(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 20:42 par Invité
Llord Jayden
London calling to the faraway towns
NOM(S) : Llord PRÉNOM(S) : Jayden ÂGE : 21ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 31mai, Californie. NATIONALITÉ : Brittanique STATUT CIVIL : Célibataire. MÉTIER : Serveur dans un café de quartier TRAITS DE CARACTÈRE : Avenant, charismatique, lunatique, insomniaque, perturbé, fragile, blagueur, introverti, irritable GROUPE : The tube
My style, my life, my name
Il vit à cent milles à l'heure... et il ne dort pas D'un naturel réservé, sauf lorsqu'il n'en peut plus, Jayden ne se confit pas facilement. Il a trop de choses auxquelles penser pour se le permettre. Il doit être sûr que Myrcella a des vêtements à se mettre, que la lessive a été faite, qu'il y a tout ce qu'il faut dans le réfrigérateur et que le compte d'électricité a été payé. Au boulot, c'est sur lui qu'on se repose. A-t-on passé les commandes? A-t-on assez de café importé? C'est à lui de voir tout ça. Jamais il ne se repose, non jamais. Il n'a pas le choix, on compte sur lui. Sa famille est en avant plans, c'est pour toutes ses femmes qu'il ne chôme jamais. Il prend des cours de photographie, il apprend vite les techniques. Il est très cartésiens dans son art, il n'a pas le choix, il n'a pas l'œil d'un photographe. Ça s'apprend qu'on dit - il y croit à moitié. Il se doit d'être le meilleur, parce qu'elle l'était et il veut faire ça pour Marlene. En fait, Jayden, il vit pour les autres, il s'oublie. Il n'a pas le temps de s'occuper de lui. Quand sa mère est lucide, elle dit qu'il en fait trop. Lui, il dit qu'il n'en fait pas assez. Abigail dit qu'il devrait se reposer. Quant à lui, il n'en sait rien. Il a tant de choses à faire. Il ne dort pas beaucoup, c'est peut-être à cause du café qu'il ingurgite sans compter - noir, on dit que c'est le café des psychopathes- peut-être à cause de ses démons, il ne s'est jamais posé la question. Il aurait besoin d'un psychologue, très certainement, mais il n'en a pas les moyens. Il trouve quand même le temps de se faire des amis, le genre de personnes qui ne posent pas trop de questions, il n'a pas le temps de répondre aux questions, il fait semblant que tout va bien. Cela ne le ralentit pas de sourire et il sourit bien. Les gens oublient que derrière ce sourire, se cache un Jayden. Ils n'ont simplement jamais remarqué. Il fait tellement de blague, il semble tellement charmant, les gens beaux n'ont pas de problème qu'on dit.
Il réfléchit beaucoup, mais pas sur lui: sur toi... Il est pas mal dans sa tête, c'est pour cela qu'on le qualifie de lunatique. Le truc, c'est qu'il n'essaie pas de régler ses problèmes, il essaie de régler les tiens. Constamment, il va essayer de comprendre le pourquoi du comment ça se fait, d'où tu viens et ce que tu peux faire pour avoir un moins grand poids sur les épaules. C'est son instinct de sauveur qui parle, il a toujours été comme ça, même avant les évènements qui ont fait basculer sa vie.
Des fois, j'ai peur de le voir tomber... Il y a des jours comme ça, où sont regard est vide. On ne sait pas trop ce qui lui arrive, il fait peur à voir. Il devient machinal, il oublie toutes sortes de choses et ça lui donne l'impression d'être lui-même Alzheimer. Quand cela se produit, il passe ses journées de congé à dormir. Bien que ce soit contre sa volonté (il a trop de choses à faire, il ne peut pas se le permettre). C'est une façon de s'assommer. Dans les pires crises, il commence à boire et le problème, c'est que dans ces cas-là, il n'a plus de limites. Abigail veille sur la petite seule, elle tente de le préserver, les préserver tous. Bien que son état soit bien inquiétant.
C'est une personne qu'on veut dans notre vie... Dans la vie de tous les jours, il est plutôt agréable. Il rie beaucoup et blague sans arrêt. Il aime propager la joie, le bonheur et la sérénité. Il ne veut pas voir les autres malheureux, il espère protéger tout le monde. Il est franc sur ses intentions, il est honnête. Il dit qu'on ne sait jamais à quelle heure va passer le bus - il le dit toujours- d'après lui, il faut profiter de chaque seconde et valoriser ceux qui nous entourent. On ne sait jamais quand on va se faire frapper par le bus.
PSEUDO : Rapunzel. PRÉNOM : Cassis ÂGE : 19ans. PERSONNAGE : inventé AVATAR : Austin Butler. CRÉDITS : écrire ici. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : Top forum CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nope
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 20:47 par Invité
At the beginning
La pièce est bien éclairée, c'est un endroit chaleureux. Il était plusieurs fois passé devant la bâtisse avant de trouver le courage d'y entrer. Après tout, pourquoi l'aurait-on choisi? Il en avait distribué des curriculums vitae et jamais, non jamais personne ne l'avait rappelé. Peut-être que c'était son visage qui ne plaisait pas, peut-être que c'était son manque d'expérience qui empêchait les lieux d'embauche de le rappeler où peut-être que c'était encore le destin qui s'acharnait contre lui. Il n'en savait rien. Jayden n'avait jamais de réponse à offrir aux questions existentielles. Le café, il était fortement fréquenté, et ce, avec raison: l'endroit était bien situé, bien accueillant et la nourriture y était délicieuse. De plus, l'endroit ne se trouvait qu'à sept minutes à pied très précisément de chez lui. Dans la vie, il y a cette sorte de règle qui nous met des bâtons dans les roues, celle qui dit qu'il n'y a jamais de poste de libre dans les commerces près de chez soi, c'est connu. Alors, toutes ces circonstances avaient fait que le jeune homme ne s'était pas donné la peine de venir tenter sa chance. Qui plus est, il n'y avait pas de poste de libre affiché où que ce soit. C'était après deux mois passés à chercher un emploi, qu'il avait finalement tenté sa chance. Après tout, personne ne lui donnait de nouvelles, une opportunité de perdue, de plus où de moins, il n'y voyait aucune différence. Étonnement, la gérante avait semblé tout à fait charmée du garçon. Elle lui avait dit de revenir une heure plus tard, une fois le rush du dîner terminé: pour lui offrir une entrevue. Il s'en souvient comme si c'était hier. Il n'en avait pas cru ses oreilles. C'était ainsi qu'il s'était retrouvé attablé avec la quinquagénaire en sirotant un café. Elle le dévisageait en souriant, comme si vraiment, il avait sa chance. Lui, il était nerveux, il tapait du pied, pour se calmer. Il se souvient de l'odeur des croissants frais qui lui avait fait gargouiller l'estomac. - «Je ne vais pas te mentir, c'est un boulot très recherché par les étudiants. Ils rêvent tous de travailler ici et je n'ai que trop peu de travaux à offrir. Dis-moi Jayden, pourquoi je devrais t'offrir ce poste et non pas à un autre. - Je dois dire que cela m'étonne qu'un Américain aussi jeune que toi, à Londres, ne soit pas aux études. Je ne sais pas si c'est un très bon présage. Serais-tu un de ces jeunes paresseux qui préfère pianoter sur leur téléphone plutôt que de travailler?» Il s'était raclé la gorge en prêtant toutes les bonnes intentions à sa réponse. - «J'ai vraiment besoin d'argent, j'ai vraiment besoin de m'occuper l'esprit. Je n'en peux plus d'avoir à me battre avec la vie.» Après tout, qu'avait-il à perdre? Elle ne le rappellerait pas de toute façon. On ne le rappelait jamais. Elle avait éclaté de rire. Comment peut-on en avoir trop enduré à dix-huit ans? C'était tout bonnement impossible qu'elle lui avait dit. La nouvelle génération devrait apprendre à arrêter de jouer à la victime... Crispant les doigts sur la tasse, le blondinet entreprit de se raconter. Il en avait réellement besoin et elle serait le psychologue qu'il ne pouvait se permettre de consulter. Elle allait écoper de toute la faiblesse de ses épaules. «Marlene, qu'elle s'appelait.» Avait-il simplement lâché, (avant de se faire répondre que tous les jeunes devaient subir quelques échecs amoureux et que ça faisait partie de la vie). Ce fut à lui de lui donner raison, avant de rajouter que cela ne devait pas se produire comme ça. « Nous nous étions rencontrés au secondaire, vers l'âge de quinze ans. On s'était tout de suite entendu. Je crois, que l'on s'était rencontré dans l'autobus. Elle venait d'emménager dans le quartier et était terriblement nerveuse à l'idée d'intégrer un nouvel établissement scolaire. Moi, j'étais un bon garçon, vous voyez? Je viens d'un milieu aisé et ma mère était femme au foyer. Elle avait passé sa vie à m'inculquer les bonnes manières et le savoir vivre. Je l'avais pris sous mon aile, parce que je voulais qu'elle soit bien. Au début, c'était simplement par politesse, mais aux fils des semaines, c'était parce qu'une complicité se développait. Nous sommes tombés amoureux rapidement: comme tous les ados. Les vieux nous envient, parce que le premier amour, c'est le seul dans lequel on saute à pieds joints, sans peur et sans limite. On aime simplement. Elle était pure comme un ange, timide comme il le fallait, douce comme une enfant. Bref, la perfection chez une adolescente. En plus, c'était une artiste, une photographe. C'était un don inné chez elle, elle n'avait jamais pris de cours, jamais appris de technique. Elle prenait des photos et c'est tout. Elle capturait la vie en un flash. » Il avait pris une gorgée de café, sa gorge étant sec à force de parler ou peut-être à force de se remémorer. Il ne se souvenait plus. « Souvent, on sautait les cours et on allait à quelques endroits magiques parce qu'elle voulait prendre des photos. Je ne pouvais pas l'aider, mais j'aimais la regarder. L'amour fait faire de drôle de chose, n'est-ce pas? Les années ont passé et on bâtissait des projets. On voulait faire le tour du monde - moi je voulais devenir journaliste et elle allait prendre les photos. On mettait de l'argent de côté pour l'idée. » Sa tête s'était baissée et ses épaules recroquevillées, il cherchait soudainement les mots. En parler, lui faisait réaliser que tout était réellement arrivé: qu'il n'avait pas rêvé. « Un soir, de printemps, il pleuvait à boire debout. C'était comme si les chutes Niagara avaient envahi le ciel. Je l'attendais à la maison. Elle devait dormir chez moi, nous n'avions pas cours le lendemain. Elle voulait éditer des photos sur mon ordi, le siens était devenu trop désuet pour soutenir quelques logiciels. Elle était en retard. Il était sept heures et quart, elle devait arriver à sept heures. Je lui avais envoyé un texto, celui-ci...» Il avait déjà son cellulaire en main, prêt à lui montrer la preuve de ce qu'il avançait. Destinataire Marly Heure d'envoi: 19h16 Hey mon ange, tu viens toujours à la maison? J'ai tellement hâte de te voir, tu me manques. Je t'aime <3 J'avais continué à attendre. Guettant par la fenêtre sa silhouette trempée. Destinataire: Marly Heure d'envoi: 19h27 Peux-tu simplement me dire si tu viens toujours? Seen 19h28 Destinataire: Marly Heure d'envoi: 19h32 Fuck Marly, je suis écoeuré de tes retards, peux-tu au moins me répondre? Seen 19h34 Destinataire: Marly Heure d'envoi: 19h34 Ah ok, c'est bon j'ai compris, ne viens pas. Seen 19h34 Destinataire: Marly Heure d'envoi: 19h37 Si tu oses te pointer, j'te laisse geler dehors, j'en ai ma claque de ton ''Jem'enfoutisme'' aigu.
Et ce fut à moi de rager et de l'insulter mentalement. Ce n'était pas la première fois qu'elle me faisait ça, elle était tellement tête en l'air, j'en avais ma claque. J'allais mettre les points sur les i, la prochaine fois. Non, je n'allais plus tolérer ce genre de chose. Quand on aime, on est sensé bien agir. À 21h15 à peu près, c'est mon téléphone résidentiel qui a sonné. J'ai reconnu le numéro de son père, je m'attendais à ce que ce soit elle, qui appelle pour s'excuser. J'avais répondu avec toute la rage du monde, pour bien faire comprendre mon point. - «Jay, je... Désolé d'appeler si tard, je...» Bref silence, je l'ai entendu renifler. Sa voix était tellement bizarre. «Je suis à l'hôpital. Marlene a eu un accident. Elle s'est fait frapper par un bus sur le boulevard. Elle... Elle... Elle est morte. Morte sur le coup.»
Pour la suite, c'est un peu flou dans mon esprit. Je me souviens vaguement d'être tombé sur le sol en gueulant. Je ne sais plus trop si j'ai salué son père. J'me souviens simplement de cet étau sur mon cœur et de ma mère qui accourt en gueulant en espagnole. De moi, qui n'y comprends rien. - Je n'ai jamais appris l'espagnole - De ses bras qui me sert contre elle, de sa voix qui fredonne quelques aire pour m'apaiser. De mon corps qui se débat. Du moment où j'ai relevé la tête pour la regarder dans les yeux et de lui dire d'un ton tranchant: - «J'aimerais pouvoir tout oublier, comme toi.» Je m'étais arraché à son étreinte et étais sorti dehors à la pluie battante. » Son café était vide à ce moment-là. Elle l'avait remarqué. Aussitôt, la dame avait attrapé la cafetière pour remplir la tasse vacante. Il l'avait à peine regardé. Il fixait le vide d'un aire étrange. - «Et c'est arrivé ce printemps tout ça? Tu étais toujours en Californie à l'époque?» Lui avait-elle demandé comme on demande la température à quelqu'un qui est déjà allé dehors. À lui de lui répondre par un simple hochement de tête. Elle avait gardé un air pensif. «Et, pour ce que tu as dit à ta mère. Tu voulais tout oublier, comme elle... Que voulais-tu dire.» Elle avait replacé une mèche de cheveux derrière son oreille. L'endroit était complètement vide. Tout le monde avait déserté. - «Je n'aurais pas dû lui dire ça, c'était cruel de ma part... Au moins, elle a sans doute déjà oubliée.» Avait-il grommelé machinalement. La propriétaire avait haussé un sourcil, pour l'encourager à poursuivre.
« Ma mère, Adelina Vasquez, a grandit dans la pauvreté en Argentine. Elle a été élevée seule par sa mère Abigail Vazquez. Elles étaient très proches à l'époque. Alors qu'elle avait tout juste vingt ans, un touriste nommé Adam Llord croisa sa route. Très vite, ils sont tombés amoureux et pendant le mois qu'il avait passé là-bas, ne se lâchaient plus. Abigail broyait du noir et n'y voyait qu'un mauvais présage. Elle n'avait pas tort en fin de compte. Elle l'a finalement suivi en Californie, c'était une semi fugue vous voyez. Puis, une fois là-bas, il s'était avéré qu'elle était enceinte et ils se sont mariés. C'était romantique au début, de l'amour bohème qu'elle disait. Ils ont vécu dans un nid d'amour pendant les premières années de ma vie. Elle étaient heureuse. Sauf que, la compagnie de mon père, quelque chose en rapport avec la transformation des métaux a rapidement pris de l'essor. Il était de moins en moins présent et les soupers avec des investisseurs, avec des ministres ou quoique ce soit dans le genre se sont multipliés. Au début, maman le suivait et jouait à l'épouse modèle. Elle ne travaillait pas, ses diplômes n'étaient pas valides dans le pays. Elle était femme à la maison et m'était entièrement dédiée. Adam a toujours veillé à tout, j'ai fait toutes les activités parascolaires inimaginables, tous les nouveaux gadgets, je les avais. C'était facile de faire oublier son absence à un gosse en l'achetant, mais pas à une épouse. Maman a commencé à prendre des tas de médocs pour oublier. Je ne sais pas comment elle obtenait toutes ces prescriptions, mais elle en avait des tas. Y avait des pilules pour toutes les raisons. Ça ne m'inquiétait pas, à mes yeux, c'était normal. Je n'étais pas un enfant troublé pour autant. Quand j'avais treize ans, maman a fait une fausse-couche et ça lui a sapé le moral. Elle faisait peur a voir, mais elle continuait à faire semblant de sourire. Je commençais à voir que quelque chose clochait, mais je n'ai pas pu réagir à temps. Avec le temps, elle oubliait de plus en plus de choses, quelques mots, puis la raison pour laquelle elle avait acheté tel ou tel article. Bref, des tas de petites choses - rien d'alarmant - les gens oublient tous des choses. Quand j'avais quinze ans, elle a commencé à multiplier les rendez-vous chez le médecin. Prétextant quelques malaises superficiels. Elle ne disait pas ce qui se passait. Mes parents ne se parlaient plus. Puis, un an plus tard, je suis rentré plus tôt à la maison. J'entendais des gémissements et ça m'avait surpris. Je ne me souvenais pas d'avoir entendu mes parents faire l'amour depuis des années. J'étais rentré dans la cuisine sur la pointe des pieds et j'avais vu des vêtements de femme sur le plancher, ce n'était pas ceux de ma mère. J'étais parti en claquant la porte et je n'étais pas revenu chez moi pendant trois jours. [...] Dans les mois qui suivirent, des choses étranges se produisaient à la maison. Un matin j'ai trouvé la bouteille de ketchup dans l'armoire de la salle de bains, un autre, j'avais trouvé une brosse à cheveux dans le réfrigérateur etc. Je me posais de sérieuses questions. Je ne savais plus où donner de la tête. Marly était là pour moi, mais, j'avais besoin d'autres choses. J'avais besoin d'une famille. C'est comme ça que ça s'est produit, je cherchais dans les dossiers de ma mère pour trouver le numéro d'Abigail. Je savais que j'avais une grand-mère quelque part à Londres, (elle avait déménagé peu de temps après que ma mère soit partie) bien que je ne l'aie jamais rencontré. J'ai trouvé son numéro et son adresse oui, mais j'ai aussi trouvé les papiers de médecin. Ma mère n'avait pas simplement quelques malaises, elle était Alzheimer. L'Alzheimer, une maladie de vieux. Certains médicaments prient en forte dose peuvent déclencher la maladie. Quelques rares cas se déclenchent très jeune, comme à la fin de la trentaine. Adam avait réussi à faire oublier la vie à maman. J'avais gardé les infos d'Abigail, juste pour me rassurer, je ne l'ai pas appelé sur le coup. Je ne savais pas quoi faire d'autre: j'étais paniqué. Maman n'avait pas d'argent et mon géniteur ne l'aurait pas laissé partir. Nous étions pris dans un cul-de-sac. Quelques jours avant la mort de Marlène, maman a découvert qu'elle était enceinte. Alors que j'étais dans ma chambre, elle l'a annoncé à son époux. Je les ai entendu crier, il ne voulait pas d'un autre enfant et elle voulait le garder. Puis, j'ai entendu un coup de poing résonner et le gémissement de maman. J'étais arrivé en courant dans le salon et je m'étais interposé. Je l'avais aidé, elle et son corps tout tremblant à se relever. Je n'avais jamais remarqué combien elle était petite. - «Ce n'est pas grave» avait-il dit, «Demain t'auras tout oublié.» Cette nuit là, j'ai installé maman dans mon lit, pendant que moi, je squattais le canapé. J'ai appelé sa génitrice à elle, elle n'avait pas répondu. J'ai laissé un message bref, je l'ai supplié de venir nous aider. Nous ne pouvions pas rester ici. En fait, maintenant que j'y pense, c'était pour ça que Marlene devait venir dormir à la maison le vendredi soir. Je pensais qu'en présence de quelqu'un d'autre, il ne pourrait pas se permettre d'agir en con. Puis Marlene est morte et j'ai passé une semaine au lit alternant le sommeille et les larmes, ne l'ayant quitté que pour l'enterrement. Le huitième jour, il avait commencé à crier sur ma mère, disant qu'ayant créé un premier enfant mauviette, elle ne pouvait se permettre d'en faire un deuxième. Il criait, il criait, il criait et moi j'étais tellement fatigué. On avait sonné à la porte, on s'était tue. J'avais entendu la porte ouvrir. Puis, des exclamations en espagnole. Elle ne parlait jamais en espagnole à la maison, pourquoi maintenant, elle en faisait une obsession. Je m'étais tiré hors du lit, puis traîné jusqu'au salon, pour finalement arriver nez à nez avec une version plus âgée d'Adelina.
Abigail nous a tiré de là. Moins d'une semaine plus tard, nous étions en route pour Londres, avec le maximum de ce qu'on pouvait emporter. J'ai finis mon année à la maison, faisait mes examens par correspondance. Adam a refusé le divorce, mais je sais qu'Abigail a négocié quelque chose pour qu'il nous laisse tranquille. Sa condition à lui, c'était de nous laisser sans argent. J'imagine qu'il espérait qu'on finisse par rappliquer. Je n'en sais trop rien. Ça fait six mois que je suis ici. Le plus étrange dans tout ça, c'est que même sur un autre continent, j'entends la voix de Marly dans les foules, je guette son sourire dans les parcs, je relève la tête en voyant une fille aux cheveux blonds. J'espère toujours qu'elle est là. Je n'arrive pas à admettre que jamais plus elle ne reviendra. J'ai gardé son appareil photo. » Se disant, Jayden avait sorti l'appareille de son sac à dos, qui était demeuré jusqu'ici à ses pieds. Un long silence s'en suivit. Il faisait nuit à l'extérieur du café. - «Abigail est fleuriste, elle n'est pas riche, mais tente du mieux qu'elle le peut, de nous faire vivre maman et moi. Maman va accoucher d'ici quelques jours, une où deux semaines au plus. Au moins, elle n'oublie pas sa grossesse, c'est déjà ça. Avec une troisième personne à gérer, on ne s'en sortira pas. C'est pour ça que j'ai besoin d'un boulot. Je dois subvenir aux besoins de ma mère. J'aimerais aussi, les amenées toutes les deux en Argentine, avant qu'elle oublie trop. Elle dit souvent qu'elle s'ennuie de son pays. Je veux économiser de l'argent pour elle et pour ma grand-mère. Puis après, j'aimerais aller à l'université en photographie. Je veux accomplir notre rêve à Marly et moi. Je ne serai jamais aussi doué qu'elle, mais je veux au moins lui faire honneur... À l'université, je vais apprendre... Je...» Il s'était arrêté de parler. Réalisant soudainement pourquoi il était là. Il avait pris une gorgée de café et s'était relevé, ramassant ses affaires d'un geste. «Je suis désolé, je devrais m'en aller.» Avait-il simplement dit. Poliment, il avait posé sa tasse sur le plan de travail et avait réajusté sa chemise. - «Jayden, je te l'ai déjà dis, je n'ai pas beaucoup de travail à offrir. Tu es pourtant un brave type, alors le peu que j'ai, je te l'offre.» elle s'était arrêté un instant. «Avec tous ces projets, même si tu travailles à temps plein, ça va prendre des années avant que tu puisses reprendre tes études, je... Mon fils est photographe, il donne des ateliers et enseigne son art. Si tu tiens ici pendant trois mois et que tu t'avères un employé exemplaire, je pourrais lui dire de te réserver une place.» Elle avait sourit avec ses dents parfaitement blanches. «Peux-tu commencer demain?»
Ainsi s'en fut. Jayden était revenu le lendemain pour travailler et le jour suivant, puis le jour d'après, saisissant toutes les opportunités qu'on lui offrait. Exactement une semaine plus tard, Myrcella était née. Cela avait été un accouchement facile et elle était en parfaite santé. Jayden Llord et Abigail Vasquez veillaient sur Myrcella Vasquez et Adelina Vasquez. Ils n'étaient pas très riches, mais ils étaient heureux. Après un an, il fut promu assistant gérant dans le commerce. Cela fait aujourd'hui deux ans qu'il y travaille et est maintenant connu de tous les clients. Le blondinet est le favoris du public. Parfois, lorsqu'il le faut, Myrcella l'accompagne au travail. Cela ne gêne pas Andrea, car oui, c'est le nom de son employeur, puisqu'elle aimait les gazouillis de la petite qui n'avait jamais rien vue du monde. Jayden n'a jamais oublié Marlene, la Californie et Adam, mais il essaie de reconstruire sa vie malgré tout. Il voulait se souvenir de tout, se souvenir pour sa mère.
Jake O. Cavendish
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 20:52 par Jake O. Cavendish
bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche n'hésite pas si tu as besoin d'aide pour l'avatar
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:15 par Invité
Bienvenue parmi nous J'aime beaucoup ton pseudo Puis Austin Butler est tellement canon on le voit pas très souvent
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:19 par Invité
Merci à vous et oui effectivement il est très beau. Sa gueule colle parfaitement avec le type de personnage que je veux créer en plus :haww:
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:23 par Invité
Bienvenue parmi nous. Par contre, ton avatar n'est pas de la bonne dimension, il doit faire 200X320. Si tu as des questions n'hésite pas.
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:27 par Invité
ah oupsi, je modifie :D
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:41 par Invité
bienvenue et bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:42 par Invité
bienvenue parmi nous.
Hazel J. Chase
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(✰) message posté Mer 28 Oct 2015 - 21:56 par Hazel J. Chase