Le moment présent est la piste désignée à tout nouveau départ [ Adrian ]

Emma est arrivé à Londres, il y a un peu plus d'une semaine maintenant. Elle habite pour le moment chez des amis de son père qui ont bien voulu l’héberger, le temps qu'elle se trouve un petit coin sympa et surtout pas trop cher pour si installer. Pour l'instant elle ne vit que de ses économies et de l’héritage de son père qu'elle ne veut pas toucher pour dépenser dans du n'importe quoi, elle les utilisera qu'en cas de grand besoin et c'est pourquoi elle compte bien se trouver un boulot comme serveuse. Pour le moment elle est là en tant que visiteuse, elle profite du fait que le temps est légèrement mieux qu'à son arrivée pour sortir de la maison d'amis et faire un tour en ville. Il y a sûrement des nouveautés depuis la dernière fois qu'elle est venue, faut dire que sa date étant donnée que les dernières vacances qu'elle a passées ici c'était lors de ses quinze ans quelques mois avant que son père ne les quitte des suites d'un cancer foudroyant qui beaucoup affecté la jeune fille, elle était très proche de lui et pour elle sait comme si on lui avait retiré une partie d'elle-même... Depuis elle a appris à vivre sans lui et a fait son petit chemin de vie en compagnie de sa mère, de son beau-père et de sa demi-sœur Malorie qui est arrivé cinq ans plus tard... Mais elle a aussi grandi et mûrit, elle a voulu avancer de ses propres moyens trouvant que Londres serait un très bon endroit pour elle d'y arriver . 
La voilà aujourd’hui qui se balade toute seule dans les rues de Londres avec sa grosse veste d'hiver sur le dos , des bottes d'hiver qui lui vont presque jusqu'au genou, son grand sac à main qu'elle risque d'utiliser si elle trouve quelque chose d’intéressant pour Noël et une très grosse envie de boire un chocolat chaud dans le Starbuck comme quand elle était gamine … Elle se souvient encore des bêtises qu'elle pouvait faire et des grimaces à la moustache de chocolat qui faisait rire son papa ce qui la fait vivement sourire avant de décider qu'elle allait faire une pause à cet endroit avant de reprendre sa balade. Elle arrive tranquillement dans le dit Starbuck où elle va commander une boisson chaude qu'elle attend en payant tout de suite avant d'aller s'installer à une table libre dans le fond de la salle et regarder autour d'elle les gens qui discutent, elle essaye de s'imaginer s'ils sont en familles ou entre amis ce qui la fait sourire de plus belle avant de prendre le journal qui se trouve à coté d'elle pour voir un peu les nouvelles du moment vu qu'elle n'a pas de télévision dans la chambre ou elle est installée et qu'elle n'ose pas forcément demander si elle peut voir sur celle du salon... Ce n'est jamais évident quand on n'est pas chez soi.  

Si il y a des vies qui vous sont chères pour nous elles le sont toutes

« -Adrian ? »

Il avait tourné la tête vers la porte des vestiaires avant de répondre avec un petit sourire :
« -Oui Tamara ? »

Elle se rapprocha de lui avant de lui demander :

« - J'ai oublier de te remercier pour tout à l'heure. »

Il haussa les épaules tout en la laissant repartir, ouf, elle n'avait rien dit de plus et pour lui, c'était bien assez suffisant... Adrian travailler assez sur la base d'amis donc voilà, et puis il faut le dire sauver une collègue, c'était habituel. Il l'avait fait en tant que militaire il le faisait en temps que pompier, il n' avait rien de plus compliquer...

Adrian finis de se changer pendant qu'il était tout seul avant de partir de la caserne, il était encore tôt, il pouvait donc passer au Starbuck... Le jeune homme arriva devant en dix minutes, Adrian passa la commande, il y avait un petit peu d'attente pour son cappuccino pas de souci, il avait tout son temps. Il attrapa son gobelet quand la vendeuse dit son prénom :

« -Merci bonne journée à vous. »

Peut-être l'une des rares fois ou la vendeuse, aller recevoir un merci et une bonne journée parce que c'est bien connu l'être humain et un perfide égoïste... Rien de plus, et même si on n'arrive pas à ressentir les émotions, c'est toujours agréable, d'être un minimum poli ou courtois franchement ça ne tue pas. Sauf qu'Adrian même s'il et poli, c'est un gros boulet, du coup en voulant aller s'asseoir à sa table, il renverse tout sur la table et la jeune femme qui était non loin de lui. * oh merde * fut sa seule pensée de valable. Avant de relever la tête et lui dire :

« -Je suis désolé... Vraiment désolé. Je suis un boulet. »

Bon, c'était sympa comme rencontre, on retourne en arrière et on recommence ? En mieux, cette fois-ci !

Tranquillement installée à table, Emma lit les nouvelles du jour dans le journal qu'il y avait  de poser sur le plateau à son arrivée, elle est en pleine lecture et se fiche un peu du mouvement qu'il y a autour d'elle en même temps elle en connaît personne alors ce n'est pas comme si c'était important de voir ce que les autres font … Elle lit un article sur des changements à venir en politique mais comme elle ne comprend pas la moitié celle-ci va très vite passer à une autre page qui parle de catastrophe survenue dans la nuit à Londres... Elle relève deux secondes la tête et c'est là qu'un jeune homme vient lui renverser son café dessus … C'est aller tellement vite d'un coup qu'elle n'a pas eu le temps de voir exactement comment les choses se sont passé et la première chose qu'elle a comme réaction c'est de lâcher le journal qu'elle tient pour secouer les mains qui se sont pris du café dessus . Elle regarde le jeune homme en le fusillant du regard faut dire que c'est chaud et surtout pas agréable mais, comme celui-ci s'excuse au plus vite elle se radoucit.

''Je dirais pas un boulet mais un vrai maladroit sans aucun doute oui... Si vous me passez un mouchoir je vous pardonne votre maladresse …''
 
Dit-elle en gardant les bras en l'air tous en grimaçant parce qu'elle sens l'odeur du café sur elle ou plutôt du cappuccino vu que c'est ce qu'il a commandé sauf qu'elle ne le sait pas sa. Elle va replier le journal en soupirant parce qu'il est trempé et le pose de coté.

''Pauvre journal, c'est lui qui a tout pris et heureusement parce que c'est quand même chaud mine de rien ! ''

Elle regarde le jeune homme qui finit par trouver du papier sur la table à côté et lui donne . '' Merci " . Dit-elle avant de s'essuyer les mains et d’éponger un peu sa chemise qui a une belle tache brune, ça va être compliqué de l'enlever comme ça faudra qu'elle demande à Marie l'amie de son père si elle a du détachant. Elle pose ensuite le papier et regarde le jeune homme qui n'a pas encore bougé de là où il se trouve . Elle le regarde fixement d'un coup et se pose une question qu'elle va même dire à haute voix tellement que ça la travaille .
 

''On ne se serait pas déjà vu quelque pars ?''

Elle a vraiment l'impression de le connaître sauf qu'elle ne sait pas du tout ou le remettre, son visage lui dit quelque chose mais, en même temps elle a déjà croisé pas mal de gens et les gens avec qui elle trainer pendant ses vacances sa remonte à pas mal d'année, elle a pas garder contacte avec tout le monde, enfin elle peut se tromper et ne jamais l'avoir vu avant...

Si il y a des vies qui vous sont chères pour nous elles le sont toutes

Boulet numéro un repérer faite gaffe mesdames Adrian et dans les parages... Tous aux abris. Voilà comment gâcher la journée de quelqu'un suffit de demander à un pro dans le genre, bon faut le dire, il n'a pas vraiment compris ce qui était en train de se passer. Il sent le regard fusilleur de la jeune femme, oula s'il pouvait le jeune homme serait cacher sous une table ou dans un trou de souris à défaut. Et il continue de s'excuser ;

« - Pardon non mais vraiment, je suis désolé... Je vous paie le pressing. »

Elle lui demande un mouchoir pour pouvoir se débarrasser du cappuccino, ce qu'il trouve aussitôt en regardant autour de lui... Adrian sourit avant de lui dire :

« - Oui je suis désolé encore une fois, pauvre journal effectivement... »

Il reste debout comme une pauvre andouille, à la regarder parce que oui d'un côté, c'est un pas douer... Gros boulet mais c'est aussi un homme et du coup il bug littéralement sur la jolie brunette qui lui dit un truc vaguement. Adrian toujours en train de buger redescend soudain sur terre, quand la demoiselle lui parle...

« - euh... Oui peut-être bien. Vous bossez dans un restaurant non ?! »

Oui peut-être qu'elle lui disait bien un truc aussi, mais d'où ? Bonne question en fait... Adrian va souvent manger dans un restaurant près de la caserne, mais de là à ce souvenir des gens, c'est plus compliquer. Oui, le jeune homme n'est pas très physionomiste... Ou tout du moins ne cherche pas non plus, à ce souvenir de tout ça s'est bien digne de lui. Adrian regarde son gobelet avant d'aller voir la jeune femme en lui disant :

« - Je vais me reprendre un cappuccino, vous désirez autre chose ? En dehors du pressing bien sûr. »

Il sourit pour faire un semblant d'humour bien entendu.