"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici je pense que tu t'es trompée... (Lina) 2979874845 je pense que tu t'es trompée... (Lina) 1973890357
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je pense que tu t'es trompée... (Lina)

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() message posté Ven 19 Déc 2014 - 2:38 par Invité
Encore une journée vraiment ennuyante se profilait à l'horizon. Je n'avais aucune envie de me rendre à l'université pour les cours. Surtout que je savais très bien ce qui allait se passer... Ils allaient durer la moitié du temps prévu nous laissant la chance de réviser. L'autre moitié du temps, ce serait totalement inutile, puisque nous n'apprendrions pas de nouvelles matières de toute façon. Mais je n'avais pas le choix d'y aller. Ma mère ne serait pas contente si je faisais le contraire. Je séchais bien assez souvent déjà.. Maintenant que nous étions l'hiver, je ne pouvais plus prendre ma bicyclette pour me rendre au bâtiment d'éducation. Je sortis donc de reculons de la maison pour aller prendre l'autobus. Je n'avais pas les moyens de toute façon de prendre un taxi. Je marchai d'un pas lent sur la glace pour ne pas tomber. Il avait neigé quelque peu la veille, mais maintenant, c'était simplement gris dehors. Rien de bien magnifique au final. La neige était rendue sale et ça n'avait donc rien de magique. Soupirant, j'attendis quelques minutes à l'arrêt avant de m'engouffrer dans l'autobus. Il faisait vraiment froid dehors. Il fallait donc que je me concentre sur ma respiration pour ne pas avoir de problème. Mais comme avec tous les inconvénients de ma maladie, j'y étais habituée...

Ayant plusieurs minutes à tuer avant d'arriver à l'université, je sortis un livre de mon sac. C'était un livre sur l'histoire de l'architecture. N'ayant pas beaucoup révisé jusqu'à présent, il fallait bien que je trouve du temps pour le faire. Mais rapidement, je soupirai, le remettant dans mon sac à peine cinq minutes plus tard. J'étais définitivement une mauvaise élève. Je passai les quelques instants de trajet qui me restaient à regarder à l'extérieur, distraite. Lorsque je vis enfin se profiler mon université à l'horizon, je me levai enfin. Je marcherai les quelques mètres qui restaient. Je n'avais plus envie de rester dans cette autobus qui était bondé de monde. J'avais trop de difficulté à respirer. Pas à cause de ma maladie, mais plutôt parce que leur regard sur moi me désespérait...

« Faites attention où vous allez, mademoiselle! » me somma un homme début trentaine que je venais de heurter avec Gertrude. Je le fixai quelques instants, haussant les épaules, puis je continuai de marcher vers ma classe. Je faisais attention avec elle, mais il avait juste à ne pas être trop distrait. Je ne pouvais pas faire attention pour deux personnes à la fois. Café en main, je m'assieds à ma place habituelle dans la classe. J'étais plusieurs minutes d'avance, voir même un peu trop. Peut-être assez pour que je ferme les yeux quelques instants et que je puisse me reposer? C'est ce que je décidai de faire pendant quelques instants, ignorant le breuvage chaud qui était toujours en face de moi et qui m'aurait fait tenir.
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Gabrielle Rowena
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() message posté Dim 4 Jan 2015 - 23:46 par Gabrielle Rowena
wrong place, wrong people. ✻✻✻ Le silence total. Le calme, la tranquillité, le silence. Un matin en pleine semaine, c'était une chose assez rare. Assez rare pour en profiter, assez rare pour le savourer. Pour la première fois depuis bien longtemps, j'étais réveillée la première et je pouvais profiter du silence dans l'appartement. Le silence presque absolu. À côté de moi, l'homme dormait. Un moment de calme, où je pouvais l'observer à ma guise, sans qu'il ne proteste comme il avait l'occasion dès que je le regardais dormir. Je savais très bien, combien il a horreur que je le regarde dormir, alors que je trouve cela totalement fascinant. Il a l'air plus jeune quand il dort, comme s'il rajeunissait. Plus heureux, moins stressé, juste reposé et heureux. C'est assez rare de le voir de cette façon, c'est pourquoi j'aime pouvoir en profiter dès que je le peu. En règle général, c'est lui qui est réveillé avant moi, où plutôt sa fille, qui ne ce gène pas pour venir nous réveiller à peu près tous les matins quand elle est ici. Et pour une fois, c'est moi la première réveillée et ce silence me plaît, j'ai l'impression de pouvoir faire ce que je veux. Je n'ai pourtant pas l'intention de faire quoique ce soit. Mon réveil ne va pas tarder de sonner, me rendormir serait donc totalement inutile, tout comme me lever plutôt. J'aime paresser au lit et encore une fois c'est une chose que je ne peux faire que rarement. Entre mes cours, son métier et sa fille, c'est assez difficile de pouvoir rester au lit à ne rien faire. Alors, ce matin, c'est avec plaisir que je me tourne doucement pour me rouler en bouler contre lui. J'espère ne pas le réveiller, mais j'ai envie de profiter de ce moment. Plus que cinq minutes avant que mon réveil ne sonne. Cinq minutes avant que je ne doive quitter le lit, pour rejoindre le froid et les gens. Cinq minutes de bonheur.
Malheureusement, les cinq minutes passent trop vite et bientôt, je dois me lever si je ne veux pas être en retard. Je l'embrasse rapidement tout en lui disant de se rendormir. Il a encore du temps devant lui le chanceux, ce qui n'est plus mon cas. Un peu à contre-coeur je sors du lit et me dirige vers sa cuisine. Le temps que mon cappuccino refroidisse, je file dans la salle de bain pour me préparer. Comme tous les matins, je me demande encore pourquoi je continue d'aller en cours. J'ai déjà raté pas mal d'heures et je passe plus de temps à rêver ou dessiner que d'écouter, mais je continue de me rendre là-bas. Je ne me comprends pas moi-même. C'est ma mère qui tenait à ce que je m'inscrive à l'université et malgré tout ce qui s'est passé, je continue d'y aller pour elle. Je n'ai pas envie de la décevoir, alors que pourtant, elle doit se moquer pas mal de ce que je fais maintenant, puisqu'elle refuse toujours de me parler. Tant pis j'irais en cours une fois encore aujourd'hui et je me demanderais qu'est-ce que je ferais ici. J'ai parfois l'impression d'être totalement décalée avec mon temps. Je ne sais pas ce que je fais les trois quarts du temps. Ce n'est pourtant pas le moment de philosopher sur ma vie, je dois terminer de me préparer. Je retourne dans la cuisine, afin de boire mon cappuccino rapidement, avant de devoir partir.

Une demi-heure plus tard, me voici arrivée. J'ai froid, mais je sais d'avance que mes joues doivent être rouge à cause du temps et de la marche à pied. Heureusement, je m'en soucis guère, je rêve simplement d'arriver dans ma salle et de m'installer au chaud. Cela fait quelques temps que je ne suis pas allée à ce cours et justement, je dois rattraper mon retard. Ces derniers temps, j'ai passé plus de temps à chercher un travail à mi-temps et à perdre qu'à me soucier de mes études. Je n'ai jamais été faite pour l'école de toute façon. Je monte les marches machinalement, après m'être répétée plusieurs fois le numéro de la salle dans ma tête. Je n'ai pas envie de vérifier devant tout le monde, pas une deuxième fois. Je marche rapidement, espérant arrivant le plus vite possible, pour me poser avant le début de ce cours. Il n'y a pas grand monde dans la salle et le peu de personnes présentes me sont des visages inconnus. J'ai un doute soudainement. Après avoir de nouveau vérifié le numéro de ma salle qui doit pourtant être ici, je ne suis toujours pas rassurée. Le meilleur moyen serait de demander à quelqu'un, mais je ne suis pas douée pour parler à des inconnus. Pourtant, j'ai l'impression que je vais devoir le faire.
Mon cœur se met à battre plus vite et je me force à me calmer. Ce n'est pas la mer à boire que de demander si je suis dans la bonne salle. Les gens autour de moi sont souvent en groupe ou alors ce sont des garçons et cela serait au-dessus de mes forces. Après un tour de la salle, je repère une fille toute seule, qui a l'air de dormir. Elle est seule, ce qui m'arrange, mais elle a l'air de dormir et je n'ai pas tellement envie de la déranger. Seulement rester planter ici, ne me tente pas tellement. Je respire plusieurs fois lentement, avant de me décider à l'aborder. « Excusez-moi... » Maintenant je suis plantée devant elle. J'ai envie d'en finir et d'être fixée rapidement. « Est-ce que c'est bien le cours de littérature ? » Je sais que je ne lui laisse pas le temps de se réveiller convenablement, mais je n'ai pas envie de l'embêter pendant longtemps.

© little wolf.
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() message posté Mer 7 Jan 2015 - 0:53 par Invité
Plus les minutes s'écoulaient plus j'avais l'impression que je plongeais dans le sommeil. Mon esprit continuait cependant de vagabonder ce qui m'empêcher de vraiment sombrer et de me laisser complètement  emporter par les bras de Morphée. Je pensais à la fin de semaine, au dernier moment où j'avais vu Remy ou même à ma mésaventure dans le train de métro avec cet inconnu, Zola. Je ne me rendais plus réellement compte que je me trouvais dans cette salle de cours. J'étais partie dans un autre monde, un autre univers qui était définitivement bien plus intéressant que celui dans lequel je me trouvais réellement. Mais il avait fallu qu'une voix vienne interrompre le fil de mes pensées. Je ne pouvais pas feindre de ne pas l'avoir entendu, pour qu'elle s'éloigne et arrête de m'embêter, puisque j'avais légèrement sursauté en l'entendant. Lorsque j'ouvris les yeux, je pus voir à qui elle appartement. Une jeune femme à la longue chevelure brune me regardait. Elle était plantée directement devant moi et me fixait. Sa première phrase résonnait toujours à mes oreilles. Je retins une réplique cinglante de justesse. Ma grimace se transforma en sourire minuscule. Il me fallait être aimable avec les gens. On va dire que ce sera ma nouvelle résolution pour l'année 2015... légèrement en avance. « Oui? » demandais-je, me demandant bien ce qu'elle me voulait. Elle avait un regard interrogateur et ne semblait pas méchante. Elle respirait la bonté en fait, ce qui me fit froncer légèrement les sourcils, mais ce fut la seule chose qui montrait mon agacement et c'était désormais à peine perceptible.

Une chose était certaine, je ne la connaissais pas le moins du monde. Je ne l'avais jamais vu dans mes cours. Mais bon, ce n'était pas comme si j'étais une élève assidue, n'est-ce pas? Au nombre de cours où j'assistais, il était normal que je ne connaisse pas tout le monde, et ce, même de vu seulement.  « Est-ce que c'est bien le cours de littérature ? » demanda-t-elle enfin après quelques secondes de silence où je sentis le malaise s'agrandir entre nous. « Non, à moins que je ne me sois trompée... Je suis étudiante en architecture..... Blaiz.... » lui dis-je en haussant les épaules. Je n'étais pas du genre à vouloir meubler les silences avec du blabla inutile, alors je me décidai enfin à boire une gorgée de mon café, puis deux. « Et je ne sais pas où ton cours se donne.... » ajoutais-je, tentant de me montrer un peu plus aimable. « Tu t'appelles? » lui demandais-je alors. Est-ce que je m'en souciais réellement. Pas vraiment. Mais elle m'avait l'air gentille et je n'avais pas l'intention de la mener en bourrique. Il y avait encore des élèves assez idiots pour cela, comme mes voisins un peu plus bas dans la salle de cours. Si elle leur avait demandé à eux, ils lui auraient sûrement fait croire qu'elle était dans la bonne classe, jusqu'à temps que le cours ne commence. C'était méchant et de très mauvais goût. Je ne lui ferais pas cela.
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