"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici  fear to attach and suffering ❥ theodore - Page 2 2979874845  fear to attach and suffering ❥ theodore - Page 2 1973890357
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() message posté Ven 24 Avr 2015 - 23:46 par Invité
FEAR TO ATTACH AND SUFFERING
THEODORE & SCARLETT

I can't to resist you ! ✻✻✻
La pâleur du visage de Theodore trahit sa force. Le fait de le voir dans un état aussi faible me rend mal, mise à part les premiers secours je ne sais rien faire d’autre, et à vrai la vue du sang me fait souvent tourner de l’œil. Cependant, pour Theodore je fais des efforts, j’essaye de prendre sur moi pour lui montrer que je suis là, qu’il peut compter sur moi et que je ne le laisse pas tomber. J’ai l’intention de le soigner comme je peux, qu’il ne soit pas déçu de moi. Je le vois avachit sur le canapé, sa respiration est intense, forte, je vois qu’il se bat pour essayer de ne pas s’endormir et de lutter contre sa foutue blessure. Lorsque je reviens avec les serviettes mouillées je m’assois sur lui à califourchon en évitant de toucher sa blessure, ma robe en satin est relevée en haut de mes genoux et il faut dire qu’elle me gêne énormément, j’aimerais l’enlever mais me dénuder devant Theodore me mettrait un peu trop mal à l’aise, en plus de ça, la cicatrice que j’ai à la fin de mon décolleté et au début de mon ventre me complexe beaucoup trop. Une fois assise sur lui je compresse sa plaie, je tapote légèrement, j’ai peur de lui faire mal, le sang coule tellement vite et tellement beaucoup qu’il doit souffrir le martyr. Je le regarde avec un air de compassion, comme si je comprenais sa douleur alors qu’au fond il ne m’est jamais arrivé une telle douleur. Puis je me demande pourquoi il s’est fait tirer dessus, qu’est-ce qu’il faisait à Belfast ? Je sens que Theodore cache énormément de secrets, et je pense que le jour où je les apprendrais je serais gravement surprise, mais pour le moment je n’ai pas envie de passer à ça, je profite de l’instant présent pour soigner Theodore avec mes simples moyens. Je lui demande ensuite si je lui fais mal, je suis très tendre, j’ai envie qu’il se sente mieux. Je n’aime pas faire du mal aux gens, et encore moins ceux en qui je ressens de l’affection. Il me dit alors que je suis trop délicate et qu’il faut que j’appuie plus fort pour absorber au mieux tout le sang qui coule. « Mais, je vais te faire mal.. Ta blessure a l’air trop douloureuse », une fois ma phrase terminée, Theodore pose sa main sur ma joue. Les battements de mon cœur commencent à s’accélérer, le contact de sa peau sur la mienne me fait frémir et me mordre la lèvre. Il s’approche alors de moi et dépose un baiser sur mes lèvres. Les battements de mon cœur s’emballe, je ne pensais pas que ça allait arriver ce soir, enfin là maintenant. Je suis sous le choc et en même temps totalement heureuse. Sa bouche est fraîche malgré la chaleur de son corps, ses lèvres sont douces, et son odeur enivre tout mon être. J’aimerais arrêter le temps et rester comme ça pendant des heures. Theodore met fin à notre baiser, je pense qu’il a vraiment mal, sa douleur se fait ressentir sur les traits de son visage. J’ouvre alors mes yeux doucement en lui adressant un sourire, sur le moment je suis sur une autre planète et je n’arrive pas encore à réaliser ce qu’il vient de se passer. Je n’ai rien le temps de dire sur ce baiser que Theodore souffrant, me donne un ordre. Je me redresse alors légèrement et enfonce mes mains le long de sa plaie, je regarde son visage pour analyser si je lui fais mal ou non. « ça va comme ça ? » Son regard m’absorbe, j’ai encore envie de lui déposer un baiser sur la bouche mais j’ai peur que ça en soit trop. Je laisse ensuite mes yeux défilés le long de son torse nu, je m’arrête alors sur une étrange tâche noire, je regarde plus intensément pour y voir un tatouage. Je suis choquée, mes mains se crispent, mes yeux s’arrondissent et ma bouche s’entrouvre : Je viens de réaliser que Theodore fait partie de la mafia irlandaise. J’en ai entendu parler des millions de fois lorsque j’allais dans la famille de ma mère. Apparemment ce sont des vrais de vrais, des tarés sans pitié, qui ont le coup de feu facile, enfin.. Une mafia quoi. Je suis sous le choc, je ne sais pas quoi dire. Theodore a surement dû voir mon regard, je n’ai pas envie de l’embêter avec ça, mais là c’est trop. D’ailleurs sa blessure vient forcément de là. « Theodore, qu’… qu’est-ce que, qu’est-ce que c’est ce tatouage ? » Mon angoisse prend le dessus. Alors c’est ça son fameux secret ? Je me retire peu à peu de lui en gardant mes mains sur sa plaie tout de même. Je sais parfaitement ce que ce tatouage représente mais j’ai besoin d’explications, ça se trouve je me trompe.


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Theodore A. Rottenford
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() message posté Dim 3 Mai 2015 - 12:09 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.” Ses yeux bleus perçaient le décor qui se confondait devant moi. Mes pensées cheminaient autour de ma tête comme les fumées grises de l’enfer, sans que je ne puisse tenir le rythme de mes réflexions. Que se passait-il réellement ? Ma douleur était fulgurante, presque insupportable. Je touchais Scarlett avec retenue, trop faible pour agripper ses bras et l’éloigner de ma plaie saignante. Je ne voulais pas qu’elle salisse sa jolie robe par ma faute. Ses cuisses dénudées se contractaient au contact de mon bassin crispé. Elle tremblait sans s’en rendre compte ; avait-elle peur du sang ? Ses gestes étaient légers et désordonnés mais j’appréciais l’effort qu’elle faisait pour me soigner. Je pouvais sentir toute son inquiétude à travers ses petites pressions contre ma peau. Ma poitrine était secouée par les pulsations arythmiques de la fièvre. Les gouttelettes de sueur perlaient sur mon torse fébrile – Je me redressai lentement, prenant appui sur mes coudes afin de rencontrer le visage blême de la jeune vendeuse de chaussures. Elle avait l’air de souffrir, elle aussi, d’une blessure béante et invisible. J’étais touché par sa sollicitude, mais j’avais besoin qu’elle reste forte. Je redoutais l’arrivée imminente de Jasmine et je n’avais pas la force d’appeler Olivia pour lui demander de la garder pour la nuit. Je me mordis la lèvre inférieure- mon petit ange ne pouvait pas tomber aussi bas et tâcher ses ailes déployées. Je plissai le front d’un air affligé ; elle me manquait tout à coup. Son visage poupin et ses petites mains clapotant en ma direction, me manquaient. Je tentai de reprendre mon souffle mais seul un ronflement strident gronda dans mes narines dilatées. J’étais en manque d’air – d’énergie et de puissance. " Mais, je vais te faire mal.. Ta blessure a l’air trop douloureuse." Je l’embrassai dans un élan de folie. Ce n’était qu’une étreinte éphémère, mais mon cœur s’était accéléré, pompant mon sang virulent à toute allure. Je sentis mon estomac se crisper alors que je me détachais de la bouche de Scarlett. Je relevai ma tête vers le plafond afin de canaliser mon attention sur autre chose que mes points de sutures craquées. Elle déposa ses doigts froids sur ma plaie, cette fois avec plus de force. Elle comprimait ma déchirure afin d’arrêter l’hémorragie mais j’avais toujours l’impression qu’elle ne mettait pas tout son cœur à l’ouvrage. J’avais besoin de plus – toujours plus. " ça va comme ça ?" Mon souffle chaud s’évanouit sur sa joue lorsque je m’approchai de son visage à nouveau. Ma gorge était transpercée par le poignard acéré d’un ennemi imaginaire. Je me demandais encore pourquoi ces hommes de mains de la mafia m’avaient attaqué ? Etait-ce une stupide vendetta ? Ils savaient pertinemment que je les retrouverais. La pègre était une organisation disciplinée, je n’avais pas besoin de voyous de bas étages dans mon équipe. Je fronçai les sourcils avant d’adresser un sourire terne à Scarlett. « Tu ne me fais pas assez mal. Ça va. Je survis toujours … » Je me retournai lentement. Mon front se posa sur le dossier du canapé. J’avais parfois l’impression d’être seul dans mon univers. Je gardais trop de secrets captif de mon esprit. Je restais tapi dans l’ombre pour une raison qui me dépassait encore. Certainement parce que je ressentais une certaine loyauté envers la pègre malgré tout. Je voulais changer pour me conformer aux espoirs de ma petite fille, mais la tentation de retomber dans mes anciens vices était si forte. " Theodore, qu’… qu’est-ce que, qu’est-ce que c’est ce tatouage ? " Sa voix fluette s’était élevée subitement, brisant la quiétude de mes pensées. Ses traits allongés trahissaient sa surprise. Il me suffisait de plonger dans son regard pailleté pour comprendre qu’elle connaissait déjà toute la vérité – J’esquissai une ébauche de sourire. « Un trèfle à quatre feuilles, pour la chance. » Elle s’éloigna tout en gardant sa prise sur mon abdomen. Je plaquai violement mes mains sur ma blessure, entremêlant nos doigts dans une étreinte sanglante et brûlante. Je pressais de toutes mes forces avant de laisser échapper un rire sonore. « Ta mère est irlandaise. » Articulai-je entre deux soupirs. « Elle a dû t’expliquer les différentes significations du trèfle. »

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() message posté Mar 5 Mai 2015 - 19:08 par Invité
FEAR TO ATTACH AND SUFFERING
THEODORE & SCARLETT

I can't to resist you ! ✻✻✻ Les mains pleines de sang j’essaye de compresser au mieux la blessure de Theodore qui git tel un volcan. Qui a pu lui faire une telle chose ? Sa cicatrice est énorme et vu la forte coulée de sang que la plaie déverse elle m’a l’air extrêmement profonde. Dès le premier jour où j’ai rencontré Theodore j’ai vu dans ses yeux de la peine immense, une blessure profonde. Mais jamais je n’aurais pensé qu’il ait une fille dont la mère est décédée et qu’il se prenne des balles dans le ventre à tout va. Il est rare d’être blessé comme il l’est, ce n’est surement pas une balle perdue mais forcément quelqu’un qui lui en veut. Mais qui ? Je le regarde alors intensément tout en gardant mes mains sur sa plaie à l’aide de la serviette mouillée. Son visage est terne presque grisé, il est tellement faible. L’homme puissant que je connais retombe comme un enfant sans défense. Je suis la seule et l’unique à ce moment-là à pouvoir lui venir en aide. Je lui ai proposé précédemment de l’emmener à l’hôpital mais il a refusé. Pourquoi ? Vu sa souffrance je me demande pourquoi, il a l’air si vulnérable et si souffrant que seul un médecin pourrait le soulager. Je me sens impuissante face à cette blessure de guerre, j’ai peur de lui faire mal, peur de mal m’y prendre, de le blesser encore plus, mais pourtant je suis obligée d’y aller de toutes mes forces, il ne sent rien, enfin … C’est ce qu’il me dit. Le baiser de Theodore me soulage, et me surprend également, sur le coup je pense qu’il a besoin de réconfort, mais il m’a l’air trop sincère, ce qui me rassure finalement. Je continue d’appuyer sur sa plaie avant qu’il me dise que je ne force pas assez. Mes mains sont plongés dans son sang, je le regarde alors avec un sourire de compassion, je replace une mèche derrière mon oreille ce qui me tâche légèrement la joue. Je force alors beaucoup plus, la serviette est rouge, la couleur blanche n’apparaît plus. Je la jette au sol et me penche un peu sur Theodore pour attraper une nouvelle serviette humide, je la place sur sa blessure qui ne cesse de couler. J’appuie puis je regarde son visage pour voir si je ne lui fais pas mal, apparemment non. Je libère une de mes mains pour essuyer les gouttes de sueur qui perlent sur son visage. Puis je lui souris pour le rassurer et lui montrer qu’il n’est pas seul même si j’avoue que je ne suis pas convaincante du tout. « Tu penses que ça va s’arrêter quand ? ça m’inquiète.. ». Je me penche ensuite, pour mieux me placer quand j’aperçois ce fameux tatouage. Je me bloque, je suis paralysée. Qu’est-ce qu’il fout avec ce putain de trèfle irlandais ? Je me recule tout en gardant ma prise sur sa blessure, je n’ai pas l’intention de l’abandonner malgré ma découverte. Je lui demande alors ce que c’est, même si je le sais parfaitement bien. Ma mère d’origine irlandaise m’a toujours dit de ne jamais côtoyer ce genre de personnes, elle les signifie comme « dangereux », « trop près de la mort », elle m’a toujours fait peur avec cette foutue mafia irlandaise, ce sont quasiment les plus fous dans le métier tout en rivalité avec la mafia napolitaine. Je me retire alors de lui tout en m’asseyant à côté de lui. Tout à coup, je le vois différemment et je lui en veux. Il m’embrasse et c’est qu’après que j’apprends qu’il appartient à la mafia ?! Putain, mais pourquoi ? Je peux pas, je ne peux pas rester là tout en sachant qu’il fait partit de cette pègre, depuis le début je me mets en danger, cela fait des mois qu’il me titille, qu’il m’attire à lui alors qu’il fait partit de tout ça ! Et moi je suis là, posée comme une imbécile en train d’essayer de soigner une blessure qu’un foutu mafieux lui a faite ! Je me sens hors de moi. Oui, nous ne nous connaissons pas depuis longtemps et il ne peut pas se permettre de chanter sur les toits qu’il fait partit de la pègre irlandaise, mais avant de m’offrir des chaussures hors de prix, avant de m’emmener dans un restaurant luxueux et surtout avant de m’embrasser il aurait dû me prévenir par n’importe quel signe ! Pour ne pas que je m’attache à une telle chose, je trouve son acte terriblement égoïste. Sentant ma réticence, il place à son tour sa main sur sa plaie, ce qui fait que nos doigts s’entremêlent, je frissonne face à ce contact de peau contre peau. C’est un frisson de désir mais aussi d’énorme méfiance. Je le regarde avec du dégoût, c’est plus fort que moi, je n’en reviens pas, j’ai envie que ça s’arrête de me dire que ce n’est qu’un simple tatouage, mais non ! « Oui en effet elle me l’a très bien expliqué contrairement à toi … ». Mon visage se déforme, je suis tout simplement dégoûtée. Je n’ai qu’une envie c’est de partir et aller pleurer dans mon lit comme une pauvre malheureuse, mais je dois rester, Theodore souffre d’une blessure grave et je ne pourrais pas le laisser dans de telles conditions, seul. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? » Ma question est stupide. Scarlett il ne t’a rien dit parce que tu représentes quasiment rien à ses yeux et que tu n’es qu’une simple inconnue, il ne va pas le crier sur les toits ! Je fais non de la tête tout en soupirant, je suis désespérée. Ma bouche reste entrouverte face à ce choc. Je fixe Theodore tout faiblard sur son canapé … Pourquoi tu m’as fait ça ? Cette question se répète dans ma tête alors que c’est une question stupide. « Enfin.. Je comprends, on n’est pas assez proches pour que tu me livres des choses pareilles, mais Theodore ! Pense à moi … Je ne peux pas ! » L’idée d’être actuellement avec un membre de cette mafia me crispe. J’ai envie de m’en aller mais le Theodore que je connaissais me tente de rester, je ne peux pas le laisser.

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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 2 Juin 2015 - 17:30 par Theodore A. Rottenford
“ My haunted lungs are like ghost in the sheets. I know if I'm haunting you, you must be haunting me. My wicked tongue, where will it be? Scarlett, you must be onto me.” Sa voix raisonnait au loin. Je ne l’entendais pas distinctement, mais je la sentais enlacer ma poitrine fiévreuse. Le souvenir de notre baiser hantait encore ma bouche. Je voulais lui mentir et me laisser aller aux plaisirs mesquins de l’esprit mais je n’avais plus aucune énergie. Elle ne méritait probablement pas que je l’entraine dans ma chute, mais il était trop tard. Je n’étais même plus sûr de pouvoir la sauver. Je la regardais d’un air affligé. Mon expression se courba subtilement, trahissant l’éclair de perversité qui traversait mes yeux bleus. J’étais perdu dans le combat entre le désir et la raison. Scarlett, tu devrais t’en aller maintenant. Tu as une immense affection pour moi, je le sens, je le vois, mais tu n’as pas le droit d’éprouver ces sentiments. Eteins les lumières et va-t-en. Je ne suis pas le gars que tu crois. C’était une erreur de m’immiscer dans l’existence paisible d’une jeune étudiante en journalisme. Je me penchai vers elle d’un geste las. Je savais que mon cœur se consumait par plus de feux qu’il ne pouvait en supporter, mais je n’étais pas un homme qui pliait face à la difficulté. Je déglutis avec lenteur. Les gouttes de sueur perlaient sur ma peau lisse et froide alors que je succombais face à la douleur. Elle ne se rendait sans doute pas compte de l’effet qu’elle avait sur mon corps. Elle me charmait et me réconfortait dans ma solitude. Ses mains douces tremblaient au contact de ma plaie saignante avant de panser toutes mes blessures. Je sentais à peine ses pressions, peut-être avait-elle peur de me faire mal. Peut-être que mon âme engourdie par la fatigue ne ressentait plus aucune douleur physique. Un frisson envahit tout à coup mon abdomen. Je tressailli en agrippant ses poignets avec désespoir." Tu penses que ça va s’arrêter quand ? ça m’inquiète.. " Je me cambrais légèrement en prenant appui sur ses bras. Il n’y avait plus rien à faire pour moi. Mon hémorragie n’était pas très impressionnante. Elle finirait bien par s’arrêter pendant la nuit. « Tu devrais partir … » Articulai-je avec difficulté. Scarlett semblait choquée par la signification de mon tatouage. J’étais trop mal au point pour me sentir navré pour elle. La mafia régnait sur Belfast depuis des années, ce n’était pas un secret qu’une majorité irlandaise vouait encore allégeance à la criminalité. " Oui en effet elle me l’a très bien expliqué contrairement à toi …Pourquoi tu ne m’as rien dit ? " Sa voix fluette caressait mon visage fatigué – J’esquissai une ébauche de sourire. Je n’avais rien dit parce que ce n’était pas nécessaire. Je vivais sous couverture, il était hors de question que je m’expose au danger afin d’assouvir un pulsion sexuelle ou romantique quelconque. C’était la mafia en premier. Toujours. " Enfin.. Je comprends, on n’est pas assez proches pour que tu me livres des choses pareilles, mais Theodore ! Pense à moi … Je ne peux pas ! " Je réalisais toute l’ampleur de sa demande. Je la repoussais légèrement en ôtant ses mains de ma blessure. Je m’éclairci la gorge avant de redresser mes épaules sur le dossier du canapé. « Je pense à toi maintenant et je te dis de t’en aller. Rien ne te retient ici, Scarlett Pandora Hill. » Je prononçai son nom entre deux soupirs avant de la laisser se dégager de ma prise. Elle s’exécutait avec tristesse et je ressentis la détresse s’enfoncer dans ma poitrine comme un coup de poignard. Je suis prêt à te laisser t’en aller.


FIN
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