"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici birthday wishes and broken hearts  (ellisander) 2979874845 birthday wishes and broken hearts  (ellisander) 1973890357
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birthday wishes and broken hearts (ellisander)

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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 1:27 par Invité
Deux semaines. Deux semaines qu'Elliana n'avait pas parlé à Alistair. Pas un coup de fil. Pas une visite. Seulement quelque messages textes par ci, par là parce qu'elle était faible et qu'elle n'arrivait pas à tenir sans lui parler. La jeune femme était intoxiqué par lui, par l'odeur de sa peau, de la ferveur de ses baisers et des sourires malicieux dont il l'a gratifiait à chaque fois qu'elle le voyait. Elliana se rappelait encore de leur dernière rencontre. Elle était passé lui rendre une visite surprise car il lui manquait terriblement et était tombé face à spectacle qui l'avait mise sans dessous. Lui, torse nu et une jeune femme dans la douche de son appartement. Ca l'avait rendu folle. Oh, bien sur, elle était au courant des autres femmes. Elle savait que Théodore n'était pas blanc comme neige mais elles étaient toutes fictives, une simple idée dans un coin de sa tête que la jeune femme mettait de côté lorsqu'elle voyait le policier. Jusqu'à ce jour là où l'idée fictive était devenue bien réelle et la blonde sortant de sa douche une fille bien en chair et en os. Elliana avait alors vu rouge, elle était partie en courant, sans une explication, sans un mot vers Alistair qui n'avait pas réussi à la rattraper. Et qui n'avait peut-être pas essayer. La jeune femme était partie sans se retourner et en prenant bien soin d'éteindre son téléphone. Elle voulait se couper du monde, se couper de lui. Son esprit et surtout son coeur étaient un vrai gruyère. La blonde ne savait plus quoi penser, ni quoi faire, ni comment réagir face à cette relation plus que destructrice. Lorsqu'ils avaient commencé à se voir Alistair et elle - oui même si Théodore restait son premier prénom, la blonde  avait pris l'habitude de l'appeler ainsi -  savaient pertinemment que cela n'allait pas être une grande histoire d'amour mais Elliana avait craqué. Pour lui. Ce sentiment d'être unique en sa présence, d'être la seule pour lui l'avait transformée sans parler du sentiment de protection qu'elle ressentait lorsqu'elle était dans ses bras. La coach sportive était tombé petit à petit amoureuse de ce flic plus âgé dont elle savait si peu mais qui lui faisait ressentir des émotions qu'elle n'avait jamais ressenti auparavant. Sans parler des parties de jambes en l'air, Alistair savait y faire et ça la jeune femme ne pouvait pas en démordre.  

Mettant de côté ses interrogations, Elliana se dit qu'il fallait qu'elle le revoit, qu'elle lui parle, qu'elle lui dise ce qu'elle avait sur le coeur maintenant qu'elle an avait enfin pris conscience. Une part d'elle avait peur de se réaction et   elle ne savait si elle serait assez forte pour tout lui avouer, pour le confronter à ses demons. En se levant ce matin, Ellie savait que c'était l'anniversaire d'Alistair, elle l'avait vu sur ses papiers d'identités un soir et n'avait plus jamais oublié la date. La blonde lui envoya un message texte pour lui souhaiter son anniversaire, seule signe de vie depuis quatorze longs jours. Auquel il répondit qu'il avait de la chance de l'avoir. Ellie avait rougit comme une adolescente en pleine puberté et se dit que c'était aujourd'hui ou jamais.  Elle passa la journée à se préparer, changeant et re-changeant de tenue. Son appartement était devenu un vrai champs de bataille, surtout depuis que Julian était parti en France après leur plus grosse dispute. Tout ça accumulé n'arrangeait en rien le moral de la coach qui avait de plus en plus de mal à sortir la tête hors de l'eau. Une fois prête, Elliana se rendit chez Alistair  à Chinatown, en plein coeur de Londres. Ce n'était pas son quartier fétiche  mais quand il fallait y aller...

La blonde remit sa main dans ses cheveux, prit une grande inspiration et toqua à la porte de la maison d'Alistair Rotten.  Il vivait dans une petite maison dans un quartier résidentielle paisible qui changea radicalement de son caractère. « Alistair, c'est moi... Joyeux anniversaire ! »s'exclama-t-elle pour annoncer sa présence. Sa voix se voulait forte et sans faille mais elle pouvait sentir les trémolos dans sa vie, prête à être face à face avec celui dont elle était malencontreusement tombée amoureuse.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 30 Oct 2014 - 4:47 par Theodore A. Rottenford
“Was I bitter? Absolutely. Hurt? You bet your sweet ass I was hurt. Who doesn't feel a part of their heart break at rejection. You ask yourself every question you can think of, what, why, how come, and then your sadness turns to anger. That's my favorite part. It drives me, feeds me, and makes one hell of a story.” C’était un jour comme les autres. Enfin, j’essayais de me convaincre que les anniversaires n’avaient aucune signification particulière depuis si longtemps qu’au final, le concept avait fini par me paraitre complètement surfait. Je vieillissais tout le temps, à chaque instant de ma vie, et à chaque prise de décision. Alors à quoi bon célébrer ? Je démarrai en trombe dans les rues sombres et hostiles de Londres. Les lumières crépusculaires de la lune et des réverbères me guidaient dans ma quête de l’inconnue. Je tournai brusquement le volant afin de de stationner à deux rues de China town. Je ne voulais pas rentrer tout de suite. J’avais envie de marcher quelques instants dans l’obscurité, et de sentir les vents froids et âpres du mois d’Octobre me fouetter le visage. Je m’avançais avec lenteur en prenant soin de contrôler mon rythme. J’avais cette façon particulière de marcher en m’appuyant uniquement sur le bout de mes orteils. Ce qui m’avait valu le surnom de tiptoes, pendant quelques temps. J’eus un sourire malsain. Je n’avais jamais prêté attention à ce genre de railleries pourtant ce détail de mon enfance m’avait marqué – à l’instar de l’abandon de ma mère et de ma fugue au-delà des frontières de Belfast.  J’haussai les épaules avec désinvolture en flânant entre les commerces et les restaurants asiatiques. L’odeur de friture me souleva l’estomac, mais ce n’est pas ce qui allait m’empêcher de commander mon diner.

Je serrais ma prise sur mon revolver accroché quelque part entre mon flanc gauche et la chute de mes reins.  Je n’avais plus le droit de porter mon arme en civile étant donné mes fonctions mais la présence d’une arme – même sans minutions me créait une illusion de sécurité. Je soupirai en passant devant une épicerie pour prendre quelques cannettes de bière. Mon stock arrivait bientôt à épuisement, surtout avec la présence de Kaspar. Je n’étais pas habitué à faire les courses pour deux. Heureusement qu’il était en excursion avec sa classe. Je fendis l’air jusqu’en banlieue. Mes chaussures rasaient le sol dans un son mat que je n'entendais qu’à moitié. J'étais submergé par mes angoisses et mes terribles secrets. Mon oreille gauche bourdonnait par moments, excitée par l’animation autour.

Je pressai le pas jusqu’au coin de la rue, vers ma résidence individuelle. Il y’ avait une aura maléfique qui surplombait les lieux. Peut-être était-ce la pénombre prédominante, ou la décoration trop sobre pour être jolie. Les murs d’un blanc impeccable et les meubles très modernes reflétaient mon obsession pour le propre et le pratique. Je soupirai en déposant mes achats sur le comptoir de la cuisine avant de me diriger à l’étage, vers la douche.  Les bières étaient encore fraiches – Le diner risquait de refroidir, mais c’était un risque que j’étais prêt à prendre.

Le contact de l’eau bouillante déliait mes muscles tendus. Je soupirai d’aise en expiant toutes mes ratures. Mon cœur meurtri, battait à l’unisson avec mes divagations malsaines. Dernièrement, j’avais été négligent. D’abord j’avais perdu mon cahier de bord, puis je m’étais fait volé ma sacoche et quelques documents compromettants par un gosse des rues – et pour couronner le tout, il y’ avait Elliana. Son message m’avait un peu conforté dans ma solitude, même si je ne comprenais pas son éloignement soudain. J’avais toujours été clair sur la nature de nos rapports. J’étais un prédateur – et malheureusement, j’étais incapable de lui apporter toute l’attention et la stabilité qu’elle méritait. J’étais mauvais, pourri jusqu’à la moelle. Je soupirai en enroulant une serviette autour de ma taille, tout en me séchant grossièrement les cheveux.

Je dévalai les marches en direction de la cuisine, lorsque la sonnette m’interpella.

« Alistair, c'est moi... Joyeux anniversaire !  » J’entendais sa voix de loin.

Ce timbre ne m’était pas inconnu. La porte s’ouvrit sur le visage angélique d’Elliana. J’écarquillai les yeux tout d’abord surpris, puis soulagé. Je pense que quelque part j’étais content de la voir débarquer chez moi de façon aussi fortuite. Je lui souris d’un air contenu sans la quitter du regard. Mes cheveux ruisselant, dégoulinaient le long de mon cou et de mon torse nu. Je frémis en plissant les yeux.

« Salut. » Répondis-je avec politesse. « Vas-y, entre. Je ne m’attendais pas à te voir. » Je souris. « Cette fois je suis seul, promis. »

Je m’écartai afin de lui céder le passage. Ses longs cheveux blonds balayaient l’air sous mon nez – Elle sentait divinement bon. Je déglutis, incapable de retenir mes pensées inappropriées. Ellie pourquoi es-tu revenu dans l’antre du démon ? I’m not the guy for you.

Je me rappelais parfaitement de sa dernière visite. Elle avait fuis en découvrant le visage d’une énième conquête. J’avais essayé de la rattraper, puis dans un élan de lucidité, j’avais réalisé que cette course était vaine. Je ne pouvais rien lui apporter de bon … Rien.

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() message posté Sam 1 Nov 2014 - 11:42 par Invité
Les quelques secondes entre Elliana sonnant à la porte de chez Alistair et l’actuel moment où le jeune homme ouvrit la porte. Il se passa une infinité de secondes pour la jeune femme. Son cœur palpitait comme jamais. Elle pensait à trop de choses dans la tête de la jeune femme. Elle se sentait perdue. Ellie ne savait pas du tout comment Alistair aller réagir à sa présence. C’était une personne imprévisible et la blonde l’avait bien compris à plusieurs reprises, à ses dépens. Une part d’elle espérait qu’il ne soit pas fâché, après tout elle était partie en trombe de chez lui il y a peine quatorze jours et n’avais pas donné de nouvelles depuis et l’autre partie de son être espérait qu’il le soit. Que pour une fois ils ne soit pas indiffèrent et qu’il se soucie un minimum de la jeune femme. Mais elle pouvait toujours rêver. Les pensées néfastes et négatives d’Elliana ne s’arrangèrent pas lorsqu’Alistair lui ouvra finalement la porte. Et le spectacle qui s’offrait à elle la troubla plus qu’il ne l’aurait fallu. Il était là, beau comme un dieu grec, le corps encore humide et les cheveux bruns dégoulinants et ondulants légèrement le long de son visage. La jolie blonde eut une petite seconde d’hébétement  ne sachant comment réagir face à cet homme et son corps si bien formé laissant voir les cicatrices de ses frasques passés le rendant un peu plus humain et un moins idyllique aux yeux d’Elliana. Elle qui voulait se montrer forte, résister. Résister à l’envie de le prendre dans ses bras, de l’embrassait et d’oublier toute cette affreuse histoire de conquêtes multiples. Mais la réalité était tout autre et Elliana devait s’y résigner. Tout n’était pas rose surtout quand on entretenait une relation en dents de scies avec un homme comme Alistair. Au fil du temps, la blonde avait toujours sur faire face aux hommes, être aussi forte qu’eux, et lorsque son premier amour l’avait quitté elle s’était juré de ne plus jamais laissé un homme guider sa vie. Et puis, elle rencontra Théodore… et toutes ses convictions basculèrent…  « Salut. Vas-y, entre. Je ne m’attendais pas à te voir. » « C'est bien le but d'une surprise... » Repliqua-elle, amusée, pour une fois qu'elle pouvait le surprendre, elle n'allait pas se gêner pour en profiter, ne serait-ce qu'un tout petit peu. Elliana eut un petit sourire timide et rentra dans la petite maison sous le regard dur et le sourire contenu du jeune homme qui fêtait aujourd'hui son anniversaire. C'était un moment important et Ellie avait mis ses rancoeurs de côté pour fêter cela dignement. Et puis, elle ne voulait pas se l'avouer mais il lui manquait quand même un peu. Son regard bleue scanna la pièce, sans doute à la recherche d'indices évoquant une possible présence féminine. L'esprit sadique et tordu d'Alistair aurait pu lui faire le coup une deuxième fois.

« Cette fois je suis seul, promis. » ajoutai-t-il avant qu'elle ne rentre dans le hall d'entrée. La blonde qui se retourna faire lui pour faire face et eut un sourire en coin, trahissant de son mal l'aise face à Théodore qui la scrutait de haut en bas. Ellie marqua un temps d'arrêt, cherchant ses mots, cherchant répondre à celà. Jamais elle n'aurait penser être à court de mots comme cela mais Alistair avait cette emprise dévastatrice sur elle. Presque envoutante, dont elle n'arrivait pas à se défaire, même en mettant toute la distance du monde entre eux deux.   « Cette fois? J'imagine bien que ça doit défiler... surtout si tu accueille tes invités dans cette "tenue" » Aie. Sa voix était froide, presque glaciale. Son venin acide comme celui d'un serpent.  Ellie était piquée dans sa fierté et malgré la peine qu'elle ressentait elle ne pouvait s'empêcher une petite reflexion de la sorte. La brulure de sa dernière visite ici était bien trop brulante, à vif.

Une odeur de friture vint lui chatouiller les narines et Ellie jeta un oeil vers la cuisine. Elle se mordit la lèvre inférieur et reposa son regard sur le jeune homme. Est-ce qu'il allait passer à table? L'avait-elle déranger? En venant à l'improviste, Elliana avait imposé sa présence auprès d'un homme qui ne la désirait peut-être même pas.   « J'espère que je ne te dérange pas. » Sa voix se voulait plus douce que précédemment, empreinte d'une plus grande compassion. Son sourire timide de nouveau de retour. Décidément, Alistair la rendait vraiment aussi à fleur de peau qu'une adolescente.D'une voix hésitante elle se lança, dévoilant la principale raison de sa présence ici. « Je me suis dit que ça serait bien se voir, pour fêter ton anniversaire... et  puis parler un peu.. de la dernière fois.. »  
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 0:50 par Theodore A. Rottenford
“Was I bitter? Absolutely. Hurt? You bet your sweet ass I was hurt. Who doesn't feel a part of their heart break at rejection. You ask yourself every question you can think of, what, why, how come, and then your sadness turns to anger. That's my favorite part. It drives me, feeds me, and makes one hell of a story.” Ma vision était sombre. Le visage d’Elliana m’apparaissait comme songe lointain dans la brume environnante. Je lui souris avec un calme déroutant. Je n’étais pas le genre d’homme à se laisser submerger par les émotions, ou à sombrer dans des explications dérisoires. Notre dernière rencontre avait été chaotique, mais j’assumais l’entière responsabilité de mes actes. Les choses étaient simples : Je ne méritais pas son affection débordante, ou toute l’énergie qu’elle mettait dans notre liaison. C’était malsain d’avoir un cœur et de me côtoyer. La brise de la nuit s’engouffrait à travers la porte ouverte, afin de titiller ma peau humide. Je frémis en me retirant.

La jeune blonde était dans mes pas. Je sentais son souffle chaud, et son regard détailler les lieux. Elle n’était pas très discrète, mais c’était adorable de voir autant d’attentions de sa part. Je ne la méritais décidément pas. Je me tournais lentement vers elle, un sourire aimable tatoué sur le visage.

« C'est bien le but d'une surprise...   »

« Je n’aime pas les surprises. » Répondis-je avec désinvolture. « En général, elles sont de mauvaise augure. » Je souris. « Mais je suis réellement content que tu sois là. » Ajoutai-je en tendant les mains en l’air.

D’une certaine manière, elle arrivait à percer mes défenses. Je me forçais à rester froid en toutes circonstances, mais c’était si dur de combattre mon envie de l’étreindre à chaque fois que ses yeux brillaient au coin. Je me perdais dans le dessin de sa bouche – Elle était trop belle pour être profanée par mes vices.

« Cette fois? J'imagine bien que ça doit défiler... surtout si tu accueille tes invités dans cette "tenue" »

Son ton froid me tira de ma torpeur passagère. Elle ne semblait pas parfaitement remise de ses émotions à l’égard de mes tendances sexuelles multiples. Je souris d’un air carnassier sans donner suite à sa réflexion. Le sexe était un plaisir mesquin, et il se trouve que je suis un homme de la passion. Je resserrais la fermeture de ma serviette autour de ma taille.

« Le feu qui te monte aux joues me prouve que ma tenue ne t’est pas désagréable. » Lançai-je d’un ton aguicheur. Je ronronnais presque, comme un prédateur aux aguets.

Je fis quelques pas dans le couloir afin de la guider vers un endroit plus confortable. Mon torse et mes bras avaient fini par sécher au contact de l’air, et même s’il faisait friquet dehors, la chaleur ambiante et la présence d’une créature aussi délicieuse à mes côtés, me réchauffait.

« J'espère que je ne te dérange pas. » Elle jeta un coup d’œil furtif surle comptoir de la cuisine ouverte avant d’enchaîner : « Je me suis dit que ça serait bien se voir, pour fêter ton anniversaire... et  puis parler un peu.. de la dernière fois.. »

« Je n’avais pas beaucoup d’appétit. J’ai pris à manger par habitude. » Je souris en haussant les épaules. « Les bières par contre sont la pièce maitresse de mon menu anniversaire. Tu en veux une ? »

Je m’élançai vers la cuisine afin de prendre deux canettes. J’essuyais le dessus avec un torchon propre deux fois, avant de la tendre à mon invité. On est jamais sûr. Il y' a des rats ou des insectes qui trainent dans les stocks des grandes surfaces. Bouh ...

« Pourquoi tu veux en parler ? » M’enquis-je avec calme. « Je pense que la situation est assez claire : Tu n’aimes pas partager et je n’arrive pas à me contenir. »

Je décapsulai ma boisson afin d’en boire une lampée. Je ne voulais pas la blesser outre mesure. Je tenais à elle – de la manière la plus sournoise et inappropriée possible.
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() message posté Dim 2 Nov 2014 - 3:37 par Invité
Rester de marbre face au visage angélique d'Alistair n'était pas chose facile pour Elliana. Sa mâchoire se crispa lorsque Elliana entra dans sa maison et le jeune femme ne marqua pas de le remarquer, appréciant la légère emprise qu'elle pouvait avoir sur lui. Ca la confortait dans l'idée que lui aussi tenait  à elle. Peut-être pas autant qu'elle tenait à lui mais un peu quand même. Ce qui, pour Elliana était déjà un grand pas. En sa présence, elle était faible..  si faible comme si toute les forces de son corps l'avait quittée, aspirées par l'énergie que dégageait le jeune homme. Elliana se tordait les mains, sous la pression. Elle était toujours trop nerveuse lorsqu'elle avait une revelation à faire ou une discussion trop importante à avoir. Elle preferait les choses sans y aller par quatre chemins mais avec lui c'était plus dur que prévu. « Je n’aime pas les surprises. En général, elles sont de mauvaise augure. » avait-il répliqué lorsqu'elle était rentrée. Il était devin? Il avait le pouvoir de lire en elle comme dans un livre ouvert, c'était  la chose qu'Elliana détestait le plus à propos du jeune homme. Elle ne pouvait rien lui cacher.. Elle décida de ne pas relever, sachant qu'elle aborderai le sujet tôt ou tard. « Mais je suis réellement content que tu sois là. » Et voilà... Elliana tenta de ne pas rougir mais ses joues se colorèrent tout de même d'une légère teinte rose, touchée par cette parole affectueuse dont elle n'avait pas l'habitude venant de la bouche du beau brun.   « Mhh oui, je me suis dit que tu n'aimerai pas passer ta soirée d'anniversaire tout seul. J'ai voulu t'appeler avant mais j'étais pas sur que tu acceptes que je vienne.  » lâcha la blonde d'une traite. Si c'était le soir où elle était sincère avec lui autant jouer cartes sur table. Ellie prit le chemin du salon et s'appuya sur le rebord de son canapé, gardant son regard sur le visage de Théodore essayant de ne pas descendre son regard  vers sa serviette cachant le bas de son corps fraîchement lavé, sachant qu'elle rougirait de nouveau, il lui faisait de l'effet. Elle le savait, il le savait et peut-être tout le voisinage du jeune homme qui avait déjà entendu leurs ébats le savait.

En parlant de serviette, le jeune homme la resserrera quand Ellie mentionna ses nombreuses conquêtes et ses tenues indécentes. Elliana tourna le regard, aussi rouge que lorsqu'elle faisait un footing,  se mordant légèrement la lèvre inférieure. « Le feu qui te monte aux joues me prouve que ma tenue ne t’est pas désagréable. » « C'est trop facile de me dire ça Alistair, et si moi j'étais venue avec juste une serviette de bain ou une nuisette, tu serais aussi perturbé que moi » dit-elle en reposant son regard bleue comme l'océan sur lui. Elle lui refis un sourire narquois, sans très bien comment attiser leurs pulsions destructrices. Elliana se gifla aussi mentalement, elle le cherchait de nouveau alors qu'elle n'était pas là juste pour ça. La blonde voulait des réponses, elle voulait une discussion et elle ne partirait pas tant qu'ils n'auraient pas mis à plat leur relation. Finis de douter et de se ronger les ongles.. Elliana n'allait pas partir avant d'avoir ce qu'elle était venu chercher.  Ellie suivit les indications d'Alistair et pris place dans un des grands canapés de cuir qui trônait dans son salon.

 « J'espère que je ne te dérange pas. Je me suis dit que ça serait bien se voir, pour fêter ton anniversaire... et  puis parler un peu.. de la dernière fois.. » « Je n’avais pas beaucoup d’appétit. J’ai pris à manger par habitude. Les bières par contre sont la pièce maitresse de mon menu anniversaire. Tu en veux une ? »  « C'est pas de refus, merci. » Elliana haussa la tête aussi, acceptant volontiers cette bière. Avec un peu d'alcool tout passerait bien mieux. Elle prit la bière tendit par le brun et l'invita à s'assoir à son côté en se poussant légèrement du canapé. Peu importe combien elle pouvait être en colère contre lui, elle n'arrivait à lui montrer, ni même à détacher son regard de son visage et de son corps mutilé par un passé douloureux.

 « Tu comptes t'habiller ou bien tu reste  comme ça? C'est perturbant, je n'arrives à être en colère contre toi si tu es à moitié nu. » Répliqua Elliana de nouveau acide,  après avec pris une gorgée de bière, un autre rictus narquois sur son visage. Elle tentait de masquer sa peur de cette manière. Par habitude, sa main avait vagabondé sur son torse pendant qu'elle parlait, illuminant ses propos et posant sa main bouillante sur son torse musclé, maintenant sec grâce à l'air ambiant. Alistair coupa net ses sarcasmes en rentrant de nouveau dans le vif du sujet. « Pourquoi tu veux en parler ? Je pense que la situation est assez claire : Tu n’aimes pas partager et je n’arrive pas à me contenir. »  « Et si la situation était inversé Alistair, qu'est ce que tu dirais? Si c'était moi qui vagabondai entre  des dizaines d'hommes et  qui n'aurait aucun scrupules à le faire. Est-ce que tu resterais là  de marbre, sans rien dire, ni faire? Tu crois que je ressens quoi moi? Te savoir avec une autre me rends folle, je ne supporte plus cette situation...  »  demanda Ellie un peu plus  brusquement que ce qu'elle avait prévue. La question lui avait brulé les lèvres. Au fond d'elle, elle voulait compter, elle voulait être importante à ses yeux, spéciale, pas seulement être un nom de plus sur sa très longue liste de conquêtes.  
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() message posté Mar 4 Nov 2014 - 16:06 par Theodore A. Rottenford
“Was I bitter? Absolutely. Hurt? You bet your sweet ass I was hurt. Who doesn't feel a part of their heart break at rejection. You ask yourself every question you can think of, what, why, how come, and then your sadness turns to anger. That's my favorite part. It drives me, feeds me, and makes one hell of a story.” Je sombrais dans la folie. J’étais convaincu que la première chute était la plus douloureuse, mais la vie me contredisait à chaque épreuve. Elliana se tenait devant moi, plus belle que jamais. Je n’avais pas le courage de la repousser, ou de songer à elle différemment. J’étais au bord du gouffre, prêt à m’abandonner à nouveau. Mon cœur battait la chamade, persécuté par les cris de mes démons intérieurs. C’était une course effrénée, où ma raison n’avait jamais le dessus. Je souffrais continuellement de mes faiblesses. J’étais l’adorateur des feux et de la chair. Mon obsession pour le contrôle me retenait à terre, le souffle coupé. Et je voulais lui sauter dessus comme une bête sauvage. Je fermai les poings. Elle bougeait dans le couloir avec une grâce effarante. Je retenais mes pulsions en crispant la mâchoire. Son visage cramoisi la rendait encore plus charmante à mes yeux. J’aimais le rouge, la passion et le vif. Je déglutis, en songeant à nos ébats passés et aux plaisirs mesquins que l’on partageait à chaque fois. C’était fini à présent. Je l’avais compris, à l’instant même où elle m’avait surprise au bras d’autres.

« Mhh oui, je me suis dit que tu n'aimerai pas passer ta soirée d'anniversaire tout seul. J'ai voulu t'appeler avant mais j'étais pas sur que tu acceptes que je vienne. »

« Tu as raison. Je n’aurais certainement pas accepté que tu perdes ton temps. » Lançai-je avec un calme imperturbable. « Je ne mérite pas plus d’attentions que nécessaire. » Je souris. « Tu le sais. »

J’étais victime de mes bonnes intentions. Plus je la repoussais, plus je sentais quelque chose se déchirer à l’intérieur de moi. Je secouai la tête. Je refusais d’embrasser un monde d’incertitudes et de mièvreries. Elle se tourna lentement vers moi.

« C'est trop facile de me dire ça Alistair, et si moi j'étais venue avec juste une serviette de bain ou une nuisette, tu serais aussi perturbé que moi. »

Je souris d’un air hautain. Ce n’était pas faux. En même temps, n’importe quelle fille aurait pu se présenter à ma porte en nuisette ou en petite tenue … J’étais sûr que mon corps n’aurait pas su résister à la tentation.

« Oui. » Marmonnai-je.

Mes yeux se perdaient sur le comptoir de la cuisine. Je détournais mon attention d’Elliana et toutes les pensées destructrices qu’elle m’insufflait. L’espace était d’une propreté maladive. Je payais deux femmes de ménages différentes pour m’assurer que ce soit impeccable. Je m’assis sur le tabouret en face de la jeune blonde, tout en avalant une gorgée de bière.

« Tu comptes t'habiller ou bien tu reste  comme ça? C'est perturbant, je n'arrives à être en colère contre toi si tu es à moitié nu. »  Je soupirai en levant les yeux au ciel. Elle était à nouveau glaciale. Il y’ avait quelques déplaisances dans le ton qu’elle utilisait. Je n’aimais pas l’insubordination d’ordinaire. J’avais l’impression qu’elle me manquait de respect en me blâmant inopinément.  Elle me témoignait une arrogance que je savais volontaire – Je la connaissais assez pour savoir que j’avais trop souvent le dessus. Je déglutis en me redressant.

« Tu ne devrais pas être en colère contre moi. Quel que soit ma tenue. » Répliquai-je en me levant en direction d’une chambre secondaire. Il devait bien y’avoir un T-shirt qui trainait quelque part. Je revins après quelques minutes.« Je suis désolé, je suis trop bien organisé. Tous mes vêtements sont dans la chambre. Et je ne compte pas monter les escaliers dans l’immédiat. »

Elle était venue pour débattre à propos d’un sujet important après tout : L’étiquette de notre relation. Je la coupai net dans ses élans d’insolence en me postant en face d’elle.

« Et si la situation était inversé Alistair, qu'est ce que tu dirais? Si c'était moi qui vagabondai entre  des dizaines d'hommes et  qui n'aurait aucun scrupules à le faire. Est-ce que tu resterais là  de marbre, sans rien dire, ni faire? Tu crois que je ressens quoi moi? Te savoir avec une autre me rends folle, je ne supporte plus cette situation... »  

Je fronçai les sourcils en plissant les yeux. Je frôlai lentement son épaule avant de me détourner nonchalamment.

« Tu n’as pas envie de connaitre la réponse à tes interrogations. » Sifflai-je en m’éloignant. « Je ne suis pas l’homme d’une seule femme. »

J’essayais de me donner une certaine contenance, mais j’étais troublé par les enchainements de mes pensées. J’avais l’impression de rompre une connexion. Pourtant il n’y en avait aucune ! Elliana n’était qu’une fille qui m’obsédait un peu plus que les autres. Je soupirai en m’avançant vers le réfrigérateur. Je rangeais le reste des canettes et mon diner encore emballé.

« Je ne peux rien t’offrir que tu n’aies déjà. » Je passai une main tremblante dans ma chevelure dégoulinante avant de la fixer. Mon regard s’était assombri, voilé par un million d’inquiétudes. « Tu ne peux pas être heureuse avec moi. Je te suggère de fuir loin de moi. »
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() message posté Sam 22 Nov 2014 - 20:44 par Invité
 « Tu as raison. Je n’aurais certainement pas accepté que tu perdes ton temps. Je ne mérite pas plus d’attentions que nécessaire. Tu le sais. » Elliana leva les yeux au ciel, fatiguée de se voir repousser par Theodore. Plus elle voulait s'approcher de lui, découvrir qu'il il était, le connaître, plus il la repoussait. Mais la blonde ne laissait pas abattre, loin de là. Ses sentiments pour Alistair grandissait de jour en jour, voir même de minute en minute et même si Ellie n'était pas prête à tous les assumer, une part d'elle savait qu'ils étaient présents. La jeune femme était venue ce soir car elle mourait d'envie de le voir, de passer ce moment avec lui quoiqu'il en dise. Lui était esclave de ses veux démons tandis qu'Elliana commençait sa descente en enfer, vers son propre enfer. Prisonnière de l'emprise qu'Alistair avait sur elle.   « C'est là où tu te trompes Théodore..  » répliqua d'elle d'une voix aussi douce que du velours. Elliana avait parlé doucement comme un secret qu'elle souhaitait garder pour elle. La blonde ne pu s'empêchait de lui adresser un autre sourire, le défiant de nouveau. Elle avait des petites attentions pour lui et quoi qu'il puisse en dire, Ellie ne comptait pas s'arrêter dès demain.

Assise sur son canapé, bière à la main, Elliana suivait du regard Alistair. Ses yeux brillèrent à la mention des autres filles dénudées qui pourraient se présenter à lui. Ellie savait qu'ils ne les refuseraient pas si elles se présentaient à lui. Et ça la rendait furieuse, furieuse de jalousie. Elle ne voulait le partager et pourtant elle devait bien faire avec, bien à ses dépens. L'image d'Alistair et d'une autre femme la hantait encore, la rendait malade même. La jolie coach était passé par plusieurs stades y compris la colère et la rage, mais aujourd'hui elle était dans une phase "d'explication", et voulait entendre ce qu'Alistair aurait à lui dire à ce sujet, même ça la vérité allait lui faire mal. Ellie fit sa remarque sur la tenue d'Alistair et le regarda se débattre à chercher un t-shirt autour de lui. On ne pourrait pas lui reprocher sa propreté, la maison de l'homme était la mieux rangée qu'elle ait jamais vu. C'est limite mieux rangée que l'appartement de la jeune femme, même si cela n'était pas bien difficile. En effet, depuis que Julian était parti sans donner de nouvelles et ses heures de travail qui avait doublé, la blonde n'avait pas eu le temps de faire trop le ménage chez elle. mais passons.  « Je suis désolé, je suis trop bien organisé. Tous mes vêtements sont dans la chambre. Et je ne compte pas monter les escaliers dans l’immédiat. » répliqua il fixant son regard sur elle. Il la défiait autant qu'elle voulait le défier, mais Théodore était plus fort, beaucoup entraîné et surtout beaucoup moins épris d'elle, qu'Ellie l'était de lui. « Ne monte pas alors. » réplique la blonde, soulignant le sarcasme dans sa voix. Elle se mordit la lèvre, doucement posa sa bière sur la table basse et se rapprocha dangereusement du jeune homme. « Et puis on ne peut pas dire que tu as un corps qui déplaît. » rajouta-elle à voix basse. C'était clair, il faisait vraiment ressortir tout ce qu'il y avait de fougueux en elle. Plusieurs mois auparavant, Elliana ne se serait jamais permise ce commentaire, tentant inlassablement de laisser derrière elle ses années 'hautaines'.

La blonde esquissa un rictus puis se leva à sa suite, n'oubliant pas la raison de sa venue principale. Des explications. Des explications claires, nettes et précises sur ses sentiments, sur leur relation et ses composantes. Ellie avait vingt-cinq ans maintenant, elle ne voulait plus se permettre d'agir comme une adolescence, elle voulait une vie stable et elle avait désespérément besoin de savoir ce qu'elle représentait à ces yeux. Elle luit faisait maintenant face, ses yeux bloqué sur les siens cherchant une quelconque réaction positive, un réaction qui la fe« Et si la situation était inversé Alistair, qu'est ce que tu dirais? Si c'était moi qui vagabondai entre  des dizaines d'hommes et  qui n'aurait aucun scrupules à le faire. Est-ce que tu resterais là  de marbre, sans rien dire, ni faire? Tu crois que je ressens quoi moi? Te savoir avec une autre me rends folle, je ne supporte plus cette situation...  » La jeune femme s'était enfin exprimé, laissant son coeur et sa raison parlait d'une seule et même voix. Alistair était là en face d'elle, son torse musclé maintenant sec et sa prestance remplissant la pièce à lui seul. « Tu n’as pas envie de connaitre la réponse à tes interrogations. Je ne suis pas l’homme d’une seule femme. » « Si, je veux savoir.. Tu me le dois bien. Je sais que je dois te "partager", je l'ai toujours sur mais c'est fini maintenant je voudrai la seule femme pour toi. » dit-elle alors qu'il passait devant elle. La jeune femme resta quelques secondes dos à lui, laissant le poids de ses mots atteindre le jeune homme. Alistair lui tournait le dos et Elliana se retourna pour lui faire face,  mais il était déjà loin, dans sa cuisine rangeant comme à son habitude.

La blonde pris une grande inspiration Elle le prit pas le bras pour le retenir et se plaça de nouveau en face de lui, la distance les séparant ne dépassant pas les quelques centimètres. « Je ne peux rien t’offrir que tu n’aies déjà. Tu ne peux pas être heureuse avec moi. Je te suggère de fuir loin de moi. » Alistair la fixait et Elliana se sentit défaillir. Sa voix était froide Elle sentait l’émotion la submergeait et tenter de garder ses larmes enfouies à l’intérieur d’elle-même aussi longtemps que possible. Sa fierté ne voulait pas qu’elle craque. Et surtout pas devant le jeune homme. Le sang ne fit d'un tour dans son corps et elle le va la main, giflant Alistair avec une rapidité qui l'étonna elle-même. Sa claque résonna dans toute la pièce, témoignant de la froce dont elle avait fait preuve. « Ne me dis pas ce que je dois faire! » dit-elle sur un ton plus que colèrique. Il ne l'avait jamais vu ainsi et la main d'Elliana ainsi que tout son corps tremblait une feuille et elle redoutait la colère du jeune homme. Elle avait touché le point le plus sensible, elle l'avait défié à un plus haut niveau que les mots et la blonde pouvait sentir l'air se réchauffait de la colère de Théodore. Les larmes perlaient à ses yeux et sa voix se brisa de nouveau. « Je ne suis pas une petite fille Alistair. Tu ne veux pas de moi autant le dire tout de suite. Je ne vais pas rester à t'attendre toute ma vie... Je suis la seule responsable de mon bonheur à toi de savoir si tu veux en faire partie ou non.. » Incapable de se contenir d'avantage, Elliana laisse les larmes coulaient sur son visage qu'elle essuya avec rage d'un revers de la main. La balle était dans son camp et la jeune femme savait qu'il n'allait pas la laisser s'en tirer à si bon compte.

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Theodore A. Rottenford
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() message posté Dim 23 Nov 2014 - 17:18 par Theodore A. Rottenford
“Was I bitter? Absolutely. Hurt? You bet your sweet ass I was hurt. Who doesn't feel a part of their heart break at rejection. You ask yourself every question you can think of, what, why, how come, and then your sadness turns to anger. That's my favorite part. It drives me, feeds me, and makes one hell of a story.” Je la regardais avec un mélange de surprise et d’amusement. Aussi loin que mes souvenirs pouvaient remonter, c’était la première fois qu’Elliana se montrait aussi directe avec moi. Elle avait toujours eu l’habitude de se plier à mes folies exigences et à mes plaisirs singuliers pour la chair, sans broncher. Je ne réalisais pas à quel point j’étais serein à ses côtés, malgré les quelques écarts d’affections que je me permettais en sa présence. Le monde ne valait rien à mes yeux. Je me perdais dans les étreintes inconnues pour noyer un sentiment de solitude qui ne me quittait jamais. J’étais né orphelin, et je le resterais probablement à tout jamais. On avait beau me considérer, m’apprécier, ou m’envelopper de poésies – le cœur se mourrait en moi. J’étais une cause perdue d’avance, un enchainement complexe et déroutant, qu’elle ne pourrait jamais comprendre.

« C'est là où tu te trompes Théodore… » Souffla-t-elle avec douceur. Je me permis de sourire avec arrogance. La jeune blonde se voilait la face. Elle n’avait aucune idée des choses que j’avais dû accomplir, ni des crimes que j’avais commis. Elle s’attachait à une épave, qui par miracle, scintillait à la surface des ténèbres. Mais ce n’était qu’un leurre. Je déglutis. Je n'en valais pas la peine.

« Ne m’appelle pas comme ça. » Grinçai-je en montrant mon irritation. « Ce n’est pas mon vrai prénom. » Mes yeux sombres trahissaient ma détresse. Le passé m’appelait sans cesse. C’était un écho qui revenait chaque soir – je croyais trouver la quiétude et l’indolence dans le noir, mais le son de sa voix m’arrachait de ma crypte avec violence. Je me tournais lentement vers elle. Mon torse à présent sec, se soulevait au gré de ma respiration laborieuse. Je crispais mes doigts autour de ma bière afin de reporter mon attention sur quelques entités matérielles ; la boisson ambrée, l’air humide du condensateur, la lumière blanche de l’ampoule, ou le rebord glacial du comptoir de la cuisine.

Elliana me transperçait du regard avant de critiquer ma tenue légère. Je souris avec politesse en me postant à bonne distance – Je n’avais aucune envie de monter les marches afin de me vêtir. Je préférais la provoquer en exhibant tout ce qu’elle s’apprêtait à abandonner, pour assouvir un besoin compulsif ridicule d’aimer ou de s’attacher …

« Ne monte pas alors. Et puis on ne peut pas dire que tu as un corps qui déplaît. » Elle s’approchait dangereusement, menaçant de faire tomber toutes mes défenses. Le sex était ma seule faiblesse. Je ne savais pas résister à ses airs aguicheurs, et à ses lèvres humides. J’arquai un sourcil.

« Tu joues avec moi. » Remarquai-je en prenant de la hauteur. Je fis un pas à reculons. « Je n’apprécie pas ton insolence. »

Mes yeux se perdaient dans le couloir désert. Sa tirade enflammée hantait toute la pièce – je me noyais dans ses paroles. Mon cœur frissonnait incertain, perdu et prisonnier de ses barreaux d’or et de déceptions.

« Si, je veux savoir. Tu me le dois bien. Je sais que je dois te "partager", je l'ai toujours sur mais c'est fini maintenant je voudrai la seule femme pour toi. »

Je soupirai en la fixant. J’étais incapable de conquérir le bonheur abstrait. Chaque pas me guidait immanquablement vers le bas. J’étais intouchable, imperturbable et inépuisable. Il y’ avait en moi, une rage de vaincre détonante. Je n’avais pas peur de l’amour parce que je ne m’abandonnais jamais.

« Tu te trompes, je ne te dois rien Elliana. » Répliquai-je froidement.« Je ne suis pas doué pour ce genre de confrontation. Je refuse d’être mis au pied du mur – je ne le fais pas ! » Je marquai un léger silence. « Les choses ont toujours été claires entre nous. » Sifflai-je en m’éloignant. « Je suis désolé si tu t’es mépris sur mes attentions. Je ne peux pas aimer. Je ne sais pas. »

J’étais conscient de l’ignominie de mes paroles, mais la vérité était ainsi faite. C’était abominable et blessant. Le visage d’Ellie se décomposait sous mes yeux meurtris. Je sentis sa main bouger, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle vienne s’écraser contre ma joue gauche. Je penchai la tête de côté, sonné. Elle était droitière, elle ne l’avait certainement pas fait exprès, mais mon tympan crevé vibrait sous la pression de sa gifle. Je fronçai les sourcils en prenant son poignet au vol.

« Ne me dis pas ce que je dois faire! » Braillai-t-elle avec indignation.

« Ne crie pas, Elliana. » Grinçai-je entre mes dents en grimaçant.

J’avais mal au crâne, et par-dessus tout, je ne supportais plus de l’écouter philosopher sur une relation qui n’avait pas lieu d’être.

« Je ne suis pas une petite fille Alistair. Tu ne veux pas de moi autant le dire tout de suite. Je ne vais pas rester à t'attendre toute ma vie... Je suis la seule responsable de mon bonheur à toi de savoir si tu veux en faire partie ou non.. »

Je serrais ma prise sur sa peau avant de la repousser.

« Pourtant tu agis comme tel. » Je plaquai mes mains tremblantes de part et d’autre mon visage brûlant. « Bonne chance pour trouver le bonheur. Tu me diras s’il existe. Je me lancerais peut-être aussi. » Lançai-je à voix haute, sans m’en rendre compte. Ma surdité prenait le dessus sur mes perceptions des choses. Je fis volteface en direction de l’évier pour rafraichir mon oreille. J’avais chaud – c’était affreux comme sensation.

« Je crois que c’est ma plus belle fête d’anniversaire. » Ironisai-je sans lui adresser un regard. « Prend un mouchoir, je ne veux pas que tu pleures à cause de moi. »

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