"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever ∇ JASPER 2979874845 Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever ∇ JASPER 1973890357
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Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever ∇ JASPER

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() message posté Sam 19 Avr 2014 - 1:21 par Invité
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Jasper & Halina




∞ Leur histoire, c'est la théorie des dominos mais à l'envers : au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.
Assise sur ton canapé une tasse de thé à la main tu vois à peine les minutes défiler, prise dans ton dossier de droit tu feuillette le cas avec le plus de précaution et d’attention possible. C’est vrai que tu es un parfait rat de bibliothèque, oui tu es studieuse et passionnée par ce que tu fais et alors ? On ne va te reprocher cela quand même ? De nous jours tous les jeunes boivent comme des trous, fument comme des pompiers et s’envoient en l’air avec des inconnus totals, toi tu attends un peu plus que cela. Tu veux autre chose, tu espère de l’inattendu mais magique, de l’imprévisible contrôlé, tu ne te rends pas compte que tu es déjà hors des lignes, tu rêve d’un conte de fée en évoluant dans un cauchemar constant. Si on te jette la pierre pour si peu et te traite de fille ennuyeuse alors tant pis, tu n’es pas du genre à changer pour les autres. Alors que tes doigts tapent rapidement sur ton clavier rédigeant ta dissertation d’une main de maître tes yeux accrochent enfin la pendule au dessus de la télé, mince, déjà 19h00 passé, toi qui pensais avoir le temps de faire plein de choses avant sa venue. Après avoir enregistré ton travail tu te lèves d’un bond, ordinateur portable sous le bras et sourire aux lèvres tu files dans la chambre te préparer, tu ne peux décemment pas l’accueillir en pyjama à carreaux et vieux chignon fait à la va vite. Tu sais qu’il s’en moquerait mais ton côté maniaque t’empêche ce laisser-aller même avec tes plus proches amis.

Sous ta douche tu as comme une absence, tu ignores pourquoi mais soudainement tu sens une sorte de mal être t’habiter, il s’insinue sournoisement sous ta peau, dans tes veines et viens pertuber ton habitacle si paisible. Tu connais cette sensation, tu l’as déjà ressentis maintes fois auparavant,  surtout lorsque tu étais plus jeune. Tu as eu une période sombre mais tu t’en souviens à peine, c’est comme un rêve, quelque chose d’illusoire dont tu peine à te rappeler. Parfois t’as des flashs, tu ne sais pas d’où ils viennent, hier encore tu as eu comme un trou noir, des morceaux de ta vie qui disparaissent et tu ne sais pourquoi. C’est bien pour cela que tu es heureuse de le voir ce soir, tu sais que tu peux te confier à lui, il ne juge pas, il ne te juge jamais. La vérité, oui cette vérité que tu ne peux t’avouer c’est que cela fait un moment maintenant que tu es en dehors de ta vie, tu n’as jamais eu cette impression d'être à ta place. Ce que tu vis ne peut pas être ton histoire, ce n'est pas ton visage, ce n'est pas toi qui pense, ce n'est pas toi qui parle. Tu as parfois la sensation que tu n’es pas réelle, tu es derrière l'écran. Tu n’es pas seule. Tu es dans ce corps, prisonnière de cette vie, coincée dans ce paysage, obligée de vivre autour de ces gens. Tu es dans un cinéma, et cette actrice ce n'est pas toi, tu ne contrôle pas ta vie, tu la regarde, tu la regarde te filer entre les doigts. Tu vis pour quelqu'un d'autre, cette autre toi qui t'est inconnue, cette fille que tu ne connais pas. Dont tu veux ignorer l’existence. Tu ne veux pas ouvrir les yeux sur cette réalité. Tu te crée un mensonge et t’y caches, c’est tellement plus rassurant ainsi. Un jet d’eau froide giclant sur ta peau d’albâtre vient te tirer de tes sombres pensées, tu rouvres les yeux le liquide translucide goutant sur ton visage, en une fraction de seconde tout a disparu. Tu chasse cette impression comme si elle n’était même pas apparue.

Une fois habillée et coiffée un minimum tu files à la cuisine pour vérifier que les lasagnes que tu prépares depuis tout à l’heure n’ont pas brûlé, il serait mal venu d’intoxiquer ton invité même si parfois il le mérite. Tu es enthousiaste à l’idée de le retrouver, cela fait un moment que vous n’avez pas passé une soirée tous les deux, tu espères qu’il va bien, tu sais que parfois il pousse ses limites un peu trop loin, bien qu’il soit ton meilleur ami toi et lui êtes très différents. Il est bien moins raisonnable que toi et c’est pourquoi tu lui fais souvent la morale que ça lui plaise ou non. Alors que tu sors ton plat du four la porte sonne derrière toi, incroyable monsieur est à l’heure et tu t’en réjouis. Le tablier encore autour de la taille tu vas lui ouvrir la porte le sourire jusqu’aux oreilles, ton regard s’illumine rien qu’à le découvrir sur le pallier « Jasper ! A l’heure à ce que je vois mais quelle prouesse ! Et en plus en entier, moi qui pensais te voir débarquer en pièces détachés comme d’ordinaire, je suis chanceuse ce soir dis donc ! » Tu le taquines gentiment avant de déposer une bise sur sa joue et de le faire entrer « Tu veux boire quelque chose ? » Lui hèles-tu de la cuisine tandis que tu attrapes deux verres. Tu te doute qu’il a apporté une bouteille bouteille comme il le fait souvent d’ailleurs quand il passe te voir, pour ta part tu n’aime pas l’alcool fort, d’ailleurs tu tiens très mal car tu ne bois que rarement. Bizarrement tu retrouves parfois dans ta poubelle une bouteille de vodka ou de tequila vide, étrange phénomène que tu ne t’explique pas. Evidement tu ignores parfaitement que ton alter-ego, elle, a la descente facile et qu’elle ne se prive pas pour boire autant qu’elle veut quand tu es ‘’absente’’. Jas te rejoint rapidement dans la cuisine alors que tu te sers un verre de vin blanc tu lui adresse un sourire radieux « Alors quoi de beau ? Tu as intérêt de tout me raconter, je croule sous le boulot en ce moment et m’ennuie à mourir ! De nouvelles conquêtes ? » Tu sais qu’il n’a jamais été du genre à enchaîner les relations éphémères comme d’autres hommes, c’est quelque chose que tu respecte même si tu aimerais le voir un peu plus épanouie parfois. Tu es consciente également que les filles avec lesquelles il sort lui en font souvent baver, peut être parce qu’il est si gentil, tu ne comprends pas la gente féminine et son attirance pour les goujats, c’est un mystère pour toi. L’ironie de la chose est que malgré toute l’importance que tu portes à ton meilleur ami tu ne remarques par sa gêne nourrit par ta présence à ses côtés. Peut être par égoïsme ou simplement parce que tu es si enthousiaste à l’idée de passer une soirée avec lui après des semaines sans aucune nouvelle. Non, tu ne remarques rien et dans ta bulle de naïveté tu crois encore que tout est exactement comme d’habitude.


© .JENAA
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() message posté Dim 20 Avr 2014 - 4:05 par Invité
Jasper ∞ Halina
Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever
LJe ne savais pas pourquoi j’avais accepté l’invitation à dîner d’Halina. Certes, c’était ma meilleure amie et je la connaissais depuis mes dix ans, au moins. J’aimais passer du temps en sa compagnie, voir comment elle allait. Enfin, ça, c’était avant. Avant ce fameux où sa seconde personnalité dont elle ignore l’existence me pousse à bout et que je finisse par coucher avec Luna. Ce soir-là, j’avais oublié momentanément qu’elles étaient deux personnes dans un même corps et non deux personnes différentes se ressemblant comme deux gouttes d’eau. J’avais dérapé, j’avais perdu le contrôle pour la plus grand plaisir de l’autre allumeuse. J’avais zappé cette information capitale et maintenant, dès que je me retrouve en la compagnie d’Hali, je revois cette nuit par flash. Comme un DVD qu’on me forçait à regarder alors que je ne voulais pas. J’avais cette impression horrible de l’avoir touché sans sa permission, comme si j’avais abusé d’elle. J’avais l’espoir naïf que la Harrington ne le sache jamais mais, c’était peine perdue. Un jour ou l’autre, elle comprendrait. Et là, ce serait la fin. Ce serait l’explosion totale de notre amitié et Luna s’en donnerait à cœur joie. Comme toujours. Je me décidai à me préparer pour me changer les idées. En vain. Je renvoyais un texto à mon hôte de ce soir. Le dernier avant de la revoir. Puis, après avoir réglé les derniers détails de ma tenue, je m’en allais. J’allais devoir prendre ma voiture pour aller jusqu’à chez elle. Le vélo avait quelques soucis et j’avais un peu la flemme d’attendre le métro. L’avantage, c’est que je savais quel chemin j’allais prendre pour éviter les embouteillages. Je lui avais dit que je serai à l’heure, ça allait être le cas. Elle ne m’en pensait pas capable. Or, j’étais d’humeur à lui prouver le contraire. Le trajet jusqu’à chez la jeune femme passa encore plus vite que je l’avais imaginé. Le problème se situait au niveau des parkings. Je mis une bonne vingtaine de minutes à trouver une place correcte sans andouilles à proximité qui n’avait jamais appris à garer leurs véhicules correctement. J’embarquais une bouteille avec moi. Elle avait l’habitude. C’était en quelque sorte une tradition. Un vin rouge français. On m’avait conseillé, bien sûr. Moi et les vins, c’était une histoire un peu compliqué mais, je m’obstinais à vouloir jouer les connaisseurs.

Je sonnais à la porte et la propriétaire des lieux ne tarde pas à m’ouvrir avant de me taquiner sur mon éternel côté casse-cou. Enfin, taquiner, j’ignorais si c’était le bon mot. A l’instar de ma chère sœur, Halina s’inquiétait énormément pour moi et avait l’espoir que je devienne un jour plus raisonnable. C’était peine perdue. « J’ai fait des efforts pour toi, ma belle. Ponctuel et en un seul morceau. La grande classe hein. N’empêche que tu devrais arrêter de t’en faire pour moi. Je maîtrise la situation. La preuve, je n’ai jamais eu de blessures trop graves. » Je lui fis la bise, le sourire aux lèvres avant de pénétrer dans l’appartement, toujours aussi bien décoré. Je déposai mon manteau avant de la rejoindre dans la cuisine. « Je veux bien prendre du vin blanc, moi aussi. » déclarais-je en la voyant se servir. Je fis de même de mon côté avant de déposer ma propre bouteille bien en vue. « C’est du vin rouge venant de France, de la région bordelaise plus précisément. Il est plutôt bon. J’en ai déjà goûté. Tu devrais aimer, je pense. Je t’ai apporté un livre, en prime. Je sais que tu adores ça. J’espère juste que tu ne l’as pas encore lu. Il est emballé dans un beau papier cadeau sur ta table basse. » J’avais fait des efforts ce coup-ci. Sûrement dicté par cette culpabilité qui me rongeait depuis que Luna et moi avions fait connaissance beaucoup plus intimement. Je ne savais pas du tout ce que j’allais faire si cette peste apparaissait ce soir. Manque de chance, quelque chose me disait que ça allait arriver. Elle devait bouillir d’impatience et chercher absolument à prendre l’ascendant sur Hali. J’en mettrais ma main à couper. Les paroles de mon interlocutrice me firent penser à autre chose et j’essayai de cacher tant bien que mal mon trouble afin de lui répondre. « Aucunes nouvelles conquêtes pour le moment. J’ai déjà assez de soucis avec les anciennes. Inutile de rajouter des problèmes à la pile déjà immense à mon avis. Sinon, tout va bien côté boulot, la routine, tu sais. Au fait, Béryl te salue. Elle m’a fait un miaulement tellement plaintif en partant que j’ai dû résister à l’envie de la prendre avec moi. Tu aurais adorée l’idée, j’en suis sûre. » Je souriais à ma remarque, laissant le silence reprendre ses droits, tout en la regardant veiller sur ses lasagnes. « J’ignorais que tu savais les faire maison. Je suis sûr que ça va être excellent. Bon et toi, ça se passe comment au boulot ? Pas de mec en vue ? »
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» LOUISE ☕ j'voudrais pas faire ma raclette, mais la soirée s'annonce pas super.

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