"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You're losing your mind again ♦ Stanael 2979874845 You're losing your mind again ♦ Stanael 1973890357
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You're losing your mind again ♦ Stanael

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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Mer 12 Nov 2014 - 23:55 par Nathanael E. Keynes
You're losing your mind again

ft. Tristan S. Newmann && Nathanael E. Keynes
Vendredi 07.11.2014 • East London • Shoreditch • Nate's home
Je sais plus trop quoi penser de Tristan. A la base, on était finalement que deux inconnus qui avions passé un bon moment ensemble, à quelques reprises. Rien de bien particulier dans sa vie ni dans la mienne. Et on s'est retrouvé à une soirée mondaine, on a échangé un peu plus que des banalités et... Et c'était quoi, ce "tu serais dix fois plus heureux avec moi qu'avec lui" ? J'avoue, je m'attendais pas du tout à ce que les choses prennent cette tournure. Alors on en a reparlé, il s'est excusé pour certaines choses ce soir-là, et je crois qu'il a bien compris que mes sentiments pour Tyler étaient pas vraiment partis pour disparaître du jour au lendemain mais... Mais n'empêche que même s'il me soutient qu'on est cool et qu'on se voit de temps en temps histoire... disons de combler un peu nos deux solitudes, je peux pas m'empêcher de me demander si je fais pas une connerie en acceptant de laisser les choses continuer dans ce sens. Est-ce que je vais pas finir par le blesser, à force ? C'est vraiment pas ce que je veux, bien loin de là. Et je m'en pose un tas de questions, oui. Et pourtant, je continue. Parce qu'au demeurant, avoir l'occasion de m'endormir dans les bras de quelqu'un de temps en temps, c'est pas si mal. C'est pas les bras que je voudrais avoir autour de ma taille, mais puisque je peux pas les avoir...

Ce soir, je bosse, et comme tous les vendredis soirs, c'est plutôt chargé. Du coup j'ai pas trop eu le temps de penser à tout ça. Ca me reviendra bien assez tôt, genre sur le trajet pour rentrer chez moi, par exemple. Ou avant parce qu'un tout petit peu avant la fermeture, c'est la silhouette d'Hotsuff qui se découpe dans l'encadrement de la porte, et j'ai pas vraiment besoin de plus d'une seconde pour voir qu'il est déjà passablement allumé. Un de mes collègues est d'ailleurs parti pour sortir le poivrot qu'l semble être du Barfly, et je m'interpose, histoire de ramener Tristan près du comptoir, et près de moi, surtout, pour que je puisse le surveiller.

Parce que clairement, là, ça m'inquiète passablement. Je veux dire, qu'on fasse la fête et qu'on dépasse les bornes un vendredi soir, en soi, ça a rien de surprenant. Mais j'ai légèrement l'impression qu'à chaque fois que je le vois ces derniers temps, il est passablement attaqué. Et là, c'est pire que ce que j'ai déjà vu, et il rentre dans mon bar juste avant la fermeture dans l'espoir d'encore boire au moins un verre ? Ok... On va fermer, et on va rentrer bien tranquillement chez moi, en espérant : a/ que l'air frais te fasse un peu de bien et/ou que tu tiennes le trajet en taxi sans être malade ; b/ que d'ici là, y ait pas le moindre petit détail qui te fasse sortir de tes gonds, parce que l'inconvénient des mecs bourrés, c'est qu'ils deviennent facilement imprévisibles. Il reste plus très longtemps avant la fermeture, heureusement, et mes collègues encore présents prennent le relais pour les autres clients, histoire que je puisse rester auprès de lui.

« C'est pas cool de pas m'avoir attendu, Stan... Je vais jamais pouvoir te rattraper maintenant, d'autant qu'il y a de la route avant qu'on arrive chez moi... »

C'est pas la façon la plus sérieuse du monde de lui reprocher d'être torché, mais enfin, pour l'instant, c'est tout ce dont je suis capable. On sera plus posé et sérieux, donc, quand on sera chez moi.


¤ HRP : comme on va sans doute revenir rapidement chez Nate, je me permets de poster plutôt dans Shoreditch tout de suite... ¤
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() message posté Sam 15 Nov 2014 - 17:48 par Invité
La nuit tout me semble plus rassurant, moins oppressant et les ténèbres semblent beaucoup accueillant que la lumière du jour. J'ai toujours ressenti cette envie de faire parti du milieu de la nuit, mais je m'y perds de plus en plus. Ce n'est plus vraiment le genre de vie que j'avais. Chaque nuit, j'ai l'impression de devenir quelqu'un d'autre, j'ai l'impression de me sentir mieux alors que je m'enfonce de plus en plus dans l'alcool. Il me réconforte et devient plus important à chaque fois. Je ne peux presque plus m'en passer, à présent c'est devenu une habitude de boire. Boire pour oublier, oublier l'humiliation, oublier la solitude, oublier toutes ces choses qui font de ma vie une vie misérable. Certains me diraient que je n'ai pas à me plaindre, que j'ai tout ce qu'il me faut, l'argent. C'est faut, je n'ai pas tout, il me manque le plus important, l'amour et c'est bien ça que je déplore.

J’erre dans la rue principale de Soho à la recherche d'un peu de réconfort. Je me suis fait définitivement virer du Shadow Loundge après Halloween, du moins j'ai démissionné, mais ce congé forcé m'a largement démotivé et je l'ai ressenti comme une agression. Je ne fais plus rien de mes journées à part rester enfermé à la maison et quand viens le soir mes travers font surface et la nuit m'accueille à bras ouvert. Ce soir j'étais accompagné de collègues, d'anciens collègues du coup, qui ont voulu « fêter» mon départ, du moins me remonter un peu le morale. Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de faire la fête avec eux, mais j'ai accepté. Je n'étais pas seul, c'est tout ce qui comptait. Et puis on s'est vite retrouvé dans un bar, puis dans un deuxième ou on a enchaîné des shooters les uns après les autres, eux aussi ont une bonne descente, beaucoup plus contrôlé que la mienne cela dit. Et puis James à sorti un sachet avec des pilules à l'intérieur. J'ai marqué un temps d'arrêt. Il y en avait une pour chacun de nous. J'ai hésité, si je commençais avec ça, je risquais fort de ne plus en décrocher, mais ça serait juste pour essayer n'est-ce pas. J'essayais  de me convaincre que ça ne serait que pour essayer. Il m'a tendu la pilule et je n'ai pas trop réfléchis, je l'ai avalée en finissant mon Whisky.

On est sorti du bar quelques temps plus tard, quand on trouvait l'ambiance plus morne, pas assez dynamique. Je me sentais beaucoup mieux tout à coup, plus serein, plus confiant aussi et on s'est finalement séparé, eux voulaient retrouvé d'autres amis et moi je suis allé au Barlfy, qui était juste en face. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ferme si tôt et même si mon ébriété semblait s'être envolé comme la fatigue les gars de la sécurité se sont lancé un regard inquiet, je ne devais quand même pas être très clair, en même temps avec mon petit sourire idiot sur la tronche, ce n'est pas étonnant qu'ils se soient incités et puis Nate est arrivé. J'ai croisé les bras et je lui ai souris:

« Tiens tiens, qui va là. Nate. On fait des heures supp?»


Rentrer, pourquoi me parle-t-il de rentrer? Je n'en ai pas l'intention. J'ai envie de m'amuser toute la nuit, de profiter un peu de ma jeunesse, pourquoi rentrer si tôt?

« Je ne rentre pas. Je vais aller faire la fête jusqu'au matin, maintenant si tu es pas assez éveillé pour m'accompagner, tant pis. Je peux très bien me débrouiller tout seul, je n'ai pas besoin qu'on me raccompagne.»


Ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée de me faire raccompagner, mais je n'avais pas envie pour l'instant de m'arrêter là.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 24 Nov 2014 - 11:31 par Nathanael E. Keynes
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ft. Tristan S. Newmann && Nathanael E. Keynes
Vendredi 07.11.2014 • East London • Shoreditch • Nate's home
Il est clairement, sérieusement attaqué. Pas besoin d'être très habitué aux états d'alcoolémie avancée pour s'en rendre compte. Et moi j'ai l'habitude, alors un coup d'oeil a suffi. Il a croisé les bras quand je me suis approché, un sourire sur le visage.

« Tiens tiens, qui va là. Nate. On fait des heures supp ?
- C'est mes horaires habituels, Hotstuff, viens par là. »


Ca sert à rien qu'il reste dans l'entrée, et au point où il en est, je crois qu'il sera mieux assis, même si on ferme dans pas longtemps. Et je propose qu'on rentre ensemble mais manifestement, c'est pas dans ses projets immédiats.

« Je ne rentre pas. Je vais aller faire la fête jusqu'au matin, maintenant si tu es pas assez éveillé pour m'accompagner, tant pis. Je peux très bien me débrouiller tout seul, je n'ai pas besoin qu'on me raccompagne.
- Oh je suis très bien réveillé tu sais. Je parlais pas forcément d'aller dormir en même temps, mais je peux pas te forcer à me tenir compagnie non plus... »


Je suis repassé derrière mon comptoir, et un couple a pris la sortie en me laissant un pourboire pour le petit show de tout à l'heure, que j'ai donc salué d'un grand sourire et d'un merci on ne peut plus sincère. J'aime mon boulot, ça a toujours été, et même si je suis pas toujours super en forme, ça fait toujours plaisir d'avoir un retour positif. Tristan n'est donc pas parti pour en rester là, mais j'ai clairement pas non plus l'intention de le laisser dans cet état aller je ne sais où finir sa nuit.

« Tu bois quoi ? Choisis bien, ça va être le dernier verre que je sers ce soir... »

Après on ferme, mais comme tu veux clairement boire et que ça va être le bordel si je te le refuse, autant que je sois là pour gérer plutôt que t'ailles trouver ton bonheur - ou plutôt ta dose - ailleurs. Et après lui avoir servi son verre, je me penche au-dessus du comptoir, les coudes appuyés dessus.

« C'est dommage, t'as l'air de pas être motivé pour mais... Je t'aurais bien proposé de finir la soirée chez moi... Je suis pas mal sûr qu'on aurait pu bien s'amuser tous les deux... »

Un regard appuyé, un petit sourire en coin.

« Enfin je vais pas te forcer non plus, hein, mais... Si jamais, il te reste dix minutes pour changer d'avis... Le verre est pour moi. »

Et j'ai effectivement sorti de la monnaie de ma tasse à pourboire pour mettre l'équivalent de sa consommation dans la caisse. Je verrai bien si l'idée de finir la soirée ensemble dans mon appart' peut le motiver, sinon je le suivrai, si vraiment j'arrive pas à le décider. Hors de question que je le laisse seul dans cet état, de toute façon.
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() message posté Mar 25 Nov 2014 - 21:16 par Invité
Je l'ai regardé d'un air étonné, ses horaires habituels, ah oui ça y est je me rappelais maintenant. Il n'était pas si tôt, j'avais cru qu'il était plus tard avec ce que j'ai bu et avaler, je perds la notion du temps. Il me demande de le suivre et je m’exécute, d'un pas chaloupé et à moitié tanguant. Je n'ai vraiment pas envie de rentrer ce soir. Je ne sais plus très bien ce que je fête, mais peu m'importe. Je veux rester là, boire et boire, j'en ai besoin. Je sens que j'en ai besoin, mon corps le réclame. J'ai fais une petite moue lorsqu'il me dit qu'il ne me force pas à rester avec lui et j'ai passé ma langue sur ma lèvre, comme j'ai souvent l'habitude de le faire quand je drague.

« Oh voyons Nate, qui te dis que je n'ai pas envie qu'on fasse la fête ensemble? Personne. Tu es trop mignon pour qu'on te laisse dans un coin.»


Je lui ai souris et il m'a proposé un verre, j'ai haussé les épaules, ça m'était égale de savoir ce qu'il y avait dedans, j'avais juste besoin de boire. Moi qui n'était pas habitué à ça, en quelque semaine je suis devenu alcoolique et je m'en rends à peine compte, du moins je le sais quand je suis sobre, parce que dans ces moments-là mon corps réclame ce qui est entrain de devenir une drogue pour moi ou une potion magique, on peut le voir comme ça, c'est plus plaisant à dire, mais le constat est le même, depuis mon agression je m'enfonce dans les méandres de mon âme. Je l'ai laissé me servir et lorsque j'ai eu le verre en main, je l'ai rapidement descendu. Je lui ai lancé un petit sourire quand il me propose de finir la soirée chez lui et j'ai secoué la tête

« Nate, Nate, Nate je croyais qu'on s'était fixé des barrières à Halloween, plus de plan comme ça, ce n'est pas de moi que tu es amoureux, tu te souviens?»


Je me surprenais à me souvenir de ça maintenant, sans doute que les amphétamines faisaient leur effets, en tout cas, c'était comme si je reprenais un peu de contenance et que je mon corps se réveillait à nouveau.

« Ne te bile pas, ce n'est pas que je n'en ai pas envie, loin de là, mais je ne suis pas un salaud. J'en ai assez qu'on me prenne pour le profiteur. Je préfère largement finir seul comme un con, plutôt que de passer pour le gigolo de service. Ce que je ne suis même plus de toute manière.»



Je me souvenais aussi à présent de la raison de ce début de soirée. C'était stupide au fond de fêter le fait d'être virer, mais je ne pensais plus trop à ça, ça n'avait plus d'importance. Plus rien n'avait réellement d'importance. Je me suis levé me disant qu'il était tant de partir et sachant très bien qu'il allait me suivre parce qu'il s'inquiéterait pour moi. Une fois dehors j'ai sorti une cigarette et l'ai allumée, puis j'ai souris en voyant un de mes collègues, ou plutôt ex-collègue revenir vers moi. James était là et s'avançait rapidement vers moi, tout sourire, il me donna une tape sur l'épaule et me demanda comment je me sentais, s'il n'avait pas eu raison de me refiler ses pilules. J'ai souris légèrement, pas très à l'aise, surtout parce que je savais que Nate devait m'observer et se demander ce que je fabriquais. James à sorti un sachet avec d'autre pilules et je l'ai regardé avec des yeux ronds. J'ai soupiré et lui ai demandé de ranger ça avant qu'on nous voit, mais je crois qu'il était trop tard parce que j'ai entendu des pas derrière moi. Sans doute Nate. Merde, je n'avais pas vraiment envie qu'il voit ça et j'ai planqué le sachet dans la poche de mon jean tandis que James s'en allait en saluant mon ami. Je me suis tourné vers Nate essayant de ne pas trop montrer ma gêne.

« Bon on va chez toi alors ? J'ai changé d'avis. »


Peut-être qu'il n'avait rien vu, mais James n'est pas réputé pour être discret et je sais que Nate est un bon observateur. J'ai quand même fait comme si de rien était, on ne savait jamais, peut-être qu'il me laisserait tranquille et qu'il n'avait rien vu, je n'avais pas envie de discuter de mes problèmes maintenant, mais quelque chose me disait que j'allais y être forcé.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 11:44 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 07.11.2014 • East London • Shoreditch • Nate's home
Dans l'état dans lequel il est, je crois qu'on peut s'attendre à tout, et je fais mon possible pour que ça reste... disons bon enfant. J'ai pas envie qu'il lui arrive quoi que ce soit de fâcheux, et sans garde-fou, je doute pas vraiment que ça puisse arriver. Alors je lui propose de rester avec moi - sans imposer quoi que ce soit, ça risquerait juste de le braquer - et quand je vois la façon dont il passe sa langue sur ses lèvres, je me dis que ça doit plutôt bien fonctionner, ce qu'il confirme presque aussitôt.

« Oh voyons Nate, qui te dit que je n'ai pas envie qu'on fasse la fête ensemble ? Personne. Tu es trop mignon pour qu'on te laisse dans un coin.
- Flatteur, va. Mais je suis quand même ravi de te l'entendre dire. »


Je lui ai rendu son sourire, servi un verre qu'il vide d'un trait... Ok, ça va pas arranger ton état mon grand, mais en même temps, je suis pas très très surpris...

« Nate, Nate, Nate je croyais qu'on s'était fixé des barrières à Halloween, plus de plan comme ça, ce n'est pas de moi que tu es amoureux, tu te souviens ?
- Et c'est pas moi que tu veux non plus... »


Je me suis accoudé au comptoir face à lui, à cet instant, le regard plongé dans le sien.

« ...Mais c'était le principe, non ? A défaut de pouvoir avoir nos deux inaccessibles, autant qu'on passe du bon temps ensemble, non ? »

Je pensais pas que ça générerait ce genre de réponse. Je veux dire, j'aurais pigé qu'il refuse parce que non, il a plus envie de ça vu qu'il aime son ami d'enfance - a priori, à peu près autant que je craque pour Tyler à ce que je vois - mais qu'il se dénigre ainsi, ça m'a fait mal au coeur.  

« Ne te bile pas, ce n'est pas que je n'en ai pas envie, loin de là, mais je ne suis pas un salaud. J'en ai assez qu'on me prenne pour le profiteur. Je préfère largement finir seul comme un con, plutôt que de passer pour le gigolo de service. Ce que je ne suis même plus de toute manière. »

J'étais en train de ranger les verres que je venais de nettoyer à l'instant - reparti pour terminer mon service, donc - quand il a évoqué à demi-mots son boulot - ancien boulot donc, si je comprends bien - et qu'il s'est traité de salaud.

« Ce serait salaud et profiteur si les choses étaient pas claires entre nous... mais je suis plutôt au courant de la situation en fait, et tout à fait consentant, c'est pas tout à fait la même chose... »

Je vais peut-être attendre d'être ailleurs pour poser des questions sur ce qui s'est passé à son bar à striptease pour qu'il en parle au passé, donc, et après un regard à un de mes collègues qui a simplement hoché la tête - ouais c'est bon, il fermera complètement la boutique sans moi - et après lui avoir demandé d'appeler un taxi, j'ai suivi Tristan au-dehors, qui fumait une clope avec un type dont le visage ne m'était pas complètement inconnu. Sauf que je l'avais vu vachement moins habillé la fois où on s'était rencontré, le stripteaser et moi. Et à la base, c'était pas trop mes oignons, et c'était même plutôt cool qu'il ait gardé contact avec un collègue malgré ce qu'il s'était passé - quoi que ce soit - mais quand j'ai vu ce sachet passer d'une main à l'autre, avant d'être rapidement fourré dans la poche arrière du jean de 'Stan, j'ai franchement pas apprécié. Le type a eu le culot de me saluer comme si de rien n'était, et bizarrement, instantanément, je le trouve vachement moins sexy, là.

« Ouais c'est ça, salut. »

Dégage, minable. C'est une chose de se venger sur la clope ou l'alcool quand ça va pas. Je jetterai la pierre à personne à ce sujet. Déjà, l'alcool, quand ça devient une addiction, ça me pose problème, mais ça. Ca, c'est encore un autre niveau, et ça me plaît pas du tout. Je sais pas si ça se voit dans mon regard, tout ce que je sais, c'est que je me promets de l'empêcher de prendre ces pilules merdiques. Mais je vais pas faire un esclandre en pleine rue non plus, ça nous mènerait droit au poste, et j'ai pas envie qu'il passe la nuit en taule non plus. Ni moi d'ailleurs.

« Bon on va chez toi alors ? J'ai changé d'avis.
- Alors on est partis. »


Ca tombait bien, le taxi arrivait tout juste, et j'ai donné mon adresse, de sorte qu'en une petite demi-heure, on était en bas de chez moi, et je filais la monnaie due au chauffeur avant de grimper les escaliers avec Tristan. J'ai à peine fermé la porte à clefs derrière moi - et fourré les clefs au fond de ma poche : no way tu te barres dans cet état Hotstuff - que j'ai plaqué l'ancien stripteaser contre le mur, profitant d'un baiser passionné pour extirper le sachet de sa poche à lui. Pas très fairplay, certainement pas super discret, mais j'en ai rien à carrer. Et quand je me détache de lui, j'ai pas vraiment l'air d'avoir envie de son corps.

« Ca, c'est sans doute la pire connerie que t'aie faite Stan. »

Je lui ai pas vraiment laissé le temps de répondre, et j'ai pris la direction des chiottes, dans le but assez évident de vider le contenu de ce putain de sachet dans la cuvette. Si toutefois il m'en empêchait pas, évidemment. J'ai pas envie de me battre avec lui, et sans doute que je me ferais démonter la gueule si ça arrivait, mais tant pis. Hors de question que je le laisse se défoncer sans rien faire.
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 21:03 par Invité
On s'est fixé des barrières à Halloween, mais je crois que ça ne change pas grand chose à notre situation. Lui aime Tyler, moi … je crois que je suis amoureux de quelqu'un, mais je ne sais plus très bien si c'est de Wally ou des deux à la fois. Je suis trop perdu pour y réfléchir. J'ai l'esprit ailleurs et préfère ne pas penser à tout ça. Il a beau me dire que je ne suis pas un salaud, je sais que beaucoup de monde le pense. Je n'ai plus envie d'être celui qu'on pointe du doigt, j'en ai assez de tout ça, j'en ai assez d'être observé et d'être sans cesse sous le feux des projecteurs. J'ai préféré partir et le laisser, puis James est arrivé, nous avons fait notre troc et Nate est revenu à ce moment là. Je me suis pincé la lèvre parce qu'il a sûrement vu ce qui vient de se passer et que je n'ai aucune envie qu'il me fasse des leçons de moral, il ne comprendrais pas pourquoi j'en ai tant besoin. James l'a salué et Nate lui a répondu d'une voix qui en disait long. J'ai fais comme si de rien était, ne voulant pas lui tendre une perche pour me demander ce que je faisais avec lui. James est le genre de personne qui n'est pas très recommandable d'avoir en ami. J'ai affirmé à Nate avoir changé d'avis puis le taxi est arrivé. J'ai suivi mon partenaire d'un soir à l'intérieur. Je n'ai pas tellement parlé dans le véhicule, je savais qu'il sauterais sur la première occasion pour me demander des comptes et je n'avais vraiment pas envie de ça. On est arrivé chez lui et je suis entré derrière lui. Je l'ai entendu fermer la porte à clé et l'air regardé d'un air interrogateur. Pourquoi la fermer à clé, il a l'intention de me séquestrer?Et puis chose à laquelle je ne m'attendais pas il m'a embrassé. J'ai profité de ce baiser, largement profiter même. Je suis tellement seul ces derniers temps que quand l'occasion se présente je ne risque pas de la laisser filer. Et puis Nate embrasse divinement bien. Je ne me suis pas rendu compte qu'il mettait sa main dans ma poche et qu'il me prenait mon sachet de pilules. Je m'en suis aperçu quand il était trop tard et qu'il s'est éloigné, me laissant en plan et me sortant une de ces phrases que tout le monde sortirait. J'ai levé les yeux au ciel.

« Rends-moi ça Nate, ne joue pas au bon samaritain.»


Je suis assez énervé et à la fois j'ai honte qu'il l'ai vu, mais il ne sait pas que j'en ai déjà pris avant de venir. Je dois sans doute encore avoir les pupilles dilatés et peut-être qu'il le comprendra, mais c'est trop tard s'il pensait qu'il arriverait à faire en sorte que je n'en prenne pas. Je ne sais pas vraiment combien de temps la dose durera, mais ce que je sais c'est qu'il ne m'empêchera pas de me droguer, ni de boire, parce que ça me fait du bien d'oublier. Il ne pourra jamais comprendre ça.

« Aller fait pas l'idiot, ce n'est pas pour toi de tout façon, tu ne comprends pas, tu ne comprendra jamais … Tu es trop parfait pour ça!»


Je m'énerve un peu et m'en prends à lui, alors qu'il essaie juste de m'aider, je le sais bien, mais je n'ai pas les idées assez clairs pour m'en rendre compte alors je lui dis des choses qui vont sans doute le blesser, pour qu'il me cède ce petit sachet et qu'il ne gâche pas tout.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 6:42 par Nathanael E. Keynes
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Moi tout ce que j'ai dit, c'est que je pouvais pas lui offrir mon coeur. Je l'aime bien, j'ai de l'affection pour lui, a question se pose pas. Mais je suis pas amoureux, et ça risque pas d'arriver, puisque mon coeur est déjà pris. A tel point que j'ai même pas pu juste passer du bon temps, même avec lui. On a essayé, histoire de combler un peu nos deux solitudes, mais j'ai pas pu aller jusqu'au bout de la manoeuvre, et je crois que je me suis jamais autant excusé. En même temps, c'est pas vraiment dans mes habitudes, ce genre de défaillance. Au final, on a fait que dormir ensemble, à défaut d'autre choses. Je suppose que dans des situations aussi bizarres, des liens se créent, résultat, je m'inquiète pour lui, beaucoup. Et particulièrement quand je le vois comme ça. Particulièrement quand je l'entends se traiter de salaud. Ce qui me rappelle bizarrement un autre gars qui 'n'en vaut pas la peine'. C'est faux, c'est archi-faux, pour l'un comme pour l'autre. Vous rentrez pas dans les moules tout propres des gens préformatés ? Mais tant mieux ! Si on était tous pareils, tout aussi parfaits, qu'est-ce que ça serait chiant...

Par contre, ce que je vois, là, ça me déçoit un peu, mais ça me fait surtout particulièrement mal au coeur. T'as pas fait ça Hotstuff, rassure-moi ? Je regarde son pote partir, cet air suffisant sur la gueule qui me donnerait presque envie de revenir sur mes convictions pacifistes. Et on a gardé le silence, jusqu'à chez moi. Lui n'a sans doute pas envie d'en parler, sans le moindre doute, et moi, j'ai pas envie d'étaler ça devant des inconnus - à savoir le chauffeur de taxi en l'occurrence. Ca se règlera chez moi, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Et hors de question que tu t'éclipses, 'Stan, pas là, pas dans cet état, pas avec cette saloperie dans la poche. C'est peu glorieux, j'en conviens, de l'embrasser comme ça juste pour lui soutirer cette merde. A vrai dire, j'en profite quand même un peu aussi - et apparemment lui aussi - parce que finalement, y a que lui que j'embrasse parfois, ces derniers temps, et que moi aussi, j'ai besoin d'affection. C'est moche d'en profiter, c'est moche d'utiliser ce stratagème pour le délester de sa drogue. Tant pis. C'est la première chose qui m'est passée par la tête, et ça a fonctionné parce que je m'éloigne avec le sachet incriminé, prêt à le foutre en l'air.

« Rends-moi ça Nate, ne joue pas au bon samaritain.
- Je ne joue pas. »


Et je n'en démords pas non plus. Non, je ne te rendrais pas cette merde, qui va direct là où elle doit se trouver, au fond de la cuvette des toilettes.

« Allez fais pas l'idiot, ce n'est pas pour toi de tout façon, tu ne comprends pas, tu ne comprendras jamais… Tu es trop parfait pour ça ! »

Un reniflement méprisant ponctue sa phrase. Parfait, oui bien sûr. T'as raison, je suis tellement parfait que mon père peut pas me voir en peinture et que je reste désespérément seul. Je suis tellement parfait que je peux pas m'empêcher de rentrer dans le lard de mon Boss, alors que ça serait peut-être plus simple de faire des efforts de compréhension plutôt que de toujours réagir par fierté. Tellement parfait que ça fait des semaines que j'ai pas adressé la parole à ma voisine, juste parce qu'au fond sans me l'avouer, je lui en veux pour une faute qu'elle a pas commise. T'as raison... J'ai été jusqu'au bout de ma démarche. Il m'arrêterait que par la force mais j'espère réellement qu'il le fera pas, et je vide le contenu du sachet dans les chiottes, tire la chasse d'eau sans le moindre état d'âme.

« Try me. »

Ce sont les premiers mots que je me décide à répondre à ses attaques finalement.

« Tu penses que je peux pas comprendre ? Essaie au moins. Essaie de m'expliquer, essaie de me faire comprendre. Puisque je suis si parfait, ça devrait pas être si compliqué que ça, non ? Je devrais pouvoir y arriver. »

Je reviens près de lui, me plante face à lui sans plus broncher. J'attends. Je suis là pour t'écouter Hotstuff, et je vais tout faire pour t'aider. Mais si tu gardes le silence, je peux pas tout deviner. Va falloir m'aider un peu...
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Anonymous
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() message posté Ven 19 Déc 2014 - 22:01 par Invité
Il ne joue pas, mon œil. Je lève les yeux au ciel exaspéré. S'il ne joue pas qu'est-ce qu'il fait donc? Je suis tellement excentré et en manque que j'en deviendrais paranoïaque. Je n'aurais pas du me laisser tenter et rentrer, au moins j'aurais eu ce que je voulais et je ne serais pas là à devoir me justifier. A devoir reparler d’événements dont je n'ai pas envie et dont je n'ai pas envie de me rappeler. Non il ne comprendrait pas.

« Bien sur tu ne joue pas, j'aurais du m'attendre à ça. Rend moi ça si tu ne jour pas!»


Je commence à m’énerver et à hausser le ton. Je me met à marcher et à faire les cents pas cherchant surtout à occuper mes mains qui se remettent à trembler. Que j'essaie de lui expliquer. Pourquoi tout le monde veux que des explications alors que je n'ai pas envie d'en parler. Il va me trouver encore plus pathétique si je lui dis. Je me sens déjà assez mal comme ça, ce n'est pas la peine d'en rajouter. Je hurle pourtant intérieurement, mais je n'ai pas envie de craquer ce soir, pourtant je dois admettre que j'ai ça en moi depuis trop longtemps maintenant et les mots sortent sans que je ne puisse les retenir.

« Non! Tu ne peux pas comprendre! Tu n'a rien besoin d'oublier!Tu n'étais pas à ma place! Ne me fais pas croire que tu peux comprendre personne ne le peux»


Toute la colère que je retiens depuis mon agression viens de sortir contre la mauvaise personne, je regrette que ça tombe sur lui. J'aurais préférer qu'il n'en sache rien, que je ne sois pas là à afficher ma rage et ma souffrance. Garder tout pour moi c'est ce que je fais tout le temps alors forcément en parler à quelqu'un est difficile. J'ai envie de pleurer, mais ayant ma fierté je retiens mes larmes qui risquent de se pointer. Il doit me trouver déjà assez pathétique comme ça. Je n'ai pas envie qu'il ai pitié, je n'ai pas envie d'être faible et pourtant c'est l'impression que j'ai ce soir et je déteste ce sentiment, c'est bien pour ça que je bois, que je viens de prendre ces pilules pour espérer oublier tout ça en sachant que ce n'est pas la solution. Je me suis passé une main sur le visage, fatigué de devoir me justifier fatigué de tout ça.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
You're losing your mind again ♦ Stanael Giphy
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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 22:35 par Nathanael E. Keynes
You're losing your mind again

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Vendredi 07.11.2014 • East London • Shoreditch • Nate's home
« Bien sûr tu ne joues pas, j'aurais dû m'attendre à ça. Rends-moi ça si tu ne joues pas ! »

Oh que non... Tu peux pester tant que tu veux, je te rendrai pas cette merde. Tu peux gueuler tant que tu veux, ça changera rien. Frappe-moi, même, si tu veux, je suis plus à ça près. Tu récupéreras pas ces pilules, que je vide dans la cuvette sans attendre ton accord avant de tirer la chasse. Je l'entends plus que je ne le vois, d'abord, qui fait les cent pas dans mon appart', et puis je sors des chiottes et le vois faire. On dirait des symptômes de manque, et je me demande s'il se came depuis longtemps déjà. S'il était attaqué aussi la fois où on s'est rencontrés et que j'ai failli prendre sa béquille dans la gueule.

« Non ! Tu ne peux pas comprendre, tu n'as rien besoin d'oublier ! Tu n'étais pas à ma place ! Ne me fais pas croire que tu peux comprendre, personne ne le peut !
- Qu'est-ce que tu en sais ? Non j'étais pas à ta place ce jour-là. »


Parce que je suppose qu'il s'agit de son agression...

« Mais qu'est-ce qui te dit que ça ne m'est pas arrivé ? »

Paraît que je me suis fait casser la gueule par quatre petits cons fin août... Fort heureusement, c'est resté limité, grâce à l'intervention de Kaspar, et du coup je m'en suis moins mal sorti, mais tout de même.

« Qu'est-ce qui te fait croire que j'ai rien à oublier ? »

Parce que ça aussi, t'en sais rien. J'ai pas fini à l'hosto cette fois, mais qu'est-ce qui te dit que je flippe pas de me retrouver face à ces punks à nouveau, sans Kaspar pour intervenir et me sauver la mise ? Qu'est-ce qui te dit que j'y repense pas régulièrement, quoi que je fasse pour ne plus laisser cet incident pénétrer mon esprit. Qu'est-ce qui te dit qu'il y a pas d'autres choses que je voudrais effacer de ma mémoire ? T'en sais absolument rien. Et je comprends, quelque part. Je voudrais bien, moi aussi. Mais aussi mal soit-on, ça n'excuse pas tout. Et ça, c'est pas une solution.

« Je comprends que tu cherches un truc pour sortir tout ça de ta tête. Je comprends que tu te bourres la gueule en espérant que ça t'aide. Mais ça, c'est une saloperie sans nom. Tu veux te déchirer et ne plus penser ? Très bien, mon bar est à ta disposition, et t'imagines bien qu'il est particulièrement bien achalandé. D'ailleurs... »

Je me suis dirigé vers ledit mini-bar et j'en ai sorti une bouteille de whisky à double maturation, d'une belle couleur ambrée, et deux verres, pas réellement prévus pour savourer un bon whisky, mais parfaits pour contenir davantage et se torcher la gueule à coups de belles quantités.

« Je t'accompagne même volontiers, tiens. C'est que retarder l'échéance, cela dit, parce que ça reviendra une fois que tu seras redescendu, une fois que t'aurais décuvé, et ça sera pareil pour moi. Mais cette merde, c'est pire que tout. Tu te sentiras pas mieux quand tu seras en manque et qu'il te faudra ta dose pour avoir l'impression d'être encore vivant. »

Et j'ai pas envie de te retrouvé clamser sur le bord d'un trottoir parce que t'auras fait une overdose dans quelques semaines, quelques mois, peut-être.

« Je te laisserai pas te foutre en l'air sans rien faire, Hotstuff. Et si ce soir t'as besoin de boire, alors vas-y, je te suis... »

J'ai joint le geste à la parole en servant le breuvage alcoolisé dans deux verres, des doses de cheval qui me feraient bondir en temps normal, parce que c'est franchement pas servir la bouteille en question, mais je ferai une exception ce soir. Et je lui ai tendu un des deux verres, gardant l'autre pour moi.

« Accessoirement, mon canapé est pas mal confortable, tu sais... »

Donc ouais, t'as le droit de t'asseoir, de boire jusqu'à tomber d'épuisement et de pioncer comme une merde dans mon salon. T'as le droit de parler, aussi, même si j'ai bien compris que t'avais moyen envie de le faire. Ca pourrait te faire du bien, cela dit. Ce soir, demain, un autre jour. Je suis là. Je serai pas ton amoureux transi, mais tu restes mon pote, et je suis là pour te soutenir, autant que je peux. De toute façon, tu sortiras pas de chez moi à moins de m'étaler pour le compte, parce que j'ai pas l'intention de déverrouiller la porte avant demain.
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Anonymous
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() message posté Dim 21 Déc 2014 - 23:13 par Invité


Je n'y crois pas. Il a vraiment vider mon sachet avec les pilules dans les toilettes, putain fais chier. Je prends mon téléphone et envoie un message à James. Au moins je sais que demain j'en aurais et Nate ne pourra pas m'en empêcher. J'en ai besoin, j'en ai vraiment besoin. Avec ça je me sens plus fort. Je me sens mieux, presque vivant avec ces merdes. Il revient, j'ai bien envie de l'engueuler de lui crier dessus, mais au fond lui n'y est pour rien dans tout ça. Il comprends de quoi je parle et visiblement il y a des choses que je n'ai pas pris en compte auxquels je ne m'attendais pas.

Je m'arrête de faire les cents pas et le regarde étonné. Je dois avoir l'air bien con. Je suis encore plus en colère de savoir qu'il a été à ma place. Je suis égoïste, je m'en rends compte. L'envie de craquer n'est pas très loin, mais là aussi ça serait égoïste de lui imposer mon mal être, ce que je fais déjà en plus. Je l'emmerde et l'inquiète avec le comportement que j'ai. Je suis déjà bien atteint niveau alcool un verre de plus ça ne peu pas me faire tant de mal … Je n'arrive pas à voir clair dans toute cette histoire. J'ai simplement envie qu'on me fiche la paix. Qu'on ne me pose plus de question, qu'on m'oublie et que j'oublie. Alors j'ai été prendre le deuxième verre et me suis installé dans le canapé. Je n'ai pas encore eu ma dose à croire.

J'ai bu une première gorgée. Une gorgée qui a déclenché une violente nausée. La limite était peut-être atteinte finalement. La moitié du verre s'est renversé sur mon jean et mes mains tremblaient tellement que j'ai fini par le lâcher et le laisser tomber à terre, je l'ai à peine vu s’écraser sur le sol que j'ai couru vers l'endroit d'où Nate venait les toilettes pour y vomir. C'est bien la première fois que tout ça me rend malade. Une fois que tout est sorti je me pose contre le mur et je ne peux plus retenir les larmes qui n'attendaient que de couler.

Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus comment vivre, comment être moi-même. Comment redevenir celui que j'étais. Je ne suis plus qu'un homme rongé. Je me demande souvent pourquoi je ne suis pas mort ce jour-là. Je sais instinctivement que Nate est là, qu'il a du me suivre pour voir si ça allait et qu'il doit sans doute me trouver pathétique, ce mot … depuis que Julian à dit que je l'étais je n'arrête pas de l'utiliser. Il avait vraiment raison.

« Pourquoi est-ce qu'ils ne m'ont pas tués ce soir-là?, ça aurait été plus simple, ça aurait été plus simple ... »

Mon père aurait sans doute été rassuré au moins il n'aurait plus eu à avoir honte, personne n'aurait plus eu honte de moi.
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