"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Jayden O. Blackburn 2979874845 Jayden O. Blackburn 1973890357
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Jayden O. Blackburn

Anonymous
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:10 par Invité

Jayden Oliver Blackburn

London calling to the faraway towns
NOM(S) : Blackburn PRÉNOM(S) : Jayden Oliver ÂGE : 19 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 30 octobre 1995 à Coventry NATIONALITÉ : anglaise STATUT CIVIL : Célibataire MÉTIER  : Etudiant en arts et serveur au Portobello Bar. TRAITS DE CARACTÈRE : Perfectionniste, réservé, d'un naturel optimiste, impulsif, généreux, protecteur, généralement honnête, mais il peut tout aussi bien mentir quand ça l'arrange, espiègle, sociable, un peu bordélique, râleur quand ça ne va pas comme il veux, têtu, il souhaite toujours avoir raison... Même quand il a tort...  Paresseux aussi, surtout lorsqu'il s'agit de faire la cuisine: avec lui, c'est simple: plats tout prêts à réchauffer ou bien Burger King. Rien de très sain tout ça, mais lui s'en moque, tant que c'est bon. GROUPE : The tube



My style, my life, my name

Ici vous écrirez au moins 10 caractéristiques de votre personnage. Ses habitudes, ses goûts, tout ce qui vous passe par la tête qui fait de votre personnage ce qu'il est. - Il est très conservateur: un jour en maternel, il a reçu de la part d'une petite fille un coquillage qu'elle avait ramassé pour lui à la mer... Un coquillage qui aurait pour beaucoup fini à la poubelle, mais lui l'a toujours et ne pense pas à le jeter - C'est un fan inconditionnel de Spiderman depuis sa plus tendre enfance - Le personnage de Disney qui lui ressemble le plus est sans aucun doute Peter Pan car pour lui, tout est prétexte à s'amuser - Il est également toujours de bonne humeur, malgré une profonde tristesse depuis la perte de Amy, mais il ne parle jamais d'elle. Il est très réservé à son sujet - Il adore en particulier les films d'horreurs. Mais un conseil, n'en regardez jamais un avec lui, car il finira toujours par chercher à vous faire peur. Amy aurait pu le confirmer: il l'a un jour laissée seule avec son bol de popcorn devant Scream pour la surprendre vêtu de la tenue du tueur avec le couteau qui va avec... Pour se venger, elle lui a fait ramassé les popcorn un par un... Autant dire qu'il y a passé une heure... Mais ça ne l'a pas empêché de recommencer d'autres blagues avec d'autres films du genre - Il ne supporte pas de rester en place. Avec lui, il n'y a rien à faire, il faut que ça bouge - Lorsqu'il aime, il donne tout, sans compter et ferait tout pour rendre heureuse sa partenaire - Autant il peut-être blagueur, autant il peut se montrer très sérieux et à l'écoute de ses amis lorsqu'ils ont besoin d'aide ou de sa présence - Il aime beaucoup tout ce qui touche au surnaturel, les esprits, la vie après la mort, la réincarnation - Bien qu'il ne fonctionne plus, il a toujours gardé le portable d'Amy. Avec ses photos, c'est le seul souvenir qui lui reste d'elle - Il aime beaucoup jouer la comédie, mais à cependant ce petit coté honnête qui fait que souvent, on a envie de le croire. C'est difficile donc de savoir s'il nous mène en bateau ou pas. Et il en joue très souvent - Il prends des cours de théâtre depuis l'âge de huit ans, c'est une véritable passion pour lui - Il se rends au cinéma au moins une fois par semaine, parfois pour revoir un film qu'il a déjà vu. Si ce dernier lui a plus, ça ne le dérange pas  
PSEUDO : Clo. PRÉNOM : Laetitia ÂGE : Euh... Tu veux vraiment savoir? PERSONNAGE : Personnage inventéAVATAR : André Bentzer CRÉDITS : Only Me. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Par une pub sur Bazzart, y'a un moment déjà


 

 
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Anonymous
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:12 par Invité
At the beginning

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).

Chapter I: Have you seen my childhood ?

« Je vous le confie. S’il y a le moindre souci, n’hésitez pas, on reste en contact... »
« Bonjour Jayden. Je m’appelle Tory et voici mon mari, Aedan… Bienvenue à la maison. » Elle me tends la main, sans doute avec l’espoir que je la sers dans la mienne, et bien qu’elle arbore un sourire qui se veut rassurant, je ressers la main de l’adulte qui m’a amené ici, celui qui se charge de mon dossier de placement dans une famille d’accueil. Je recule d’un pas dans la seconde qui suit, en observant cette femme que je n’ai encore jamais vu auparavant. Cette femme et cet homme chez lesquels on m’a dit que je serais heureux. Ils me regardent tout deux avec compassion, avec ce petit air destiné à me faire comprendre que je n’ai pas à les craindre. Seulement, je ne les connais pas assez suffisamment que pour leur faire confiance de suite. Sans compter que ma vie venait de changer du tout au tout. La veille, je me trouvais encore chez moi, dans ma chambre, pièce dans laquelle je passais le plus clair de mon temps. Maman a quitté ce monde quand je suis né, papa est alors tombé en dépression… Il a commencé à boire, bien plus que raisonnablement. Je pense qu’il ne voulait pas de moi. Qu’il aurait préféré que ce soit ma mère qui reste en vie. C’est ma tante, la sœur de maman qui a pris soin de moi pendant mes cinq premières années, cinq années pendant lesquelles elle a essayé d’aider mon père à se sortir de cet enfer qu’est la dépendance à la boisson. Mais s’il est parvenu à boire moins qu’avant pendant un temps, et à fréquenter les alcooliques anonymes, il ne s’en est jamais vraiment sorti. Le manque de maman était bien trop difficile à accepter pour lui, et ma présence à la maison lui rappelait sans arrêt sa perte. Sans compter que d’après ma tante, je ressemble beaucoup à ma mère. Surtout par le regard. Et papa, je l’ai souvent regardé avec toute l’incompréhension du monde en le voyant vider ses bouteilles une à une… J’aurais aimé qu’il s’arrête. Je n’ai jamais vraiment compris ce qu’il trouvait de bon là-dedans. Rien qu’à l’odeur de l’alcool, je ne pouvais m’empêcher de faire la grimace. Elle me donnait presque la nausée. Mais cette odeur particulière n’était pas la seule à être néfaste à la maison. Mon père était devenu un autre homme. Un homme que je préférais éviter, en restant majoritairement dans ma chambre, là où il ne me voyait pas, là où je restais invisible pour lui. Et je pense qu’il préférait cela aussi, car ses bouteilles, il ne les sermonnait jamais lorsqu’elles étaient dans les parages. En revanche, pour ma part, je ne pouvais pas en dire autant.
Heureusement que ma tante était là pour veiller sur moi et me donner un tant soit peu d’amour et d’attention. Mais cela n’allait pas durer.

Peu après mes cinq ans, alors que mon père revenait d’une de ses séances aux alcooliques anonymes, elle nous annonçait à tous les deux qu’elle quittait Coventry pour vivre en France, avec son nouveau compagnon. Elle avait toujours rêvé de faire sa vie là-bas, et le jeune homme qu’elle avait rencontré lui avait offert un poste qu’elle ne pouvait refuser. C’était sa chance, et elle voulait la saisir. Papa semblait aller mieux de son coté, dès lors elle estimait pouvoir nous laisser, en promettant cependant d’appeler souvent à la maison pour prendre de nos nouvelles. Bien que j’étais l’enfant de sa sœur, à force de s’occuper de moi depuis ma naissance, j’étais devenu un peu comme son fils. Ca l’a déchirait de devoir partir. Mais sa décision était prise. De mon côté j’avais bon espoir que malgré son départ, mon père continuerait à aller mieux. Mais je me trompais. Sans elle pour rester derrière lui, il avait bien vite repris ses mauvaises habitudes : il avait arrêté ses visites aux alcooliques anonymes, et l’enfer à la maison était vite revenu. Je m’étais d’ailleurs pris la raclée de ma vie quand, en souhaitant l’aider alors qu’il dormait dans son fauteuil, j’avais vidé toutes ses bouteilles dans l’évier. Jamais je ne l’avais vu si en colère contre moi que ce jour-là. Pour la première fois, j’ai commencé à avoir vraiment peur de lui. Mais je n’ai jamais parlé de cet incident à ma tante lorsqu’elle m’appelait. Je n’ai jamais avoué non plus que mon père avait recommencé à boire, qu’il se montrait violent avec moi à la première occasion et qu’il m’arrivait souvent de me cacher sous mon lit lorsque je l’entendais grimper dans les escaliers, avec l’espoir qu’il ne parvienne pas à m’attraper. Malheureusement pour moi, il y arrivait chaque fois. Je ne comptais pas non plus les fois où à l’école, je prétextais des chutes dans l’escalier pour le disculper lorsque l’on me posait des questions sur quelques marques que je portais. J’ai toujours été un enfant casse-cou à l’école. Encore plus depuis que ma tante n’était plus présente pour me donner mon traitement contre l’hyperactivité. J’étais devenu bagarreur, impulsif, insolent, turbulent, bref, rien à voir avec le petit garçon calme, sociable, et toujours souriant que j’étais lorsque ma tante était encore présente. J’avais également eu vite fait de perdre tous mes petits camarades, à cause de mon comportement justement, ce qui accentua rapidement mon sentiment de frustration… Une frustration que je faisais sortir en gardant une mauvaise attitude envers les autres enfants et les adultes, ce qui me valait de nombreux moments au coin, la méfiance de mes camarades à mon égard, et une profonde solitude… Rien de bien joyeux pour un enfant de cinq ans.

Très vite, je m’étais mis également à subtiliser les biscuits et barres chocolatées des autres enfants de l’école… Mais pas seulement. Tout ce qui était mangeable finalement, que ce soit les sandwichs ou les tartines, bref, tout ce que je pouvais trouver. Et cela avait alerté les quelques personnes chargées de veiller sur les enfants en période scolaire. Mon père a été convoqué un tas de fois pour parler du problème. Evidemment, il ne s’est jamais présenté et n’a jamais même signé un seul mot de mon carnet. C’est un appel de la directrice qui a fait tout changer : je me souviens de ce jour-là, il a parlé un court instant avec elle au téléphone et il était une nouvelle fois hors de lui. Il a juré que le problème ne se répéterait plus. Et il a tenu parole : il m’a retiré de l’école en question mais ne m’a pas pour autant inscrit dans une autre. Pendant deux ans, je suis resté avec lui. Lui et ses bouteilles, en me débrouillant comme je pouvais pour survivre : papa n’était pas un pro de la cuisine, et le frigo ainsi que les armoires restaient souvent peu remplies : ce n’était pas pour rien que je volais dans les cartables des autres enfants quand j’en avais eu l’occasion. Sous-alimenté, les seuls vêtements que je possédais étaient ceux que ma tante m’avait achetés, et avec un père qui n’a d’yeux que pour ses bouteilles et son fauteuil, il était normal que je reçoive surtout des regards de compassion de ce couple qui venait de s’inscrire le mois dernier comme famille d’accueil et dont je faisais à peine la connaissance. J’ai sû plus tard que c’était une de nos voisines qui avait alerté les services sociaux quand, en désespoir de cause, j’étais sorti de la maison pour me rendre chez elle en soirée pour lui demander si elle n’avait pas des gâteaux à me donner. Le lendemain de mon escapade, ils étaient là et me retirait de la garde de mon père pour m’emmener chez les dénommés Aedan et Tory. Un couple qui devait avoir dans la quarantaine et qui avaient déjà leurs propres enfants. Cependant, l’idée de donner sa chance à un gamin qui n’avait pas eu de chance avait depuis longtemps germé dans leur esprit. Ma venue exauçait donc parfaitement leur souhait.

°°°

Chapter II: A new beginning

Ca n’a pas toujours été facile, mais dans l’ensemble, je peux dire qu’ils ont fait un sacré boulot. Grâce à eux, j’ai pu rattraper mon retard scolaire et retrouver une vie pleinement épanouie. Je n’ai jamais revu mon père biologique, pour la simple et bonne raison qu’il a fini par mettre fin à sa vie quelques temps après mon arrivée dans ma nouvelle famille. J’aurais espéré qu’il tente de se reprendre pour que je puisse revenir à la maison, malheureusement… Ou heureusement peut-être, cela n’a pas été le cas. Lorsque j’ai rencontré Aedan et Tory pour la première fois, je ne pensais pas que mon séjour chez eux allait durer si longtemps. Mais voilà, après deux ans à vivre sous leur toît, j’étais redevenu un enfant comme les autres, qui aimait plus que tout aller s’amuser chez ses petits voisins et ses camarades de classe. Et à l’école, bien que je n’avais pas toujours les meilleures notes, je n’étais pas non plus le dernier de la classe. Je faisais partie intégrante de leur famille à leurs yeux, et ils n’avaient pas manqué d’officialiser la chose en signant mes papiers d’adoption sans que je ne sois au courant. C’est le jour de mon dixième anniversaire, alors que je venais tout juste de souffler mes bougies, que Tory m’adressa l’un de ces sourires bienveillants dont elle avait le secret. « Jayden, Aedan et moi devons te parler de quelque chose… » Sur l’instant, je la regardais avec un petit air intrigué alors qu’elle resserrait la main de son compagnon dans la sienne. Ce qui ne me disait rien qui vaille et je m’attendais dès lors à une mauvaise nouvelle, ce qui m’inquiétais davantage. Tellement que je n’osais pas lui demander plus d’explications. Cependant, elle n’avait pas tardé à briser le silence. « Ca te dirait de vivre toujours avec nous ? » Je revois encore le sourire de leurs enfants, tous dans la confidence, alors que je les regardais tous un à un avant de relever mon regard vers mes parents adoptifs. Je n’arrivais pas à le croire. Ils me gardaient ? J’allais pouvoir rester auprès d’eux indéfiniment ? Je n’aurais pu espérer mieux comme cadeau pour mes dix ans. Et sans hésiter, j’hochais positivement la tête avec un large sourire. Je n’ai jamais eu un seul souhait d’anniversaire qui se soit exaucé aussi vite.

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Chapter III: She's the one ...

« Allez, vas lui parler… On voit bien qu’elle te plait. » Mes deux meilleurs amis se sont interrompus dans leur conversation en me voyant observer ce que je pensais être de façon discrète, la nouvelle arrivée dans notre classe. Elle est arrivée ce matin même, et c’est avec un certain regret que je l’ai regardé s’asseoir auprès d’Emily, une élève jusqu’alors seule à sa table. Pour la première fois de ma vie, j’aurais voulu que Nathan ne soit pas assis à mes cotés. Mais d’un autre côté, je n’aurais pas sû comment l’aborder si j’avais été choisi pour être son voisin… Pas plus que maintenant que l’on se retrouve dans la cour de l’école… Et que mes deux camarades ne cessent de me pousser pour que je me bouge un peu. « Quoi ? Non, elle me plait pas… Arrêtez de dire n’importe quoi… » Plutôt mourir que d’avouer mes sentiments, encore plus devant mes deux meilleurs amis. Du haut de mes douze ans, je n’ai jamais été doué pour me confier. La preuve, ils croient encore qu’Aedan et Tory sont mes vrais parents. Si je ne leur ai jamais parlé de mon passé, je vais encore moins leur parler de ce que je ressens pour Amy, la nouvelle. C’est mal me connaître. « Bon, alors tu ne verras pas d’inconvénients à ce que je tente ma chance…» Nathan fait alors mine de s’avancer vers elle, mais je le retiens aussitôt d’un geste de main sur l’épaule. « Pas elle. N’importe laquelle, mais pas elle. » Nathan n’a en général aucun mal pour plaire aux filles. C’est si facile pour lui. De mon coté, je suis plutôt réservé et je manque cruellement de confiance en moi. Mais je sais que si je laisse passer ma chance avec Amy, je vais le regretter. Face à ma réaction, mes deux compagnons se mettent à rire et m’entrainent avec eux, en me poussant par les épaules, direction la jeune fille, avant de me laisser seul face à Amy, qui reporte son attention sur moi. Mon regard se baisse aussitôt. « Euh… » Trouve quoi dire, trouve quoi dire, c’est ce que m’indique ma conscience, mais elle en a de bonne, elle, elle m’aide pas en me disant quoi lui dire. Je me lance et croise son regard. « Salut… » Ces mots, je les regrette presqu’aussitôt après les avoir prononcé… J’ai l’impression qu’elle voit en moi un parfait idiot et je m’attends à ce qu’elle se lève pour changer de place pour me montrer qu’elle souhaite que je la laisse tranquille. Mais il n’en est rien. A la place, Amy m’adresse un sourire et prend la parole. « Salut Jayden... » Elle a retenu mon prénom… Ca me fait bizarre qu’elle l’ai retenu… Bon, ok, le prof m’a demandé au moins trois fois de me taire car je discutais avec Nathan au lieu d’écouter, mais quand même… Elle aurait pu ne pas y faire attention. En tout cas, ça me fait plaisir qu’elle se souvienne de mon prénom et je ne manque dès lors pas de lui rendre un sourire. Un sourire qui s’efface doucement alors qu’elle reprends la parole. « Je peux savoir pourquoi tes amis t’ont forcés à venir me parler ? Je les ai vus te pousser.Tu sais si t’en as pas envie, c’est pas grave… » Je leur adresse un bref regard alors qu’ils épient notre conversation avec un sourire amusé. Je voudrais les tuer pour m’avoir mis dans une telle situation. Mais à la place, je reporte mon attention sur la jeune fille face à moi et glisse mes mains dans les poches de mon sweat. « Non non, j’en avais envie… J’osais pas, c’est tout. » Elle me lance alors un regard intrigué, surpris. « Pourquoi ? T’as pas l’air d’être timide pourtant ? » Si elle savait. En classe non… Avec les filles, un peu. Mais avec elle, je le suis complètement. Et c’est la première fois que cela m’arrive. Je n’aime pas ça. « … » Je n’arrive pas à lui répondre, heureusement, je peux compter sur elle pour briser la glace entre nous. « Tu veux t’asseoir ? Ma mère a préparé des muffins au chocolat. Je t’en donne un si tu veux. » J’accepte en la remerciant mais à une condition. « On peux aller un peu plus loin ? On sera mieux pour discuter… » C’est sûr qu’avec les deux autres qui nous regardent comme s’ils étaient devant un écran de cinéma, sans les popcorns toutesfois, c’est pas idéal pour parler tranquillement. Heureusement pour moi, elle accepte avec un sourire amusé. Ce jour-là, je ne lui ai pas vraiment confié qu’elle me plaisait. En revanche, on a beaucoup discuté. Petit à petit, nous sommes devenus plus fusionnels. Amy était devenue également ma confidente. Elle savait tout de moi, je connaissais tout d’elle. Nous n’étions jamais l’un sans l’autre. Elle avait d’ailleurs parfaitement trouvé sa place dans mon petit groupe d’amis dans les heures qui avaient suivis.

***

Chapter IV: Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.

« T’aurais pas envie d’un ciné ? »
Quatre ans déjà qu’on se connaît elle et moi. Et pourtant, j’ai l’impression que c’était hier que je bafouillais devant elle. On en a vécus des choses ensembles, on a fait les quatre cents coups, à nous deux ou avec quelques-uns de nos amis communs… Souvent, on aime se replonger dans nos anecdotes communes. Et on ne cesse d’allonger cette liste déjà bien remplie. Ce soir, nous venons de fêter ses seize ans avec tous nos amis. Mais nous avons finis tout deux par quitter la fête, ayant envie de nous retrouver seuls l’un avec l’autre, comme cela nous arrive assez souvent. Il arrivait régulièrement que l’on nous prenne pour un couple, tellement nous étions proches l’un de l’autre. Et pourtant, la réalité était toute autre. Certes, je la trouvais jolie, mais elle restait avant tout ma meilleure amie. Je n’avais pas envie de tout gâcher pour des sentiments qui n’étaient peut-être pas partagés. Du moins, je m’efforçais de ne pas prendre le risque de tout gâcher. A sa demande, je n’avais pu retenir un regard intrigué « Y’a un film en ce moment qui te tente vraiment? » C’est vrai qu’en tant que mordu de cinéma, je m’y rendais au moins une fois par semaine, parfois pour revoir le même film. Mais là, rien ne me tentait vraiment dans le programme. Seulement, je n’avais pas envie de manquer un instant avec elle. A défaut d’être intéressé par le film, je pourrais au moins rester un peu plus longtemps en sa présence. Mais devant mon air sceptique, elle craint une réponse négative de ma part et insiste en prenant mes mains dans les siennes. « Y’a une comédie romantique qui vient de sortir… » Une comédie romantique ? Elle m’a bien regardé, là ? Je fronce les sourcils avec un petit air de dégoût. Ca n’a jamais été mon fort les comédies romantiques, et elle le sait. Mais cela ne l’empêche pas de poursuivre sur sa lancée. « S’il te plait, Jay… C’est mon anniversaire… » Tout en me parlant, elle me lance son regard… Son fameux regard, celui qui fait en sorte que je ne peux pas lui résister. J’ai envie de lui dire non, juste pour qu’elle comprenne que ça ne marche pas… Mais elle continue de me fixer, si bien que je baisse les yeux avec un sourire en faisant non de la tête. « S’il te plait… » Elle sait comment m’avoir… Et je fini par céder en reportant mon attention sur elle. « Je te déteste… » Elle a gagné, elle le sait et me laisse entendre un petit rire. « Je sais… Allez viens, on va rater le début de la séance. N’oublie pas, tu me dois un pop-corn… » Je n’oublie pas. Je lui offrirais tout. Son bonheur passera toujours avant le mien. J’aime lui faire plaisir, à un point que je ne peux rien lui refuser… Mon argent de poche passe d’ailleurs généralement dans des petits cadeaux que je lui fais. Depuis que je la connais, je connais ses goûts, et il est très rare que je me trompe. Et tout est prétexte à la gâter : son anniversaire, Noel, notre anniversaire de rencontre… Oui, je me comportais comme si nous étions en couple, bien qu’entre amour et forte amitié, il n’y a qu’un pas. Un pas que je n’avais jamais osé franchir, de peur de la perdre. Je savais après tout que je ne pourrais pas vivre sans elle. Elle était trop importante pour moi pour que je prenne le risque de tout compromettre en lui avouant la nature réelle de mes sentiments à son égard.

Fin de la séance. Le film était plutôt sympa. Bon, c’est loin d’être le genre de films que je regarde habituellement, préférant largement les films d’actions ou bien les films d’horreurs qui à force d’en avoir vus, ne me font plus vraiment peur… J’attends d’ailleurs toujours le film qui me surprendra. Mais celui-ci, je dois reconnaître qu’il n’était pas si mal. Ce qui m’a surtout plu, c’est d’entendre son rire à plusieurs reprises. J’ai toujours aimé l’entendre rire. Je sais grâce à cela qu’elle a passé une excellente soirée. Et alors que nous discutons de tout et de rien, c’est avec nos mains enlacées l’une à l’autre que je la ramène chez elle. Enfin, c’est surtout elle qui parle… Je me contente de répondre à tout ce qu’elle me raconte, jamais fatigué de l’entendre, même si elle saute du coq à l’âne et que je dois faire attention pour ne pas perdre le fil. Mais de toute évidence, elle n’a pas envie d’être la seule à parler, ce soir, et elle me le reproche doucement, en prenant un air inquiet. « Tu parles pas beaucoup… T’as pas aimé notre soirée ? » Je me reprends quasiment aussitôt et lui adresse un sourire qui se veut rassurant. « Si, si, c’était génial. Je trouve dommage qu’elle soit déjà presque terminée. » C’est vrai que je n’avais aucune envie de la quitter. Malheureusement, nous étions déjà devant chez elle, et je la prenais délicatement contre moi en la voyant frissonner. Je voulais la garder. Là, comme ça, rien que pour moi. Je voulais qu’elle m’appartienne. Comme je lui appartenais déjà depuis le premier jour.

°°°

Chapter V: Start of something new

« Ah ben c’est pas trop tôt… » Nathan n’avait pas manqué de nous charrier elle et moi lorsque nous sommes officiellement devenu un couple. Je pense que notre petit groupe d’amis soupçonnait parfaitement depuis longtemps que nous étions fait pour être ensembles, et qu’ils désespéraient à l’idée que, réservés comme nous l’étions elle et moi, ce jour n’arrive jamais. Mais j’avais pris les devants, à Noel, sous prétexte de respecter une tradition vieille comme le monde qui indique que l’on doit s’embrasser sous le gui. Et de toute évidence, à mon plus grand soulagement, cela n’avait pas eu l’air de la déranger. J’avais osé prendre ce risque, ce risque que je m’étais trop longtemps refusé. Et que j’aurais dû prendre bien plus tôt. Cela, je l’avais compris quand, juste après, elle m’avait annoncé qu’elle avait attendu ce moment depuis longtemps déjà. Et qu’elle n’avait pas osé plus tôt pour les mêmes raisons que les miennes : la peur de gâcher notre amitié. Une amitié pourtant inébranlable. Nous nous étions mentis mutuellement l’un à l’autre depuis tellement de temps. Au final, ça n’avait pas changé vraiment entre nous. On était juste plus sincères l’un avec l’autre. Mais toujours aussi tactiles. Notre couple semblait fait pour durer. Après toutes ces années ensembles, du haut de nos dix-neuf ans à présent, rien avait changé entre nous. Certes, nous avions connus des hauts et des bas, nous nous étions séparés quelques jours pour reformer notre union ensuite, mais jamais pour des erreurs graves…Juste quelques désaccords. Après tout, dans un couple, tout n’est pas toujours rose… Et le notre ne faisait pas exception. Cependant, lorsque nous nous disputions, c’était pour mieux se réconcilier ensuite.

Chapter VI: Don't cry because it's over, smile because it happened.

Rien ne semblait pouvoir gâcher notre bonheur… Rien, si ce n’est le destin. On est décidément rien sur terre… En un clin d’œil, tout peut basculer. C’est malheureusement ce qui s’est passé pour nous deux. On profitait d’avoir fini les examens pour se promener un peu en ville. Elle était soucieuse, convaincue qu’elle ne s’était pas si bien sortie qu’elle l’aurait espéré de la dernière épreuve. Mais je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle était perfectionniste. Ce n’était pas la première fois qu’elle me disait avoir raté un examen pour au final se retrouver première de la classe. Et j’étais convaincu qu’elle avait réussi ses épreuves haut la main. Cependant, j’avais beau faire, elle avait toujours un doute. Elle ne changerait donc jamais, Amy. Alors que moi, je savais que si je passais, ce serait sans doute tout juste, et pourtant, je ne m’inquiétais pas le moins du monde. Je n’avais pas envie de laisser quelques inquiétudes me gâcher le reste de la journée. Au pire, j’aurais un travail de vacances à rendre, ce n’était rien de très grave. Je surmonterais. « Tu veux pas laisser un peu ce portable ? » Lui demandais-je doucement alors que je lui faisais éviter de justesse de se prendre le poteau juste face à elle. Sa meilleure amie devait aller voir les résultats affichés depuis le début de l’après-midi et les lui communiquer par portable, mais jusqu’alors, nous n’avions pas encore de nouvelles. Ca ne saurait tarder. « C’est mauvais signe, elle ne me dit rien… Je suis sûre que j’ai foiré… » Je la regarde avec un petit air suspect. « Tu dis ça à chaque fois, Amy. Moi je sais que t’as géré. » Elle se tourne alors vers moi avec un léger soupir. « Alors, pourquoi je le reçoit pas, ce message ? » Sans attendre, je lui prends son portable et le maintient hors de sa portée, bien qu’elle fait tout pour le récupérer. « Jay, rends-le moi !!!» Ca y est, je suis sûr que je vais avoir droit à une véritable crise de nerfs de sa part, mais tant pis. Je ne souhaite vraiment pas exécuter ses ordres sur ce coup là. « Pas question, il est en train de te rendre dingue. Tu ne fais plus attention à rien d’autre… » Pas même à moi. C’est vrai, elle arrête pas de pianoter ses touches, envoyant je ne sais combien de sms à je ne sais combien de personnes. J’aurais pu m’arrêter vingt fois au moins et la laisser marcher seule qu’elle ne se serait même pas rendu compte de mon absence. « C’est toi qui me rends dingue. » Je la regarde sans pouvoir réprimer un petit air surpris, c’est rare que je l’entende parler comme ça. Bon, en même temps, j’ai pris sa remarque dans le sens que je voulais… Et qui n’était sans doute pas le sens qu’elle avait voulu donner réellement à sa phrase. Mais qu’importe, cela m’amuse. Et je ne peux retenir un sourire amusé. « Ah ben quand même. J’aime quand tu me dis ce genre de choses. Je devrais te confisquer ton portable plus souvent… » Elle se rends compte de ce qu’elle vient de dire et continue de jouer la frustrée, bien que j’ai deviné l’esquisse d’un sourire de sa part qu’elle s’est dépêchée de dissimuler pour reprendre un air sérieux, faisant mine de me sermonner à nouveau. « Jayden… Je… » Mais elle n’a pas le temps de finir sa phrase que la voix de sa meilleure amie se fait entendre de l’autre coté du trottoir. « Jayden, Amy, j’ai les résultats… Je préférais vous les annoncer en face » C’était ce qu’elle attendait. Elle en a même oublié son semblant de colère contre moi et se hâte de rejoindre la jeune fille. Et là, tout dérape… Un crissement de pneu, le choc, et tout s’écroule… Je n’ai pas eu le temps de la retenir… Elle se croyait hors de danger en passant sur le passage piétons face à elle… Mais c’était sans compter sur cette bonne femme, discutant sur son portable, roulant bien plus vite que la limite autorisée… Et l’accident avait été inévitable. Je la revois encore heurter le pare-brise, j’entends encore le crissement de pneus, l’air estomaqué de son amie de l’autre coté de la route est gravé dans ma mémoire, ainsi que la façon dont elle a crié le prénom d’Amy… La même façon que la mienne… Mais il était trop tard. La conductrice était sortie de son véhicule après s’être mise sur le coté, tremblant de tout son être et se confondant en excuses… Je ne sais pas ce qui m’a retenu d’envoyer son portable qu’elle n’avait pas lâché, de l’autre côté de la route. Je lui en voulait. Comme je n’en avait jamais voulu à personne. Mais il y avait plus urgent que de me laisser aller à la colère. Comme appeler les secours, ce que je faisais de suite, en restant auprès d’Amy, tentant de la rassurer sur le fait que tout allait bien se passer… Alors que sa meilleure amie, elle, fondait en larmes, choquée par l’accident qui venait de se dérouler sous nos yeux. Choqué, je l’étais aussi… Mais je tentais de tenir bon autant que possible. Elle ne pouvait pas partir de cette façon. Elle s’en remettrait. Je voulais voir son petit air soulagé quand on lui apprendrait qu’elle avait réussi ses examens. Je voulais encore l’entendre rire… Ou la voir me faire la tête, comme elle savait si bien le faire pour me faire fondre… Je voulais encore pouvoir la blottir tout contre moi, l’entendre râler. J’étais certain que c’est ce qu’elle allait faire en se réveillant à l’hôpital, elle qui les as toujours détesté. Mais je ne verrais jamais tout cela. Je ne vivrais jamais ce genre de choses : peu après l’arrivée des secours, j’avais pu voir sa vie la quitter. Tout était terminé.

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Chapter VII: By seeing London, I have seen as much of life as the world can show.

« Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? » Je terminais ma valise quand mes parents adoptifs venaient me rejoindre dans ma chambre. J’avais réfléchi longuement à cette décision de partir et je savais que c’était la meilleure solution pour moi. Je ne pouvais pas continuer à vivre ici, car tout me rappelait mes souvenirs avec Amy. J’avais besoin de me reconstruire, de voir autre chose. De ne pas ressasser mon passé avec elle. Mais je savais qu’en restant là, je ne m’en sortirais pas. De plus, j’étais parfaitement en âge de quitter le cocon familial. Et j’avais toujours beaucoup aimé Londres. Dès lors, je me tournais vers eux en hochant positivement la tête avec un léger soupir. « C’est ce que je veux oui. Mais je ne serais pas loin. A peine deux heures de route environ… Ca ira. » C’est vrai que Londres n’est pas si loin, c’était un autre bon coté de cette grande ville. Je pourrais toujours venir les voir pendant mes vacances. Et avec les réseaux sociaux, nous ne serons jamais vraiment séparés. Cela fait quelques semaines à présent que je me suis installé sur Londres, et tout va pour le mieux. C’est un changement de vie radical, mais c’est tout ce dont j’avais besoin. Je ne regrette en rien ma décision. Je vis ma vie pour moi, j’ai mon petit chez moi, mon petit boulot, mes études, d’autres connaissances, et ça, c’est loin d’être désagréable. Je repars sur du nouveau. Une page s’est tournée, une autre reste à écrire. Et il n’y a pas mieux que Londres pour redémarrer une nouvelle vie.

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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:24 par Invité
Bienvenue parmi nous Jayden O. Blackburn 1973890357
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:26 par Invité
bienvenue parmi nous Jayden O. Blackburn 1922099377 Jayden O. Blackburn 1973890357
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:41 par Invité
Bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche Jayden O. Blackburn 1973890357
N'hésite pas si tu as des questions (a)
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:42 par Invité
bienvenue parmi nous!
bon courage pour ta fiche *-*
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 20:43 par Invité
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche I love you
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 21:04 par Invité
Merciiii tout le monde Jayden O. Blackburn 1922099377

Elias: Je n'hésiterais pas, merci beaucoup ;)
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 21:06 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche. Jayden O. Blackburn 2941632856
Si tu as la moindre question, n'hésite pas. Jayden O. Blackburn 1973890357
Par contre, peux-tu mettre le nom de ta célébrité en sous-titre de ta fiche s'il te plait ? Jayden O. Blackburn 1922099377
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() message posté Mar 18 Nov 2014 - 21:12 par Invité
Bienvenue ! Jayden O. Blackburn 3309736386
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