"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (wase) 2979874845 the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (wase) 1973890357
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the only way out of the labyrinth of suffering is to forgive (wase)

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Anonymous
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() message posté Dim 15 Nov 2015 - 20:34 par Invité
you once told me, our fingerprints don't fade from the lives we touch. is that true for everybody, or is it just poetic bullshit? i can't really tell the difference today ✻✻✻ Wyatt n’en pouvait plus, la journée avait bien trop longue à son gout. Il était arrivé à la maison de disque à sept heures du matin et il était à présent dix-huit heures. Son esprit saturait et son mal de tête ne faisait que grandir et grandir.. Il décida de prendre la fin de sa soirée, il laissait un mot à Caleb et lui envoya un texto par la même occasion, il ne l’avait pas vu depuis le déjeuner, il devait sûrement faire une sieste dans un coin ou bien être en réunion avec il ne savait qui. Parfois il disparaissait, Wyatt ne s’en préoccupait pas trop, le jeune homme finissait toujours pas réapparaitre à la fin de la journée où le lendemain.
Le blond prit son blouson et sa sacoche en bandoulière, salua rapidement ses collègues et sortit des locaux de la maison de disques. Il y travaillait depuis trois mois et il arrivait à tenir le rythme entre ses cours du soir, ses rendez-vous judiciaire et son sommeil. Bon d’accord le sommeil c’était pas encore ça mais Wyatt réussissait  à tenir debout. Les trois quart du temps.
Depuis quelques semaines cependant, il avait de lourdes migraines, et des flashs qui revenaient de plus en plus fréquemment. Sauf qu’ils étaient toujours flous et incomplet. Parfois le jeune homme revoyait des gens qu’il avait connu, des moments en prison ou des gestes, des paroles sans pouvoir les associer à un visage en particulier. C’était particulièrement frustrant pour le blond qui détestait se sentir impuissant, ne pas pouvoir gérer la situation comme il le voulait. Ses souvenirs lui filaient entre les doigts et il ne pouvait rien pour les retenir.  Alors il notait tout. Absolument tout, sur des petits carnets, racontait ses rêves ses flashback et le résultat de nombreuses heures de séances chez un psychologue-hypnotiseur. Cela faisait deux ans qu’il était sorti de prison et deux ans qu’il avait perdu une grosse partie de sa mémoire, de sa vie. Il était revenu à Londres après s’être un peu exilée à Glasgow et il avait eu raison de revenir, sa mémoire travaillait à plein régime et il arrivait à se rappeler de moments en détails et avait réussi à retrouver des personnes de son passé.
Mais il n’était pas satisfait et ses maux de tête plus que récurrents devait être la conséquence de ses prises de tête. Le jeune homme prit un cachet de sa poche et l’avala comme on avale un Smarties. Il décida de couper par Regent’s Park et laisser l’air libre du mois de novembre lui rafraichir les idées. Ca lui faisait faire un détour pour rentrer à Brixton mais tant pis. La nuit tombée déjà sur la ville et il y avait peu de personnes dans le parc. Mise à part cette jeune femme blonde un peu plus loin sur le chemin, avec un appareil photo. Une aura familière se dégageait à mesure qu’il se rapprochait d’elle.


« Charlie? » demanda-il en passant devant la jeune femme avec son appareil photo. Elle ne se retourna pas. Wyatt se dit qu’il s’était sûrement trompé, et ça ne serait pas la première fois. Il continua de marcher comme ci de rien n’était. Cette fille avait du le prendre pour un dérangé.. Cependant le blonde était sur de lui. Il l’avait déjà quelque part, et pas qu’une fois. Tandis que sa mémoire continuait de travailler à plein régime, le blond continuait de marcher. Il s’arrêta net, pris d’un éclair de révélation. Chase, pas Charlie. Wyatt s’exclamait peut-être un peu trop forte mais une poussée d’adrénaline s’était emparé de lui.  Ce visage, ses cheveux blonds lui disait bien trop quelque pour qu’il passe à coté. Il entendait le rire de la jeune résonnait dans sa tête comme un souvenir qui cherchait un moyen d’entrée. Parfois, Wyatt avait ce sentiment de déjà-vu de reconnaitre les gens mais c’était simplement passager. Là il en était sur. Il connaissait cette femme.
En quelques enjambés il retourna sur ses pas, une poussée d’adrénaline s’était emparé de lui. « Chase… ? » Il accosta la jeune femme d’une voix forte, elle se retourna et il sut. Il sut que ce visage lui était plus que familier, qu’il la connaissait et qu’elle aussi. Du moins, Wyatt l’espérait pour ne pas passer pour le plus psychopathe de toute la capitale anglaise. « C’est bien Chase… On se connaît n’est-ce pas ? »

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Anonymous
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() message posté Dim 6 Déc 2015 - 13:20 par Invité
♢♢♢
/ when we were young /

. I WAS THINKING HOW COMPLICATED LIFE IS AND HOW THERE ARE NO SIMPLE ROADS OR PATHS. WE ARE A FABRIC OF MISTAKES AND HURTS; A FAMILY TREE OF FUMBLED ATTEMPTS, SUCCESSES AND FAILURES . Elle n'avait pas touché à un appareil photo depuis ce fameux jour. Celui où elle avait perdu celui de son père, celui où elle n'avait pas eu le temps de comprendre, pas eu le temps de s'enfuir. Les aléas de la guerre, lui avait-on dit plus tard. Elle avait été au mauvais endroit, au mauvais moment. Ces mots ne l'avaient jamais rassuré. Ces mots ne l'avaient jamais convaincu de passer à autre chose, d'oublier. Elle n'y parvenait pas, n'y parviendrait sûrement jamais. Tout était encore trop clair dans son esprit, tout était frais, et parfois même, elle était capable de sentir des odeurs identiques à celles de là-bas. Parfois même, elle pouvait sentir l'ancienne douleur en passant ses doigts sur ses cicatrices maintenant indolores. Ce qui s'était passé en Afghanistan n'était jamais bien loin. Chaque jour elle semblait revivre l'un de ceux qu'elle avait passé là-bas, à attendre, espérer, ou ceux où plus rien n'avait semblé avoir d'importance. Ceux où elle s'était sentie prête à abandonner. Ceux dont elle n'était pas fière, si tant est qu'elle pouvait trouver une quelconque fierté à avoir survécu. Les aléas de la guerre. Les secours avaient été au bon endroit, au bon moment.
Elle n'avait jamais retrouvé son appareil photo. Elle n'avait jamais retrouvé sa vie d'avant. Ses habitudes étaient autres, son travail aussi. Elle ne vivait plus de sa passion, vivait seulement. Elle survivait. Mais depuis peu, le goût de la photo avait ressurgi. Depuis peu, les paysages avaient une saveur ancienne qui l'avait poussé à entrer dans ce magasin où elle achetait un appareil semblable à celui qu'avait été le sien durant tant d'années. La prise était différente, des progrès avaient été fait, mais elle s'habituerait, avec un peu d'exercice. Elle s'habituerait à retrouver goût à sa passion.
Elle avait décidé ce matin-là qu'il était temps d'appréhender la bête. Elle enfila une tenue confortable, qui changeait radicalement de ce que son entreprise lui imposait, mais la seule chose à laquelle elle pensait était le préavis qu'elle avait déposé la semaine précédente. Elle retrouvait la liberté de son ancien travail. Elle errait dans les rues londoniennes, cherchant quelque chose de précis, quelque chose qui éveillerait sa curiosité. Elle prit quelques clichés avant de se diriger vers le Regent's Park, un des plus beaux spots de la capitale selon elle. Chase n'avait jamais été une adepte de photos de nature mais il fallait avouer qu'il s'agissait là d'une base qui ne pouvait que lui faire du bien de revoir. La lumière était belle, entre le jour et la nuit, un fond rosé donnant une ambiance particulière à ses photos. « Charlie? » Un homme passait derrière elle sans qu'elle ne le regarde, se demandant un instant si c'était elle qu'on appelait. Elle décida que non, sentant l'homme s'éloigner, et réajusta l'appareil devant ses yeux. Quelque chose la dérangeait pourtant, et elle n'aurait su dire si c'était la couleur bientôt bleue du ciel ou la voix de cet inconnu. Elle haussa les épaules, sachant qu'elle ne trouverait pas de réponse à cette interrogation. Pourtant, de nouveaux pas se firent entendre alors qu'elle capturait l'envol d'un volatile. « Chase… ? » Elle quitte son objectif pour lui faire face, et découvre alors un visage qu'elle n'avait pas vu depuis bien longtemps. Depuis bien avant son retour, avant l'Afghanistan, avant que tout ne déraille. « C’est bien Chase… On se connaît n’est-ce pas ? » Le souffle coupé, elle se demandait si elle rêvait, ou si Wyatt Prescott se tenait bien devant elle. Leur dernière rencontre n'avait pas été des plus plaisantes, et le souvenir amer de la culpabilité qui l'avait hanté revenait de plus belle. La dernière fois qu'elle l'avait vu, il s'apprêtait à aller en prison. Par sa faute. « Wyatt ?… » Elle avait oublié. Elle avait oublié ce qu’elle avait fait. Cela faisait tant d’années… L’Afghanistan lui avait fait oublié. Elle avait placé sa propre peine avant celle qu’elle avait pu infliger. Elle avait oublié qu’une homme avait été placé en détention par sa faute. « Tu es sorti ? » Dans un souffle, elle fait un pas vers lui, avant de se raviser. Après tout, il devait être en colère. Il devait lui en vouloir. Elle s’en voulait aussi. Elle avait seulement oublié.

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