(✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 18:55 par Invité
SOS please !
Lucy & Faustine
✻✻✻ Sans savoir pourquoi, Faustine s’était mise en tête de chercher un attaché de presse pour aider Jared. Il ne lui avait rien demandé, mais d’un autre côté, il lui avait fait savoir que son train de vie aurait du mal à être diminué… et que s’il embauchait quelqu’un pour l’aider, il lui faudrait pourtant avoir recourt à cette alternative peu commode. Autant dire que la chose lui trottait dans la tête depuis quelques jours maintenant, au point qu’elle ait pris rendez-vous auprès de deux membres du métier pour la semaine prochaine. Hélas, la jolie blonde n’avait aucune disponibilité avant, puisqu’elle enchaînait plus ou moins les gardes et autres formations au cœur de son internat jusque-là. Et d’ailleurs, en parlant d’internat, on l’avait une fois de plus astreinte aux urgences, à suturer toutes plaies possibles et imaginables sans pour autant perdre le sourire. A croire que sa grossesse l’ait réellement rendue extrêmement maternelle envers tous les patients, qu’ils soient des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux, des enfants ou des adultes. Elle se dirigeait d’ailleurs vers une salle de consultation où une patiente lui avait été adressée. Le dossier était maigre, sûrement car les infirmières, bookées par les arrivées incessantes de patients, n’avaient pas eu le temps de poser beaucoup de questions à la demoiselle ayant besoin de soins. « Bonjour, je suis le docteur O’Hare, c’est moi qui vais m’occuper de vous » énonça-t-elle d’une voix très aimable, rentrant dans la pièce en déposant le dossier sur la table à proximité avant de se frictionner les mains avec du gel hydroalcoolique. « J’ai peu d’informations sur vous malheureusement, cela vous dérange si je vous demande votre nom, votre prénom et la raison de votre présence aux urgences ? Les infirmières ne m’ont pas informée de votre blessure, s’il y a une blessure » poursuivit-elle, imperturbable, alors qu’elle enfilait désormais des gants stériles. Après tout, il devait bien y avoir une blessure, même infime, puisque l’on avait fait appel à un interne en chirurgie. En général, on ne mélangeait pas les spécialités en fonction du temps qu’il fait dehors. « Vous pouvez parler librement, rien de ce que vous direz ne sortira de cette pièce bien évidemment » reprit-elle en se saisissant de son stylo, notant l’heure d’arrivée de la patiente puisqu’il lui fallait indiquer ce genre de détail. Bien évidemment, Faustine aurait préféré être sur une intervention palpitante et blindée d’adrénaline, mais elle y avait moins droit dernièrement, sûrement à cause de sa grossesse largement visible. Bah, si elle savait que justement, elle se trouvait en face de l’un des attachés de presse contactés avec qui elle avait rendez-vous la semaine prochaine, sûrement aurait-elle trouvé la coïncidence follement drôle !
(✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 21:09 par Invité
Ce jour-là, j’étais au boulot et je devais réaliser un dossier de presse, de A à Z. J’avais donc rédigé tous les communiqué moi-même, j’avais sélectionné les photos, et j’avais tout mis en page. Sauf que mon boulot ne s’arrêtait pas là, évidemment. Je devais aussi imprimer, relier, faire en sorte que le dossier ressemble à quelque chose de joli et de pro à la fois.
J’ai déjà fait ça des dizaines et des dizaines de fois, sauf que là, avec la fatigue probablement, j’ai bien failli perdre ma main droite. En voulant utiliser le massicot, je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire, par quelle opération je me suis fait ça, mais je me suis coupée au niveau de la paume de la main.
Personnellement, j’aurais simplement désinfecté et mis un pansement. Mais c’était sans compter un collègue, arrivé pile à ce moment, qui a insisté pour que je me rende aux urgences. Il trouvait que la coupure était réellement profonde. Et à en croire les étoiles qui tournaient autour de moi, il ne devait pas avoir tort, finalement.
Il m’a donc déposé à l’hôpital, et a du repartir aussitôt. De toutes façons, j’étais en de bonnes mains. Les infirmières m’ont installé dans une salle de consultation et j’ai attendu une personne pour me soigner. Une femme est arrivée, quelques petites minutes plus tard.
« Bonjour, je suis le docteur O’Hare, c’est moi qui vais m’occuper de vous. » « Bonjour docteur. »
J’ai répondu poliment à cette jolie jeune femme, souriante, et enceinte jusqu’aux yeux.
« J’ai peu d’informations sur vous malheureusement, cela vous dérange si je vous demande votre nom, votre prénom et la raison de votre présence aux urgences ? Les infirmières ne m’ont pas informée de votre blessure, s’il y a blessure. » « Je m’appelle Lucy Curtis, et je me suis entaillée la main. Je faisais un dossier de presse, et je me suis coupée avec le massicot, mais vraiment, ça n’est rien, je ne voulais pas vous déranger pour si peu. »
Alors qu’elle m’informait du fait que je pouvais parler librement en toute confidentialité, je ne me suis pas fait prier pour lui évoquer les raisons de cette blessure, que je croyais au début superficielle.
Tout de même, je ne faisais pas la fière, là, aux urgences. Je ne m’étais rendue que peu de fois dans cet endroit au cours de ma vie. Je ne suis pas vraiment une casse-cou, donc je me fais rarement mal. Et ça n'est pas plus mal, à vrai dire. Et si j’avais été chez moi, je me serais peut-être vidée de mon sang, sans que personne ne le sache. C’est pas que je suis pas fan des hôpitaux, hein, mais c’est pas forcément super rassurant non plus, en fait.
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 5 Fév 2015 - 18:11 par Invité
SOS please !
Lucy & Faustine
✻✻✻ A la réponse de son bonjour, le sourire de Faustine ne manqua pas de grandir, avant qu’elle ne s’approche en s’asseyant sur un tabouret à roulettes pour mieux observer la plaie. Cette dernière n’était pas extrêmement profonde, elle ne laisserait donc aucune cicatrice, mais un ou deux points de sutures ne seraient sûrement pas de trop. Ceci étant… la jolie blonde redressa la tête d’un air intrigué face aux propos de la demoiselle : cette dernière s’appelait Lucy Curtis, comme l’attachée auprès de qui elle avait pris rendez-vous pour la semaine prochaine, et venait de lui apprendre que c’était en travaillant sur un dossier de presse qu’elle s’était blessée. « On ne prend jamais assez en compte la dangerosité d’un massicot » reprit-elle avec amusement, sans se moquer, simplement pour détendre l’atmosphère, comme elle en avait toujours l’habitude. Quel que soit le patient en face, Faustine partait toujours du principe qu’il valait mieux travailler dans la bonne humeur lorsque la situation s’y prêtait… et c’était le cas, puisque Lucy n’avait été victime que d’un petit incident sans vraiment de gravité. « Ce n’est effectivement pas grand-chose mais je vais vous faire un ou deux points quand même. Je vous rassure, vous n’en garderez pas trace… c’est pour éviter une potentielle infection. Sur la paume d’une main, c’est toujours un peu délicat » expliqua la jeune femme, n’usant pas de termes médicaux incompréhensibles comme beaucoup de ses collègues. Inutile de noyer le poisson alors que l’attachée venait simplement se faire nettoyer, recoudre et panser une plaie… « Dites-moi, vous allez peut-être me dire que je me trompe mais sait-on jamais… j’ai pris rendez-vous pour la semaine prochaine avec une attachée de presse du nom de Lucy Curtis… vous ne seriez pas cette fameuse Lucy par hasard ? » s’intéressa-t-elle tout en commençant à désinfecter délicatement la plaie de la demoiselle, usant d’un peu de Bétadine sur une compresse qu’elle tenait avec une pince stérile. Si jamais Faustine avait la chance de se trouver en face de la même attachée de presse, sûrement aurait-elle gagné sa journée. « Je cherchais un attaché pour me renseigner sur une pub potentielle pour une étude d’architecte. Je n’y connais pas grand-chose alors je me suis dit… autant s’adresser à un professionnel ! Enfin en l’occurrence, une professionnelle… » reprit-elle, toujours tout sourire, gardant néanmoins son regard sur la blessure de Lucy pour éviter de faire des conneries. Ceci étant, pour la déconcentrer dans son ouvrage, encore fallait-il se lever tôt car elle ne lâchait pas l’affaire avant d’avoir terminé en règle générale. Il valait mieux, car au bloc opératoire, pas de place pour la fatigue, les fautes d’inattention ou autres perles du même genre…
(✰) message posté Jeu 5 Fév 2015 - 22:05 par Invité
Je n’étais pas vraiment rassurée, mais il s’est avéré que la femme docteur qui s’est occupée de moi a su me détendre, dans une situation qui ne prête pas vraiment au rire.
« On ne prend jamais assez en compte la dangerosité d’un massicot. »
Je n’ai pas pu m’empêcher de laisser échapper un petit rire. De nature, je me vexe un peu rapidement, mais cette fois-ci, ça n’avait pas été le cas, heureusement.
« Ce n’est effectivement pas grand chose mais je vais vous faire un ou deux points quand même. Je vous rassure, vous n’en garderez pas trace… c’est pour éviter une potentielle infection. Sur la paume d’une main, c’est toujours un peu délicat. » « D’accord. Merci beaucoup en tout cas. Mon collègue a eu peur pour moi, et vu que j’ai commencé à voir des étoiles, je n’étais pas rassurée… »
Pour une fois, j’avais parfaitement compris ce qu’un médecin avait dit, et ça faisait du bien ! Et puis, on est sorti du cadre médical quand cette femme m’a posé une question, pour le moins surprenante.
« Dites-moi, vous allez peut-être me dire que je me trompe mais sait-on jamais… j’ai pris rendez-vous pour la semaine prochaine avec une attachée de presse du nom de Lucy Curtis… vous ne seriez pas cette fameuse Lucy par hasard ? » « Eh bien vous en avez de la chance ! Vous êtes donc Faustine ? »
C’est vrai que lorsqu’elle m’avait donné son nom, je n’avais pas fait le rapprochement. Il faut dire que j’étais un peu perturbée par autre chose… C’était quand même une sacrée coïncidence que je me retrouve face à quelqu’un que j’allais potentiellement connaître.
« Je cherchais un attaché pour me renseigner sur une pub potentielle pour une étude d’architecte. Je n’y connais pas grand-chose alors je me suis dit… autant s’adresser à un professionnel ! Enfin en l’occurrence, une professionnelle… » « Vous avez bien fait ! »
Elle s’occupait consciencieusement de ma blessure, elle désinfectait et effectuait un bandage. Elle paraissait vraiment professionnelle, et je n’avais aucun doute quant aux gestes qu’elle effectuait. Et je n’avais aucune difficulté à lui parler, car elle me mettait réellement à l’aise.
« Donnez moi un peu plus d’informations sur ce que vous recherchez exactement. C’est pour vous ou pour un de vos proches ? »
Je restais professionnelle, moi aussi, même si le contexte ne s’y prêtait pas réellement. Et puis, ça ne serait pas la première fois que je mélangerais vie personnelle et vie professionnelle. En effet, il y a quelques semaines, j’avais rencontré Rafael, enfin, Rika, et j’étais tombé sous son charme. Sauf qu’à la base, je m’étais présentée comme attachée de presse. Donc, j’étais à la fois la petite amie de cet homme exceptionnel, et son attachée de presse. A Noël, je lui avais même préparé une surprise de taille : je lui ai trouvé une place dans une expo temporaire à la National Gallery.
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 6 Fév 2015 - 11:26 par Invité
SOS please !
Lucy & Faustine
✻✻✻ Faustine, malgré son jeune âge et sa franchise lui jouant parfois des tours, ne manquait jamais de rassurer ses patients quel que soit la raison de leur visite aux urgences. Cela pouvait être grave comme superficiel, elle avait toujours le mot pour détendre car après tout, un patient détendu aura moins de risques de complications… dans le cas de Lucy, si elle se détendait, son rythme cardiaque ralentirait exponentiellement et, par la même occasion, le saignement ralentirait forcément. « Je vous en prie, ce n’est que mon travail vous savez ! Mais j’évite d’affoler les patients, sinon vous risqueriez de me crier dessus… n’ayez crainte, tout ce que je vous ai dit est évidemment vrai. Ceci dit, c’est normal que vous ayez vu des étoiles, après un choc, la tension baisse toujours de façon un peu brutale. Le mieux dans ces cas-là, c’est de s’asseoir si le petit « malaise » est léger, ou si vous avez la tête qui tourne vraiment, s’allonger avec les jambes légèrement relevées. Cela permet au sang d’atteindre plus facilement le cerveau et donc d’apaiser votre malaise » expliqua Faustine, toujours très appliquée et très douce dans le moindre de ses gestes. Elle ne se privait pas de donner quelques conseils très utiles dans la vie de tous les jours, car ce genre de réflexe pouvait apaiser quelque chose avant que cela ne prenne des proportions trop importantes et ne fasse risquer à la personne de tomber dans les pommes. Utile, comme réflexe, n’est-ce pas ?
« Sérieusement, c’est vous ? Ralala je me demande si je ne devrais pas jouer un jeu à gratter avec la chance que j’ai ! Enchantée en tout cas Mademoiselle Curtis ! » poursuivit-elle avec un grand sourire. « Je m’appelle Faustine, tout à fait. Faustine O’Hare » crut-elle bon de donner son nom entier, sait-on jamais. Cela pouvait être un nom répandu dans le coin, on ne sait jamais le nombre d’homonyme pouvant croiser notre route sans même que nous ne le sachions. En tout cas, la jolie blonde était plus que contente d’être tombée bien plus vite que prévu sur la fameuse attachée de presse. Une aubaine formidable, malgré les circonstances. « Eh bien en fait, c’est pour mon fiancé, qui possède une étude d’architecture plutôt en vogue dans la City. Jusqu’ici elle marche très bien, mais il se refuse d’embaucher pour ne pas trop diminuer sa marge… résultat, il est toujours par monts et par vaux. J’essaye de l’inciter à prendre quelqu’un, au moins un autre architecte si ce n’est une assistante, car nous allons bientôt être parents et bon… j’aimerais qu’il soit un peu avec moi sur ce coup là ! A votre avis, faire de la pub lui ramènerait davantage de clientèle ou il faut plutôt taper dans un autre plan ? »
(✰) message posté Ven 6 Fév 2015 - 21:16 par Invité
« Je vous en prie, ce n’est que mon travail vous savez ! Mais j’évite d’affoler les patients, sinon vous risqueriez de me crier dessus… n’ayez crainte, tout ce que je vous ai dit est évidemment vrai. Ceci dit, c’est normal que vous ayez vu des étoiles, après un choc, la tension baisse toujours de façon un peu brutale. Le mieux dans ces cas-là, c’est de s’asseoir si le petit « malaise » est léger, ou si vous avez la tête qui tourne vraiment, s’allonger avec les jambes légèrement relevées. Cela permet au sang d’atteindre plus facilement le cerveau et donc d’apaiser votre malaise »
Elle m’avait expliqué tout dans les moindres détails, et j’appréciais énormément son professionnalisme. Elle m’avait même donné des conseils, pour le futur, non pas que je comptais ré-itérer l’expérience, mais ça peut toujours être utile.
« Oh vous savez, je ne compte pas me resservir d’un massicot d’ici un bout de temps ! »
Moi aussi, à mon tour, j’essayais de jouer un peu sur l’humour, et cela me permettait à moi aussi de décompresser, et de ne pas trop stresser. Et visiblement cela était bon pour la circulation sanguine, alors tant mieux.
Mais alors qu’elle m’avait, disons démasquée, nous changions doucement de sujet pour partir sur mon domaine professionnel.
« Sérieusement, c’est vous ? Ralala je me demande si je ne devrais pas jouer en jeu à gratter avec la chance que j’ai ! Enchantée en tout cas Mademoiselle Curtis ! Je m’appelle Faustine, tout à fait. Faustine O’Hare. » « Et oui, c’est moi ! Enchantée également ! Et bien, puisque je suis là, malgré moi, nous allons pouvoir commencer ce petit entretient ! »
« Eh bien en fait, c’est pour mon fiancé, qui possède une étude d’architecture plutôt en vogue dans la City. Jusqu’ici elle marche très bien, mais il se refuse d’embaucher pour ne pas trop diminuer sa marge… résultat, il est toujours par monts et par vaux. J’essaye de l’inciter à prendre quelqu’un, au moins un autre architecte si ce n’est une assistante, car nous allons bientôt être parents et bon… j’aimerais qu’il soit un peu avec moi sur ce coup là ! A votre avis, faire de la pub lui ramènerait davantage de clientèle ou il faut plutôt taper dans un autre plan ? »
Elle paraissait très engagée pour la carrière de son conjoint, et je trouvais cela adorable, attendrissant, et j’allais évidemment l’aider du mieux que je pouvais. Je ne savais pas vraiment si j’étais la plus qualifiée pour cette demande, mais j’allais faire de mon mieux.
« Je pense que vous avez une excellente idée en proposant cette alternative. C’est certain que faire la pub serait un bon point, d’autant que dans la City, l’architecture est le domaine clé ! Regardez tous ces bâtiments tous plus alambiqués les uns que les autres ! Donc, en clair, vous voudriez qu’il se forge une clientèle plus importante, pour ensuite pouvoir embaucher une personne de plus, sans diminuer sa marge ? »
Accueil 
