"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici keep your heart close to the ground (w/ killian) 2979874845 keep your heart close to the ground (w/ killian) 1973890357
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 14:13 par Invité
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killian & prunille

Noël approchait à grands pas, pour le plus grand bonheur de la jeune musicienne. Une période fabuleuse pour la rêveuse et douce enfant qu’elle était encore. Un instant magique, très inspirant aussi et qui lui permettait de s’évader dans des rêves utopiques. Elle aimait aussi s’affaler devant les téléfilms à la télévision, ceux qui frôlaient la stupidité, mais qui parvenaient toujours à l’émouvoir. Prunille se sentait étrangement bien, avec un esprit plutôt positif ce qui n’était pas habituel. Une rencontre avait suffi à faire fleurir en elle, quelques ondes bienfaisantes. Elle ne perdait nullement la mélancolie qui l’habitait depuis des années, mais elle souriait plus facilement et un peu niaisement, il fallait l’avouer. Elle espérait revoir à nouveau ce garçon, mais elle n’osait pas lui envoyer un message. Voilà seulement quatre jours qu’ils se sont rencontrés, ça ferait trop hystérique d’appeler maintenant ? Mieux valait attendre encore un jour ou deux, mais elle trépignait. Elle avait passé la nuit complète après la soirée à écrire sur une partition les notes d’une mélodie. Pour lui. Pour sceller sa promesse. Elle n’en était pas mécontente, mais n’était plus réellement certaine de réussir à le jouer devant lui. Il l’intimidait, ça, c’était indéniable, mais elle avait aussi peur de se sentir ridicule. Était-ce là une sérénade qu’elle allait lui jouer ? Diantre non, mais elle en avait cette impression. Elle soupira et sortit de sa chambre pour aller prendre quelque chose à grignoter dans la cuisine. Mais après une fouille complète des placards, elle ne trouva rien de satisfaisant. Autant aller faire quelques emplettes, sans compter qu’elle devait aussi trouver un cadeau pour Rhys, c’était la moindre des choses et puis au fond, ils s’aimaient bien. Seulement, il allait falloir trouver quelque chose et elle ne le connaissait pas autant qu’elle le voudrait, même après cinq mois de cohabitations. Elle enroula une écharpe autour de sa nuque, glissa un bonnet sur sa tête et son manteau. Des gants et elle quitta l’appartement pour rejoindre le froid de Londres. Ce n’était pas polaire, plutôt agréable, mais Prunille ne voulait nullement tomber malade. Elle glissa sur un papier humide et pesta entre ses dents contre ceux incapables de mettre un déchet dans une poubelle à seulement quelques mètres. Elle redressa un instant le visage lorsqu’elle passa devant l’immeuble de ce cher Killian. S’il sort avant que je n’atteigne le banc, j’ose l’inviter ! pensa-t-elle tout en continuant sa route. Hélas, pas de jeune homme lorsqu’elle se retourna une fois à destination. Soupire. Et la jeune fille s’éloigna.

Les rues étaient déjà pleines de Londoniens en quête d’un cadeau, en chemin pour le travail, d’étudiants en pause ou encore, de touristes. La foule n’était pas dérangeante pour la jeune musicienne, lorsqu’elle se faisait balancer de droite à gauche sans qu’on ne la remarque. Elle était certes petite, mais elle était capable de se faire repérer si par malheur, on osait la bousculer. Son premier arrêt fut pour une petite épicerie, gâteaux et sucreries en tous genres. Elle prit même ceux que Rhys préférait, histoire de lui demander une faveur après lui avoir donné. Elle paya à la caisse, offrant un sourire timide à la vendeuse puis elle ressorti. Elle piétina un moment sur place devant un groupe de touriste qui bloquait son chemin, avant de finir par râler en passant au milieu. Elle traversa pour rejoindre l’autre trottoir. Une silhouette attira son regard et elle fronça des sourcils, était-ce lui ? Elle accéléra un peu sa marche pour arriver à sa hauteur avec un sourire, avant de le perdre lorsqu’il se retourna vers elle. « Désolée… » Celui-ci se mit à parler dans une langue étrangère et elle roula des yeux, s’éloignant sans un mot. N’était pas idiot de le voir partout ? C’était… inquiétant et si elle écoutait sa conscience, alors la conclusion en serait désastreuse. Non pas désastreuse, mais… troublante, intimidante et perdue d’avance. Voilà. Elle rentra dans un magasin pour en faire un tour, observant les vêtements d’hommes. Est-ce qu’une écharpe pourrait lui faire plaisir ? Un bonnet ? Elle allait éviter de lui offrir des caleçons. Que c’était difficile… Elle soupira en quittant celui-ci pour entrer dans un autre et ainsi de suite durant deux bonnes heures. Prunille termina par s’adosser contre un mur, croquant dans un gâteau avec l’âme en peine. Je ne lui trouverai rien, c’est désespérant. Elle tourna le visage sur la droite et un SDF enroulé dans une couverture attendait, espérait que quelqu’un lui donne une pièce. Elle glissa un regard dans son sac avant de revenir sur lui. Elle se redressa et s’approcha en sortant un paquet de cookie. « Est-ce que ça vous plairait ? » L’homme barbu, amaigri aux yeux d’une douceur incomparable eut un sourire en hochant de la tête. Elle lui tendit avec un sourire. « Joyeuses Fêtes. » Il la remercia et elle s’éloigna avant de s’arrêter lorsqu’elle croisa un regard, ce regard. Son sourire devint grand sans qu’elle ne le contrôle et elle s’approcha de lui. Timidement, maladroitement, elle ne sut que faire en sa présence, aussi se contenta-t-elle d’un sourire et d’un échange de regard. « Salut Killian ! Ça me fait plaisir de te croiser ici… Tu fais tes courses de Noël toi aussi ? »


       
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 15:03 par Invité
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killian & prunille

L'hiver avait pris d'assaut toute la ville de Londres. J'avais l'habitude de ce climat, même en Ecosse, où j'adorais déjà l'hiver. Comment ne pas aimer la saison de Noël? La saison des rêves d'enfants, des innombrables films le soir à la télé, des coquille en sucre, du chocolat chaud, des sucreries, des tartiflettes françaises, des feux de cheminée, des décorations de Noël. C'est une saison des merveilles. Tout est éclairé partout, même la nuit. Tout est beau, tout illumine. Les vitrines de tous les magasins sont décorées. Je ne pouvais pas rester enfermer avec un extérieur pareil. Tout vendait du rêve. Il y aurait beaucoup de choses à décrire dans mon calepin, en plus. Je me baladais d'abord le long de la Tamise avec Hook. Il adorait ça, être près d'un endroit humide. En Ecosse, nous nous baladions toujours près du lac derrière chez mes parents. Ça le lui rappelle sûrement. Il joue avec d'autres chiens, je salue les maîtres, les couples, les enfants. Je passe ma main dans ma poche, mon calepin. Je l'ouvre. Le dernier mot. Un prénom. Prunille. Je le referme. Je relève la tête vers Hook mais c'est une jeune femme blonde que je vois, au loin. Mes pas commencent à se faire long et rapide, mais avant que je n'arrive elle se retourne, ce n'est pas elle. Je ralentis, genre de rien et tourne le regard vers Hook. J'allais vraiment finir par tomber sur une folle qui m'insultera ou que sais-je. Mais c'était plus fort que moi.

J'ai son numéro depuis quelques jours, et souvent je reste bloqué dessus, mon doigt qui ne touche pas la proposition "appeler le mobile". L'appeler serait peut-être un peu trop. J'attendais un signe du destin.  Je ne savais pas pourquoi elle me hantait tant les pensées. Le soir de notre rencontre, j'avais tenté d'écrire sur elle, en vain. J'étais allé boire un verre au barfly pour me changer les idées tellement ça m'avait rendu fou. Le lendemain, c'était la même. Je tentais de la décrire. Je n'y arrivais pas, pas comme je le voudrais. Hook me regardait comme pour me dire appuies. Mais je ne le faisais pas. Impossible. Je ne comprenais pas ce qui se passait là, dans mes mains moites, mon coeur qui battait et mon sourire béat à sa pensée. Je levais la tête vers mon piano, où elle était quelques heures plus tôt, à jouer divinement. Je souriais. Hook me retira de mes pensées en voulant sortir.

Un bonnet, un gros pull, un jean et des Tim. Hook avait fait un assez grand tour, je le rentrais à la maison. Elle n'habitait pas loin, Prunille. Et à chaque fois que j'ouvrais ma porte, j'espérais la voir dans la rue, venant tout juste de sortir. Je me disais que ça, ce serait le signe. Mais non. Je ressortais et me dirigeais vers la rue commerçante, pas loin. Il fallait un cadeau pour mes parents, j'en prendrais sûrement un pour Athénaïs en passant. Même si j'avais une autre idée en tête, je ne pourrais pas passer à côté d'un petit quelque chose qui me fera penser à elle. J'allais donc d'abord faire mon enquête pour ma mère. Je lui achetais un bracelet ainsi qu'un ras de cou magnifique dans une bijouterie. J'étais très satisfait. Papa, j'avais déjà l'idée, un whisky bien british ferait tout à fait l'affaire. Je me rendais dans une boutique adéquate et en faisait l'acquisition. Pour Athénaïs me vint une idée - oui je suis assez fort en cadeau - je m'avançais à grands pas vers une parfumerie quand une magnifique boutique pour femme attira mon attention. Il fallait que je pense à elle. Comment aurait-il pu en être autrement? Je rentrais, et y achetais deux articles. Je ressortais une demi-heure plus tard pour rejoindre ma première destination, la parfumerie où j'achetais, après les avoir tous senti, un parfum d'exception à Athénaïs.

Deux heures et demi. Cinq cadeaux. Il me fallait une médaille. Je décidais de faire un tour dans la rue commerçante encore, j'avais le temps, l'ambiance me plaisait vraiment. Je n'étais pas du genre à rentrer quand je n'avais plus rien à faire. Un main dans une poche de mon pantalon, l'autre portant mon sac (tout dans un seul...) je me baladais alors. J'observais autour de moi, comme toujours, captivant quelques sourires, que je rendais toujours. Puis soudain, pas loin, devant une boutique, je vis une jeune blonde se pencher vers un SDF qui était toujours au même endroit, que je sache, depuis que j'étais arrivé. Souvent je lui donnais quelque chose. Il faisait parti d'une association à laquelle je faisais des dons. C'était elle. Ses cheveux blonds dépassaient de son bonnet, c'était sa silhouette, j'entendais même sa voix d'où j'étais. Je m'arrêtais à cette scène, touchante, à son image, et je souriais. Comment aurait-il pu en être autrement? Il était là, devant moi, mon signe. Je ne pensais plus à rien jusqu'à ce qu'elle reparte, dans ma direction. J'avais peur qu'elle ne me vois pas mais, elle releva la tête au bon moment pour m'apercevoir, et sourire aussi. Elle s'approcha de moi doucement. Mon coeur, mes mains un peu moites, mon sourire, mon brouillage canal+ non abonné là haut recommençaient. Elle s'adressa à moi. J'aurais pu la regarder des heures sans prononcer un mot. Mais là, c'était pas le moment. « Prunille. Je suis ravi aussi. Heu oui, j'ai trouvé ce qu'il me fallait. » dis-je après avoir été troublé par la mention de son prénom, que je trouvé toujours aussi sublime. Et je serrais la main autour de mon sac sachant ce qu'il y avait dedans. Elle en revanche, n'avait rien. « Toi par contre, on ne dirait pas que tu aies encore trouvé ton bonheur. » dis-je un peu amusé, j'avais l'impression d'être pretty woman à côté d'elle avec mon sac. De plus que le gros sac venait de Jimmy Choo. Ca faisait bof pour un mec quand même. Enfin bon, passons. « C'était adorable. » continuais-je mentionnant la scène avec le barbu. « Une scène qui ferait encore très bien dans mon calepin. » dis-je en souriant. Ce ne serait pas la première, loin de là.


       
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 19:57 par Invité
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Noël. Une période fabuleuse, très bénéfique pour toutes les boutiques et autres commerces. Prunille allait faire un carnage en chocolat, ça c’était certain. Et puis, possible qu’elle fasse aussi un saut dans un magasin de musique pour des partitions, peut-être même une folie en s’offrant une guitare. Elle aimerait beaucoup essayer cet instrument. Cette journée qui s’annonçait bien triste et désespérante, s’ouvrait sur une voie plus joyeuse. Plus en émotions pour la jeune musicienne puisqu’il y avait Killian. Ses yeux océans se déposèrent sur le sac qu’il tenait, ses lèvres s’étirèrent dans un sourire. Il avait de la chance d’avoir trouvé ce qu’il voulait, car Prunille était toujours les mains vides concernant Rhys. Son père, elle lui enverra une carte et attendra d’aller sur place pour lui offrir quelque chose. Elle eut une grimace lorsqu’il mentionna son état démunie de cadeau, non elle n’avait rien. « Non, je ne trouve pas. Je ne sais d’ailleurs pas quoi offrir en fait… » Ca allait finir par une boîte classique de chocolats et peut-être une paire de chaussette. Histoire d’offrir quelque chose, malgré tout. Elle se retourna vers le SDF lorsqu’il mentionna la scène dont il avait été témoin. Son nez se retroussa, ses lèvres s’étirèrent et ses joues prirent une teinte rose. « Oh… Ca me parait naturel… » Elle baissa le visage vers ses bottes en daim. « Dis, tu es un garçon toi… » Elle se mordit les lèvres, se rendant compte de la stupidité de sa remarque, mais elle enchaîna bien vite. « Enfin oui… Bref, tu n’aurais pas une idée de cadeau pour mon demi-frère ? Je ne le connais pas énormément, mais je ne sais vraiment pas quoi lui prendre. Un truc sympa, pas très personnalisé parce que bon… J’ignore ses goûts mais… Toi, qu’est-ce que tu offrirais ? » Elle se retourna sur le bruit d’un klaxon avant de revenir sur Killian avec un sourire. « J’ai voulu t’appeler mais, j’ai eu beaucoup de choses à faire… » Et je ne voulais pas passer pour une folle non plus. « Mais, j’ai fini ma composition, il faudra que je te la joue à l’occasion. » Ses joues gardèrent leurs teintes rosées après ses paroles, mais le froid pouvait en être responsable. Prunille se fit légèrement bousculer, se retrouvant contre Killian à la suite du passage d’un groupe de touristes. Elle se retourna, prête à les insulter mais préféra garder le silence. Elle n’était pas toute seule. Elle se recula d’un pas, les joues en feux et le regard vers ses chaussures. « Désolée… Ils font vraiment pas attention… Je t’ai marché sur le pied ?! Navrée… »

Elle glissa une mèche derrière son oreille, sous son bonnet avant d’affronter ses yeux azurs. Voilà de nouveau cette sensation dans son estomac, ce petit tremblement interne. La chaleur à ses joues, ce sourire quasi inébranlable et cette envie profonde, sincère qu’il ne s’éloigne pas. Finalement, elle commençait à comprendre ce qu’elle ressentait et elle en avait un peu peur. La voilà bien, jeune Prunille tout fraîchement arrivé sur Londres et déjà sous le charme d’un garçon. Elle entendait déjà son père, elle voyait déjà Rhys lui faire la morale, comme l’autre jour lorsqu’il l’avait cru responsable de la disparition d’un préservatif. Non, elle allait garder ça pour elle et peut-être que ça allait s’évaporer, aussi vite que c’était apparu ? « Un chocolat chaud, ça te tente ? »

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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 21:57 par Invité
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killian & prunille

Je ne pensais pas que j'allais la voir par hasard, aujourd'hui. Je me battais pour ne pas lui envoyer de sms, l'appeler. Je me battais pour ne pas avoir l'air d'un psychopathe envers elle. J'avais eu très envie, de nombreuses fois, en vain. Je me retenais. Mais là, ma journée achats de Noël fut embellie par sa présence devant moi, enfin, maintenant.

Je remarquais qu'elle n'avait elle, pas trouvé son bonheur pour offrir. Je n'osais pas proposer mon aide, même si je le voulais, encore pour ne pas paraître collant ou chiant. En fait j'avais trop peur qu'elle ne me fuit. Elle m'apprit qu'elle désespérait de trouver un cadeau simplement. Je souriais, heureux mais gêné à la fois. Je ne savais pas ce qui me prenait. Je ne bougeais plus d'où j'étais, même si cette distance était un peu pesante. Je parlais de la scène avec le SDF juste précédemment et elle m'affirma que c'était naturel, je souris. « Généreuse en plus d'être talentueuse. » listais-je en souriant. Elle baissa les yeux vers mes Timb'. « J'ai pensé à l'imperméable, si c'est ça que tu  veux dire. » dis-je amusé qu'elle fasse cette remarque sur le daim. C'est vrai que j'étais pas très doué sur toutes ces choses que les femmes savent. Vous savez genre quand mettre une poêle sous l'eau, comment enlever une tâche de tomates, comment faire un lit sans plis. Le noeud de cravate, je gérais. Heureusement, d'ailleurs, parce que je suis seul. Elle releva la tête d'un coup changeant de sujet, me proposant mon aide pour le cadeau de son demi-frère. « Comme je le connais encore moins que toi, je ne sais pas trop. En général on aime bien les trucs utiles mais drôles genre des mugs marvel, des tee shirts originaux et drôles ou un jeu complétement débile que tu trouves dans des boutiques de farces et attrapes. » C'est vrai qu'en général, les gens bloquent plus en cadeau d'hommes que de femmes, alors qu'en fait, on demande pas grand chose. « Enfin comme je te dis, je ne sais pas si ça ira, je ne le connais pas. » ajoutais-je en souriant. Espérant que ça puisse l'aider.

Un klaxon l'interrompit, elle tourna la tête et me regarda à nouveau, souriante. « Ne t'inquiètes pas, je n'aime pas ressasser le passé, puis je ne t'ai pas appelé non plus. Je travaille sur mon nouveau bouquin je n'ai pas vu les jours passés » ou plutôt j'ai vu tous les jours passés avec toi dans mon esprit. « Le destin a décidé qu'on se croiserait aujourd'hui. » dis-je amusé de parler de destin, néanmoins nous nous croisions aujourd'hui tout de même, sans un coup de fil rien. Elle m'annonça qu'elle avait fini sa composition que je lui avais inspiré. Mes yeux s'illuminèrent et je sortais ma main de ma poche pour me caresser le côté droit du cou et un peu ma barbe avant de la refaufiler dans ma poche. Je souriais de plus belle. « J'ai hâte de l'entendre. » Là, quelqu'un passa et fit presque trébucher Prunille qui se retrouva à quelques millimètres de moi. Sans le vouloir, je lançais un regard de feu à la personne responsable qui s'excusa entre ses dents. Je respirais et regardais Prunille, là presque contre moi, je m'aperçu que mon bras s'était naturellement posé sur le sien, comme barrière de protection. Je le retirais quand elle fit un pas en arrière. Je sentais encore la chaleur de son corps à travers mes doigts qui frémissaient toujours.  Heureusement, sa tête était baissée, parce que ma bouche formait un "o" par ce coup que mon coeur avait battu dans ma poitrine. Je dû me racler la gorge pour reprendre la parole. « Heu non ça va t'en fais pas. »

J'étais totalement déconnecté par ce contact, là. J'aurais voulu qu'elle y reste et pouvoir me délecter de l'odeur de ses cheveux. Bon, zappe Killian. Impossible. Elle relève les yeux vers moi remettant une mèche sous son bonnet qui la gardait au chaud. Ses yeux bleu se plantèrent dans les miens. Et un petit silence s'installa. Enfin, il ne dura pas. « Oh oui excellente idée. » dis-je alors m'avançant vers l'endroit le plus proche et où le chocolat était exquis. Je lui ouvrais la porte puis entrais après elle, commandant vite deux chocolats chauds. Je posais mon sac et m'asseyais devant elle. « J'adore cette période de l'année. Je pourrais presque croire qu'elle est magique. Puis ici à Londres, wow. Trop de belle choses à voir partout, de jour comme de nuit. » dis-je alors qu'on nous servait les chocolats, je posais une main dessus pour la réchauffer. Mon pied effleura sa jambe sans le vouloir, je le retirais rapidement. « J'ai acheté un parfum et un foulard sur lequel j'en déposerais à ma meilleure amie. Je suis assez fier de moi sur le coup.. »dis-je semblant de ne pas avoir remarqué ce dernier contact et pour ne pas défaillir comme précédemment à celui-ci


       
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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 10:34 par Invité
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killian & prunille

Trouver un cadeau pour son demi-frère n’allait pas être une mince affaire, cependant Killian tombait à point nommé puisqu’il était un garçon, son demi-frère aussi ; il allait bien avoir une idée à proposer à Prunille. Sa remarque avait été stupide, ça se voyait que c’était un garçon, mais bien souvent, la jeune virtuose réfléchissait plus vite qu’elle ne parlait et ça faisait quelque peu cafouillage. Prunille prit note de ses propositions concernant Rhys, des choses drôles, mais utiles. De toute façon, la jeune demoiselle doutait qu’il lui en veuille si cette année n’était pas sous le signe de la perfection niveau cadeau. Elle n’en attendait pas spécialement de sa part non plus, mais Prunille n’aimait pas fêter un Noël sans offrir quelque chose. Ce côté cœur sur la main, certainement. « Merci, je pense que je vais opter pour la solution facile.. » Elle eut un petit rire, avant de reprendre son sérieux lorsqu’il mentionna son nouveau roman. Là, sa curiosité s’éveillait déjà et elle avait hâte de le lire une fois sa parution. Ou peut-être qu’elle ferait partie de ses privilégiés qui pourront le dévorer avant même qu’il ne soit sur feuille. Le destin. Son cœur eut un sursaut à ces quelques mots. Si ce n’était pas un signe ça, alors qu’était-ce ? Londres était une grande ville et ce n’était pas le seul quartier commercial, sans compter qu’avec tous les touristes et Londoniens, ça faisait une bonne masse de personnes. Difficile de repérer quelqu’un et pourtant, ils s’étaient vus tous les deux. À cette pensée, elle ne put réfréner ce sourire de jeune fille, ses joues rosies par les émotions et le froid. « Quand tu veux… » ajouta-t-elle lorsqu’il annonça sa hâte d’entendre la mélodie qu’elle avait composée. Un mélange de tristesse et de joies, sous les réminiscences d’enfances de ce cher Killian. Prunille n’avait pas eu trop de mal à l’écrire, elle avait cependant plus peur de la lui jouer. Sa première composition en « public ». L’effervescence des fêtes se ressentait jusque dans les trottoirs, car après sa bousculade, Prunille proposa un chocolat chaud pour éviter de se retrouver affalée sur Killian. Non pas que cette proximité l’avait dérangé, mais ses sentiments allaient finir par trahir son visage. Killian accepta et entraîna la jeune musicienne vers l’endroit qu’il connaissait. Prunille eut un sourire lorsque la chaleur du café glissa sur son visage froid. « Ça fait du bien ! » Elle eut un sourire, tournant le regard vers Killian. Ils s’installèrent et Prunille hocha de la tête à ses paroles. Un courant électrique grisa ses derniers sens lorsqu’elle sentit le pied du garçon sur elle. Ses sourcils se froncèrent, est-ce qu’il voulait lui envoyer un message ? Non, il enchaîna l’air de rien et Prunille glissa une mèche derrière son oreille pour se redonner consistance. Ses mains encerclèrent la tasse afin de les réchauffer.

« Tu as de la chance d’avoir trouvé tes cadeaux. Un parfum et un foulard, très bonne idée. Je suis certaine qu’elle en sera très heureuse. » Elle lui offrit un sourire, caressant la tasse entre ses paumes qui envoyait quelques vagues de chaleur sur son corps. Ce n’était qu’une fois à l’intérieur que la jeune pianiste se rendait compte du froid extérieur. Elle enfila un pull supplémentaire à sa prochaine sortie. « C’est ma période préférée aussi, j’aime les illuminations le soir.. Je pourrai rester des heures devant, les décorations de magasins. J’ai l’impression aussi qu’une certaine euphorie gagne tout le monde. Ils sont plus détendus... sauf pour ceux qui font les achats aux derniers moments. » Prunille eut un rire qu’elle cacha derrière sa main. « Et puis, en grande gourmande que je suis, cette période c’est… chocolat à outrance sans qu’on ne me dise quoi que ce soit. » Elle se mordit la lèvre avant de porter la tasse à sa bouche pour boire une gorgée salvatrice du liquide chaud. Que c’était bon. « Tu vas fêter Noël à Glasgow ou tu restes ici ? » Réel intérêt, même si Noël était une fête familiale, Prunille ne retournait pas à Cardiff pour les vacances. Elle avait beaucoup de révisions à faire, sachant très bien que chez son père, elle n’allait pas beaucoup réviser. Et puis, elle ne voulait pas vraiment le fêter avec la mère de Rhys. Donc du coup, son père en avait été peiné, mais aussi plutôt content, car il allait passer Noël avec sa femme. En tête à tête, à moins que Rhys ne décide de les rejoindre. Mais ça, ce n’était pas les affaires de la jeune blondine. « C’est dommage que Noël ne dure qu’une seule journée… Enfin, même s’il y a toutes les préparations avant et quelques jours après… Ça passe beaucoup trop vite ! » Elle esquissa un sourire, portant une nouvelle fois sa tasse à ses lèvres. « Au moins, ils prévoient de jolies choses cette année. Le marché de Noël et même un bal, d’après ce que j’ai lu… » Prunille gardait une mauvaise expérience d’un bal à Cardiff, en principe, elle était venue avec un cavalier cependant, elle ne l’avait pas vu de la soirée. Monsieur était avec ses amis derrière le gymnase à boire un punch ayant subi l’outrage de l’alcool. Autant dire que la jeune musicienne lui avait laissé une jolie marque rouge sur la joue avant de repartir chez elle. Enfin, elle comptait déjà parcourir le marché de Noël et sacrifier pour la bonne cause, son porte-monnaie.

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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 11:17 par Invité
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killian & prunille

Trop de choses se faisaient ressentir en moi. L'avoir retrouvé dans cette énorme ville aujourd'hui, alors que je venais de passer des jours entiers à penser à elle, à espérer qu'on m'envoie un signe pour que j'appuie sur Appeler Prunille arrive,   passer devant chez elle avec Hook et espérer qu'elle sorte au même moment, même Hook semblait savoir que cette maison était la sienne. Il s'arrêtait toujours devant comme pour dire allez Killian tu sonnes maintenant. Drôle de chiot. Enfin toujours était il que j'étais près d'elle maintenant, à cette heure, à ce moment précis et que je ne pouvais plus penser à rien d'autres qu'à sa voix que j'avais tant imaginé et à ce visage de poupée, qui tantôt rougissait ou rosissait. Histoire que peut-être enfin je trouve les bons mots pour la décrire dans mon prochain roman... Enfin bon, elle était là pour ses achats de Noël et j'essayais de l'aider à trouver quelque chose de simple et de passe partout - si elle même ne le connaissait pas encore beaucoup. Mais sa réplique me fit rire. En même temps, si elle avait déjà passer des heures dans les magasins sans rien trouver, elle n'allait pas chercher au plus dur. Je lui parlais de mon nouveau livre sur le point d'être écrit. Enfin, j'avais peur de sa réaction si elle lisait les premières ébauches. Ils parlaient souvent d'elle ou de musique, de Londres bien sûr et de sa beauté. Il y avait des tas de différentes descriptions d'elle - aucune ne m'allait parfaitement encore. Ce roman allait sûrement me rendre chèvre. Elle me proposa, quant à elle, de venir écouter son morceau quand je voulais. Je souriais. Mais quelque chose la gênait. En même temps, quand elle jouait une mélodie d'un autre artiste elle était déjà gênée, comme si on ouvrait son intimité alors quelque chose qu'elle aurait elle-même écrit, j'avais dû mal à croire qu'elle me laisserait même écouter ça vu sa pudeur envers son talent. Mais rien ne pouvait me faire plus plaisir alors, je souriais. Peut-être pour la rassurer aussi, pour ne pas qu'elle soit encore timide face à cela.

Enfin, ce contact m'avait troublé. Qu'elle se retrouve soudainement contre moi, que mon bras se soit entouré autour d'elle aussi naturellement que je devais la protéger me perturbait. Cette réaction que je n'avais pas pu contrôler m'avait déboussolé. Quand elle proposa le chocolat chaud, je fonçais sur l'occasion et nous allions dans ce café proche. Elle commenta la venue de chaleur sur sa peau en entrant, je souris. Nous nous asseyions alors que mon pied vient toucher sa jambe. Je changeais vite de sujet, histoire qu'elle ne croit pas n'importe quoi et que mon cerveau ne reparte à la dérive comme la dernière fois. Je lui parlais du cadeau pour Athénaïs, que j'appelais là ma meilleure amie. Elle était bien plus que ça, plus comme une soeur destinée ou.. enfin il n'y avait pas de mots, donc j'utilisais celui-là. Encore une fois, ces deux femmes me donnaient du fil à retordre. Elle confirma ma bonne idée du cadeau, ce qui me fit sourire. J'étais doué en cadeau, comme quoi. Qu'elle le confirme me rassurait : Athé l'adorerait. Je voyais ses main autour de la tasse, comme si elle faisait le plein de chaleur ayant trop froid dehors. « Tu arrives à te réchauffer, ça va? » m'inquiétais-je soudainement, face à ce geste que je venais de voir. Pourquoi j'avais dis ça comme ça? Enfin c'était dit maintenant, trop tard. J'avalais en relevant les yeux vers elle. Je souris à sa remarque sur les derniers achats de Noël. Tout ce qu'elle décrivait, j'adorais cela aussi. C'était ça, la magie. Je ris quand j'appris sa gourmandise pour le chocolat. « Tu as bien raison. Tu as déjà goûté le chocolat suisse? C'est le meilleur qui m'ait été donné de goûter. » lui dis-je, aussi gourmand de chocolat qu'elle. J'en avais goûté à Paris dans un petit magasin sympa, et je m'en rappellerais toujours. Elle adorerait ça, j'en suis sûr. Je pense même que j'en avais encore une plaquette chez moi, que maman m'avait ramené juste avant que je vienne ici. Elle but dans son chocolat. Je souris. « Oui je reste ici. Ma famille est habituée que je reste longtemps dans une ville même pendant des événements comme Noël, justement pour voir comment tout se passe ici. Et puis si je veux faire un roman d'exception, je ne peux pas partir d'ici. Et toi? » Je voulais voir Noël, le jour-même à Londres. Le vivre intensément. Mes parents me verraient plus tard, ils ne m'en voudraient pas de le passer en face à face, en bons vieux amoureux. Ils iraient même sûrement au ski après. «  C'est vrau que c'est bien trop court. C'est une journée où nous voudrions tout faire et finalement, on a cligné l'oeil qu'il est 23heures et qu'on va manger le dessert. » dis-je en riant légèrement au souvenir de ma maman qui stressait tellement pour son dîner qu'elle passait son Noël là dedans, jusqu'à... 1 heure le lendemain.

Je souris à son évocation. Allais-je lui demander? N'était-ce pas trop tôt pour cela? Elle allait sûrement se faire des idées et m'envoyer boulet. On se connaissait à peine. Et pourtant... Je voulais aller au bal avec elle. Quand je pensais au mot musique et cavalière je la voyais elle, et pas d'autres. « Je suis allé au marché de Noël déjà avec ma meilleure amie d'ailleurs, il est magnifique.  On a pas eu le temps de faire tout le tour parce qu'elle s'arrête à chaque stands... » Je me mis à rire. Pour le moment, je ne mentionnais pas le bal. Il le faudrait bien. Je retirais mes mains de ma tasse après avoir bu une gorgée pour me donner du courage. Je portais ma main droite derrière mon cou, le frottant.  « En fait, je...» Je n'arrivais pas à en dire plus que je sortais une boite cadeau carrée blanche, fermée délicatement par un ruban rouge tout autour que je posais sur le côté de notre table. Là, les mots me vinrent seuls, je regardais d'abord la boîte avant de la regarder elle, naturellement, alors que quelques instants avant j'en avais si peur. « En achetant le foulard tout à l'heure je suis passé devant ceci, et j'ai pensé que... enfin je voulais te remercier pour l'autre soir, tu m'as offert des moments exquis de musique alors... et je pensais que ça te plairait si tu voulais bien... m'accompagner à ce bal. » Je ne savais plus où me mettre. Parce que je n'avais pas pensé à ce bal avant de voir ce qui se cachait dans la boîte et d'imaginer Prunille avec, moi à son bras, à cet événement dont Athénaïs m'avait parlé. Je n'y serais pas allé sans Prunille, en fait. Voilà ici ce qui se cachait dedans. Tandis qu'elle ouvrait et que mon coeur battait mille fois sur une, je bégayait encore : « Je sais que c'est étrange comme demande on ne se connait pas beaucoup mais... tu n'es pas là depuis longtemps moi non plus alors... je voulais le découvrir avec toi, comme tu m'as fais découvrir ton talent. Qu'en dis-tu? » finis-je par demander. Si elle devait me dire non, je préférais que ce soit tout de suite, au moins ce serait clair...


       
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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 16:52 par Invité
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« Oui merci. » Elle lui offrit un sourire, sa bienveillance était un baume au cœur salvateur. C’était étonnant de remarquer la facilité qu’elle possédait avec lui, elle n’avait pas peur de parler ou de réagir d’une façon ou d’une autre. Elle se sentait bien, elle-même et c’était bien rare. Pour cela, elle appréciait beaucoup Killian. Sans compter son caractère et cette générosité. Il paraissait impossible, voire impensable pour la musicienne qu’une personne ne puisse pas l’aimer. C’était le genre de garçon qu’on aimerait avoir dans sa liste d’amis ou dans sa famille, comme gendre. Bien que sur cette dernière option, Prunille ne le connaissait pas suffisamment intimement pour le dire. Mais elle en avait cette impression. À ses yeux, il semblait parfait. Lorsqu’il mentionna le chocolat suisse, ses prunelles océans se mirent à scintiller de gourmandise. « C’est genre LE chocolat. Comme il est bon… Mon père m’en avait fait importer une fois et diable, je crois qu’il a pris un abonnement au final. Malheureusement, si je tombe dessus, ça disparait tellement vite. » Elle tortura sa lèvre inférieure avec ses dents, le chocolat, quelle invention suprême et adorée pour la jeune fille. Heureusement pour elle, Prunille ne grossissait pas à chaque bouchée interdite. Sinon, il est fort probable qu’elle soit comparée au bonhomme Michelin aujourd’hui. Killian lui révéla ne pas bouger pour les fêtes, de façon à pouvoir écrire son roman. Elle eut un sourire, l’imaginant fort bien passer une journée complète dans un endroit et observer toutes les scènes qui se dérouleraient devant lui. « Je reste ici aussi, j’ai des révisions à faire et je sais que si je rentre, je ne les ferai pas. En plus, il y aura la femme de mon père et disons que ce n’est pas le grand amour entre nous. Je préfère les passer ici, peut-être avec Rhys ou sinon, j’irai me promener dans les rues. Je ne sais pas encore… » Elle haussa des épaules, la solitude était une compagnie appréciée pour la jeune musicienne. Elle préférait de loin passer une soirée sans personne plutôt que de côtoyer une femme qu’elle n’aimait pas beaucoup. Elle ne ferait que des remarques, que des sales coups et elle avait quitté Cardiff dans l’optique de changer. De redevenir la Prunille d’avant. Elle hocha vigoureusement de la tête à ses mots. « Oui, la magie opère sans qu’on ne s’en rende compte. » Elle songea un instant à son enfance, lorsqu’elle attendait le passage du Père Noël, un voisin que son père avait engagé le temps de quelques minutes. La préparation du sapin, la décoration de la maison ; les chocolats chauds à la crème devant la cheminée, la confection du cadeau de son père ; la chaussette de sa mère qu’elle insistait chaque année à mettre. Si elle a des enfants un jour, Prunille fera tout pour qu’eux aussi s’émerveillent de la magie de Noël. Sans doute leur évitera-t-elle la déception du Père Noël qui n’existe pas.

Killian lui apprit qu’il avait déjà fait un tour sur le marché de Noël avec sa meilleure amie, celle-là même qui allait être gâtée par deux beaux présents. Ou du moins, elle en eut cette déduction. Elle ne put retenir un rire à cette amie inconnue s’arrêtant à chaque stand, Prunille serait certainement du même genre et cette fille lui parut soudainement amicale. Elle ira y faire un tour prochainement, peut-être y traînera-t-elle Rhys ? « En fait, je...» Prunille redressa le visage vers le sien, il semblait mal à l’aise. Il se pencha pour sortir un paquet blanc rectangulaire garni d’un ruban rouge, qu’il déposa sur le bord de la table. La jeune blondine fronça des sourcils, se demandant bien ce qu’il se passait. Killian dévia son regard sur celui de Prunille et elle ne détourna pas le visage. Et il se lança. Il voulait la remercier pour ses morceaux de musiques et l’inviter au bal. Mon dieu, mon dieu, mon dieu. Ses joues s’enflammèrent, ses prunelles devinrent brillantes et fuyantes. Est-ce qu’il venait vraiment de lui acheter un cadeau pour remercier Prunille d’une soirée ? Est-ce qu’il venait aussi –certainement LA nouvelle- de l’inviter au bal ? Par politesse et parce que Prunille avait appris à accepter les cadeaux, même si elle était gênée ; elle défit le ruban pour ouvrir la boîte. Un tissu noir était plié à l’intérieur. Killian recommença à parler, troublant davantage la jeune pianiste qui ne savait plus où se mettre. Sa conscience ne cessait de hurler et de danser dans son esprit, car il venait de l’inviter. Il avait pensé à elle, ELLE et personne d’autre. Prunille, la jeune pianiste, la timide et presque inconnue. Ses mains tremblantes soulevèrent le tissu pour découvrir qu’il s’agissait d’une robe. Et magnifique qui plus est. « Elle est magnifique… » Sa voix trahissait clairement son émotion, elle tourna ses pupilles sur son visage avec un sourire. « Je suis un peu gênée, mais je n’ai pas du tout envie de refuser. Je serai ravie de venir au bal avec toi, vraiment… » Elle reposa la robe dans sa boîte, ne songeant même pas aux complications. Est-ce qu’elle est à sa taille ? Est-ce qu’elle va lui aller ? Comment se coiffer, se maquiller ? Quelle chaussure mettre ? Et si c’est la bonne taille, comment a-t-il fait ? Ses joues devinrent rouges, mais son cœur lui, battait la chamade. En rythme avec la danse de joie de sa conscience. Elle était heureuse, enchantée même qu’il l’ait invité. « Tu sais… même si on ne se connait pas beaucoup, j’ai l’impression que ce n’est pas le cas. Je me sens super bien avec toi et puis je t’ai ouvert une porte secrète en jouant devant toi, dans ton appartement. » Stop ! Prunille, tu vas aller trop loin. Ravale tes paroles immédiatement. « Enfin, je suis vraiment touchée que tu penses à moi. Mon dernier bal a été catastrophique alors, je suis certaine que celui-ci sera merveilleux. Avec toi… » C’est mieux.

Elle termina sa tasse de chocolat, prétexta les toilettes pour en réalité aller payer les consommations discrètement au bar. Ce petit cadeau lui paraissait bien peu comparé au sien, mais elle trouvera quelque chose à la hauteur, un jour. Elle retourna à sa place avec un sourire, attendant qu’il termine pour quitter le petit café. Elle enfila son manteau et prononça avant même qu’il ne fasse un geste vers le bar. « J’ai déjà payé, tout à l’heure. » Sa bouche se tordit d’un sourire amusé, elle fit un mouvement de tête pour sortir à l’extérieur. Le froid fut assez mordant, mais plutôt bon pour ses joues enflammées. Elle se tourna vers lui, redressant la tête vers la sienne. « Est-ce que ça t’ennuierait de m’accompagner ? Ne serait-ce que pour me conseiller sur le cadeau de mon demi-frère? Enfin, si tu es libre ? »

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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 20:48 par Invité
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killian & prunille

Je m'inquiétais pour elle sans pouvoir vraiment l'expliquer. Je l'avais fais assez naturellement en voyant ses mains autour de sa tasse se réchauffer. Elle me répondit avec un sourire que je rendis, même si je restais très troublé par l'effet qu'elle me faisait. Prunille est une jeune femme idéale : généreuse, souriante, douce, attentionnée, musicienne, adorable, attachante. Que dire de plus pour que Killian ne s'attarde sur elle? Justement, ce plus. Ce plus apparaissait. Ce plus qui était étrange, ce plus qui me torturait, dans le bon sens du terme. Je lui parlais de tout et de n'importe quoi - surtout n'importe quoi d'ailleurs, mais elle semblait toujours dedans quand même, j'aurais fuis à sa place, probablement. Mais ces choses insignifiantes que nous disions l'un à propos de l'autre m'hypnotisais. Tout ce qu'elle disait sur elle m'intéressais. La remarque sur le chocolat me fit rire. « Je ne te laisserais pas fouiller dans mes armoires alors, parce qu'il y a une tablette. » informais-je en riant en l'imaginant tout finir le chocolat à peine commencé. Trop mignonne. C'était une de ces personnes à ne pas grossir en mangeant à gogo. Comme moi quoi. Bon faut dire que je m'entretiens énormément en adorant le sport mais, même petit je ne grossissais jamais en mangeant des tonnes. Comme mes parents. C'était dans les gênes. Elle me dit qu'elle restait ici à Noël. Je souriais. « Tu verras bien le moment venu, il aura toujours quelque chose à faire. » dis-je en souriant. Je n'étais pas quelqu'un qui prévoyait trop de choses. J'aime vivre les choses à fond, sans les avoir préparer des heures en avance, parce qu'on perd un peu de la vivre. Ce n'est plus tout à fait complet. Je ne sais pas comment expliquer, en tout cas voilà. Nous parlions de la magie de Noël. Et là, en la voyant avec ce chocolat à la main, les lumières derrière elle de la rue qui passait par la vitrine. Je souris. D'un certain côté, elle était là, la magie de Noël, elle avait raison.

A l'annonce du bal, je me lançais. Il le fallait bien un jour. Je n'avais pas acheté cette robe pour rien quelques instants auparavant. J'avais demandé conseils à la vendeuse qui m'avait laissé sa carte s'il fallait quand même retoucher la robe après sur mesure. J'espérais tout de même qu'elle lui irait. Je balbutiais quelques mots avec ce cadeau pour lui demander de m'accompagner au bal, avec ce cadeau. Elle ouvrit le cadeau non sans gêne, je m'en doutais. Mais ses yeux s'illuminèrent en voyant ce qu'il cachait, chose qui me rassura. Je souriais alors quand elle affirma qu'elle la trouvait magnifique. Je n'avais pas fais d'erreurs. J'étais assez fier sur le coup. « Je suis ravi qu'elle te plaise. » répondis-je alors qu'elle relevait la tête vers moi. Son visage trahissait son bonheur, sur le coup. Mais le mien sûrement aussi, car je ne pu le contrôler quand elle accepta ma proposition. J'avais bien eu peur qu'elle ne refuse en toute politesse et avec pincettes, mais non, elle n'avait pas hésité à accepter à m'accompagner au bal. Je ne contrôlais plus mon sourire. Nous rangions la boîte doucement. Ses mots me réchauffèrent le coeur d'une façon inexplicable et folle. « Oh. J'ai le sentiment de vouloir te connaître et continuer dans cette lancée de partage mutuel. Je te ferais oublier ce dernier bal. » promis-je sans en dire trop, sans déborder sur ce qui pourrait me trahir, trahir mes battements de coeur à ce moment précis. On pourrait presque le voir bouger à travers mon pull.

Elle se dépêcha de finir son chocolat pour filer aux toilettes. Pendant ce temps-là, j'essayais de faire le point. J'étais avec elle. Je lui aie acheté une robe qu'elle a accepté. Je vais au bal avec elle. Elle a fini sa composition. Elle est là dans la même ville que moi à Noël. Arrête ton coeur ne va plus supporter, Killian. Je me calmais alors qu'elle revenait vers moi. J'avais fini mon chocolat dans mes folles pensées solitaires, je me levais avec mon porte feuille mais elle m'arrêta m'informant qu'elle avait payé. Je la regardais avec un air suspect. « Je me vengerais. » dis-je alors avant de sourire. Je n'aimais pas beaucoup qu'elle ait payé parce que je voulais lui offrir, mais elle se sentait sûrement redevable à mon cadeau. Donc je ne l'embêtais pas plus, nous sortions du café. Il faisait tellement froid que la chaleur de mon coeur battant se refroidit sans attendre. Elle se retourna vers moi et me proposa de continuer ses achats avec elle, si je n'avais rien à faire et si ça ne me dérangeait pas. Comme si j'allais refuser de passer encore du temps avec elle. « Pas du tout, je t'accompagne. » acceptais-je en la suivant dans les rues de Londres. Comme à mon habitude, je mis mes mains automatiquement dans mes poches. Je le faisais toujours. Je la regardais alors que nous marchions en souriant. Maintenant, je pouvais bien faire ça : j'ouvris mon bras, pour l'inviter à le prendre et à ce qu'elle profite un peu de ma chaleur humaine dans ce froid hivernal. Une fois fait, il me fallu quand même avaler un coup avant de dire. « Alors, où se cache la solution facile...? » fis-je comme une énigme, amusé.

       
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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 13:49 par Invité
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killian & prunille

Grisée par ses émotions, transie par les sentiments ; Prunille ne réfléchissait plus autant que de coutume. Killian lui faisait perdre une myriade de repères. Elle n’était plus qu’une jeune fille en présence d’un garçon apprécié, si ce n’est plus. Il lui avait offert une robe pour le bal, cette même soirée où lorsqu’elle en avait vu l’annonce, lui avait fait penser à ce charmant écrivain. Elle semblait réellement merveilleuse et peut-être qu’elle ferait honneur à la beauté de cette robe, elle l’espérait de tout cœur. Afin de le remercier, même si elle envisageait déjà beaucoup plus, la jeune musicienne avait payé les consommations. Bien maigre présent, mais elle trouvera le bon moment. Sa réaction la fit rire, il était tellement aisé pour Prunille d’être elle-même en sa présence. Elle ne se lasserait jamais de le penser, ni même de passer un moment avec lui. Et lorsqu’il accepta de l’accompagner, elle ne dissimula pas sa joie. Ils se mirent en route, Prunille biaisait souvent Killian de côté. Diantre, qu’il est beau. Elle se flagella mentalement, ne pas songer à ça pour le moment. Elle aura toute une soirée à ses côtés pour s’inonder de ce sentiment. Il ouvrit son bras, invitation muette à la jeune pianiste pour un partage de chaleur. Si ses joues s’enflammèrent, elle ne refusa pas ce geste pour venir contre lui, enroulant son bras au sien. Son cœur se mit à monter dans les hauteurs, sa gorge s’assécha et ses mains devinrent moites. Cette proximité affolait la jeune blondine, en émotions diverses et pensées jubilatoires. Elle remonta son visage vers le sien à sa question, se mordant la lèvre. « Je vais partir sur tes propositions. Un magasin de petits cadeaux fera l’affaire. Je ne pense pas qu’il va me faire un marasme si ça ne lui plait pas. Du moins, je l’espère… » Elle haussa des épaules, sentant le corps de Killian contre le sien. Comme c’était électrisant. S’il venait poser sa main contre sa poitrine afin de sentir son muscle cardiaque, il sentirait les pulsions rapides et effrénées de la jeune fille. Il était le premier garçon à être aussi proche d’elle, Prunille n’avait jamais eu de petits amis. Elle n’y avait d’ailleurs jamais réellement songé, jusqu’à aujourd’hui… Cette pensée, la troubla une nouvelle fois, cependant elle ne put retenir un nouveau sourire.

Ils entrèrent dans la première boutique et à contrecœur, la jeune pianiste s’éloigna de lui pour observer les rayonnages. Son corps réclamait de nouveau cette chaleur, cette proximité qu’il lui avait offerte. Elle montra quelques objets à Killian, cherchant son avis et finalement, au bout d’une vingtaine de minutes, elle se rendit à la caisse. On lui emballa les objets susceptibles d’être cassés et ils quittèrent le magasin. « Voilà, c’est fait. » Elle était plutôt contente, même si ce n’était pas LE cadeau du siècle. Ça restait légèrement personnalisé, ne serait-ce que par les écritures sur le mug ou encore sur le tee-shirt. Une jolie carte avec un petit mot et d’autres petites attentions. Peut-être ne s’attendait-il à rien de sa part ? Tenant son sac d’une main, elle observa les gens autour d’eux qui faisaient aussi les derniers achats de Noël. Elle n’envisageait pas que cet instant s’arrête, qu’ils repartent chacun de leurs côtés. Elle glissa une main dans sa nuque pour retirer les quelques mèches rebelles qui lui chatouillaient. « Je te propose un truc… On rentre déposer nos affaires et ensuite, je te kidnappe pour la journée ! » Elle rougissait à vue d’œil, mais Prunille osait un pas, un geste envers Killian. Au diable le chamboulement, il fallait bien qu’elle prenne le dessus et puisqu’elle ne voulait pas arrêter cette journée, qu’il semblait également l’apprécier, autant en profiter. « On peut aller faire un tour sur le marché de Noël, ou dans le parc... Ou encore aller voir les vitrines de certains magasins, pleins de possibilités. Et puisque c’est notre premier Noël à Londres, j’ai envie de découvrir d’autres choses, avec toi si tu veux aussi ? »

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() message posté Jeu 18 Déc 2014 - 14:56 par Invité
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killian & prunille

Nous sortions de ce café, et cette distance m'anéantissait. Enfin, j'avais très envie qu'elle soit plus près de moi... Sentir qu'elle soit là, qu'elle soit bien, que je puisse la protéger, et ressentir sa chaleur. Du coup, lui ouvrir mon bras comme une invitation avait été tout à fait naturel pour moi. J'avais envie, même limite besoin qu'elle soit plus proche de moi. Peut-être était-ce mal, peut-être était-ce bien. Peu importe, je ne réfléchissais plus en sa présence, de moins en moins. Au plus les minutes partagées avec elle passaient, au moins j'étais capable de contrôler mon coeur, mes pensées, mes mots et mes gestes. Tous étaient pour elle. Quand elle s'approcha et prit mon bras, une vague de sensations m'envahirent, je gardais la tête droite devant moi alors que nous nous avancions vers un magasin que je lui avais suggéré pour son demi-frère. Cette chaleur m'électrisait, me faisait du bien, était nécessaire, faisait battre mon coeur, faisait une tornade dans mon cerveau. Je ne pouvais plus me concentrer. Je ne tournais même plus la tête, je la sentais et ça me perdait déjà trop. Je lançais tout de même un petit sourire quand elle me dit qu'elle prenait mon idée. J'avais eu envie de l'aider et apparemment j'y étais parvenu. Je m'avançais vers cette nouvelle source de chaleur qui la sépara de moi. J'avais presque voulu resserrer mon étreinte autour de son bras pour qu'elle ne parte pas vagabonder dans les rayons loin de moi. Mais je m'en empêchais et la laissais faire. Je la regardais choisir des présents. Elle suivait mes idées. Elle souriait tantôt, se concentrait d'autres. Moi, je la regardais. Je ne pouvais faire que ça. Je ne voyais qu'elle ici présente. Ses cheveux blonds sortant par boucles de son bonnet, ses yeux émerveillés pleins de vie, son sourire... Sa façon de se déplacer dans l'espace comme si elle flottait, comme si chaque parcelles de sol l'accueillait comme son plus beau trésor. Sa façon de bouger ses mains, de tenir les choses d'une manière si douce et délicate. Sa voix me sortit de mes pensées. « Je suis ravi de t'avoir aidé. » dis-je enfin.


Maintenant, il faudrait que je trouve autre chose à faire avec elle. Je ne voulais pas qu'elle s'en aille, qu'on arrête ce moment. Mais elle prit la parole avant moi et dit tout ce que je voulais entendre. Je souris à sa mention du kidnappage. « Je veux bien te servir de victime. » dis-je en riant en partant dans la direction de nos habitations respectives, l'une proche de l'autre. « On a qu'à juste marcher, on verra où ça nous mène. » dis-je lui retendant mon bras pour qu'elle le reprenne une nouvelle fois, que je ressente comme la première fois cette chaleur m'envahir et ces sensations exquises me prendre tout mon long. Nous passions chez elle, puis chez moi. Je dû empêcher Hook de se faufiler pour sortir, je venais juste de le faire, il abusait. Puis il voulait juste être avec Prunille, je le comprenais, il n'arrêtait pas de la regarder. Coquin. Je fermais enfin la porte et nous étions repartis. Nous passions devant plusieurs boutiques parfois, nous nous arrêtions, parfois nous commentions. Enfin, une boutique nous fîmes arrêter net. C'était une boutique de musique. Mais pas une de celles très neutre, dure, avec juste du noir et du blanc, une guitare un piano et une contre basse non. Là, c'était plus enfantin et attirant. Il y avait une vitrine très décorée avec comme présentation de vieilles partitions, un piano pour enfant, un pot pourri étalé avec de la neige artificielle par dessus, des nounours, des boîtes à musiques, de faux cadeaux emballés. Je regardais Prunille, en souriant, et je l'emmenais à l'intérieur. C'était aussi beau à l'intérieur qu'en dehors. Là, je trouvais une magnifique boîte à musique qui me faisait un peu penser à Prunille. Elle était délicate, toute ornementée, avec quelques touches de couleurs. Je la prenais doucement et l'ouvrais avec la petite clé en forme de note qui l'accompagnait. Ce qui résonnait, j'aurais dû m'en douter.

Je souris alors que Prunille approchait. « C'est l'histoire d'une jeune femme qui découvrit qu'elle valait beaucoup plus qu'elle ne pensait, et qu'elle pouvait vivre un véritable conte de fée, en trouvant sa vraie place. » dis-je en parlant d'Anastasia mais aussi, un peu d'elle.

       
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