"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Young & beautiful - Killian 2979874845 Young & beautiful - Killian 1973890357
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Young & beautiful - Killian

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() message posté Jeu 4 Déc 2014 - 23:52 par Invité



    Le temps à l’extérieur était atroce, le vent soufflait en permanence rendant l’atmosphère encore plus glaciale qu’elle ne l’était. Si ce n’était pas pour une bonne raison, il était hors de question de sortir. Rien que de penser à mettre le nez dehors lui donnait des frissons. Dans sa gigantesque maison à l’architecture versaillais au sein d’Hammersmith, il faisait bon mais son côté frileuse avait pris le dessus. Toujours aussi attentionné, Killian l’avait emmitouflée de la couverture. Ces derniers temps, ils passaient beaucoup de temps ensemble et si Julian n’avait pas été là, peut-être lui aurait-elle demandé de dormir chez elle car même s’il était son cousin, elle était certaine qu’inviter un autre homme à passer la nuit à la maison n’allait pas lui plaire. En tout cas, dès qu’ils le pouvaient, Killian et Athénaïs se voyaient. Leur rencontre était récente mais il leur semblait à tous les deux, s’être déjà connus. Elle ne l’expliquait pas, elle le ressentait. Elle avait trouvé en lui un frère, un confident, un meilleur ami, et plus encore.

    Allongée sur le lit de côté, la tête appuyée contre sa main, son coude s’enfonçant dans le matelas à l’intérieur de la couverture, elle feuilletait des magasines. Il lisait les mêmes articles qu’elle, au-dessus de son épaule. Sans surprise, lui n’avait pas froid et restait allongé en dehors de la couverture. Sa présence la rassurait, de sa taille, il était imposant, elle se sentait comme une petite fille surveillée, au cas où elle tomberait du lit et se blesserait. Elle aimait se sentir protégée.

    L’article qu’elle avait sous les yeux parlait des hôtesses de l’air, apparemment, dès qu’elle commençait à prendre de l’âge, on les licenciait. Personne n’était dupe, l’apparence comptait dans ce milieu. Une question la taraudait. Avec difficulté - puisqu’elle était emmitouflée dans la couverture - elle se retourna pour faire face à Killian. Son regard transperçant continuait à la perturber même après tous ces moments passés ensemble. Il lui souriait et elle ne pu s’empêcher de faire de même semblable à un miroir. Elle ouvrit de grands yeux, comme le ferait un enfant et demanda d’une petite voix :

    “Est-ce que tu m’aimeras encore lorsque je ne serai plus jeune et belle ?”

    Elle savait qu’il continuerait à l’aimer mais comme la plupart du temps, c’était encore un caprice de princesse. Elle désirait l’entendre. Elle avait sans cesse besoin d’être rassurée. Sa faiblesse remontait à la surface. De temps en temps, l'ancienne Athénaïs, celle qui avait perdu toute confiance en elle, celle qui n'osait plus se regarder dans la glace, lui rappelait sa présence. Elle ne lui avait pas encore raconté cette partie de son passé. Lorsqu'elle y repensait, elle ne comprenait pas comment elle avait pu se laisser sombrer de la sorte.
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 14:50 par Invité

Il faisait un temps atroce dehors. Londres n'était pas aussi belle sous la pluie que sous le soleil. Enfin, elle avait tout de même une âme qui m'avait fait rester ici, et y faire un bout de ma vie. Plus que cette ville, j'avais rencontré un bon nombre de personnes qui me retenaient. Ils avaient tous envahis mon coeur. Même si j'étais loin d'arriver à retrouver mon cousin d'enfance, celui avec qui je jouait sans cesse, avec qui je partageais tout avant qu'il ne parte, j'étais heureux de rencontrer des gens aussi fabuleux.

Parmi toutes ces rencontres, il y en a une qui sortait du lot. Athénaïs. Il faut dire que je ne l'avais pas vraiment rencontrer à Londres, mais plutôt à Paris. Mais le destin avait fait que nous devions nous rencontrer ici, à Londres, un jour de neige, dans un endroit quelconque. Cet endroit qui était devenu magnifique à nos yeux, le lieu de notre rencontre. Depuis, et cela restait très récent, j'avais appris qu'elle n'était autre que la petite amie de mon cousin. Cela n'aidait pas vraiment à nos retrouvailles. Il était fortement jaloux et je n'étais pas du genre à laisser les autres marcher sur mes relations - alors encore moins mon propre cousin. Quand il n'était pas là, on traînait chez eux à deux. Je savais que ça ne devait pas tellement lui plaire enfin, je m'en fichais un peu en fait. Tout ce que je souhaitais, c'était de la rendre heureuse, elle. C'était une évidence.

Je l'avais enroulée dans la couverture, parce que je savais un bon nombre de chose chez elle déjà : et elle est très frileuse. Autour de la couverture, ma propre chaleur. Je la protégeais, là au dessus de son épaule. Je lisais un magazine, tout comme elle. Tout était silencieux autour de nous. Nous étions hors du temps, juste nous deux. D'un coup, elle levait la tête de son magazine. Je la regardais alors et lui souriais. Elle en fit de même, naturellement. Puis elle me posa une question. Une question qui me fit sourire et en même temps qui m’attendrissait le coeur. Est-ce que je l'aimerais même quand elle ne sera plus jeune et belle. Cela devait être en rapport avec cet article sur les hôtesses de l'air entre nos mains. Je lui souriais d'avantage. A mes yeux, elle était magnifique. C'était un ange. Elle me rendait heureux rien qu'en étant là, près de moi. Je lui prenais une main que je serrais tendrement.

« Je ne trouverais jamais que tu sois vilaine et vieille. Déjà, parce que le jour où tu vieilliras, je vieillirais aussi. Ensuite, je sais que rien, même les années ne pourront rien faire à ta beauté. Elles pourront voler ton énergie, mais jamais ta beauté, ou encore l'amour que j'ai pour toi. »

Les beaux mots, c'était mon élément. Je ne répondais jamais à côté. Je visais toujours juste, et surtout avec elle. Elle avait toujours ce qu'elle voulait entendre, et avoir simplement. Je lui souriais et je l'embrassais fortement sur le front. Je la resserrais à nouveau contre moi, pour ne pas qu'elle aie une seconde froid.


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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 17:58 par Invité
    Seul le bruit de la page qu’elle tournait de temps en temps, brisait le silence des lieux. Contrairement avec certaines personnes, elle ne ressentait pas le besoin de troubler ce moment paisible en cherchant à tout prix un sujet quelconque, elle n’en voyait pas l’utilité, elle se sentait bien juste par sa présence. Cela ne l’empêchait pas de graver chaque moment passé à ses côtés dans sa mémoire, il lui faisait ressentir une quiétude qu’elle ne parvenait à trouver chez nul autre. Il était si attentif, si attentionné à ses besoins qu’elle semblait transportée dans un univers à part où ils étaient les seuls détenteurs de la clef. Personne d’autre n’était autorisé à y entrer.

    Sa question semblait l’amuser, il prit l’une de ses mains et la serra avec douceur. Elle le regardait, hypnotisée, suspendue à ses lèvres.

    « Je ne trouverais jamais que tu sois vilaine et vieille. Déjà, parce que le jour où tu vieilliras, je vieillirais aussi. Ensuite, je sais que rien, même les années ne pourront rien faire à ta beauté. Elles pourront voler ton énergie, mais jamais ta beauté, ou encore l'amour que j'ai pour toi. »

    Ses paroles sonnaient comme une agréable mélodie, elle reconnaissait bien là, l’écrivain qu’il était. C’était plus fort qu’elle, à chaque fois qu’il s’adressait à elle, elle ne pouvait s’empêcher d’être émerveillée comme devant une oeuvre d’art. Elle oubliait à la fois son statut de princesse, et toutes ses peurs. C’était comme s’il savait exactement quoi dire pour l’apaiser et lui prouver davantage son affection. Parfois, elle s’amusait à le questionner pour tester ses capacités à satisfaire ses envies, il devait bien y avoir une faille et pourtant, sans osciller une seconde, il avait réponse à tout. Il lisait en elle comme dans un livre ouvert. Avoir une telle personne face à elle aurait pu la déboussoler mais ce qu’elle ressentait était tout le contraire. Il lui inspirait un sentiment de confiance, de réconfort, comme s’il faisait parti d’elle et que devant lui, elle n’avait rien à cacher, pas même ses tourments les plus profonds.

    D’une petite voix, elle rétorqua : “Et est-ce qu’une autre pourra voler cet amour ?” Son ton révélait une pointe de défi car oui, il fallait bien qu’un jour, une autre fasse son apparition.

    Bien qu’elle ne pouvait imaginer meilleure complicité entre eux, cette relation était loin de la laisser sereine. Elle n’oubliait pas qu’elle transgressait les règles en voyant Killian dans le dos de Julian, que dirait-il s’il les voyait maintenant, presque dans les bras l’un de l’autre ? Leur amitié était fusionnelle et si un jour, ils devaient se confronter tous les trois, elle n’était pas sûre de faire un bon avocat. Elle-même avait des doutes de temps en temps, cependant, elle persistait à croire que la ligne ne pouvait être fixée que par eux, et par conséquent, ils ne pouvaient être déclarés coupables. Cependant, son baiser sur le front balaya leur défense. C’était comme si elle s’était attendue à ce qu’il l’embrasse après la fin de sa phrase, presque alarmée par le courant de ses pensées, elle secoua légèrement la tête pour les chasser et se laissa aller contre lui.

    “Est-ce que tu as vraiment envie qu’on continue à se voir ?” demanda-t-elle, soucieuse. “Tu es venu à Londres pour retrouver Julian et je crois que c’est parti sur de mauvaises bases à cause de moi. Je n’ai pas envie de briser le lien qui vous relie.”

    La chaleur de ses bras lui donnait envie de dormir, il semblait que rien ne pouvait lui arriver sauf s’il décidait de la libérer de son emprise.
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 19:02 par Invité
Nous vivions dans un certain silence bien à nous. J'adorais le silence qui voulait tellement dire entre nous. Nous seuls comprenions ce qu'il se passait et j'en aie jamais douté une seconde. Quand elle me posait sa question, je pris un air amusé. Elle tentait souvent des questions qui mettait mon talent d'écrivain au défi. Elle savait que j'avais toujours mot à tout, mais elle tentait encore aujourd'hui en le sachant. Ma réponse la laissa muette. Je l'embrassais sur le front, toujours amusé. Ce que je lui disais, je le pensais très profondément. Simplement, j'utilisais mes propres mots. Les mots qui lui faisaient toujours plaisir. Je lâchais doucement sa main pour la prendre de nouveau contre moi. Je savais que je pouvais tout lui dire. Elle savait qu'elle pouvait tout me dire.

Elle rétorqua une autre question. Cette dernière me laissa un peu muet. Je ne m'y attendais pas, à celle là. Si quelqu'un allait voler cet amour un jour... Par amour, je savais ce qu'elle voulait dire, enfin, il fallait quand même que je réponde. « Personne ne peut voler notre amour, il est unique tu le sais très bien. Mais si comme je le pense, tu veux dire si un jour quelqu'un entrera dans ma vie, peut-être, sûrement. Enfin, j'espère qu'un jour je rencontrerais quelqu'un avec qui je ferais ma vie, avec qui j'aurais peut-être des enfants, des souvenirs, des voyages, un mariage, un divorce peut-être, des disputes sur la taille du frigo enfin, tout ça. Mais ça n'a rien à voir avec nous. Et encore si est là ta question, si un jour cette femme apparaît dans ma vie, elle ne t'effacera pas. » Je pense que j'avais répondu à sa question, c'était ce qu'elle voulait entendre. Je ne lui en disais pas plus, parce que même si je pouvais tout lui dire, il y a des choses que je ne peux pas divulguer parce que je ne me l'avoue pas à moi-même. Enfin, je lui avais répondu et elle se laissait aller contre moi.

Elle continua en parlant de Julian. Elle avait peur de nous éloigner, en étant nous. J'y avais longtemps pensé aussi mais finalement, personne ne peut m'empêcher d'être ami avec qui je voulais, et sûrement pas celui qui s'éloignait de moi au plus je m'approchais. Puis, je n'avais rien à me reprocher, même si beaucoup se posaient des questions sur nous. Tant que moi je savais ce qu'il en était... En fait, sa question me faisait limite mal. « J'ai l'impression que c'est toi qui souhaites que l'on s'éloigne. Je savais que notre relation ne lui plaît pas et que ça ne m'aide pas dans mon but premier qui est de retrouver mon cousin. Mais j'ai cette amour là avec toi et qu'il pense à autre chose, il se trompe. Moi je sais ce que je ressens pour toi et je sais que jamais je ne piquerais la petite amie de mon propre cousin. Mon but avec toi c'est de te rendre heureuse comme je le peux, en tant que confident meilleur ami frère que je suis. Mais si ça t'amène trop de soucis dans ton couple, je comprendrais. En tout cas de mon côté sache que si un jour j'ai quelqu'un dans ma vie qui refuse notre amitié, je l'enverrais paître. » J'étais très sérieux, j'avais une expression très grave tout à coup. Je prenais cela très à coeur.
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 20:46 par Invité
    Ses mots étaient beaux, bien formulés et lui faisaient plaisir. S’il avait été là pour la courtiser, elle aurait sans doute instauré un mur de méfiance entre eux comme elle le faisait à chaque fois qu’elle rencontrait un homme trop charismatique. Son coeur avait la mauvaise tendance à flancher trop rapidement alors qu’elle savait pertinemment que les mots n’étaient que de vulgaires promesses que l’on chassait aussitôt qu’ils étaient parvenus à leur but. C’était ainsi, après toutes ces années, elle continuait à garder de sérieux soupçons sur les intentions des hommes. Heureusement, elle ne se trouvait plus à ce stade, elle n’avait plus à se demander si sous telle phrase se cachaient des sous-entendus ou non, ou si derrière tel regard il y avait réellement de la sincérité. Julian l’avait rendue sienne l’immunisant contre ses perpétuels démons.

    Elle avait conscience que Killian désirait son bonheur, il lui disait exactement ce qu’elle voulait entendre et peut-être aurait-elle du douter ne serait-ce qu’un peu de l’authenticité de ses paroles mais elle n’y parvenait pas. Lorsqu’elle l’avait retrouvé à Londres, au Winter Festival, elle n’avait écouté que son coeur. Elle avait laissé s’échapper une occasion à Paris et n’avait pas voulu refaire la même faute. Tant pis si leur relation allait aboutir à de la souffrance ou à de la trahison, elle ne voulait que profiter du moment présent et croire en un possible heureux destin. Elle s’était trop longtemps retirée derrière une protection en fer et depuis qu’elle avait revu Julian, elle s’était promis de ne plus se poser de question, ni de regarder en arrière. La vie était faite pour qu’elle la vive à cent pour cent et même au-delà.

    Elle devait reconnaître qu’elle lui avait tendu un piège. Certes, elle était de nature rêveuse mais elle savait être réaliste. Avant même qu’il ne réponde, elle s’était déjà attendue à ce qu’il lui dise que cette future femme ne la remplacerait pas, comme s’il allait dire l’inverse. Son attachement pour lui était sincère, elle ne souhaitait qu’aucune personne ne vienne briser cet instant présent mais il fallait voir la réalité en face. Killian était l’une des possibles incarnations de l’homme parfait, il ne tarderait sans doute pas à trouver l’amour. Elle n’éprouva aucune surprise à l’évocation de sa volonté de créer une famille, c’était l’un de leur nombreux points en commun.

    “Et bien…” commença-t-elle. “Je refuse.” Elle éclata de rire. “Ne te marie pas, du moins pas encore. Je n’ai pas encore pu assez profiter de toi.” Puis d’une voix plus tendre, poursuivit : “J’espère vraiment qu’elle ne m’effacera pas, je n’ai pas envie de te perdre, et encore moins qu’on te vole comme ça parce que si tu l’aimes vraiment, j’aurai même peur que tu la choisisses.”

    Pourtant, elle ne lui souhaitait que le meilleur, il le méritait. Tout en lui n’était que bonté et gentillesse, si quelqu’un se devait d’être heureux, c’était bien lui.

    Une fois dans ses bras, elle avait évoqué la relation qu’il avait avec Julian. La première fois, lorsqu’il lui avait parlé de leur lien de famille, il fallait l’avouer, elle avait été surprise. Le hasard rendait parfois les choses surprenantes. Peut-être que s’ils avaient pu se revoir avant que Killian et Athénaïs se rencontrent, les choses se seraient déroulés autrement. Julian qui d’ordinaire ne montrait jamais un soupçon de jalousie envers quiconque se révélait légèrement susceptible lorsque leur amitié était sur la table. Elle s’éloigna de lui de sorte de pouvoir prendre son visage entre ses deux mains.

    “Killian, regarde-moi et écoute-moi. Je pensais que tu étais intelligent mais pas tout le temps à ce que je vois.” dit-elle pour se moquer. “Ne dis plus jamais que je souhaite m’éloigner parce que c’est complètement faux, je ne serai pas là dans tes bras sinon et dès que j’ai du temps libre, avec qui je le passe ? Toi imbécile ! On ne s’est rencontré qu’il y a peu de temps mais je tiens réellement à toi, saches le.” Elle continuait à tenir son visage avec douceur tout en le regardant dans les yeux. “Je m’inquiète juste pour toi et Julian, je ne veux pas que ça vous rende malheureux, c’est tout. Je n’ai pas envie que vous finissiez par me détester si un jour vous vous réveillez avec l’idée en tête que je suis la responsable de l’animosité entre vous mais si tu me dis effectivement que tout va bien, alors c’est bon. Tu sais très bien que je ne vais pas arrêter de te voir même si ça lui déplaît, et puis il ne refuse pas notre amitié… Il a juste un peu de mal de nous voir subitement proches.” Elle lui sourit. “Notre relation est spéciale, on ne peut pas lui en vouloir.” Elle pencha la tête de côté. “Allez souris-moi, je n’aime pas quand tu as cette expression.” Pour se faire, elle lui déposa un baiser sur la joue.
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 21:56 par Invité
C'est vrai que notre relation avait quelque chose de très étrange, de sensible et d'unique. Beaucoup se posaient des questions sur les deux amis : s'ils étaient amis ou amants... Pour nous, c'était clair pourtant. Notre amour avait quelque chose de l'ordre de l'amour et de l'amitié à la fois, sans qu'une envie d'être ensemble d'une façon amoureuse ne demeure.

Quand elle me demandait si quelqu'un aurait donc cet amour un jour, je répondais que non, bien sûr. Puis que par définition il était unique et personne d'autre ne pourrait me faire ressentir ce que, ce jour-là, à Paris et puis ensuite à Londres elle avait pu me faire ressentir. J'espérais un jour tout de même tomber sur la femme que j'aimerais comme ma moitié, que je protégerais jour et nuit, avec qui j'aurais des sentiments physiques et moraux. Une femme pour qui je ferais n'importe quoi, avec qui je ferais n'importe quoi, avec qui j'aurais un jour envie d'avoir un enfant, un domicile, à qui j'aurais envie de demander en mariage, d'offrir des fleurs, des robes, des voyages... Je savais qu'un jour, j'aurais la chance de pouvoir la rencontrer et le raconter à Athénaïs, parce qu'elle restera toujours la même à mes yeux. « Il faudrait déjà que je la rencontre, donc tu as le temps pour me voir marier, je te verrais sûrement avant moi. » lui dis-je en souriant, amusé. Puis je m'interloquais « Comment ça, que je la choisisses ma chérie? » lui demandais-je alors.

Après sa réflexion sur sa peur de ce qu'il se passe entre Julian et moi, je l'avais un peu mal pris et je lui avais dis ce que je pensais, que moi je ne laisserais jamais personne se mettre entre nous. Sous mon désarroi, elle prit mon visage entre ses mains et prononça les mots qu'à mon tour, j'avais besoin d'entendre. J'avais été idiot. Bien sûr qu'elle n'avait pas envie de s'éloigner de moi même pour Julian, mais elle s'inquiétait juste pour nous, parce qu'elle était attentionné et attentive. Elle avait peur, elle n'avais pas confiance en elle, et surtout, elle avait toujours peur que tout parte en fumée. Après sa dernière phrase, je souriais comme elle le voulait et elle m'embrassait sur la joue. « Jamais Julian ou moi ne te mettront notre animosité sur le dos. Ce n'est pas de ta faute si nous ne nous entendons pas très bien, tu le sais déjà. Jamais ce ne sera de ta faute. Nous t'aimons tous les deux tendrement et jusqu'à ce qu'il veuille bien l'entendre, je ne lui volerais jamais son Athénaïs de la manière dont il le pense. Jamais je ne le séparais de son bonheur, surtout que je sais très bien en étant proche de toi combien c'est vital de t'avoir près de soi. » Je lui souriais encore. Je prenais sa main sur ma joue et l'embrassait doucement avant de la reposer sur le magazine.
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() message posté Lun 8 Déc 2014 - 11:04 par Invité
    Leur relation était spéciale comme l’avait été leur rencontre puis leurs retrouvailles. Encore aujourd’hui, il était difficile d’expliquer concrètement ce qui les reliait avec de simples mots car il fallait le ressentir, il fallait être à leur place pour comprendre ce qu’il s’était passé à chaque fois. Comment expliquer ce qu’on ressentait seulement dans sa propre chair, au plus profond de soi ? Autour d’eux, les langues parlaient et inventaient des fantasmes sur une probable liaison. Pour une fois qu’ils avaient un moyen de la rabaisser… Elle soignait toujours ce qu’elle faisait, ses apparitions en public, rien n’était laissé au hasard pour faire honneur à ses parents, à sa famille et pourtant, elle avait laissé cette brèche à l'affût de tous et comme des serpents, ils essayaient d’y entrer et d’envenimer les choses. En vain.

    Mieux que quiconque, elle savait que ce qu’ils partageaient était fort et ne ressentait pas de menace réelle pour le moment. Elle n’était pas de celles qui débordaient de confiance à cause de son physique ou de son statut social, elle faisait juste confiance à leur relation et surtout, elle croyait en Killian. Elle rit lorsqu’il répliqua qu’elle serait sans doute mariée avant lui. “Et qu’est-ce qui te fait dire ça ? Je finirais peut-être seule jusqu’à la fin de mes jours !” Elle aussi rêvait de se marier, d’avoir un enfant et fonder une famille à l’image de ses parents, autant d’étapes qu’il fallait pour vivre pleinement la vie mais ce n’était pas encore le moment, pas qu’elle ne se sentait pas prête, juste que Julian n’était pas au stade de penser à ça. “D’ailleurs, la nuit où je n’ai pas pu te voir, on m’a fait une demande en mariage.” Son ton trahissait une légère tristesse. Elle avait du faire du mal à Alfie, elle n’était même plus sûre de pouvoir lui adresser la parole, pour son propre bien. Et dire qu’il lui avait servi tout ce qu’elle avait toujours rêvé. “Il m’a fait une demande magnifique, la soirée était parfaite, il m’a emmenée dans des endroits dont j’ignorais même que j’adorais.” Elle leva les yeux au plafond, la situation était ironique. Alfie aurait pu lui offrir encore bien plus, car il partageait les mêmes idéaux qu’elle et elle avait du dire que ce n’était pas le moment, que peut-être à un autre moment… Finalement, elle poussa un soupire avant d’afficher un sourire. “Eh bien oui, imagine que tu tombes éperdument amoureux d’une femme et que pour des raisons que j’ignore mais que j’impose pour mon argumentation, on ne s’entende pas ou que le courant passe mal, tu finirais par la choisir elle.” Elle marqua une pause. “Et je crois que c’est ce qui me ferait le plus de mal. Que si un choix devait s’imposer, je ne serai pas celle que tu choisirais.” Et quelque part, elle ressentait comme l’inévitable, quelque chose qui était déjà écrit et dont elle n’aurait pas la force pour lutter contre.

    En peu de temps, il avait appris à connaître une partie d’elle tout comme elle avait découvert une partie de lui. Ils avaient évolué ensemble, il n’y en avait pas un qui s’était entièrement dévoilé sans que l’autre ne sache rien de lui. Ils avaient appris à se connaître mutuellement. Elle savait lorsqu’il fallait le rassurer et c’était ce qu’elle avait fait. C’était comme si chacun avait peur de perdre cette autre moitié qu’ils venaient à peine de retrouver, comme si le temps allait leur arracher ces moments de quiétudes et de bonheur. Elle ressentait une menace au-dessus de leur tête, elle ne saurait comment l’expliquer. « Jamais je ne le séparais de son bonheur, surtout que je sais très bien en étant proche de toi combien c'est vital de t'avoir près de soi. » Cette phrase avait accéléré les battements de son coeur, elle s’apercevait oh combien elle était heureuse d’être à ses côtés, et combien les hommes Fitzgerald avaient le don de tout bousculer en elle. Il prit sa main avant de l’embrasser tendrement et la reposer sur le magasine. “J’espère que tu penseras toujours ça.”

    Elle tournait les pages du magasine avec une lenteur extrême. Malgré elle, elle échafaudait un plan. Un plan pour quoi ? Pour encore faire une bêtise évidemment ! Lorsque se sentait en confiance avec une personne, son côté enfantin ressortait. Délicatement, elle sorti de la couverture et de la chaleur qui l’entourait. Il lui lança un regard interrogateur. “Je reviens.” dit-elle accompagné d’un sourire un peu trop malicieux. Peu après, il reçu un appel. “Trouve-moi.” Dans les quatre étages de cette maison, elle se trouvait au sous-sol au bord de la piscine.
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() message posté Lun 8 Déc 2014 - 11:59 par Invité
Nous nous disions tout, sans la moindre exception. Tout cela, dans une tendresse et un amour qui en étonnait plus d'un. Mais peu importe pour moi. Nous étions ce que nous étions, et personne ne pourrait rien y faire, cela, je lui avais promis dès le premier jour de notre rencontre. Tout avait été écrit pour eux, ils finiraient très proches pour toute leur vie et traversait tous les moments importants l'une et l'autre. C'était ainsi, personne ne pouvait changer le destin.

Nous parlions du fait qu'un jour, je rencontrerais quelqu'un. Je ne savais pas vraiment si je l'avais déjà rencontré, si ça se trouve oui mais... Disons que ce n'était jamais simple de se projeter comme cela. Je préférais laisser faire les choses, bien que des fois, je les empêchais... Enfin, il était évident qu'à mon rythme, la belle serait mariée avant moi. Néanmoins, sa remarque me fit rire. « Tu ne seras jamais seule, ne dis pas de bêtise. Même sans amoureux, tu auras toujours au moins un chat. » lui dis-je avant de rire, puisqu'elle devait s'attendre à une de mes phrases mielleuse disant que je serais toujours là, mais il n'en était rien. Puis, elle m'apprit quelque chose que j'ignorais jusque lors. En même temps, cela faisait en fait peu de temps qu'on se connaissait, même si tout portait à croire le contraire. Je l'écoutais attentivement. Elle finit son histoire par un soupir avant de changer de sujet. « Ah non! Maintenant tu me racontes! Qu'est-ce qu'il s'est passé? » Je voyais bien que la chose semblait beaucoup la toucher, alors j'avais envie de savoir. De toute façon, toute sa vie m'intéressait. Mais sa remarque suivante me fit de la peine. Je caressais la main que j'avais attraper un peu avant. « Jamais quiconque ne sous sépara et je n'aurais jamais à choisir entre celle que j'aimerais un jour comme jamais et toi. Peut-être qu'il y aura quelques différents c'est possible on est pas dans un monde tout rose mais enfin, même si on vient à se disputer, Athénaïs, n'oublie jamais que je reviendrais toujours, qu'on se retrouvera toujours. Jamais tu ne me perdras. » lui dis-je en souriant tendrement.

Après ces mots d'amour quotidiens entre elle et moi, nous reprenions notre lecture. Je remarquais tout de même qu'elle n'avait pas l'air tranquille, elle tournait les pages de son magazine assez étrangement. Je la regardais du coin de l'oeil, continuant mon article. Après quelques moments, elle se leva et annonça qu'elle reviendrait après un regard interrogateur de ma part. Puis, mon portable vibra. « Trouve moi » [Princesse] Je me mis à rire. C'était bien elle ça, tout d'une enfant. Je me levais et fis les quatre étages du manoir. Je finirais bien par la trouver. C'est au bord de la piscine que je la vis. « Non non non non non ne rêve pas. » dis-je en imaginant très bien la suite des événements.
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 20:34 par Invité
    Un chat ? D’accord, il l’avait bien eue. Elle s’attendait à ce qu’il lui dise qu’il serait toujours là ou que c’était impossible qu’elle finisse la fin de ses jours seule mais apparemment, elle s’était trompée. Son rire laissait sous-entendre qu’il l’avait fait exprès. Elle prit un ton faussement outré et dit : “Quoi ? Et toi tu seras où ?” Sa voix se transforma en une voix d’enfant. “Tu me laisserais seule ?” puis laissa échapper un rire. “Non, tu te seras sûrement métamorphosé en chat d’ici là, ce sera toi ce chat. Comment pourrais-tu m’abandonner hein ?” Elle lui lança un sourire taquin et le serra dans ses bras. L’affection qu’elle lui portait était tel qu’elle en était parfois surprise, elle l’adorait. C’était ainsi gravé dans son coeur, elle ne pouvait rien y faire. Alors que leur amitié ne datait que de peu, elle se sentait permise de se comporter tout à son aise, elle n’avait pas peur de ce qu’il pouvait penser ou dire, il l’acceptait parce qu’il l’aimait. Ils partageaient une tendresse qu’il était rare de voir, elle était sûre que c’était unique. Elle resserra sa prise autour de lui, elle semblait si fragile à côté de lui. “Tu sais que c’est horrible de te serrer dans mes bras ? J’ai plus envie de te lâcher après.” se plaignit-elle en enfouissant son visage dans son cou. Elle était capable d’y rester éternellement, elle se sentait tellement bien. Évidemment parler de mariage l’avait poussée à parler d’Alfie, elle prit une grande inspiration avant de se mettre à conter l’histoire. “J’ai rencontré Alfie en Australie.... Mon dieu, j’ai l’impression de parler d’une relation parfaite… Enfin bon, il était marié, je n’avais que dix-huit ans et on se plaisait sauf qu’on ne voulait pas franchir les limites, il s’est rien passé jusqu’au jour où il a appris qu’elle le trompait, il a demandé le divorce et on a passé une nuit ensemble. Le lendemain, il avait disparu, ça ne m’avait pas touchée dans le sens où je comprenais qu’il voulait refaire sa vie et le hasard a fait qu’on s’est retrouvé à mon arrivée à Londres. On s’est revu plusieurs fois et la dernière fois, lorsque Julian était parti en Ecosse, il m’a proposé de sortir avec lui et… Il m’a demandé en mariage.” Son coeur s’affolait rien qu’en revoyant les images de sa demande. Si un jour on lui avait dit qu’elle refuserait de dire oui dans un si beau moment, elle aurait ri. Tout en caressant tendrement sa main, Killian la rassurait. Il était si adorable, son amour pour lui grandissait au fur et mesure qu’ils passaient des moments ensemble. “Promis ?”

    Patiemment, elle attendait qu’il la trouve et lorsqu’enfin il apparu au sous-sol, elle lui sourit et vint à sa rencontre. “J’ai cru attendre une éternité. S’il te plait, ne reste jamais très loin de moi... même si je pars.” Le manque qu’elle ressentait lorsqu’il n’était pas là oppressait sa poitrine, mais aussitôt qu’il revenait, elle se sentait déborder de joie. Elle attrapa sa main et demanda “Saute avec moi dans la piscine.” C’était encore l’un de ses caprices mais elle aimait tellement voir qu’il ne pouvait rien lui refuser, elle demandait encore et toujours ses marques d’amour.
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 12:54 par Invité
Elle voulait toujours entendre les mêmes choses. Que je l'aimerais toujours, que je ne l'abandonnerais jamais. Bien sûr que jamais elle ne finirait d'entendre parler de moi. C'était sûr, mais elle avait tellement peu confiance en elle et tellement peur de perdre notre amitié qu'à chaque fois, c'était la même. Sauf qu'en face d'elle, elle m'avait moi. Le type qui aime bien rire plutôt qu'à parler sérieusement, parfois. Oui je me rendais compte que j'étais peu de fois drôle, en fait. Alors quand je sentais que cette situation tournait un peu trop au sérieux de notre amitié, je lui lançais qu'elle finirait avec un chat. D'abord elle fut outrée et triste, ce n'est sûrement pas ce qu'elle voulait entendre, je le savais très bien. Je ris, avec elle ensuite, après avoir continué. « Eeeh ne me prends pas pour McGonagall non plus j'suis pas un animagus chat. » dis-je alors en riant. Elle entoura ses petits bras autour de moi. Oui petits bras, on pouvait le dire, parce qu'elle n'arrivait pas à joindre ses mains autour de moi, c'était drôle à voir en fait. Aujourd'hui, je n'y faisais plus attention mais nos premiers câlins étaient accompagnés de moquerie à propos de sa petite taille par rapport à moi. Je caressais sa joue doucement lors de notre étreinte, puis elle lâcha quelque chose qui me fit rire. Elle planta son nez dans mon cou ne me lâchant en effet pas. « J'suis pas un gros nounours, pourtant. » dis-je riant toujours et je l'embrassais sur le front.

Elle se recula pour me raconter son histoire avec Alfie. Je ne la connaissais pas encore par coeur, même si j'en avais envie. Peu de temps nous séparait de notre rencontre à ce stade alors, il me fallait encore l'entendre me raconter des choses de sa vie que je ne connaissais pas. C'était une belle histoire oui, même si elle n'a pas bien commencé. Je plaignais cet homme, même si finalement, peut-être qu'Athéna n'était pas celle qu'il lui fallait, ou peut-être que si. Enfin je n'arrivais plus à réfléchir, à cet instant. Quand elle prononçait le nom de Julian, c'était toujours la même chose. Je divaguais. Mais il lui fallait une réponse. « C'est triste pour lui... Mais il va refaire sa vie, ne t'en fais pas. » Je ne savais pas quoi lui répondre d'autres. Je voyais bien que cet événement l'avait troublée et, qu'elle avait eu besoin de me le raconter. Je lui souris affectueusement lui caressant le bras. « Promis. »

Elle venait de m'envoyer un message qui me fit la chercher dans le manoir pendant une petite vingtaine de minutes. Finalement, je la retrouvais au bord de la piscine, elle se leva pour me retrouver. « Tu n'avais qu'à pas partir. » lui dis-je en levant un sourcil et en souriant. Elle me demanda alors ce que je craignais. Pas question. « Ecoute je t'ai introduit un non pour ça. J'ai vraiment pas envie de sauter là dedans. » dis-je en regardant la piscine, pensif, l'air d'hésiter. Mais un instant plus tard, sans prévenir je la prenais dans mes bras et je fonçais droit dans l'eau. « BANZAAAAI. » criais-je avant de plonger.
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