juste que l’arbre en question ne soit pas à moitié pourri… « On verra bien, c’est toi le détective professionnel, je te laisse t’en occuper, sauf si tu veux que j’engage quelqu’un… » Engagé quelqu’un ? Ca serait une perte de temps et surtout, une perte d’argent. Autant je sais qu’il est plein aux as, autant je ne préfère pas en profiter. L’argent rend con… mon père me l’a toujours dit. Alors autant éviter la facilité et se contenter de ce que je connais : le travail. Et puis c’est pas le temps qui va me manquer vu mon état. Surtout que la recherche en question ne me prendra pas plus de quelques mois… Il suffit de mettre quelques anciens collègues du MI5 sur le dossier et le tour est joué. « T’inquiète pas pour ça, je gère. » Je souris, ne préférant pas m’étendre sur la manière dont j’allais « gérer » la chose. J’ai beau être au MI5, je suis tenu de garder certaines informations pour moi… il ne faudrait pas que mes infos tombent dans l’oreille de terroriste… Quoi que je doute qu’ils s’intéressent à ma vie familiale… Quoi qu’on pourrait facilement en faire un épisode des Feux de l’amour. Un jumeau maléfique qui sort d’on sait où et qui vient foutre la merde… Pas qu’Austin soit un fouteur de merde, loin de là… jusque là, la seule chose qu’il ait foutu en l’air c’est pas capacité à pisser… autant dire : pas grand chose. Et puis j’ai beau jouer les gros durs super sarcastique avec lui, je l’aime bien ce gosse de riche… Il est l’archétype de tout ce que j’aurais pu devenir si on m’avait élevé dans une belle et grande maison, tout en prenant bien soin de m’enfoncer un balai quinze carats dans le fondement. Dommage pour moi, ma petite déclaration d’amour fraternelle tombe à l’eau. « Attends, juste pour vérifier, tu veux dire que je resterais toujours ton frère… ou toujours con ? Ca prête à confusion. » Je souris quand il se met à rire et laisse mon regard retourner vers le plafond – autant dire que j’ai l’impression de ne faire que ça depuis plus d’une heure… les joies d’être bloqué dans un lit. « T’es trop con… » C’est pas dit méchamment, loin de là. C’est juste que j’ai l’impression de m’être fait baiser, et pas comme il faut. « T’inquiète je sais que tu peux plus vivre sans moi maintenant. » Je me mords la joue, me retenant de rire. Je sais qu’il se croit au-dessus de tout, super méga important… Mais il est encore loin du compte. On n’est pas si proches… Pas encore du moins. En fait, j’ignore si on le sera toujours. Car tout le monde sait que Romeo Davenport a beaucoup de mal à s’attacher… surtout quand le sexe n’est pas impliqué et autant dire que ça sera le cas ici – ça serait trop bizarre. La preuve étant le nombre d’amis que j’ai réussi à garder au fil des années… ils peuvent facilement être comptés sur les doigts d’une main. « Pour le coup, je pense que tu es le seul à ne pas pouvoir se passer de l’autre étant donné que t’as un bout de moi en toi… » Les yeux dorénavant sur lui, j’essaie d’être le plus sérieux possible. Il veut se foutre de ma gueule, moi aussi je peux. Heureusement pour moi, je ne tiens pas très longtemps avant de sourire. « D’ailleurs, si tu veux bien prendre des photos de temps en temps… histoire de me montrer comment il va… c’est qu’il me manque ce bâtard… »  Bâtards… voilà qui nous définit plutôt bien. Jenkins et Davenport, les frères bâtards. C’est limite si j’ai pas l’impression de me retrouver dans Game Of Thrones pour le coup. Romeo Stark, non, Romeo Lannister… laissons Stark à Austin, petite victime de son royaume et chaire à canon...
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 19:30 par Invité
It is time that we become only one [PV Roméo-Elias] - Page 2 Tumblr_nk1dq7UL5C1r0cdiuo1_500« T’inquiète pas pour ça, je gère. » On dirait que c’était le nouveau crédo de Roméo. Je me demandais encore comment il avait réussi à réunir autant d’informations sur notre famille biologique alors que toutes ces infos étaient sensées rester secrètes. Surtout lorsqu’on n’a pas les moyens d’engager un détective pour s’en occuper. Je n’avais pas osé lui demander tout à l’heure et là une fois de plus je me contentais d’acquiescer avec un léger sourire planté sur le visage. Je me fichais, après tout, des magouilles des lesquelles il était, tant que ça ne lui attirait pas d’ennuis. Je devenais étrangement protecteur avec lui alors qu’au final c’était lui qui venait de me sauver la vie, une sorte de manière pour mon inconscient de lui rendre la pareille très certainement. Je passais mon temps à le charrier, mais Roméo était certainement la personne que j’aimais le plus en dehors de moi-même. Bien sur jamais je ne pourrais lui dire ça, je me sentirais bien trop mal à l’aise et en plus il pourrait penser que je tombe amoureux de lui, ce qui serait des plus bizarre et déplacé. Le fait est qu’avoir une personne pour veiller sur soit n’est pas si mal finalement, je savais aussi que s’il avait besoin de moi je serais là en toutes circonstances, parce que c’est ça d’être frère, enfin j’imagine. J’étais encore un peu novice dans ce domaine. Cela dit, il devait me prendre pour un véritable insensible pour ne pas avoir répondu à son espèce de déclaration. Il m’avait un peu pris par surprise, à vrai dire je n’avais jamais pensé à Roméo de cette façon-là, nous apprenions à nous connaître certes, mais de là à être des frères au sens propre du terme… Je l’avais voulu oui, d’ailleurs j’essayais sans cesse d’agir comme tel, mais chaque fois j’étais rattrapé par tel ou tel détail qui faisait que je ne me sentais pas vraiment à ma place. C’est vrai, j’avais un train de retard par rapport à lui. J’espérais qu’il devienne ma famille, ma vraie famille alors que lui venait de s’en fonder une avec un mec, un gosse... où était ma place dans tout ça ? Il n’avait clairement pas besoin de moi, et me sentir inutile était une sensation des plus désagréable quand tout ce que je voulais, c’était d’être aussi présent et indispensable pour lui qu’il l’était pour moi. « T’es trop con… » C’est vrai que ça résumait bien mon état d’esprit. Lui qui était pour une fois des plus sérieux, et moi qui le rembarrait à coup de blague vaseuse. Certes j’avais réussi à lui arracher un sourire, mais c’était certainement loin de ce qu’il attendait. Plus sérieusement, je suis content que tu m’aies retrouvé, sans toi je serais peut-être même plus de ce monde, alors tu ne pouvais pas trouver meilleur façon de me prouver qu’on est de la même famille. J’entends famille au vrai sens du terme, pas au sens biologique uniquement. Je levais mon verre d’eau en plastique dans sa direction avant d’en prendre une gorgée, comme si nous venions de trinquer avec une bonne bière à la sacralisation de notre lien fraternel. Il fallait toujours que je fasse le pitre je ne pouvais pas rester sérieux plus de cinq minutes. « Pour le coup, je pense que tu es le seul à ne pas pouvoir se passer de l’autre étant donné que t’as un bout de moi en toi… D’ailleurs, si tu veux bien prendre des photos de temps en temps… histoire de me montrer comment il va… c’est qu’il me manque ce bâtard… » Je me mis à pouffer de rire à sa réflexion, cela me rassurait que nous ayons le même genre d’humour. Un bout de toi en moi… vision d’horreur ! Je veux bien qu’on se soit rapprochés mais peut-être pas autant ! Mais pour en revenir à ton rein je t’enverrai des radios par la poste régulièrement pour que tu puisses te faire plaisir ou je ne sais quoi avec. Aucun souci. Je tournais la tête vers la porte qui venait de s’ouvrir, justement il était temps que je passe en radiologie pour voir si tout se passait bien là-dedans. Il ne nous restait plus trop longtemps à tirer dans ce trou, alors il fallait prendre notre mal en patience, mais je savais qu’avec Roméo je ne risquais pas de m’ennuyer. La jeune femme qui arrivait avec le brancard fut déconcertée en nous voyant tous les deux et se demanda une bonne minute lequel était Austin avant de regarder nos fiches de soins pour être certaine. Si vous me confondez avec lui, c’est que je dois vraiment avoir une salle tête dépêchez-vous de m’emmener pour vérifier que tout vas bien. Je lui tapais dans la main tandis qu’elle m’emmenait, puis me rallongeait tranquillement, content d’avoir pu enfin avoir une vraie discussion avec mon jumeau.
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