"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées 2979874845 victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées 1973890357
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victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées

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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 0:49 par Invité

Il n'y a pas que l'habitude qui joue. Il n'y a pas que ce besoin nécessaire et impossible à réaliser qui tourne en boucle. Il n'y a pas que les gestes du quotidien qui poussent toujours autant. Il y a aussi l'absence de volonté. Volonté de changer, volonté d'arrêté, de faire autres. Volonté de s'regarder. Il y a cela et c'est indéniablement se qui manque à ton crâne. Tu pourrais te lever un matin, te regarder dans le miroir voir que t'es cernes n'en finissent plus, que t'as parfois l'air presque mort. Mais pas encore. Tu pourrais te lever, allez voir un p*tain de médecin, lui raconter que tu dors pas, que tu peux pas. T'as mère te l'a dit putain quand l'autre jour elle t'a entendu hurler. C'était qu'une seule fois. Mais elle sait tout comme toi que t'es pas du genre à agir comme ça, et que t'es encore plus dérangé qu'avant. Elle t'a dit de prendre des somnifères. Mais toi t'es pas comme elle, tu peux pas endormir la douleur. Tu pourrais te résoudre à diminuer l'alcool et la drogue aussi. Tu pourrais décidé de mener une vie plus saine arrêter tes conneries, tes bagarres, tes vols à l'arraché. Tu pourrais arrêter pleins de chose. Tu pourrais oui. Et tu voulais déjà arrêter de sortir, pour un soir, juste comme ça. Parce que baiser une blondasse ne serre à rien, alors tu avais décidé ça ce matin. Oui mais tu t'es emmerdé, t'as cherché un paquet de clope et un briquet oublié, t'as prit un vieux jean qui trainait et y'a des photos qui s'en sont échappé. Le genre de photo que tu es pas du genre à avoir, à pas connaître l'existence.

Le genre de photo à l'arraché entre paysage de ville et gens mal cadré. Le genre de photo avec un mec que tu connais pas dessus, un mec qui de suite tu n'aimes pas. Un mec trop souvent sur le ciel peu de cliché que tu as en main. Des vues de la ville qui se réveille à peine, des vues d'un endroit particulier, un endroit que tu connais. Et puis y'a la photo qui laisse le cerveau retourné. La photo glissée juste derrière celle du connard inconnu. La photo de ta gueule endormit, sur un lit qui t'es atrocement familier. Pas totalement net, pas totalement à chier et il est aveugle ce con. Et t'as passé la journée à fumer à boire aussi à regarder ce truc qui t'a laissé abimé. De l'intérieur. Encore plus que tu ne l'es.

Et tu te retrouves ici, après des heures à consommer pour oublier. Oublier tes doutes. Tes incompréhension. Ta certitude que tout les mecs lui passent au dessus. Et cette photo. T'as bu pour boire, t'as consommé pour tenir. T'as rien pour oublier. Rien du tout qui y arrive totalement. Y'a toujours ce genre de truc qui te colle à la peau, qui t'colle au cerveau. Bordel. Et tu te retrouves derrière cette maison de jardin éloigné de tout ce monde qui se fout de tout le monde. Nullement égaré, tu sais même pas se qui t'a prit, et c'est coup de rein après coup de rein que tu oublies tes pensées. T'oublies dans le plaisir. Le plaisir amère, le plaisir sans trop de goût, sans d'odeur à s'inspirer. Mais tu t'en fous. De toute manière tu voulais pas d'une fille qui écartes les cuisses, tu savais que jamais tu pourrais passer outre. Alors tu te dégoutes encore plus, coup après coups, vers cette jouissance sans lendemain. Tu l'écoutes même pas ce crevard, tu t'en fous réellement, il est bien assez déraillé pour même pas se rappeler de toi dans une heure. C'est parfait. Parfait. Tu t'dégoutes.
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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 1:45 par Invité
Elle est là, à te faire chier depuis pratiquement une heure pour que tu viennes. Tu l’adores cette fille. Franchement. Tu l’adores. Elle a toujours été là pour toi. Toujours là pour te faire rire avec sa bonne humeur constante. Mais là. Là tu peux pas. T’as aucune envie d’aller à une soirée. Aucune envie d’être au milieu de tous ces gens que tu vois pas mais que t’entends. Et tu veux pas entendre ces stupides murmures sur ton passage. Tu veux pas entendre la musique dégueulasse résonner dans ta tête de détraqué. « Aller ! T’as besoin de faire des trucs normaux Vic ! Puis de toute façon, j’te donne pas le choix ! » Et elle est là, à t’filer des fringues que tu reconnais à peine entre tes doigts. Une chemise. Un jean. Tu sais pas bien de quoi t’as l’air. Mais elle, elle a l’air heureuse et satisfaite.

Un soupire s’échappe de tes lèvres tandis qu’elle te conduit jusqu’à la fête en voiture. Et toi tu te tortilles les doigts. Elle sait pas elle. Elle sait pas comme c’est dur pour toi de te mêler aux autres comme ça. De sentir tous ces gens prêt de toi et d’avoir l’impression d’étouffer. Tu partiras dès que tu pourras de toute façon. T’appelleras un taxi. Ou peu importe. N’importe quoi plutôt que de rester là.

Et voilà, t’es planté comme un idiot sur cette chaise un peu merdique, un verre à la main. Tu peux même pas observer les gens. T’aimais bien ça avant. Observer les gens pendant une soirée et faire des commentaires idiots avec un pote. Maintenant t’es juste là, à les écouter crier. A écouter ces filles un peu stupides hurler « ooooh, j’adoooore cette chanson » sur une de ces musiques tellement bateaux. A entendre les commentaires salaces des mecs sur cette fille qui se trémousse de façon un peu trop sexy. Monde de dégénérés.

Ta pote n’est pas venue te voir depuis un moment. A essayer de te forcer à danser. Faut pas pousser non plus. Déjà que t’es là. C’est plutôt pas mal. Tu passes la main dans tes cheveux et tu grimaces un peu. C’est celle avec laquelle t’as frappé Dmitri. Et même quelques jours plus tard, elle te fait encore un peu souffrir. T’as vraiment du frapper comme un malade pour avoir toujours mal.
Tu finis ton verre avant de te lever, t’as envie de fumer. Et on fume pas à l’intérieur ici apparemment. Alors tu sors ta canne et te dirige vers le jardin. Et les gens se poussent sur ton passage. Presque comme s’ils avaient peur de se faire contaminer.
Tu finis par réussir à atteindre le jardin. Après quelques difficultés. C’est pas évident de se déplacer à l’aveugle au milieu de tous ces gens collés serrés. Tu sors une clope et ton briquet. Ici, c’est un peu plus calme. T’entends des gens, mais moins. Beaucoup moins. Alors tu t’avances lentement, utilisant ta canne pour ne pas te prendre quelqu’un. Tu avances vers le fond du jardin, savourant cette cigarette bien méritée.

Et c’est là que tu les entends. Les gémissements. Tu t’apprêtes à faire demi tour pour ne pas déranger quand quelque chose te frappe. Pas littéralement. Métaphoriquement. Tu reconnais la voix. Tu reconnais sa façon de gémir de façon si sexy. Et ton cœur se serre brutalement. T’es sur. C’est Dmitri. C’est lui qui baise une meuf au fond du jardin. Connard. Un petit rire nerveux s’échappe de tes lèvres. Puis y’a l’autre. L’autre qui laisse échapper trois mots que tu t’prends en pleine face [color:bd3e= black]« haan, baise moi… » Mais sa voix, c’est pas une de ces poufiasse écervelée. Non. Sa voix, c’est celle d’un mec. Et toi, tu restes planté là.

Dmitri baise un mec. Un autre mec. Connard.

Tu sens la jalousie te dévorer les tripes. T’as envie de le frapper toi aussi. Cet autre mec. T’as envie de lui faire ce que Dmitri avait fait à Andy. Pourtant tu restes là. A rien faire. Tu sers les dents et le poing, la gorge serrée. T’as envie de lui hurler à quel point c’est un con. A quel point tu peux le détester. Mais non. Tu restes juste là, à écouter ces gémissements qui te déchirent le cœur malgré toi.
Puis finalement, tu laisses tomber ta clope avant de te retourner, t’approchant de la table remplie de bouteille d’alcool pour en attraper une. Connard ! Tu bois deux gorgées de l’alcool que t’avais dans les mains. Vodka pure. Et ça t’arrache la gorge. Mais tu t’en fou. Tu veux effacer ça. Tu veux effacer ce que t’as entendu. Ce que t’as vu malgré toi dans ton imagination. Tu le hais. Tellement. Alors de nouveau, tu viens avaler deux gorgées. Tu sais même pas pourquoi t’as aussi mal. Pourquoi ça te touche autant de savoir qu’il baise un mec. C’est stupide. Tellement stupide.

Finalement, t’as emporté la bouteille. Y’a l’alcool qui imbibe ton cerveau. Ta pote a disparu. Peut être en train de baiser. Peut être pas. En tout cas, elle est plus là. Et toi t’es là. Au milieux de ces étudiants défoncés à la drogue. Et ils trouvent ça marrant un petit aveugle bourrée. Il te foute au milieu d’un cercle de personnes et te font tourner sur toi même. Et toi, tu tiens à peine debout. Tu perds tout sens de l’orientation. Ca les fait rire. Et tu te ramasses comme un idiot. T’arrives même plus à te lever. Un des mecs a l’idée géniale de venir prêt de toi avec la bouteille de vodka bien entamée pour ouvrir ta bouche pour faire couler le liquide. Et tu finis par t’étouffer à moitié. A foutre de la vodka partout. Il rit comme un idiot tandis que tu peines à resté connecter à la réalité.
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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 2:13 par Invité

T'aimes pas sa voix. T'aimes pas sa manière de gémir et sa putain de manière de se cambrer comme une pédale en manque.  "haan, baise moi… " Tu lèves les yeux au ciel implorant un dieu auquel tu ne crois pas de le faire se taire. Il te couperait presque tout envie. Presque. Parce que t'es en manque. Parce que t'es con. Parce que t'es pas assez bourré ni assez défoncé pour faire passer ce manque et l'oublier. Y'a des moments comme ça bordel... non t'es vraiment bon à enfermer. Réellement. Alors tu râles intérieurement et ta main se pose sur sa bouche. Lui il semble pas saisir que t'en pux plus de l'entendre parler, gémir et s'illustrer avec des phrases dont t'as aucune envie d'entendre le sens. Il trouve ça bien, il te dit rien. Alors tu continues mécaniquement. Sexe mécanique, jouissance non orgasmique. Tu balances la capotes dans l'herbe plus loin remontant ton jean sans même lui adresser une parole ou un regard. T'es un con, pire que c'est t'es un connard. Mais tu t'en fou t'allumes ta clopes en quittant ce coin le laissant faire se qu'il veut de son cul ou du reste. T'as eut se que tu voulais. Point.

Tu marches vers la maison retrouvant les gens qui semble totalement dévasté mentalement. Pourquoi t'es pas pareil ? La réponse est clair et tu attrapes une bouteilles de vodka en rentrant dans la baraque. Nooon, pas dans la maison les cigar... Pétasse. Ta gueule ! Y'en a qui gerbe dans sa cuisine faut vraiment qu'elle te les brise pour une clope ?! Tu la contournes avec un sourire froid buvant au goulot en longeant le couloir. Tu abandonnes la bouteille sur un coin de table rentrant de plein face avec une de tes ex. Ex... oui t'en a eut étrangement. Tu parles un peu, lui demandes se qu'elle devient. Tu l'écoutes pas totalement regardant plus loin l'agitation commune dans le salon. Comme quoi y'a encore des jeux d'alcool qui amusent autant de personne. Tu les observes. Un moment. Avant de comprendre.

Tu l'as juste contourné sans même lui dire d'attendre là, que tu reviens. Non rien. Et tu les rejoins c'est joyeux étudiants tous plus con mais moins que toi. Et tu le frappes, avec force, sans que personne ne comprenne. Toi tu comprends c'est le principal. Tu lui tombes dessus sans même l'avertir, percutant deux trois personnes avant d'aller vous écraser sur un meuble. Et évidement t'es doué pour débuté ce genre de baston quasiment générale. Mais toi tu t'en fou de ces crevards. Tu écrases ta clopes sur la temps de ce mec que tu connais même pas. Fais gaffe à toi la prochaine fois tu sauras s'que ça fait plus avoir tes yeux en soirée ! Tu lui murmures à l'oreille avant de taper sa tête contre le mur et t'écarter. D'ailleurs tu te reçois un coup sans trop savoir comment. Ni pourquoi. Et tu restes sonner un instant. Juste un instant avant de tirer Victor en le redressant. Ramènes toi, t'as rien à foutre ici.. Il pu la vodka à plein nez, tu sais bien que c'est pas de toi que vient l'odeur. Tu quittes le salon en le soutenant plus qu'à moitié vers la porte de sortie. T'arrives même pas à penser, à réagir ou à comprendre se qui vient de se passer. Ta encore trop de colère et de touts ça dans les veines. Tu trembles trop de se que tu viens de voir. T'as même pas analyser que c'était lui et que tu devrais t'en foutre. Non pour le moment t'as juste vu se qu'ils faisaient et ça t'a suffit. Bordel dans ta tête ça va pas bien.
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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 22:08 par Invité
Tu piges que dalle. A tout ce qui se passe autour de toi. T’entends du bruit. Beaucoup de bruit. Un peu comme si des gens se battaient. Ca a l’air d’être le bordel. T’aimerais bien te relever un peu. Au moins t’asseoir. Mais c’est carrément mission impossible. Tu sais plus où est le haut. Où est le bas. Tu sais plus rien. T’es juste sacrément défoncé. Alors tu restes là. Allongé dans le noir. T’as l’impression de planer au milieu des nuages. Etrangement, tu souris comme un gamin. T’es quand même bien.

Brusquement, tu sens qu’on te tire. Qu’on essai de te lever. Mais toi, t’as du mal. T’as du mal à poser les pieds sur terre. Par ce que t’as l’impression que la terre est devenue une guimauve géante. Trop molle. Et tu t’enfonces. De plus en plus. C’est fou ça. C’est impression de s’enfoncer dans le sol. « Ramènes toi, t'as rien à foutre ici.. » Même bourré à en crever, tu finis par reconnaître sa voix. Certes, avec quelques minutes de retard, mais ce n’est pas si important finalement. Il est là. Et tu sais même pas pourquoi, tu souris. Tu devrais grogner. Mais non. Tu souris. Il t’attire contre lui pour te porter. Et tu rigoles comme un débile avant de te souvenir du pourquoi de ton état. Lui et un connard en train de baiser. Mais t’es pas vraiment en état de faire quoi que ce soit. T’es juste là, le visage contre son épaule, complètement avachi. Et t’essaies de s’accrocher à lui pour te pas tomber.

Tu sais pas bien combien de temps il te porte. T’es pas vraiment en état de compter, il faut dire. Au bout d’un moment, il finit par t’aider à t’asseoir par terre. Tu sais pas bien si c’est le plan final. De rester là. D’aller ailleurs. Un rire s’échappe de tes lèvres alors que tu poses ta tête contre le mur derrière toi. Tu fermes les yeux. T’es complètement à l’ouest. Complètement bourré. « dmitriiiiiheuuu! » Tu rigoles une nouvelle fois avant d’ajouter « on s’amusait biiien ! » T’as même pas conscience que ce que les autres te faisait n’était pas bien. T’avais juste l’impression d’être intégré. Qu’on s’intéressait à toi. Et quelque part, ça t’allait. Parce qu’au final, t’es juste un gamin qui manque d’attention. Celui qu’on regarde pas vraiment ou qu’on abandonne lâchement. Alors là, tu t’sentais presque important.

Dmitri s’est assis à coté de toi. Probablement crevé de devoir te porter. Toi, t’as du mal à garder ta tête droite. Et finalement, tu viens la poser contre lui. Et tu trembles un peu. T’as oublié ta veste la bas. Ta veste et surtout, t’as oublié ta canne. Maintenant, t’es dépendant de Dmitri. « …froid… » Tu te sers un peu plus contre lui, respirant doucement son odeur.


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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 23:28 par Invité

Belle soirée. Tu bouillonnes intérieurement. Tu es qu'une boule de nerf et pour une fois c'est même pas de sa faute. Où peut-être que si. Tu sais pas. Non, pas vraiment. C'est pas ta soirée avortée, c'est pas ta soirée bafouée, cassée... Non. Leurs gestes tournent en boucle dans ta tête. Leur manière de jouer comme on fait avec un enfant différent, comme tu voyais enfant les autres faire en groupe. T'es un connard, tu fais du mal, tu détruis. Mais jamais tu t'es associé à quelqu'un pour être plus dangereux. Sauf avec Lysandre, mais jamais les groupe t'ont intéressé. Et là... revoyant le mec tenir Victor en le faisant boire. Tu frissonnes et le seul truc qui te retiens pour ne pas y retourner et le finir, c'est de sentir Victor qui marche à peine tant il est ivre. Il est là tel une poupée à peine consciente. Alors tu marches, loin. Tu quittes cette baraque longeant le trottoir en silence. T'as du mal à le tenir il est trop lourd... Et tu finis par le laisser se poser au sol, l'aidant à s'asseoir tu reprends ton souffle la gorge sèche par l'effort. Bordel.

dmitriiiiiheuuu! Tu lui dirais bien de se la fermer, de pas crier, mais pour le moment tu reprends juste tes idées. Tu l'observes, lui, sourire aux lèvres. Explosé l'aveugle. Bordel. Tu fulmines alors que tu viens t'asseoir sur le bord du trottoir à ses côtés, serrant tes poing sur tes genoux tu essayes e te calmer. Tu essayes. Tu n'y arrives pas. on s’amusait biiien ! Tu serres les dents. Ouais bien sur ! Tu lâches la voix cassé et sèche. Tu serres les poings encore plus fort posant un instant ta tête sur tes genoux pour te calmer. Tu vois pas pourquoi t'es dans cet état. C'était rien. Rien qui te concernait bordel. Pourquoi tu dois réagir comme ça ? Pourquoi il doit être là ? Pourquoi il doit être lui ? Pourquoi ça ? T'es même pas ivre. T'as juste envie de chialer, tu crois que ça irait mieux ? Non. Crèves. Tu es là, entre énervement et incompréhension. T'es là entre pensées et haine pas modéré. T'es là avec ses plans pour les exploser, t'es à avec l'envie de le fuir. Bordel.

Tu relèves la tête en le sentant s'appuyer contre toi. T'as un mouvement de recule, un peu flippé, un peu paumé, un peu énervé. Et pourtant... …froid… Tu sens tes nerfs se détacher peu à peu face à ça. Lentement tu abandonnes l'idée de retourner là-bas pour eux. Sa tête et son parfum si proche, ça te calme lentement. Tu soupires. T'aurais pu du être là, viens. Tu lances en te relevant un peu le saisissant pour le lever, tu as du mal. Tu le tires, tu le soutiens, tu le portes à moitié. Tu grognes. Le lâchant alors, tu le rattrapes aussi vite quand tu le vois tanguer. Tu l'aides à se tenir droit, tu vires ta veste dégouté de tes gestes. Et tu l'aides à l'enfiler en grognant. T'es trop con d'être venu ici... Tu répliques l'aidant à se poser sur un banc le temps que tu t'allumes une clopes tant bien que mal parce que t'arrêtes pas de trembler, tes nefs encore à vif. pour si peu.
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 2:15 par Invité
T’es bien là. Tu restes un peu contre lui. C’est un peu comme si t’avais complètement mis de coté le pourquoi de ton état. Après tout, c’était le but. D’oublier ce que t’as entendu. Ce que t’as imaginé. Et là, tu planes tellement que t’y penses pas vraiment.

T’es en tee-shirt au beau milieu de la nuit londonienne. Il faisait chaud à l’intérieur. L’alcool. La chaleur humaine. T’avais clairement pas besoin de veste. Mais là. Maintenant que t’es là. Tu sens le froid s’insinuer au plus profond de toi. « T'aurais pas du être là, viens. » Pourquoi tu devais pas être là d’abord ? Pourquoi t’aurais pas le droit de vivre comme les autres. De sortir et de boire. C’est injuste. Tellement injuste.
Dmitri se lève et t’attire une nouvelle fois contre lui. « Whouuuu » Ca tourne. Ca tourne tellement. Il t’aide à avancer. Et toi tu tentes de te concentrer pour ne pas te ramasser. C’est pas évident. Doucement, tu sens la douce chaleur d’un tissu qui vient se poser sur tes épaules. Tu souris un peu, tandis qu’il vient t’aider à l’enfiler. Elle est un peu grande, mais tellement chaude.
« T'es trop con d'être venu ici... » Tu voulais même pas venir à la base. Et t’étais sur le point de partir. De t’barrer de cette soirée où, oui, clairement, tu n’aurais pas dû être. Trop tôt. T’es pas encore capable de gérer tout ça. Tous les gens autours de toi. Pourtant voilà. Il avait fallu que tu l’entendes baiser. Putain. Pourquoi ça fout autant l’bordel dans ta tête ?

Tu te laisses faire lorsqu’il t’assoie sur un banc et tu viens coller tes cuisses contre ton torse, posant ton menton contre tes genoux. Tu écoutes un peu. Tu l’écoutes allumer sa clope pas loin de toi. Tu fermes les yeux, tanguant un peu. Puis doucement, tu souffles « … j’crois que j’ai trop bu » Tu lâches un petit rire d’enfant, avant d’enfouir ton visage dans la manche de la veste de Dmitri. Elle sent son odeur. Tu souris. Bordel c’que tu l’aimes son odeur. Tu devrais pas pourtant. C’est pas une odeur si agréable. C’est surtout du tabac froid puis de l’alcool. Puis ce parfum. Celui que tu pourrais pas expliquer.

Un silence s’installe. Tu sais pas où t’es. T’en a même aucune idée. Tu sais pas bien combien de temps tu restes là comme ça. Sans parler. Sans l’entendre parler. Juste lui. Juste toi. Silencieux. N’empêche que finalement, tout doucement, tes pensées se remettent un peu en marche. Peut être le silence. Peut être un peu le froid.  Tu frissonnes entièrement alors que l’image de Dmitri baisant un autre s’imprime dans ton cerveau. L’image que t’as imaginé. Tu lâches un petit rire. T’as l’air con. « … j’allais partir de la fête. Mais … » Avec difficulté, tu viens passant la main sur ton visage fatigué « …jt’ai entendu… dans le jardin … » Tu sais même pas pourquoi tu lui dis. C’est vrai quoi, t’attends quoi finalement ? Tu rigoles de nouveau nerveusement avant d’ajouter « … sauf que moi j’pouvais pas lui casser la gueule. » Est-ce qu’elle se voit la jalousie qui te ronge de l’intérieur ?

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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 3:09 par Invité

Il est là. T'es là. Le froid. La nuit. Il est bourré et pas toi. Drôle de situation, t'es à peine éméché. Non pour une fois t'as pas beaucoup consommé, t'as quasiment pas eut le temps de boire grand chose. T'avais besoin de baiser. Tu t'fais horreur. Tu sais pas tellement d'où sortent ces pulsions, ces besoin qui t'prennent aux tripes. Erreur. Tu sais d'où ça vient. Tu l'sais parce qu'il y a encore la moitié de ces photos étalé sur ton sol près de ton lit. Tu l'sais parce qu'il est là à côté de toi. Tu l'sais parce qu'il est en vie. Ca vient d'ici. Ça vient de lui, toute ces p*tain pulsions.  Avant t'avais pas tout ça, ok peut-être que t'appréciait un peu trop le cul des filles, mais y'en a plein qui sont comme ça. Tu devrais pas être comme ça.

Tu allumes ta clope n'ayant pas tellement froid dans la fraicheur de Londres, t'as encore les doigts qui tremblent, la fureur réchauffe tes veines et ça te convient assez bien. … j’crois que j’ai trop bu Il rie, tel un enfant, tu tournes le regards vers lui mais t'arrive pas à sourire. T'es énervé contre lui. T'es énervé parce que s'il était pas venu ce soir t'aurais pas ce truc en toi qui te fout hors de toi. Ce besoin dégueulasse de devoir le protéger. Bordel. Tu mets le doigt dessus. Une demie seconde avant que voilà ça t'éclates à la gueule. Besoin de le protéger. Depuis quand tu as ce besoin envers quelqu'un d'autre que toi ? L'instinct de survit c'est personnel bordel... Il est là dans ta veste trop grande pour lui, enfin pas si grande mais quand même. Il est là assis comme un môme le regard caché dans ta veste, tu dis rien. Tu détournes le regard pour souffler la fumé de tes poumons. Tu t'adosses un instant contre le dossier du banc, ta main de libre s'enfonçant dans ta poche en rencontre le papier glacé d'un de ses clichés... Oui t'as la tête retourné.

… j’allais partir de la fête. Mais … Tu le regards sans tourner le visage, juste en coin voyant son visage bizarre et tendu. …jt’ai entendu… dans le jardin … Tu restes figé à ses paroles alors que ton sang monte presque à tes joues et que tu sang pourtant l'intérieur de tes veines se glacer. Le jardin. Tu restes bloqué à ses paroles, à son aveux à l'idée qu'il... … sauf que moi j’pouvais pas lui casser la gueule. Tu note son expression de jalousie sur son visage, sa manière d'être furieux et mal à l'aise. Tu devrais vraiment prendre cela comme une aide, le prendre comme défense, l'attaquer avec ça. Lui rappeler certaines choses mais non... J'étais avec une meuf te fais pas d'idée. Tu répliques froidement au bar du malaise qu'il est été témoin. Témoin ? Où qu'il t'ai entendu avec un autre ? Que ça n'était pas lui mais un autre et que ça te fou en l'air qu'il ait vu ça ? Trop de question, trop de problème. C'était une meuf. Tu répètes avec froideur et dureté.
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 3:49 par Invité
Tu l’entends ce petit figement après ta phrase. Ce moment de flou total. Puis finalement, il te répond. Avec la même nonchalance que d’habitude. Avec la même attitude. Si lointain. Si détaché. « J'étais avec une meuf te fais pas d'idée. » Tu l’sais très bien que c’était pas une meuf. Tu l’sais. T’as entendu sa voix. Ses gémissements. C’était un mec. Clairement un mec. T’esquisses un sourire. Tu sais même pas pourquoi. C’est tellement pas drôle. Tellement pas. Mais il est encore là à refuser d’avouer qu’il puisse être comme toi. Qu’il puisse aimer les mecs. Et puis même. T’aimes pas non plus l’idée qu’il couche avec des filles. C’est stupide. Tellement stupide.
T’as beau sourire, il est plein d’amertume ton sourire. Plein de jalousie. Plein de tristesse. Tu veux pas l’savoir avec un autre mec. Tu veux pas putain. Et ça t’fout en l’air d’y accorder autant d’attention. D’être autant touché par quelque chose d’aussi stupide que ça.
Il répète une nouvelle fois « C'était une meuf. » presque plus pour se persuader lui que toi. Et toi, tu sers ta manche. Enfin sa manche. T’es mal à l’aise. Un peu perdu dans cette jalousie qui te crame. « … J’ai entendu sa voix. » Tu te contentes de dire ça. Pas plus. Pas moins. T’as entendu sa voix c’est tout. Sa voix masculine qui lui quémandait de le baiser. Connard

De nouveau, tes lèvres s’ouvrent pour laisser s’échapper des mots que ton cerveau n’a pas réellement analysés. « … pourquoi tu m’fais ressentir ça … ? hum ? Pourquoi j’ai aussi mal quand je sais que tu baises un autre mec ? » T’as la voix un peu cassée. Un peu hésitante. Tu réfléchis pas vraiment à tes paroles. Elles sortent, c’est tout. T’es pas en état de réfléchir. De te dire que tu te dévoiles trop. Qu’il va retourner tout ça contre toi. Pour te faire mal. Encore et encore. « J’suis pas normal … » C’est fou comme l’alcool te fait passer d’un sentiments à un autre aussi rapidement. Tu t’sens triste. Tellement triste. T’as la gorge qui se sert un peu. Tu l’détestes tellement pour tout ça.

T’as jamais été amoureux toi. T’aimais bien Lysandre quand vous étiez amis. Tu l’aimais bien, mais ça a jamais été de l’amour. Il t’attirait. Comme beaucoup d’autres garçons t’ont attiré. Il te plaisait. Mais c’était pas de l’amour. Non, tu sais pas ce que c’est toi, l’amour. Pourtant, ça doit ressembler à ça. A ton cœur qui bat fort parce qu’il est prêt de toi. A ce sentiment d’étouffer lorsqu’il est avec d’autres. A ce besoin de lui plaire. A ce désir brulant qui crame ton ventre lorsqu’il t’embrasse fougueusement.
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 4:23 par Invité

T'aimes pas sa manière de sourire quand tu lui dis ça. Sa manière trop las, trop irréelle. A qui tu essayes de faire gober ce mensonge ? T'en sais trop rien. Tu sais plus rien. A trop chercher t'as finis par oublié. Oublié contre qui tu te battais, contre quoi tu te battais. Ce que tu voulais. Tu t'épuises toi même c'est bien ça le pire. Tu t'épuises oui, à force de lutter contre tes pensées, contre ta volonté, contre tous. T'es bien qu'avec Lysandre, tu te sens bien, en sécurité, rassuré par sa force tranquille. Par votre violence partagée. T'es bien et presque tranquille avec lui. Et avec lui. Y'a des moments où même Victor semblait apaiser tes nerfs. Pas tout le temps, parfois, bien trop souvent, tes nerfs partent en vrille, sans trop savoir pourquoi. Mais sinon non. Mais là ce soir quand il sourit de cette manière il arrive pas à calmer le flot de tes pensées. … J’ai entendu sa voix. Et ses mots ne font que creuser cette panique et le verdict. Il rajoute rien. Ni que tu mens, ni rien, non juste ça. Parce que... ça veut tout dire. Et il te vois pas. Il peut pas te regarder et pourtant tu baisses les yeux sur le sol. Tu te ferrais vomir. Pourquoi tu dois être comme ça ?! La question semble jamais trouver de réponse.

… pourquoi tu m’fais ressentir ça … ? hum ? Pourquoi j’ai aussi mal quand je sais que tu baises un autre mec ? Tu tournes la tête vers lui sans te redresser. Tu devrais le frapper, ou te moquer. Oui tu devrais le traiter de pédé. Mais... mais quoi ?! T'as envie de lui retourner la question, puérilement. T'as envie de savoir pourquoi c'est comme ça. Pourquoi t'as cette haine en voyant les photos de ce mec que tu connais, et ta gueule parmi tout elle. T'as envie de dire "ouais et alors t'es pas le seul , mais c'est pareil pour toi. J'suis pas l'seul." J’suis pas normal … Ses paroles dans la nuit font écho à tes pensées remise à voix hautes. T'es pas normal tu le sais depuis longtemps. Mais égoïstement, qu'il ne se trouve pas normal lui aussi ça te rassure. Tu sais pas si c'est ça, ou sa jalousie ou tes neurones mal connecté... mais tu te penches d'un coup sur le côté pour l'embrasser sans prévenir. Tu "poses" presque brutalement tes lèvres sur les siennes. Un bref instant, rien de plus, alors que tu t'en sépares rapidement te redressant en remettant ta clope en te levant. Tu sais pas pourquoi. Tu l'as jamais fais. L'embrasser.... de toi même rarement, mais juste comme ça..
Tu te redresses le tirant par le bras. Bouges toi on va pas s'enterrer là toute la nuit. Tu reprends ta voix de nouveau lointaine et froide, tu te réfugie dans ce truc que tu connais. Ton caractère.
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Anonymous
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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 6:53 par Invité
Tu sais pas trop ce que t’attendais. Pas grand chose. Probablement pas des réponses en tout cas. Dmitri est pas vraiment du genre à répondre à des questions comme ça. En même temps, elles sont stupides tes questions. Qui pourrait répondre à des trucs comme ça ? Alors t’es là. L’esprit ailleurs. L’esprit qui plane. T’es là à de demander ce qui va pas chez toi. Pour être aussi attiré par quelqu’un comme lui. Et brusquement, tu sors de tes pensées en sentant ses lèvres contre les tiennes. Pas un long baiser. Pas un baiser fougueux et plein de désir comme vous pouvez partagez parfois. Non. Juste ses lèvres contre les tiennes. Un peu brutalement. Un peu incontrôlé. Et ton cœur rate un battement. Peut être même deux.
Tu restes planté là tandis qu’il se relève. Il t’a embrassé. Lui. Juste comme ça. Lui qui a mis si longtemps à accepter que tu l’embrasses pendant vos parties de jambes en l’air. Il l’a juste fait. Comme ça. Et ça fout l’bordel dans ta tête. Comme si y’en avait pas déjà assez, de bordel.
C’est lui tirant ta manche qui fini par te sortir de tes pensées. « Bouges toi on va pas s'enterrer là toute la nuit. » T’hausses les sourcils, tentant de te redresser. Mais de nouveau, c’est toute la terre qui tourne autours de toi. Tu titubes un peu avant que Dmitri finisse par te rattraper pour t’éviter de te ramasser salement. « …Heu…On va où… ? » Tu passes la main sur sa hanche, t’accrochant à lui.

Et tu l’suis. Tu sais pas bien où vous allez. Tu t’en fous un peu faut dire. Cette fois ci, tu marches un peu plus que les autres fois. Tu t’appuies un peu moins sur lui. Enfin, sauf parfois, quand t’as l’impression que tu vas t’écrouler. Ca tangue beaucoup faut dire.

« Whouh…On..On peut faire une ..ptite pause ? » T’as besoin de reprendre ton souffle. C’est fou toute la concentration dont t’as besoin pour simplement marcher. Juste marcher. Tu te retrouves contre un mur. Et tu tentes de respirer calmement. Ta main est accrochée au tee-shirt de Dmitri. Comme si t’avais peur qu’il se barre. Qu’il te laisse là. Tu serais tellement paumé s’il faisait ça. Bourré au milieu de la ville. Aveugle et sans canne. Heureusement, t’as au moins ton portable.
Ca tourne encore beaucoup lorsque tu l’attires un peu plus contre toi. T’as envie de l’embrasser encore. De gouter encore à ses lèvres. C’est tellement l’bordel dans ta tête. Tout flotte. Un peu difficilement, tu montes ta main pour la poser sur sa nuque, l’attirant contre toi pour l’embrasser une nouvelle fois. Un smack. Court. Un peu maladroit.
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