"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the matchmaker. (romy) 2979874845 the matchmaker. (romy) 1973890357
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() message posté Mer 17 Déc 2014 - 15:17 par Invité
Milan c'est le type trop gentil qu'est toujours prêt à aider les gens qu'il apprécie, alors quand il a reçu un message de Remy lui demandant de venir l'aider à faire de la peinture dans son appartement, il n'a pas hésité une seconde. Surtout que la peinture c'est un peu son domaine. Il aurait pu faire quelque chose de bien plus intéressant de son week-end, mais il n'est pas du genre à tergiverser trop longtemps. Il accepte même toutes ses demandes, lui demandant de passer prendre de l'alcool et de ramener de quoi manger. Même si ce n'est pas exactement le plus pratique de trimballer de l'alcool dans un sac à dos lorsqu'on est à vélo. La traversée de la ville se passe plutôt bien, même s'il commence à ne plus trop sentir le bout de ses doigts à cause du froid. Une fois dans le quartier de Remy, il attache son vélo et décide d'aller acheter une pizza dans la pizzeria du coin. Pendant qu'on lui prépare sa pizza maxi (au cas où les colocs de Remy soient dans le coin), il en profite pour se griller une cigarette tout en vérifiant le numéro d'immeuble de Remy qui était enregistré dans son téléphone. Ils étaient collègues de travail à la base, il avait rarement l'occasion de se voir en dehors de l'hôpital. C'était l'occasion de se voir dans un autre environnement, loin des contraintes du boulot et de la pression liée à leurs jobs.
Sa pizza sous le bras, il se dirige jusqu'au bon immeuble, tapant le digicode que Remy lui avait indiqué dans son message, elle se montrait bien prévoyante et efficace pour une fois. Il sonne à la porte pendant un moment pour être certain que quelqu'un l'entende à l'intérieur, la vie en colocation peut être parfois bruyante à ce qu'il a compris. Au bout de quelques secondes la porte finit par s'ouvrir, ne laissant pas apparaître la personne à laquelle il s'attendait. C'est Romy qui lui avait ouvert la porte, la jolie coloc de Remy, jusque là rien de bien étonnant sauf qu'elle semble assez surprise de le voir. Il lui en faut pas plus pour se sentir un peu con avec sa pizza dans les bras, surtout qu'il n'a pas l'impression qu'il y ait d'autres personnes dans l'appartement. Pas besoin d'être un génie pour se douter qu'il a encore été la victime d'un des plans de Remy. « Laisse-moi deviner, vous faites pas de la peinture ? ». Il secoue la tête, se retenant de ne pas rigoler de sa propre connerie. Il se faisait avoir à chaque fois, c'était à se demander pourquoi il lui faisait encore confiance à celle-là. Il adresse un sourire gêné à Romy, ayant peur d'avoir dérangé à un mauvais moment. C'était de la faute à l'autre aussi, à se prendre pour cupidon et vouloir à tout pris que sa coloc et lui finissent ensemble. Encore heureux qu'elle n'était pas désagréable à regarder et pas insupportable, sinon il aurait fini par vraiment lui en vouloir.
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() message posté Sam 20 Déc 2014 - 13:29 par Invité


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Dans son métier, soit elle a beaucoup de  travail soit Romy n’a rien à faire. Pour le moment, elle est plutôt en mode « rien à faire de ses journées ». A l’approche des fêtes de fin d’années, il est souvent habituel que la jeune femme ne soit appelée pour aucune restauration, mais dès la rentrée, elle savait très bien qu’elle risquerait d’être appelée, voire même un peu trop. En attendant, la belle brune se devait de trouver l’une ou l’autre occupation afin de passer le temps. Les journées sont longues lorsqu’on n’a rien à faire. Et faire du shopping ou se promener en ville, Romy en a plus que marre, ses journées étant trop occupée par ce genre d’activités. Heureusement pour elle en plus de l’art, la jeune femme possède une autre passion : la pâtisserie. Quand elle y pense, la jeune femme aurait peut-être dû ouvrir une boutique plutôt que de se lancer dans la restauration d’œuvres d’art. De par son métier, Romy doit souvent partir à l’étranger et ce n’est pas toujours facile d’être loin de ceux qu’on aime. Bien que la jeune femme soit très solitaire et n’ait pas tant de personnes proches qui lui manquent. Cependant sa colocataire, quand elle n’est pas là, lui manque beaucoup. Remy est un petit bout de femme, certes souvent chiante, mais à laquelle on s’attache énormément.

Comme Remy n’était pas à l’appartement, Romy en avait profité pour passer son temps dans la cuisine, la musique un peu plus fort qu’en temps normal sans pour autant déranger tout le voisinage. Noël approchant, la belle brune voulut s’essayer aux bûches. N’étant pas du genre classique, Romy avait envie d’essayer de varier les goûts, mais cela prend toujours du temps de trouver les meilleures associations. Elle testa plusieurs possibilités et décida qu’elle demanderait à sa colocataire de les goûter dès qu’elle rentrerait afin de donner son avis sur les essais de l’apprentie pâtissière. Quand soudain, la sonnerie de la porte d’entrée retentit. Surprise, Romy pensa que sa colocataire avait sans doute du oublier ses clés. Contrairement à toute attente, Milan se tenait devant la porte, les bras chargés. Au vu de sa réflexion, Romy crut comprendre que son visage reflétait la surprise de sa présence. Toutefois, elle ne put s’empêcher de rigoler face à l’attitude du jeune homme. Pourtant Romy savait très bien qu’il était encore victime de l’attitude de sa colocataire préférée. Celle-là, toujours à proposer des idées aux gens puis à s’en aller et laisser les autres se démerder. Certes, toujours une idée derrière la tête mais un jour elle finirait victime de ses supercheries… « Hélas non, pas d’activités peinture aujourd’hui, sauf si coloré mes gâteau signifie faire de la peinture… »

Son tablier plein de reste d’aliments sur elle, Romy ne devait pas être à son avantage. Mais la jeune femme ne se soucie pas toujours de son apparence surtout quand elle passe son temps dans la cuisine. Mais la jeune femme ne pouvait pas laisser le pauvre sur le pas de la porte et décida de le faire entrer. «  Allez entre, si tu veux je te trouverai des choses à peindre… » et Romy ne put s’empêcher de lui sourire. « Sinon j’ai besoin d’un cobaye pour tester quelques expériences… » culinaires mais Romy ne trouva pas nécessaire de continuer sa phrase, cela semblait logique… en principe.


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() message posté Jeu 25 Déc 2014 - 21:20 par Invité
La situation est plutôt cocasse, surtout qu'à la vue de sa tenue, elle est plus en train de faire un atelier cuisine qu'un atelier peinture. Même s'il semble l'avoir interrompu, alors qu'elle était occupée, elle ne se montre pas hostile pour autant envers lui, ce qui est un soulagement. Si elle est capable de rire de la situation, il ne s'en prive pas lui aussi. « Hélas non, pas d'activités peinture aujourd'hui, sauf si coloré mes gâteau signifie faire de la peinture... ». Un sourire jusqu'aux oreilles se dresse sur son visage à l'évocation d'un gâteau, il en salive rien qu'en en entendant parler. Lui qui ne cuisine jamais, alors évoquer un gâteau fait maison c'est un peu comme le matin de Noël à ses yeux. Puis il a la confirmation que Remy lui a encore posé un plan galère. Un jour il se vengerait. Pour le moment, il ne sait pas trop quoi dire ou faire. Il se sent un peu con, mais heureusement Romy vient à sa rescousse. « Allez entre, si tu veux je te trouverai des choses à peindre... ». Il ne se fait pas prier pour la suivre dans l'appartement, surtout qu'il avait un peu froid et que le couloir de l'immeuble n'est pas vraiment chauffé. Puis le sourire qu'elle lui adresse est plutôt accueillant, de ceux qui vous donnent envie de suivre sans réfléchir. « D'accord merci. ». Il s'apprête à passer la porte quand elle continue sur sa lancée. « Sinon j'ai besoin d'un cobaye pour tester quelques expériences... ». Sa phrase le stop net dans son élan, la bouche un peu entrouverte, Milan n'est pas certain d'avoir bien compris. Il lance un regard perplexe vers Romy, qui a l'air tout à fait détendu, pas du tout comme quelqu'un qui vient de faire une proposition sexuelle bizarre. Soudain, il comprend ce qu'elle a voulu dire et la réalisation a dû se voir sur son visage. Foutu cerveau qui pense toujours au sexe quand il ne faut pas, maintenant elle risque de s'imaginer que c'est un gros obsédé qui ne pense qu'à s'envoyer en l'air. « Euh ouais d'accord, je suis ton homme... enfin ton cobaye. ». Il faut vraiment qu'il arrête de se comporter aussi bizarrement, ce n'est pas comme si elle était une inconnue non plus. Sa main passe dans ses cheveux par réflexe et il finit par rentrer dans l'appartement. « Wahoo, ça sent bon par ici, ça change de mon appartement. ». Quand on vit tout seul, on a rarement l'occasion de se faire accueillir par des odeurs pareilles. Il dépose la pizza dès qu'il en a l'occasion, parce que c'est assez encombrant et se retourne pour faire face à Romy. « Qu'est-ce que tu prépares en fait ? ». Il se frotte les mains profitant de la chaleur ambiante, jusqu'à ce qu'il se souvienne qu'il a toujours un sac à dos sur les épaules et qu'il pèse son poids. « Je peux mettre des trucs au frigo ? Remy m'avait dit de ramener à boire... j'ai des bières et du vin si tu veux boire quelque chose, avec le froid qui fait ça doit déjà être à la bonne température. ». Loin de lui l'idée de la soûler, ce n'est pas vraiment son genre, mais il ne serait pas contre un petit verre pour se détendre un peu.
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 18:10 par Invité


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Romy laissa entrer son visiteur et referma la porte de l’appartement derrière lui. Comme à son habitude, elle mit le verrou. Romy fait partie de ses jeunes filles parano à l’idée que l’on puisse entrer dans son foyer et voler tout ce qui s’y trouve. Elle avait donc pris l’habitude de toujours tout fermer à clé, ce que n’appréciaient pas toujours ses colocataires. Mais à force, tout le monde s’y habitue. Pourtant aujourd’hui, elle était présente et aucun risques que quelqu’un vienne l’embêter, surtout maintenant qu’elle a un peu de compagnie. La jolie brune ne put s’empêcher de sourire quand elle vu la tête de Milan. Elle savait très bien qu’elle avait laissé planer un léger doute quant à sa proposition et c’était toujours marrant de voir la réaction des gens et comme la plupart des hommes, il avait sans doute du dévier sur des pensées loin de celles de Romy. C’était pas vraiment le genre Romy de faire des propositions indécentes à des personnes qu’elle connaît à peine même si elles ne sont pas déplaisantes du tout.

Romy emboita le pas de Milan, lui indiquant par la même occasion de la suivre. Elle n’allait pas le laisser dans l’entrée, déjà que le pauvre est venu pour … rien… Sacré Remy, il est impossible de toujours comprendre ce qu’elle a en tête. Peut-être que si au final, mais c’est tellement plus facile de faire celle qui ne comprends pas que l’inverse. Puis au final il faut bien reconnaître que c’est assez amusant comme situation. Romy entra dans la cuisine et acquiesça à la réaction de Milan quant à la bonne odeur, c’est souvent ce que la jeune femme apprécie quand elle cuisine. Il y règne toujours une atmosphère agréable et une odeur qui donne toujours envie de tout goûter. «  Il te suffirait de te mettre aux fourneaux, après tu verras que ton appartement ressemblerait au mien… quoique… » Romy murmura mais ces paroles étaient tout de même audibles. La dernière fois qu’elle avait vu un homme cuisiner, il avait tout laissé cramer que l’odeur de brûlé mis longtemps avant de s’en aller. Elle ne voulait pas que Milan prenne mal ce qu’elle venait de sous-entendre et changea vite de sujet. Elle ignorait son taux de susceptibilité et ne voulait en aucun cas qu’il s’en aille fâché alors qu’il vient juste d’arriver. « J’essaye de préparer des bûches de Noël, mais celle que j’avais commencé doit passer la nuit au frais. ». Romy essaya de ranger un minimum tout ce qui trainait et dont elle n’avait plus besoin dans le but de faire de la place à Milan. Romy étale toujours et prend tellement de place quand elle cuisine qu’au moment de tout ranger, elle est à la limite de la dépression. Pourtant elle ne peut tout laisser là.

« Vas y fait comme chez toi, le frigo est juste derrière. » Romy indiqua l’endroit à Milan tout en terminant de ranger ce dont elle n’avait plus besoin. « Enfin si tu trouves de la place vu que tous mes essais repose au frais » Au pire elle enlèverait ce qui gêne, elle devrait bientôt si elle veut goûter celles qu’elle a déjà fait. Après un bref moment d’hésitation, Romy accepta un verre de vin et indiqua l’armoire avec les verres. Elle reprit la préparation de son sablé ne voulant pas laisser sa préparation en suspens. Elle leva la tête vers Milan et s’empressa de lui demander. « Rassure-moi tu n’es pas allergique à certains aliments ? » Ce serait bête de lui laisser goûter quelque chose qui le rendrait malade.



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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 19:01 par Invité
« Il te suffirait de te mettre aux fourneaux, après tu verras que ton appartement ressemblerait au mien... quoique... ». Il ne peut s'empêcher de rigoler, même avec toute la bonne volonté du monde, il serait incapable de produire des odeurs pareilles dans sa cuisine. Il était juste irrécupérable à ce niveau-là. À choisir il préférait de loin pas d'odeur du tout, que l'odeur de cramé parce qu'il a loupé une énième expérience culinaire. Peut-être que s'il avait eu un professeur digne de ce nom, le résultat aurait été différent. « J'essaye de préparer des bûches de Noël, mais celle que j'avais commencé doit passer la nuit au frais. ». La mention de la bûche de Noël attire vite son attention sur autre chose, pour lui la bûche de Noël c'est uniquement un truc qu'on achète déjà tout prêt à la boulangerie ou dans un supermarché. Ça ne lui viendrait jamais à l'idée d'en faire lui-même. Décidément Romy était pleine de surprise. Il finirait probablement par prendre dix kilos avec une coloc pareil. Milan se rappelle soudain qu'il a des boissons à mettre au frais et l'interroge sur la disponibilité du frigo. « Vas y fait comme chez toi, le frigo est juste derrière...Enfin si tu trouves de la place vu que tous mes essais repose au frais ». Milan lui adresse un sourire amusé, tandis qu'il se dirige vers la direction qu'elle lui a indiquée. « T'inquiètes j'ai l'habitude de jouer à tetris avec le mien. ». La porte du frigo s'ouvre et il n'en croirait presque pas ses yeux, plusieurs bûches réparties un peu partout dans le frigo, toutes plus appétissantes les unes que les autres. Agenouillé devant le frigo, les yeux de Milan envoient des cœurs en direction des différentes réalisations de la jeune femme. Il manque d'en faire tomber une en tentant de faire rentrer ses bières, il jette un regard anxieux vers Romy, mais fort heureusement elle est occupée par ce qu'elle fait et ne porte pas son attention sur lui à ce moment-là. « Y'en as pour tous les goûts dit donc. ». Il referme le frigo, tout en gardant la bouteille de vin à la main pour leur servir un verre, sans grande difficulté il localise des verres à vin dans le placard qu'elle lui a indiqué. Il est en grande réflexion pour deviner dans quel tiroir peut bien se trouver le tir-bouchon, tel un gamin il fait la plouff dans sa tête, se contentant de pointer le tiroir du doigt à chaque fois. Finalement, il ouvre un tiroir et un énorme sourire s'affiche sur son visage en voyant que le tir-bouchon se trouve bien dans celui-là. Il a large sourire enfantin limité un peu crétin sur le visage, le tir-bouchon dans une main, quand elle décide de reposer son attention sur lui. « Rassure-moi tu n'es pas allergique à certains aliments ? ». Elle est adorable de s'inquiéter de s'inquiéter de son bien-être, soudain il réalise qu'il montre toujours fièrement le tir-bouchon et il rabaisse son bras à la vitesse de la lumière. « Euhh non, enfin si aux crevettes, mais je pense pas que tu fasses une bûche aux crevettes, ce serait bizarre.». Tentant d'apparaître un peu plus normal que dans les secondes précédentes où il faisait le gamin, il s'emploie à ouvrir dé-bouchonner assez facilement la bouteille. À défaut de savoir cuisiner, il a quand même quelques talents. « J'espère que le blanc ça te va. ». D'un geste expert, il verse le vin dans un verre qu'il dépose devant Romy avant de se remplir lui-même un verre et de reposer la bouteille. Il est quand même un peu curieux de savoir pourquoi elle fait autant de pâtisserie tout d'un coup, il ne la connaît pas assez pour savoir si c'est sa façon de gérer le stress, un passe-temps ou pour une occasion particulière. « Tu prépares ta reconversion professionnelle ou quelque chose ? ». Il lui adresse un petit sourire taquin avant de prendre une gorgée de son verre.
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() message posté Dim 11 Jan 2015 - 12:40 par Invité


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Se lancer dans de nouvelles recettes, c’était souvent dans les habitudes de Romy. Pourtant à chaque fois elle était stressée de rater et de passer, aux yeux de ceux qui goutent ses recettes, c’est-à-dire ses colocataires, pour une incapable. Aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, Romy n’a jamais été victime de plaintes, ni de critiques négatives sur ses préparations. S’attaquer aujourd’hui aux buches de Noël était un challenge pour la belle brune, pourtant l’odeur agréable qui se dégage de ses préparations laissait penser que tout allait pour le mieux. Cependant, maintenant qu’elle n’était plus seule, Romy commençait à stresser de peur de passer pour une incapable si elle faisait quelque chose de travers. Pourtant, habituellement quand Milan se trouvait dans les parages, Romy ne se sentait jamais aussi mal à l’aise. L’explication revient sans doute que pour une fois, elle montrait ce qu’elle était, quelle était sa passion, ce qu’elle aime faire le plus au monde après son métier. Quand elle cuisine, Romy oublie tout et se sent plutôt bien, ce qui est rare dans la vie de la jeune femme. « T'inquiètes j'ai l'habitude de jouer à tetris avec le mien. » Romy se mit à sourire suite à la réflexion de Milan. Rassurant de savoir qu’il n’y avait pas que chez elle qu’il est difficile de pouvoir tout caser dans un frigo. Surtout lorsqu’elle cuisine, Romy aurait bien besoin de s’acheter un deuxième pour pouvoir tout ranger en plus des aliments habituels qui s’y trouvent déjà. En vivant à trois dans ses lieux, il est normal de prendre déjà beaucoup de place sans ajouter les pâtisseries de la jeune femme.  « Y'en as pour tous les goûts dit donc. » Romy sourit de plus belle. C’est bien son problème quand elle cuisine. Elle ne peut s’empêcher d’en faire de trop. Mais sachant que tous les goûts ne peuvent pas plaire à tout le monde, Romy veut toujours faire plaisir afin que tout le monde puisse trouver un dessert qui lui convient le mieux. « Disons que j’aime bien que tout le monde puisse trouver une association qui lui plaît, je sais que je risque d’en avoir de trop mais c’est plus fort que moi…» Dans ses cas-là, Romy a l’habitude de donner le surplus à ceux qui en ont le plus besoin. Quel grand cœur cette jolie fille, toujours à vouloir faire plaisir aux autres, se délaissant bien souvent. Mais elle est comme ça Romy et ne veut changer pour rien au monde. Continuant sa préparation le plus calmement possible, histoire de ne rien rater, Romy ne voyait pas bien ce que Milan faisait. Mais lui faisant confiance, elle ne se tracassait pas et elle pouvait le laisser fouiller dans toute la cuisine sans avoir aucuns soucis à se faire.
« Euhh non, enfin si aux crevettes, mais je pense pas que tu fasses une bûche aux crevettes, ce serait bizarre.».Quand il répondit à sa question, Romy leva la tête pour répondre en regardant son interlocuteur. « Non ca va aujourd’hui tu ne risques rien, je vais des bûches sucrées et non salées. Mais tu viens de me donner une idée pour des entrées à faire un jour où tu ne serais pas là bien sûre.» Romy s’était empressée de se justifier, elle ne voulait pas que Milan puisse penser une seule fois qu’elle chercherait à le tuer. Elle l’appréciait quand même un peu et ne voudrait pas en arriver là. « Je ne voudrais pas te tuer.» Elle acquiesça de la tête concernant le vin blanc.

« Tu prépares ta reconversion professionnelle ou quelque chose ? » Romy mit quelques secondes avant de répondre à cette question. Elle ne pensait pas vraiment à se reconvertir professionnellement parlant. Elle aime faire de la pâtisserie mais elle veut que cela reste une passion et non son métier. Elle ne voudrait pas arrêter ce qu’elle fait dans la vie de tous les jours. « Disons que j’aime faire de la pâtisserie depuis de nombreuses années. J’apprends par moi-même mais cela reste une passion. Je ne me  vois pas passer toutes mes journées à faire la même chose. De plus je ne voudrais pas arrêter mon métier que j’aime vraiment» Faisant une pause, Romy enchaîna pour combler sa curiosité. «Et toi dis-moi, quelle est ta passion ?»  
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() message posté Lun 26 Jan 2015 - 16:44 par Invité
« Disons que j'aime bien que tout le monde puisse trouver une association qui lui plaît, je sais que je risque d'en avoir de trop mais c'est plus fort que moi... ». Plus il en découvrait sur elle, plus il l'a trouvé adorable. Elle ne faisait pas seulement de la cuisine pour son plaisir personnel, mais aussi pour les autres. Milan était d'une nature assez généreuse et attentionnée, complètement désintéressée et ce sont des qualités qu'il apprécie tout particulièrement chez les autres également.
« Non ca va aujourd'hui tu ne risques rien, je vais des bûches sucrées et non salées. Mais tu viens de me donner une idée pour des entrées à faire un jour où tu ne serais pas là bien sûre. ». Il grimace rien qu'à la mention des crevettes, la dernière fois qu'il avait eu le malheur d'en ingérer, sa tête avait gonflé de façon particulièrement horrible, sa mère avait pris des photos et menacer toujours de les envoyer à tous ses amis. « Je ne voudrais pas te tuer. ». Il rigole de bon cœur, une telle idée ne lui serait jamais venue à l'esprit, Romy ne semble pas avoir des tendances meurtrières. « J'espère bien. ». Les crevettes étaient faciles à éviter dans la vie de tous les jours, c'était bien plus simple d'être allergique aux crevettes que d'autres aliments qu'on croise plus souvent.
Milan est vraiment curieux d'en découvrir plus sur Romy, surtout qu'il aime ce qu'il découvre au fur et à mesure. Ça change des femmes qui sont uniquement belles à l'extérieur et qui gâchent tout le charme dès qu'elles ouvrent la bouche. « Disons que j'aime faire de la pâtisserie depuis de nombreuses années. J'apprends par moi-même mais cela reste une passion. Je ne me vois pas passer toutes mes journées à faire la même chose. De plus je ne voudrais pas arrêter mon métier que j'aime vraiment ». Milan hoche la tête tout en reprenant une gorgée de son verre. Il se rappelait que Romy travaillait comme restauratrice d’œuvres d'arts, elle lui en avait parlé, la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Milan comprenait complètement qu'elle puisse ne pas vouloir faire de sa passion son métier, ne pas rompre le charme. C'est ce qu'il aimait dans son job à l'hôpital, il était toujours en contact avec des nouvelles personnes, en train de faire quelque chose. Pourtant, s'il avait une chance de vivre de sa passion, il n'hésiterait pas une seule seconde. « Et toi dis-moi, quelle est ta passion ? ». Il hésite un moment avant de reprendre, appréhendant un peu la réaction de la jeune femme. Quand il annonce sa passion et son passe-temps, les réactions des gens ont tendance à être plutôt contrastée. « Le street art, les graffitis, mais j'aime bien l'art sous d'autres formes aussi, tout ce qui permet de faire passer un message ou une émotion par le biais d'un dessin. ». Pas besoin de la bombarder de détails tout de suite et prendre le risque qu'elle le prenne pour un délinquant. Elle n'a pas nécessairement besoin de savoir qu'il passe une bonne partie de ses nuits à errer dans les rues de Londres à la recherche d'un spot parfait pour ses œuvres ou encore, qu'il lui arrive de se faire prendre en poursuite par des policiers. Souvent les gens associent graffitis avec des racailles avec la casquette à l'envers et qui s'expriment uniquement avec des grossièretés, mais Milan est loin de ce cliché. « J'aime dessiner c'est plus fort que moi, n'importe où sur n'importe quoi. ». Son appartement en était le premier exemple, couvert de ses dessins sur tous les murs et même certains meubles.
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