"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  fear to attach and suffering ❥ theodore 2979874845  fear to attach and suffering ❥ theodore 1973890357
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() message posté Sam 14 Mar 2015 - 19:18 par Invité

FEAR TO ATTACH AND SUFFERING
THEODORE & SCARLETT

I can't to resist you ! ✻✻✻ ujourd'hui, le ciel est bleu dans les rues de Londres. Les oiseaux chantent dans les parcs, les écureuils se faufilent d'arbre en arbre, les enfants jouent dans les jeux qui leurs sont destinés, les fans de shopping se ruent dans les magasins et moi je tape sur mon clavier le prochain article de mode prêt à être posté. C'est un jour où j'ai envie de prendre l'air, de profiter du soleil, je suis bien, je n'ai besoin que de ça. Quelques mois avant mes examens, tout le monde me conseille de profiter des beaux jours rares pour me vider l'esprit. Être en t-shirt et prendre des couleurs en plein mois de mars se fait rare.

Je tape, je tape et ne m'arrête plus, le nouvel article concerne une crème hydratante que j'ai reçu récemment, je fais donc pars de mon avis à mes lectrices pour les conseiller sur ce produit. Mon portable vibre, je n'y fais pas attention puis quelques minutes après je finis par le déverrouiller, il s'agit de Theodore. Theodore que je n'ai pas revu depuis qu'il m'a offert cette fameuse magnifique paire d'escarpins de la boutique Jimmy Choo où je travaille à mi-temps. Il me propose de le rejoindre dans un restaurant très luxueux ce soir à 21h. Je souris, je suis totalement contente, que demander de plus pour finir cette journée ? Surtout que je ne m'y attendais absolument pas. Je donne mon accord en lui précisant brièvement que je porterais les beaux escarpins, sa réponse est encore mieux, je me mords la lèvre. Même quand il n'est pas en face de moi il a le pouvoir de me séduire, de m'attirer, de m'intimider. Il me fascine. Cependant, j'ai appris récemment qu'il avait une fille, un bébé, une petite Jasmine que je n'ai pas encore rencontré. Cette histoire m'avait fait froid dans le dos quand j'avais remarqué qu'elle était la vraie personnalité de Theodore par rapport à Anabeth puis au fil des jours je m'étais dis qu'il fallait que je le connaisse mieux avant de le juger fermement. Mais ... Plus les jours passaient, plus je m'attachais à lui.

Je regarde ma montre, il est précisément 17h20, mon article est terminé et il me reste encore deux bonnes heures à tuer avant d'aller me préparer pour rejoindre Theodore au restaurant. Je décide alors d'aller faire les boutiques pour m'acheter une robe digne de ce nom et assortie avec mes escarpins. Je fais pas mal de magasins, j'essaye, je me regarde, j'aime, j'aime pas, je pose, je suis difficile et je veux être parfaite pour Theodore. Je finis alors par trouver une robe en satin beige avec un décolleté très prononcé, la vendeuse m'assure qu'avec ma petite poitrine ce n'est pas choquant au contraire. Je repars avec, il est déjà 19h30, je cours prendre le métro pour arriver le plus vite possible chez moi. Une fois arrivée, je cours prendre une bonne douche, je me coiffe, m'habille, me maquille, enfile les escarpins, et me munit d'une fourrure marron foncé courte, avec une petite pochette beige, je pars les escarpins de Theodore aux pieds. J'arrive à 21:02, Theodore est devant le restaurant, avec un costard qui lui va à la perfection, surement un hugo boss ou une autre grande marque. Je souris, et je m'approche de lui « Bonjour Mr Rottenfod » je lui fais un seul bisou sur la joue, puis je le regarde dans les yeux, qu'il est beau putain ! Je souris encore et encore. « Je suis à l'heure t'as vu. » Dix minutes plus tard il serait parti.


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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 17 Mar 2015 - 1:50 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.”   Les nuages gris s’embrouillaient dans la pâleur du ciel. Il y avait quelques gouttes de pluie et un peu de vent, mais je pouvais apprécier la fraîcheur de la saison. L’air était porteur de renouveau et de frénésie. Depuis la fenêtre de ma chambre, je regardais les lumières de la ville clignoter dans un décor sombre, terne, presque mort. La banlieue riche de Chinatown était si calme en cette fin d’après-midi. Les gens étaient certainement trop attachés à leur confort personnel pour se mélanger à la foule gémissante du centre-ville. J’aurais probablement dû faire de même. Je savais que je jouais dangereusement avec ma vie en côtoyant Scarlett de si près. Je savais que je bravais les limites de bienséance auxquelles j’étais si attaché. Cette fille était intrigante. Elle débordait d’innocence et de gentillesse, mais en même temps je pouvais percevoir l’étincelle ardente de la prédatrice briller au coin de son regard terriblement bleu. Je croisai les mains dans mon dos d’un air pensif. J’avais l’impression que mes réflexions ne me guidaient nulle part. Je me réveillais lentement de mon enchantement afin de sombrer dans une nouvelle forme de transe, plus puissante et plus effrayante que la précédente. Mon souffle était  brûlant, fermenté par les picotements douloureux de mon abdomen. Ma blessure par balle était en voie de guérison, mais mes habitudes sportives intenses me coutaient énormément. Je sentais la fièvre s’immiscer dans mes veines comme un poison incurable. Je fronçai les sourcils avant d’avaler deux comprimés d’une traite. Owen m’avait prescrit quelques anti-inflammatoires et un antibiotique afin de prévenir l’infection de mes plaies, mais malgré ses prescriptions et son acharnement, je refusais de suivre son protocole médicale à la lettre. C’était étrange étant donnant mon obsession presque ridicule pour l’organisation, mais je détestais l’effet engourdissant des médicaments. Je détestais être contrôlé par la science ou une tiers personne. La mafia avait déjà plein pouvoir sur moi. C’était bien assez. Je déviais la tête une seconde fois vers la baie vitrée afin de guetter l’extérieur de ma résidence. Les faibles lueurs des réverbères se perdaient dans l’obscurité du jardin. Je ne parvenais même plus à distinguer les bourgeons fermés de mes roses. Le soleil était couché depuis plusieurs heures déjà, il était probablement temps que je rejoigne le restaurant.

Je titubais d’un air noble à travers les galeries marchandes d’Oxford. Scarlett était l’incarnation romanesque d’un rêve inachevé. Je la regardais et je croyais percevoir l’éclat luisant d’une seconde chance. Elle m’offrait l’illusion trompeuse d’une mère, d’une famille et d’une muse divine, mais je ne pouvais pas combler mes fantasmes au gré de mes désirs. Mon entourage m’avait façonné à son image afin que je me redresse après chaque coup-bas. J’étais un aigle qui ne chassait pas les mouches. « Ne crois pas. N’aie pas peur. Ne demande pas. » Voilà ce que répétait sans cesse mon père à mon plus jeune frère. A moi, il n’avait jamais rien dit. Je me conformais aux exigences de la mafia depuis toujours. J’étais né avec le vice dans le sang. Je secouai les épaules en accélérant le pas vers Lyle’s – la référence de gastronomie chic à Londres. Je connaissais le fils du propriétaire depuis l’école secondaire. Il avait donc accepté de me réserver l’endroit sans trop de questions. A mon arrivée, le maître de cérémonie vint à ma rencontre. Il me fit visiter le salon VIP et me proposa de choisir une place parmi toutes les tables vides de l’établissement. Je plissai les yeux en lui désignant le centre exact de la salle. Ainsi, je pouvais graviter autour de ma cavalière toute la soirée durant. Je lui glissai une liste de mes directives avant de rejoindre la sortie.

Je me postai devant l’entrée du restaurant à 21h. Mon dos était droit, mes épaules larges et mon menton relevé. J’attendais patiemment l’arrivée de Scarlett, mais les secondes se consumaient sans que je n’aperçoive ses déhanchements arythmiques percer au fond de la rue. Elle venait de briser la synchronisation de mon esprit. Je courbai la bouche, blessé dans mon amour propre. " Bonjour Mr Rottenfod." Sa voix s’éleva dans le vide qui m’entourait. Je me détournais de ma montre afin de découvrir son visage étincelant. Elle était magnifique dans sa robe en satin beige. Les courbures de sa silhouette fine vacillaient gracieusement en direction de mes bras tendus comme un enchainement de ballet. Elle me salua en posant un baiser plein de pudeur sur ma joue. Petite joueuse ! Je restai en suspens sous le contact de sa peau parfumée.  Mes yeux s’encrèrent sur sa bouche voluptueuse avant de descendre le long de sa poitrine vers ses pieds. Elle portait mes escarpins comme convenu. Je souris avec retenue. " Je suis à l'heure t'as vu.  " Raillai-t-elle en essayant de se détacher de ma prise, mais doigts se crispèrent fermement sur ses bras. Elle ne pouvait pas m’échapper aussi facilement. «   Tu as deux minutes de retard. » La réprimandai-je lentement. «   Je ne sais pas pourquoi je suis aussi tolérant, Mlle Hill. » Je glissai une main sur son dos avant de l’accompagner à l’intérieur du bâtiment. L’architecture sobre et les sculptures de marbre blanc me renvoyaient immanquablement vers les grands châteaux de la noblesse européenne. J’étais le roi de France, m’avançant au bras de ma nouvelle soupirante dans la cour déserte. Mon regard gris sombre s’étendait au loin mais je ne lui adressai aucun signe d’affection, parce que j’avais plusieurs courtisanes et qu’elle n’était pas encore ma favorite. «   J’ai pris la liberté de commander un plat spécial. » L’informai-je en tirant une chaise pour elle. Je la débarrassai de sa fourrure avant de  déboutonner la veste de mon tuxedo,  et de m’installer à mon tour. Le serveur apporta une bouteille de vin blanc Bordeaux liquoreux 1988 puis il disparut en cuisine. «   Je ne voulais pas être dérangé ce soir. » Déclarai-je en remplissant sa coupe à moitié. Je bu une lampée de vin en la fixant avec application. «   Si tu bois à l’endroit exacte ou j’ai déposé mes lèvres, c’est un baiser indirect. »  M’amusai-je en me penchant au-dessus de la table pour lui glisser son verre. Le malt du whisky irlandais me manquait atrocement, mais mes préférences ne se prêtaient pas réellement à l’ambiance élégante de la soirée. Je levai les yeux au ciel en attendant qu’on nous ramène nos plats : galantines de vives à la rhubarbe servie avec de la compotée de potimarron et des groseilles fraiches en entrée, et filets de cabillaud grillés à la sauce précieuse en plat principal.  
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() message posté Jeu 19 Mar 2015 - 22:03 par Invité
FEAR TO ATTACH AND SUFFERING
THEODORE & SCARLETT

I can't to resist you ! ✻✻✻ Le vent est légèrement frais ce soir dans les rues de Londres. Quelques gouttent tombent mais il n'y en a pas assez pour ruiner mon brushing, ouf. Theodore est bien là, il m'attend, il est à l'heure lui, en même temps " maniaque " comme il est je ne suis pas étonnée. En m'envoyant l'invitation à cette soirée par sms il avait précisé qu'au bout de dix minutes il partirait si je n'étais pas là et je sais que ce n'est pas qu'une simple menace, il l'aurait fait. Il est donc logique qu'il soit venu à l'heure. Il est posé là, devant la façade de ce magnifique restaurant londonien. Il a une allure classe, comme à son habitude. Il porte encore surement un costume de marque de luxe, extrêmement bien taillé, qu'on en croirait qu'il a été fait sur mesure. Je ne serais pas surprise si c’était le cas d'ailleurs. Theodore me regarde de loin arriver, il me perturbe déjà. Je peux apercevoir au loin ses yeux grisés par la nuit, ses magnifiques yeux que j'aime quand ils pétillent. Theodore Rottenford me plaît et je sais qu'il le sait; ma façon de rougir à chacune de ses paroles me trahit et j'en ai honte. Pourquoi je réagis de la sorte face à cet homme ? Oui, c'est un grand homme, oui il a de l'argent, oui il est beau, intelligent, mystérieux. Mais j'en vois tous les jours des gens comme lui qui sont jeunes, riches, avec beaucoup de charisme mais aucun de l’un d’eux m’a jamais fait l’effet que me fait Theodore aujourd’hui à chaque fois que je le vois, je l’entends, je le touche.

Je pose un baiser sur sa joue en guise de salut. Theodore et moi n’avons jamais échangé un vrai baiser et je compte bien sur cette soirée pour que ça change. Je ne ferais pas le premier pas, non seulement parce que je suis trop timide, que je n’ai pas confiance en moi et surtout parce que j’ai peur de sa réaction, peur qu’il le prenne mal, qu’il s’éloigne, ou qu’il s’en aille carrément pour toujours. Je préfère que ce soit lui qui prenne les décisions, et vu comme il est maniaque il ne vaut mieux même pas que je tente le diable. J’attendrais le temps qu’il faudra pour qu’il veuille enfin céder à tous mes désirs. Lorsque je pose mes lèvres sur sa joue, je sens son parfum, le même qu’à la boutique, la dernière fois que je l’ai vu, la dernière fois que j’ai été très près de lui. Je ferme les yeux, je savoure le moment un instant puis je me repositionne face à lui, il me tient très près de lui, j’aime beaucoup ça, le fait qu’il soit tactile mais en extrêmement distant à la fois. Theodore a beaucoup de personnalité, une personnalité perturbante, traumatisante, et irrésistible à la fois, je ne sais pas comment il a fait pour devenir comme ça. Surement son histoire par rapport à Anabeth et à sa petite Jasmine.

Je me positionne donc face à lui, il me fixe d’un regard neutre comme à son habitude, pas de sourire, pas de grimace. Et il me dit que j’ai deux minutes de retard. Je lui lance un regard interloqué, je me demande s’il plaisante ou s’il est vraiment sérieux. J’attends alors sa seconde phrase qui me fait plutôt penser à une touche d’humour de sa part, quelque chose de très rare. Je souris à moitié ne savant pas si j’ai le droit ou non. « Quand t’es avec moi t’es plus le commissaire je te rappelle » Je dis ça car il doit surement faire des remarques à ses flics mais là il est en dehors du boulot, il ne doit pas avoir le même comportement. Je lui souris tendrement, comme pour l’adoucir, lui montrer que je suis heureuse d’être ici. Il passe ensuite une main dans mon dos comme un signal pour me dire d’entrer dans le restaurant. J’entre, c’est magnifique, les murs sont blancs, un peu comme dans les anciens châteaux de France, c’est très classe, très … Luxueux. Ce n’est absolument pas le genre de restaurant que j’ai l’habitude de côtoyer avec mes amis ou ma famille, je découvre un monde qui n’est pas le mien. Mes yeux vacillent, ils scrutent le moindre détail de la pièce « C’est magnifique … » Dis-je époustouflée. Cependant quelque chose me taraude, personne dans le restaurant, il est vide, aucun client, alors que c’est tout de même l’heure de pointe. Je ne fais cependant pas plus attention que ça et profite de la «  vue ». Nous nous approchons ensuite d’une table parfaitement décorée aux couleurs du restaurant. Plusieurs couverts, assiettes, et verres y sont disposés, et ça m’effraie, je ne sais pas comment ça marche, et j’ai légèrement honte devant Theodore même s’il sait que je ne viens pas de ce milieu. Il tire ma chaise pour que je puisse m’asseoir, tel un gentleman et il me dit qu’il a choisi un plat spécial. Je souris, le regarde, et hoche la tête pour dire que j’ai bien entendu et que ça ne me dérange pas. Il me retire ensuite ma fourrure, il est très proche de moi, je sens son souffle dans mon cou qui me fait frémir. Il retire sa veste à son tour pour les confier à une sorte de majordome qui prend le soin d’aller les déposer dans un vestiaire. Une fois assis face à moi, Theodore entame la conversation. Je le regarde avec envie, je regarde ses lèvres, son cou, ses mains. Je l’imagine en train de me déshabiller violemment, de m’embrasser de partout, de me toucher avec ses belles mains. Puis je sors de mes pensées. « Ah oui, je me demandais pourquoi il n’y avait personne. T’as réservé le restaurant pour nous ? » Si c’est le cas il a dû payer une grosse somme pour que le gérant du restaurant n’ai pas un trou dans ses comptes. Je me saisis ensuite du verre de vin que Theodore avait pris le soin de remplir à moitié. Il venait aussi d’en boire une gorgée. Il pose alors le verre et réplique que si je bois à l’endroit où il a bu c’est un baiser indirect. Je m’empare alors du verre, j’ai un sourire aux coins des lèvres, je fixe toujours mon interlocuteur et je bois là où il a posé ses lèvres précédemment « Je crois qu’on vient de s’embrasser indirectement Theodore » Mes joues s’enflamment à peine, j’arrive à les contrôler pour une fois. Mais Theodore Rottenford, au lieu de faire des allusions comme ça, embrasse-moi pour de vrai, merde ! Oui j’ai envie, envie de ses lèvres sucrées, de son corps mais je me retiens. Je repose ensuite le verre sur la table. Je prends la serviette en lin poser sur la table et la glisse sur mes cuisses afin de ne pas tâcher ma robe lorsque le plat arrivera. « Je suis vraiment heureuse que tu m’aies invité ici ce soir » dis –je avec sincérité. « Et puis, t’es si … élégant. » Dis-je en rougissant. Je pose ensuite ma main sur la table. « Au fait ! Tu as fait garder Jasmine ce soir ? » Surement l’une de ses connaissances s’est chargé de la petite, j’ai tellement hâte de la voir.


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() message posté Sam 21 Mar 2015 - 0:10 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.” Je la regardais d’un air prédateur. Mes instincts étaient en éveil face aux fluctuations gracieuses de ses hanches. Scarlett, si tu es aussi intelligente que tu en as l’air – tu devrais prendre tes distances. Je n’avais pas assez de self-control pour la laisser m’échapper, mais j’espérais secrètement qu’elle prendrait l’initiative de me quitter. Elle n’était pas en sécurité à mes côtés. La pègre irlandaise connaissait des changements drastiques dans sa hiérarchie, les rébellions se faisaient de plus en plus fréquentes chez la petite population de Belfast et je redoutais un bouleversement imminent des groupements que je gérais à Londres. Je soupirai en posant mon regard abyssal sur sa bouche voluptueuse. Ne me captive pas autant petite vendeuse, où je risque de t’entrainer dans ma chute. Mes longs doigts se fermèrent violemment sur le tissu de sa robe. Encore une coupe moulante et aguicheuse ! Ma langue claqua contre mon palais, et je lui souris d’un air conquis. J’aurais pu la réduire en poussière d’un seul geste et l’emporter avec moi au sommet de l’orgasme, mais au lieu de cela, je l’accueillis simplement contre mon torse. " Quand t’es avec moi t’es plus le commissaire je te rappelle." Je me mordis la lèvre inférieure en frôlant son oreille. Elle n’avait aucune idée de mes réelles fonctions au sein de la police, et même, je n’étais pas le commissaire de westminster. Je ne faisais que le remplacer lors des manifestations publiques des forces de l’ordre, ou pendant les conférences de presse mondaines. Il semblait que j’avais un visage politique et un certaine éloquence à l’oral. Je battis des cils en me penchant dangereusement vers son cou parfumé. « Je suis adjoint du commissaire. » Corrigeai-je en me redressant dignement. Jusqu’à présent, je n’avais tenté aucune approche indécente envers la jeune femme. Je me permettais de la toucher parfois, mais je ne sombrais jamais dans l’excès. Je me contenais dans les braisiers de mon désir afin de me créer l’illusion d’une grande force intérieure, mais en sa présence ma tête me tournait de manière étrange. Je perdais mes éclats de génie habituels. Damnú air!Je marmonnai une injure en gaélique avant de lâche sa prise.

Elle s’ébahissait comme une enfant. Je l’observais choir dans la beauté raffinée du bâtiment, sans changer d’expression. Il était si difficile pour moi de lâcher du lest. Ma main trembla en flottant au-dessus de sa joue, mais à chaque fois que je tentais de briser mon masque de glace, la réalité me rattrapait aussitôt. J’étais un imposteur. Ma vie, ma voiture, mon argent, mon statut … Tout n’était qu’un leurre destiné à tromper mon entourage. Je pris une grande inspiration en dressant une distance de convenance entre nous. " C’est magnifique." Non, tu es magnifique. J’aurais voulu lui confier le fond de ma pensée, mais les mots restaient prisonniers de ma gorge nouée. J’enviais parfois l’existence morose et inintéressante des autres, avant de réaliser que malgré ma culpabilité grandissante, et les cris tourmentés de ma conscience, je ne pourrais jamais me conformer à l’étiquette ou aux lois. J’étais né avec le pouvoir suprême d’ôter la vie. Je m’étais extasié depuis l’enfance devant les cadavres inertes que mon père gardait dans le garage. Pour moi, il n’y avait rien d’aussi intrépide et d’aussi héroïque que le crime. Je serrai les lèvres en m’attablant à sa suite. Mon abdomen brûlant me tira un long soupir mais je ne montrai aucun signe de faiblesse face à la jeune femme. La douleur était toujours surmontable lorsqu’on avait assez d’esprit pour contourner les caprices du corps. Je déglutis en la regardant avec intensité. Je n’arrivais pas à me détacher de son regard bleu très vif, et tout de suite, une question me troubla; que voyait-elle en moi d’aussi captivant ? Je savais d’où me venait cette obsession pour son corps et son parfum, mais je ne comprenais pas comment une fille de ce monde pouvait s’aventurer au sein de la nuit toute seule. Elle se jetait entre mes griffes sans aucune restriction. " Ah oui, je me demandais pourquoi il n’y avait personne. T’as réservé le restaurant pour nous ? " Je lui souris avec une certaine arrogance. « Je suis un homme puissant, Scarlett Pandora Hill. » J’aimais beaucoup la connotation de son nom complet. Il sonnait comme une note de musique grave au creux de mon oreille. Je lui tendis un verre de vin tout en jouant sur la tension séductrice qu’elle dégageait. Elle me sourit avec flegme avant de déposer ses lèvres rosées au bord de la coupe remplie. " Je crois qu’on vient de s’embrasser indirectement Theodore." Mon souffle chaud se versait mélancoliquement sur la table. Elle me rendait si fébrile et si passionné à la fois. Je me redressai en silence avant d’agripper les rebords de la nappe en lin. Il ne fallait peut-être pas tenter le diable de si bonne heure. Mon regard se posa sur la bouteille de vin, mais je refusais de me servir tout de suite. Je devais modérer ma consommation d’alcool en raison de ma médication. " Je suis vraiment heureuse que tu m’aies invité ici ce soir. Et puis, t’es si … élégant. " Je fis glisser mes mains jointes vers elle avant de lui adresser un signe de la tête. « Tu me flattes trop. Attention à mon égo. » Murmurai-je avec délicatesse. « Tu es resplendissante ce soir, encore plus que dans le magasin de chaussures. » J’étais un charmeur par nature, mais il y avait une once de sincérité dans chaque mot que je prononçais. Je ne pouvais pas nier l’attirance que je ressentais à son égard. Je m’apprêtai à toucher son avant-bras, lorsque le timbre fluet de sa voix me sorti de ma torpeur à nouveau. Scarlett, arrête de casser mes fantasmes. Par pitié, laisse combler le vide qui nous entoure. " Au fait ! Tu as fait garder Jasmine ce soir ? " Je me lovai contre mon siège avec lenteur. « Elle passe la nuit chez … une amie. » Je ne voulais pas entrer dans les détails législatifs des liens de parentés qu’il y avait entre Jasmine et Olivia – Je lui avais confié tous mes droits légaux afin de protéger ma fille de ma famille, mais il y avait tellement plus. Je voyais en Olivia un modèle de bonne éducation à suivre. Je déglutis avant de me relever, coupant cours à notre conversation. « Mlle Hill, ces escarpins que vous portez, pourraient-ils vous conduire jusqu’à la piste de danse ? » Je lui tendis ma paume ouverte d’un air taquin. Les mélodies classiques du piano s’élevèrent dans le silence afin de m’envelopper de leur chaleur grisante. Je savais danser pour le plaisir, mais ce soir, je préférais me délecter de la proximité de la jeune femme.

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() message posté Dim 22 Mar 2015 - 15:20 par Invité
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I can't to resist you ! ✻✻✻ Il fait un peu frais dehors, je me confine dans ma grosse fourrure marron pour me réchauffer. Et Theodore chipote encore et encore, "je suis adjoint du commissaire " me dit-il. A vrai dire, je ne me suis jamais beaucoup intéressée au monde de la police et à tout ces trucs glauques. Rien qu'à en voir dans les séries policières ça me fait peur alors en vrai je n'ose même pas imaginer. Le personnel de ce genre de brigade voit des cadavres à longueur de journée, ils entendant des témoignages surprenants et qui font froid dans le dos. Je vois le monde de la police comme un monde froid, blanc et gris, avec de la tristesse tout le temps, jamais de sourire, jamais de couleurs vives. Et rien qu'à en voir Theodore mes pensées et préjugés sont confirmés. Cette homme est froid, mystérieux, gris. Je ne pense pas qu'il soit du genre à se taper de gros fous rires et je trouve ça triste. Mise à part c'est un bel homme, charmant et irrésistible, chose à laquelle je ne peux succomber. Je ne réponds pas à sa remarque, je le regarde juste avec un air de dire " rooh ça va c'est pareil, arrête ". Mais je ne le dis pas, j'ai peur de sa réaction, peur de ce qu'il peut me dire. Il me stresse, et me fait limite peur. Ou, c'est que j'ai envie d'être trop parfaite avec lui surement.

Une fois entrés dans le restaurant et installés, Theodore et moi entamons une conversation. Il est vrai que le fait de ne voir personne ce soir dans le restaurant me perturbe. Theodore doit être extrêmement riche pour se permettre de faire une telle chose. Il a tellement de pouvoir, et d'influence sur les autres. Je me demande comment est-ce que l'on peut être aussi autoritaire, aussi sûr de soi, il m'épate. Je ne suis pas comme ça moi. A vrai dire, j'ai toujours vécu dans mon petit monde en ne pensant jamais aux choses mauvaises de la vie, je déteste être triste ou déprimée alors je fais tout pour y empêcher. Nous n'avons qu'une vie, il faut qu'elle soit vécue à fond, avec joie, et des sourires, des couleurs vives. " Je suis un homme puissant, Scarlett Pandora Hill ", le fait qu'il prononce mon nom en entier me fait frémir, rougir et baisser les yeux tout en affichant un sourire gênée. Comment s'est-il mon second prénom ? Je ne crois ne jamais lui avoir dit, il est fort vraiment fort. C'est un homme de pouvoir oui, et je le vois chaque jour. Il a du pouvoir sur beaucoup de monde et même sur moi, il arrive à me manipuler, à limite me faire dire ce qu'il a envie d'entendre. Il me perturbe tellement, il est beau putain ! Je ne réponds donc pas non plus à cette réplique, je ne saurais quoi répondre, puisque je sais que c'est un homme de pouvoir, ça se voit et ça se sent. Je rigole doucement de sa réponse quand je lui dis que je le trouve élégant. Mes yeux sont toujours baissés, je rougis, j'ose à peine le regarder. Je viens de lui faire un compliment quoi ! Je décide d'affronter son regard quand il me complimente à son tour.  Je ne sais pas vraiment comment je dois le prendre. « C'est censé être gentil ? » dis-je timide. C'est vrai, c'est un compliment sans en être un, parce que ça veut dire que quand je suis un peu plus naturelle je ne suis pas aussi belle que quand je suis bien maquillée. Je vois les deux mains de Theodore se poser sur la table, j'hésite à mettre les miennes dessus, je les regarde alors intensivement, je reste bloquée dessus. J'imagine tout ce qu'elles pourraient faire subir à mon corps. Puis je lui parle de sa petite Jasmine, il se redresse alors ayant un air un peu contrarié, j'ai surement touché un point sensible. Il me dit qu'elle est chez une amie, il hésite un peu, il n'a pas l'air d'en vouloir dire plus. Je hoche alors la tête en guise de " d'accord " pour ne pas m'étendre sur cette conversation. Il coupe court à la discussion en me proposant d'aller danser. Je souris à nouveau légèrement choquée. Cette question me paraît inattendue. Theodore Rottenford danse ? Je fronce légèrement les sourcils tout en continuant de sourire, je me demande s'il blague, je pense que non car ça ne fait pas parti de son caractère. « Bien sûr Mr Rottenford. » Je me soumets à lui. Je lui tends ma main en guise d'accompagnement. Nous nous dirigeons sur la piste. Il me prend dans ses bras, je m'y faufile. Et nous dansons sur un air de piano hyper sensuel. « Et en plus tu danses divinement bien » Dis-je en le regardant avec mes yeux bleus lagon. Je m'approche de son oreille pour y déposer un baiser et y glisser un mot « Je suis bien contre toi .. » Je n'en reviens même de l'avoir dit, j'ose de plus en plus, mais ce n'est surement pas le bon plan. Scarlett Hill, tais-toi ! Tu es officiellement dingue. Dingue de lui, oui.


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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 22:11 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.” Mon secret était terrible, inadmissible et fascinant. Je pensais souvent à me dérober de l’emprise véreuse de la mafia pour Jasmine, mais la tentation de régner dans un monde obscur et ténébreux était trop forte. A l’image du surhomme décrit par Nietzche, je désirais la suprématie car j’avais déjà acquis la puissance et la liberté. Mon esprit semblait fonctionner à l’envers. Nulle blessure par balle, nulle amour et nulle affection ne semblait me détourner de mes sentiers battus. J’étais né pour tromper et sombrer dans le sang. Je fermai les yeux d’un air serein avant d’emprisonner Scarlett dans mes bras. Les effluves de sa peau vibraient dans la rue, auréolant les reflets de la nuit. Je me penchai dangereusement vers la naissance de son cou, comme si un double machiavélique avait pris possession de mon esprit. Les pulsations de ses veines jugulaires battaient au creux de ma conscience délabrée. Je pouvais imaginer mes paumes sur ses joues brûlantes et ma langue vaciller sur ses os saillants. C’était malsain ! Mon souffle se consumait au gré de mes fantasmes – Que veux-tu de moi ? Tu sais que tu joues avec le feu ? Je sais que tu n’es pas aussi inconsciente que tu en as l’air Scarlett Hill. Je l’attirais vers l’établissement en silence, pourtant chacun de mes gestes était marqué par la violence de mes passions inassouvies.

Mes mains s’agrippent aux rebords de la table lorsque je sentis mon abdomen se distendre sous la douleur. Sans doute, ma cicatrice se réveillait encore. Je penchai la tête avec recueillement sans changer l’expression placide de mon visage. Mes yeux grisonnants s’ancraient sur les traits fins de la jeune brune, détaillant, dégustant et s’émerveillant par chaque courbure de sa mâchoire. Les boucles disciplinées de sa chevelure sombre drapaient l’ambiance solitaire du restaurant d’un aura charmante. Elle sourit à mon compliment avant de se redresser avec lenteur. " C'est censé être gentil ? " Elle était timide et nonchalante à la fois. Je crispai le front – Je ne suis jamais gentil. J’aurais voulu prononcer ces vérités que je gardais captives, ainsi ma vraie nature serait enfin exposée mais je ne bronchai pas, obnubilé par la couleur lumineuse de sa robe. Je saisis mon verre de vin afin de le rapprocher élégamment de mes lèvres. Les senteurs sucrées du raisin se déversaient dans ma gorge avant de chatouiller mon œsophage. Voile-toi de nuit, elle apaise ton désir. Elle guérit la douleur, comme les flots glacés du Léthé. Les flottements mélodieux de sa voix me renvoyaient vers ce poème ; Le baiser en rêve. Cette soirée était hors du temps, je refusais de partager mes angoisses à propos de ma paternité ou de ma carrière. Je ne voulais pas parler de Jasmine, de la vie ou de ses circonstances. Je me relevai afin de l’entrainer vers la piste. Scarlett se soumettait à mes gestes avec renoncement, attisant les brasiers de ma volonté de tout contrôler. Elle ne s’en rendait probablement pas compte, mais notre relation ambiguë évoluait au cœur d’un spectacle inachevé. Je n’étais pas maître de mon destin, mais cette danse m’appartenait entièrement. " Et en plus tu danses divinement bien." Mon souffle chaud s’évanouit sur sa joue lorsque je m’approchai de sa bouche. « Tu serais étonnée de tout ce que je sais faire. » Mon éducation était strict. On m’avait appris à danser, à marcher en équilibre et à pratiquer des sports nobles tels que l’escrime et le saut d’obstacle. Je serrai ma prise sur ses hanches avant de la guider au gré des sifflements du piano. " Je suis bien contre toi .. " Murmura-t-elle en embrassant mon oreille. Je secouais la tête avant de m’éloigner. Elle ne devait pas se sentir bien à mes côtés. J’étais son pire cauchemar caché derrière l’éclat scintillant d’un policier intrépide et sans scrupules. Je soupirai lorsque mes doigts se détachèrent de sa silhouette parfaite. La pièce tournait autour de moi. J’espérais réellement que ce n’était que ma ferveur à son égard qui me montait à la tête, mais mes mains plaquées contre ma chemise maculée de sang me percutèrent de plein fouet. Je déglutis en titubant à reculons. « Mlle Hill, je vais devoir écourter notre danse. » Soufflai-je à bout de souffle. J’étais seul face à mon malheur. Le souvenir de l’embuscade de Belfast hantait mes pensées. Je savais que les événements entourant ma médication avaient été pénibles, mais j’avais suivi toutes les recommandations d’Owen afin de me rétablir. Toutes sauf, le repos. Ma gorge me piqua et je toussai en m’agrippant subitement à ses épaules. Je baissai mes yeux vers ma plaie afin de remarquer l’énorme tâche qui brisait la beauté de ce moment. J’étais sale et négligé. Mon cœur se crispa dans ma poitrine.

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() message posté Mer 15 Avr 2015 - 15:17 par Invité
FEAR TO ATTACH AND SUFFERING
THEODORE & SCARLETT

I can't to resist you ! ✻✻✻ Theodore me propose une danse, je sais qu'il va encore m'épater avec toutes ces capacités. Être riche à son âge révèle à quel point son ambition peut être forte et je suis admirée, il m'admire, me fascine. Il pourrait avoir le pire défaut au monde que ça ne se verrait pas. Je lui tends ma main pour qu'il puisse me conduire jusqu'à la petite piste de danse près du piano. Une mélodie merveilleuse retentit dans ce grand restaurant. Je me crois comme dans un film américain, c'est tellement romantique. Dans les bras de Theodore, je me dandine, puis surtout je le regarde. Je ne vois que lui, le reste du restaurant est flou, je n'entends presque plus la merveilleuse mélodie qui nous berce. Mes yeux pétillent, je suis éblouie par sa beauté et surtout son charme. Je me noie dans ses yeux grisants. Stupéfaite par ses pas de danse, je lui en fais part. Et il me répond que je serais fascinée par tout ce qu'il sait faire. Il me dit le dit avec une voix tellement sensuelle que mes pensées se dirigent directement vers le sexe, je me mords la lèvre, Theodore est près d'elle. Je sens son souffle chaud, et son haleine fraîche. Je cligne alors des yeux lentement en inspirant une bouffée d'air, j'ai tellement chaud dans ses bras. « Je n'en doute même pas, tu sais. » J'arrête ensuite de penser au sexe et me dis surtout qu'il doit être doué dans plein d'autres activités, surement des choses dont je n'imaginerais même pas l'existence. Je lui souris, il est agréable. Je finis par lui dire que je suis bien contre lui. Ses bras me procurent comme un barrage de sécurité, comme si rien ne pouvait m'atteindre. Il me berce, il me manipule à son gré, et j'aime ça, pour la première fois, j'aime vraiment. Il ne répond pas à ça, il ne doit pas être de mon avis, tant pis. J'aurais au moins tenter. Soudain, Theodore se stoppa net ! Oh non ! Je n'aurais vraiment pas dû lui dire ça, quelle idiote ! Je fronce les sourcils, puis m'écarte un peu plus de lui. Je baisse les yeux et je vois une énorme tâche de sang qui inonde la belle chemise de Theodore. Ma bouche s'ouvre machinalement, je suis choquée, je serre mes mains sur ma bouche et mon nez, comment est-ce possible ? Je n'ai rien de tranchant sur moi, ni lui ! « Qu'est-ce que c'est ?! » dis-je totalement paniquée. Je fixe cette tâche pendant bien trente secondes qui me semblent interminable. Je regarde alors Theodore qui semble prit d'une faiblesse. J'avale ma salive, je ne sais pas quoi faire. Theodore s'agrippe à mes épaules et tousse un bon coup. Je souffle et essaye de prendre sur moi. « Bon écoute moi bien, ça va aller..  Tu veux que je t'emmène à l'hôpital ou chez toi ? » Je préfère lui demander car il se peut qu'il préfère rester chez lui, il cache tellement de choses que ça serait possible. Je fais signe au serveur d'emmener nos vestes. Je mets celle de Theodore sur ses épaules et j'enfile ma fourrure. Je prends ensuite les clés de sa Audi qui se trouvent dans la poche de sa veste. « Je crois que je vais devoir conduire ton joujou. » dis-je inquiète. Je prends ensuite Theodore contre moi et nous sortons du restaurant.


✻✻✻
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 23 Avr 2015 - 12:51 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.” " Je n’en doute même pas. " Railla-t-elle avec douceur. Je l’emmenais avec moi jusqu’au bout de la piste en esquissant un faible sourire. Mes jambes glissaient gracieusement sur le carrelage avant de rencontrer sa poitrine tremblante. Je contrôlais ses gestes lents et harmonieux afin de la guider dans un tourbillon de sensations compliquées. Seule la musique du piano raisonnait dans l’immensité de la pièce. Je relevai ma tête afin d’humer les délicates effluves qui s’échappaient de sa chevelure soyeuse. Notre idylle passagère était dangereuse, elle ne le savait pas encore – mais je n’étais pas l’homme charmant et correcte qu’elle s’imaginait. Je voyais dans ses yeux une lueur d’admiration, peut-être même une attirance bestiale, mais ce n’était pas ce qui allait la sauver de mes griffes acérées. J’étais le voile de la nuit qui engloutissait tous ses filets de lumières. Je déglutis en caressant tendrement la base de son cou. La fièvre se répandait dans mon système comme un poison incurable. Ma gorge se serra soudainement et je dû me cramponnai à ses petites épaules afin de ne pas chavirer. " Qu'est-ce que c'est ?! " Un blessure par balle. Un règlement de compte qui avait mal tourné. Les hommes de mains de la mafia ne respectaient que le pouvoir du grand chef, ils leur arrivaient trop souvent de se rebeller contre mon autorité. Je pinçai la bouche en sentant la tête me tourner. J’étais bouleversé par l’écume d’une vague puissante et désordonnée. " Bon écoute moi bien, ça va aller.. Tu veux que je t'emmène à l'hôpital ou chez toi ?" Je ne l’entendais qu’à moitié. Sa voix me semblait si lointaine. Je serrai ma prise sur le tissu moulant de sa robe afin de lui signifier qu’il était hors de question de m’emmener à l’hôpital, mais la force de prononcer les mots avec éloquence me manquait horriblement. Je claquai ma langue contre mon palais avant d’ancrer mon regard sur son visage affolé. Scarlett, je n’ai pas peur de la mort. Je suis né pour être un malfrat, mais Jazz – Jasmine sera bientôt à la maison. Mes pensées se confondaient, j’étais incapable de tenir le rythme de ma respiration saccadée. « ... Chez moi … » Articulai-je avec difficulté avant de rassembler tout mon courage. Je me redressai afin de la surplomber par ma stature noble et vaniteuse. Je refusais qu’elle ne pense à me trainer comme un vulgaire pantin. Je pouvais marcher. Je marcherais ! Elle enfila sa fourrure et me tendis ma veste, mais je ne parvins pas à me vêtir convenablement. Elle prit mes clés dans sa main mais je ne bronchai pas – il était évident que je n’étais pas apte à conduire. Cette sensation de faiblesse me rendait aigri. Je fronçai les sourcils afin de dévoiler mon expression vile et contrariée. La jeune femme me prit contre son torse ; avant de rejoindre l’extérieur du restaurant. L’air frais de la nuit fouettait mon visage creux avant de fermenter ma plaie saignante. Je grinçai des dents avant de me courber en avant. " Je crois que je vais devoir conduire ton joujou." J’acquiesçai d’un signe las, avant de me placer sur le siège avant. Je n’avais encore jamais été de l’autre côté du volant. Je n’aimais pas ce sentiment – Je fermai mes poings ensanglantés sur mes cuisses. « Chinatown … » Soufflai-je sans lui adresser le moindre regard. Les vrombissements du moteur répondirent à ma requête et la voiture s’élança dans l’obscurité vers une destination qui me semblait presque inatteignable. L’agitation des commerces et les lumières de la rue défilaient sous mon regard meurtri, mais j’étais incapable de distinguer les formes qui m’entouraient. Je me mordis la lèvre inférieure, assailli par une douleur fulgurante. Vite Scarlett – fais vite.

Elle stationna en face de ma résidence ; j’ouvris la portière en haletant – une main toujours plaquée contre mon abdomen. Les roseraies fermées de mon petit jardin s’inclinaient à mon passage comme pour acclamer le retour d’un roi déchu. J’ouvris la porte avant de me laisser glisser sur le canapé à quelques mètres de l’entrée. Le décor sobre et très moderne de mon salon contrastait avec mes grognements rustiques et disgracieux. Je me penchai avec application, veillant à ne pas laisser de trace de sang sur mon passage mais il était trop tard. Le liquide rougeoyant s’étalait sur les meubles avec une vitesse affligeante. C’était terrible ! Entre mon obsession pour la propreté ébranlée, et la brûlure cuisante qui sévissait au fond de mon bassin, je ne savais pas lequel de mes maux me tuerait en premier. Je n’avais plus assez d’énergie pour stopper mon hémorragie. « Scar … Scarlett … Enlèves ma chemise s’il te plait … Il faut nettoyer… J’ai reçu une blessure par balle il y a quelques jours à Belfast … » Je m’enfonçai sur le canapé afin de l’accueillir contre mon torse.

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() message posté Jeu 23 Avr 2015 - 15:40 par Invité
FEAR TO ATTACH AND SUFFERING
THEODORE & SCARLETT

I can't to resist you ! ✻✻✻ La tâche de sang commence à s'étendre de plus en plus sur la chemise blanche de Theodore. Je suis inquiète, je ne sais pas ce qu'il lui arrive, je ne m'y connais absolument pas en blessure grave, et en plus de ça il ne veut pas que je l'emmène à l'hôpital. Au fond, je ne suis même pas choquée, Theodore est un homme mystérieux qui cache énormément de choses, des secrets, des personnes ... Je ne le connais pas tant que ça à vrai dire. On s'est vu plusieurs fois chez Jimmy Choo, il m'a offert une magnifique paire d'escarpins, il m'a ensuite avoué que je ressemblais étrangement comme deux gouttes à la mère de sa fille Jasmine, et puis nous nous sommes retrouvés ce soir dans ce restaurant, pour faire quoi ? Pour que ça mène à quoi ? Theodore est si imprévisible, si secret, il m'attire au plus au point mais ses secrets me donne la chair de poule et cette tâche de sang ... C'est encore pire.

Le restaurant où nous nous trouvons est calme, il n'y a personne. Le serveur semble choqué une fois qu'il nous a donné nos vestes, je ne sais pas vraiment quoi lui dire, je ne le connais pas, Theodore l'appellera surement quand il ira mieux pour lui donner des explications ou quelque chose comme ça. Pour ma part, je serre Theodore fort contre moi, même si j'avoue que je trime un peu. Je ne pèse que 53kg contrairement à Theodore qui est abrité d'une masse de muscles. Face à ça, je prends sur moi et inspire un bon coup. Allé ma petite Scarlett il faut que tu t'occupes de lui, il a l'air d'aller au plus mal. En effet, malgré le peu de fois où j'ai vu Theodore, aujourd'hui je le sens totalement faible, il est pâle, il n'arrive quasiment plus à marcher, ni parler, sa voix tremble son corps aussi et son sang coule à flots. Je suis inquiète, mon coeur s'accélère, il va falloir que j'assure au mieux. « Chez toi ? » Je suis ne suis pas tellement surprise par sa réponse même si j'avoue que j'aurais aimé qu'il veuille que je l'emmène à l'hôpital, quelle tête de mule ! Une fois sortis du restaurant, j'assois Theodore sur le fauteuil passager du devant de la voiture, puis je cours vite m'asseoir à la place du conducteur. Conduire une Audio R8 en talons aiguilles ? ça va être le pire challenge de ma vie, puis depuis que je suis à Londres je ne conduis presque jamais. Mon coeur accélère de plus en plus. J'inspecte les commandes de la voiture puis je souffle un bon coup. Je lance un regard à Theodore « ça va aller Theo, je vais essayer de faire vite. » Ses mains sont bondées de sang, je n'en peux plus, la pression est trop forte, je n'ai pas envie qu'il meurt, qu'il se vide de son sang. J'allume le contact et fonce en direction de Chinatown. C'est quelques minutes plus tard que nous arrivions à destination, je n'ai même pas le temps de contempler le paysage que j'arrête le moteur, me détache et fonce en direction de Theodore, je le prends à nouveau contre moi et le lâche une fois arrivés devant sa porte pour qu'il trouve les clés et ouvre sa porte. Je suis toujours inquiète car maintenant je vais devoir m'occuper de sa plaie et ça c'est encore autre chose. Je le laisse entrer et me glisse derrière lui, en arrivant je contemple brièvement la décoration de la résidence, c'est beau, c'est comme Theodore. Je pose ma fourrure sur le canapé, et retire mes talons, je suis plus à l'aise. Theodore quant à lui, s'allonge sur le canapé. « Attention à toi.. » Je suis inquiète, je veille sur lui, comme un enfant, je suis tellement angoissée à l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose. Il me demande ensuite de retirer sa chemise, je le fait, puis la pose par terre en boule, elle est inondée de sang et le torse de Theodore également. Je suis effrayée par la blessure mais aussi par la gigantesque cicatrice qu'il déballe. Comment ... Mais comment a t-il pu lui arriver une telle chose ? Je fronce les sourcils, la bouche entrouverte. « Mais.. Comment ? » Je n'ai pas le temps d'en dire plus qu'il me raconte qu'il s'est fait tirer dessus à Belfast il y a quelques jours. Totalement affolée, je cours dans la maison, j'ouvre toutes les portes afin de trouver la salle de bain. Je prends ensuite un tas de serviettes de bain. Je passe à la cuisine et mouille la plupart d'entres elles. Je reviens vers Theodore, et lui absorbe le sang avec les serviettes mouillées une à une jusqu'à ce que ça s'arrête. Assise à califourchon sur Theodore pour mieux voir sa blessure, je passe une main sur son front légèrement humide « Je ne te fait pas mal ? ». Il est encore magnifiquement beau même dans de telles circonstances. Mon coeur bat fort, je ressens le besoin de lui, le besoin d'être avec lui, de le protéger dans ce moment-là. Pour le moment je n'ai pas envie de l'énerver avec des questions concernant sa blessure. J'absorbe encore son sang qui ne fait que couler. « Tu crois pas qu'il vaudrait mieux qu'on appelle un médecin ? J'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose de grave, certainement pas à cause de moi.. » Mes yeux commencent à s'humidifier, des larmes montent dans mes yeux, je n'ai pas envie de pleurer devant Theodore mais sa situation me fait trop mal et m'inquiète beaucoup trop. Je ne sais pas stopper d'hémorragie.



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() message posté Jeu 23 Avr 2015 - 16:26 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.” Le paysage s’embrouillait sous mon regard meurtri. Mon cœur se consumait dans une forme de douleur sourde et violente. Je retins mon souffle avant de m’abandonner à la gravité de ma blessure. Je ne voulais pas exposer mes faiblesses face à la jeune femme, mais mon corps avait malheureusement des limites. Le sang débordait à travers le tissu de ma chemise avant de glisser sur mes avant-bras tremblants. Scarlett avait l’air concernée par mon état de santé, mais j’étais convaincu que les choses finiraient par s’arranger. Ce n’était pas ma première blessure par balle de toutes façons. Elle s’élança dans les rues sombres de Londres en silence. Les ronronnements de ma voiture berçaient mon état de semi-conscience. Je surveillais discrètement ses gestes frénétiques. Quelque chose me disait qu’elle n’était pas très à l’aise. Savait-elle conduire au moins ? Je me cambrai brusquement sans lui poser la question.
Retrouver l’ambiance frugale de mon appartement soulageait ma douleur. Je me laissai tomber sur le canapé presque machinalement. Je sentis le tissu cicatriciel de ma plaie craquer sous la pression de mes mouvements désordonnés, mais je dissimulais mes frustrations sous une expression détachée. " Attention à toi.. " Je la gratifiai d’un sourire pâle, avant de baisser la tête vers mes mains crispées. Je ne m’attendais pas à de tels de saignements, mais ce n’était qu’une hémorragie mineure. Je plissai le front en la laissant retirer le tissu suintant de ma chemise. Ses doigts glacés touchaient furtivement mon torse brûlant, me créant l’illusion d’une caresse délicieuse– Je la regardai avec intensité. Je voulus ouvrir la bouche afin de la courtiser, mais les tiraillements de mes entrailles m’empêchèrent de prononcer le moindre mot. Ses gestes étaient précipités, affolés et étrangement captivants. Je me surpris à la désirer malgré l’état déplorable de mon corps. Elle disparut de mon champ de vision pendant quelques minutes avant de revenir avec des serviettes mouillées. Elle épongea délicatement le sang qui souillait ma peau, tandis que je gardai les yeux rivés sur sa bouche voluptueuse. " Je ne te fait pas mal ?" Je fis la moue avant d’emprisonner ses poignets. Non, ce qui me fait mal, c’est de te sentir aussi proche sans pouvoir te toucher. Son parfum chatouillait mes narines frétillantes avant d’envahir ma poitrine. Soudain, les larmes perlèrent au coin de ses yeux. Je me tortillai, perplexe. Pourquoi avait-elle envie de pleurer ? " Tu crois pas qu'il vaudrait mieux qu'on appelle un médecin ? J'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose de grave, certainement pas à cause de moi.. " Sa voix fluette cheminait autour de ma tête. Je me penchai lentement en réprimant un gémissement. Je comprenais qu’elle puisse être impressionnée par la vue du sang, mais ce n’était pas une simple égratignure qui allait avoir raison de moi. Je fis glisser son visage contre ma paume avec tendresse. « Tu es trop délicate. Il faut comprimer plus fort. Enfonce tes mains dans ma plaie jusqu’au bout. N’aie pas peur. Tu peux pousser aussi fort que tu le veux. » Je clignai des yeux avant de poser mes lèvres sur les siennes. Ma langue vicieuse s’attarda sur les commissures de sa bouche avant de plonger dans une étreinte sulfureuse. Je soupirai, avant de me surélever, de manière à approfondir notre baiser. Mon cœur vacillait sans cesse dans ma poitrine, naufragé dans une mer déchainée. Mon ventre se comprima et je dû couper court à notre moment d’intimité. « Plus fort … » Couinai-je en me détachant de sa prise. Mes mains étaient posées sur ses cuisses serrées, tandis que je laissai ma tête tomber en arrière. Je fis basculer mes épaules afin de cacher mon expression effroyable. Sous les faibles lueurs de la lampe, mon tatouage de trèfle et le nom de mon défunt meilleur ami « Jamie O’Connor » héritier du clan le plus puissant de la pègre irlandaise, scintillaient de mille feux, trahissant mon identité d’agent double. Je déglutis avant de me redresser vers Scarlett.

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