"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici cause' we're late |MAYA 2979874845 cause' we're late |MAYA 1973890357
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() message posté Lun 27 Oct 2014 - 16:57 par Invité


cause' we're late
Il eut un bref sursaut dans son lit d’hôpital, et ses paupières se soulevèrent précipitamment. Il resta un instant interdit, à se demander peut-être comment il en était arrivé là. L'odeur de la chambre lui restait particulièrement désagréable, voyons, il s'agissait de cette fragrance si étrange qu'on ne trouvait que dans ce genre d'institut, un drôle de mélange entre une propreté stérile et un parfum de maladie. Mais de transpiration aussi. On n'ouvrait jamais les fenêtres dans cet hôpital, comme dans un autre d'ailleurs, de peur d'aggraver l'état de certains patients. Mais enfin, il cuisait sous son drap blanc ! Une goutte de sueur lui glissait déjà le long de la tempe. A moins que ce ne fut le stress qui reprenait ses droits sur son esprit chevronné, pressé.

- Et les délais ?

A cette interrogation, il croisait déjà un bras sur son torse, se grattant la tête de son autre main. Les sourcils froncés, il avait apparemment abandonné les interrogations sur le pourquoi du comment pour mieux se focaliser sur autre chose. Bon sang, les délais ! C'était là tout le nœud du problème. Qu'est-ce que tu fous là, Norman. Il n'avait pas de temps pour lui, peu importe comment on tournait ça, il n'avait pas le temps de quitter le plateau de tournage. Il avait tout un film à tourner, des acteurs à diriger, des caméras à orienter, un budget serré, des caprices de stars à gérer, un scénario à suivre. Les délais à respecter. Il n'avait pas le temps de lézarder à l'hôpital ! Il n'avait pas le temps de s'inquiéter quant à savoir la raison de sa présence ici ! Il n'avait pas le temps de s'inquiéter pour une hypothétique maladie ! Le travail, c'était sa santé. Le travail, c'était sa vie. Qui était le bougre qui avait appelé l'ambulance ? Ne pouvait-on pas le laisser sur le carrelage froid du tournage, oh pour sûr il y aurait passé la nuit et aurait repris le cours de sa vie le lendemain comme si de rien était, et tous ces acteurs feignants, il les aurait levé à l'aube, lorsque le soleil ne brille pas encore tout à fait dans le ciel, et ils auraient rattrapé. Depuis combien de temps était-il là ? Quelle horrible question. Norman préférait ne pas connaître la réponse. Il était suffisamment en retard !

- In... Infirmière !

Un premier cri. Il attrapa le bouton qui lui permettait d'appeler les infirmières. Il sonna une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, et même six pour avoir un nombre pair. Chiant.

Norman s'était déjà redressé dans son lit. On l'avait même revêtu d'une affreuse chemise de nuit, blanche comme le reste de la chambre. Saleté ! Il lui fallait des vêtements. Oh et puis non ! Au diable les vêtements ! Qu'on les donne, qu'on les jette, qu'on les garde, qu'on les brûle ! Il n'avait pas le temps de se préoccuper de ce genre de détails. Il lui fallait un taxi. Vite. Il allait appeler toute son équipe. Dans 20 minutes, il les voulait sur le terrain, les acteurs déjà maquillés et en place. On bouclerait les scènes coûte que coûte aujourd'hui, et on tournerait la nuit s'il le fallait. Plus cher ? Au feu les salaires ! Les délais, les délais, il n'y en avait plus que pour les délais ! Et Norman se voyait bien donner des ordres en chemise de nuit par la même occasion.

Il se releva soudainement, voulut quitter sa chambre. Mais on lui avait posé une sonde. Une sonde ! Quelle idée ! Quelle absurdité ! Qu'est-ce que ça faisait là, ça ? Il attrapa le tuyau, le secoua avec hargne. Alors seulement il poussa un grognement, ayant surtout réussi à se faire mal. Il allait devenir fou. Comment enlevait-on cette chose ? Il s'agaçait le bougre.

Enfin la porte de la chambre s'ouvrit. Il se retourna vers l'infirmière qui venait d'entrer. Oh bien sûr il la jaugea à peine, et il ne lui serait pas venu à l'esprit d'être agréable avec quelqu'un, pour une fois. Enfin non. Ce n'était pas qu'il était de nature antipathique. Simplement, lorsqu'il avait une idée en tête, surtout en rapport avec son travail, il s'enflammait tout seul, oubliant parfois qu'il avait affaire à des êtres humains et non à des machines.

- C'est pas trop tôt, c'est qu'on aurait presque le temps de crever comme un chien dans cet hôpital ! Je suis terriblement en retard ! Rendez-vous compte ! En retard ! Faites quelque chose, enlevez cette sonde ! La sonde !  


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Hazel J. Chase
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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 15:03 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Norman
Cause' we're late
L'hôpital, encore et toujours. Il fallait bien travailler pour vivre. En règle général, si elle appréciait son travail Maya maudissait d'avantage, chaque jour,  ses collègues. Quand est-ce que cet ignoble petit air larmoyant finirait-il par quitter leurs visages ? ...J'avoue que je ne sais pas, répondit sa conscience. Aussi utile que d'habitude...Elle soupira. Les rumeurs faisaient du chemin dans son dos, elle en avait parfaitement conscience et cela l'exaspérait d'autant plus. " Hey Scott !". La demoiselle adressa un léger signe de la main, en souriant à sa collègue. Elle songea également que cette fille était une sombre idiote. Non, elle ne détestait pas le monde entier -seulement une grande partie- mais la compassion lui sortait par les yeux. Consciencieuse dans sa tâche et essayant vainement d'oublier ce qui l'a dérangeait, la jolie brune armée de son bloc-note, entreprit de faire le tour des chambres. Un rapide contrôle, permettant de vérifier que le début d'après-midi ce passait bien. Elle inspecta ainsi, plusieurs pièces sans problèmes...Ce qui ne dura évidemment pas. Poussant une énième porte, l'américaine eu envie d'opérer un brusque demi-tour à peine entrée. Elle ne connaissait pas encore ce charmant patient néanmoins, sa mine contrariée ne suggérait rien de bon. "Bon..." commença-t-elle. "C'est pas trop tôt, c'est qu'on aurait presque le temps de crever comme un chien dans cet hôpital ! Je suis terriblement en retard ! Rendez-vous compte ! En retard ! Faites quelque chose, enlevez cette sonde ! La sonde !  ". Elle cligna des yeux, légèrement sous le choc. Quel agression ! Ouf ! Professionnalisme oblige...Elle se retint de tout commentaire. "Bonjour" répéta-t-elle, entièrement. " Je suis désolée de vous avoir fait attendre." Elle afficha son fameux sourire artificiel. Pas de panique, il y a le sourire mécanique...On dirait un slogan de pub des années quatre-vingts. Ba on fais au mieux..."Je venais voir comment ça aller..." poursuivit-elle. Avec la chance que t'as, il va te répondre que ça ne va pas du tout...déclara sa conscience. "...Je suis désolé je ne peux pas vous enlevez cette sonde. Si elle est là, c'est avec raison." La jeune femme s'aventura jusqu'au lit et s’intéressa à la feuille de soin accrochez au bout. Même si elle était plutôt "pour" se débarrasser des malades pénibles...On ne lui demandait nullement son avis. "Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? Monsieur..." Elle hésita et vérifia les papiers. "Monsieur Groves." Polie et agréable, l’infirmière ne doutait cependant pas, que la conversation risquait de mal tourner. Cet homme dont elle ne savait rien, s'avérait déjà paraître particulièrement antipathique.  Par ailleurs, elle se rappelait avoir eu un débat assez animée avec une de ses précédentes patientes, qui se montrait peu raisonnable et grossière. Certes, Maya c'était permis de l'a remettre à sa place...en sortant de son rôle...Le personnel médicale ne disposant pas de la liberté d'annoncer aux gens qu'ils feraient mieux de se taire...Ou de de tourner sept fois leurs langues dans leurs bouchent, avant de parler. Elle haussa les épaules. Appliquons nous à être meilleure avec cet adorable individu. "Ne vous inquiétez pas, quel que soient les affaires qui vous attendent à l'extérieur. Votre santé passe avant tout. Il y a t-il des gens que vous souhaitez prévenir ?" Elle patienta stylo en main, ayant l'air de prendre des notes alors qu'elle se contentait d'esquisser  hasardeusement de drôles de petits bonhommes.  
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() message posté Dim 9 Nov 2014 - 19:54 par Invité


cause' we're late
- Oui, oui c’est ça bonjour…

Ca avait le mérite d’être expéditif.
Et Norman grommelait, comme le grand et puissant grincheux qu’il était. La politesse, les manières, ça lui passait au-dessus de la tête. Il avait tellement mieux à penser, tellement mieux à faire. Entrer dans une phase de « social » ne le tentait guère… Encore que. Elle était plutôt mignonne cette infirmière. Oui oui tout à fait son genre, comme à peu près les trois quart des femmes qu’il croisait en temps normal, le chaud lapin. M’enfin, il n’avait pas tellement le temps ni l’envie d’ajouter un énième nom à sa déjà trop longue liste de quiches et de pauvres cloches en tout genre. Ne le pensez surtout pas macho, ou juste sexiste, non, imaginez-le simplement plus sévère envers le sexe opposé. Et puis vous savez ce qu’on dit. Un homme, il faut qu’il soit intelligent, une femme… A partir du moment qu’on lui trouve un beau petit cul, ma foi, le reste…

Norman ne se formalisa pas de ses excuses. Il n’était pas du genre à faire des courbettes en prenant la faute sur lui-même, bien que la bienséance lui aurait ordonné de le faire et de ne pas accabler une pauvre jeune femme qui, manifestement, n’y était pour rien. Mais elle pouvait bien sourire autant qu’elle le désirait l’infirmière, ça ne suffirait clairement pas. Fort heureusement pour lui, Norman n’était pas un homme qui se laissait uniquement influencer par son entrejambe. Clairement non. C’était vicieux, une femme. Ca pouvait passer par bien des états, le sourire de l’innocence, les larmes de trahison. Non réellement, une femme, ça faisait beaucoup de bruit pour pas grand-chose.

- Mais je viens de vous le dire ! Ca ne va pas du tout !

Bingo.
Un peu de calme enfin, Norman. Pauvre femme.

Cependant, l’homme sembla se calmer en entendant l’autre lui dire que, pour ce qui était de la sonde, c’était impossible. Il resta muet l’espace de quelques instants. Norman commençait-il enfin à s’inquiéter pour lui-même ? Norman comprenait-il enfin la situation délicate dans laquelle il était ?

- Je n’ai pas le temps pour ça.

Il ignorait le raison pour laquelle il était ici. Il s’était vaguement poser la question en se réveillant un peu plus tôt, avant de se renfrogner, et de décider que ça pouvait bien attendre la fin du tournage de son dernier film. Et puis c’était idiot, non ?

- Un coup de fatigue, sûrement…

Norman restait sur la défensive, ne quittait pas vraiment l’infirmière des yeux. Vraiment, il l’observait avec intérêt, faire son petit manège, s’approchait, farfouiller dans des papiers. Une vicieuse. Elle cherchait des informations, pour mieux le retenir. Nullement pour l’aider. Car enfin, Norman était persuadé que le monde entier était contre lui ! Le maudit hôpital. Il toisait l’infirmière, avec plus de calme que précédemment, sa voix paraissait s’être apaisée. Mais il semblait méfiant, et sa tête hurlait le complot.

Enfin il s’approcha de l’infirmière d’un pas rapide. Puis il se pencha tout naturellement au-dessus de sa tête, désireux de savoir ce que cette sorcière était en train d’écrire sur lui. Mais ce qu’il vit ne fut pas  réellement ce à quoi il s’attendait… Sapristi ! En voilà une bien mauvaise infirmière ! Madame s’amusait à faire des gribouillis !

Norman claqua sa langue contre son palet en signe de mécontentement. Nul doute que personne sur son plateau de tournage ne se permettait ce genre de fantaisie. C’était absolument contre productif, inutile, criant d’un manque de professionnalisme évident. Ah ! Elle était belle l’infirmière ! Elle se fichait de ses patients comme de sa première chaussette, ce devait être pour ça qu’elle parvenait à sourire et à agir comme si de rien était. Diabolique bonne femme.

Il se pencha sur le badge de l’infirmère, lut un nom qu’il retient.

- Vous dessinez fort mal Maya.

Le simple constat d’un homme désagréable qui ne se gênait pas pour appeler cette inconnue par son nom, de la façon la plus insolente qui soit.

- Soyez vraiment mignonne maintenant, et enlevez moi cette sonde si vous ne voulez pas que je quitte cet hôpital avec votre matériel.

Il s’éloigna, un sourire narquois sur les lèvres. Partir avec sa sonde ? Il en était tout à fait capable. D’ailleurs, il commençait tout juste à s’habituer à l’étrange sensation d’avoir un tuyau coincé dans l’entrejambe.


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() message posté Mar 11 Nov 2014 - 13:36 par Hazel J. Chase
Maya ∞ Norman
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"Oui, oui c’est ça bonjour… ". L'américaine avait fait mine de ne pas entendre. Les patients grincheux et peu enclins à laissaient soigner peuplés son quotidien. Elle ne pouvait se formaliser de chaque petite remarque. Elle tenta donc une approche calme et douce, digne de l'image représentant bonne infirmière selon ses critères. Elle expliqua la raison de sa venue et interrogea le malade sur son état. "Mais je viens de vous le dire ! Ca ne va pas du tout !". La demoiselle s’intéressa plus particulièrement à la fiche de soin accrochée au bout du lit. "...Je suis désolé je ne peux pas vous enlevez cette sonde. Si elle est là, c'est avec raison." Elle douta que sa réponse satisfasse l'homme installé dans le lit, vraisemblablement d'humeur massacrante. C'est peut-être son état normal, suggéra sa conscience. Tu ne sais pas. Elle réprima une légère grimace en y pensant. Encore une pénible dont il fallait quand bien s'occuper. "Je n’ai pas le temps pour ça. Un coup de fatigue, sûrement… " décida-t-il après que Maya se fut donnée la peine de vérifier s'il connaissait les raisons de son admission dans ce service. Elle fit vaguement la moue. "Votre santé, devrait être votre priorité." déclara-t-elle avant de répéter. "Souhaitez-vous que je prévienne quelqu'un ?". Elle attendit une réponse vainement, pendant plusieurs minutes. Par dépit ou par ennuis, la jolie brune entreprit d'esquisser de drôle de petit bonhomme sur sa feuille, au lieu de prendre des notes. Cela n'avait rien d'instructif certes, mais c'était réellement amusant.  "Vous dessinez fort mal Maya. " La jeune femme sursauta violemment, manquant de faire tomber son stylo et son bloc-note. Comment cet énergumène peut-il se déplacer aussi silencieusement ?! Comment peut-il se déplacer tout court ?!? Il ne peut pas rester dans son lit comme tout le monde !! Crét***! S'exclama-t-elle mentalement. Hum...Bon il est curieux, un brin flippant aussi...Oui d'accord mais je peux pas partir en courant sans raison. Elle le regarda de travers, jusqu'à ce qu'il daigne s'éloigner de sous son nez. " Soyez vraiment mignonne maintenant, et enlevez moi cette sonde si vous ne voulez pas que je quitte cet hôpital avec votre matériel. " Croisant les bras, elle continua de l'observer sans rien dire un moment. Elle avait l'a chance d'être tombée sur un nouveau phénomène de foire...Pourquoi ils sont tous pour moi ? Le Karma sans doute...Super. "Vous n'irez nul part tant que le médecin n'aura pas conclut que vous pouvez partir." Elle s'avança jusqu'à lui, conservant néanmoins une distance de sécurité. " Soyez gentil..." En supposant qu'il puisse l'être...Je vois que tu m'encourage... "...Retournez dans votre lit et patientez sagement en répondant à mes questions". Elle sourit et inclina légèrement la tête de coté. "Vous comprenez ?". Non, elle ne se montrait pas agressive le moins du monde, au contraire, l'infirmière essayait de rentrer de le jeu du " je te prends pour un jambon" de ce pauvre type. "Je peux toujours appeler la sécurité ou demander à ce qu'on vous prescrive un sédatif pour vous rendre plus coopératif cependant, j'imagine que ce ne sera pas nécessaire, si ?". Elle marqua une pause pour laisser  le temps à Mr. Groves d'assimiler ses dires. "Alors où en étions nous...? Hum...Souhaitez vous oui ou non que j'appel quelqu'un ? Un proche ? Un ami...? Un prêtre ?"...Oui oui, un prêtre pour exorciser cet espèce de posséder grincheux. Posséder par quoi, elle ne le savait pas encore...Et ne mourrait pas d'envie de l'apprendre. Affichant toujours une mine joyeuse, elle alla s’asseoir dans l'unique fauteuil de la pièce. " La nourriture vous convient-elle ?" l'interrogea Maya, avec le ton approprier dans une conversation autour d'une tasse thé. Exaspérante? Possiblement et fière de l'être.
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