"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 2979874845 MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 1973890357
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() message posté Sam 13 Déc 2014 - 22:10 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250« De toute façon, tu t’es déjà appropriée la clé de ma chambre non ? Je suis sûr que des filles tueraient pour être à ta place. Genre, vraiment » Je roulais des yeux et me laissais retomber sur le matelas lamentablement, maintenant que j'étais en possession complète du lit. « Vas-y, file ta clé aux groupies. Je les accueillerai avec plaisir. Promis je filme tout ça. » Groupie ou non, je rêvais de voir la tête de la fille qu'il ramenait si je me trouvais dans a chambre à ce moment là. « Elles ne oient que l'image, elles ne savent pas à quel point t'es chiant, c'est tout. » Et l'image... et bien peu de personne lui tournerait le dos, il fallait bien l'avouer. Je n'avais même pas eut la patience d'attendre qu'il se prépare pour me rendormir pour deux bonnes heures, en espérant qu'il ne m'en veuille pas trop de l'abandonner. Je n'avais aucun compte à rendre, ma présence était loin d’être nécessaire sur la tournée mais jusqu'ici, je n'avais raté aucun concert? J'aimais assez bien ce milieu - je devrais peut-être postuler pour la prochaine place de stagiaire - et puis je lui devais bien un peu de soutient en guise de remerciements pour m'avoir emmener au bout du monde avec lui. Juste pas ce soir.

J'avais fini par me réveiller et manquer de m'endormir à nouveau pendant plus d'une heure dans un bain chaud, prête à enfiler mon pyjama quand le SMS de Caleb m'était parvenu. Soirée, encore. Avec cette longue sieste, j'étais motivée et lancée pour toute la soirée malgré la douleur dans mes bras - plus jamais le jet ski ! « Mila, t’as deux secondes avant que je parte sans toi » Je me contentais de sourire et de hausser les épaules même s'il ne pouvait pas me voir, en terminant rapidement de boucler les dernières mèches de mes cheveux. « Tu sais Abbott, je veux pas te vexer, mais si tu veux passer pour une des sœurs Kardashian, il va falloir que tu augmentes le décolleté. Enfin je dis ça, c’est pour ta crédibilité » Un sourire angélique se dessinait sur mes lèvres alors que je lui faisais un joli doigt d'honneur. J'avais enfiler pas mal de tenues que je ne porterais JAMAIS à Londres depuis que nous étions ici mais je n'en étais pas au point de supprimer toute place à l'imagination. « J'ai hérité du côté classe et décent de la famille. » Je dus me retenir de lui faire un discours sur leurs tenues que j'avais tendance à affectionner. J'étais une grande fan de télé-réalité, à commencer par les Kardashians. Je passais mon bras sous le sien et osais un quart de seconde ma tête sur son épaule - ça n'avait rien de pratique pour marcher. « Allez, bouge-toi si tu veux avoir la chance d’insulter un videur avant cinq heures du matin » Oui, fin, ne revenons pas là dessus.

L'avantage de cet hotel, c'est qu'il avait sa propre boite de nuit et que notre courage ne nous avait pas porté plus loin ce soir. Les shots et les vodkas-cranberry étaient descendus à une vitesse folle et j'avais perdu Hyland en cours de route pour me perdre sur la piste de danse lorsqu'une princesse hollywoodienne s'était pendue à son cou. J'avais beau être chiante - et totalement agacée par la queen bitch en question - il ne m'avait pas entraînée pour foutre en l'air ses plans. Une petite pilule magique - c'est dingue comme ça voyageait facilement ici... - et une ou deux vodkas plus tard, je repérais enfin Caleb, que je retrouvais. Je déposais un baiser sur sa joue de manière exagérée et passait mes bras autour de son cou. Un appui, oh oui. « Fait moi un bisous. » Je lui tendais ma joue que je tapotais avec mon doigt en éclatant de rire. « Je t'ennuie souvent mais je t'aime bien Hyland. Tu le sais hein? Je suis vraiment contente qu'on soit que tous les deux ici... » Plus de gens, plus de problème, non merci je n'en voulais pas. « Je t'avais perdu... » Volontairement ou pas, j'étais en tout cas plus heureuse que jamais de le retrouver. Je n'avais plus l'impression d'avoir le contrôle de mes actes et il était la seule personne à qui je faisais confiance ici. « J'ai tellement soif ! Tu me ramènes un verre d'eau? S'il te plaiiiit. » Je joignais mes mains pour mimer ma supplication avant d'attraper son visage entre celles-ci et déposer un nouveau baiser sur sa joue. « Je ne bouge pas de là, promis. » Je tentais de mimer une auréole au dessus de ma tête et me rattrapait à son bras en chancelant, affichant une petite moue. Le monde était contre moi et ne cessait de tourner, ce n'était pas juste.   « Même si tu re-croises ta Paris Hilton, tu ne m'abandonnes pas, d'accord? » J'avais besoin de ce verre d'eau comme si ma vie en dépendait et pourtant, je n'avais toujours pas lâcher son bras de peur de ne plus parvenir à le retrouver s'il me laissait là. J'étais bien, tellement bien, et horriblement mal à la fois et je détestais cette sensation. Autant que je l'aimais, sans doute.
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() message posté Lun 15 Déc 2014 - 18:47 par Invité


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Mila Skyler Abbott and Caleb George Hyland

Si on m’avait dit quand j’étais à l’hosto cet été que moins de cinq mois plus tard je me retrouverais à faire la fête 24h sur 24 dans une boîte à Los Angeles, j’imagine que j’aurais eu du mal à le croire. Le fait était que j’avais manifestement eu une bonne idée en conviant Mila à partager ma mise au vert. Elle était toujours partante pour sortir, même quand on rentrait au petit matin avec la gueule de bois du siècle et qu’on rampait plus qu’on ne marchait jusqu’à nos lits respectifs. Nous nous étions cependant perdus de vue peu après l’entrée dans la boîte, mais je doutais que ma présence lui soit à ce point indispensable pour entreprendre des recherches concrètes. Je me contentais de m’occuper comme je pouvais. Je m’amusais bien même, mais je finis par me demander dans un éclair de lucidité ce que cette blonde faisait contre moi et quand elle avait bien pu arriver dans le paysage. Je cessai de me creuser la cervelle rapidement, avec cette formidable capacité qu’ont les quelques verres en trop de nous détacher de tout. Mila finit par faire son apparition à nouveau, en temps pour se jeter à mon cou comme si sa vie en dépendait. « Fait moi un bisous. Je t'ennuie souvent mais je t'aime bien Hyland. Tu le sais hein? Je suis vraiment contente qu'on soit que tous les deux ici... » Le rire que je sentais poindre était essentiellement alimenté par les quelques verres en trop que j’avais déjà dans mon système. Mila n’était pas foncièrement du genre archi-collante, aussi la voir en mode câlin-bisou aurait sans doute suscité de l’étonnement ou une vague perplexité si j’avais moi-même était complètement à jun. Ce qui n’était pas le cas. Son rire provoqua le mien. On devait avoir l’air bien, pas frais, dans les bras l’un de l’autre, en riant comme des idiots. « Je suis content aussi Abbott ». Mes lèvres avaient effleuré son oreille et j’avais du hausser le ton pour couvrir le bruit autour de nous. « J'ai tellement soif ! Tu me ramènes un verre d'eau? S'il te plaiiiit. Je ne bouge pas de là, promis. » Elle avait planté un autre baiser sur ma joue ce qui avait relancé mon fou-rire. C’était dingue, ce que pouvaient faire les nerfs — et l’alcool. Elle esquissa un geste et se raccrocha à mon bras, manquant de peu de s’écrouler par terre.  « Même si tu re-croises ta Paris Hilton, tu ne m'abandonnes pas, d'accord? » Je l’aidai à se redresser tandis qu’elle continuait de rire. « Tu veux pas plutôt rentrer ? Tu tiens même plus debout ». Et même si je m’amusais vraiment bien, que j’étais dans ce monde parallèle qui n’existait que pour les gens franchement éméchés, je ne voyais pas vraiment l’intérêt de rester ici si elle manquait de tomber à chaque fois qu’elle me lâchait une seconde. Pour le moment, j’avais enroulé un bras autour de sa taille, ce qui lui assurait un minimum de stabilité — ce qui n’était pas de trop. Mais même si la perspective de rester jusqu’à ce que mes jambes ne me portent plus était vraiment tentante, ce n’était pas franchement pratique pour plein de choses. Marcher, par exemple. « De toute façon, j’aime pas les blondes ». Je n’avais ramené personne depuis qu’on était arrivé, et je ne savais pas vraiment si c’était une bonne ou une mauvaise chose. Quant à Mila, je ne préférais pas vraiment savoir. Aussi je ne pus m’empêcher de me demander si c’était une pique intentionnelle de sa part ou pas. Je choisis de croire cependant que ça ne l’était pas — elle ne tenait pas debout, le sarcasme n’était pas la priorité de la soirée, semblait-il. J’entrainai Mila un peu à l’écart, près d’un mur. « Je vais te le chercher ton verre d’eau, mais meurs pas avant que je revienne ». Je lui plantai un baiser sur la joue en riant, avant de m’engouffrer dans la foule. Je finis par revenir avec une bouteille complète. Je ne savais pas que ça se faisait mais manifestement c’était pratique. Je fouillai la foule du regard, perplexe, avant de la repérer dans un coin. Je ne savais pas si c’était vraiment le même mur que celui où je l’avais laissée, puisque je n’étais pas non plus de la première fraîcheur, mais elle était quand même debout. Chancelante, mais debout. « Tiens, l’assoiffée ». Je lui tendis la bouteille et attendis un instant qu’elle se soit requinquée. « Tu veux pas remonter ? ». On était plus proche l’un de l’autre qu’on ne l’avait probablement jamais été. Mais l’alcool dans mon système avait dilué mes inhibitions pour n’en retirer qu’une désinvolture joyeuse. De toute façon, ç’aurait été impossible de s’entendre sinon.
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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 20:58 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250« Tu veux pas plutôt rentrer ? Tu tiens même plus debout » Je riait et agitait la tête négativement. Rien que l'idée de devoir marcher jusqu'à la chambre... Non en fait ce n'était même pas la peine d'y penser, car je n'en étais pas capable. Je parvenais à peine à rester debout avec Caleb pour appui. J'enroulais mon bras autour de son cou pour m'aider, même si n'ayant aucune force, ça ne changeait pas grand chose. « De toute façon, j’aime pas les blondes » Bonne réponse, songeais-je. Mais j'avais beau être déchirée - et défoncée - je savais encore ce qui pouvait ou être dit. Je laissais Caleb me traîner à travers la pièce et fit une légère moue quand il me laissa contre le mur. J'avais honte. Sincèrement, j'avais été dans bien des états depuis notre départ de Londres, mais au point de ne pas parvenir à faire un pas sans lui, non. C'était pitoyable. Je savais l'image que je devais renvoyer là et si j'étais n'importe quelle autre personne ici, ma seule pensée serait " pauvre fille ". Quoi que.. Malgré mon état, j'étais accrochée au bras d'Hyland... C'était pas si mal. « Je vais te le chercher ton verre d’eau, mais meurs pas avant que je revienne » Je fis un signe entendu de la tête et me mis à rire à nouveau en chancelant. Zéro mouvement Mila, ne bouge plus. J'avais tendance à tout faire pour contrarier Caleb, juste parce que l'énerver et l'ennuyer avait un petit côté amusant, mais pour le coup, j'allais l'écouter au doigt et l’œil. « Tiens, l’assoiffée » Mon visage s'illuminait - autant qu'il le pouvait à ce stade... - au son de sa voix. Je commenças à me dire que j'allais finir par m'endormir ici, ou mourir, chaque minute me semblant être une éternité. « Tu veux pas remonter ? » Je relevais légèrement la tête dans un effort immense pour planter mon regard dans le sien. Le soutenir était encore plus difficile. « Si je ne te connaissais pas mieux Hyland, je dirais que tu insistes pour me ramener à la chambre... » Je me mordais la lèvre en me retenant d'éclater de rire à nouveau, laissant ma main glisser sur sa poitrine. Je pouvais sentir son souffle sur ma joue, les battements de son cœur contre ma main et je dus prendre sur moi pour ne pas m'imaginer quoi que ce soit. Sans doute l'alcool. Et le reste. J'écrasais un nouveau baiser contre sa mâchoire et le repoussais avec ma main du mieux que je le pouvais avec un sourire. « On y va? » Je m'impatientais, alors que j'étais celle qui nous faisait perdre notre temps et qu'il avat proposé de partir à deux reprises déjà. Allez y trouver ma logique, je n'en avais plus. J'accrochais mes deux bras autour du sien et posais ma tête sur son épaule en attendant qu'il nous guide, n'ayant aucune idée d'ou se trouvait la sortie. Je dus me rattraper à lui une dizaine de fois sur le trajet jusqu'à la chambre, titubant à chaque pas.

On parvenait finalement à sa porte sur laquelle je m'appuyais lamentablement. De la Mila high-joyeuse, je passais à la dépression. J'avais l'impression de pouvoir fondre en larmes à tout moment alors que rien ne justifiait que cela arrive. « Cal? Je peux rester un moment? » Ma voix était à peine audible, je me concentrais pour passer outre la boule qui se formait à travers ma gorge et respirer le plus calmement possible. « Je sais qui peut pas m'arriver grand chose dans mon lit mais je me sens mal... genre vraiment... Et j'ai aucune envie d'être seule. » Mal, déprimée. Assoiffée, accessoirement. J'entrais dans sa chambre et filais de suite à la salle de bain en lui adressant un signe de main comme quoi ça allait. Ce n'était pas le cas, mais je pouvais survivre 30 secondes seule, je pense. Mon regard planté dans le miroir, je pouvais constater les ravages de l'alcool, même si je n'avais pas une tête à tomber par terre. A moins que ce soit juste une impression... Une vue alcoolisée, bien loin de la réalité. Mes talons à la main, je parvenais à marcher beaucoup plus facilement malgré la pièce qui tournait autour de moi, et me rendait dans la chambre ou le mini bar m'appelait. Une bouteille d'eau plus tard, je me laissais tomber sur le lit et me blottissais contre Caleb en passant un bras autour de sa taille. « J'ai l'impression que ça va jamais passer... » Comme à chaque fois que j'abusais au point d'être dans cet état. Cette maudite impression que plus jamais je n'allais me sentir bien à nouveau, alors que je savais parfaitement que m'allonger ne fus-ce que trente minutes allait m'aider. « Je suis désolée... si tu voulais rester plus  longtemps... j'ai tout gâché. » S'il avait voulu rester plus longtemps, il m'aurait sans doute jetée dans mon lit et il y serait retourné... mais je me sentais juste coupable de foirer ma soirée et la sienne par la même occasion. Une nouvelle fois, je devais me retenir de ne pas fondre en larmes, il ne manquait plus que ça,`flanquer mon mascara en l'air pour paraître encore plus pathétique que je ne l'étais déjà. « Mais bon, si t'aimes pas les blondes, tu peux me remercier, je t'ai sauvé. Je suis sure qu'elle était à deux doigts de te violer. » Je parvenais à sourire, non pas pour mon humour de merde mais... en fait pour rien. Peut-être juste la satisfaction de l'avoir éloignée. Oui... ça me remontait un peu le moral.
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() message posté Mar 16 Déc 2014 - 22:19 par Invité


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Mila Skyler Abbott and Caleb George Hyland

« Si je ne te connaissais pas mieux Hyland, je dirais que tu insistes pour me ramener à la chambre... » Je me remis à rire de plus belle. « Oui voilà, je suis foutu maintenant ». C’était elle qui avait accepté de me suivre à l’autre bout du monde, elle encore qui se tapait si souvent l’incruste dans ma chambre. Au final, j’aurais certainement eu plus de bonnes raisons qu’elle de m’inquiéter sur l’identité du manipulateur, dans l’histoire. Mais je le prenais bien. « On y va ? » Sa voix avait de légers accents hystériques mais j’avais du mal à replacer ça dans un contexte. J’étais limité dans ma compréhension des choses et ma perception était carrément flouée. Mila s’accrocha à nouveau à moi et je la soutins jusqu’à la sortie de la boite, l’idée de la voir se ramasser parterre me faisant la serrer un peu plus fort que de raison.

Le retour à la chambre se passa sans grande encombre — pas plus qu’à l’intérieur, tout du moins, ce qui n’empêcha pas Mila de s’écrouler sur la porte de ma chambre. Sa joie irrépressible semblait avoir fondue comme neige au soleil, mais j’avais du mal à comprendre pourquoi. En ce qui me concernait, je flottais toujours gaiement sur mon nuage alcoolisé. « Cal? Je peux rester un moment? Je sais qui peut pas m'arriver grand chose dans mon lit mais je me sens mal... genre vraiment... Et j'ai aucune envie d'être seule. » J’eus un sourire en coin en déverrouillant la porte. « Et c’est de moi que tu dis que j’insiste pour te ramener jusqu’à ton lit ? » J’ouvris la porte et la laissai passer en faisant un signe de la tête. Je ne savais pas comment je ferais pour m’endormir maintenant, et j’aurais certainement tourné en rond pendant un long moment si j’avais été seul. Au lieu de ça j’allais jouer à « pouponne-mila ». Elle se précipita dans la salle de bain et en ressorti après une minute, en temps pour se jeter sur le mini-bar et une bouteille d’eau. J’aurais sans doute du m’hydrater, comme n’importe quelle personne normale, avec le but désespéré que ça ferait passer la gueule de bois du lendemain et que ça diluerait ce que j’avais bu. Mais je choisis de ne pas bouger. Je pouvais être raisonnable que pour un seul. J’avais désespérément chaud même dans l’état où j’étais, je me disais que retirer mon tee-shirt avec Mila dans les parages n’était pas le meilleur moyen pour avoir l’air d’autre chose que d’un pervers ou d’un exhibitionniste. Mais bon sang, ce qu’il faisait chaud. Mila se laissa tomber à côté de moi et je fus surpris de la voir arriver jusqu’ici sans s’emmêler les pinceaux. Un exploit. Elle se blottit contre moi et je la serrais dans mes bras avec patience. « J'ai l'impression que ça va jamais passer... » Je me mis à rire – c’était fou comme je pouvais rire de rien. « Tu diras merci à dame-vodka ». « Je suis désolée... si tu voulais rester plus  longtemps... j'ai tout gâché. Mais bon, si t'aimes pas les blondes, tu peux me remercier, je t'ai sauvé. Je suis sure qu'elle était à deux doigts de te violer » Je haussai les épaules et fis mine d’être vexé. « Ah ouais ? Genre tu me croirais même pas capable de me défendre ? ». Je repartis à rire sans bien savoir pourquoi. J’avais chaud, j’étais probablement franchement bourré, on m’aurait annoncé un crash d’avion et j’aurais certainement rit aussi. Je finis par me calmer et, sortant mon téléphone de ma poche, je jetai un œil à l’heure. C’était une heure respectable pour dormir après un hangover, apparemment. Je me relevai, attirant Mila jusqu’à la tête du lit. « Autant que tu dormes là, de toute façon c’est pas comme si la nuit était déjà bientôt finie ». Je m’assis près d’elle, comme quand on borde un enfant. Ca devait offrir un spectacle assez bizarre, vu dans quel état lamentable on était tous les deux. « De toute façon y’avait une brune mignonne en bas, je vais voir si je peux pas la retrouver. Avec un peu de chance elle y est encore ». Je levai les mains en guise de reddition en voyant son expression, un sourire en coin. « Ca va, ça va, tu sais bien que j’adore t’emmerder ». J’aimais bien l’emmerder mais je mentirai si je dirais que j’avais détesté la façon qu’elle avait eu de s’accrocher à moi comme si j’étais la chose la plus importante de son existence. Le syndrome du héros, tu parles. « Mais c’est vrai que j’aime que les brunes. Avec des yeux noirs. Et un sens de l’humour un peu bidon, comme le mien ». Plus ça allait et moins je contrôlais ce que je disais. Mais ça n’avait pas de réelle importance. Rien n’avait d’importance. Tout sera oublié demain matin. « Je peux pas dire que ça m’enchante quand une de ces brunes me pourrie mon coup avec une blonde par jalousie mais ça a son charme. Avoue-le, t’étais jalouse ». Ce jeu débile entre nous m’amusait dix fois plus quand j’étais bourré. Et je l’étais souvent. J’étais si proche d’elle que je distinguais mon reflet dans son regard. Ca faisait un moment que je n’avais pas autant lâché prise. Dis-moi que t’es jalouse. Plus je la contemplais de cette façon et plus les éventualités se succédaient à un rythme effréné dans ma tête, pour n’en former qu’une seule. Elle était mon éventualité. Si seulement c’était simple. Comme si c’était possible. Comme si c’était envisageable.
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() message posté Mer 17 Déc 2014 - 0:20 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250Son rire avait quelque chose de réconfortant et me donnait presque envie de l'accompagner, même s'il n'y avait aucune raison de le faire. « Ah ouais ? Genre tu me croirais même pas capable de me défendre ? » Je l'observais de haut en bas avant de lui pincer le bras. « Bah, pour être honnête... faudrait faire un peu de muscu... » Je me mis à rire à nouveau avant de lui tirer la langue. Une vraie gamine. Il n'avait rien d'un bodyguard, mais ce n'est pas qu'il avait quoi que ce soit à envier aux autres - clairement Paris Hilton n'aurait pas le poids. « Puis c'est pas comme si t'aurais essayé de l'arrêter. » Franchement, une barbie-blondasse qui vous saute dessus, il y avait peu de chance pour qu'il aie envie de la repousser. J'avais passer énormément de temps avec des mecs, ayant tendance à m'entendre beaucoup mieux avec eu qu'avec les filles, et pensait généralement comme eux. Je grimaçais quand il se redressait mais me rassurait en voyant qu'il n'allait pas bien loin. « De toute façon y’avait une brune mignonne en bas, je vais voir si je peux pas la retrouver. Avec un peu de chance elle y est encore » Je relevais les yeux vers lui de manière sans doute un peu trop agressive. Tu n'as rien à dire. Blonde, brune, rousse, ça ne te regarde pas. « Ca va, ça va, tu sais bien que j’adore t’emmerder » Je baissais les yeux à nouveau sans réaction. Il pouvait toujours essayé d'aller la chercher oui... c'est pas comme s'il avait une chance de la ramener pour la nuit, puisque j'étais écroulée dans son lit. « Mais c’est vrai que j’aime que les brunes. Avec des yeux noirs. Et un sens de l’humour un peu bidon, comme le mien » Je tentais de ne pas sourire bêtement, sans savoir s'il jouait et se foutait clairement de moi ou pas. Un comme l'autre, c'était sans doute juste l'alcool qui parlait pour lui... Je me demandais même si je ne l'imaginais pas parlé. « Je peux pas dire que ça m’enchante quand une de ces brunes me pourrie mon coup avec une blonde par jalousie mais ça a son charme. Avoue-le, t’étais jalouse » Un sourire en coin se dessinait sur mon visage mais je n'osais pas broncher d'un millimètre. J'étais si proche de lui... Pire que je ne l'avais jamais été, sans doute. Un simple geste et... je risquais de pleurer demain matin s'il se réveillait plein de regrets. « N'importe quoi. J'avais juste besoin de toi pour avoir une chance de retrouver ma chambre. Ou la tienne. » C'était bas, même s'il était habitué à mon humeur de merde et mes piques qui n'en étaient pas vraiment. «  J'ai pensé à la tuer avec ses louboutins une dizaine de fois sur la soirée, c'est tout. » Avouais-je, en levant les épaules pour essayé de rendre cette information moins importante qu'elle ne l'était. Vu son taux d’alcoolémie, il y avait peu de chances qu'il en comprenne le sens de toute façon, ou encore qu'il s'en souvienne demain matin. Je choisissais de ne pas lui laisser l'occasion de me charrier un peu plus et glissais ma main sur sa joue avant de trouver ses lèvres. J'avais beau être très loin, j'avais encore la capacité à réfléchir un tout petit peu. J'avais - pour la première fois - peu de doute quand au fait qu'il me repousse, mais s'il le faisait, je pourrais toujours blâmer l'alcool pour ma réaction. Peu importe à quel point j'en avais réellement envie, il n'était pas médium. Je laissais ma main glisser sous son t-shirt et réalisais à quel point sa peau était brûlante. Ce pourquoi je pouvais plus ou moins l'aider... Je souriais contre ses lèvres à cette pensée et finissais par me détacher de quelques millimètres. «  Pour info, je préfère quand tu me ramènes à la tienne. » Même si j'avais du lui demander... Et vu que je l'avais pratiquement supplié à la seconde ou j'avais vu sa porte, je ne saurais jamais s'il en avait envie ou non. Je me faisais pitié à être aussi claire avec lui, l'alcool me faisait perdre mon filtre entre ce que je pensais et ce que je pouvais dire. Les effets négatifs - et la pseudo dépression de dix minutes - me lâchaient et je retrouvais l'euphorie qui les avaient précédé - à moins que ce soit l'effet Hyland et non MDMA. Je glissais mes deux mains sous son t-shirt pour le lui retirer et fermais les yeux un quart de seconde pour retrouver mes esprits. Ce mouvement était bien trop brusque, j'avais l'impression d'avoir fait un looping. Je ne me gênais pas pour l'observer en détail, espérant que je serais capable de m'en souvenir demain, avant de retrouver ses lèvres et fermer les yeux pour que la chambre cesse de tourner autour de nous.  
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() message posté Mer 17 Déc 2014 - 12:30 par Invité


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Mila Skyler Abbott and Caleb George Hyland
« N'importe quoi. J'avais juste besoin de toi pour avoir une chance de retrouver ma chambre. Ou la tienne. » Mila tout craché. Je n’étais pas déçu de sa parade, parce que clairement je ne comptais pas sur un happy end ce soir. « J’aurais du te laisser ramper jusqu’ici, ç’aurait été marrant ». La voir traverser le hall de l’hôtel surtout. Quoi que je n’étais pas certain qu’elle aurait gagné ne serait-ce que la sortie de la boîte, dans son état. « J'ai pensé à la tuer avec ses louboutins une dizaine de fois sur la soirée, c'est tout. » On en revenait au même point ; pourquoi ? je n’avais pas envie de poser la question tout simplement parce que la réponse ne m’intéressait qu’à moitié. Ce n’était pas la crise du siècle, c’était même pas sérieux, pourquoi fallait-il se prendre la tête ? Je me contentais de sourire, inconscient de millions de choses mais conscient que tout ça n’était pas vraiment réel. On était probablement aussi soufflés l’un que l’autre, pas la peine d’être vexé de rien. Mila effleura ma joue, décuplant mon sourire sans que je comprenne bien pourquoi. L’instant d’après, ses lèvres rejoignaient les miennes, faisant tourbillonner des pensées par milliers dans ma tête sans que je puisse en comprendre une seule. On flottait dans ce brouillard un brin réconfortant. Comme si tout était possible dans cette ville, dans cet hôtel. Dans cette chambre. J’eu une seconde d’hésitation avant de lui rendre son baiser. Qu’importait si c’était Mila et Caleb bourrés qui jouaient dans cet acte. C’était même ce qu’il pouvait y avoir de mieux. Il y avait toujours une certitude teintée de réconfort qui flottait dans mes pensées. Tout sera oublié demain. Elle détacha ses lèvres de quelques millimètres et sourit. « Pour info, je préfère quand tu me ramènes à la tienne. » Je la regardai avec insolence. « Pourquoi ? Tu m’aurais fichu dehors une fois saine et sauve dans ton lit ? ». Toujours ce stupide sourire aux lèvres. J’espérais entre autres qu’elle aurait oublié à quel point je devais avoir l’air stupide, même si je ne pouvais pas lutter contre tout ce que j’avais absorbé tout au long de la soirée. Je l’embrassai à mon tour. J’étais parti trop loin dans mon délire pour pouvoir faire machine arrière – pour ce soir en tout cas. Je sentis ses mains se glisser sous mon tee-shirt, offrant un contraste entre ses mains tièdes et ma peau brûlante. Je crevais désespérément de chaud, et j’avais l’impression que ce n’était pas près de s’arrêter — ahem. Elle entreprit de me retirer mon tee-shirt et je ne l’arrêtai pas, trop content de pouvoir m’en débarrasser sans passer pour un pervers fini. Je me penchai un peu plus vers elle, détaillant son visage. Elle ferma les yeux et je pressai mes lèvres contre les siennes à nouveau, plus doucement que les fois précédentes. Jamais je n’avais pensé à elle de cette façon. Jamais. Est-ce que j’allais le regretter ? Peut-être. Peut-être pas. Je m’obligeai à interrompre le flot de pensées qui traversaient mon esprit. Mes lèvres glissèrent de ses lèvres jusqu’à son cou, glissant sur sa peau. Mon état d’esprit, mon hilarité compulsive et mon taux d’alcoolémie contrastaient avec la lenteur de mes gestes. Il fallait que j’arrête d réfléchir. Que je me mette en mode off. Je me concentrai sur ma respiration et mon rythme cardiaque. Le sang battait contre mes tempes, j’avais la sensation d’être dans un état second. Je ne savais pas jusqu’où les choses iraient, jusqu’où elle me laisserait aller, et jusqu’où je me laisserais aller.

Je papillonnai des yeux, plissant les paupières face à l’agressivité de la lumière ambiante. Le jour était déjà levé, et l’éclairage n’aidait pas mon mal de crâne déjà bien présent. J’avais l’impression d’observer la scène de l’extérieur tellement j’avais la sensation que mon corps était littéralement épuisé. Jet ski, concert, soirée, alcool. Plus jamais tout ça dans une journée, no way. J’avais des courbatures partout et le simple fait de respirer renforçait sans je comprenne pourquoi la prise de l’étau qui encerclait ma tête. Je me passai une main sur le visage en soupirant, avant de me retourner. Je croisai le regard de Mila, assez stupéfait de la voir déjà réveillée. Vu son état, elle aurait été plus du genre à dormir jusqu’à 17h. « Plus jamais une journée comme hier. La soirée encore pourquoi pas. Mais le jet ski… Plus jamais ».
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() message posté Mer 17 Déc 2014 - 15:33 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250« Pourquoi ? Tu m’aurais fichu dehors une fois saine et sauve dans ton lit ? » Peut-être, peut-être pas. Je n'arrivais déjà pas à réfléchir à la meilleure façon d'agir en temps réel, alors savoir qu'elle aurait pu être ma réaction si ça c'était passé autrement... n'en parlons même pas. J'étais dans une bulle ou je me sentais aussi bien que mal - le bien prenant par chance le dessus. Ma tête était ailleurs, mes mouvements à moitié incontrôlés mais je réalisais parfaitement ce qui se passait. J'avais juste l'impression de le voir de l'extérieur. Je frémissais en sentant ses baisers descendre sur ma peau, pendant que je galérais péniblement à atteindre sa ceinture. S'il ne m'aidait pas, nous n'irions pas bien loin... Pourtant, malgré l'alcool présent dans notre système, nos corps parvenaient à se trouver. J'avais cette impression de tout ressentir de manière décuplée, que ce soit ses mouvements ou ce que je pouvais éprouver sous ses baisers. J'avais beau à 100% contre la drogue, je devais bien admettre que les sensations que ça pouvait me procurer donnait juste envie d'y céder chaque soir. D'autant plus si ma soirée prenait le même tournant.

Je passais ma nuit à compter les minutes, alternant mes passages par le mini bar pour m'hydrater avec ceux aux toilettes parce que ma pauvre vessie ne pouvait en supporter autant. J'étais tout bonnement incapable de fermer l’œil. A chaque mouvement, j’espérais juste ne pas le réveiller. Qu'est ce que je l'enviais, là, tout de suite... Je me sentais épuisée et pourtant mes yeux refusaient de se fermer. J'avais eut Caleb, Morphée devait se sentir trahi... Je finissais par m'asseoir contre la tête de lit, laissant ma main se perdre dans ses cheveux alors que je l'observais en pinçant les lèvres. Petit à petit, la pièce avait cesser de tourner - dieu merci - et je retrouvais mes esprits en m’inquiétant de demain matin. Soit bientôt. Je n'avais aucun regret. J'avais eut l'occasion de me repasser en boucle les images de la soirée - du moins les flashs qu'il m'en restait - et la seule chose qui puisse me faire changer d'avis serait que cela change tout entre nous. On avait tellement passé de bons moments depuis notre départ... je m'en voudrais de le voir placer des barrières entre nous. Pire, je lui en voudrais. Je finissais par me laisser glisser à nouveau dans le lit, posant une main sur l'oreiller en l'observant. Je repensais à ce que nous venions de faire, à sa peau contre la mienne, à son corps sur le mien. Par je ne sais quel miracle, je parvenais finalement à m'endormir pendant 32 minutes, un record, avant de le trouver toujours dans la même position. Deux nuits sans dormir... je ne voulais même pas savoir la tête que je devais avoir. Je me mordais la joue en le voyant s'agiter et ne bronchait pas lorsqu'il croisait mon regard, me contentant de le soutenir. Se rappelait-il au moins d'hier soir? Le fait qu'on aie pas nos vêtements pouvaient lui donner des indices mais... bref. « Plus jamais une journée comme hier. La soirée encore pourquoi pas. Mais le jet ski… Plus jamais » Je me pinçais les lèvres sans savoir quoi répondre à ça. " La soirée encore pourquoi pas ". Une partie de moi rêvais de le prendre mal et de s'énerver mais la dernière chose que je voulais était qu'on se dispute, ou qu'il me dise clairement que ça n'aurait jamais du arriver. « La fin de soirée... Parce que la soirée en elle-même, j'ai juste cru que j'allais mourir... » Je lui adressais un maigre sourire. L'image que je lui avais offerte... de toute beauté, sérieusement, bravo Abbott. Je me sentais au plus bas, sans savoir si c'était la fatigue accumulée, l'effet de la pilule qui était totalement retombée ou un mixte des deux. Et je lui tendais lamentablement des perches en espérant avoir un signe qu'il ne regrettait pas, qu'il ne m'en voulait pas - même si je ne l'avais forcé à rien. Je n'avais pas la patience de l'attendre et allait me blottir contre lui, posant ma tête contre son épaule tout en remontant légèrement le drap sur nous. Maintenant que la lumière du jour perçait à travers la chambre, je ne me sentais pas à l'aise à l'idée qu'il puisse me voir dans le plus simple appareil. Surtout en étant toujours dans cette espère d'attente ou je me demandais ce qui pouvait bien lui passer par la tête. « J'ai besoin d'un break... Ce soir tu m'enfermes dans la chambre et t'as l'autorisation de m'interdire d'en sortir. Une soirée à jeun et une vraie nuit... » J'en rêvais. J'avais adoré cet espèce de spring break qu'on s'autorisait en plein hiver, j'avais l'impression de découvrir l'inconscience des étudiants, vie à laquelle je n'avais pas goûté plus tôt. Mais mon corps ne tiendrait pas bien plus longtemps si je n'appuyais pas sur pause. Je parvenais doucement mais surement à réfléchir et me redressais pour m'appuyer sur mes coudes et l'observer, mes yeux glissant sur ses lèvres. Il avait beau être chiant... Il était parfait. Et je mourrais d'envie de l'embrasser à nouveau, histoire d'avoir autre chose que des flashs et la sensation que j'avais rêvé. Je souriais bêtement à cette pensée et détournais quelques secondes les yeux avant de les reposer sur lui. « Cal'... On quitte LA demain... J'vais jamais avoir la force de faire mes bagages. » J'avais complètement oublié ce détail. On s'amusait mais la tournée continuait et il fallait déjà repartir.
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() message posté Mer 17 Déc 2014 - 16:46 par Invité


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Mila Skyler Abbott and Caleb George Hyland
« La fin de soirée... Parce que la soirée en elle-même, j'ai juste cru que j'allais mourir... » J’eus un sourire en coin. Au moins elle se souvenait de ce qu’il s’était passé, ce qui, en soit, était déjà un point positif. Je ne m’imaginais pas lui expliquer ce qu’on avait fait ensemble, elle aurait été fichue de croire que j’en avais profité. Après tout les circonstances étaient contre moi, j’étais celui des deux qui apparaissaient comme le plus « sobre », au moment de rentrer. « La soirée était bien, je persiste et signe. Si mademoiselle ne s’était pas bourrée puissance mille, elle en aurait profité aussi. De ça et… du reste ». Je plissai les yeux une seconde. La luminosité ambiante, combinée à mon mal de crâne et à mon manque de sommeil me donnait l’impression d’avoir à la place des yeux des néons clignotants. Impression à laquelle s’ajoutait aussi la formidable sensation de sentir mes globes oculaires se fondre avec ma boîte crânienne. C’était un bon début mais… Qui savait pour la suite ? J’aurais été incapable de dire ce qui passait dans la tête de Mila, d’autant que je n’étais pas franchement renseigné sur ce qui se passait déjà dans la mienne. J’étais peut-être dégrisé — en partie, au moins —, ça ne voulait pas forcément dire que j’avais les idées claires sur tous les points. En particulier sur la fameuse fin de soirée. Mila se blottit dans mes bras et je l’enlaçai d’un geste mécanique. Pas que je n’en n’ai pas envie, loin de là. Mais j’aurais aimé au moins savoir ce qui se passait dans sa tête. Si je pouvais éviter de me manger une gifle au petit matin, ça serait bien pour tout le monde.  « J'ai besoin d'un break... Ce soir tu m'enfermes dans la chambre et t'as l'autorisation de m'interdire d'en sortir. Une soirée à jeun et une vraie nuit... » Je n’aurais pas mieux dit. J’aurais probablement donné beaucoup pour ressentir autre chose que cet engourdissement insupportable et cette impression qu’à trop bouger je pouvais à la fois me casser en trois et vomir mes organes. « Dans la tienne ou dans la mienne ? Parce que je te signale que t’as passé plus de temps ici que dans ta chambre depuis au moins trois jours ». Pas que ça me dérangerait forcément. L’avoir contre moi me rappelait la nuit (ou le début de matinée, plutôt) précédente et ça n’était pas désagréable. Ca me rappelait le Caleb que j’étais avant. Avant Elias, dans un sens. Un peu moins responsable et surtout hétéro. Toutes ces histoires m’avaient tellement fichu le doute sur à peu-près tout ce qui constituait ma personnalité que j’avais eu l’impression de ne plus exister du tout. Mes sentiments pour Elias d’un côté, l’histoire avec Thalia, cette nuit avec Mila et la nuit avec Casey… Autant dire que j’aurais aimé pouvoir sortir toutes mes pensées, les étaler sur une table et les trier par catégories. Si seulement c’était possible. « Je crois pas que je ferais long feu aujourd’hui de toute façon… Faut que je vois mon père mais si je peux rentrer à dix-sept ou dix-huit heures, je vais directement dormir ». Ca me rappelait aussi que je n’avais rien mangé de vraiment solide depuis au moins deux jours, et que visiblement je n’allais pas manger grand-chose aujourd’hui. Ma mère qui me trouvait déjà trop mince allait me faire obligatoirement la réflexion dès que je descendrais de l’avion, je pouvais en être certain. Je croisai le regard de Mila, qui venait de se redresser. Elle tenait contre elle les draps mais la luminosité formait des reflets sur sa peau dénudée. J’avais l’impression de la regarder avec un regard différent et je détestais ça. Ce n’était pas le moment de s’imaginer des choses qui n’existaient pas. J’avais couché avec elle, mais j’avais couché avec Casey, et pourtant Dieu sait combien je pouvais le regretter dans son cas à lui. Ce n’est pas parce qu’on avait eut un moment d’intimité absolue que ça signifiait qu’on allait tomber follement amoureux l’un de l’autre, se marier et vivre heureux pour toujours. « Cal'... On quitte LA demain... J'vais jamais avoir la force de faire mes bagages. » Je fixai doucement mon regard sur elle, sans bien savoir s’il s’agissait d’un constat ou d’une demande. « Il va bien falloir… Sinon on peut te laisser ici, mais je doute que tu apprécies. Et puis qui tu trouverais pour jouer les chevaliers servants en boîte ? » J’eus un sourire en coin et me tournai vers elle. C’est vrai que j’aimais bien Los Angeles. J’aurais bien voulu rester plus longtemps et avoir le temps de me poser et de visiter un peu plus sérieusement la ville. Mais ce n’était pas des vacances, et malheureusement mon job consistait à suivre la tournée. C’était la première fois sans doute que mon job me blasait. Plus je regardais Mila, pourtant, et plus je me disais que ce n’était pas bien grave de partir, au fond. Mila venait avec moi, et même si je n’avais aucune idée ce qui nous attendait… Je me raccrochais au moins à la relation de base que nous avions, avec le secret espoir que ça ne changerait pas si on faisait tout pour. Mais est-ce que j’en avais envie ? Est-ce que j’avais vraiment envie de retrouver nos chamailleries habituelles sans rien de plus maintenant que je savais ce que ça faisait que de partager plus que des piques et des moqueries avec elle ? Il fallait que j’en aie le cœur net, mais j’avais un peu la trouille de me prendre une gifle monstre. Je me rendis compte que j’avais entrelacé mes doigts aux siens sans m’en rendre compte, et je surpris le regard de Mila. Le cœur battant, je me penchai vers elle et pressai mes lèvres contre les siennes. Il n’y avait plus d’alcool en jeu. Juste la Mila sobre et le Caleb sobre. Je m’écartai de quelques centimètres, la fixant dans les yeux. « Je sais pas si c’était à cause du fait qu’on était tous les deux bourrés ou pas qu’on a fait ce qu’on a fait… Mais je crois pas que ça soit uniquement ça ». Je me mordis la lèvre. Je ne voulais pas qu’elle s’imagine des choses abracadabrantes. Je voulais juste qu’elle comprenne que tout ne pouvait pas être de la faute de quelques verres en trop et que peut-être, on pouvait s'entendre sur d'autres choses que de simples vannes.
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() message posté Ven 19 Déc 2014 - 20:27 par Invité
MILEB ❝ this time i'm ready to run. escape from the city and follow the sun ❞  - Page 2 Tumblr_nff6moJ44F1s961nio2_250« Alcool ou pas, j'en ai profité... puissance mille. » Je lui adressais un sourire angélique. Ok je parlais clairement de notre fin de soirée, car j'avais bien profité de la soirée - j'imagine - mais je n'en avais que très peu de souvenirs. Toujours est-il que s'il insinuait que je ne me souvenais pas très bien de la suite, il se trompait. J'avais même eut l'impression que le fait d'être complètement défoncée n'avait fait que tout accentué, à commencer par le plaisir d'être dans ses bras draps. « Dans la tienne ou dans la mienne ? Parce que je te signale que t’as passé plus de temps ici que dans ta chambre depuis au moins trois jours » Je fis mine de réfléchir à sa question avant de hausser les épaules. « Peu importe. Je peux toujours t'enfermer dans la mienne. » Ça nous ferait voyager. La chambre dans laquelle il me ramenait ne voulait pas forcément dire qu'on finirait, ou pas, la soirée ensembles. J'écoutais le programme de sa journée en grimaçant : j'avais la chance de n'avoir aucun compte à rendre à personne, aucune responsabilités, je pouvais clairement passer toute la journée au lit et n'en sortir que pour prendre une douche. « Je crois pas que je ferais long feu aujourd’hui de toute façon… Faut que je vois mon père mais si je peux rentrer à dix-sept ou dix-huit heures, je vais directement dormir » Directement dormir? je fis la moue et me retenais d'insister sur ce point pour ne pas passer pour la pauvre fille qui ne pouvait plus se passer de lui. De toute façon, je n'avais absolument rien à espérer, rien qui ne ressortirait de cette nuit et je le savais parfaitement. C'était arrivé une fois et probablement que nous nous en contenterions. « Il va bien falloir… Sinon on peut te laisser ici, mais je doute que tu apprécies. Et puis qui tu trouverais pour jouer les chevaliers servants en boîte ? » Il y avait tellement de choses que j'aurais aimé voir ou faire à LA, que je n'avais pas eut l'occasion de visiter, parce que j'avais préféré consacré tout mon temps à dormir et sortir... honnêtement, s'il m'abandonnait pour quelques jours de plus ici, je n'en pleurerais pas. Je pouvais toujours envisager de prendre un vol plus tard pour les rejoindre sur la suite de la tournée... Si ce n'était que jouer à Dora l'exploratrice sans Diego n'avait rien de drôle. Enfin... nous n'avions aucun lien de parenté, dieu merci. « Oh j'ai bien trouvé 2-3 gars qui se sont proposé avant toi hier soir... T'en fais pas pour moi. » Je lui adressais un sourire en coin. Était-ce juste une façon de l'ennuyer comme d'habitude ou cherchais-je clairement à voir une pointe d'énervement - voir de jalousie - chez lui? Ses lèvres contre les miennes interrompis mon questionnement et je mis plusieurs secondes à lui rendre son baiser, trop surprise pour réagir plus tôt. Je n'avais rien contre les lendemains " câlins " en général, même si j'avais tendance à disparaître bien avant ça... sauf que c'était lui. Que je ne voulais pas finir en miettes. Au lieu d'en profiter, je me concentrais sur mes nerfs et les battements de mon cœur pour ne pas que ceux-ci s'affolent. Il était hors de question que je m'emballe, que j'y vois quelconque signe de rien du tout. Nous avions eut une semaine magique - trop alcoolisée mais parfaite - et je refusais de voir notre voyage se terminer en drama parce que j'étais incapable de profiter du moment sans voir plus loin. Caleb finissait par s'éloigné de moi et je m'obligeais à le laisser faire. « Je sais pas si c’était à cause du fait qu’on était tous les deux bourrés ou pas qu’on a fait ce qu’on a fait… Mais je crois pas que ça soit uniquement ça » J'ouvrais la bouche un dixième de secondes et la refermais aussitôt. J'essayais de me calmer sur ce que ça pouvait ou non représenter mais clairement, il ne m'aidait pas... « Arrête de te mordre la lèvre comme ça Hyland. Parce que j'ai pas besoin de boire ou prendre quoi que ce soit pour avoir envie de recommencer quand tu le fais. » L'humour nous sauverait tous un jour. Oui sauf que je flattais clairement son ego et que comme une débile je n'avais même pas réfléchi avant de parler, il allait me penser accro. Sans compter mon semi aveux sur le fait que ce n'était pas que l'alcool. Je joignais nos lèvres à nouveau en me rapprochant de lui pour l'empêcher de réagir ou réfléchir - pour en profiter cette fois, aussi. Ce n'était pas comme si j'allais finir le cœur brisé pour un baiser non plus, j'avais survécut à bien pire. J’espérais juste que ça ne changerait en rien notre relation dans le mauvais sens du terme. Je finissais par me détacher, sans pour autant laissé trop d'espace entre nous. « Pas de regret d'avoir perdu Paris Hilton maintenant que tu as dé-soûlé? » Pas de regret pour cette nuit? était la vraie question. J'hésitais à ajouter qu'il réfléchisse bien à sa question car sans le moindre vêtement, je pouvais trouver un moyen de lui faire mal en un geste mais je m'abstenais. J'avais beau ne pas aimé ce genre de conversation mi sérieuse, je tenais à savoir ce qu'il en pensait, que cela me plaise ou non.
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() message posté Ven 19 Déc 2014 - 22:51 par Invité


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Mila Skyler Abbott and Caleb George Hyland
« Oh j'ai bien trouvé 2-3 gars qui se sont proposé avant toi hier soir... T'en fais pas pour moi. » Je lui fis la grimace. Réaction immature, mais qu’est-ce qui l’était dans notre relation depuis le début — hormis cette nuit ? Je pouvais au moins être soulagé d’une chose : visiblement, les chamailleries étaient toujours de rigueur. Ca ne renseignait pas des masses sur le reste mais c’était quand même ça. Je m’obligeai à ne pas le prendre mal, sachant pertinemment à son petit sourire en coin qu’elle en faisait exprès. Non ? « Je veux pas te chagriner ma grande, mais je doute qu’ils soient aussi gentlemen que moi ». Elle était toujours fourrée dans ma chambre, quasiment en bikini ou mini-short 24h/24. Si j’étais un gros lourd j’aurais trouvé environ 455632 façons de lui nuire. « Arrête de te mordre la lèvre comme ça Hyland. Parce que j'ai pas besoin de boire ou prendre quoi que ce soit pour avoir envie de recommencer quand tu le fais. » Sa remarque me fit sourire bêtement et j’eu toutes les peines du monde à retrouver un minimum de dignité. Il fallait que je respire calmement et que j’arrête de me faire des films. « C’est bête hein ? C’est une habitude que je peux pas contrôler, il va falloir que tu t’y habitues sérieusement » Sous-entendu si on sortait de cette chambre et qu’on continuait à se fréquenter. Elle ne sembla pas m’en tenir rigueur, puisqu’elle m’embrassa à nouveau. Plus elle était près de moi et moins j’avais envie de la laisser filer. C’était moche et c’était tout sauf une bonne idée. Je glissai ma main sur sa taille, comme si j’avais besoin de la toucher pour savoir que c’était réel et que ce n’était pas juste un délire alcoolisé. « D’ailleurs c’est récent ou ça date depuis longtemps, ces fantasmes inavoués ? ». Je la regardai avec un immense sourire, ravi de trouver une occasion de la taquiner sur un sujet qu’elle avait elle-même lancé. « Pas de regret d'avoir perdu Paris Hilton maintenant que tu as dé-soûlé? » J’allais y avoir droit longtemps ? Sans déconner, je ne connaissais pas son prénom et j’aurais été incapable de dire avec précision à quoi elle pouvait bien ressembler. « Si. Enormément. D’ailleurs on serait déjà à la phase deux si ça se trouve ». La seule dont je me rappelais c’était de Mila. Avant, pendant et après. Et j’avais l’impression assez naïve que c’était ce qu’il fallait que je me souvienne. Je n’aimais pas vraiment ce qu’il était en train de se passer dans ma tête. Premièrement parce que je commençais à être agacé de toujours réagir à chaud. A chaque fois je m’emballais, je me faisais des films, je me posais des milliards des questions (auxquelles je n’avais évidemment aucune réponse). Et tout ça pour quoi ? Pour être déçu, déprimé, et finir par me casser à l’autre bout du monde parce que j’avais besoin d’un break. Niveau constance, on faisait mieux donc. Je m’obligeai à regarder ailleurs, au moins l’espace d’un instant. Je ne voulais pas que Mila s’imagine que j’allais la coller ad vitam aeternam. Ce n’était pas franchement mon genre, premièrement. Deuxièmement… Deuxièmement quoi ? Bien sûr qu’elle me plaisait bien, mais c’était après l’avoir eue dans mon lit, et ça impliquait tout de suite que je ne l’avais calculée qu’à partir du moment où on s’était retrouvés à l’horizontale. Comment dire ça à Mila sans qu’elle ne me dégage pour toujours ? Je finis par reporter mon attention sur elle, essayant de retrouver un minimum de sérieux et de dignité. Pas facile quand Mila était à côté de moi et qu’on était tous les deux dans le même lit, avec pour seul vêtement un demi-millimètre de drap. Bonjour la crédibilité. « Ecoute… Je veux pas forcer quoi que ce soit ou que t’ai l’impression que… que je m’en fou. Mais si tu veux qu’on zappe les explications gênantes et qu’on passe à autre chose, c’est le moment de le dire ». Qu’elle parle maintenant ou se taise à jamais, songeai-je. Je m’aperçus que je continuais de caresser son bras du bout des doigts et suspendis mon geste, un peu gêné. J’avais zéro regret, mais ce n’était pas pour autant que c’était la même chose de son côté. Certes elle avait l’air de ne pas avoir envie de s’enfuir en courant — mon Dieu ce que je me sentirais mal —, mais est-ce qu’on voyait les choses de la même façon, vraiment ? J’inspirai un coup. « Je veux pas que tu crois que je t’oblige à quoi que ce soit ». Ma voix n’était pas plus forte qu’un murmure, mais nous étions si proches l’un de l’autre que ça ne changeait pas grand-chose. Quelques millimètres nous séparaient, des centimètres tout au plus. C’aurait été si simple de ne penser à rien. L’alcool avait du bon, au final. Vraiment.
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