(✰) message posté Dim 14 Déc 2014 - 1:19 par Invité
T'aimes ça. Voir ses yeux un peu dingues de plaisir. T'aimes ça le dévorer du regard sans qu'il puisse le voir. Et pourtant tu haïs ces deux pupilles plus capable de te regarder, de te fixer, plus capable de s'embrasser de plaisir. Tu y vois les mêmes émotions, mais aucune réaction au fond de ses prunelles. Et c'est ta faute. Tu le sais, tu ne peux l'oublier. Et pourtant dans ce genre de moment tu arrives pas à t'y attacher. A cette haine que tu as pour toi. Il est là à se cambrer contre toi et te faire oublier le reste de se qui compte. Parce que là y'a que lui, qui compte. Bordel.
Vos lèvres se retrouvent avec une violence qui pourrait être malsaine. Qui l'est. Rien est sain entre vous. Depuis le début. Tu fais partie d'une équation trop bancale. Mh… Prends moi… J’ai tellement envie d’toi… Mais peu importe. Face à ça rien importe, tu es juste trop collé contre lui alors que son bassin ne fait que réveiller encore plus cette nouvelle envie de lui à peine la précédente satisfaite. Tu bouges contre son bassin, tes reins déjà en feu de si peu alors que tu sens ses lèvres sur ton oreille te tirer un grognement. Ce mec. Bordel. … tu m’rends barge dmitri … Tes doigts se resserrent un peu trop sur sa peau à ses paroles alors que tes dents se serrent sans rien répliquer. Bordel s'il pouvait seulement imaginer à quel point chez toi c'est pire qu'être barge, c'est pire que de la folie, du masochisme. Mais tu dis rien.
Tu dis rien et tu attrapes ton boxer sentant sa main descendre entre vous tu souries presque. Presque. Et tu tires sur son boxer le faisant descendre le plus bas possible alors que sentir son membre contre toi t'électrise on ne peut plus. Conneries, pourquoi ça doit être si impossible ? Si compliqué ? Retournes toi... Tu lances alors que tes doigts attrapent ses hanche, cependant y'a un truc qui cloche. Un truc que t'as pas utilisé depuis longtemps. Un truc que t'as pas utilisé avec lui les dernières fois. Sans que ça te gêne. Sans que ça te choque. Depuis que t'as recommencé à l'baiser après l'accident vous en utilisez plus. Tu t'arrêtes un instant. Un seul instant avant que ton cerveau l'envoie valser. Vous l'avez déjà fait sans, et puis ton cerveau semble pas capter la gravité. Et son corps t’appelle trop alors que t'as même pas l'envie qu'il s'éloigne juste pour se retourner. Et t'oublies l'histoire de protection, t'oublies tout. Oublies ça. Tirant sur son corps tu reviens contre lui avec une envie non passée, appréciant de le sentir frotter contre toi et d'avoir ses lèvres à disposition. Tes mains, elles, glissent sous lui, descendant dans le bas de son dos, allant caresser et plus encore cette autre partie de son corps qui t'excite sans doute le plus. Et franchement la douleur tu la sens plus alors que tu relèves ses jambes contre toi.
Putain, qu’est ce que t’aimes ces lèvres. Qu’est-ce que t’aimes son corps au dessus de toi. Vos langues se cherchent presque violemment. Trop fougueusement. Mais c’est ce désir. Ca te consume. Comme jamais. Comme avec personne d’autre. Il vient se frotter contre toi et ça ne fait que te rendre un peu plus dur. Tu souris doucement contre ses lèvres, le serrant contre toi.
Il sert ton corps un peu fort sous l’effet de tes mots. Sous l’effet de cette déclaration un peu étrange. Mais tellement vrai. Il te rend complètement fou. T’aimerais pouvoir ignorer ça. Ignorer ce sentiment qui te crame de l’intérieur. Mais voilà. C’est là. Impossible à ignorer. T’es complètement dingue de lui. Complètement amoureux. Et c’est difficile à avouer.
Il tire sur ton boxer, libérant enfin ton membre qui ne demandait que ça. Et il vient se frotter contre son corps. Contre son membre à lui. Tu te mords la lèvre un instant, appréciant de sentir sa chaleur. « Retournes toi... » Sa voix te fait frissonner. Grave et horriblement sexy. Et à cet instant, tu ferais n’importe quoi s’il te le demandait. Il attrape tes hanches et tu t’attends à ce qu’il te retourne de lui même. Mais non. Il se contente d’ajouter « Oublies ça. » avant de te tirer sous lui. Tu souris en réalisant que pour la première fois, il va te baiser en voyant de visage. Pour la première fois, tu pourras l’embrasser en le sentant aller et venir en toi. Et même si toi, tu l’vois pas, c’est pas grave. Parce que t’aimes cette proximité. Cette intimité. Alors tu l’embrasses. Langoureusement. Tu joues avec sa langue avec chaleur. Puis tu passes tes bras autours de son cou pour le maintenir contre toi. Tu lui mords la lèvre lorsqu’il vient passer ses mains sur tes fesses qui n’attendent que lui. Et il remonte tes jambes, libérant l’accès à ton intimité. Tu t’mords la lèvre alors que tu le sens passer son membre entre tes fesses. Et tu t’cambres légèrement, soupirant de désir. Tu transpires déjà un peu sous sa chaleur. Sous le désir qui brule ton bas ventre.
Un gémissement s’échappe de tes lèvres lorsque tu le sens entrer en toi. T’as rien fait depuis tellement longtemps. Et tu ressens avec douleur ta chair s’écarter sous son passage. Tu t’agrippes un instant à lui. Ca durera pas, tu l’sais bien. Bientôt, la douleur se transformera en un plaisir intense. Alors pour occuper ton esprit, tu l’embrasses. T’as pas envie de quitter ses lèvres. T’aimes trop son goût. Puis finalement, tu donnes un petit coup de bassin. C’est bon. T’es habitué à sa présence. Et maintenant, tu l’veux. Tu l’veux à en crever.
Tu voulais juste sa voix. Tu voulais juste le voir, un bref instant. Pour pas crever dehors dans le froid, pour pas te laisser allongé sur un trottoir à attendre un lendemain trop loin. C'est con hein ? Que tu veuilles juste ça de lui. Que tu veuilles juste voir sa petite de gueule de crevard que t'avais pas vu d'puis des semaines. Deux semaines. Une éternité de gueule de bois, de rails, de cauchemars. A trop craché depuis des mois qu'il n'est que ton enfer à toi, tu as finis par deviner que l'enfer c'est quand tu fais ça. Quand tu fuis, quand tu t'en prives. De son corps, de sa voix, de sa connerie de présence. T'es instable Dmitri, t'es pas fiable. Mais bordel s'que tu t'en fous maintenant.
Son corps brûle, son corps t’appelle et te rend accro. Son corps c'est se qui t'a manqué. Son corps. Lui tu l'connais pas tant que ça, où alors plus que tout le monde. Tu sais pas. Tu sais pas si savoir comment faire bander un mec en te pointant juste derrière lui est connaître quelqu'un. Tu sais pas si reconnaître sa voix même au fond de tes cauchemars c'est s'y être attaché. Et tu t'en fous. Tu verses dans aucune connerie d'attachement. Tu y penses pas. Tu le veux, et ce soir tu l'as. Et ça te va. Et ta conscience s'en va.
Il se cambre,il frissonne, il soupire. Et t'en as raz le bol de t'dire que c'est ça qui t'as manqué. Des culs tu peux en trouver, tu peux te satisfaire sans y penser. Son cul n'a rien de différent des autres... Et c'est ça le problème. Lui le problème. Et ce problème tu restes pourtant tes lèvres scellées aux siennes, la langue glissant un instant sur sa lèvre avec provocation tu reviens l'embrasser à la peine bouche. Tu as du mal à te dire qu'il y a des semaines tu l'aurais frappé pour oser faire ça. Et là t'as juste fais toi même ce putain de choix de cette position stupide. Tu préfères avec son cul et basta. Vraiment ? Ta gueule. Ta gueule à toi même oui, et tes pensées pas bien câblées. Tu laisses tes doigts glisser sur ses cuisses, glisser sur ses fesses glissant vers cet endroit qui te satisfait tant. Tu l'sens se tendre et t'as beau être contre ses lèvres, la tendresse t'as pas encore apprit. Jamais. Et tu le pénètres avec un grognement qui met fin un instant à son baiser. Tu déglutis plus difficilement parce que bordel, ça... cette sensation et sa voix qui gémit de douleur ça t'a manqué. T'es sadique à ne pas en douter. Peu importe. Tu restes un instant à juste profiter de ça, de lui, d'être en lui de le sentir aussi tendu ça te fait encore plus bander. T'es qu'un gars jamais totalement satisfait, de lui tu arrives pas à te lasser. Foutaises, se que tu aimerais que ça soit différent. Tu t'arrêtes pas pour lui et la douleur que tu ne connais pas, et que tu voudras jamais tester. Non tu t'arrêtes juste pour le plaisir de cette sensation, pour sentir sa peau moite contre ton bassin. Toi aussi t'as chaud et tu sais que c'est pourtant rien. Rien comparé à se qui va arriver. Tu sens ses lèvres revenir aux tiennes, les chercher avec une addiction qui semble pareille à la tienne. Et il bouge. Et tu soupires contre sa bouche alors qu'un sourire étirerait presque tes lèvres. Presque. Il bouge, c'est lui qui te donne un coup de bassin et ça te fait marrer. D'le savoir en dessous de toi, d'être en lui, et de le sentir quand même de dire de te bouger le cul.
Tu protestes pas, oh non pas dans ce cas là alors que tu t'accroches légèrement à son épaule ton autre main prenant appuie sur sa hanche. T'aimes pas tellement ce genre de face à face et pourtant... non en faite tu sais pas. Et tu commences à bouger, vos deux corps répondant un peu trop bien à ton goût à ce plaisir d'habitué. Pourtant non... non pas tant habitué, ça te brûle trop le ventre cette sensation que tu retrouves. Trop de temps est passé depuis que tu l'as baisé la dernière fois. Beaucoup trop à ton goût. Et t'es même pas sur avec ce manque furieux de réussir vraiment à t'arrêter dans le temps à venir. Insatiable... T'es encore dur de plaisir et envieux de lui alors qu'il y a cinq minutes il réussissait à te faire jouir juste en te suçant. Crevard. Un jour tu lui feras payer. Où peut-être cette nuit alors que tu songes à lui faire payer en l'épuisant pour te satisfaire. Pas sur qu'il en soit gêné. Rien à foutre. Tu lâches ses lèvres après un temps ayant besoin de ton souffle. Pas habitué. Y'a que sa peau et son dos d'habitude et ton plaisir pour t'occuper. Non y'a la cocaïne qui te fait trop divaguer, que tu fais fixer son corps, son visage avec un air beaucoup trop... tu veux pas y penser ! Tu mords sa peau, y laissant une énième trace que tu finiras plus tard par observer avec fierté. Tu le sais. Et tu tapes tes hanches contre son corps, ton membre le pénétrant encore et encore alors que t'as du mal à respirer. Tu appuies un instant ton front sur ton épaule accélérant le rythme en y mettant ni douceur ni calme. Tu le sens trop se cambrer, t'as envie de plus. Griffant sa peau t'arrives pas à comprendre comment seul lui arrive à ce genre de chose. Et un simple gémissement de sa part te fait accélérer les choses malgré la douleurs dans ta tête, dans tes bras, et cette vague de chaleur douloureuse qui te vrille le bas ventre et les reins. Mais ça tu l'arrêterais pour rien au monde.
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(✰) message posté Mer 17 Déc 2014 - 2:04 par Invité
Tu fermes les yeux. Tu t’laisses aller à ressentir tout par tes autres sens. Son odeur bien à lui qui t’enivre à en crever. Ce mélange de sexe, cigarette, transpiration et un tas d’autres chose que tu retrouves à chaque fois que tu es près de lui. Prises séparément, ça pourrait être désagréable. Mais c’est lui. C’est sur lui. Et étrangement, c’est foutrement aphrodisiaque. Ta langue vient retrouver la sienne et tu retrouves son goût. Le gout de ses baisers un peu sauvages. Mais tellement bons. Le goût de sa bouche. De ses lèvres. De tout. Puis ta langue s’aventure dans son cou et c’est le gout de sa peau un peu salée que tu retrouves. Et tu le lèches doucement avant de le mordre légèrement. Pour jouer. Un gémissement s’échappe de tes lèvres lorsqu’il s’enfonce profondément en toi, comme une réponse à ta morsure. Et lui aussi il soupire. Alors tu souris, te perdant dans ses soupires. T’aimes tellement sa voix. Tous ces petits bruits qu’il laisse échapper. Ses soupires. Ses gémissements. Ses petits bouts de phrases. Elle est ancrée en toi sa voix. Au plus profond de toi. Tu pourrais le reconnaître entre mille. Et elle t’excite. Elle t’excite tellement. Et pour finir, le toucher. Bordel, le toucher. Dmitri est tellement bien foutu. Un sourire aux lèvres, tu viens glisser tes mains sur son corps. Et même ses cicatrices sont sexy. Tu passes ton doigt doucement sur une située dans le haut de son dos. Puis tu viens doucement remonter tes mains dans ses cheveux, gémissant sous ses coups de reins.
Finalement, il se détache de tes lèvres. Et tu sens un instant son souffle chaud un peu essoufflé contre tes lèvres. De petits soupires de plaisir se laissent entendre tandis qu’il vient cogner profondément en toi. T’aimes cette position. C’est différent. Différent et foutrement excitant. Ses dents viennent s’aventurer dans ton cou où il laisse une jolie marque de son passage. Et ça te faire gémir de douleur. Ptit con. Et toi tu t’cambres sous ses coups de reins bien placés. Tu t’agrippes à lui, poussant des petits couinements. Il vient poser son front contre ton corps et toi tu glisses la main dans ses cheveux. Tu bouges contre lui. Comme pour approfondir encore plus ses vas et vient. Il t’griffe, et comme pour te venger, tu viens faire de même, laissant une longue marque rouge dans son dos. Et l’entendre gémir de douleur te faire sourire malgré toi.
Ton membre est bandé à en crever. Là. Entre vos deux corps. Et tu suintes de plaisir sur ton torse. Le plaisir monte. Fort. Tu l’sens frapper contre ta prostate et ça t’fait crier de plaisir. Ca t’fait de contracter. Alors t’attrapes ses cheveux pour le faire t’embrasser. Tu veux ses lèvres bordel. Et tu gémis contre elle. Tu te cambres. Tu te perds dans ce plaisir. Et doucement, entre deux gémissements, tu lâches « …fuck… » tellement c’est fort. Tellement c’est bon.
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(✰) message posté Ven 19 Déc 2014 - 21:21 par Invité
Il te rend dingue. Trop effrayant, trop fort et terrifiant. Ce genre de 'truc que tu ressens ni pour ta mère ni pour Lys. C'te truc que tu peux pas décrire, pas écrire, pas dire. Tu sais pas comment même y penser. C'est un truc que tu connais pas, de ton plus vieux souvenir t'as pas ce genre de comparaison. Tu l'kiffes pas. Pas vraiment. Tu sais pas. C'est pas c'est niaiserie qu'on dit, pas de ces conneries que les filles racontes les yeux brillant. C'est pas chiant. C'est bon. Et Brûlant. Le genre de truc qui te fait vraiment te poser des questions. Qui te fait pas comprendre tes réactions. Tu fuis, tu reviens, tu gueules, tu baises. Tu sais pas. Oui voilà. Tu sais pas. Tu sais pas poser un seul mot sur cette connerie qui te bouffe les tripes, le ventre, les neurones.
Et tu t'en fous. Oui voilà, tu te fous de poser des mots, des pensées, des trucs sur ça. T'es là en lui, contre lui, contre sa bouche, contre son corps et encore en lui. Et c'est bon. Cette sensation d'oublier ton corps trop endoloris. D'oublier tes problèmes.Vos problèmes. Tous. Rien ne compte hormis ton souffle, son souffle et ses putains de gémissements qui tu foutent presque plus la trique que son cul. C'est indescriptible. C'est bon et c'est tout. Tu souries quand il se cambre, tu grognes quand il se contracte trop autour de ton membre bien trop dur de plaisir. T'as les muscles en vrac, en miette de cette soirée et pourtant tu veux pas arrêter. Voilà. …fuck… Tu dis rien, tu fais rien, tu continues tes va et vient qui le font le pénétrer de manière trop dingue pour pas craquer à un moment. C'est ça qu''est bon et si chiant savoir que ce plaisir va augmenter pour s'arrêter. Mais t'as son cul, et tu comptes pas t'arrêter. Alors tu t'en fous. Et tu l'envoies même pas chier de sentir ses doigts tirer trop tes cheveux, tu râles pas de sa force à te faire l'embrasser. Non c'est trop bon, et trop fort pour que tu râles. Sans doute aussi à cause de la cocaïne qui te fait l'aimer plus que de raison. Son corps. Pas lui. Tu tentes vainement de t'en persuader en continuant de jouer avec vos plaisir. Jouer ? Ou plutôt se satisfaire alors que chaque coups de rein n'est qu'un énième bruit de sa part, t'aimes ça. L'entendre. Bordel. Et il se cambre trop ce con, il se contracte trop, et il embrasser beaucoup trop bien pour te faire réussir à garder ton endurance habituelle. Tes doigts griffant que trop sa peau tu essayes de tenir, débilement pour son plaisir, t'es foutu si t'arrives à ce point de "générosité". Foutu ? Tu l'es pas encore parce que tu te retiens pas tellement plus, pas ton genre, faut pas te changer, et tu te retires même pas de son corps étouffement ce cris de plaisir contre sa peau.
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(✰) message posté Mer 24 Déc 2014 - 8:23 par Invité
Il t’fait planer putain. Tu te perds un peu dans ce monde de plaisir pur. T’es tellement proche de l’orgasme. Tu l’sens qui s’approche. Tu l’sens cramer ton bas ventre. Et c’est à la fois tellement bon et tellement douloureux. Tu t’agrippes à lui. Te cambrant contre lui. Pour mieux le sentir. Pour ne faire qu’un avec lui. Tu sais même plus si tu veux que ça se termine pour enfin atteindre la jouissance ou si tu veux continuer, encore et encore, juste pour sentir le plaisir de l’avoir en toi. Juste pour sentir que tu lui procures du plaisir. Tes lèvres viennent se perdre un instant dans son cou. Tu goutes encore à sa peau transpirante sous l’effort. Dmitri vient cogner contre ta prostate et tu te contractes sous le plaisir. Tu frissonnes fortement, fermant les yeux pour contenir la jouissance. Tu veux pas venir maintenant. Tu veux lui procurer du plaisir. Plus de plaisir. Tu veux l’entendre jouir avant de te laisser aller. Tu gémis sous ses griffures. C’est même plus de la douleur. Ca se mêle simplement à ton plaisir. Ce plaisir qui marque ton corps. Qui le fait se tendre et se cambrer.
Et tu l’entends. Tu l’entends son plaisir. Sa jouissance. Tu le sens aussi. Là. Au fond de toi. Tu le sens se contracter plusieurs fois. Puis surtout, tu sens ce liquide chaud se répandre en toi. Tu réfléchis pas vraiment. C’est juste bon. Horriblement bon. Alors tu te laisses simplement aller, jouissant fortement quelques secondes après lui. Et tu viens sur ton torse. Tremblant et gémissant sous le plaisir. T’égarant dans un autre monde. Ailleurs. Dans les étoiles. T’as le cœur qui bat si fort.
Et enfin, après un long moment dans les étoiles, tu reviens doucement sur terre. Le corps brulant et transpirant. Il est là. Encore en toi. Ta main vient passer sur son dos. Doucement. Comme une caresse. Puis finalement, il se retire. Il vient s’allonger près de toi. C’est étrange. Cette impression de se sentir si vide maintenant qu’il n’est plus là. Tu soupires doucement de satisfaction. En vérité, t’es dans un sale état. Le corps marqué de traces rouges, le torse maculé de sperme, le visage épuisé. Seul ton sourire témoigne du plaisir que tu viens de ressentir. Brusquement, tu sens la fatigue te heurter. Tu sens tous tes muscles épuisés et presque douloureux. Tendrement, tu viens te blottir contre lui, fermant les yeux. T’es prêt à t’endormir. A te perdre dans le sommeil contre lui. Doucement, tu viens déposer un baiser dans son cou avant de souffler « Bonne nuit Dim… », te laissant t’évader dans un sommeil heureux.
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(✰) message posté Sam 27 Déc 2014 - 17:04 par Invité
T'es bien. T'es mal. Tu sais plus Trop se qu'il en est. T'es bien. T'as mal. Et tu t'en fous de ta première cigarette. La coke a endormie la douleur, le sexe l'a réveillé. Surtout après. Tes muscles semblent tendus et prêts à craquer d'une seconde à l'autre. Et pourtant t'es bien. L'esprit clair. L4esprit vide. L'effet Victor bordel. Ça t'fait autant du bien que ça te tourmente. Ce mec jamais tu aurais du l'approcher. Tu l'penses encore. Si c'était à recommencer pas sur que tu retentes l'aventure. Même si le temps passe mieux, même si c'est moins chiant, moins déprimant, que son corps te fait bander et te perd la moitié du temps. Trop d'embrouilles, trop d'incompréhension. Oui tu aurais préféré ne pas le rencontrer. Tu préfères ton habituel monde poubelle que ce genre de problème et explosion à long terme. Bordel.
Tu t'éloignes de son corps, tu te retires de lui avec un léger soupire. Tu voudrais recommencer, mais ton corps t'ordonne un truc totalement opposé. Tu te poses à côté, sur le matelas. Tu t'laisses tomber pour être honnête. Tu l'observes un sourire aux lèvres fier de toi. Fier de son état. Fier de sa gueule. Ego démesuré. Tu l'observes sans rien dire. Il te vois pas alors tu t'en prives pas. Tu observes les traces sur son corps, tes ongles qui se sont incrusté dans sa chair, trop profondément. Les marques rouges se mêlant aux cicatrices plus anciennes de Lys. Tu dis rien. Ton ventre se tord pas vraiment pour une fois, merci la cocaïne. T'es la perdu dans son corps quand il bouge pour venir contre toi. Tu te figes comme toujours sachant toujours pas comment réagir face à ça. Bonne nuit Dim… Ta simple réponse est un léger grognement alors que tu restes comme ça. Tu soupires. Il t'fait chier bordel. Il t'emmerde ce connard oui. Et tu lèves les yeux au ciel tirant sur son drap pour le remonter sur lui en même temps que sur ta peau abimé par les coups de ce soir. Tu voudrais le virer et en avoir rien à foutre mais aussitôt contre lui la fatigue de la douleur te rattrape alors que tu sombres sans même le remarquer. Et tu le ramènes juste contre toi dans ton sommeil, par sécurité d'avoir un bras autour de lui. Juste comme ça.
Tu dors sans te réveillé. Assommé par les coups,la douleurs et la drogue tu ne te réveilles pas une seule fois. Tu sais pas si c'est lui qui fait ça. Mais peu importe. Cependant un bruit sec dans la maison te fait te réveiller en sursaut. Une porte qui calque inconsciemment tu savais que tu étais pas chez toi. Alors t'as les nerfs à vif, la gueule en vrac, t'as mal et les sens en alertes. Sans doute sa mère. Tu espères. Tu restes immobiles dans son pieu. T'aurais jamais du dormir ici bordel. Si ses frères débarquent t'es dans la merde. Cependant dans l'obscurité le temps passe. Il est à peine 6 heure du matin, et la maison silencieuse t'inquiètes autant que t'apaise. T'arrives pas à l'expliquer. Mais la respiration de Victor y est sans doute pour beaucoup. Tu le fixes un moment, réussissant à éloigner ton bras de lui tu te lèves en grimaçant récupérant un boxer. Ps sur que ça soit le tien mais tu dois pisser. Tu cherches un mêmes temps tes clopes, en prenant une que tu allumes tu vas aux chiottes. Tu entends rien, tu croises personnes et tu te dis que si ça se trouve c'est sa mère qui s'est tiré. Tu retournes dans sa chambre un peu plus rassuré. Pourtant tu te recouches pas tu observes sa chambre t'asseyant sur son bureau en l'observant dormir. Essayant de comprendre ce débile de bordel qui te retient de cette chambre stupide.
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(✰) message posté Sam 27 Déc 2014 - 18:18 par Invité
T’as fermé les yeux et tu t’es endormi. Là. En quelques minutes. Et tu t’es égaré dans un sommeil profond. Paisible. Meublé de doux rêves sans agitation. Tu sais pas bien si c’est la fatigue ou sa présence. Mais ça fait du bien. Ca fait du bien de dormir sans revivre l’incident. Parce que, des mois plus tard, les rêves n’ont pas cessé. Et c’est toujours aussi douloureux. C’est toujours aussi difficile de dormir. Mais ce soir, c’est comme avant. Simple. Tellement simple. Il suffit de fermer les yeux pour t’endormir.
La nuit s’écoule doucement. Sans douleur. Sans cris. Sans réveil. Tu dors simplement contre lui, blotti contre son corps, son bras te gardant près de lui. Vos souffles se répondent paisiblement. On dirait presque deux amoureux. Deux amoureux heureux. Si seulement ça pouvait être aussi simple …
Le soleil ne se lève pas encore tandis que tu émerges lentement de ton sommeil. T’as l’impression d’avoir dormi une éternité. Pourtant, ça ne fait que quelques heures. Mais t’es bien avec lui. Contre lui. Sa chaleur t’apaise, faisant fuir les cauchemars. Tu bouges un peu, gardant les yeux clos. Tu le recherches lui. Et lorsque ta main vient passer près de toi, elle ne rencontre que du vide. Ton cœur se serre un peu. Tu te sens idiot d’avoir pensé qu’il serait toujours là. Forcément. Il s’est barré. Pourtant, t’aurais aimé qu’il soit là. Tu sais pas trop pourquoi. Mais t’aurais aimé. Tu l’appelles quand même. Un peu comme un espoir. Tu sais pas trop. C’est presque automatique « …Dim … ? » On l’entend. La déception dans ta voix. Tu remontes la main jusqu’à l’oreiller encore chaud. Et doucement, tu viens le serrer contre toi, te recroquevillant un peu. Mais finalement, tu l’entends grogner pour répondre à ton appel. Et malgré toi, un sourire vient s’afficher sur ton visage encore fatigué. Tu te redresses, le visage tourné vers la voix. « … Tu fais quoi … ? » T’as envie de lui dire de revenir. De s’allonger encore à coté de toi. Pour sentir sa chaleur un peu plus longtemps. Mais tu dis rien. Tu te contentes d’échapper un petit grognement alors que tu t’étires. Tes muscles sont douloureux d’avoir trop travaillé. Mais tu l’aimes bien. Cette douleur. Tu laisses échapper un bâillement malgré toi. Tu sais pas vraiment l’heure qu’il est mais t’es encore fatigué. Tu voudrais qu’il dorme avec toi. Ou qu’il vienne juste avec toi. « … Tu veux pas dormir encore un peu… ? » Tu réalises que c’est un peu égoïste de dire ça. Alors tu ajoutes un peu timidement « … je peux appeler le médecin aussi si tu veux… ? »
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(✰) message posté Mer 7 Jan 2015 - 0:06 par Invité
Tu restes assis. Si la raison te crie de prendre tes affaires et rentrer chez toi, tu ne le fais pourtant pas restant sur son bureau te foutant d'être assis sur ses affaires. Il est là endormit, beaucoup trop paisible. Ce con que tu as envoyé à l'hôpital y'a des mois. T'as beau pas t'en préoccuper, faire comme si tu pouvais oublier... Dès que tu vois Lys' tu y penses, dès que t'es dans ta chambre tu y penses. Et avec lui c'est pire. Et pourtant là de suite, tu l'observes essayant de faire comme si rien c'était passé. Qu'il ait juste les paupières closes. Qu'il dorme juste et tu te met à songer qu'il ouvre juste les yeux avec son regard beaucoup trop incendiaire comme lorsque vous étiez au lycée. Tu l'aurais frappé bordel, pour ce genre de jeu auquel il jouait. Pourtant à cette époque il voyait. Et parfois tu t'dis que... nan tu sais pas. T'es pas attaché au point d'en crever. T'es pas là à te blâmer pour tout tes gestes passé. Pas pour lui. Juste... nan tu sais pas. Enfant paumé. Sauf que l'enfance ça fait bien longtemps que tu l'as dépassé. Tu peux plus juste t'enfermer dans le silence ? Vraiment ? Pourtant ça a toujours bien fonctionné, petit les psy tu ne les écoutais pas parler, et en grandissant ce sont les autres que tu as appris à ignorer. Sauf Lys. Juste Lys'. Puis lui.
…Dim … ? Tu relèves le regard, franchissant le voile de tes pensées qui t'éloignait de la réalité. Tu le vois le visage mal réveillé, son regard voilé. Il est là paumé, sans pouvoir voir quoi que ce soit autour, ni par la clarté de la lune encore debout dehors, ni avec n'importe quelle lumière. Terminé. Toi tes yeux restent fixé sur lui, sa manière de bouger, de réagir, de serrer ce pauvre coussin qui lui a rien fait. T'as envie d'le trouver pathétique. T'en as envie. Tu finis par grogner un "quoi" à peine vraiment compréhensible, juste histoire de l'avertir de ta présence. Tu aimes pas ça, ce nouveau besoin de devoir toujours lui causer. T'aimes pas ça, parler. Pourtant ce simple son semble au moins le rassurer alors que tu l'observes se relever un peu brusquement tournant la tête vers ta voix. … Tu fais quoi … ? Toutes ces questions stupides que tu détestes qu'on te dépose "tu fais quoi ? tu penses à quoi ? pourquoi tu fais ça ?" pourtant il est là avec ses yeux trop handicapé par votre faute à Lys et toi. Il est là avec un sourire presque rassuré, toujours à poil, dans cette chambre qui au moins vous enferme de tout le reste de l'humanité. Rien... j'étais juste assis Tu finis pas répliquer avec autant de mauvaise grâce que te coûte l'effort de lui répondre malgré tout. Tu restes aussi loin du lit que possible, tu sais pas trop pourquoi. C'est pas comme si t'avais encore les moyens de te convaincre que tout ça n'arrivait pas. Comme si tu pouvais encore te laisser penser à se que ce mec c'était rien que du vent. Tu te demandes où tout ce bordel a dérapé, quand as-tu cessé de contrôler cette situation que tu as habituellement si bien en main. T'en sais rien justement. Sinon ça fait bien longtemps que tu t'en serais tiré, que tu y aurais échappé à ce carnage que t'es toi même en train de créer. … Tu veux pas dormir encore un peu… ? Tu grognes pas tellement envieux, ni contre non plus. T'es comme ça. Tu sais pas. Ta tête te hurle de prendre tes affaires et aller finir ta nuit chez toi, ou ailleurs, dans le lit de n'importe quel catin de ton répertoire téléphonique plutôt que lui. … je peux appeler le médecin aussi si tu veux… ? Il te tire un vague sourire quand même ce crétin. Sa manière de réaliser ou de proposer... t'en sais rien c'est... bordel.
Il est quatre heure du mat', 'puis j'ai pas besoin d'médecin ça passera. Tu répliques avec ta voix beaucoup trop pleine d'égo et de fierté pour t'abaisser à aller voir un médecin. Puis on serait assez suspect vu ton aspect alors tu veux pas. Les problèmes t'en a bien assez dans cette pièce. Tu finis pas souffler dépité d'en arriver à lui obéir plus ou moins. Tu arraches ton paquet de clope à ton jean en passant revenant sur son lit alors que tu passes au dessus de lui juste pour récupérer un briquet, avant de revenir à ta place. Tu l'observes en coin, allumant ta clope. ça fait quoi ? .... d'être toujours dans l'noir ? Tu finis par questionner. Enculé, il pourrait bien te le balancer au visage ce genre de sobriquet. T'es même pas sur d'avoir un jour le droit de lui demander, mais c'est sortit comme ça. Puis connard tu l'es et tu le resteras, t'es fautif de son état... tu ne peux le réparer, et puis... t'arrives pas à l'oublier cette putain de question à chaque fois que tu fixes ses yeux absent de réaction. Et tu te demandes se que ça fait, se qu'on ressent, se qu'il ressent.
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(✰) message posté Jeu 8 Jan 2015 - 21:39 par Invité
« Rien... j'étais juste assis » Tu l’entends à sa voix que tu l’gaves. Pourtant, tu t’en fous un peu. Parce que toi, t’as besoin de savoir. Parce que tu l’vois pas. Parce que c’est affreux d’être dans cette ignorance. Dans ce noir constant. Alors tu dois demander. Encore et toujours. Tu dépends des autres. Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu fais quoi ? C’est quoi ce bruit ? On va où ? Toutes ces questions qui dirigent désormais ta vie.
Tu voudrais qu’il revienne. Pour ressentir la chaleur de son corps. Et une nouvelle fois, tu évites de penser à cette dépendance qui s’installe. Différent des autres. Cette dépendance là, elle est ancrée. Elle est émotionnelle. Et c’est pire. Mille fois pire. Tu sais pas pourquoi t’as autant besoin de lui. De sa présence détestable. De ses sales mots et de ses sales humeurs. Pourtant, c’est là. Ce manque affreux lorsqu’il n’est pas là. Lorsqu’il t’évite pendant des semaines. Bordel. C’est tellement injuste.
Puis à force de penser à toi, t’oublies un peu de penser à lui. A tant le vouloir près de toi, t’oublies sa douleur. Egoïste. Alors tu te rattrapes. Tu lui demandes. Pourtant, tu peux presque deviner sa réponse. Dmitri, il est trop fier. Beaucoup trop fier. Il veut pas se montrer affaibli. Déjà hier, c’était beaucoup. Tellement. Alors lorsqu’il fini par te répondre, ça ne t’étonne même pas. « Il est quatre heure du mat', 'puis j'ai pas besoin d'médecin ça passera. » Il est un peu idiot. Ca serait tellement plus simple avec un médecin. Tu te perds un peu dans tes pensées lorsque tu l’entends bouger et venir s’installer de nouveau près de toi. Alors ça te fait sourire un peu. Juste légèrement. Pour ne pas lui montrer ton plaisir de le savoir là. Tu le sens passer au dessus de toi et tu l’entends attraper quelque chose avant de revenir à sa place. Sans un mot, tu viens te tourner vers lui, te blottissant un peu plus sous les draps. Tu l’écoutes sans rien dire. Sans rien faire. Tu sais pas trop. C’est apaisant. Etrangement apaisant. Il allume sa cigarette. Tu reconnais l’odeur et le bruit du briquet. Tu dis rien. Tu l’écoutes. C’est tout. Il est doux ce silence. Tu sais pas bien pourquoi. Puis sa voix vient s’élever. Comme un coup de poing dans la gueule. « ça fait quoi ? .... d'être toujours dans l'noir ? » T’as pas envie d’en parler de ça. Puis pas avec lui. T’as pas envie d’en parler parce que t’as pas envie d’y penser. Parce que ça fait trop mal. Parce que c’est encore là. Trop frais. Tu déglutis un peu. Parce que, malgré toute la volonté du monde, t’y penses. C’est vrai, ça fait quoi de vivre dans l’noir ? Ca fait mal. Ca fait peur. Oui, ça fait peur surtout. Parce qu’on sait jamais vraiment tout ce qu’il se passe autours. Parce qu’on peut rater quelque chose d’important. Une voiture qui traverse. N’importe quoi. Et puis, c’est tellement douloureux de penser à tout ce qu’on rate. Toutes ces jolies choses qu’on ne voit plus.
Le silence s’installe. Long silence. Tu sais même pas si tu vas vraiment répondre. Puis finalement, tout doucement, y’a ta voix qui s’élève. Un peu comme si elle sortait de nul part. « Ca fait peur … Puis ça fait mal aussi. » T’as pas vraiment envie de développer. T’as pas envie de te mettre à pleurer comme ça t’arrives encore trop souvent. Quand tu te retrouves seul dans ton lit à penser. A penser à tout ce que tu as perdu. Toutes ces choses que tu ne voix plus. La lumière du soleil sur la rue. Le sourire de tes amis. Son visage. Puis son corps. Ces jolis paysages. Tout. Toutes les beautés du monde que tu rates.