"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici today is a great day to smile (16dec) #JULIAN 2979874845 today is a great day to smile (16dec) #JULIAN 1973890357
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Anonymous
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 11:54 par Invité

today is a great day to smile
Julian & Rosa

J'ai reçu ce message. J'avoue que je me pose un tas de questions. Julian peut être plein de surprises.. et là je m'attend.. au pire j'avoue. Il semble avoir une idée derrière la tête pour me montrer un tas de choses pour que je me souvienne de nos trois ans passés ensemble qui ne me reviennent que trop mal. J'aime cette idée mais dans un sens j'ai peur de retrouver cette mémoire disparue, j'ai peur de ce que je pourrais trouver, j'ai peur de ce passé qui semble totalement horrible.. il ne peut pas être le plus heureux.. alors forcément c'est angoissant l'idée de devoir se souvenir d'un tas de choses comme ça. Je dois retrouver Julian après mon soin kiné pour mon genou. Je fais comme d'habitude, je prend un taxi pour rentrer, c'est toujours un peu éprouvant le après, mais je sais que je vais tenir et puis si ça ne va pas je sauterais sur le dos de mon Julian international. Ou pas d'ailleurs. J'arrive à la maison d'Athanaïs et je file maladroitement dans la chambre qu'elle me prête pour me changer, le style survête queue de cheval défaite n'est pas des plus sympas.. je ne veux pas être comme ça dans la rue. Je prend une douche rapidement, j'ai un peu de temps avant qu'il ne me retrouve. J'enfile une fois sortie de la salle de bain un jean assez chaud, parce que dehors ça caille et si on doit passer l'après-midi dehors, je ne veux pas être malade. J'enfile un gros pull, un gilet en laine et une écharpe. Des bottes qui tiennent chaud aux pieds et je suis parée. Je crois que je n'aurais jamais été aussi emmitouflée. Je descend dans la cuisine pour prendre un verre d'eau et des médicaments contre la douleur. Je suis prête et Julian ne devrait surement plus tarder. Je tourne un peu en rond, je tente de m'entraîner à marcher avec ma canne correctement.. et sans, mais sans c'est un calvaire, je boîte trop et ça tire d'autant plus.. j'aimerais tellement ne plus à l'utiliser, je la trouve tellement humiliante, moi qui était une artiste de cirque je n'arrive plus à marcher normalement, je perd toute ma grâce.. et ça me frustre à un point.. Je ne veux pas être une de ses filles marquée par la vie, j'ai assez de dommage, j'aimerais pouvoir cacher toute mon histoire. Que les gens ne se demandent pas ce qui a bien pu m'arriver en me voyant avec une jambe éclopée. C'est tellement frustrant..Je garde trop de rancoeur en moi, j'en ai bel et bien conscience mais je n'arrive pas trop à en parler et avec qui ? Julian oui mais plus le temps passe , plus je me sens pesante pour lui, plus je me sens pénible, un poids qu'il n'a pas à porter.. et je n'arrive plus à me livrer à lui autant qu'auparavant.. je ne sais même pas s'il s'en rend compte.. je suppose que non et c'est mieux comme ça. Je tente de trouver un boulot pour pouvoir subvenir à mes besoins et les laisser en amoureux lui et Athena.. mais sans diplôme je vous jure que c'est dur.. et l'idée d'être encore seule m'effraie.. je ne sais pas.. c'est trop compliqué dans ma tête. Alors la porte d'entrée claque, je suppose que c'est Julian, je redescend pour l’accueillir dans le hall. " Je suis prête! j'espère que toi aussi, j'ai hâte de voir ce que tu vas me préparer " Je souris légèrement et je l'enlace doucement..

crackle bones
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Anonymous
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() message posté Ven 26 Déc 2014 - 18:32 par Invité
“A real friend is one who walks in when the rest of the world walks out. ”  Je longeai le long couloir  du Times d’un pas claudiquant. J’avais prévu de prendre ma journée, mais l’appel de la raison était plus fort que mes projets. La rubrique que je gérais tournait avec une lenteur maladive depuis mon absence en rééducation, mon remplaçant avait fait un travail sommaire, correcte et apprécié de tous, mais je restais tout de même insatisfait de sa prestation. Les pensées cheminaient autour de ma tête sans que je ne puisse en saisir la portée réelle. J’étais en effervescence, à l’afflux d’un scoop ultime ou d’une plume aiguisée qui pourraient accompagner la mienne. En vain. L’ère de la médiocrité s’était abattue sur Londres, au même titre que les averses de neige et de froid. Je jetai un coup d’œil rapide à l’horloge murale – J’avais encore le temps de lancer quelques directives avant de rejoindre Rosa pour son anniversaire. C’était la première fois qu’on se lançait à la quête des souvenirs depuis sa sortie de l’hôpital, et je devais avouer que j’appréhendais le moment. J’avais organisée une chasse au trésor enfantine, qui retraçait certains de nos parcours ensemble. Je l’emmènerais tout d’abord au Hyde Parc, mon endroit préféré de Londres, où elle s’était tant de fois extasiée devant les roseraies sauvages et les buissons verdoyants – Elle adorait se balader parmi les commerces et flâner entre les rayons de sucreries, et les jouets pour enfants. Nous allions ensuite pique-niquer au bord de la tamise, avant de retourner au centre-ville pour un dernier tour, et enfin je lui proposerais d’aller à Eye of london. J’avais longtemps hésité entre un spectacle de cirque et le parc d’attraction, mais je pensais qu’il était trop tôt pour ressortir de mauvais souvenirs.  Je pris une grande inspiration en notant tous mes rendez-vous de la semaine.

Après une heure à peaufiner un dernier article, je me décidai enfin à quitter le travail. Le moteur de ma nouvelle Lamborghini – cadeau d’anniversaire de ma magnifique petite amie, vrombissait dans les rues bondées de Londres. Le trafic était horrible à l’heure de pointe, mais je prenais mon mal en patience afin de ne pas ruiner mon humeur. J’étais si impulsif, et si facilement irritable depuis que j’avais arrêté mon traitement anxiolytique. Je bifurquai au croisement de la rue principale avant de rejoindre le quartier résidentiel, Hammersmith. Je descendis en trombe afin d’atteindre le hall principal. Rosa apparu avec un sourire d’enfant.

« Je suis prête! j'espère que toi aussi, j'ai hâte de voir ce que tu vas me préparer   » Je la pris dans mes bras, en riant. « Joyeux anniversaire toi. Oui oui je suis prêt. Le temps de chercher ton cadeau et on pourra y aller.   » Soufflai-je en disparaissant à l’étage. Au bout de quelques minutes j’apparu avec mon paquet avec au-dessus une petite note : Pour que tu n’oublies plus jamais. Julian. . « Tu peux l’ouvrir maintenant, tu en auras besoin pour le reste de l’aventure. »


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