"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici keep your heart close to the ground (w/ killian) - Page 2 2979874845 keep your heart close to the ground (w/ killian) - Page 2 1973890357
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 12:01 par Invité
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killian & prunille

Son cœur pulsait avec rage dans sa poitrine, dans l’attente d’une réponse de Killian. Elle ne devrait peut-être pas autant douter de lui, cependant elle ne pouvait résoudre son esprit à hésiter sur ce qu’il allait dire. Il l’avait invité au bal, ce n’était pas rien et il l’appréciait pour vouloir passer une soirée avec elle à son bras. Il accepta et elle ne put retenir ce sourire étiré ses lippes gourmandes. Ravie. Enchantée. Comblée. Elle approuva sa proposition, laisser le hasard dicter leur journée n’était pas une mauvaise idée et Prunille aimait aussi ne rien prévoir. Juste laisser le temps faire son œuvre. Elle glissa de nouveau sa main pour prendre son bras. Dieu qu’elle aimait cette sensation d’ivresse qui l’accompagnait dès qu’elle le touchait. Son muscle cardiaque s’excitait tant et si bien qu’elle craignait qu’on n’entende sa symphonie. On déposa son sac de cadeaux chez elle, qu’elle dissimula dans sa chambre pour éviter que Rhys ne fasse son curieux, ainsi que la robe qu'elle laissa sur son lit. Puis, ils passèrent chez lui pour que Killian dépose ses propres courses. La jeune musicienne eut le temps de se faire lécher les doigts par Hook et de lui offrir quelques caresses. Il semblait dépité de ne pas être de la partie promenade avec eux et elle ne put retenir cette grimace triste à son encontre. Il referma la porte et la jeune musicienne prit son bras cette fois-ci, sans qu’il ne le propose. Londres à l’époque de Noël était vraiment magnifique, la jeune rêveuse ne s’en lasserait pas de si tôt. Les quelques instants avec Killian étaient un délice qu’elle comptait bien enfermer dans un coin de sa mémoire et ne jamais l’oublier. Ils commentaient, échangeaient quelques critiques positives ou négatives, riaient aussi. Ils étaient en parfaite symbiose, c’était vraiment étrange et plutôt idyllique pour la jeune musicienne. Ils s’arrêtèrent devant une boutique de musique décorée avec soin, mais folie. Quelque chose de beau, d’attirant, mais d’élégant. Killian souhaita y entrer et la jeune blondine ne refusa pas. Son cœur d’enfant gigotait déjà dans son buste.

L’intérieur était beau, tout comme la vitrine et la jeune fille appréciait l’odeur de cannelle qui s’en dégageait. Son estomac de gourmande se réveillait déjà, son porte-monnaie s’alourdissait à vue d’œil dans sa poche, pour signifier de sa présence et qu’elle pouvait craquer. Qu’elle pouvait dépenser de l’argent face à des merveilles qui s’étalaient sous ses yeux brillants. Elle glissa un regard vers Killian qui tenait dans ses mains une boîte à musique. Il l’ouvrit et la jeune fille s’approcha de lui pour écouter la mélodie qui résonnait délicatement. Killian lui narra l’histoire d’une femme en lien avec la jolie mélodie qui découlait de la boite. Prunille ne la connaissait pas et était troublée par les paroles du garçon. Comme elle aimerait vivre un conte de fées, se voir venir quérir par un prince en cheval, qui l’emmènerait danser et virevolter sur une mélodie romantique. Puis il lui offrirait son premier baiser et la ferait frissonner avec des paroles débordantes d’amours et d’espoirs. Quelque chose de bien niais, de la bonne guimauve, mais que Prunille aimait parfois. « Elle est belle, cette musique… » murmura-t-elle, comme par crainte de briser l’instant délicat qui s’était établi entre l’écrivain et la pianiste. Elle leva son visage vers le sien, croisant ses yeux azur pétillants. Qu’il était beau. Elle eut un petit sourire en coin tandis que son regard se levait davantage. Juste au-dessus d’eux, une branche de gui. Comme si le destin accompagnait les rêves enfouis de la jeune blondine. Ses joues s’empourprèrent et elle se hissa sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur la joue de Killian. Et elle justifia rapidement son geste, même si elle aimerait le faire sans raison : « Il y a une branche de gui juste là. » Dit-elle en pointant la plante. Elle glissa par la suite une mèche de cheveux derrière son oreille et s’éloigna de Killian. Elle avait l’impression qu’elle venait de courir un marathon, ses jambes étaient molles et tremblantes, son cœur lourd et excité que chaque pulsation en devînt presque douloureuse. Son seul regret était de ne pas l’avoir embrassé un peu plus sur la gauche, sur ses lèvres. Mais elle n’aurait jamais osé, et cela, même s’il y avait une branche de gui juste au-dessus de leurs têtes.

Ils quittèrent la boutique et Prunille craqua pour une ancienne partition. Elle n’osa pas lui reprendre le bras et ils reprirent la route pour continuer leurs petites visites et observations des vitrines. Ils s’arrêtèrent devant un libraire, ils n’eurent pas besoin de se consulter pour entrer à l’intérieur. L’odeur des vieux livres fut un délice pour la curieuse et avide de lecture. Elle se dirigea déjà vers les vieux romans et en prit deux, ainsi qu’un autre livre. Elle patienta à l’extérieur que Killian revienne et lorsqu’il fit son apparition, elle sortit un livre qu’il avait écrit et lui tendit avec un sourire : « Tu pourrais me le dédicacer ? » Ses joues prirent une teinte rose et elle leva des épaules : « Au moins, j’aurai une preuve de notre début d’amitié, si jamais tout ça n’est finalement qu’un rêve… »

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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 13:13 par Invité
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killian & prunille

J'avais accepté de l'accompagner faire quelques emplettes supplémentaires et du léchage de belles vitrines de Londres. Il fallait dire que cette ville avait tout pour être dans mon top ten surtout en cette période. Les gens étaient très agréables, toute la ville était illuminée de partout et ça sentait les sucreries, les sucres candys, les marrons, et toutes ces choses que l'on aime déguster en cette période. Avoir Prunille à mon bras, l'entendre rire, lui parler sans arrêts, commenter avec elle tout ce que nous voyions, tout cela dans un naturel qui avait l'air d'être le nôtre, que nous avions trouvé, c'était la touche parfaite de ce décor. Nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, elle était même une très récente connaissance mais cela se faisait comme si ça avait été écrit. Comme si un livre était déjà écrit pour nous et se déroulait là avec nous à mesure de nos pas, de nos mots échangés. Je ne savais pas l'expliquer autrement. Je ne suis pas du genre à croire que les choses sont écrites d'avance, qu'elles sont logiques et implacables. Néanmoins cette situation était comme cela, indéniablement. J'aime vivre à la seconde, ne pas prévoir, mais je savais déjà que j'aimerais être en sa compagnie, que j'aimerais ce contact quand elle prends mon bras, que j'aimerais l'entendre rire, voir ses yeux briller. Je savais tout cela, et je le voulais même. J'inscrivais ces instants dans ma mémoire, lesquels seraient bien trop compliqués à mettre sur papier, comme notre premier échange. Cela aussi, je le savais déjà. Je n'arrivais pas à être satisfait de mes descriptions de Prunille. Parce qu'on ne peut pas décrire ce qui nous dépasse. Et je pensais même que partager du temps avec elle m'aiderait à le comprendre et à le mettre sur papier. C'était comme une petite thérapie.

Nous rentrons dans une boutique qui allait lui plaire, j'en étais sûr. Elle renfermait des tas de vieilles partitions d'époque, de vieux instruments, des boites à musiques, des pianos miniatures, des plumes à encre, toute sorte d'objets musicaux. C'était assez vintage et très élégant. J'adorais sans attendre cette boutique que je scrutais de l'oeil. Je tombais sur une boite à musique magnifique que je ne pu m'empêcher d'ouvrir. La mélodie qui en ressortait, je la connaissais. Prunille s'approcha et je lui racontais l'histoire, qui me semblait lui allait aussi bien à l'héroïne qu'à Prunille même. Je la regardais, je souriais. Je ne savais pas encore une fois ce qu'il se passait en moi. Elle aimait la mélodie, ses yeux brillaient. Elle leva les yeux vers moi. Je la regardais sans dire un mot, sans bouger un cil. Elle m'hypnotisait. Je ne sais pas quoi dire d'autre que ça. Je restais béat là à la regarder quand elle leva les yeux. D'un coup, elle se leva sur la pointe des pieds et m'embrassa sur la joue. Je n'eus pas le temps de m'en apercevoir qu'elle me montra la branche de gui. J'avalais fortement. Ca avait eu l'effet d'un boomerang en moi. Un bon looping bien serré. Mon coeur s'était arrêté de battre. Je ne su rien dire qu'elle s'échappait déjà. Je regardais une nouvelle fois cette branche de gui, me disant que finalement, ce n'était que l'objet d'un prétexte. Je la suivais, elle alla payer une vieille partition sur laquelle elle avait craqué. Je regardais dans le vide. Il fallait que je m'en remette ou elle allait s'en apercevoir, et ce n'était pas l'objectif.

Pourtant, lorsqu'ils sortirent de la boutique pour continuer leur balade, elle ne prit plus mon bras naturellement comme elle avait pu le faire juste avant. Je préférais faire comme si de rien était, parce que le réclamer maintenant ne serait pas une bonne chose, même si ça laissait un trouble. Si elle ne l'avait pas repris, c'est qu'elle ne le voulait pas. Une nouvelle fois, mon coeur eut mal de cette distance entre nous. Tout cela me dépassait bien trop. Et avait l'air de la dépasser aussi. Peut-être s'était-elle aperçue de mon mutisme, et donc de quelque chose qui ne lui plaisait pas..? Je ne savais plus quoi penser. Nous rentrions dans une librairie sans même demander l'avis de l'autre, c'était notre monde à tous les deux. Après la musique, la lecture. Il y avait des tas de vieux livres très attirants. Nous faisions chacun notre tour. Je me délectais de l'odeur des livres anciens, sans doute mon odeur préféré jusqu'alors. Je retournais près de Prunille et elle me montra ses futurs achats. Ils contenaient un de mes propres livres qu'elle me demanda alors de lui dédicacer ensuite. Je fronçais les sourcils, mon cerveau ne fit qu'un tour pour que je réponde. « J'espère que tu te moques de moi Prunille... Tu ne vas quand même pas l'acheter alors que je peux te l'offrir même dans une édition, un manuscrit, une mise en page ou je ne sais quoi inédit. » La suite de sa réflexion me fit encore plus bondir. Je posais ma main sur le livre en question pour le prendre, en touchant sa main à l'occasion, ce qui encore une fois envoya des électrochocs partout en moi. Je la regardais droit dans ses beaux yeux bleus, assez proche, avec un peu une allure de reproches mais surtout de tendresse et de sincérité. « Je te l'offrirais. Je t'interdis de faire ça. Tu n'as pas à prouver que nous sommes proches, je suis là. Même si ça a des allures de rêves ce n'en aie pas un. » Je me reculais un peu en lui prenant ce livre des mains et en le reposant à côté. Ma dernière phrase était peut-être de trop, mais tant pis, elle était dite. Je lui refis face, la regardant une nouvelle fois, plus tendrement encore je lui dis « Et comme tu viens de le dire, ce n'est que le début. » Je respirais un peu fortement dans ce moment un peu cash que je venais d'introduire. Je ne sais pas pourquoi cela m'avait fait sortir de mes gonds. Encore une fois, elle me dépassait. Enfin, ce qu'elle me faisait ressentir me dépassait. « Et si j'arrive vraiment à te faire croire que c'est un rêve comme quand j'écris, alors j'en suis ravi. » finissais-je en un souffle. Je ne pourrais jamais décrire cette scène et ce que je ressentais. Ma main vint naturellement caresser une de ses mèches de cheveux qui dépassait de son bonnet, je la regardais entre mes doigts un instant et je reculais ma main, la regardant elle une dernière fois et je reculais doucement. « Les autres livres, sinon? » demandais-je voulant ramener la situation dans le contrôle, même si elle allait vite déraper vu la vitesse de mon coeur à l'instant précis. 


       
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 19:53 par Invité
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killian & prunille

La jeune fille avait simplement voulu s’offrir le roman de Killian pour qu’il y mette un mot. Cela ne lui semblait pas une mauvaise idée, elle ne pensait pas vraiment qu’il le prendrait mal. Bon certes, douter du début d’amitié était peut-être idiot mais la jeune fille n’avait pas l’habitude des relations humaines, amicales et encore moins amoureuse, même si là n’était pas la question. C’était maladroit, mais Prunille l’était de toute façon. Aussi, lorsque Killian répondit, elle fut quelque peu troublée, désarçonnée par sa réaction. Oui, il pouvait le lui offrir mais la jeune demoiselle aimait pouvoir s’acheter ses affaires aussi. Là encore, ne résidait pas le mal de la situation et elle ne comprenait pas réellement pourquoi il se mettait en colère. Enfin, ce n’était pas une colère sourde et grande, mais il était contrarié. Et étrangement, Prunille n’aimait pas le contrarier. Ça lui déplaisait, au plus haut point. Il posa sa main sur le livre, frôlant la sienne au passage ce qui n’eut pour résultat qu’un frisson. Son visage était proche du sien, elle n’avait qu’à faire un pas pour le toucher et cette proximité la troubla de nouveau. Comme elle se sentait faible et petite en sa présence, petit bout de femme face à l’homme qu’il était. Il voulait lui offrir, il ne voulait pas qu’elle ne l’achète. Ses prochains mots lui provoquèrent un soubresaut cardiaque. Oui il était là, mais ça paraissait bien irréel à la jeune musicienne. Cette rencontre et leur lien ressemblaient plus à un conte de fée que sa réalité. Il prit le livre des mains pour le reposer et la jeune blondine dévia son regard sur le roman. Elle venait de se faire réprimander plutôt gentiment par le garçon qui la troublait, dont elle tombait… amoureuse. « Désolée… » Prononça-t-elle doucement. Il tourna de nouveau son visage vers elle, confirmant ce qu’elle avait dit plus tôt. Cette histoire n’était qu’à son prologue. Le bal les attendait, offrant une soirée de rapprochement à nouveau et la jeune musicienne trépignait déjà d’être SA cavalière. De danser avec lui, même si elle se débrouillait plutôt maladroitement concernant cela. Mais elle allait demander à Rhys, peut-être savait-il danser et pourrait lui enseigner les bases. Fêter la nouvelle année en sa compagnie, effecteur ses bonnes résolutions et peut-être, oser quelque chose ?

Il ajouta quelques mots qui la firent sourire, hochant de la tête avant de se raidir complètement lorsqu’il attrapa une mèche de cheveux entre ses doigts. Ses yeux océans se levèrent vers son visage, observant celui-ci pour déchiffrer ce à quoi il pensait. Ce n’était pas humain de faire ce type de geste, surtout lorsque la fille en question commençait peu à peu à se consumer. Elle n’était pas certaine d’en être véritablement amoureuse, puisque son avis était qu’il fallait se connaître pour ressentir de l’amour véritable. Mais elle ne pouvait nier les sentiments qui affluaient en elle. Killian ne la laissait pas indifférente et lorsqu’il n’était pas là, elle voulait le voir. Lorsqu’il était loin d’elle, elle voulait le sentir. Et lorsqu’il la regardait, elle voulait qu’il… l’embrasse. Il s’éloigna et Prunille se rendit compte qu’elle avait complètement arrêté de respirer. Aussi elle inspira profondément, ses joues étant brûlantes de cette proximité et de ce geste qu’il venait d’avoir. Il demanda pour les autres livres et Prunille dut réfléchir à deux fois avant d’ouvrir la bouche, car sa conscience, la petite maline semblait vouloir lui faire dire autre chose. « Un recueil de poésie de Baudelaire et une pièce de théâtre de Shakespeare. » Elle eut un sourire, les montrant à tour de rôle. Ils passèrent à la caisse et la jeune blondine régla ses achats, fourrant les deux livres dans son sac et ils ressortirent à l’extérieur. « Navrée pour le livre, je pensais bien faire et je n’ai pas pensé à… au fait que tu me le donnerais quoi. » Elle baissa doucement le visage, avant d’attraper son bras pour qu’ils puissent continuer leur petite balade. La rue commerçante était longue, mais plaisante et la jeune musicienne s’amusait beaucoup en la compagnie de Killian. Ils avaient repris leurs commentaires sur les vitrines, parfois même sur les gens à l’intérieur. Rien de méchant, juste un chapeau trop étrange ou une tenue particulièrement colorée. La jeune blondine s’amusait beaucoup et c’est donc naturellement qu’ils continuèrent leur petite excursion.

Prunille s’arrêta à un moment, tout contre Killian : « Tu n’as pas faim ? Je meurs de faim, on peut faire une halte casse-croûte ? » Elle eut un sourire, la jeune gourmande avait juste envie de sustenter son estomac à l’agonie de victuailles avant les prochaines promenades. Le jour commençait lui aussi à disparaître, offrant prochainement la vision des illuminations et Prunille comptait continuer de se promener pour les observer. Et si Killian restait avec elle, alors elle n’allait pas s’en plaindre, c’était même tout le contraire.

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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 19:39 par Invité
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Je m'en voulait un peu de m'être emporté comme cela. Je changeais vite le sujet sur les deux livres qu'elle tenait encore dans les mains, et que je n'arracherais pas.  Je reprenais mon sourire. Je m'étais emporté parce que je ne voulais pas qu'elle le paye, comme si elle n'était pas mon égal, encore une fois. J'avais peur qu'elle voit l'écrivain, et pas un ami. Et elle le confirmait en disant que ce serait le matériel qui prouverait notre amitié. Non. Je ne pouvais pas l'accepter. Et c'est ce qui expliquait mon geste, mes mots. Il m'était impossible qu'elle ait encore ça en tête. C'était trop dur. Après avoir reposé mon livre, je restais proche d'elle et je lui caressais une mèche de cheveux. J'ai très envie de connaître leur odeur. De pouvoir la serrer contre moi et m'enivrer, d'elle. Mais ce simple geste devrait suffire, pour l'instant. Je me reculais d'elle avant qu'elle ne donne les titres des ouvrages qu'elle emportait.

Je souriais aux titres qu'elle me donnait. « Parfait. » réagis-je en souriant, comme pour oublier ce que je venais de faire. Ce n'avait pas été la meilleure réaction que j'ai pu avoir, sur le coup. Elle semblait vraiment troublée. Je ne fis que sourire à sa remarque quand elle s'excusait encore. J'avais peur d'encore m'emporter, dire les mauvais mots alors je souriais pour la rassurer - enfin j'espérais y arriver. Ne pas contrôler mes mots... Moi. Elle me faisait faire des choses que je n'aurais jamais cru possible. Je regrettais mes mots. Moi qui les choisissait toujours avec grands soins, là ils étaient sortis seuls et sans réflexion. J'avalais fortement, encore et je la suivais à la caisse. Elle me reprit le bras, ce qui me rassura. Elle ne m'en voulait pas apparemment. Je me détendis doucement en continuant notre tour des boutiques de Noël. Nous commentions encore, naturellement, comme de très vieilles connaissances les boutiques que nous dépassions.

Tout à coup, elle s'arrêta et proposa d'aller manger un bout. C'est vrai que ça fait quelques heures déjà qu'on se promène et que mon ventre commençait à se plaindre aussi. Je lui souris, alors qu'elle était encore contre moi et que nos visages étaient proches. « Tu as raison arrêtons-nous dans un endroit sympa. » répondis-je alors que nous voyions de loin un petit fast-food assez biologiques, avec sandwichs, pâtes, pizza. Quelque chose de posé et simple. Ce n'était pas le moment de sortir le grand jeu non plus. Nous commandions et sans qu'elle puisse dire quoique ce soit je payais pour nous deux et nous allions nous installer au chaud. « Je me venge de tout à l'heure. » dis-je en souriant, m'asseyant devant elle. Je mangeais un peu dans ma pastabox quand je relevais les yeux vers elle doucement, raclant ma gorge. « Je suis désolé pour tout à l'heure avec mon livre. C'est juste que j'ai vraiment envie que tu me connaisses et que j'apprenne aussi à te connaître. Te voir acheter un de mes livres je trouve que ça mets une certaine distance qui me.. dérange. J'espère que je ne t'ai pas effrayée ou que sais-je encore... J'me suis vite emporté et je suis désolé. » dis-je avec beaucoup de sincérité. Tout à coup je me rappelais de quelque chose. Je relevais les yeux d'un coup et reprenais la parole « J'ai fais des choux à la crème à la française hier soir, j'en aie encore au frigo il faut les manger, on peut faire un tour voir la ville la nuit éclairée puis passer chez moi prendre le dessert, ça rappelle un peu la France puis on peut se mater un de ces fameux films de Noël dont tu parlais. » dis-je amusé et enthousiaste tout à coup de pouvoir partager un peu plus de temps avec elle. Pourquoi cette envie, je commençais à le comprendre.


       
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 22:21 par Invité
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killian & prunille

Prunille n’avait pas envie que la journée s’arrête. Elle aurait aimé que Killian reste avec elle définitivement, mais c’était bien évidemment impossible. Ils n’étaient qu’amis, sans compter qu’à un moment, il finirait certainement par partager son temps avec quelqu’un d’autre. Et puis, être tout le temps ensemble allait finir par la démolir, elle qui n’était pas insensible à son charme et plutôt transie d’émoi. Killian ne refusa pas sa proposition d’aller manger quelque part, lui non plus ne voulait pas que ça s’arrête et pour cela, elle ne put réfréner son cœur qui s’emballa, battant avec force dans sa poitrine. Ils s’installèrent dans un petit fast-food, de quoi grignoter quelque chose de chaud sans être contraint d’attendre le service ou autre. Killian ne laissa pas le temps à la jeune blondine de sortir son argent, il paya. Elle secoua légèrement la tête à sa réplique, étirant un sourire en réponse au sien. « Tu m’as offert une robe toi.. » Prunille croqua dans sa pointe de pizza, relevant les yeux vers Killian lorsqu’il s’excusa pour tout à l’heure. « Ce n’est rien, je comprends ta réaction et je suis désolée, je n’ai pas pensé que… enfin, je ne l’ai pas acheté pour l’écrivain. C’est avec toi que je passe du temps, pas l’écrivain. Et c’est toi que j’aime beaucoup, pas l’écrivain encore une fois. » Ses joues se colorèrent et elle baissa la tête sur sa pizza pour fuir ses yeux azur. Il fit une proposition que sa gourmandise n’allait pas refuser. De plus, il prévoyait une soirée complète en sa compagnie. Là, elle rêvait. Ses joues se gonflèrent sous son sourire et elle hocha de la tête avec un sourire. « J’en serai ravie ! J’ai hâte de les goûter ! » Il fallait juste qu’elle prévienne son frère, qu’il ne s’inquiète pas même si, il lui laissait quand même beaucoup de liberté. Ça ne se passerait certainement pas ainsi avec son père, mais il n’était pas là et Rhys n’était pas vraiment une autorité pour elle. Ils terminèrent de manger et Prunille ne craqua pas sur un dessert afin de pouvoir honorer ses choux à la crème. Ils quittèrent le petit restaurant rapide, la nuit commençait déjà à tomber et les illuminations étaient allumées. Ses yeux océans brillaient sous les milliers de lumières qui étincelaient devant eux. Elle sortit son téléphone pour écrire à Rhys, puis prenant le bras de Killian, ils firent le chemin inverse de l’après-midi pour revenir sur leur pas.

« C’est magnifique avec les lumières, on dirait un Londres complètement différent, tu ne trouves pas ? » Elle tourna son regard sur le haut, afin de croiser le visage de Killian. Ils étaient encore proches et là, tout de suite, elle avait une scène dans la tête qui ne fit que la troubler davantage. Elle retourna sur les lumières, montrant quelques animations dans les vitrines. La population commençait à affluer et Prunille n’était pas mécontente de rentrer chez Killian, elle commençait à avoir froid aux mains et aux pieds. D’ailleurs, son nez était tout rouge. Ils arrivèrent dans le beau quartier d’Hammersmith et Prunille attendit que Killian ressorte avec Hook afin qu’il puisse faire une petite promenade. Elle eut droit à un comité d’accueil de léchouilles et remuage de derrière. Il était adorable. « Est-ce que je peux le tenir ? » Prunille adorait les animaux, mais son père n’avait jamais cédé à son désir. Depuis, elle se vengeait sur Rhys et tentait de le convaincre qu’avoir un chat, c’était bien. Hook tirait comme un fou et Prunille redonna la laisse à Killian pour éviter de se retrouver aplati sur le sol. Ils retournèrent chez Killian une vingtaine de minutes plus tard et la jeune blondine fut heureuse de ressentir la chaleur de l’appartement réchauffer ses membres endoloris. « Il fait froid dehors, nom de Dieu ! » Elle eut un rire, retirant ses chaussures et laissant son manteau, son bonnet et son écharpe à l’entrée de l’appartement. La jeune fille s’installa sur le canapé, devant l’énorme télévision et Killian déposa les choux à la crème. Elle se pencha pour en prendre un et croqua dedans avant de lâcher un soupir de contentement. « Hmh, qu’est-ce que c’est bon ! » Elle se lécha les lèvres et croqua une seconde fois. « Tu me donneras la recette ? Faut absolument que j’en fasse chez moi ! » C’était la gourmandise qui parlait, mais si Killian réussissait à la contenter, alors il était sur la bonne voie. Déjà qu’elle était complètement sous le charme, il ne faisait que marquer des points supplémentaires.

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() message posté Dim 28 Déc 2014 - 11:28 par Invité
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killian & prunille

Je me sentais désolé d'avoir réagi d'une telle manière dans la librairie. Mon emportement avait pris le dessus et je n'avais pas pu contrôler grand chose. Je ne voulais pas qu'elle fuit, qu'elle parte loin de moi. Je n'avais pas envie que cette journée ne s'arrête. Je n'avais pas envie de la quitter comme ça, surtout après cette scène que j'aurais pu éviter. J'allais lui payer sa pizza avant qu'elle ne puisse faire quoique ce soit. Elle râla un peu. Je lui souriais et je payais. « ça ne compte pas. » dis-je en lui souriant avant de prendre nos commandes et d'aller à table. Je souris à sa réponse quand je m'excusais. Je tenais à le faire, parce que je voulais qu'elle oublie et en même temps, qu'elle comprenne. Ce qu'elle me dit me fit chaud au coeur. Comment avais-je pu croire le contraire? « Je suis ravi de l'entendre. » répondis-je, rassuré. Il fallait que j'arrête de croire n'importe quoi, nouvel objectif. En même temps, je voulais que tout soit parfait. Il y avait quelque chose qui me guidait pour me faire faire tout ce qu'il y avait de mieux, sans faire d'erreurs. Alors, je m'en faisais pour un rien, voulant tout contrôler. Le seul hic c'est que... justement je ne contrôlais plus rien. Ni même mes sentiments. Elle accepta ma proposition d'aller chez moi ensuite prendre le dessert. Je souris. Encore du temps à passer avec elle, et à lui faire découvrir des choses. Elle ne craqua pas sur un dessert une fois sa pizza finie, pour laisser de la place pour les choux. Nous sortions du shop pour aller encore flâner dans les rues de Londres, avec ces illuminations incroyables à chaque coins de rue que nous avions traversé juste avant en journée.

« Je ne reconnais plus rien. » dis-je, amusé. « C'est magnifique. » avouais-je regardant devant moi, toutes ces lumières magnifiques qui faisaient vivre Londres dans cette période de Noël. Puis je tournais doucement la tête vers elle, comme pour vérifier si, en plus de son bras autour du mien, elle était bien là. Je souriais en croisant ses iris et pour ne pas trop faire chelou je relevais les yeux vers le trottoir. Même si je le faisais avec grand mal, par envie de la regarder sans m'arrêter. Il commençait vraiment à faire froid et je me remerciais d'avoir proposé d'aller chez moi, puisqu'elle devait avoir froid maintenant. Nous arrivions chez moi et Hook nous sauta dessus pour sortir. « Oui fripouille on te sort on te sort. » dis-je en prenant la laisse que je lui attachais avant qu'il ne saute dans tous les sens pour sortir. Je refermais la porte, Prunille fut accueillit par des léchouilles diverses. Elle me demanda de le tenir alors je lui tendais la laisse. Je ne pensais pas qu'elle le garderais bien longtemps, parce qu'il est un peu foufou. En effet, elle me la rendit au bout de quelques instants, cela me fit échapper un petit rire. « Il est fou ce chien. » dis-je en riant. Vingt minutes plus tard nous rentrions chez moi, je détachais Hook qui couru boire puis se mit à suivre Prunille. Je levais les yeux au ciel alors que cette dernière commenta le froid. Je souriais, j'avais raison quant au fait qu'elle aurait trop froid pour rester dehors. Elle retira ses affaires assez naturellement, se sentant à l'aise, ce qui me réconforta aussi. J'allais chercher les choux que je déposais devant elle qui était déjà dans le canapé, Hook à ses pieds. Elle croqua rapidement dedans. J'en pris un aussi, j'attendais son avis. Je ris à sa remarque. « Si tu veux, ce n'est pas très compliqué. Mais c'est meilleur avec... » J'avais oublié un petit détail qui faisait la différence. J'allais chercher deux tasses et lui rapportait, toute chaude, avec la bonne odeur de chocolat. « Là c'est complet. » dis-je en souriant me réinstallant près d'elle avec ma propre tasse fumante. « Bon, dessin animé ou film? » demandais-je en ouvrant mon étagère à DVDs, rangés par genre. « La Reine des Neiges, Fantasia, Narnia, V pour Vendetta, Time Out, de l'eau pour les éléphants, Là-Haut, l'Arnacoeur, Le Prénom...? Je pense que je pourrais faire ton bonheur quelque part. » dis-je en souriant, la regardant en attendant son choix qui pouvait être quelconque, en réalité ce qui m'importait c'était d'être avec elle.


       
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