"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici » Remember the last time, the beautiful last time - w/ Athénaîs 2979874845 » Remember the last time, the beautiful last time - w/ Athénaîs 1973890357
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 2:02 par Invité
Remember the last time with me.
  feat. Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
« Alfie ! Alfie ! Tu peux venir me voir s’il te plait ? » Posé confortablement sur mon fauteuil de bureau à buller comme un enfant qui chercherait un moyen de s’évader.  Je venais de me réveiller d’un rêve agréable perdu entre les cocotiers et la chaleur de la nouvelle Zélande. C’était Christopher qui  essaya de me réveiller de son bureau. Je me suis lever d’un pas Lent, j’allais vers la porte regardant mon si mignon petit producteur… Avec ses yeux de démon et son sourire angélique : « Oui Chris ? Qu’est-ce qu’y a ? » Demandai-je alors me frottant les yeux tentant de me réveiller un peu plus que ça : « Tu devrais éviter de dormir là… Ce n’est pas là bonne chose à faire. Bref ! Ce soir tu as quelques choses de prévu ? » Me demanda-t-il, je ne savais pas ce qu’il me demandait finalement je lui avoua que je n'avais rien de prévu a part peut être me coucher et c’est ainsi qu’il me dit : « Ce soir, chez les Evergreen. Il  y a une soirée Caritative contre la mucoviscidose… C’est bien ce qu’à ta petite protégée ? » Il me parlait d’Abygaëlle, je fus surpris je ne me souvenais même pas de lui en avoir parlé. Ce mec me perturbait au plus haut point : « Oui c’est exact… » Il enchaina « J’ai une place pour y assister… Je ne peux pas y aller, j’ai une réunion de direction avec l’équipe de tournage de Doctor who… Tu peux y aller à ma place ? » Je soupirais, je n’aimais pas tellement les soirées mondaines ce n’était pas ma tasse de thé loin de là. Mais venant d’une famille de Noble, je devais bien faire ça ! Au moins aux noms de mes parents. : « Allez vas-y, j’y vais ça peut être drôle ! » Lui disais-je en souriant, en attrapant le carton d’invitation. Je suis partie pour changer, passant avant chez mon avocat. Le genre d’avocat qui m’a souvent sauvé la mise depuis que je suis là… Je dois dire que je dois surement en avoir besoin. Je suis un homme à femme c’est vrai, mais j’aime les femmes, j’aime les rendre heureuse… Cela dit tout est éphémère, depuis le troisième mariage, je dois dire que je prenais comme un jeu qui bizarrement je finissais souvent perdant. Je n’étais pas du genre infidèle nan, je perdais trop souvent la magie d’aimer à nouveau. Quand on vous brise en mille morceaux pour un mannequin blond et écervelé forcement la magie ne fonctionne plus. C’est ce que pensais cette petite catin de Melbourne. Cela dit j’ai fait des rencontres qui m’ont permis d’oublier et de faire table rase, je ne sais pas pourquoi je pensais à Athénais à ce moment-là… Je me souviens encore de son visage, de son corps… Son apparence si fragile et pourtant elle semblait plus forte que moi… Je l’imaginais un peu comme Joan Jett, le fantasme de tout adolescent des années 80. Je m’en voulais d’être partie si vite dans sa vie. Cela dit fallait que j’oublie le passé il le fallait non ? Après être passé chez mon avocat. Je file à mon appartement sur Hammersmith. Ça sentait encore le parfum de cette blonde d’hier soir… Bizarrement cela me souleva le cœur… Bref, il fallait que je prenne une douche et que je me prépare.
Il était 19heures, me voilà prêt pour la soirée, je portais un costume, une chemise blanche ouverte en haut sans cravate, j’avais horreur de ça. Bizarrement je savais que j’allais avoir des admirateurs qui vont me coller se soir… Après tout j’étais connu pour mon statut, mais pour mes scénarios aussi… Mon affiliation avec la BBC était une très grande aubaine pour moi, mais aussi pour ses chiens. Je suis partie d’Hammersmith pour rejoindre la City. Passant Oxford street, j’approche de la maison… J’étais venu à pied, je n’aimais pas les taxis, besoin de prendre l’air sans doute. J’arrivais devant cette maison mitoyenne, une grande bâtisse blanche… Je dois dire que c’était plutôt… Pas mon goût du tout, je m’approche de la porte, on commence à venir me voir, je fais mine de rien. J’ai tendu mon carton d’invitation. Me revoilà cher père… Là où vous avez toujours voulu que je sois… Saloperie de soirée mondaine, je m’approche de la foule dans le grand salon, je suis passé devant une salle de billard… Oh tien solution numéro une pour échapper à cette soirée… J’approche des gens… Soudain effroi, glaçon dans le dos et cotillon, j’aperçois ma deuxième ex épouse, la plus terrible des trois… j’ai perdu beaucoup d’argent à cause d’elle, a trop m’avoir sucé elle en a fini par y prendre goût… Je l’esquive en toute discrétion, je dois dire que ma petite taille y était pour beaucoup. Soudain prenant un verre de scotch entre deux enjambé, je me glisse derrière une femme que je salue le voyant de dos. Soudain elle se retourne… SUUURPRISE ! Mon cœur explosa d’un jet de fusion nucléaire. Le genre de truc qui n’arrive qu’une fois, son visage je pouvais le reconnaitre entre mille : « A… Athéna ? » Oui j’aimais l’appeler comme ça, ça lui donnait un coté Xena la guerrière plutôt sympathique non ? J’hallucinais encore… Athénais Hermès-Deschanel. Je n’aurais jamais pensé la revoir un jour… Cela remonte à si loin maintenant. « Je… suis surpris, agréablement surpris… » Disais-je alors que je sentais mes joues virer rouge surement dû à la chaleur, oui ce n’est pas le moment de ce chercher des excuses c’est bien vrai. Je portais le verre à mes lèvres, sentir le gout acide du scotch me donna une certaine aigreur qui me passa l’envie de fuir à tout prix.

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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 0:52 par Invité
    Le vent frais du matin fouetta une nouvelle fois ses joues rosies par le froid, la sortant définitivement de sa bonne nuit de sommeil. Son oreiller et sa couverture douillette lui semblaient déjà un lointain souvenir. Il lui fallu penser de toutes ses forces à la soirée caritative à laquelle elle allait assister pour ne pas rebrousser chemin et entamer une grasse matinée. Elle ne pouvait pas s’empêcher de penser à ces personnes qui se lamentaient de ne pas être assez riche pour avoir la possibilité de ne rien faire de la journée, ils ne pouvaient pas plus être dans le faux.

    Sa famille possédait des mines de diamants disséminées un peu partout dans le monde, de quoi lui offrir un magnifique héritage. Dès sa plus tendre enfance, on avait commencé à la surnommer “princesse diamant”. Un statut qu’elle portait avec plaisir même si ses journées lui appartenaient rarement. Assister à des soirées mondaines, voir des figures influentes, se trouver au bon endroit au bon moment avec les bonnes personnes faisaient partis de son quotidien. Elle remplissait son rôle d’héritière à la perfection, personne ne pouvait y trouver à redire. D’ailleurs, elle ne laissait jamais l’occasion à quiconque de trouver une faille dans son comportement, sa dignité - et la dignité des Hermès-Deschanel - lui tenait beaucoup trop à coeur.

    Sans attendre, la jeune femme s’engouffra dans un salon de thé en quête de chaleur et de croissants. Ces viennoiseries au beurre lui manquaient particulièrement, elle qui avait tant l’habitude d’en manger à n’importe quelle heure où qu’elle se trouvait ! Paris regorgeait de boulangeries mais ici, à Londres, ses habitudes avaient été bouleversées. Cette boutique justement offrait des spécialités françaises, c’était la première fois qu’elle s’y rendait. Sa déception fut de taille, le goût beurré habituel du croissant n’était pas au rendez-vous, pire encore, il était trop cuit. Tant pis, elle en commanderait à un boulanger compétent ou pourquoi pas s’en faire acheminer directement de France...

    Une longue matinée l’attendait, le lieu de réception de ce soir l’appelait déjà. La lutte contre la mucoviscidose était une cause qu’elle avait rejointe, plusieurs années auparavant. Un chanteur français était décédé suite à cette maladie, touchant le pays entier. Cela avait pris un tel phénomène ! Elle-même touchée par l’histoire, s’était immédiatement portée garante comme marraine. Elle se sentait d’autant plus impliquée maintenant qu’elle avait une amie touchée par la maladie, Aby’. C’était aussi pour elle, ces efforts. Elle était suffisamment restée longtemps en sa compagnie pour constater à quel point les traitements étaient durs.

    Après avoir déterminé le menu de la soirée et arrangé quelques détails du décor, elle s’empara de la liste d’invités. Une partie avait reçu des cartons à leurs noms, d’autres venaient grâce à des invitations libres. Un nom l’interpella, elle fronça des sourcils et ferma avec agacement le carnet. Voilà ce qui arrivait lorsqu’elle ne contrôlait pas tout. Cette femme faisait partie des pires nuisibles que cette terre pouvait habiter, le genre de femme sans aucun principe. A ce moment-là, elle eu une pensée pour son séjour en Australie… Tout aurait pu se dérouler à merveille si elle n’avait pas été là. Mais la livraison de sa robe la sortit de ses songes. Le tissu tombait en harmonie sur ses courbes, il était tellement léger que si l’on venait à la toucher, on n’aurait aucun mal à deviner ses sous-vêtements. Elle sourit, elle était définitivement mieux sans sa robe.

    Les invités arrivaient, ils étaient nombreux, bruyants, artificiels. Elle accompagna plusieurs grands noms dans le grand salon. Alors qu’elle était sur le point de rebrousser chemin, son regard se tourna vers un visage familier. Son coeur ne fit qu’un bond avant de battre à tout rompre. Jamais elle n’aurait cru le revoir.

    « A… Athéna ? »

    Un deuxième bond. Il l’appelait toujours de cette manière, il l’avait toujours fait. Un sourire se dessina sur son visage.

    “ Je… suis surpris, agréablement surpris… »

    C’était plus qu’une surprise. Alors qu’elle le regardait, encore sous le choc, des souvenirs commencèrent à faire surface.

    “Ca fait tellement longtemps !” s’exclama-t-elle avant de demander plus bas : “Comment dois-je t’appeler aujourd’hui ? Monsieur Archibald ? Ou Alfie ?”

    Il connaissait la raison pour laquelle elle lui demandait ça. Leur relation avait enfreint toutes les règles de vertue qui soient.
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 3:38 par Invité
Remember the last time with me.
  feat. Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Il y a cinq ans, lors de mon premier mariage, j’ai rencontré Athénais lors d’une soirée organisé par mes parents. Je l’ai rencontré dans la salle de billard, elle s’était échappée là. Une jeune fille de 18 ans avait de quoi s’enfuir d’une grosse soirée comme cela était. Cela dit, nous avions passé notre soirée à boire et à apprendre à nous connaitre, la suite c’est que nous nous sommes vu plusieurs fois. Je n’osais pas allez plus loin avec elle. Alors que mon corps en avait envie, elle hantait mes rêves, j’avais l’impression de trompé ma femme dans mes rêves, c’était très désagréable. Quand elle m’a appris sa liaison avec un jeune chirurgien plus âgé que moi, j’ai cru à l’injustice… J’avais revu Athénais… Et ce soir-là, j’ai craqué carrément… J’étais surement un peu trop timide, mais ce soir-là, un nouvel Alfie était né… Celui qui prendra goût au plaisir charnel. Et avec Athénais ce fut une des plus belles fois dans sa liste… Comme quoi après toute mes conquêtes faut dire que c’est mieux qu’un honneur.
Elle était bien là, ses cheveux blond qui tomber sur ses clavicules que je n’ai pas cessés d’admirer depuis la dernière fois que nous nous sommes, vu… Bizarrement des souvenirs remontés en mémoire, notre dernière nuit ensemble. La seule nuit que j’ai passée avec elle sans mes vêtements, ce fut comme une libération. Découvrir le corps d’une nouvelle femme, j’avais compris à ce moment-là. Qu’il ne fallait pas que je m’attarde à chercher une seule femme, j’étais encore bien jeune et j’avais surement de quoi faire. Mon divorce venait de se prononcer à l’époque, je dois dire que c’était pour moi une façon de le célébrer… Et quelle façon me diriez-vous hein ? Cela dit je suis revenu bien vite de mon petit nuage. Alors que mes souvenirs me hanter je l’écoutais :
« Ca fait tellement longtemps ! » Son enthousiasme me faisais sourire alors que je portais à nouveau mon verre à mes lèvres ne quittant pas le regard de la jeune femme, bizarrement les gens autour de moi me semblait insignifiant, la jeune femme en face de moi était bien plus intéressante que ses aristocrate de pacotille. « Je suis bien d’accord » Soulignai-je avant de l’entendre me demander : “Comment dois-je t’appeler aujourd’hui ? Monsieur Archibald ? Ou Alfie ?” Je me suis mis à rire, Monsieur Archibald ou Alfie. Je me demandais bien, Monsieur Archibald remonte à notre première rencontre et Alfie a une période plus intime entre nous. Je m’approche d’elle glissant ma main sur sa joue dégageant une mèche de son visage pour lui dire doucement : « Cela ne dépend que de toi… Tu préfères m’appeler comment ? » Après tout, moi j’aurais préféré Alfie, on ne pouvait tirer un trait sur le passé… Et je dois dire que de la revoir me fit plaisir. Je ne pensais pas la revoir si vite après mon arrivé à Londres. Je sentais en moi comme une tentation… Je glissai ma main le long de mon corps pour reboire une nouvelle gorgée… « Ça te dirait qu’on s’éloigne un peu ? La foule a tendance à m’oppresser… » Lui disais-je pensant m’éloigner un peu du milieu de la salle alors que tout le monde se rassembler.


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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 18:33 par Invité
    Lorsqu’ils s’étaient rencontrés, il était marié et carrément fidèle. Elle ne pouvait pas lui en tenir rigueur, elle admirait cette qualité malgré que la tentation était insoutenable. Il représentait un danger pour la vertu humaine, un danger pour elle. Tout chez lui l’avait attirée. C’était la première fois qu’elle s’était aventurée à fréquenter un homme marié. Même s’ils avaient tous les deux compris qu’une attirance était apparue, aucun n’osait faire un geste qui aurait semblé déplacé. Ils avaient des principes.

    Malheureusement, aussi bon qu’il avait pu être, sa femme ne s’était pas dérangée de son côté, fréquentant régulièrement un chirurgien. Elle se rappelait combien cela l’avait révoltée, il ne l’avait pas mérité. Par la suite, lorsqu’ils se sont revus, plus rien ne les avait retenu. Elle l’avait aimé du mieux qu’elle pouvait, l’entourant de toute la tendresse qu’elle était capable de lui offrir, en espérant le réconforter ne serait-ce qu’un peu. Elle aurait continué de le faire s’il n’avait pas décidé de s’envoler le lendemain dans le premier avion. Sa disparition soudaine ne l’avait pas étonnée, au contraire, elle le comprenait et ne lui en avait jamais voulu.

    Elle le regardait, un brin de malice dans les yeux. Il semblait à l’aise, à siroter son verre alors qu’à l’époque, il était plus réservé, plus timide.

    Il s’était approché d’elle, glissant sa main sur sa joue pour dégager l’une de ses mèches de cheveux. A son contact, elle ferma les paupières pendant une demi-seconde où elle se rappelait de leur nuit et de ses douces caresses le long de son corps. Sa voix la tira de sa rêverie.

    « Cela ne dépend que de toi… Tu préfères m’appeler comment ? »

    “Décidément, tu as toujours aussi doux, Alfie.” lui répondit-elle d’une voix affectueuse.

    Ce n’était pas son genre de faire comme si de rien n’était, elle ne voulait pas effacer les peu de souvenirs qu’ils avaient ensemble mais elle n’allait pas lui prendre la tête avec non plus. Il ne semblait pas avoir oublié, sa proximité le prouvait.

    « Ça te dirait qu’on s’éloigne un peu ? La foule a tendance à m’oppresser… »

    Elle acquiesça avant de le guider jusqu’à la terrasse où ils retrouvaient le calme de la nuit, paisible. Ils se retrouvaient seuls après plusieurs années sans être vus, ni parlés. La sensation était étrange mais familière. C’était comme si elle était encore cette adolescente et qu’il était cet homme marié. En regardant le paysage, elle lui demanda :

    “Est-ce que la soirée te plaît ? Je te préviens, on va bientôt venir me chercher pour jouer au billard.” Elle rit. “Je ne sais pas comment je vais faire pour ne pas me ridiculiser, ils ont insisté.”

    Les personnes fortunées avaient souvent de drôles d’idées. Le billard ne faisait pas parti de ses compétences. Elle se rappela alors que la première fois qu’ils s’étaient parlés, elle s’était réfugiée dans une salle de billard justement et ils y avaient passé toute la soirée à parler.

    “Je suis étonnée de te voir à Londres, est-ce que tu es de passage ?” demanda-t-elle ensuite, intriguée.

    Elles espérait que le temps ne leur soit pas compté, cela faisait beaucoup trop longtemps qu’ils n’avaient pas pu discuter.
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() message posté Ven 10 Oct 2014 - 21:57 par Invité
Remember the last time with me.
  feat. Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy

Le faite de la revoir, me ramener tellement loin, d’excellent souvenir. J’étais du genre fidèle, même si je le suis encore. J’ai toujours été honnête avec les épouses que j’ai eues. Je l’ai aimé beaucoup trop pour leurs faires du mal. Cela dit bien que tout est une fin et surtout très éphémère. Je n’ai pas pu m’empêcher par moment de me renfermer au point de ne plus savoir aimer. Je suis devenu par moment pire qu’un sociopathe. Ça se voyait quand je suis arrivé a Tauranga, je détestais l’humanité à un point que j’étais froid et très franc avec les gens… Cela dit j’ai réussi à me calmer le dessus. Mais me souvenir d’elle était d’un réconfort dans ma solitude… Quand j’ai appris que mon ex-femme m’avait fait cocu, j’ai aussitôt été voir Athénais… Au début, je voulais la voir pour me venger… Finalement l’attitude d’Athée, mais fait changer ma vision de la vengeance… J’ai aimé Athénais le temps d’une nuit… Et je dois dire que ce fut la plus rapide histoire que j’ai eu avec une femme… Et le pire, je ne regrette même pas.

Bien que de la revoir me faisait remonter des bons comme de mauvais souvenirs, le fait est que je ne pouvais pas m’éloigner d’elle, ou de la rejeter. Mon corps pouvait facilement me trahir quand ma main s’est glissée sur son visage pour éloigner une de ses mèches de cheveux.
Décidément, tu es toujours aussi doux, Alfie.” Elle était mignonne, je ne pouvais m’empêcher d’avoir ce sourire tendre sur mon visage. Je m’étais rapproché d’elle comme une envie de ressentir son contact sur ma peau… Mais les soucis c’est qu’il y avait du monde, bien qu’il m’est déjà arrivé de me retrouver nu en plein milieu d’une rue complètement ivre, je vais éviter de renouveler l’expérience surtout à une soirée comme celle… Au pire ca feraient chier tous ses mondains… « Et tu es toujours autant magnifique, Athéna.» Bizarrement cette idée me plaisait. Non Alfie un peu de tenue quand même ! Vous venez à peine de vous retrouver. Je lui proposai alors de s’éloigner, la salle se remplissait encore et d’entendre tous ses gens se plaindre de leur chihuahua ou de leurs enfants à Oxford pouvait me donner l’envie de gerber.

« Ça te dirait qu’on s’éloigne un peu ? La foule a tendance à m’oppresser… »

A voir son acquiescement me faisait sourire d’avantage, alors qu’elle s’approcha d’une baie vitrée, je ne pouvais qu’être satisfait elle ouvrit la porte et nous nous glissions dehors. La fraicheur extérieure fit rougir mon nez et mes joues… Être roux n’était pas facile tous les jours quand même. Nous nous sommes approché d’une rambarde, je me suis posé dos à celle-ci observant la jeune femme. La lumière que reflétait les réverbères sur le visage de la jeune femme la rendez presque innocente… Je bus une gorgée alors qu’elle se tourna vers moi un instant :
Est-ce que la soirée te plaît ? Je te préviens, on va bientôt venir me chercher pour jouer au billard.” Je fus surpris, les yeux écarquiller, ne l’imaginant pas jouer au billard un instant, je me souvenais même d’une conversation entre nous il y a quatre ans… Elle n’a jamais touché à un billard de sa vie : “Je ne sais pas comment je vais faire pour ne pas me ridiculiser, ils ont insisté.” Je me suis à rire à cette remarque, je lui dis alors : « Je sens que je vais venir voir ça, ce n’est pas tous les jours qu’on voit une déesse jouai au billard. Ça restera graver dans ma mémoire… » Je ne pouvais m’empêcher de ricaner… Imaginant Athénais faire preuve de maladresse alors qu’elle tient la queue. Je lui dis en retour : « Sinon la soirée est pas mal… Quoi que l’alcool est bon après les gens… C’est comme toujours je commence à ravoir mon allergie a la mondanité. » J’étais bien trop outsider pour appartenir à ce genre de milieu, mais j’y suis forcé d’y faire partie ! La Famille Archibald très connu en Australie et en Angleterre pour posséder des terres dit fertile en tout point en gros divine dans les lèvres de mon père.

Je suis étonnée de te voir à Londres, est-ce que tu es de passage ?” Je me suis mis à reboire une nouvelle gorgée. Intrigué par sa question… Je me redressai un instant pour regarder le ciel à mon tour en lui disant : « Je ne sais pas justement… Pour l’instant je pense rester quelque temps… Je travaille pour la chaine BBC… Un producteur m’a recruté en tant que scénariste… » Bien que la raison n’était pas tout à fait ça, mais je ne pouvais pas lui parler de ça… L’affaire avec Abygaëlle était trop compliquer et surtout je me suis demandé encore pourquoi j’ai accepté de faire ça… Suivre Aby sur son état… D’ailleurs ca m’étonnait de ne pas l’avoir croisé à la soirée. Je baissai mon regard vers elle, me retournant posant mes avant-bras sur la rambarde : « Dit moi… Avant qu’ils viennent te chercher… Ça te dit pas que… Je te donne un petit cours improvisé de billard ? Je suis sûr que tu peux moins te ridiculiser si je te file un coup de main… » Lui disais-je alors prenant bien le temps dans mes pauses, juste pour admirer sa réaction… On pouvait lire en elle facilement ses réaction n’était pas démesuré mais cela dit il y avait quelques chose de fragile en elle… Comme si on venait de faire un bon dans le temps, j’ai retrouvé mon quart de siècle et elle a peine sa majorité.



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() message posté Sam 11 Oct 2014 - 21:40 par Invité
    Sous son regard, elle se sentait si inoffensive, si vulnérable. Leur différence d’âge l’amenait à le respecter avant tout, il connaissait bien plus la vie qu’elle et à l’époque, elle venait à peine de toucher sa majorité. A ses côtés, elle avait découvert les sombres pétales du désir. Pas un désir bestial, mais doux. Chacun de leur rendez-vous semblait un pas de plus vers l’interdit, il l’avait emmené dans des endroits qu’elle n’avait jamais explorés.

    Cette nuit-là, à la lueur du feu de cheminée, leur corps avaient dansé avec tendresse, leurs mains entrelacés. Le temps d’un soir, ils s’étaient appartenus, aimés. Elle connaissait la douleur que pouvait causer la tromperie mais sa souffrance devait sûrement surpasser celle qu’elle avait connue. Elle se souvenait de la force qu’elle avait déployé dans ses étreintes pour le réconforter, pour l’aider à oublier. Le revoir aujourd’hui, lui sourire, la rendait heureuse. Finalement, il s’était relevé et avait l’air de bien se porter. Elle lui avait toujours souhaité le meilleur, surtout en amour. Une part d’elle continuait à croire que le meilleur aurait été elle, qu’elle aurait du être à son bras à toutes les soirées. Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’elle aurait joué son rôle de compagne à la perfection.

    « Et tu es toujours autant magnifique, Athéna.»

    Son compliment lui faisait chaud au coeur. Maintenant, elle savait pourquoi il l’avait charmée cinq ans auparavant. Sa voix reflétait la sincérité, il l’avait touchée.

    “Merci…” murmura-t-elle en souriant. “Ton avis a toujours compté, plus que ceux des autres.” lui confia-t-elle.

    La foule se faisait incroyablement bruyante, il était presque difficile de converser dans ces conditions. Le calme de la terrasse ressemblait à un sanctuaire comparé au salon principal mais on continuait à entendre leurs nombreuses discussions en fond. Elle n’avait jamais eu l’occasion d’apprendre à jouer au billard malgré l’amour qu’y portait son père, ce jeu était à son avis, une distraction d’homme. Elle rit à ses paroles, et détourna ses yeux du ciel étoilé pour le regarder.

    « Je sens que je vais venir voir ça, ce n’est pas tous les jours qu’on voit une déesse jouai au billard. Ça restera graver dans ma mémoire… »

    “Je t’interdis de venir voir ! Je veux bien devant tout le monde mais pas toi.”

    « Sinon la soirée est pas mal… Quoi que l’alcool est bon après les gens… C’est comme toujours je commence à ravoir mon allergie a la mondanité. »

    “Tu ne changes pas, mais tu peux accorder au moins une chose à ces soirées, nous nous sommes rencontrés ainsi et nous nous retrouvons de la même manière. Nos mondes sont entre-liés.”

    Il était un excellent parti, le meilleur même de toute l’Australie. Elle se demandait s’il était à Londres pour affaire ou par plaisir, l’ambiance était vraiment différente de son pays d’origine à ici. Elle-même avait du mal à s’y habituer, Paris lui manquait.

    « Je ne sais pas justement… Pour l’instant je pense rester quelque temps… Je travaille pour la chaine BBC… Un producteur m’a recruté en tant que scénariste… »

    “Oui, reste.” dit-elle sur un ton suppliant. “Ca fait beaucoup trop longtemps qu’on ne s’est pas vu, tu ne vas pas repartir comme ça.”

    Elle désirait le revoir, et qu’il lui raconte où il en était dans sa vie, ce qu’il avait fait pendant ces cinq dernières années.

    « Dit moi… Avant qu’ils viennent te chercher… Ça te dit pas que… Je te donne un petit cours improvisé de billard ? Je suis sûr que tu peux moins te ridiculiser si je te file un coup de main… »

    “Monsieur Archibald se propose pour devenir mon professeur personnel ? Hum… J’en ai de la chance.” répondit-elle en souriant.

    Et ils quittèrent la terrasse pour rejoindre la salle de billard, il n’y avait personne, tout le monde se trouvait dans la salle principale. Cet endroit lui rappelait des souvenirs, elle se surprenait à revoir leur première rencontre. Etrangement, être seule dans cette pièce la rendait nerveuse. L’ambiance innocente qui régnait sur la terrasse avait disparu, et elle retrouvait l’homme qu’elle fréquentait secrètement. Avançant d’un pas léger dans la pièce, elle se tourna finalement vers lui.

    “Apprend-moi.”

    Et elle vit son regard s’allumer.
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() message posté Mar 14 Oct 2014 - 1:07 par Invité
Remember the last time with me.
  feat. Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Les retrouvailles ont été tout de même surprenantes, surtout pour moi. La jeune femme m’avait remonté des souvenirs très agréables que je n’oublierai pas de sitôt, cela dit entendre son compliment à mon sujet me faisait rougir. Soit cela était simplement le faite de l’alcool ou bien son compliment m’a touché. Après tout cela faisait des années que nous nous sommes vu. Je dois dire que c’était une chose dont j’en voulais c’est d’être parti en l’abandonnant… On venait à peine de créer une histoire qui s’est finit aussi vite qu’elle est venue. “Merci…” murmura-t-elle d’un sourire qui me fit sourire aussi “Ton avis a toujours compté, plus que ceux des autres.” Je me suis mis à sourire, j’aimais bien mais bizarrement cela me semblait faux… Je ne tardai pas à lui dire : « Je suis sûr que je suis pas le seul à qui tu dis ça… » Elle a dû avoir d’autre homme dans sa vie et aussi maintenant je suppose, je me voilais pas la face. C’était une femme magnifique, jeune et compétente dans son rôle de princesse : « En tout cas ça me fait plaisir que tu penses ça. » Lui disais-je d’un sourire taquin alors que je bus une nouvelle gorgée.
On venait d’arriver sur la terrasse, je venais d’halluciner sur la beauté du jardin, comme quoi les riches ont toujours eux de bon goût en ce qui concerne leur jardin, j’aimais beaucoup les jardins de type à l’anglaise, j’avais l’impression de voir un roman de Christie ou de Lewis Carroll… Une beauté comme on dit. Beauté comme Athénais qui semblait illuminer sous les lumières extérieur, alors qu’elle m’avoua qu’on allait venir la chercher pour une partie de billard. Je ne pouvais m’empêcher de rire, Je savais qu’elle n’était pas douée pour ce sport. Pourtant je connaissais des femmes qui y jouaient et plutôt doué quand j’y repense. Personnellement c’est mon père qui m’a appris à jouer c’est bien l’homme que j’ai jamais réussi à battre au Billard d’où la preuve de mon infériorité envers lui. Je lui proposai alors : “Je t’interdis de venir voir ! Je veux bien devant tout le monde mais pas toi.” Je m’approchai d’elle posant mon verre sur le rebord en lui disant : « Roh tu n’es pas drôle… j’avais envie de voir tes prouesses… Promis je me moquerai pas de toi… » Lui disais-je en souriant. Alors que je lui expliquais que la mondanité me donner de l’urticaire :
“Tu ne changes pas, mais tu peux accorder au moins une chose à ces soirées, nous nous sommes rencontrés ainsi et nous nous retrouvons de la même manière. Nos mondes sont entre-liés.” Je me suis mis à sourire, effectivement elle n’avait pas tort. La meilleure chose qui me soit arrivé n’empêche. Je lui dis alors : « Je dois dire que si je ne t’aurais pas vu ce soir, je serais surement reparti au premier bar que j’aurais croisé. » Lui disais-je avant de reprendre mon verre. Je lui proposai alors de lui donner deux trois astuces pour liquider ses petits-fils de riche : “Monsieur Archibald se propose pour devenir mon professeur personnel ? Hum… J’en ai de la chance.” Je me suis mis à rire voilà qu’elle m’appeler a nouveau Mr Archibald c’était tellement solennel. Je posai mon verre vide sur le rebord en me remettant debout et je lui dis : « J’ai eu le meilleur des professeurs, autant que ça puisse servir à quelqu’un.. »
Nous quittions la terrasse, je l’ai suivis observant le déhanché diabolique de la jeune femme, elle était ravissante habillé ainsi, j’ai toujours trouvé les femmes magnifique dans des robes… Rien de les relever le long de leurs cuisses n’était un geste purement divin. Nous arrivions dans la salle de billard que j’ai vu en rentrant, je fermis les portes derrière nous pour éviter que nous soyons dérangé. Je la vis marcher quelques pas avant de se retourner. J’aimais bien cette salle, des fauteuils en cuir des étagères muraux contenant surement de vieil ouvrage tout sentait le riche et le rustique… Cela dit on pouvait voir au milieu un billard un de ces vieux billard… J’ai tourné le regard vers la porte queue, j’en saisissais deux. Deux de tailles moyenne, je m’approche d’elle alors qu’elle me demanda de lui apprendre, je lui tendis une queue : « Tiens voilà… » J’allai vers une étagère, saisissant une petite palette contenant les boules de couleur jaunes et rouges avec la boule blanche et la huit. Le triangle, ainsi que le cube de craie. Je préparais alors le jeu, une fois finit je tendis ma main vers elle : « On y va ? » Lui disais-je alors que je l’accompagne au bout de la table la guidant, me glissant derrière elle tel un marionnettiste. Sentir sa peau sur la mienne, ses cheveux qui me tombait sur mon visage, me donnait des frissons et une agréable sensation. Je guidai sa main gauche pour former un support en lui disant : « Cette main te sert de support pour contrôler la direction de ton tir, mais surtout éviter d’éventrer le tapis. Maintenant tu poses la queue dans la jointure de ton pouce et de ton index… » Je la guidai pas à pas, nous nous abaissions pour qu’elle puisse viser, ma main droit fut poser sur la sienne saisissant la queue : « Casser est le début du jeu… Et peut déjà déterminer ta couleur… On tire d’un coup sec comme » Je guidai le tir, la boule blanche frappa le triangle de boules les écartant une à une et deux boules jaunes rentra dans les trous… J’eu un sourire me redressant : « C’est plutôt jolie pour un premier coup. » Lui disais-je en souriant…


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() message posté Ven 17 Oct 2014 - 11:06 par Invité
    Mon 1000e post, for you.

    En venant à Londres, jamais la jeune femme n’avait pensé revoir autant de monde sur le simple fait du hasard. Le monde était si vaste et pourtant, ils se retrouvaient tous les deux à cette soirée. Tout laissait à croire que leur chemin s’était définitivement séparés lors de cette première et dernière nuit. Elle n’avait jamais su où il était parti mais sans doute, beaucoup trop loin d’elle. Et fidèle à elle-même, elle rejouait la carte du destin. Elle avait quitté Paris et ses habitudes doucereuses pour avoir un nouveau départ, sur son chemin, des personnes refaisaient surface et bouleversaient immanquablement son existence.

    En posant son regard sur lui, elle ne pouvait s’empêcher de croire que le destin leur donnait une nouvelle chance de continuer à tracer leur histoire ou peut-être que ces années d’absence avaient été nécessaire pour qu’ils se retrouvent mieux ? Après tout, tous les deux venaient de sortir d’une relation, leur coeur avait eu besoin de repos. Celui d’Alfie se devait de se remettre d’un divorce et d’une tromperie, quant à elle, elle venait à peine de trouver la force de quitter son copain après trois ans de relation où malheureusement, ils n’avaient jamais été deux. Même si leur situation était, en partie, différentes, elle avait ressenti sa douleur, ne comprenant que trop bien ce que provoquait l’adultère. Sur tout ce qu’il y avait sur terre, c’était sûrement l’une des choses qu’elle méprisait le plus. Elle ne comprenait pas cette attitude et ne voulait pas la comprendre. L’agacement qu’elle ressentait en y pensant commençait à lui monter à la tête, heureusement, sa voix la sauvait in-extremis.

    « Je suis sûr que je suis pas le seul à qui tu dis ça… »

    “Est-ce que tu as encore eu de mauvaises expériences avec les femmes pour me dire ça ?”

    Il ne l’avait pas dit méchamment, elle sourit même, amusée. Elle avait tendance à dire cette même phrase à chaque homme qui lui sortait de belles paroles et voilà, que les rôles s’inversaient.

    « En tout cas ça me fait plaisir que tu penses ça. »

    Leur discussion était tantôt affectueuse puis tantôt courtoise comme à l’époque quand ils se sentaient proches et distants à la fois. Ca ne la dérangeait pas, leur relation avait toujours été comme ça. Il lui était difficile de la définir en quelques mots, pour tout dire, elle ressentait une sorte d’atmosphère entre eux, quelque chose qui lui accélérait un peu plus les battements de son coeur, quelque chose qui la réconfortait et qui en même temps, l’effrayait. Doucement, il s’approcha en posant son verre sur le rebord de la terrasse.

    «Roh tu n’es pas drôle… j’avais envie de voir tes prouesses… Promis je me moquerai pas de toi… »

    Elle laissa échapper un léger rire.

    “Et tu crois que je vais te croire ? Si je n’étais pas à ma place, je me moquerai volontiers de moi-même !”

    Non, vraiment, elle cherchait encore une échappée pour ne pas avoir à se ridiculiser devant de grands noms. Il n’y avait aucun moyen pour qu’elle ternisse son image pour une telle raison, elle ne se le permettrait pas. Elle ajouta alors “savoir jouer au billard” à sa liste de choses à faire, quand arrivera-t-elle à être parfaite ? Le chemin semblait toujours bientôt se finir, doux mirages.

    «Je dois dire que si je ne t’aurais pas vu ce soir, je serais surement reparti au premier bar que j’aurais croisé. »

    “Pour les femmes ou pour l’alcool ?” demanda-t-elle en arquant un sourcil.

    Elle était prête à le réprimander comme un vulgaire enfant mais cela prouvait l’attachement qu’elle lui portait. Fidèle à lui-même, il lui proposa de montrer quelques astuces pour s’en sortir au billard. Cette attention la touchait et en même temps, elle ne pouvait s’empêcher d’y voir autre chose. Se retrouver seule à ses côtés lui rappelaient tellement de choses, la complicité qu’ils partageaient et cette souffrance dont ils étaient victimes par leur proximité.

    La porte fermée, le monde perdait de sa largeur pour ne se résumer qu’à eux deux mais elle était loin de perdre pied. Cet endroit la mettait en confiance, les meubles raffinés mais anciens lui rappelaient son environnement habituel, elle se sentait chez elle. Seule la table de billard la laissait perplexe. Le fait d’être une parfaite débutante devant Alfie ne lui plaisait pas, oui, elle ne pouvait pas échapper à sa manie de vouloir tout contrôler. Silencieuse, elle le regarderait lui apporter queue, au moins, elle connaissait le vocabulaire, c’était déjà. Il disposait tout le matériel sur la table, sachant exactement ce qu’il devait faire.

    « On y va ? »

    Elle se retint de soupirer, elle n’avait plus le choix et se laissa guider vers la table tandis qu’il s’était glissé furtivement derrière elle. Ses membres se tendirent légèrement, son pouls s’accélérait, elle appelait son esprit au calme. Il lui était tout simplement impossible d’oublier ses caresses, l’effet de sa peau contre la sienne. Sa concentration était mise à rude épreuve, et si elle ne voulait pas se ridiculiser, il lui fallait tout absorber dès le début. Confiant, il guidait sa main gauche pour former un support.

    « Cette main te sert de support pour contrôler la direction de ton tir, mais surtout éviter d’éventrer le tapis. Maintenant tu poses la queue dans la jointure de ton pouce et de ton index… »

    “Je ne suis pas sûre que tes recommandations arrivent à épargner cette table. Ce tapis va tomber à cause de moi.”

    Malgré son pessimisme à propos du jeu, elle se concentrait pour retenir les étapes dans les moindres détails, elle apprenait vite, sa mémoire visuelle n’avait rien à envier à sa mémoire auditive. Au moment où ils se baissèrent, elle ne pu s’empêcher de penser à cette robe bien trop légère au final. Pour mieux lui apprendre, il avait du se rapprocher dangeureusement de son corps, leur contact lui donnait des frissons. Le fin tissu n’améliorait rien, elle sentait d’autant plus le peu d’espace qui les séparait. Son esprit en était profondément troublé. Sans s’en apercevoir, le triangle de boules avait été dispersé et deux d’entre elles étaient tombées dans les troues. Trop perturbée par cette approche physique, elle venait de rater une étape. Elle se mordit la lèvre inférieure, quelle idiote !

    «C’est plutôt jolie pour un premier coup. » dit-il en se redressant.

    Ainsi, elle pouvait retrouver son souffle et en même temps son aplomb, elle se tourna vers lui , lançant un regard de reproches, mi-amusée.

    “Tu m’as déconcentrée, j’ai complètement raté la dernière étape.”

    Ses yeux s’adoucirent lorsqu’ils croisèrent les siens.

    “Merci de m’apprendre. A chaque fois que je penserai au billard, je penserai à toi.”
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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 17:52 par Invité
Remember the last time with me.
  feat. Athénaïs & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
C'était comme se rapellait soudain de mauvais souvenirs. Cette phrase, ce genre de phrase sortis tout droit d'un roman de Twilight… 'Tu es tout pour moi' 'tu es le seul qui compte'… Faut arreter de prendre les gens pour des cons. Je l'avais bien vite compris, quand la première m'avait tromper c'était comme une révélation. Ce genre d'histoire d'amour, qu'on peut trouver idyllique ne sont qu'un tissu de mensonge à mes yeux. Tout n'était que désillusion et encore je ne parle pas des franfeluches et des courbettes qu'ils se passent quand il y a ce flirt… ' Le plaisir est dans la chasse et non dans la capture '. Agatha Christie n'avais pas si tord, on avait eu le même passé, l'écrivain qui est amoureux et qui comprend le malheur qu'apporte ce sentiment. Trompé par son mari elle en est tombé dans une folie sans coeur. Je suis passé par là. Mais le soucis avec moi, c'est que mon coeur en pense autrement que ma raison. J'avais rencontré Athénaïs quelques mois avant, comme une envie soudaine d'évasion. Cela dit j'avais réussit a faire taire mon coeur pour de bon. M'évadant a tout prix pour eviter qu'il redegne pointer le bout de son nez… J'ai eu la chance, cela dit il y a eu des ratés. De gros raté ! Salhomé et Petroshka. L'un était photographe pour un magazine locale et l'autre était professeur de danse… C'était le genre d'expérience que j'aurais aimé ne pas renouveller… J'étais perdu dans mes peines de coeur. Tout ça pour une stupide phrase que Athénaïs venait de me sortir… Mon coeur en faisait des bons, ma raison elle, se trouva un coté ironique à lui dire ce genre de chose, c'est sa question qui me fit réagir :

“Est-ce que tu as encore eu de mauvaises expériences avec les femmes pour me dire ça ?” elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, me connaître autant me perturber au plus haut point, j'ai senti mon coeur faire un raté. Il fallait que je me reprenne alors que je bus une nouvelle gorgée. J'évitais a nouveau de me plonger dans son regard noisettes. J'aurais pu m'y perdre pour de bon si cela continuer. Devais-je être honnête… Deux mariages raté, je ne comptes plus mes conquetes sur les doigts de mains n'ayant plus assez de doigts de libre. Pour qui me prendrait elle ? Un salaud sans coeur qui baise tous ce qu'il touche ? Je ne savais pas. Elle me connaissait déjà, elle savait qu'au fond je ne suis pas celui là. J'en avais peur, ca devait être là seule ici a me connaître, a connaître l'ancien Alfie. Celui qui était romantique et qui pensait que son amour pour sa première femme était la bonne… Cela dit j'ai bien vite compris que tout ceci n'était que pur masquarade : « Je vois qu'on peut rien te cacher... » Lui disais-je en souriant, sans trop en dire pour autant. Je ne savais pas comment elle le prendrais, deux divorce en prime… je suis un trop grand amoureux pour que ma tête décide de ne pas sauter le pas…

Nous avions quittés la reception, ce fut pour moi une véritable bouffée d'air frais. Le genre de truc qui me permettait enfin de respirer. Cela dit j'avais tout de même une boule qui se créa dans mon estomac. Les retrouvailles avec Athénaïs étais inattendu, je dois dire que voir sa chevelure blonde m'avait manquer. Nous marchions alors que j'entendis mes pieds crisser sous le sol encore humide de l'averse qu'il y a eu cette après midi. On sentais encore l'odeur du goudron mouillé, une odeur que j'appreciais de plus en plus. En Australie, c'était une odeur qui était rare, mais après une journée de grosse chaleur et là, la pluie qui tombe sur le goudron, l'odeur qui s'évapore… Un vrai plaisir, je fut surpris. Elle me parla d'une soirée billard. On allait surement venir la chercher pour aller faire une partie. Je n'ai pas pu m'empecher de rire alors en l'imaginant jouer à ce sport. C'était une situation plutôt comique. Je lui avouais que j'avais envie de voir ça, mais je me moquerai pas. Enfin pas à haute voix… J'étais doué d'une discretion ca pouvait limite faire peur quand on y repense.
“Et tu crois que je vais te croire ? Si je n’étais pas à ma place, je me moquerai volontiers de moi-même !” Je me suis mis a sourire, l'imaginant bien. Me rejoindre au fond d'une salle, entrain d'observer les autres jouer. Verre à la main, le sourire moqueur à trouver le moindre faiblesses dans les joueurs et en joué. Se moquer était tellement facile, mais cela pouvait sembler si drôle, alors qu'on pourrait pouffer de rire entre deux gorgées d'alcool qui nous brulerait l'estomac. J'eu un sourire en coin en lui disant : « Tu peux me croire, je me serais surement moquer dans ta tête, mais pas a voix haute. » riais-je en saisissant à nouveau mon verre, buvant une énième gorgée qui me brula le palais. Je repris une respiration en lui disant ensuite : « Cela ne m'étonnerai pas de toi que tu sois aussi fourbe et mesquine, cela dit tu me connais jt'aurais accompagner dans les moqueries… » Lui disais-je un sourire taquin sur les lèvres. J'aimais cette complicité entre nous, elle nous correspondait bien. J'aimais sa façon d'être avec moi un plaisir sans equivoque. Je posais mon verre vide sur le rebord, mes pensais commencer a divaguait au vue du premier verre que je venais d'ingurgiter. Je lui fis comprendre que si elle n'étais pas la se soir, je serais surement déjà saoul dans un bar en compagnie d'un ou d'une charmante compagnie. D'ailleurs je me souviens pas qu'elle soit au courant des conquêtes masculine que j'ai pu avoir. Non definitivement non, j'ai découvert cela en nouvelle zelande. Cela ne pouvait pas correspondre avec la dernière fois que j'ai vu Athénaïs. J'eu tout de même des pensées assez salaces qui me traversa l'esprit couper en plein élan par sa question :

“Pour les femmes ou pour l’alcool ?” Pour les deux ! Aurais-je du hurler… J'y reflechissais et bizarrement c'était bien ça, je me voyais bien au Barfly au bar entrain de boire un verre de bon scotch avec une fille qui veut devenir actrice… Je voyais déjà le plan… J'aurais fait la fermeture avec elle, je l'aurais emmener a mon superbe appartement sur hammersmith. Je lui aurais fait l'amour et le lendemain, elle se serait retrouver en plein milieu de Camden, comme si tout ceci n'était qu'un rêve. J'ai une imagination debordante tout de même ! Cela dit je me suis mis a sourire en lui disant : « Je dirais… L'alcool, avec une femme, mais faut il esperer que j'en trouve une a mon goût… Ca deviens rare quand même. » lui disais je sans faire de mauvais jeu de mot ou autre insinuation déplacé. Cela dit, il commencait à avoir de moins en moins de fille qui veulent devenir actrice. Cela dit il restera quelques mannequins. Mon rêve et un jour je le ferais, me faire un mec d'Abercrombie… Ce serait un pied intersideral.

Malgré cet atmosphère qui me faisait le plus grand bien. Je lui avais proposé mon aide pour lui donner quelques tuyaux pour jouer au billard. Je veux bien me moquais d'elle, mais cela dit j'aimerai au moins qu'elle leurs en foute plein la vu. Quoi que il en faudrait peu vu les atouts alléchant d'Athénaïs. Arrivé dans la salle de billard, qui sentait le vieux cuir et le scotch. J'ai pris les devants me glissant derrière elle, sentant sa robe legere me froler ce qui me provoqua une sensation nostalgique qui me plaisait. J'avais l'air d'être calme, j'aurais pu être un excellent acteur c'est bien vrai, mais ma tête ressemblait surtout à un énorme concert de pseudo punk. En gros ca bouge trop et ca donne envie de se tirer une balle surtout si t'es sobre : “Je ne suis pas sûre que tes recommandations arrivent à épargner cette table. Ce tapis va tomber à cause de moi.” Malgré cette remarque sainglante de la part d'Athéna me faisait doucement rigoler, je pense que j'aurais pas pu me retenir l'imaginant eventrer ce pauvre tapis qui n'avais rien demandé à personne. Si elle fait ça tout à l'heure, je pense que je pourrait aller directement au premier monastère et me faire Moine… Je vois pas quoi faire de plus drastique que ça. « Si ce tapis tombe à cause de toi… Je me fais Moine ! J'aurais tout vu dans ma vie je pense que ce serait finit pour moi. » disais-je dans toute ma sincérité, je n'étais pas le genre de mec a faire des promesses en l'air, truc de famille sans doutes. Je lui apprenais ce que je connaissais sur les début d'une partie de billard, c'est à dire le cassage ! Bien que je fus assez deconcentré par le contact avec elle. De la sentir si prêt de moi, je devais faire preuve d'une enorme concentration pour eviter de lui faire l'amour sur cette table de billard. Alors que le coup fut plus que réussit, elle m'avoua : “Tu m’as déconcentrée, j’ai complètement raté la dernière étape.” Je me suis mis a sourire sur le coup, comme quoi il n'y avais pas que moi qui était déconcentrer. Cela me rassurait en quelques sorte, elle s'était retourné vers moi. Je sentis mon coeur faire des ratés l'espace d'un instant une sensation plus que désagréable. Cela dit mon regard croisa le sien, son regard s'était adoucit c'était d'une tendresse a en vomir arc en ciel… Je lui ai dit d'une voix basse et calme : « J'en suis navré d'en être la source... » Disais-je alors que je sentais bien que c'était mon fichu coeur qui parlait. Pour une fois que cela n'étais pas dù à mon pénis. C'est alors qu'elle me revela : “Merci de m’apprendre. A chaque fois que je penserai au billard, je penserai à toi.” J'eu un sourire, je sais pas ce qui m'arrivait mais j'avais une soudaine envie de l'embrasser, je ne savais si cela serait déplacé, mais cette situation était quelque peu ambigüe. Je lui avoua a mon tour : « Je pense que je n'ai pas besoin du Billard pour penser à toi... » je glissa doucement mes doigts sur une meche qui s'était echapper sur le visage d'Athénaïs, je ne quitta pas son regard. Mes doigts décident alors de se glisser le long de sa nuque alors que mes lèvres décide de regoutter au passé se glissant sur celle de la jeune femme… Ce fut comme danser un tango et encore j'en sentis des picotement dans l'estomac… ma langue joua les archéologues trop curieux de retrouver de vieu trésor… Ce fut un baiser tendre et passioné comme je les aimait. Je dois dire que mon coeur s'amusait trop en ce moment, ma raison reprit un instant le dessus en quittant doucement ses lèvres. Les miennes ont pris une teinte rougeâtre du à la chaleur et a l'humidité, mes joues aussi commencèrent a rougir l'espace d'un instant du à la passion échangé, ma main quitta doucement sa nuque en lui disant : « Je… suis désolé... » Ma raison qui parle… Dieu que je pouvais la maudir.
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() message posté Lun 3 Nov 2014 - 20:34 par Invité
    D’une certaine manière, ils se ressemblaient. Les quelques moments où ils s’étaient vus, loin du regard des autres lui avaient appris qu’il était un grand romantique et qu’il pensait que les happy end étaient possibles, tout comme elle. Elle était du genre à penser que le premier amour pouvait être le premier et le dernier, c’est pourquoi elle était restée autant de temps avec cet énergumène alors qu’il ne faisait que la tromper. Elle s’était accrochée à un rêve de petite fille et malgré le fait qu’elle n’avait plus envie d’y croire, elle persistait au fond d’elle à se dire que c’était possible de rencontrer une personne qui vous chérira jusqu’à la fin des temps, quoi qu’il arrive. C’était beau, mais loin de sa portée pour l’instant. Elle pensait qu’elle n’y avait pas le droit, le destin la mettait toujours sur des routes sinueuses où ses relations se plaçaient comme obstacle. Rien n’était simple, jamais. Elle devait s’y faire. Sa vie était digne des séries télé américaines, tellement il y avait des rebondissements. Ce n’était pas plus mal, elle n’aimait pas la routine, elle voulait vivre à deux cent à l’heure parce qu’elle considérait que la vie était trop courte, elle voulait vivre tout ce qui était possible sur cette terre.

    Elle avait posé cette question car il lui avait répondu exactement ce qu’elle avait l’habitude de répondre lorsqu’elle ne croyait pas à de belles paroles. Elle aspirait à entendre ce type de phrase mais lorsqu’on daignait lui en sortir une, elle se braquait et cataloguer la personne chez ceux qui charment tout le monde avec les mêmes phrases. La situation était dramatique. Elle se refusait de donner sa confiance en fermant les yeux intentionnellement sur ce que les autres pouvaient lui dire et apparemment, il était dans le même genre de situation. Ils rêvaient de l'idylle parfaite tout en se refusant d’y croire. Vraiment, il n’y avait pas plus ironique.

    « Je vois qu'on peut rien te cacher... »

    Sa phrase était bien tournée, elle confirmait ses propos sans trop en dire. Il n’avait pas envie d’en parler alors elle n’allait pas insister. Ils venaient à peine de se retrouver, il était hors de question qu’elle l’embarrasse avec des questions déplacées. Après tout, elle-même voulait taire ses relations. Encore un point en commun, hein ? Le cernait-elle réellement ou faisait-elle fausse route ? Quelque part, elle se disait qu’elle visait juste, et de l’autre, elle ne se sentait finalement pas si proche de lui pour l’analyser. Ils avaient certes discutés plusieurs fois et partagé une nuit ensemble, très douce et agréable mais cela n’empêchait pas, que les années s’étaient écoulées et qu’il avait pu changer. Cependant, il n’en avait pas tellement l’air. Elle réfléchissait beaucoup trop, du oui au non, du quoi du pourquoi. Si ils avaient prochainement l’occasion de se revoir, peut-être qu’elle apprendrait à mieux le connaitre ou à le reconnaitre. Pour l’instant, tout ce qu’il y avait de mieux à faire c’était de profiter de cette soirée ensemble. Il avait déjà disparu une fois, il allait peut-être disparaitre encore, elle n’en savait rien.

    La réception semblait loin à présent, et ce n’était peut-être pas plus mal pour discuter. A l’intérieur, il était presque impossible de s’entendre tant il y avait du monde. C’était une soirée caritative mais l’ambiance était plutôt à la fête. Les riches oubliaient souvent la raison de leur présence à ce style d’événement. Et pour une fois, elle oubliait. Tout ce à quoi elle pensait en ce moment, c’était à Alfie. Il lui était juste impossible de se concentrer sur autre chose que sa présence. La voix d’Athénaïs était décontractée mais elle cachait en réalité, un certain embarras. Elle se sentait si jeune, si enfant à côté de lui alors qu’il était un homme qui avait déjà vécu. Une vie semblait les séparer mais elle voulait passer au dessus de tout ça. Elle plaisantait au sujet du billard.

    « Tu peux me croire, je me serais surement moquer dans ta tête, mais pas a voix haute. » Elle reconnaissait là son éternelle gentillesse. « Cela ne m'étonnerai pas de toi que tu sois aussi fourbe et mesquine, cela dit tu me connais jt'aurais accompagner dans les moqueries… »

    Elle rit. Il l’avait cernée. Oui, c’était bien son genre d’agir de la sorte mais au fond, ce n’était pas méchant, c’était comme un passe-temps. Lorsqu’elle s’ennuyait, elle critiquait. C’était l’une des parts obscures en elle mais elle essayait de refréner ses vilaines pulsions, elle ne voulait pas être mauvaise langue, pas tout le temps en tout cas. Et puis, les riches lui tendaient presque toujours la perche, ils pouvaient se montrer si ridicule avec leur comportement snob. Son héritage la propulsait dans ce monde d'hypocrisie mais elle se sentait loin d’eux, elle se considérait différente et probablement qu’elle l’était. Alfie ne serait pas capable de la supporter sinon, lui qui était allergique à ce genre de démonstration.

    Encore une fois, elle lui tendait un piège mais il s’en tirait plutôt bien.

    « Je dirais… L'alcool, avec une femme, mais faut il esperer que j'en trouve une a mon goût… Ca deviens rare quand même. »

    “Et c’est quoi une femme à ton goût ?” demanda-t-elle en observant sa réaction.

    C’était plus fort qu’elle, elle lançait toujours des pièges lorsqu’on discutait avec. Il fallait faire attention parce qu’elle possédait une excellente mémoire, surtout pour ce genre de chose. Et puis, c’était aussi une façon de juger la personne, voir si elle était futée ou pas. Elle aimait trouver des gens qui comprenaient entre les lignes, ça la surprenait. Et elle était sûre qu’Alfie en était capable, pour l’instant, il s’était bien débrouillé.

    « Si ce tapis tombe à cause de toi… Je me fais Moine ! J'aurais tout vu dans ma vie je pense que ce serait finit pour moi. »

    Malgré son pessimisme concernant le billard, elle voulait bien croire qu’après sa petite leçon, elle allait pouvoir se débrouiller pour la partie d’après. Il était efficace dans ses explications, tout était clair. Quant à elle, son cerveau inscrivait chaque étape scrupuleusement dans sa tête. Mais elle devait avouer qu’elle avait plus de mal ce soir-là et qu’elle avait la sensation de tout enregistrer au ralenti. Toujours aussi spontanée, elle l’avait accusé d’être la cause de son trouble. Comme à son habitude, elle disait ce qu’elle pensait. Avec lui, c’était encore plus facile, elle pouvait s’ouvrir lorsqu’il était là.

    « J'en suis navré d'en être la source... »

    Sa voix n'était plus qu'un murmure, elle avait peut-être dépassé une limite en lui avouant qu'il la déstabilisait. Oui, la limite entre ami et amant. Il était trop tard pour reculer, son pouls palpitait dangereusement, appréhendant les conséquences de son aveu. Elle était une perdante en amour, quelque chose clochait toujours et elle avait peur de l'entrainer dans sa chute. Il méritait mieux que ça. Alors qu'elle réfléchissait encore une fois beaucoup trop, le sourire qu'il lui lança la fit perdre pied. Sa conscience était incapable de penser davantage, son esprit était troublé, envoûté par ses yeux bleus qui approchaient.

    « Je pense que je n'ai pas besoin du Billard pour penser à toi... »

    Si son coeur avait pu sortir de sa poitrine, il l'aurait fait. Alors qu'il replaçait l'une de ses mèches, sa respiration se faisait de plus en plus difficile. Sa raison lui ordonnait de détourner le regard mais elle ne pouvait pas. Comme autrefois, elle était médusée par le bleu de ses yeux. Une fois qu'elle y plongeait, il lui était impossible d'en ressortir. Elle constatait, à présent, combien il lui avait manqué alors elle ne résista pas lorsqu'il s'approcha pour l'embrasser. Leur contact l'électrisait, sa bouche lui était familière, elle se surprit à la redécouvrir avec envie. Ce baiser mêlait passion et tendresse, il l'enivrait totalement. Doucement, il recula et balbutia :

    « Je… suis désolé... »

    Leur regard se croisa un instant, puis la seconde d'après, elle l'embrassa à nouveau mais plus ardemment et avec plus d'insistance, enroulant ses bras autour de son cou. Il n'y avait plus rien de doux, la passion prenait les devants et animait son corps. Le désir lui montait à la tête, et lui brûlait la gorge. Elle ne le voulait que comme amant, qu'il en soit autrement demandait trop de retenu, c'était trop dur. Ses mains glissèrent sur son torse avant de lui enlever sa veste avec précipitation pour ensuite encadrer à nouveau son visage. Sa poitrine se soulevait avec difficulté tandis qu'elle l'embrassait, elle ne parvenait plus à s'arrêter, son corps avait soif de sa chair. Tout en savourant ses lèvres, elle recula pour atteindre la table de billard, ses pensées divaguaient complètement dans les méandres de ses fantasmes.

    Haletante, elle s'écarta légèrement. "Je suis en train de te détourner du droit chemin, est-ce que tu es sûr de vouloir continuer ?" Elle avait rassemblé ses dernières forces pour interrompre leur baiser, mais elle n'allait pas tenir longtemps, leur corps était collé l'un à l'autre, et elle sentait plus que jamais le désir s'emparer de son bas ventre. Elle était en train de devenir folle.
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