"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 3 2979874845 MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 3 1973890357
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MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞

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() message posté Sam 20 Déc 2014 - 19:26 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 3 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250« C’est bête hein ? C’est une habitude que je peux pas contrôler, il va falloir que tu t’y habitues sérieusement » Son sourire un peu trop fier m'obligeait à le pousser légèrement sur le torse en guise de mini rébellion. Lui aussi pouvait me faire craquer. Fallait que je me calme et revienne à la réalité, ok j'avais toujours trouvé Hyland plus que craquant mais pas au point de fondre devant chaque sourire qu'il m'accordait. « D’ailleurs c’est récent ou ça date depuis longtemps, ces fantasmes inavoués ? » S'il savait... Je ne pouvais m'empêcher de sourire à cette pensée. Elias avait du en entendre parlé toute la soirée la première fois qu'on s'était croisé chez lui... Et apparemment, il savait la fermer puisque Caleb ne semblait pas se douter de quoi que ce soit. Pourtant, ce n'était pas faute de lui avoir fait du rentre dedans... preuve que je ne l'intéressait pas le moins du monde puisqu'il ne l'avait pas remarqué. « Qui sait? » Je préférais laisser sa question en suspend. Premièrement parce que lui fournir la réponse était lui offrir une arme redoutable contre moi et deuxièmement, parce que je tentais toujours vainement de faire passé cette nuit comme futile. Dans mes paroles mais surtout dans mon esprit. Je m'étais bien assez enfoncée comme ça. Je ne répondais d'ailleurs pas à sa pseudo-déception sur la blonde qui avait bien faillit finir avec lui à ma place hier soir, préférant ne pas me montrer plus jalouse que je ne l'étais. « Ecoute… Je veux pas forcer quoi que ce soit ou que t’ai l’impression que… que je m’en fou. Mais si tu veux qu’on zappe les explications gênantes et qu’on passe à autre chose, c’est le moment de le dire. Je veux pas que tu crois que je t’oblige à quoi que ce soit. » J'essayais de ne pas me montrer trop surprise face à ses paroles, trop déçue, trop heureuse, trop rien. J'avais surtout l'impression que c'était sa manière de clore cette nuit afin qu'on aie plus jamais à en parler... ce qui n'était pas plus mal, j'imagine. « Même si tu le voulais, tu ne m'obligerais jamais à rien Caleb. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, au cas ou tu ne l'aurais pas encore remarqué. » Je lui adressais un large sourire. Humour, toujours, je me sauvais comme je le pouvais. « Sauf quand ça m'arrange... » Comme hier soir, songeais-je. « Alcool ou pas, je ne regrette pas ce qui s'est passé, si c'est ça que tu veux savoir. » Après tout c'était ce qui " m’inquiétait " depuis qu'il avait ouvert les yeux, autant que l'un de nous soit rassuré sur ce point. « Et t'as l'interdiction formelle de te servir de cette info contre moi. » Précisais-je avec un sourire. On passait notre temps à s'attaquer sur des choses futiles, mais je ne tenais pas à le voir sous entendre quoi que ce soit sur mon attirance pour lui, surtout quand je ne savais toujours pas ce qu'il se passait dans sa tête à lui. « Je ne m'attends pas ce que tu me passes la bague au doigt et qu'on vive heureux jusque la fin des temps. Je suis un peu folle mais pas à ce point... » Car si lui ne me forçait à rien, je tenais à ce qu'il sache que c'était pareil dans l'autre sens. Je n'allais pas l'étriper s'il décidait d'agir comme si cette nuit n'avait jamais existé, j'avais passé l'âge de croire aux prince charmant. Je passais mes doigts sur sa joue avant d'y déposer un baiser. « On continue de profiter comme on le fait depuis le début - avec peut-être quelques heures de sommeil en plus - et on verra. Pas de promesses, pas de prises de tête, deal? On a pas fuit Londres pour se trouver des dramas au bout du monde. » Et Dieu savait - ou plutôt Raphaël savait - à quel point j'étais douée pour en créer même quand il n'y avait pas lieu d'être. Je pressais une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes en glissant ma main dans ses cheveux. Je ne savais pas si je tenais juste à sceller ce deal ou à lui faire comprendre que je ne voulais pas qu'il s'agisse que de cette nuit sans qu'on ne la mentionne à nouveau... Je n'avais pas la réponse moi-même.
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() message posté Sam 20 Déc 2014 - 21:18 par Invité


this time i'm ready to run, escape from the city, follow the sun
Mila Skyler Abbott and Caleb George Hyland
« Même si tu le voulais, tu ne m'obligerais jamais à rien Caleb. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, au cas ou tu ne l'aurais pas encore remarqué. » Difficile de faire autrement. J’aurais mis ma main à couper que même si elle se cassait les deux jambes et qu’elle décidait de marcher, les médecins pourraient aller se faire voir ailleurs. « Je crois que j’avais saisi. La subtilité n’est pas non plus ton fort, en plus de l’obéissance ». Essayez donc de faire entendre raison à quelqu’un comme elle, et vous verrez à quel point c’est facile. « Sauf quand ça m'arrange... Alcool ou pas, je ne regrette pas ce qui s'est passé, si c'est ça que tu veux savoir. » Soulagement, vraiment ? Je ne savais pas de quoi je pouvais être soulagé, étant donné que j’étais incapable de savoir ce que j’attendais précisément. Un sourire en coin étira mes lèvres malgré tout. « Je regrette pas non plus ». C’était sincère. J’étais perdu, un rien paniqué, mais je ne regrettais absolument rien. « Et t'as l'interdiction formelle de te servir de cette info contre moi. » Je fis la moue, boudeur. « Alors comme ça toi t’as le droit de m’interdire des trucs mais pas le contraire ? Tu me connais pas très bien non plus, apparemment ». Je pouvais être la personne la plus insupportable de la Terre quand je le voulais. Au point de donner des envie de meurtres à ceux qui avaient la joie de me supporter. « Je ne m'attends pas ce que tu me passes la bague au doigt et qu'on vive heureux jusque la fin des temps. Je suis un peu folle mais pas à ce point... » Je me mis à rire. Peut-être pas non. Coucher ensemble en étant bourrés était une chose. Se marier en étant sobres (ou pas) mais juste inconscients en était une autre. Il y avait forcément des limites à la connerie humaine, et j’espérais que j’avais atteint la mienne depuis un moment maintenant. Par exemple, le jour où je m’étais effondré dans ma salle de bain raide défoncé. Elle m’embrassa sur la joue et je la serrai un peu plus contre moi. Notre faculté à nous déverser mutuellement des cascades de vannes en étant dans les bras l’un de l’autre confinait à la schizophrénie. « Juste un peu folle oui. Un gros peu. Mais c’est sans doute ce qui fait ton charme. Quoi que ». Sourire d’ange. Elle allait finir par me taper mais tant pis. Certaines vannes étaient trop tentantes, et elle se privait pas de son côté. « On continue de profiter comme on le fait depuis le début - avec peut-être quelques heures de sommeil en plus - et on verra. Pas de promesses, pas de prises de tête, deal? On a pas fuit Londres pour se trouver des dramas au bout du monde. » Je haussai les épaules. Ne pas se prendre la tête, c’était plutôt un bon plan oui. Restait à savoir si j’en étais capable, mais ça c’était autre chose. J’étais génétiquement programmé pour me prendre la tête et me poser des millions de questions. C’était comme ça et ça me rendait cinglé. Elle mettait en revanche le doigt sur un point intéressant. On n’avait pas quitté Londres pour se prendre la tête ici et se créer des problèmes en plus de ceux que nous pouvions avoir chez nous de base. « Ca me va ». Réponse sobre mais je ne voyais pas quoi ajouter. C’était la seule alternative possible, d’une certaine façon. Elle m’embrassa à nouveau et je lui rendis son baiser. Je n’avais pas vraiment envie de sortir d’ici. Pas du tout même. Il y avait dans cette situation une proximité et une intimité que j’avais peur de voir disparaître sitôt qu’on aurait quitté ce lit. Ce qui était assez ridicule, étant donné que ni elle ni moi ne voulions nous compliquer la vie avec des promesses foireuses. « J’aurais juste mis une réserve sur le nombre d’heures de sommeil en plus. Je veux dire, on peut faire pleins de trucs à la place de dormir, ce serait bête de se priver mine de rien. Sans se prendre la tête, juste comme ça ». Est-ce qu’on allait vraiment prendre le virage du « plan cul » ? Je n’avais jamais eu d’intérêt particulier pour ce genre de relation ; je trouvais ça plus triste qu’autre chose. Ne te prends pas la tête. Un sourire moqueur sur le visage, je lui plantai un baiser sur l’épaule. « Je dis ça comme ça, au cas où. Après tout c’était sympa ». Un peu plus que sympa, mais plutôt mourir que de lui faire des compliments. Elle avait déjà naturellement un problème avec son égo. Et puis l’alcool parlait peut-être à la place de la sincérité.
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() message posté Sam 20 Déc 2014 - 22:23 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 3 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250« Je regrette pas non plus » Je retenais un soupire de soulagement et expirait calmement avec un sourire. Si l'un de nous s'était réveillé plein de regret et l'autre non, notre "amitié" naissante en aurait pris un coup... et même si ce n'était pas l'unique chose qui m'intéressait, je tenais à ce que ça ne devienne pas étrange. « Alors comme ça toi t’as le droit de m’interdire des trucs mais pas le contraire ? Tu me connais pas très bien non plus, apparemment » Je roulais les yeux et poussait un soupire. Il était presque aussi bon que moi pour avoir le dernier mot, c'était toujours une guerre sans fin. « Juste un peu folle oui. Un gros peu. Mais c’est sans doute ce qui fait ton charme. Quoi que » Je levais un sourcil et eut un petit sourire en coin. « C'est un demi compliment, ça, non? Fait attention de ne pas t’étouffer. » Je lui adressais un nouveau sourire en me mordant la lèvre. J’exagérais un peu, on avait beau se taquiner, il n'y avait jamais eut la moindre haine entre nous, il savait parfaitement que je ne pensais pas un quart des conneries que je lui balançais et inversement. J'osais l'espérer du moins. « Ca me va » High five. Du moins j'y pensais mais je ne me voyais pas vraiment lui taper dans la main pour sceller cet accord. « J’aurais juste mis une réserve sur le nombre d’heures de sommeil en plus. Je veux dire, on peut faire pleins de trucs à la place de dormir, ce serait bête de se priver mine de rien. Sans se prendre la tête, juste comme ça » Mon sourire s'élargissait plus que de raison. Je rêvais ou il en redemandait? Pas que je sois contre, loin de là... Imaginer la suite du séjour comme le début mais avec certains nouveaux avantages ne me déplaisais pas. Si ce n'était que la dernière personne - et l'une des seules en fait - avec qui j'avais couché à plusieurs reprises était Austin. Jenkins, devenu mon ex petit ami qui s'était fait un plaisir de me rappeler que ça avait toujours été un plan cul. Il avait beau l'avoir précisé après que j'ai mis fin à notre relation, mon égo en avait pris un coup... et j'avais la sensation que ça ne serait pas le seul à finir en miette si Caleb venait à l'imiter. Mini différence mais qui avait son importance, je le savais avant même que ça ne commence : pas d'attaches, juste nous et nos conneries, avec une petite dose de plaisir par dessus. « Je dis ça comme ça, au cas où. Après tout c’était sympa » « Sympa hein? » Genre, juste sympa? Je le pinçais au niveau de l'un de ses pectoraux en affichant une petite moue boudeuse. « Ou peut-être. Que tu étais juste trop déchiré. Pour t'en souvenir correctement. » J'entrecoupais ma phrase par quelques baisers le long de sa mâchoire tout en laissant ma main glisser sur son torse, m'arrêtant dans le bas de son ventre. Je finissais par gagner ses lèvres et souriais contre celles-ci avant de m'écarter brusquement de lui pour m'allonger à "ma" place. J'aimais jouer, peu importe la situation, et même si je mourais d'envie de lui - me - rappeler la nuit précédente, je ne voulais pas que ce soit trop facile. J'attrapais le drap avec moi et me relevais pour contourner le lit sans le regarder - je l'avais laissé sans rien, je pouvais au moins lui laisser son intimité. A mi chemin vers la salle de bain, je marquais une pause et tournais légèrement la tête vers lui avec un sourire mi enfantin, mi provocateur.  « Je t'emprunte ta douche. Mais bon.. si t'en as besoin maintenant, je ne peux pas t'empêcher de l'utiliser. C'est ta chambre après tout. » Feel free to join me. Je laissais tomber le drap volontairement juste avant de passer la porte de la salle de bain que je fermais derrière moi sans pour autant la verrouiller. Je m'appuyais contre celle-ci et contenais un fou rire que je sentais monter en moi. J'avais beau être joueuse, le rôle de l'allumeuse m'allait assez mal, surtout avec Caleb. Je devais avoir été la pire actrice du monde, sérieusement. Tant pis, une douche seule, c'était bien aussi.
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