"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici » FB - I feel good alone in the dark. Nate 2979874845 » FB - I feel good alone in the dark. Nate 1973890357
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 16:20 par Invité
I feel good alone in the dark
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N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper

Il faisait terriblement froid se soir là, je venais de sortir de chez moi, j'en avais marre de rester enfermer chez moi. La veille j'avais reçu la visite de Julian. Je me doutais bien que cette soirée était faite pour mal finir, mon coeur était en piteuse état et en plus j'avais peur de perdre mon amitié pour Julian. Julian m'en voulait de ne pas lui avoir donner de nouvelle durant ses dernier mois. C'était comme si je l'avais abandonner, mais des choses se sont passés entre nous et m'avait fait remettre en question sur mes sentiments pour lui, mon coeur avait décidé de jouer au western avec ma raison. J'étais un véritable imbécile se soir là, a ne pas savoir quoi lui dire au point qu'il comprenne tout de travers. J'avais décidé de me changer les idées, je marchais tranquillement dans les rues de Camden, J'aimais bien me baladais dans les rues de Camden le soir, le froid était pesant et le silence presque de cathédrale. Malgré le son des voitures, il y avais comme une certaine plenitude qui reignait. Il avait plus la journée et cela semblait s'être calmé quelques heures avant que je décide de sortir, l'odeur du bitume mouillé me fascinait, j'aimais beaucoup cette odeur elle me renda souvent nostalgique. J'aperçu au loin un endroit que je connaissais peu, cela faisait longtemps que je n'avais pas mis les pieds làbas : Le Barfly, un bar où je suis allé avec Robin avant l'été, ou j'ai rencontré Nathanaël. Je passa devant le barfly, ayant un souvenir agréable de ma dernière soirée, malgré la fin qui fut tellement épique, que de rentrer à l'interieur me faisait encore peur, j'ai du lui foutre quand même la peur a Nate, Je posa ma main sur la poignée… J'avais soif et froid, je serais bien mieu à l'interieur, je rentra j'étais habiller d'un jeans et d'un pull en laine beige ainsi que de mon tresh kaki. Je passa une main dans mes cheveux me recoiffant et regardant autour de moi… Voyant Nate au bar, j'eu un sourire même si cela faisait déjà quelques mois qui se sont ecouler, je suis aller vers le bar m'asseyant sur le tabouret. Posant mes coudes dessus posant ma tête dessus. Assez dépité quand même, je l'aperçu s'approcher de moi, je lui fit un sourire même si l'envie n'était pas très là. Simplement un sourire de courtoisie. Je lui dit : « Hello Cocktail boy… Ca faisait longtemps... » Lui disais-je repensant encore à notre rencontre qui s'était terminé à l'hopital. Esperant que l'experience ne se renouvelle pas à nouveau, mes resultats était positif je ne devrais pas m'en faire, je l'observait, il semblait ne pas avoir changé. Enfin pourquoi aurait il changé, seulement 3 mois se sont passés. Je lui demanda pour essayer de me changer les idées : «  Je prendrais une bière s'il te plait. »
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 10 Nov 2014 - 0:18 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 10.10.2014 • North London • Barfly
Quinze jours que j'ai dit à Tyler ce que je ressentais, quinze jours que je me dis que j'aurais franchement aussi bien fait de fermer ma gueule. C'est bien beau d'avoir été honnête, mais ça m'avance à quoi ? A vrai dire, à abolument rien. Aucun espoir, de toutes les manières, et c'est pas comme si ça m'avait soulagé une seconde non plus. Je ne peux pas dire que les jours se passent vraiment mieux, même si je tâche de faire avec. C'est pas la fin du monde, après tout, mais quoi que j'en dise, ça continue de me miner un peu le moral. Je sais pas encore que ça va être pire dans une quinzaine de jours.

Pour l'heure, je bosse comme tous les vendredis soirs, au Barfly, mais je passe mon temps à penser à l'article pour le Times. Pour Julian. Lui clouer le bec. J'ai l'air sûr de moi face à lui, parce que je refuse de perdre la face si facilement et qu'on a toujours joué à ce jeu-là. Mais sincèrement, je connais ses exigences, et même si je me donne à fond sur chaque article, il y a toujours quelque chose qui cloche. Je conçois très bien que le but soit de me pousser à fond pour continuer à m'améliorer, c'est juste que là... L'enjeu est de taille. Lui clouer le bec, donc, sur un article sur un sujet qui me passionne, pour obtenir une rubrique régulière. C'est vraiment pas rien. Et je passe tout mon temps libre à ça, depuis hier et malgré tout, je suis pas satisfait. Soixante-douze heures, ça serait dimanche, mais on sait tous les deux que je déposerai ça demain soir, avant de revenir ici. Mais est-ce que ça sera assez bon ? Est-ce que ça suffira ? Je crois que j'ai rarement eu autant la pression. Même jouer à l'arrache avec un nouveau batteur, après plusieurs heures d'angoisse parce que le batteur habituel donnait pas signe de vie, ça me semblait pas aussi angoissant. Et pourtant j'ai toujours une part de trac avant de monter sur scène, qui s'efface une fois que je suis lancé. La pression au Times, elle s'efface juste jamais, et là, c'est clairement encore un autre niveau.

Je soupire en rinçant un verre avant de le remplir de bière rousse pour un type au bout du bar, et c'est quand je reviens vers l'entrée que je le vois passer le seuil, vêtu de faàçon clairement décontractée - et adaptée au froid qui est tombé sur Londres ces derniers jours. Scotboy. Quatre mois à peu près, qu'on s'est envoyés en l'air et qu'il a fini à l'hosto. Quatre mois que j'ai eu aucune nouvelle, et que j'ai pas trop osé le relancer non plus, parce que je sais pas trop bien gérer ce genre de situation. N'empêche qu'en laissant mon numéro, j'espérais quand même au moins un message un jour pour me rassurer un peu. J'avoue que plus d'une fois, je me suis surpris à vérifier les rubriques nécrologiques de peur d'y voir son nom. Au moins, je peux être rassuré sur ce point, donc, il est toujours vivant.

Il est venu s'installer au bar, et je lui ai rendu son sourire, aussi peu à l'aise et sincèrement joyeux qu'il a l'air de l'être.

« Hello Cocktail boy... Ca faisait longtemps...
- Quelque chose comme quatre mois, ouais. Qu'est-ce que je te sers ?
- Je prendrais une bière s'il te plait. »


Je crois qu'on s'observe l'un l'autre à peu près de la même manière. Pourtant, y a pas vraiment d'interrogation sur mon état de santé à avoir... N'empêche que c'est un peu le même genre de regard cherchant à évaluer l'état de l'autre qu'on se renvoie, sans rien dire encore.

« Brune ? »

Comme quelques minutes auparavant, j'ai attrapé un verre, qui a tourné dans ma main plus par réflexe qu'autre chose - pas comme si j'avais vraiment envie de faire mon show devant qui que ce soit, l'idée de ramener quelqu'un chez moi m'effleure plus vraiment depuis quelques temps, bizarrement - l'ai rincé comme je le fais à chaque fois et me suis approché des fûts, attendant simplement sa confirmation pour lui servir la bière de son choix.

« Ca a l'air d'aller mieux, Scotboy... Qu'est-ce que tu racontes de beau ? »

Discussion aussi banale que possible. Quelque part, je lui en veux un peu, je crois, même si c'est absolument crétin et déplacé. Après tout, je suis qu'un coup d'un soir comme les autres, je suppose. N'empêche que je suis pas près de l'oublier, cette soirée, et que oui, je me suis pas mal inquiété, même s'il doit pas en avoir grand chose à fiche non plus. Manifestement, je me suis inquiété pour rien, et ça c'est plutôt une bonne nouvelle. Et puis il se souvient de ma tronche, toujours, c'est déjà pas mal...
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() message posté Lun 10 Nov 2014 - 23:26 par Invité
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En rentrant dans le bar, je pouvais sentir l'odeur de Malt mélangé a celle des habitués du bar. Je remarqua Nate qui semblait être attentif à son travail, je me suis approché. Ayant encore les pensées qui divaguait. Bien que Julian et moi se soit tendu et que je préférais prendre mes distances avec lui. Je repensais à Gisel, cette petite chanteuse qui m'avais vendu un rêve si magnifique au point que je comprenne que tout ceci n'était qu'illusion de mon esprit tourmanté, elle était repartie pour un voyage sans fin… Mon coeur a bien faillit se dechirer de nouveau. Cela dit je me rapellais soudain de cette soirée avec nate, j'avais finit à l'hopital. Bien que cette partie de la nuit fut forte en émotion, mon coeur ne supporta pas l'alcool mélangait avec toutes les hormones qui se sont déclanché au moment où je prenais mon pied avec Nathanaël. Depuis lors, mon coeur est devenu plus resistant, je n'ai plus eu de probleme et bien que ma vie sexuelle s'était amélioré depuis mon retour de Mongolie, je me sentais plus vivant de ne pas revoir les couloirs froid d'un hopital. Je me suis assis au bar dans l'espoir de pouvoir rediscuter avec Nate, cela faisait longtemps… J'avais toujours son numéro que j'avais enrengistré sur mon téléphone, mais je n'ai jamais trop osé lui reparlé. Au depart, c'était du au faite que je ne voulais pas, par honte de ce qui était arriver… Et puis le temps est passé et j'ai oublié cela dans un coin de mon esprit :

- Quelque chose comme quatre mois, ouais. Qu'est-ce que je te sers ?

J'observais Nate, il semblait moins rayonnant qu'auparavant comme si quelque chose clochait, je ne fit pas trop attention, même si cela m'inquiéta. Alors que je sentis l'amertume dans sa phrase je lui repondit simplement que je voulais une bière. Evitant de retorquer sur les quatres mois qui se sont déroulés depuis notre derniere rencontre.

« Brune ? » Je le vis attraper un verre, hochant la tête pour lui insiter a me servir une brune, je l'observa. Pas de show se soir j'avais l'impression, mon mini tom cruise avait decider de ranger les shaker. Je le vis verser l'alcool dans mon verre alors qu'il me demanda :

« Ca a l'air d'aller mieux, Scotboy... Qu'est-ce que tu racontes de beau ? » Je me suis mis a sourire, un leger sourire du a l'interet que portait nate a mon égard. Je dois dire qu'il était adorable à l'hopital, il était maladroit, ne sachant pas trop quoi faire. Je me souviens de ne jamais lui avoir donné une explication sur ce qu'il c'était passer. La presence de mon pacemaker. Il me demanda de lui raconté quelques chose de nouveau dans ma vie… Julian. Gisel. Mon opération en Septembre… Beaucoup de chose et pourtant : « Eh bien oui niveau santé ca va mieu je te remercie… Sinon a part un coeur plus resistant, on vas dire que beaucoup de chose se sont passé et ca fait l'effet d'une lame a double tranchant… Et toi ? Tu n'as pas l'air très en forme comparé à la dernière fois... » Je ne le connaissais pas tant que ça, et pourtant il était différent de la dernière fois. J'attendis qu'il posa mon verre pour saisir un petit bol de chips sur le comptoir, un glissant une entre mes doigts pour la deguster en ecoutant les paroles de Nate.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 10 Nov 2014 - 23:59 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 10.10.2014 • North London • Barfly
C'est pas vraiment la meilleure période de ma vie, et je suis sans le moindre doute un peu trop à les nerfs à vif ces derniers temps. Parce qu'au fond, qu'il m'ait pas rappelé, ça fait quoi ? On est qu'un coup d'un soir l'un pour l'autre, après tout. C'était un moment sympa, et puis voilà. Bon, la fin de la nuit a été moins sympathique, mais... Je suppose que pour plein de gens, ça doit être un détail. Pour moi... Pas vraiment. Je vais pas dire que j'ai passé mon temps à y penser, parce que j'ai un peu d'autres choses en tête aussi mais... Disons que les premières semaines, je crois pas qu'il y ait eu une journée où j'ai pas eu une interrogation en tête quant à son état après tout ça, et que même au fil des mois, c'est quelque chose qui m'est revenu régulièrement en mémoire. Manifestement, ça servait à rien que je me prenne la tête, et tant mieux, je suis juste... Ouais un peu déçu, mais je suis qu'une conquête dans un bar après tout. C'est normal, non ?

Je peux pas vraiment m'empêcher de rétorquer d'un ton qui trahit sans doute un peu d'amertume, et pour le coup, je m'en veux. J'ai pas trop joué avec mon verre, juste le minimum dû à la force de l'habitude, et puis... c'est une bière qu'il veut, pas un cocktail qui me permettrait de jouer avec le shaker, mais je crois que même là... Ouais, je sais pas si je serais tellement d'humeur. Pourtant... Pourtant je suis content de le voir, de savoir qu'il va bien, ou en tout cas de voir qu'il a l'air d'aller bien. C'est juste que j'ai un peu de mal à être parfaitement réjoui ces derniers temps. Et que j'ai un gros objectif à atteindre, aussi.

« Eh bien oui niveau santé ca va mieux, je te remercie… »

J'ai esquissé un sourire, malgré tout. Parce que ça, c'est clairement une super bonne nouvelle. Il a franchement failli y rester, même si les médecins et infirmiers m'ont répété un million de fois qu'ils avaient l'habitude, qu'ils connaissaient son cas. Bordel, il s'est effondré sous mon nez, comme ça, d'un coup, comment ils pouvaient s'attendre à ce que je reste parfaitement calme ? Je me suis fait violence, alors, surtout parce que je me devais de garder un minimum les idées claires si je voulais pas vraiment qu'il me clamse dans les bras, mais tout ce que je faisais pour garder une apparente sérénité, c'était pour mieux bouillir intérieurement. Si j'avais pas été dans un hôpital, quand il a plus resté qu'à attendre, et attendre encore, qu'il finisse par se réveiller, je crois bien que j'aurais hurlé. De frustration, de panique aussi, d'angoisse. Au lieu de ça, j'ai serré les poings et j'ai parcouru à peu près tous les couloirs de l'étage en attendant du nouveau. Pour me faire virer quand l'infirmière a reparu dans sa chambre après son réveil. Au moins, il s'était réveillé...

« Sinon à part un coeur plus résistant, on va dire que beaucoup de choses se sont passées et ca fait l'effet d'une lame à double tranchant… Et toi ? Tu n'as pas l'air très en forme comparé à la dernière fois...
- Disons que... Je visualise à peu près les couperets aiguisés, ouais... Content de savoir que ça va mieux en tout cas... »


Je l'ai regardé se servir de chips, et ai plongé la main sous le comptoir pour sortir un autre ramequin et un paquet neuf, histoire de lui en servir qui n'auraient pas traîné... je sais pas trop combien de temps en fait, à l'air libre. Et puis je me suis accoudé de mon côté, face à lui, laissant mes collègues répondre aux demandes, au moins quelques minutes. J'arrête pas depuis dix-neuf heures de toute façon, ils pourront bien se passer de moi cinq minutes...

« Alors... Tu devais partir faire des fouilles la dernière fois, non ? Ca s'est bien passé ? »

Oui parce que j'ai peut-être entendu un peu plus de la conversation que j'aurais dû, et non, ça m'est pas non plus sorti de la tête. Paraît que j'ai une bonne mémoire, c'est pas de ma faute... Plutôt visuelle à la base, mais enfin... je me rappelle quand même de conversations que j'entends, de temps en temps. Ou de chansons aussi, accessoirement...
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() message posté Mar 11 Nov 2014 - 19:57 par Invité
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Alors que je lui avoua que niveau santé j'allais mieux. Et j'ai vu un truc chez lui. Quelque chose d'agréable, le sourire de Nate m'avait marqué déjà à l'époque. Mais la ce sourire me suprena, passant de l'Amertume a ce sourire, voila qui me plaisait tout a coup. Alors que je lui expliqué par des métaphores ma vie des dernières semaines. Sa remarque me surprenais.
- Disons que... Je visualise à peu près les couperets aiguisés, ouais... Content de savoir que ça va mieux...
Soit il avait compris où je voulais en venir soit effectivement il a eu des couacs durant ses dernieres semaines. Alors que je me servais dans le bol de chips en attendant ma commande, je le vis me deposer ma bière ainsi qu'un bol de chips tout neuf, j'avais l'impression d'être à noël. Je le remercie et puis je saisissais ma bière la posant a mes lèvres, l'aigreur de la bière brune me rafraichissa le gosier. Cela faisait longtemps que je n'avais pas bu une préssion. Il s'accouda se rapprochant de moi, je reposa ma bière. Je voyais qu'il était tout de même soulager de me voir voyant ses collegues s'occuper des autres clients. Voilà que j'avais le brundinet pour moi tout seul. J'aimais bien ce genre d'attention :

« Alors... Tu devais partir faire des fouilles la dernière fois, non ? Ca s'est bien passé ? Je fut surpris, je ne me souvenais même pas de lui en avoir parlé, soudain je me suis souvenu que c'était la raison de ma venue avec robin se soir là. J'eu un sourire avant de lui dire :
- C'était formidable… Lui disais-je des étoiles plein les yeux serait ce peut être du a la fraicheur de la bière ou bien le vague souvenir de la Mongolie qui me revenait en mémoire. La Mongolie est un pays vraiment Typique, Avant d'y aller j'ai traverser la Muraille de Chine pour repartir sur le site de fouille qui se trouvais en plein desert… Le peuple que j'ai recontré làbas ont été vraiment sympa… Je reprenais ma respiration avant de boire a nouveau une gorgée. Je vois en tout cas que tu as très bonne mémoire, je ne me souvenais même plus d'en avoir parlé là dernière fois. »

Lui disais-je en riant alors que je saisissa une nouvelle chips. Observant le jeune homme son regard me perturba encore de plus belle que la dernière fois j'essaya de me concentrer sur ma bière qui descenda alors que je lui demanda : « En tout nate… Je sais pas si je te l'ai déjà dit à l'hopital la derniere fois… J'ai très peu de souvenir de cette soirée… Mais je te remercirai jamais pour ce que tu as fait pour moi… Ca me touche enormement... » J'étais quelqu'un d'honnête et même si on dirait pas comme ça mais Nathanaël était un mini Héros derrière son comptoir pour moi, j'ose même pas imaginer son état à l'hopital même si je me souviens que mon cardiologue m'a raconté quelques brides les allés retour dans les couloirs, l'inquiétude du Barman me blesse mais aussi me toucha d'avantage… S'inquiétait autant pour une personne qu'on ne connaît que depuis quelques heures… C'est une belle qualité je trouve.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mer 12 Nov 2014 - 8:01 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 10.10.2014 • North London • Barfly
Je sais évidemment pas ce qu'il lui est arrivé, mais il faut bien avouer que de mon côté aussi, c'est... compliqué, on va dire.

« Here you go... »

Il a eu sa bière, et moi je m'arrête deux minutes de courir partout vers tous les clients, pour discuter un peu avec lui - première pause de la soirée en réalité, et j'ai terriblement envie d'une clope. Faudrait que j'arrête, je savais même pas vraiment que j'avais commencé, mais ces derniers temps comment dire... Disons qu'il vaut mieux que je me venge sur ça que sur plein d'autres choses après tout. Ou que sur les gens. D'ailleurs, j'ai beau être un peu déçu, j'ai pas vraiment à me défouler sur lui non plus, alors mon amertume je la garde pour moi. Et puis faut dire ce qui est, je suis content de le voir, et de voir qu'il va bien surtout. Il a même pu faire son voyage, donc - parce que ma question visait aussi à savoir ça, vu son attaque, c'était pas si évident que ça qu'on le laisse partir. C'est que ça va vraiment mieux alors, et c'est vraiment un soulagement...

« C'était formidable… La Mongolie est un pays vraiment typique. Avant d'y aller, j'ai traversé la Muraille de Chine pour repartir sur le site de fouilles qui se trouvait en plein désert… Les peuples que j'ai rencontrés là-bas ont été vraiment sympa… »

Rien que de voir tes yeux pétillants, là, tu me vends du rêve. Faut dire ce qui est, j'ai pas beaucoup voyagé. J'aurais pu, si on avait suivi plus souvent mon Père, mais comment dire... J'ai jamais spécialement voulu être trop souvent près de lui, et l'avion et moi, on n'est pas très copains non plus, alors ça limite un peu.

« Je vois en tout cas que tu as très bonne mémoire, je ne me souvenais même plus d'en avoir parlé là dernière fois.
- C'est un de mes plus grands défauts... Avec une curiosité assez maladive aussi... »


Parce que quand on veut oublier certaines choses, ça devient compliqué et en l'occurrence, en ce moment, quand on aimerait oublier quelqu'un, ça marche pas très bien. Alors c'est sûr, ça m'aide un peu dans tout ce que je fais, faut admettre. Ne pas oublier un visage, ne pas oublier une commande, ou un fait particulier pour mes articles. Ne pas oublier les mélodies ni les paroles, non plus. Mais il y a bel et bien un visage que je voudrais oublier, et il est clair que c'est pas vraiment près d'arriver.

« En tout cas, Nate… Je sais pas si je te l'ai déjà dit à l'hôpital la dernière fois… J'ai très peu de souvenir de cette soirée… Mais je te remercierai jamais pour ce que tu as fait pour moi… Ca me touche énormément...
- Bah j'allais pas te laisser crever sur le sol de ton salon sans rien faire non plus... »


Ok, j'étais pas obligé de faire le pied de grue à l'hosto, mais ça, c'était un peu beaucoup aussi pour ma sécurité mentale, parce que je risquais pas d'arrêter de cogiter sinon. Si j'avais pas été certain qu'il était sorti d'affaire, si je l'avais pas vu réveillé, j'aurais jamais pu rester calme ensuite. Du reste, cependant, j'allais vraiment pas le laisser par terre et rien faire quoi.

Est-ce que je me rends compte que je lui ai sans doute sauvé la vie ? Un peu. Mais en même temps, sa vie aurait peut-être pas été mise en jeu si je n'avais pas passé cette nuit avec lui alors...

« Tu vas bien, c'est tout ce qui compte. Je te dirais bien 'la prochaine fois, préviens peut-être ton partenaire des risques qu'il encourt, c'est un peu hard comme surprise', mais... T'as dit 'un coeur plus résistant' donc je suppose que t'as eu une intervention supplémentaire à ce niveau-là ? »

Et oui l'idée de repartir avec lui ce soir et de vérifier si son coeur tient plus le coup cette fois me traverse un peu l'esprit, sauf que je dis rien parce que... Bah la dernière fois que j'ai tenté de me 'consoler' avec quelqu'un, j'ai jamais pu aller au bout de la manoeuvre... Et je parlerais même pas de la fois où j'ai failli prononcer le nom de Tyler au lieu de la personne dans le lit de laquelle je me trouvais...
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() message posté Dim 23 Nov 2014 - 2:07 par Invité
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(Oh god ton avatar… Tu me perturbes là !)

Alors qu'il me demanda comment c'était mon voyage en Mongolie, j'y repensais et je dois dire que c’était plus calme que je ne l'aurais pensé y avait toujours un coté aventureux et mortel, mais cette fois si c'était juste un travail de routine. Je lui raconta alors en lui disant que c'étais super et le paysage formidable. Bref cela dit on passa vite à autre chose. Et puis je m'excusa pour ce qui s'était passé c'était de tout de même plus simple de s'excuser même si la nuit était fabuleuse et c'était terminer en désastre interminable. Je lui avais dit que tout allais mieu, mon coeur était plus solide. C'est alors qu'il m'avoua.
« Tu vas bien, c'est tout ce qui compte. Je te dirais bien 'la prochaine fois, préviens peut-être ton partenaire des risques qu'il encourt, c'est un peu hard comme surprise', mais... T'as dit 'un coeur plus résistant' donc je suppose que t'as eu une intervention supplémentaire à ce niveau-là ? » Je me suis mis a rire jaune sur le coup buvant une gorgée de bière et repensant a la soirée. Me disant qu'avec le taux d'alcool dans le sens et l'envie de copuler avec nate j'avais vraiment trop les pensées ailleurs pour pouvoir me dire qu'il fallais que je lui avoue que mon coeur pourrait a tout instant lacher après un fort traumatisme tel le sexe par exemple. Je lui avoua sur le tard : « Eh bien… Je n'aurais pas autant bu, j'aurais surement les idées clairs pour te dire que j'avais un pacemaker… Une Intervention ? » Je leva mon t-shirt on pouvais distinguer sur mon torse une cicatrice en forme d'un pentagone et une autre plus imposante au centre du tronc plus rosé que les autres. Une cicatrice plus fraiche. « Eh oui… Ils me l'ont fait le lendemain, ils voulaient attendre que mon taux d'alcoolemie baisse ainsi que je sois a jeunt. Ils ont changé mon pacemaker. Il était plus performant et ils m'ont dit que je pourrait vivre normalement dorénavent tant que je prenais mes pillules… Cela dit ils m'ont encore bassiné avec la greffe... » Disais-je en redescendant le t-shirt. Je ne comprenais pas pourquoi j'en parlais a Nate, j'en parlais a personne généralement… Les trucs medicales avait se trucs chiant si j'en parlais a Robin ou Julian je les verrais déjà pleurer… Je me sentais bien a parler de cela à nate, après tout on était pas si proche que ça et pourtant nate connaissait les gros point. Coeur a l'agonie et on a déjà couché ensemble. Le lien était prétablie. Je lui demanda alors : «  Et toi ? Quoi de neuf pour toi ? Au faite … Tu travailles pas au Times ? J'ai un de mes potes qui me parle d'un brun sexy qui bossait et qui s'apellait Nate et j'en connais pas beaucoup personnelement. » Oui je parlais de Julian. Bizarrement Julian bourré avait des idées bizarres et surtout quand on parlais Mecs ce qui était rare !
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Vendredi 10.10.2014 • North London • Barfly
Je dois bien admettre que ça me vend du rêve tout ça. J'aurais pu profiter de l'argent familial pour aller faire un peu le tour du monde mais... Non. J'ai pris la décision de ne pas utiliser leur fortune. Alors certes, j'accepte les quelques sommes que ma mère me verse quand je lui rends quelques services, et je vis dans leur appart', mais ça en reste là. Du reste, je vis avec ce que je gagne, et ça me convient très bien comme ça. Je sais pas si je peux dire que ma vie me plaît comme elle est. Il y en a une partie qui me plaît, c'est indéniable. Mais est-ce que je suis vraiment heureux ? Je sais pas trop, ou plutôt, je sais plus. Jusque-là, tout ça m'allait très bien. J'avais toujours quelque chose à faire et papillonner à droite à gauche me convenait parfaitement. Bon c'était moins drôle quand ça se terminait comme ça a été le cas entre Ewan et moi. Drôle d'épreuve... Pourtant, je crois que ce qui me restait le plus en travers de la gorge, c'est de ne pas avoir eu de nouvelle pendant tout ce temps. Je sais bien qu'on était qu'un coup d'un soir l'un pour l'autre, mais... Je sais pas. Je suppose que j'ai une tendance un peu trop exacerbée à me soucier des autres et du mal à comprendre que tout le monde fonctionne pas de la même manière.

« Eh bien… Je n'aurais pas autant bu, j'aurais sûrement eu les idées claires pour te dire que j'avais un pacemaker…
- J'ai trop bien fait mon boulot alors... »


Un petit sourire mais je suis pas fier dans l'histoire. Et quand il soulève son t-shirt pour dévoiler les cicatrices sur son torse, encore moins.

« Une intervention ? Eh oui… Ils me l'ont fait le lendemain, ils voulaient attendre que mon taux d'alcoolémie baisse ainsi que je sois à jeun. Ils ont changé mon pacemaker. Il était plus performant et ils m'ont dit que je pourrais vivre normalement dorénavent tant que je prenais mes pilules… Cela dit ils m'ont encore bassiné avec la greffe...
- Et tu la refuses ? »


Manifestement oui, et sans doute que c'est pas mes oignons mais je pose quand même la question qui me brûle les lèvres. Si on lui parle de greffe, je suppose que c'est pour lui, pour son bien, que ça assurera son avenir. Le pacemaker est plus performant cela dit, c'est déjà une bonne chose et pour ce qui me concerne, je suis effectivement pas mal soulagé.

« C'est cool s'ils ont pu te mettre un appareil qui te permette de vivre normalement en tous les cas. Mais j'y réfléchirais à deux fois avant de te resservir maintenant. J'ai pas envie de te ramener aux urgences à nouveau demain matin... »

En même temps, je serais sans doute pas là pour le voir, demain matin, mais passons...

« Et toi ? Quoi de neuf pour toi ?
- Ben pas grand chose, la routine habituelle quoi... Je bosse toujours beaucoup, et on a repris les répét' avec mon groupe... Ca suit son cours... »


Je m'attends évidemment pas à sa question suivante. D'ailleurs, je comprends pas très bien d'où elle sort. J'ai jamais parlé de mes autres activités, je crois, j'en ai pas souvenir en tout cas. A sa connaissance, je suis le barman du Barfly, et c'est tout. Alors d'où ça sort, ça ?

« Au fait… Tu travailles pas au Times ? J'ai un de mes potes qui me parle d'un brun sexy qui bossait et qui s'appelait Nate et j'en connais pas beaucoup personnellement. »

Je suis resté scotché quelques secondes, à le dévisager.

« Si... Enfin je suis encore que pigiste seulement, mais ouais, je bosse pour le Times. T'as un pote qui me qualifierait de brun sexy ? Qui ça ? »

J'ai pas douze millions de contacts au Times. Y a la secrétaire, les types de l'accueil et Julian. Et bien évidemment, j'imagine pas une seconde qu'il puisse s'agir de mon boss...
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Anonymous
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() message posté Jeu 11 Déc 2014 - 22:24 par Invité
I feel good alone in the dark
feat. Nathanaël & Ewan
N'est pas peur petit tu apprendras bien vite a effrayer pour exister Jack the Ripper


Je repense parfoit a cette soirée avec Nate, qui a finit les plus dramatiquement possible on pouvait pas faire plus pire... Enfin si mais je serais surement plus là pour en parler. C'est alors que je lui avoua que si je n'avais pas autant bu je lui aurait sans douter avouer mes problemes de santé et puis vu les pyrogravures que j'avais sur le torse en plein jour ca aurait pu être visible. Une cicatrice en plein milieu du torse se voit, mais vu qu'elle date que depuis je suis enfant. Ca aide pas.
« - J'ai trop bien fait mon boulot alors... » Je sentais comme une dose d'amertume dans sa phrase, comme une sensation d'ironie mal placé, j'eu un leger sourire déplacé alors que je pris mon verre pour boire une gorgée. « Tu l'as bien fait certes... » ajoutai-je d'un ton amusé.

Alors je souleva mon pull pour lui montrer mes jolies blessures de guerre, je lui expliqua ce qui c'est passé dés le lendemain. C'est alors que je lui parla d'une fameuse greffe. J'avais d'un coté peur de la faire. Je pouvais toujours faire un rejet et j'avais des tendances supersiticieuse a avoir peur d'être possedé par l'âme du pauvre damné qui a fait se don d'organe. « Et tu la refuses ? » J'ai hochais la tête en reposant le verre : « Ce n'est certes pas l'idée la plus brillante que j'ai pu avoir, mais vois tu ce coeur defectueux... J'ai pas envie de m'en separé, je peut vivre normalement, mais l'idée d'avoir le coeur d'un étranger me perturbe..» Je me suis mis a rire en continuant: « Tu sais un Archéologue qui n'est pas supersticieux n'est pas un vrai Archéologue// » Disais-je d'un sourire amusé ne voulant pas plomberl'ambiance avec mes histoires de coeur.

« C'est cool s'ils ont pu te mettre un appareil qui te permette de vivre normalement en tous les cas. Mais j'y réfléchirais à deux fois avant de te resservir maintenant. J'ai pas envie de te ramener aux urgences à nouveau demain matin... » Je me suis mis a sourire en lui ajoutant : « Ne t'en fais pas je boirais pas autant... Je me suis calmé depuis la dernière fois justement... » Disais-je buvant alors une nouvelle gorgée ayant le sentiment de l'avoir enormement inquiété je m'en voulais de ne pas l'avoir apellé. C'est un gentil garçon qui m'a tout de même sauver la vie, j'avais ce sentiment d'avoir été Egoïste ce qui est pourtant vrai.

C'est alors que je lui ai demandé s'il y avais du neuf dans sa vie. Après tout 4 mois venais de passer depuis notre derniere rencontre beaucoup de chose pouvait se passer non? « - Ben pas grand chose, la routine habituelle quoi... Je bosse toujours beaucoup, et on a repris les répét' avec mon groupe... Ca suit son cours... » Je ne savais meme pas qu'il faisait parti d'un groupe, comme quoi je le connaissais pas si bien que ça. Cela dit l'idée de le voir sur scène était une vision plaisante. C'est alors que je lui avoua:« Comme on dit la routine nous tuera tous... Cela dit je savais pas que tu faisais parti d'un groupe tu joues de quoi? » Lui demandais remplit de curiosité. J'étais passioné de musique, mais du genre insolite. Les inventions de mon père me fascinait. Et je poouvais faire des session d'instru plutôt inattendu.

C'est alors que je mis au point ma théorie. un soir Julian un peu trop ivre comme a son habitude on sait mis a faire un classement des mecs les plus mignons de notre travail. Je lui parla de certains professeur fort allechant et lui me parla d'un chroniqueur et d'un pigiste du nom de Nate. Je ne lui ai rien dit n'étant pas sur qu'on parlait bien du même mais je voulais tout de même lui dmander pour assouvir cette curiosité Malsaine. C'est alors quand il me dévisagea que je comprenais que j'avais fait mouche:
« Si... Enfin je suis encore que pigiste seulement, mais ouais, je bosse pour le Times. T'as un pote qui me qualifierait de brun sexy ? Qui ça ? » Je me suis mis a sourire d'un air amusée avant d'affirmer: « Qu'est ce que j'y gagne a t'avouer un tel secret qui vas surement me couter la vie si cette personne est au courante que j'ai dit ça » Disais-je d'un sourire taquin avant de boire une nouvelle gorgée.
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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Dim 14 Déc 2014 - 18:59 par Nathanael E. Keynes
I feel good alone in the dark

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Vendredi 10.10.2014 • North London • Barfly
« Tu l'as bien fait certes... »

Je vois pas très bien ce qu'il peut y avoir d'amusant donc je comprends pas bien son ton de voix, mais passons. Je le comprends encore moins quand il découvre son torse, et sans grande surprise, on en vient au sujet de la greffe. J'ai bien compris que c'était pas d'actualité, je sais juste pas trop bien pourquoi. En même temps, je peux pas trop bien appréhender ce qu'on peut ressentir dans sa situation, pour la simple et bonne raison que j'y suis pas. Et c'est vraiment trop particulier, je pense, pour être comparable avec quoi que ce soit d'autre.

« Ce n'est certes pas l'idée la plus brillante que j'ai pu avoir, mais vois-tu ce coeur défectueux... J'ai pas envie de m'en séparer, je peux vivre normalement, mais l'idée d'avoir le coeur d'un étranger me perturbe...
- Je peux imaginer... »


Imaginer, seulement, donc, parce que je saurais jamais ce que ça peut faire. Ou en tout cas, j'espère pas.

« Tu sais un archéologue qui n'est pas superstitieux n'est pas un vrai archéologue... »

Je lui rends son sourire, pas trop certain de ce qu'il veut dire par là, mais conscient qu'il dédramatise tout ça.

« Si tu le dis... »

J'ai pas grand chose à ajouter sur ce point, si ce n'est qu'on va essayer de pas recréer les mêmes conditions que la dernière fois, hein... En même temps, pour ça, faudrait que j'arrive à coucher avec lui, et c'est pas vraiment gagné d'avance, vu qu'un certain Playboy occupe un peu toutes mes pensées.

« Ne t'en fais pas je boirais pas autant... Je me suis calmé depuis la dernière fois justement... »

Tant mieux quelque part. Je crois que lui comme moi, on n'a pas vraiment besoin de revivre ce genre de choses. Surtout lui, d'ailleurs, mais enfin je m'en passe pas mal aussi.

« Comme on dit la routine nous tuera tous... Cela dit je savais pas que tu faisais partie d'un groupe. Tu joues de quoi ?
- C'est vrai qu'on n'a pas trop eu le temps de discuter la dernière fois... »


Petit sourire sans équivoque de ma part. Ouais, la dernière fois, t'as causé avec ton pote, de cours et d'archéo, et on a couché ensemble et... c'est à peu près tout, après t'étais à l'hosto à l'article de la mort et moi mort d'inquiétude. On a vu mieux pour faire connaissance.

« Je joue de la guitare, je fais les choeurs, et j'écris et je compose aussi, avec mon meilleur ami... »

Je pensais pas que c'était un secret, mais c'est vrai, donc, qu'on se connaît pas au final, on sait pas grand chose de la vie de l'autre. Ce que j'ai pas vu venir non plus, pour le coup, c'est la suite. Un de ses potes me qualifie de brun sexy ? Au Times ? Sérieusement ?

« Qu'est ce que j'y gagne à t'avouer un tel secret qui va sûrement me coûter la vie si cette personne est au courant que j'ai dit ça ?
- Bah la vache, je dirais bien que pour que tu craignes pour ta vie, ça pourrait bien être mon boss, mais no way il parle de moi en ces termes. Ca irait plus sur un truc du genre 'petit con arrogant qu'il arrive pas à faire plier', je suppose... »


Je peux tellement pas concevoir que ce qu'il est en train d'évoquer puisse correspondre à Julian que cette idée est aussitôt rejetée. Je me doute évidemment pas que c'est pourtant bel et bien le cas. Dommage que je l'aie pas su bien avant, j'aurais pu apprécier, d'ailleurs. A présent, trop de paramètres font que non, ça n'arrivera jamais. Déjà parce que coucher avec son patron, c'est jamais trop une bonne idée, d'autant moins que j'espère fort une place dans une rubrique régulière et que j'ai pas du tout l'intention de l'obtenir en couchant. Et puis surtout parce qu'aussi nulles soient mes chances d'obtenir l'affection de Tyler en retour, c'est quand même bel et bien lui que j'ai envie d'avoir dans mon lit et dans mes bras, à présent. Et personne d'autre. J'ai beau essayer de faire autrement, ça marche pas... Ca marche plus, plus exactement. Même avec quelqu'un dont je connais - et apprécie clairement - les performances, on a vu ce que ça donnait avec Katee.

J'ai continué à servir, il a passé un moment là, j'ai discuté un moment avec lui, l'ai vu vider quelques verres... On est pas repartis ensemble, cette fois, j'ai plus vraiment la tête à ça. Ca n'empêche que je suis content de l'avoir revu, et que j'espère que ça sera pas la dernière fois, parce qu'outre ce qu'il s'est passé sur son canapé, j'ai bien aimé échanger avec lui... Paraît que je suis un petit animal sociable, après tout, j'ai toujours apprécié de voir du monde, et de faire connaissance avec des gens, et ça changera sans doute jamais.
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