"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Home is whenever i'm with you — Julian&Ellie 2979874845 Home is whenever i'm with you — Julian&Ellie 1973890357
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Home is whenever i'm with you — Julian&Ellie

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() message posté Mer 23 Juil 2014 - 1:50 par Invité

Julian ∞ Elliana
HOME, LET ME COME HOME. HOME IS WHENEVER I'M WITH YOU.

A peine son dernier cours de gym tonique terminé, Elliana avait quitté le centre de fitness à la vitesse de l’éclair après s’être changé. Ses collègues de travail avaient à peine eu le temps de lui dire au revoir, qu’elle avait déjà claquée la porte du centre. Il était un peu plus de 19h30 et la jeune femme était fatiguée de sa lourde journée. Depuis une semaine, elle travaillait d’arrache-pied pour payer son futur voyage au Danemark, acceptant cours particuliers sur cours particuliers, remplacement sur remplacement. La jeune femme avait réussit à amasser assez d’argent pour pouvoir rendre visite, à son père et son futur petit frère, il lui manquait juste du temps. Mais ce n’était pas ça qui pressait la jeune femme ce soir, ni son envie de prendre une douche au plus vite, même s’il était clair que ça jouait, depuis qu’elle avait décroché ce boulot de coach, elle prenait clairement plus de douche que a plupart des gens qu’elle connaissait. Bien sur Elliana adoré son travail, mais elle ne pouvais supporter la sueur et ressentait toujours le besoin de changer de tenue de sport.

Mais passons, ce qui pressait la jeune femme c’était la faim, n’ayant pas eu le temps de déjeuner dans la journée, son ventre criait famine depuis plus de deux heures. Elle voulait donc rentrer chez elle, pour se restaurer et aujourd’hui son repas ne serait pas une mince affaire. Son colocataire depuis quelques jours, Julian, lui avait promis un diner pour la remercier de l’avoir aider à déballer ses affaires et surtout pour l’avoir accueillie dans son appartement. En vérité, il fallait remercier Robin, le meilleur ami commun de Julian et Ellie qui avait un peu forcer la main de la jeune femme. Ne pouvant décidément pas vivre toute seule, Elliana avait accepté à quelques règles près dont elle allait bientôt parler avec Julian lorsqu’elle serait chez elle, chez eux. Son sac de sport sur l’épaule, sortit son téléphone portable avant de s’engouffrant dans le bouche de métro la plus proche. « Je suis en chemin, si tu as tout mangé, tu dormiras sur le paillasson. Love. E. » Ellie pressa le bouton envoyé, Julian allait surement rire de ce message, comme il le faisait à chaque fois. La jeune femme adorait ce petit blond, il était gentil,  marrant mais complètement cinglé.. Ils se connaissaient depuis des années mais avant qu’elle accepte qu’il emménage chez elle,  Ellie n’avait jamais passé plus de trois heures d’affilés à ses côtés. Une partie d’elle était inquiète de cette future colocation, son côté casanier et tranquille, celui qui aimait restait au fond de son lit avec un pot de glace aux cookies et un film romantique mais l’autre partie d’elle-même, son côté enfant, sarcastique, cynique et prêt à tout pour s’amuser se frotter les mains de cette alliance.  

Quelques stations de métro plus tard, Elliana soupira de soulagement en sortant de la rame bondée, même si le centre sportif n’était pas loin de chez elle, les métros avant 20heures étaient toujours blindés de monde. C’était l’heure de pointe, tout les anglais sortaient du boulot et s’étaient passé le mot pour envahie les rames de métro, chacun étant plus pressé que l’autre de rentrer chez eux le plus vite possible. Et Ellie faisait partie de ces personnes, elle l’avouait sans problème, pour elle, rien ne valait un bon chez soi, mettre les pieds sous la table et soupira de bonheur lorsque nos fesses touchent le moelleux de notre canapé. Marchant d’un pas rapide, elle regarda son téléphone, pas de signe de Julian, il devait surement être entrain de ranger ses cartons ou être plongeait dans un livre. Elle espérait juste qu’il n’était pas entrain de mettre le nez dans sa chambre, il allait gouter à la tornade Hawkins s’il le faisait, ou même s’il envisager de le faire. Elliana le saurait, tôt ou tard ,elle se saurait. La blonde fit tinter les clés dans la serrure de la porte, rentra dans son appartement avec une pointe d’appréhension. Avec le déménagement de Julian, l’appartement était rempli de cartons vides ou à moitié vide, de vêtements, de livres de manuscrits entassés un peu partout. Elliana n’était une control freak, un peu de bordel ne la dérangeait pas mais elle espérait sincèrement que ça ne durerait pas plus d’une ou deux semaines.

« Julian, je suis lààààà et j’ai vraiment faim en plus! » s’exclama-t-elle en refermant la porte de chez elle. Elle avait parlé assez fort pour que Julian l’entende où qu’il soit dans l’appartement. Elle déposa sa veste sur le porte manteau, son sac de sport au pied du grand canapé en cuir beige et regarda la pendule en ajoutant : « Et il est vingt heures moins dix. Pari tenu ! » Elliana s’était dépêché car Julian l’avait menacé de toute engloutir si elle n’était pas là avant huit heures du soir. La jeune femme laisse échapper un rire, ne voulant pas donner la satisfaction de manger son diner, et Ellie le connaissait assez pour savoir qu’il le ferait sans aucun scrupule.
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() message posté Mar 29 Juil 2014 - 21:24 par Invité

Juliana
The mocking jay screamin' contest

J’avais passé la journée perché au sommet de ma tour de glace. Je regardais le ciel se voiler derrière un amas de nuages et de brumes grisâtre. Mon cœur battait au gré de mes absences. Je cachais bien mes tourments, mais la réalité était bien perfide et j’étais petit joueur. Je déglutis en faisant volteface. Le climatiseur ventilait la pièce, chassant toutes les odeurs de mes vices ; cigarettes, café et cannabis. Ce n’était pas très professionnel mais j’avais besoin d’évasion pour mieux écrire. Mon bureau était silencieux la plus part du temps. Je pense que les gens avaient peur d’être agressé s’ils interrompaient le sommeil de la bête. Soit. J’haussai les épaules avec désinvolture avant de quitter le siège du TIMES UK. Mes pas me guidaient vers la station de métro conduisant du côté Est de la ville. C’était bizarre de changer de trajet après six mois passés à paver les rues d’Hammersmith, mais j’étais bien content de quitter mon petit studio miteux. J’avais signé le bail dans la précipitation, trop insistant de m’installer à Londres et de commencer ma nouvelle vie de rédacteur. Mais l’étroitesse des lieux et l’immeuble mal entretenu avaient eu raison de mes nerfs. C’était trop de mauvais souvenirs, trop de rappels de la misère dans laquelle j’avais plongé plus jeune. Je soupirai en prenant à droite, en direction des commerces. J’avais promis de ramener à manger, mais je n’avais aucune idée des gouts de ma nouvelle colocataire : Grillades ? Epicé ? Asiatique ? ou Pizza banale ? Je plissai les yeux en faisant le tour des restaurants et des fast foods alignés le long de la rue. Mon choix se porta sur un petit restaurant au coin.

« Bonsoir. Deux steacks parisiens accompagnés de légumes. Je prendrais aussi deux tiramisus. » Commandai-je en survolant rapidement le menu. « A emporter. » Finis-je par ajouter en m’accoudant au comptoir.

C’était peut-être un peu snob de ramener un repas complet, mais Elliana était une sportive. J’osais espérer qu’elle ne se serait jamais aller aux plaisirs de la graisse et des hamburgers. Nous nous connaissions depuis un bout de temps, Robin y étant pour beaucoup, mais nous n’avions jamais eu l’occasion d’être réellement proche. A dire vrai, mon meilleur ami avait été très clair : On ne touche pas à sa petite protégée. J’avais gardé une distance de bonne conduite jusqu’à présent. Je souris en prenant ma commande. Je circulais rarement sans ma voiture et je devais avouer que cela me faisait du bien de marche à l’air frais. Les visages défilaient sous mes yeux à la hâte sans que je ne puisse réellement les détailler. Décidément, les londoniens était des êtres fascinants dans leur mode de vie. Tout le temps à cavaler! Je pressai le pas à mon tour. Mon genou me titilla pendant quelques secondes, mais fini par se calmer au bout d’un moment. Je voulais rentrer au plus vite. Rien ne valait le confort de mon lit douillet et l’air frais qui pénétrait par le balcon ouvert. Oui parce que maintenant, j’avais enfin un balcon à portée de main ! J’ouvrais doucement la porte.

«Ellie ?» Hasardai-je en entrant dans le grand appartement. « J’ai été plus rapide on dirait. » 
 
Je fis la moue en jetant un coup d’œil rapide à l’énorme pendule qui surplombait la salle à manger. Il était presque 20H. Ma jeune colocataire avait encore de la marge avant que je ne mette mes menaces à exécutions. J’avais promis de ramener à manger, mais j’avais aussi affirmé que mon estomac affamé ne pourrait pas attendre indéfiniment. Je frôlai le canapé avant de me diriger vers la pile de carton qui gâchaient la déco très contemporaine du salon. Elliana avait accepté de m’accueillir sans trop poser de questions à mon sujet. Je me demandais si c’était par pure bonté d’âme ou si elle était tout simplement trop naïve pour analyser tous les risques. Robin avait orchestré mon emménagement, il s’était en quelque sorte porté garant de ma bonne conduite. Et je comptais bien faire honneur à sa parole. Je posai mes clés et mon calepin fétiche sur la table basse avant de déplacer toutes mes affaires dans ma nouvelle chambre. J’avais gardé la moitié de mes ouvrages dans mon ancien studio, persuadé que j’aurais encore besoin de m’isoler entre ses murs abîmés. Ecrire était une activité qui me demandait parfois beaucoup d’efforts et de dépravation. J’allais à la dérive, me noyant dans tes flots d’alcool et de nicotine qui se voulaient création. Ellie n’avait toujours pas établi les règles qui régissaient son toit, mais j’étais prêt à respecter chacune de ses demandes. Pour la bonne et simple raison que Robin risquait de m’encastrait dans un mur. Tsss.

«Julian, je suis lààààà et j’ai vraiment faim en plus! Et il est vingt heures moins dix. Pari tenu ! »

Je souris en entendant la voix mélodieuse d’Elliana raisonner dans toute la pièce. Je sorti de la chambre en brandissant mon téléphone portable.

« Pari pas tenu. Ma montre affiche 20h01. »  Lançai-je hilare. « Tu es cuite ma vieille. »

Je fendis sur elle afin de la prendre dans mes bras. Ses cheveux encore mouillés sentaient la noix de coco et d’autres flaveurs exotiques. Je déglutis en faisant un pas en arrière.

« Stop being sexy ! » Ralai-je. « Robin manie le bistouri. J’ai peur pour ma vie. »

J’embrassai furtivement sa joue.

« C’était bien ta journée ? J'espère que tu as très faim ! »

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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 0:43 par Invité

Julian ∞ Elliana
HOME, LET ME COME HOME. HOME IS WHENEVER I'M WITH YOU.

« Pari pas tenu. Ma montre affiche 20h01. Tu es cuite ma vieille.»Julian, téléphone en main, la gratifia d’un grand sourire qui eut le don d’énerver Elliana. Comment ça elle était en retard ? Non Elliana Hawkins n’était jamais en retard, elle tenait toujours ses promesses surtout quand il s’agissait  de nourriture. Avec boire du café, manger était ce qu’Elliana aimait le plus au monde. Heureusement que c’était une sportive dans l’âme sinon elle aurait pas mal de kilos en trop. Oh bien sur, elle faisait attention à ce qu’elle mangeait mais il était sur qu’elle ne se privait pas.  « Tu es mauvaise foi Julian ! Ton téléphone avance c’est sur. » dit-elle faisant la mou plaintive.  C’était la reine de la mou plaintive, la jeune femme utilisait cette mou depuis son plu jeune âge et elle avait réussi à avoir à peu près tout ce qu’elle voulait grâce à son visage d’ange. Elliana retira mon blouson et alla l’enlacer, calant sa tête dans sa nuque, mêlant ses cheveux blonds aux siens pour quelques secondes. Elliana adorais Julian, c’était un jeune homme adorable qui n’avait pas eu une vie facile. La blonde n’était pas au courant de tout et elle n’avait pas demandé plus que ça, elle ne voulait pas le brusquer et le renfermait sur lui-même. Robin, leur meilleur ami commun, lui avait raconté quelques péripéties qu’ils avaient fait tout les deux étant jeune et Ellie en raffoler ! Elle se sentait comme dans un film d’action dramatique à chaque fois qu’ils entamaient une nouvelle histoire.

D’ailleurs c'était ce même Robin qui avait joué les entremetteurs immobiliers et avait présenté Julian à Elliana, cela ne faisait que quelques jours, mais tout avait l’air de bien se passer entre eux. « Stop being sexy ! » Elliana éclata d’un franc rire, relâchant sa prise sur son nouveau blond adoré. C’était un charmeur il n’y avait aucun doute là dessus. Il l’embrassa sur la joue et la blonde lui sourit en passant sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer comme elle avait l’habitude avec son apprenti médecin préféré. « Haha,  vil flatteur, je ne suis pas une de tes conquêtes mon grand, pas besoin d’en faire des tonnes ! » Et toc. Elliana était une personne franche et Julian l’apprendrait à ses risques et périls, que ça lui plaise ou non. Elle lui tira la langue d’un air taquin. « Robin manie le bistouri. J’ai peur pour ma vie. C’était bien ta journée ? J'espère que tu as très faim ! » Ellie ris à cette mention de leur meilleur ami et lui tapota le bras, et haussa la tête pour corroborer ses dires. Robin serait capable de l'écharper s'il faisait du mal à Elliana, elle n'était pas contre cette relation mais de temps en temps il était vrai que Robin était trop protecteur envers elle, un peu trop grand frère au gout de la jeune femme. Heureusement qu'elle avait toujours ses petits secrets... Bon, bien sur, elle était aussi protectrice envers lui alors ils se complétaient plutôt bien. « C'est pas faux, le pire c'est qu'il en serait capable. Et puis j'ai des altères roses dans ma chambre, si jamais tu as besoin d'une arme pour te défendre. » répondit Elliana en riant, elle l'imaginait très bien la situation. Robin Lawford, bistouri en main contre Julian Fitzgerald altère rose dans chaque main... Et pour la crédibilité du blond, on repassera. Ellie rajouta de plus qu'elle lui parlerai de sa journée quand ils seraient tranquillement installés.

« Bon.. maintenant je suis là, j’espère que le dîner en vaut la chandelle! » s’exclama-t-elle sur un ton de défi. Elle se dirigea vers sa  grande cuisine américaine, Julian a sa suite. Ils avaient tout les deux de la chance d’habiter de ce grand appartement dans un très bon quartier de Londres. Ce n’était pas donné à tout le monde de nos jours. Elliana avait grandi ici, avec son père qui lui avait laissé garder son appartement lorsqu’il avait déménagé au Danemark, et son père lui même avait hérité de l’appartement de ses parents. Depuis qu’elle vivait seule Ellie avait fait des aménagements spéciaux pour que ça soit confortable pour vivre en colocation. Au placard les photos de son enfance et au placard les nombreux dossiers et autre vêtements que son père avait laissé. La jolie blonde avait relayé au placard  tout ce qui pourrait lui porter préjudice, connaissant ses amis et surtout ses amis proches, comme Olivia ou Robin ou encore Julian, ils s’en donneraient à cœur joie  pour se moquer d’elle et de son physique quelque peu ingrat lorsqu’elle était jeune enfant. Enfin bref, passons les détails de l’enfance  de la jolie blonde et concentrons nous sur l’objet de cette soirée : un dîner entre les deux nouveaux colocataires. Elliana se retourna vers Julian et lui sourit voyant qu’il avait posé la table, haussant un sourcil de surprise. « Bravo, j'apprécie vraiment le geste, ça me fait plaisir qu'on dîne tout les deux. Un emménagement ça se fête ! C'était pas la meilleur journée  elle s'assit à table, attendant que Julian la rejoigne. Elle mourrait de faim et était très impatiente de voir ce qu'ils leur avaient préparés.

« Je t'avoue que j'ai pas passée la meilleure journée du monde, mais heureusement qu'elle est finie. J'ai bien besoin de repos et ce dîner tombe vraiment à pic. » dit-Elliana en étirant ses bras vers le ciel, elle adorait son boulot de coach mais ses muscles un peu moins ses derniers temps, elle avait besoin de plus d'étirements et surtout de plus de sommeil. « Et toi ta journée? Raconte moi tout dans les moindres détails? » demanda la jeune femme avec curiosité « Comment va Sam? » rajouta la jeune femme cette fois avec une petite once de mépris, il était de notoriété publique que Samantha, la copine de Julian et Elliana étaient loin d'être les meilleurs amis du monde.


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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 20:09 par Invité

Juliana
The mocking jay screamin' contest

Il avait suffi qu’Ellianna apparaissent dans mon champ de vision pour que cet immense appartement me semble tout à coup plus chaleureux et lumineux. Je lui souris de l’air le plus sincère possible. Je n’avais jamais été très doué pour exprimer mes ressentis, mais je faisais un effort pour mes amis proches. Je connaissais Elliana depuis un bout de temps déjà, et même si notre relation était restée bancale, en grande partie parce que Robin me regardait avec de gros yeux dès que je l’approchais, j’avais toujours apprécié la jeune femme et son énergie. Je la charriais téléphone en main. Je voyais bien sa petite moue plaintive mais je fronçais les sourcils, implacable. Elle ne pouvait pas me prendre par les sentiments. Je fis mine d’ignorer sa bouille en levant les yeux au ciel.

« Tu ne m’auras pas. Je ne vois rien! »

Je fermai les yeux pendant une fraction de seconde avant de secouer la tête. Je devais rester ferme, sinon je risquais de me faire bouffer par ma colocataire. Derrières mes allures de froideur, et mes tirades arrogantes interminables, je savais que je devenais rapidement protecteur envers les gens qui me côtoyaient de trop près. Ça avait été le cas avec Eugenia, Samantha, et Kenzo. Je papillonnai des yeux en serrant son étreinte parfumée. Elle me rendit cet excès d’affection si peu habituel, mais si spontané. Mon cœur eut un raté :Je me sentais chez moi pour la première fois de ma vie. C’était une sensation grisante et bizarrement très agréable. Une ombre, un rictus, se traça sur ma bouche close.

« Haha, vil flatteur, je ne suis pas une de tes conquêtes mon grand, pas besoin d’en faire des tonnes ! »

« Tu es pire que mes conquêtes. Je te nourris sans avoir droit à aucun remerciement spécial! » Raillai-je en lui tirant la langue. « Tout ça te prouve ma bonne foi. Je suis quelqu’un de bien Hawkins. » Je me penchai lentement vers elle pour lui chuchoter à l’oreille : « Tu pourras répéter cette phrase texto à Robin. Je suis sûr qu’il psychote comme un malade parce que je suis dans la même pièce que toi. »

Elle rit doucement à ma remarque. La tonalité de sa voix était douce et réconfortante. Je la fixais d’un air subjugué avant de sourire à mon tour. C’était étrange de se sentir moins seul après des années à traverser le désert. Je me redécouvrais humain à nouveau.

« C'est pas faux, le pire c'est qu'il en serait capable. Et puis j'ai des altères roses dans ma chambre, si jamais tu as besoin d'une arme pour te défendre. »

J’écarquillai les yeux en visualisant le tableau. En effet, je n’avais pas l’air très virile avec des altères roses. Je secouai négativement la tête en lui faisant un signe de la main.

« Je préfère me défendre en courant très vite. »

Après tout mieux il valait vivre lâchement que mourir avec dignité. J’eus une absence où mon cerveau se mit à gamberger sur la philosophie de mes pensées. Mon air sérieux contrastait horriblement avec la façon que j’avais de me tenir les cotes. Je me redressai tout à coup. Un peu de tenue, mon vieux !

« Bon.. maintenant je suis là, j’espère que le dîner en vaut la chandelle! »

J’éclatai de rire en la suivant d’un pas de velours jusqu’à la cuisine américaine. Cet appartement était une pure merveille, aménagé de manière à ce que chacun des habitants puisse avoir son intimité. Les murs et les chambres étaient architecturés avec classe et modernité. J’étais presque sûr qu’Ellie avait dû faire quelques ajustements avant d’accueillir un colocataire.

« Bravo, j'apprécie vraiment le geste, ça me fait plaisir qu'on dîne tout les deux. Un emménagement ça se fête !»

J'étais flatté qu'elle apprécit mon geste, mais je ne dis rien. J'étais incapable de chercher des mots poignants pour exprimer ma joie. Elle s’assit à table, impatiente comme une petite fille. Je frôlai son épaule avant de tapoter amicalement le dessus de son crâne, histoire de lui ébouriffer un peu les cheveux comme elle venait de le faire avec moi. Je contournai le comptoir afin de sortir les paquets et les boites de désert.

« Je l’ai cuisiné moi-même. » M’amusai-je en mettant les steaks à chauffer. « C’était mieux en sortant du four. Ce petit restaurant fait vraiment des merveilles. J’espère que mes gouts ne vont pas te faire hurler. »

Je me penchai afin de prendre une bouteille de vin rouge déjà entamée qui jonchait en dessous du l’évier. J’avoue, je suis bordélique parfois ! Je lui tendis deux coupes avant de la servir.

« Je t'avoue que j'ai pas passée la meilleure journée du monde, mais heureusement qu'elle est finie. J'ai bien besoin de repos et ce dîner tombe vraiment à pic. »

Je souris.

« Dans ce cas je vais te traiter comme une princesse. » Lançai-je en lui tendant mon verre pour trinquer. « Aux blonds du monde entier ! Robin aura trop la haine d’être brun après ça ! »

L'alarme du four microonde me tira de ce moment de partage alcoolisé. Je fis volteface afin de présenter les mets de la manière la plus appétissante possible. Si elle me dit qu’elle est végétarienne, je me flingue ! Je la rejoignis afin de m’installer en face d’elle.

« Et toi ta journée? Raconte moi tout dans les moindres détails? » Demanda-t-elle avec entrain. « Comment va Sam? »

Son visage avait changé d'expression lorsqu'elle avait prononcé le prénom de ma petite amie actuelle. Elles se détestaient tellement. Pense- bête; éviter de faire venir Samantha pour la pendaison de crémaillère ou n'importe quel prétexte pour sortir les bières et les shots de téquila.


« Mes journées c’est le TIMES UK, tout le temps. » Soufflai-je d’un ton dégagé.« Sam va bien d’après ce qu’elle dit, même si je la trouve un peu … Ailleurs en ce moment. » Je me raclai délicatement la gorge. « Je mène une enquête dans son commissariat afin de résoudre une affaire de détournements de fonds électoraux qui date de quelques années. Je pense qu’il y’a quelques éléments des forces de l’ordre qui sont impliquées dans une grosse corruption. Je crois qu’elle me cache des choses. » Je marquai un silence. « J’ai découvert qu’elle avait été congédié depuis deux semaines. Mais elle ne m’a rien dit, et je feins l’ignorance pour épargner son égo. Tu sais comment elle est. »

C’était si facile de se confier à Elliana. Je venais de me vider la tête avec spontanéité, sans chercher avoir peur d’être démasqué ou jugé. Je lui faisais confiance tout simplement.

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