"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (flashback) and shit went down from there (ellie&julia) 2979874845 (flashback) and shit went down from there (ellie&julia) 1973890357
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(flashback) and shit went down from there (ellie&julia)

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Siobhan M. Williams
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() message posté Mar 23 Déc 2014 - 2:42 par Siobhan M. Williams

Je finissais ma garde et étais en train de remplir les quelques dossiers qu’il me restait quand mes yeux se posèrent sur celui d’un de mes collègues. Je reconnaissais le nom immédiatement et empoignais le dossier pour l’ouvrir. Elliana Hawkins. Elle avait été admise aux urgences la nuit précédente, possible agression, quelqu’un l’avait déposé avant de partir sans demander son reste. Je déglutissais difficilement et terminais de remplir mes dossiers rapidement, il fallait que je m’assure qu’elle aille bien. Je faisais signe au titulaire qui prenais ma suite que j’avais fini et que je le laissais en charge de la mine et prenais ensuite l’ascenseur pour me dirigeais vers la chambre assignée à Elliana. Je frappais doucement à la porte et entrais dans la pièce pour la voir allongée dans le lit. Elle paraissait si petite et fragile, elle qui était d’ordinaire si grande et forte. Je ne pouvais voir que son visage balafré mais j’imaginais facilement le traumatisme qu’elle avait vécu. Je lui souriais avec le sourire que je réserve normalement à Teddy et Lily lorsqu’ils sont tristes ou se blessent. Je m’approchais calmement de son lit et lui prenais la main tendrement. « Hey Ellie ! Ça va ? » Dis-je doucement. « Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Et ne me dis pas que c’est le roller ! Je sais comment vous vous blessez aux entrainements, et c’est lui de t’infliger de telle blessures ! » J’avais pris ma voix de maman, comme plus souvent que je n’ose l’avouer, comme je le fais avec les filles du roller derby, et en particulier avec Ellie. Je ne pouvais pas imaginer que quelqu’un lui fasse du mal de la sorte. Elle n’était pas le genre de fille à se mettre dans de sales histoires ou à fréquenter les mauvaises personnes. Elle savait parfaitement se canaliser, bien qu’une fois sur le ring, elle se laisse aller quitte à frapper ou faire tomber plus que violemment ses adversaires, mais ça restait du sport et ça ne sortais jamais de la piste. « Ellie… Qui t’as fait ça ? Il faut que tu portes plainte. On peut pas te laisser dans un état pareil et espéré s’en sortir ! Je refuse que ça reste impuni ! » Je caressais sa main avec mon pouce, j’aurais voulu la prendre dans mes bras, mais je soupçonnais qu’elle avait la clavicule cassée et même si elle ne l’était pas, un câlin lui ferait plus de mal que de bien. « Je connais un policier, il est haut gradé dans la brigade criminelle, c’est un ami, je peux l’appeler si tu veux. Tu peux lui faire confiance, je te le jure. Il saura garder sa langue. » Je faisais mon possible pour la rassurer, mais face à ce genre d’agression, on ne sait jamais vraiment comment réagir et faire comprendre à la victime qu’elle n’est pas seule, que quelqu’un est là.
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() message posté Sam 27 Déc 2014 - 0:01 par Invité
J'ouvris les yeux doucement et la lumière très blanche de la chambre d'hôpital m'aveugla. Mes yeux mirent quelque secondes à s'habituer à l'environnement autour de moi, les murs blancs, les bipements des machines autour de moi, et cette odeur si particulière aux hôpitaux. Semblable à un mélange de détergent et de gants en plastique, je détestais cette odeur et pourtant j'allais devoir m'y habituer. J'avais du mal à me remémorer les évènements de la vieille, seul le visage de Theodore et la douleur infligeait par ces hommes étaient présente dans mon esprit, comme une brûlure au fer rouge. J'étais dans cette chambre d'hôpital depuis même pas vingt-heures et je saturais déjà, je voulais sortir mais je ne pouvais pas. Selon les dires des médecins, j'avais trois côtes cassées, une côte fêlée, la cheville droite foulée et elle devait être en l'air pendant plusieurs semaines, quelques coupures au visage et des dizaines de bleus éparpillés sur tout le corps. J'osai à peine bouger, non pas seulement à cause de mes bleues mais à cause des tubes qui me coupaient le visage pour aller dans mon nez et les ceux plantés dans mon bras. J'étais faible et à peine consciente du monde autour de moi, j'avais de nouveau envie de dormir et restait plongé dans les ténèbres faire comme ci cette terrible soirée n'avait jamais eu lieu.

Je me sentais plus mal que jamais et je désespérais de voir un visage familier traversais la porte. Je fis un mince sourire lorsque je vis Julia passait la dite porte. La chaleur envahit mon coeur de la voir, elle était ma confidente depuis qu'elle s'occupait de l'équipe de roller derby, elle me soignait et les joueuses lorsqu'on se blessait et était d'un soutien sans faille quant à notre avenir dans ce sport. Je n'ai jamais eu de mère et depuis des mois Julia jouait ce rôle là, elle avait elle-même des enfants et elle savait très bien s'en occuper. Elle prenait soin de moi comme une mère le ferait et j'avais beaucoup d'estime pour elle. La voir aujourd'hui, pouvoir lui parler me ferait sans doute du bien, je sais que je devais rien dire à propos de Theodore mais je ne pouvais décemment pas garder ce secret à Julia. Ni n'importe quel autre secret. J'avais une grande estime en Julia et elle avait toute ma confiance. Elle ouvrit la bouche avant je puisse la saluer comme il se devait « Hey Ellie ! Ça va ? Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Et ne me dis pas que c’est le roller ! Je sais comment vous vous blessez aux entrainements, et c’est lui de t’infliger de telle blessures ! » sa voix était douce, maternelle. J'appréciai cela chez elle, elle me ménageait  toujours. En règle générale je n'avais pas besoin d'être ménager mais dans de telle circonstances j'aimais la considération qu'elle me portait. Julia arrivait quand même à plaisanter voyant ma condition physique moins différente de la normale. Ma bouche était un peu pâteuse, je déglutis pour pouvoir parler correctement. Je tenta de me redresser un peu dans mon lit, pour faire face à Julia et ne plus avoir l'air d'une handicapée. Je pris une gorgée du verre d'eau qui se trouvait sur ma table de nuit et reporta mon regard sur le médecin. « Bonjour Julia. Merci de prendre de ton temps pour venir me voir... Non non, ce n'est pas le roller-derby.... je t'aurai appelé sinon. c'est bien plus grave que ça. » répondis-je d'une voix un peu tremblante, des flashs de ma soirée d'hier me remontant en mémoire. Julia était peut-être d'humeur à plaisanter mais j'avais un peu de mal compte tenu de la douleur lancinante qui me traversait les côtes. « Je comprend pourquoi tes malades sont pas contents, ces lits sont si inconfortable...  » râlai-je en tentant de mettre à mon aise. En vain. J'exercerai les hôpitaux, moins de temps j'y passais et mieux je me portai. Savoir que j'allais je ne sais combien de temps à cause de mes blessures me rendait folle... Je n'avais qu'une envie: sortir.

« Ellie… Qui t’as fait ça ? Il faut que tu portes plainte. On peut pas te laisser dans un état pareil et espéré s’en sortir ! Je refuse que ça reste impuni ! » Je souris jaune à cette phrase. Si seulement elle savait... Je ne pouvais ni porter plainte, ni en parler à la police. Theodore me l'avait interdit et même moi je refusai par peur des représailles qui pourraient me tomber dessus. Julia posa sa main sur la mienne et j'eu des frissons à ce contact. Je me crispa un peu et je réalisai qu'il s'agissait juste de Julia et non pas de quelqu'un avec une batte de baseball me voulant du mal. Je posa mon autre main, sous perfusion, sur son autre main en signe de reconnaissance.   « Julia Julia.. Arrete de t'emballer s'il te plait. Je .. je ne peux pas porter plainte. Ca serait pire...   » ma voix tremblait, hachée par la peur. Peur des conséquences si jamais je décidai de porter plainte. J'avais eu affaire avec une certaine mafia et avec ces gens là il ne fallait pas rigoler. En y repensant tout était la faute de Theodore. En y repensant, les larmes vinrent perler mes yeux et je détournai la tête de Julia, tentant de me calmer, d'arrêter de trembler et reprendre le contrôle de mon corps. « Je connais un policier, il est haut gradé dans la brigade criminelle, c’est un ami, je peux l’appeler si tu veux. Tu peux lui faire confiance, je te le jure. Il saura garder sa langue. » » Je vis volte-face vers Julia à la prononciation du mon policier et confiance. Non. Non. Non. Je voulais plus entendre ses mots, ils me rappelaient bien trop Theodore et je ne voulais plus rien avoir à faire avec cet homme, malgré mes sentiments pour lui. Mes yeux s'exorbitèrent et je continuai de secouer la tête en signe de négation. Je ne voulais pas appeler du renfort encore moins dans la police, Theo le saurait.

« Arrête... Non. Pas la police, c'est en grande partie à cause d'un policier que je suis dans ce lit aujourd'hui... » dis-je une voix dure. Le souvenir de cette nuit allait être graver en moi pour toujours, je le savais. Je soupirai de lassitude et reporta mon regard sur Julia. Il fallait que je vide mon sac, il fallait que quelqu'un sache... Et Julia semblait la personne la mieux placé pour comprendre. Et puis... elle était comme une mère comme moi, je savais qu'elle n'allait pas me juger. « Bon.. je pense qu'il est temps que tu saches maintenant. Il est temps pour moi de dire la vérité à quelqu'un. Tu te rappelles il y a quelque mois je t'ai parlé d'une rencontre que j'ai faite mais je n'ai pas voulu en dire plus à cause de notre différence d'âge et surtout de son métier? Et bien cet homme... c'est Theodore Rottenford, il est assez  gradé dans la police lui aussi, et je l'aime.. Je n'aurai pas du mais je suis tombée éperdument amoureuse de lui. » Les larmes virent à nouveau perler à mes yeux et cette fois je ne pu les retenir. Crever l'abcès, c'était plus dur que je ne l'aurai pensé. Je pris quelques secondes de répit pour observer le visage de Julia. Il était sans expression, comme figée, choquée. Je pris sa main dans la mienne et continua mon récit.   « Et... cet homme est.. disons le responsable de mon agression. Indirectement bien sur.. Il ... Enfin.. Disons qu'il est fourré dans de sales histoires  et .. et .. j'en ai fait les frais. » J'essayais d'être le plus précise possible mais je me rendis compte que je n'avais que très peu de détails moi aussi au final. L'essentiel était pourtant là. Un poids s'était retiré de ma poitrine et en parlait me libérer un peu. Je continuai de fixer Julia, guettant sa réaction. Elle qui me savait toujours en contrôle sur tout, ça devait bien la changer de ses habitudes.
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() message posté Mar 30 Déc 2014 - 21:13 par Siobhan M. Williams

Je sentais la panique dans sa voix. Ellie était absolument terrifiée par les personnes qui lui avaient du mal et refusait d’intervenir. Je n’osais imaginer ce qu’ils lui avaient fait. Je voulais respecter son choix, pourtant la mère en moi refusait de les laisser s’en sortir. Elle refusait même l’aide que je lui proposais. Je savais que Theodore ne dirait rien, il pouvait l’aider, mais elle ne voulait rien entendre. Sa voix se durcit. « Arrête... Non. Pas la police, c'est en grande partie à cause d'un policier que je suis dans ce lit aujourd'hui... » Je me redressais, choquée. Comment un homme qui avait juré protégé la population avait pu être la raison pour laquelle elle était ici. Je voyais qu’elle avait envie de me raconter ce qu’il s’était passé et je serrais sa main pour lui faire comprendre que j’étais là pour elle. « Bon.. je pense qu'il est temps que tu saches maintenant. Il est temps pour moi de dire la vérité à quelqu'un. Tu te rappelles il y a quelque mois je t'ai parlé d'une rencontre que j'ai faite mais je n'ai pas voulu en dire plus à cause de notre différence d'âge et surtout de son métier? Et bien cet homme... c'est Theodore Rottenford, il est assez gradé dans la police lui aussi, et je l'aime.. Je n'aurai pas pu mais je suis tombée éperdument amoureuse de lui. » J’étais bouche-bée. Theodore était l’homme dont elle n’avait pas arrêté de me parler et moi, je n’avais rien vu. Je n’avais pas compris que l’homme dont elle était amoureuse était le même homme avait qui je couchais. Je me sentais mal, coupable. J’avais l’impression d’avoir trahis sa confiance. Elle se confiait à moi alors que je me tapais l’homme de ses rêves sans jamais vouloir une quelconque relation avec lui. J’étais complètement sous le choc. Et les larmes qui coulaient sur ses joues ne faisaient qu’accentuer mon mal-être. Elle prit ma main puis continua. « Et... cet homme est.. disons le responsable de mon agression. Indirectement bien sur.. Il ... Enfin.. Disons qu'il est fourré dans de sales histoires et .. et .. j'en ai fait les frais. » Je posais ma main sur ma bouche pour étouffer un cri de surprise. Je me levais du lit et m’approchais d’elle pour la prendre dans mes bras. Je savais que c’était sûrement le dernier contact que nous allions avoir et avant de détruire tout ce qu’elle pensait de moi, je voulais la réconforter une dernière fois. Je m’écartais d’Ellie et restais debout près de son lit, sa main toujours dans la mienne. « Je… Ellie… Il faut que tu saches quelque chose. » J’avalais difficilement ma salive et luttais contre les larmes qui menaçaient dans mes yeux. « Je connais Theodore. C’est de lui que je parlais quand je te disais que je connaissais quelqu’un dans la police. On est… amis. Enfin, on est plus que ça. Mais on n’est pas ensemble. On s’est vu quelques fois juste pour… s’envoyer en l’air. Je te promets que je ne savais pas que c’était de lui que tu me parlais, je ne savais pas. Sinon, j’aurai tout arrêté avec lui. Je sais combien tu l’aimes… » J’avais l’impression d’avoir tout gâché sans le savoir. Ellie était comme ma fille et apprendre que j’avais couché avec l’homme qu’elle aimait me rendait malade.
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() message posté Sam 10 Jan 2015 - 1:47 par Invité
Etre près de Julia me rendait plus calme, elle avait cette aura. Cette aura de mère qui savait ce qu'elle faisait, qui savait prendre soin des personnes qui l'entouraient. Qu'ils soient ses patients ou qu'ils ne le soient pas. En la rencontrant lors des entrainements de mon équipe de roller-derby, je ne m'étais pas rendue-compte que j'avais eu de la chance. Elle nous avait pris sous son aile et soignée nos moindres petits bobos, et dieu savait qu'ils étaient nombreux. On était de vrais catastrophes lors des entrainements. Au fil du temps, Julia et moi nous nous étions rapprochés comme jamais je n'aurai pu le penser. Elle n'était pas plu âgée que moi mais cette aura qu'elle avait avec elle, j'en venais à la considérer comme une mère. Elle prit ma main lorsque je commençais à parler, montrant son soutien sans faille pour moi. Je la serra contre la mienne et m'adossai contre le lit d'hôpital du mieux que je pus pour lui faire face. Son regard s'assombrissait au fur et à mesure que je débitais ma tirade. Ma voix était tremblante, comme brisée. Et je l'étais. Brisée. Tout cette histoire d'agression m'avait touchée au plus prochain de moi. J'en faisais même des cauchemars, je me réveillais en sueur, me demandant où j'étais et pourquoi je n'étais pas dans mon grand lit douillet à Shoreditch. Puis les images de l'agression me revenait en plein visage comme une claque monumentale, me brulant à vif à chaque fois. Je n'appelais pas les infirmières, ou les médecins de garde, je voulais mêler personne à mes angoisses.. J'avais été forcer de venir à l'hôpital à cause de mes différentes blessures mais je détestais cette endroit.

Mes paroles l'avaient surement choquée et ça ne m'étonnait pas.. Mes escapades avec Théodore n'étaient pas des plus brillantes mais la raison du coeur était plus forte que celle de l'esprit. Julia me prit dans ses bras, et je la serra contre moi, nichant ma tête dans son cou. Elle se décala de moi et son regard croisa le mien. « Je… Ellie… Il faut que tu saches quelque chose. » Elle était en état de choc et je fis la moue, je m'attendais à ce qu'elle me fasse la leçon, me disant que j'avais été inconsciente, qu'il fallait que je reste éloigné de cet homme etc etc. Je lui repris la main et un maigre sourire vint peindre mon visage. « Je t'écoute Julia.. tu sais je peux tout entendre maintenant.. » dis-je en le regardant. Mais son regard ne présageait rien de bon cela dit. C'était la première fois que je la voyais si peu sereine, si en proie au doute. Ses yeux étaient mouillés et j'ouvris la bouche.. Ne comprenant pas son attitude. « Je connais Theodore. C’est de lui que je parlais quand je te disais que je connaissais quelqu’un dans la police. On est… amis » Ah? Ils se connaissaient? C'était une bonne nouvelle, j'avais surement une alliée en Julia, si elle pouvait lui parler, plaider ma cause maintenant qu'elle savait que j'avais des sentiments pour lui. « Enfin, on est plus que ça. Mais on n’est pas ensemble. On s’est vu quelques fois juste pour… s’envoyer en l’air. Je te promets que je ne savais pas que c’était de lui que tu me parlais, je ne savais pas. Sinon, j’aurai tout arrêté avec lui. Je sais combien tu l’aimes…  » Mon cerveau marqua un temps d'arrêt. J'avais peur d'avoir mal entendu. Peur d'être encore un de mes cauchemars et j'avais terriblement envie de me réveiller. Julia... et Théo... Des images de ce qu'il a pu se passer entre eux commençaient à prendre place dans mon esprit, ça me dégoutait. Répugnait tout bonnement. Je lâcha sa main et m'éloigna d'elle. Je ne pouvais pas y croire, je ne voulais pas y croire. Je me sentais trahie et je sentis mon coeur se brisait en un million de morceaux. Encore une fois.

« Tu ne savais pas? Tu aurais arrête sinon? Est-ce que tu te fous de moi Julia? » m'exclamais-je tremblante de colère. Ils s'étaient envoyer en l'air, pas qu'une fois apparemment. Je savais qu'il m'avait trompé, je n'étais pas si bête...J'avais eu une "altercation" avec l'une de ses conquêtes une fois et puis je lui en avais voulu.. Mis à part cela, je n'avais jamais mis de visage concret sur ces femmes. Surtout pas de visages que je connaissais, des visages que j'aimais... J'étais folle de rage, mais surtout folle de tristesse. « Comment est ce que tu as pu osé me faire ça? Et ... tu viens où moment où je suis le plus vulnérable me le balancer au visage! TU N'AS DONC AUCUN SCRUPULE ! » criais-je les dents serrés. Les larmes coulèrent sur mes joues et je les écarta avec rage. Je voulais plus la voir, ni voir son visage, ni celui de Théodore. Ils n'étaient que deux traitres.. Les blessures physiques n'étaient rien à comparer de la douleur moral que Julia venait de m'affliger.. Je sentis mon monde s'écroulait comme on souffle sur un château de cartes...  

« Sors. Je ne veux plus te voir. Jamais. » Ma voix était froide, glaciale. Je tournai la tête évitant son regard, il m'avait déjà fait assez de mal comme ça.
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() message posté Ven 10 Avr 2015 - 16:43 par Siobhan M. Williams

La culpabilité avait pris le dessus sur mon soulagement de voir Elliana vivant. Je m’en voulais d’avoir couché avec Theodore, et en y repensant, cette relation sensée être simple et sans attentes avait chamboulé ma vie plus que je ne l’aurais voulu. D’abord avec Owen et aujourd’hui avec Ellie. Une part de moi aurait souhaité remonter le temps pour ne jamais avoir commencé à voir Theodore et une autre part était reconnaissante, car sans cela, Owen ne se serait peut-être pas repris en main… Mais là, en cet instant, je me détestais. Jamais je n’avais voulu faire de mal à celle que je considérais comme ma fille. Je voyais dans ses yeux toute la déception et le dégout que je n’aurais jamais pensé y voir. Les larmes montèrent à mes yeux lorsqu’elle s’éloigna de moi mais je n’avais aucuns droits à essayer de l’en empêcher. « Tu ne savais pas? Tu aurais arrête sinon? Est-ce que tu te fous de moi Julia? » Cria-t-elle. « Comment est ce que tu as pu osé me faire ça? Et ... tu viens où moment où je suis le plus vulnérable me le balancer au visage! TU N'AS DONC AUCUN SCRUPULE ! » Continua-t-elle. Je sentais dans sa voix qu’elle me détestait et je pouvais la comprendre. Je l’avais trahie et maintenant qu’elle était sur un lit d’hôpital je lui avais annoncé que j’avais couché avec l’homme qu’elle aimait. Je voulais trouver les mots pour atténuer sa douleur, mais ils restaient coincés dans ma gorge. « Sors. Je ne veux plus te voir. Jamais. » Ses mots étaient secs, son visage tourné pour éviter de me regarder. Je restais plantée au milieu de la chambre incapable de faire ou dire quoique ce soit. « Ellie… » Murmurais-je même si je savais que c’était inutile. « Je suis désolée… » Lui dis-je avant de quitter la chambre en la regardant une dernière fois par-dessus mon épaule. J’avais vraiment merdé. J’aurai voulu effacer sa douleur et sa peine. J’aurai voulu essuyer ses larmes. Mais elle refusait de me parler désormais. Je savais bien que regagner sa confiance prendrait du temps, beaucoup de temps, si elle acceptait de me reparler un jour. Depuis notre rencontre, j’avais fait tout mon possible pour être là quand elle en avait besoin et aujourd’hui, j’échouais en beauté. Je faisais partie de ceux qui l’avaient blessée et je ne pouvais plus prendre soin d’elle comme je l’aurai fait en temps normal. Je ne pouvais pas imaginer de la laisser souffrir sans personne à qui parler, et je savais que j’allais devoir trouver une façon de l’aider, même de loin. En cet instant, la seule chose qui me venait à l’esprit était de parler avec Theodore, peut-être qu’en m’alliant avec lui, nous pourrions aider Elliana.
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