"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées - Page 2 2979874845 victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées - Page 2 1973890357
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victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées

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() message posté Lun 20 Oct 2014 - 16:32 par Invité

Tu sais pas tellement se qui t'a prit. Ou peut-être que si. Au fond ... oui. Bien sur que oui. Tu le sais. Même si ta tête rajoute des milliers d'interrogation qui dissimulent le reste. Tu le sais très bien dans un sens. Et si tu passais pas autant de temps à l'insulter et le haïr, tu serais réellement amusé de sa jalousie. Ça te plairait, tu le saurais. Parce que lui aussi c'est le bordel dans sa tête, pas à cause de se que tu lui fais, mais plus de qui tu es, ton caractère. T'es mauvais pour lui par contre mais ça tu t'en contre-fou, non ? Oui, tu le sais depuis que t'as laissé Lysandre s'acharner sur lui sans même bouger, restant debout dans ta chambre alors que cette carapace te disait qu'il te faisait pitié à chialer sous les coups de Lysandre. Toi ton estomac il s'en est jamais remit. Ni même ton sommeil.

Et tu l'embrasses comme ça. Juste un instant. C'est pas un baiser en plus. C'est juste... une p*tain de pulsion.  Pas comme les autres, mais une pulsion quand même. Et tu te bouges rapidement, te devant de briser ça de suite. Ton geste, t'as pas envie de t'éterniser dessus. Qu'il te demande se que ça signifiait. Non. Alors tu le lèves et tu le tires en l'attrapant pour qu'il tombe pas. Tu soupires, tu dis rien. Et tu l'aides à avancer. …Heu…On va où… ? T'en as aucune p*tain d'idée d'où vous aller. Tu veux juste bouger d'ici par rester à t'enterrer sur un banc à ses côtés. Tu prends le chemin que tu connais que trop par cœur, sans vraiment y faire attention. Vous marcher simplement alors que peu à peu tu te rend compte que t'en a oublier ta colère contre eux, que tu trembles plus d'envie de frapper quelque chose jusqu'à la mort. Tu dis rien, tu penses à cela continuant de soutenir Victor en silence. P*tain d'effet qu'il a sur toi, ça te ferait flipper. C'est flippant oui, cette manière de t'énerver le plus possible mais de te calmer des autres. Tu comprends pas.

Whouh…On..On peut faire une ..ptite pause ? Tu soupires en levant les yeux au ciel ayant bien envie de l'abandonner ici dans la ruelle et qu'il se demerde tout seul. Tu fais pas suer les gens quand t'es bourré toi. Mais tu fais rien, tu t'arrêtes simplement le lâchant avant de le voir vacillé et de l'attraper en tenant son bras pour pas qu'il tombe. Tu sens ses doigts serrer trop fort ton tee-shirt. Mais t'en dis rien. Tu dis strictement rien le laissant reprendre ses esprits, après tout ça doit être vachement flippant d'être bourré et aveugle. A-t-on aussi la tête qui tourne? Tu repenses à quand t'étais môme et que sur les tourniquets tu fermais les yeux et que la sensation était à la fois mieux et mille fois pire. Tu voyais pas les images, mais tu la sentais la rotation tu sentais le monde tanguer. Alors tu râles pas, tu le laisses essayer de reprendre ses idées. Idées que t'aimes pas tellement quand il vient t'embrasser d'un seul coup. Imitant ton geste de tout à l'heure, toi tu recule l'écartant sans pour autant le lâcher. Hé arrêtes ça ! Pure habitude d'un rejet de tout, tu agis autant par instinct que par indécision. Ton regards passant dans la ruelle en vérifiant qu'il y avait personne tu te rassures en disant qu'au moins en pleine nuit en effet y'a peu de monde pour voir ses conneries. Tu regardes les fenêtres et leurs volets fermées, les lumières des réverbères qui semblent même pas vous éclairez particulièrement. T'as cette sensation d'être toujours surveillé, dès que t'es avec lui que t'es pas seul... Tu grognes simplement avant de le regarder à nouveau lui. Lui et ses manières, lui et son air bourré, et ses yeux qui te fixent plus depuis des semaines, et ses joues rouge par l'alcool et le froid. Tu attrapes ta veste, oui c'est bien ta veste, le ramenant près de toi alors que t'hésites un instant contre ses lèvres, un bref instant avant de finir par l'embrasser un temps. Parce que bordel, ça fait du bien, que tu préfères son parfum à celui de toute à l'heure dans le jardin.

Tu t'en détaches sans savoir comment t'as pu faire ça. De suite tes mauvais démons te reprenant tel un malade qui change de personnalités en peu de temps. Tu te renfermes un peu, tu te détache de lui. Ramènes toi on est arrivé.. Tu grognes simplement en le tirant de nouveau pour reprendre à marcher alors que tu quittes cette rue pour la suivante passant d'une maison à l'autre avant de le faire tourner et l'aider à avancer jusqu'à perrons. Y'a des marches fais gaffes. T'as pas envie qu'il fasse un bruit monstre en tombant, tu l'aides à grimper ouvrant la porte même pas fermer. Une vraie p*tain de maison close ici, surtout vu les bruits que tu commences à entendre plus haut dans la maison. Tu la butterais oui, vraiment. Tu dis rien aidant Victor à s'adosser contre un mur lors que tu cherches des clefs pour fermer derrière vous, tu veux pas que quelqu'un entre. Paranoïaque ? Tu aurais du l'être y'a des mois ça aurait changé beaucoup de chose.
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() message posté Mar 21 Oct 2014 - 7:39 par Invité
Il recule brusquement. Ca t’fait grimacer un peu. Pourquoi est-ce qu’il réagit toujours comme ça ? Aussi brutalement. « Hé arrêtes ça ! » Une petite moue s’affiche sur ton visage déçu. Pourquoi il peut mais pas toi ? Heureusement, il s’énerve pas. Il se barre pas. Il reste là tout prêt de toi. Quelque part, ça te rassure. Qu’il se casse pas en te laissant là. Parce qu’il en serait capable.
Tu sursautes presque lorsque qu’il attrape ta veste, croyant un instant qu’il va finalement te frapper. Pour avoir osé l’embrasser ou quelque chose comme ça. Mais non. Non, c’est juste ses lèvres tout prêt des tiennes. Tu sens son hésitation. Ce petit instant où y’a juste son souffle chaud contre ta bouche. Et c’est agréable. Toi tu restes là. Tu bouges pas. Tu cherches pas à l’embrasser. Parce que tu sais qu’il détesterait. Il a juste besoin d’un peu de temps. Et finalement, il t’embrasse. Vraiment cette fois. Vos langues viennent se mêler chaudement. Et toi, tu le sers contre toi. Y’a plus que ses lèvres. Plus que lui. Comme si tout le reste disparaissait, embrasé par l’alcool qui coule encore dans tes veines.
Puis finalement il se détache. Il se recule. Il redevient lui. Froid. Distant. « Ramènes toi on est arrivé.. » Arrivés ? T’as envie de demander où, mais cette fois ci, tu préfères te taire. Tu le laisses simplement faire lorsqu’il te tire pour te guider jusqu’à l’arrivée.

« Y'a des marches fais gaffes. » T’esquisses un sourire. Parce qu’il a fait attention. Tu restes accroché à lui tandis que tu lèves les pieds un peu difficilement pour monter les marches. Et vous rentrez à l’intérieur. Tu comprends rapidement que vous êtes chez lui. Parce que c’est surement l’endroit le plus logique où vous auriez pu aller. Puis surtout parce que tu reconnais l’odeur de chez lui. Un petit quelque chose de son odeur à lui.

En haut, t’entends clairement les gémissements caractéristiques d’une partie de jambes en l’air. Toi, tu t’mords la lèvre, ne sachant pas bien comment réagir. T’es là. Dans sa maison. Aveugle. C’est la première fois que tu y retournes. Tu te tortilles un peu les doigts tandis que tu l’entends fermer la porte avant de revenir vers toi. Doucement, tu viens attraper son bras tandis qu’il te mène jusqu’à sa chambre. Tu dis rien. Pourtant, tu le sers un peu plus fort lorsque vous y entrez tous les deux. Y’a ton cœur qui bat un peu plus vite mais tu tentes de mettre ça de coté. De mettre tes souvenirs de coté. Sur le sol, y’a encore les photos qu’il t’a volé. Eparpillés un peu partout. Mais toi, tu vois que dalle de tout ça. Toi, tu vois que les souvenirs que t’as de l’endroit. Du dernier endroit que t’as vu.

Finalement, tu te laisses aller sur le lit, écrasant une des photos de Dimitri que tu dégages d’un petit coup de main, n’ayant pas vraiment la force de faire plus. Tu t’allonges. Ca tourne. Ca tourne tellement. Et doucement, tu souffles « Dim … Tu restes avec moi hein… ? » un peu fatigué. T’as envie de te blottir contre lui. Juste ça. Pas de sexe. Pas de cris. Juste t’endormir dans ses bras paradoxalement rassurants.
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() message posté Mar 21 Oct 2014 - 22:22 par Invité

La porte se referme alors que tu l'entends déjà. Tu l'entends et ça te fou l'estomac à l'envers. Tu voudrais presque qu'il soit sourd et pas aveugle, qu'il l'entende pas ton p*tain de quotidien. Mais non, c'est pas le cas et tu sais qu'il ne peut que l'entendre se crevard qui se fait ta mère au deuxième étage de cette baraque. Tu sers les dents, tu te refermes, tu fermes à clefs et tu le fais bouger. Tu l'aides à se redresser du mur et tu le fais avancer, tu sais qu'il a deviner où vous êtes, tu sais qu'il connait un peu le chemin mais là... c'est différent avant il voyait.

Tu tires la porte de ta chambre le laissant entrer alors que tu restes un moment interdit, tu restes déconcerté parce ce sentiment qui te frappe avec force. Gorge sèche, tu t'appuie contre ta poignée de chambre pour te reprendre. Il est là dans le milieu de ta chambre, t'as bougé la disposition depuis, ta poussé ton lit à l'autre bout, loin d'où  il était, loin d'où Lysandre l'a frappé. Le plus loin que tu pouvais, comme si tu pouvais éloigner cette horreur de tes nuits. Il est là à avancer alors que tu finis toi par te reprendre par refermer la porte pour étouffer ces bruits qui te foutent la haine autant que le reste. Tes doigts ferment automatiquement à clef, pas pour l'enfermer lui, pour enfermer le reste de rentrer. Et tu restes silencieux, tu le fixes avancer, trouver ton lit malgré tout. Tu le fixes sans rien dire, les bruits restant audibles bien qu'atténué. Tu voudrais pas être ici, tu voudrais pas être toi. Parfois tu songes à comme ça serait si tu avais agis d'une autre manière. Si tu avais fermé ta porte à clef, si t'avais mit ton téléphone sur sonnerie au lieu de le laisser sur un vibreur à peine audible. Si Lysandre avait été occupé ailleurs.

Dim … Tu restes avec moi hein… ? Tu refais surface en entendant ton prénom, tu refais surface allumant la lumière sur ton bureau près de toi alors que tu l'observes sur ton lit contre le mur, tu le fixes sans rien dire sur le coup. T'aimes pas penser que ça pourrait être comme avant. Tu soupires virant tes basket dans un coin alors que tu attrapes juste ton cendrier, tu le poses sur ta table de chevet, tes pieds rencontrant le froid d'une des photos que tu lui a dérobé. Tu te penches pour l'observer, tu te prends une clope entre les lèvres que tu n'allumes pas. Tu le fixes avant de te poser sur le lit le poussant pour t'allonger sans être brutal, tu restes là sans chercher à le toucher, sans rien répondre. Tu as oublié sa question sans même le vouloir absorbé dans le visage de ce mec que tu hais tant sans le connaitre. Tu passes un bras sous ta tête, t'allongeant à moitié, fixant la photo un peu froissé. Tu baises avec combien de mec ? Ta question brise le demi silence de ta chambre, couvre à peine un instant les bruits sexuel au dessus de vous.
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() message posté Mar 21 Oct 2014 - 23:16 par Invité
Tu les entends même pas vraiment. Les gémissements et les bruits sourds. Enfin si, tu les entends. Mais t’as l’habitude. T’as appris à tenter d’y faire abstraction. C’est pas toujours facile. Quand le silence s’installe et qu’on entend plus que ça.
C’est fou ça. A quel point ta mère et celle de Dim se ressemblent. T’avais déjà remarqué ça. Qu’elles se ressemblaient un peu. Dans leur foutu nymphomanie et leur incapacité d’être une vraie mère. Celle de Dim est surement pire que la tienne. Tu l’as déjà vu. Défoncée au médoc, à peine capable de tenir debout. Ca t’a fait de la peine. Même pas pour elle. Parce que quelque part, tu t’en fou un peu. Mais ça t’a fait de la peine pour Dmitri. Parce que c’est sa mère. Et ça doit faire mal de voir ça. Peut être que c’est aussi pour ça qu’il est dans cet état. Aussi fucked up. Famille de merde.
Parfois, tu te dis que ça a joué dans ta sexualité. Que ta mère était ton exemple féminin et qu’il ne t’a pas plus. C’est surement stupide. C’est vrai quoi. C’est pas comme si ta mère avait été la seule présence féminine. T’as des amies. Et elles sont biens. Elles sont très biens. Non, ça doit venir de toi. Cette différence.

Il vient s’allonger à coté de toi, te poussant un peu. Et tu te décales. Il répond pas à ta question, mais sa présence prêt de toi le fait pour lui. Alors tu souris un peu. Tu cherches pas à le coller. Ni rien. Le sentir à coté te suffit. Alors tu fermes les yeux. Tu restes un petit instant comme ça avant de te retourner, te mettant sur le coté. Tourné vers lui. T’es mieux comme ça.
Le silence de la pièce n’est troublé que par les bruits sourds provenant de la chambre de la mère de Dim. T’entends ses gémissements féminins. « Tu baises avec combien de mec ? » La question te surprend, laissant un petit blanc. Tu fronces un peu les sourcils. C’est pas évident de réfléchir avec le cerveau à l’envers. Pourtant, la réponse est simple. Vraiment simple. « … Andy était le premier depuis … l’incident. Enfin … A part toi. Et… Bah… Y’a eu personne après … » T’as jamais été du genre à draguer. Du moins, pas des inconnus. Ca a toujours été les mecs qui venaient vers toi. Sauf que maintenant, ils viennent plus vraiment. T’as surement l’air trop étrange. Trop anormal.
« … et toi ? » Tu sais même pas si tu lui demandes pour les mecs et les filles. Ou juste les mecs. Tu sais même plus. D’ailleurs, t’es pas vraiment sur de vouloir la réponse. Combien de personnes ouvrent les cuisses pour lui ? T’as pas envie d’être un parmi tant d’autre. Ta main droite joue avec le drap, un peu stressé.
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() message posté Mar 21 Oct 2014 - 23:38 par Invité

Tu aurais du le ramener chez lui peut-être, ça aurait plus simple. Après tout tu aurais peut-être pu passer en silence dans sa maison croiser personne le laisser décuver et rentrer chez toi. Mais c'était plus loin que votre endroit, c'était plus loin et puis... voilà. T'en sais rien. Te sentirais plus en sécurité ici ? Dans cette maison trop de fois visitée par des inconnues, dans cette maison qui sent toujours le tabac, où les flics trouveraient mille raison de vous arrêter s'ils entraient. Mais les flics ne viennent pas. T'es pas de ceux qu'on emmerde en venant frapper pour vérifier. Toi t'es de ceux qu'on s'occupe pas. Et puis ça serait un comble, alors que pendant toutes ces années t'avais besoin de quelqu'un d'autre qu'une mère dépressive, ça serait drôle qu'on vienne quand t'as appris à te débrouiller. Mais oui tu te sens mieux ici, porte verrouillée, porte fermée, tu te sens un peu plus... protéger ? T'en sais rien. Mais en tous cas sa présence te calme. Un peu.

Tu finis par parler, sans lâcher cette photo des yeux, tu te sens beaucoup trop embrumé depuis ce soir. Et puis t'as pas assez consommé, tu te dis que tu devrais te prendre un truc avant de l'écouter. Parce que t'as pas vraiment envie d'entendre, mais t'es trop con pour ne pas demander. Et tu le sens se tourner, tu sens son souffle pas loin de toi sur le côté, tu sens l'odeur de la vodka qui émane de lui, t'aimes pas ça. T'aimes pas cet odeur d'ivrogne qui ne lui convient pas. En plus elle couvre son odeur à lui et ça te fait chier. Mais tu dis rien. … Andy était le premier depuis … l’incident. Enfin … A part toi. Et… Bah… Y’a eu personne après … Tu l'écoutes comprenant pas se qu'il dit. C'est impossible dans un sens, tu sais pas pourquoi mais tu sais pas si tu dois le croire. Ou alors... ou alors ce mec n'y est pas encore passé, qu'il est trop important qu'il... t'en sais rien toi. Tu sais pas quoi penser. Tu sais pas comment Victor peut ressentir. T'en sais rien, tu sais pas analyser, tu sais pas aimer toi. … et toi ? Et toi ? Toi t'as quoi à dire ? Que comparer à avant t'es en piteuse état ? Que tu pouvais te taper un tas de fille et que maintenant t'es parfois trop défoncé pour bander. Est-ce bien pour ça ?! Évidement que tu les enchaines, mais pas comme avant. Pas comme les mois où tu le connaissais pas. Rien à changé depuis l'accident de ta chambre, c'est déjà avant que ça avait évolué. Tu fixes la photo. C'est qui alors le mec qu'il y a sur tes photos là ? Tu répliques sachant très bien qu'il peut pas la voir la photo, mais il sait bien quand même avec qui il traine et qu'il il prend en photo. Tu te doutes qu'il devinera. Toi tu veux juste son p*tain de nom. Tu réponds pas à l'autre question. Tu peux pas.
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() message posté Mer 22 Oct 2014 - 6:23 par Invité
T’aurais bien aimé qu’il te réponde cette fois. Juste cette fois. Mais non. Il faut toujours qu’il détourne tes questions. Toujours. Et toi, comme un con, tu réponds aux siennes. Tu devrais pas tient. Tu devrais te la fermer. Arrêter de répondre quand il ne le fait pas. C’est vrai quoi. Il te fait chier à jamais répondre.
Alors t’es là, à t’faire des films sur tous les mecs qui ont écarté les cuisses pour lui. Connards. Ils ont pas l’droit de le toucher. Tu leur pèteras la gueule à tous là. Dmitri, il est à toi. Tu secoues légèrement la tête. C’est quoi ces pensées bordel ?!

« C'est qui alors le mec qu'il y a sur tes photos là ? » Tu fronces un peu les sourcils. De quoi il parle ? « hein ? Quelles photos ? » Tu mets de longues secondes à comprendre de quoi il parle. Tes photos. Celles que t’as fait développé avec Dimitri. Beaucoup de photos de n’importe quoi. Pas mal de Dimitri. Puis une plus importante que les autres. La première photo que t’as prise depuis ta cécité. Dmitri endormi … Ca parait stupide. Mais c'est important pour toi.
T’essaies de te redresser mais l’alcool t’en empêche et tu retombes sur l’oreiller. T’as ton cœur qui rate un battement. Tu veux pas qu’il voit ça. Tu veux pas qu’il se voit. Tu veux pas qu’il devine à quel point il est important. « Pourquoi t’as mes photos ?! » Tu te renfrognes un peu, tentant d’attraper la photo qu’il a entre les doigts. T’as entendu le bruissement du papier. Mais ta main ne fait que passer dans le vent. Et ça t’énerve. Ca t’énerve tout ça. Son incapacité à répondre aux questions. Sa putain d’intrusion dans tes affaires. Tes photos, elles veulent dire beaucoup pour toi. Ca a toujours été ton moyen d’expression. Ta façon bien à toi de dire les choses. Et même là. Même aveugle, elles parlent tes photos. Pour quelqu’un qui peut comprendre. Et Dimitri a compris. Si vite. Si rapidement. Il a juste vu tes photos et c’était comme évident. L’importance de Dmitri. Peut être parce que la photo était la mieux réussie. Peut être parce qu’elle était la seule a avoir un quelconque sentiment. Quelque chose de vrai.
« Putain, c’est personnel mes photos ! » De nouveau, tu tentes de te relever. Et cette fois ci, tu parviens à t’asseoir sur le lit. Mais ça tangue. Ca tangue. Tu grognes un peu. « Ptain… » Ta main viens s’appuyer sur le premier truc à ta portée. Le torse de Dmitri. Tu laches un petit rire amer avant de te laisser de nouveau aller contre le lit. T’es infoutu de tenir debout. Tu t’fais de la peine. T'es vraiment con. Vraiment con « …quoi, t’es jaloux dim … ? » Tu dis ça avec une certaine colère dans la voix. La colère d'un mec défoncé à la vodka. Puis d'abord, c’est vrai quoi. T’es jaloux Dim ?  
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() message posté Mer 22 Oct 2014 - 14:15 par Invité

Oui tu finis par en parler. Tu sais pas pourquoi, t'as même pas l'excuse d'être bourré. Mais tant pis Ton cerveau  a trop été retourné, tu y as trop pensé. A ce genre de truc, à sa vie, à ses gestes. Victor tu le cernes pas, t'arrives pas à le comprendre. Peut-être car vous êtes trop différent, qu'il fonctionne avec des choses que tu connais pas. T'en sais rien, mais t'as trop passé ta soirée à y penser, à déconner. Tu sais que si tu l'avais pas croisé tu serais dans un état pitoyable. Peux-tu l'en remercier ? Faut pas exagérer non plus, alors tu dis rien sur ça et tu demandes sur ce truc. Tant pis. Et puis quoi, après tout il est bourré, il devrais bien parlé... hein ? Quelles photos ? Tu as envie de soupirer, de lui dire qu'il fait grave chier à plus rien voir. Mais ça c'est pire que toute chose, t'es l'seul responsable que tu peux blâmer. Alors tu te tais, tu dis rien, tu continues de fixer dans ta chambre à peine allumée les traits de ce mec qui ne te dit rien. Absolument rien. Tu songes celui que tu as tabassé. A celui de ta photo... Et au fond tu te dis que tu leurs ressembles en rien bordel, que son type de mec est bien loin de se qu'on pourrait penser. T'aimes pas ce genre de pensée, t'aimes pas t'y attarder, le constater. Et puis ça te fait quoi à toi ? Rien !

 Pourquoi t’as mes photos ?! Son cerveau embrumé le permet enfin de capter de quoi tu parlais alors que tu le vois lever la main et que tu écartes un peu la photo, quoi qu'il l'aurait pas attrapé vu où il a visé. Par contre la question est très bonne. Tu sais même pas pourquoi tu les as, ce soir là tu les as fichu dans ta poche sans même réfléchir ou autre. J'en sais rien, j'les ai prise c'est tout. Tu répliques énervé qu'il retourne cela contre toi alors que bordel toi tu veux savoir qui c'est ce crevard.  Tu rajoutes rien d'autres. Putain, c’est personnel mes photos !..Ptain… Il s'énerve contre toi pour ces putains de photos et ça te gave alors que tu le sens se lever et sa main s'appuyer contre toi. T'aimes pas son ton, sa manière de t'accuser. S'il voulait pas que tu les trouves ses p*tain de photos de mec il avait qu'à les foutre ailleurs ! ça va t'avais qu'à pas les ranger avec tes capotes tes photos de merde. Tu répliques avec froideur sans te redresser pour autant.

Il retombe sur le lit et tu fixe le plafond un moment. …quoi, t’es jaloux dim … ? Tu serres les dents avant de te tourner et passer au dessus de lui avec une aisance totale. Tu le fixes un instant les dents serrées, t'as envie de le frapper. Tu serres un instant la pauvre photo entre tes doigts avant de la coincer dans son tee-shirt. Dis moi juste qui est ce crevard ! ... et pourquoi y'a ces photos avec ma gueule. Tu répliques menaçant. Oui parce que tu pourrais le frapper à ce instant. Oui parce que t'es jaloux, et tu le ferais crever de jouer avec ça, sur ce terrain. Et que ce con a rien à faire dans le pieu de Victor. Oui t'es jaloux et tu le hais pour ça.
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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 8:29 par Invité
Il est redevenu comme avant. Comme toujours. Froid à en crever. T’as l’impression qu’il cherche que ça. Foutre tout en l’air. Trouver n’importe quelle occasion pour t’éloigner. Pour briser un semblant de douceur, d’attention ou de tendresse. C’est tellement évident qu’il a la frousse. Qu’il a peur de ce qui pourrait vraiment se passer entre vous. Pourtant, t’es toujours là à pas comprendre. A par réaliser que si vous réagissez tous les deux comme ça, c’est parce que vous êtes juste terrorisés à l’idée de tomber amoureux. De s’ouvrir. De se perdre.
« ça va t'avais qu'à pas les ranger avec tes capotes tes photos de merde. »  Tu sers le poing sur son torse avant de te laisser retomber. Tu voudrais pouvoir partir et le laisser là. Mais t’en es foutrement incapable. Tu sens encore l’odeur de la vodka qui a imbibé ton tee-shirt et tu détestes ça. T’as l’impression qu’il te colle. Qu’il te colle d’une façon dégueu.

Tu sursautes légèrement lorsque Dmitri passe au dessus de toi, te bloquant sous son corps. Tu laisses échapper un gémissement de frustration et de colère, bougeant pour tenter de te libérer de son emprise. Il est fort. Et il a beau pas être gros, y’a tout son poids sur toi qui t’étouffe. «  Laisse moi ! »  Tu gigotes encore un peu avant de sentir la fraicheur du papier photo contre la peau de son torse. Et t’as un mouvement de recule, te contractant pour tenter d’y échapper. « Dis moi juste qui est ce crevard ! ... et pourquoi y'a ces photos avec ma gueule. »  Tu t’arrêtes. Il a vu sa photo. Putain. Tu sers le poing, en colère contre le monde. Contre toi pour les avoir laissé à sa vue. Contre lui pour les avoir prises. Tu veux pas lui répondre. Tu veux pas céder. « Qu’est ce que ça peut t’foutre ?! »  Tu recommences à gigoter un peu. Il met tout son poids sur toi pour te maintenir et tu peines à respirer correctement. « … T…Tu m’empêches de respirer … »  Tu grimaces un peu. Il t’énerve quand il fait ça. Quand il fait exprès de te blesser parce que quelque chose ne lui plait pas. Et il fait ça souvent. Si souvent. A croire que tu fais beaucoup de choses qui lui plaisent pas. Tu reposes ta tête sur l’oreiller, arrêtant définitivement de gigoter. Trop crevé. Plus la force. T’es juste complètement vidé de toute ta force. « … J’répondrais pas à tes questions si … si tu fais exprès de jamais répondre aux miennes … T’en baises combien ? » T’as du mal à tout ordonner dans ta tête. A faire des longues phrases comme ça. Tu fermes les yeux. T’as un peu peur de savoir. D’être jaloux.
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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 9:03 par Invité

Laisse moi ! Il aurait rien dit que ça aurait été pareil. Il est là parfois avec ses réflexions que tu comprends pas trop. Il le sait pourtant que c'est pas en te disant ce genre de chose que tu vas arrêter. Que si tu t'énerves c'est pas un simple "arrêtes" qui te stoppe. Tu l'écoutes pas, restant au dessus de lui alors que tes genoux sur serrent sans non plus trop de violence autour de ses hanches. Juste assez pour le maintenir, se qui est assez facile vu son état d'ébriété. Pour une fois que c'est pas toi. Bordel. Tu restes là à moitié assis sur lui, et dans une autre situation ça pourrait être excitant. Rectification dans n'importe quelle situation c'est excitant. Seulement là tu y penses pas encore, juste parce que tu veux ta réponse. Et que puérilement tu te rends pas compte que justement tu devrais avoir plus envie de le baiser normalement, plutôt que d'avoir une réponse sur ses fréquentations. Si vraiment tu t'en foutais de lui ça se passerait comme ça.

Quand tu parles tu vois son visage se contracté alors qu'il se met presque vraiment en colère. Dans un sens t'aimes bien ça provoquer ce genre de réaction sur lui. Tu le sens bouger sans que ça te fasse grand chose pour autant. Qu’est ce que ça peut t’foutre ?! Oui Dim qu'est-se que ça peut te foutre ? Rire léger, tu t'veux détacher. Crever. CRever plutôt que dire la vérité ? C'est ça ? Tu es vraiment rendu à ce genre de truc ? T'es là toujours à l'avoir sur ton chemin, toujours sans jamais pouvoir vraiment le lâcher. Et les insultes. Et les regards. Et la haine. Qu'est-se que ça peut t'foutre hein Dmitri ?! … T…Tu m’empêches de respirer … Retour à la réalité. T'es comme ça, toujours à chercher à avoir le dessus. Et tu l'auras toujours, plutôt crever et te blesser toi-même que de te laisser acculer. Que de te laisser dominer. T'es de ce genre de bête furieuse, du genre même pas animal même pas sauvage, juste du genre trop fier et bestiale. Tu lutterais et mordrais jusqu'à te faire déchiqueter. Tout plutôt que supplier, que baisser le coup. T'es de ceux qui ont appris à ne pas se laisser avoir, à comprendre qu'on peut pas se laisser aller. Jamais. Tu répliques rien à ses paroles, rien du tout, tu le lâche pas pour autant, allégeant à peine le poids sur lui. Tu veux pas l'laisser gagner mais... Tu serres les dents. Connard.

… J’répondrais pas à tes questions si … si tu fais exprès de jamais répondre aux miennes … T’en baises combien ? Tu hallucines. T'es là à devoir répondre à ses p*tains de question pour avoir les tiennes. D'puis quand ça fonctionne comme ça ? Depuis quand t'es obligé de répondre à ce genre de connerie ?! Tu veux pas répondre. T'en as rien à foutre qu'il veuille savoir lui. Tu veux pas. Tu ries un peu. Quoi, d'puis que Lysandre t'a dégommer ?! T'as lancé ça en étant blessant, mais ça fonctionne des deux côtés alors que tu te tais un moment. Tes nerfs se calment un peu d'un trop plein d'activité, tu serres les dents. C'est ps Lysandre le coupable. Parfois à trop vouloir avoir le dessus tu te prends toi même des gifles. Tu restes là un instant, baissant les armes pour c'te question de merde. J'en sais rien une quinzaine qu'est-se que ça peut t'foutre ?! Tu répliques cependant sincère sur le nombre. Du moins ça l'était les premières semaines, oui en faite t'as du enchaine cette quinzaine les deux ou trois premières semaines où était à l'hosto, où tu rentrais incapable de te regarder dans une glace, où tu gerbais dès que tu pensais à lui. Puis ça c'est calmé. Tu serres les dents. Une quinzaine quand t'étais à l'hosto. D'puis j'en sais rien trois ou quatre. Pathétique pour un mec qui a la réputation de les enchainer. Non le plus pathétique c'est se que tu viens de dire, la connerie que tu viens de balancer juste par justifications, juste pour... quoi ? Ne pas à ce point le blesser ? C'est quoi cette sincérité balancé ? C'est quoi ce truc qui vient d'être balancé ? T'aurais du de la fermer, t'es là immobile incapable de réagir tant t'es stupéfait et horrifié de s'qui veint de sortir de ta bouche.
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Anonymous
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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 9:53 par Invité
« Quoi, d'puis que Lysandre t'a dégommé ?! » Tu réponds rien. Il te sort ça tellement salement. Tu déglutis, tentant de chasser ces souvenirs de ta mémoire. Mais un frisson te parcourt entièrement. Parce qu’ils sont quand même là les souvenirs. Putain de souvenirs.
Tu pensais qu’il allait juste te répondre ça. Te faire mal pour ne pas te répondre. Mais tu le sens se laisser un peu aller. Desserrer ses jambes qui emprisonnaient tes hanches. Et sa voix qui s’élève. Un peu moins dur. Un peu moins froide. Mais toujours avec cette violence qui lui va si bien. « J'en sais rien une quinzaine qu'est-ce que ça peut t'foutre ?! » et tu tl’as prends en pleine tronche sa réponse. Une quinzaine. Tu savais qu’il baisait avec n’importe qui. Tu l’savais. Pourtant, maintenant que t’as un chiffre en tête, ça t’fait mal. « Une quinzaine quand t'étais à l'hosto. D'puis j'en sais rien trois ou quatre. » Tu restes silencieux un moment. Mais tes sentiments doivent se lire sur ton visage. Comme d’habitude. Cette jalousie qui te déchire le cœur et cette tristesse un peu étrange. Doucement, tu finis par souffler « … des mecs… ? ou des filles ? » Tu veux pas qu’il te réponde des mecs. Tu veux pas qu’il baise des mecs. Tu veux pas. Toi, tu veux être le seul. C’est égoïste. Horriblement égoïste. Mais tu veux pas imaginer ses mains caresser un autre mec. Et quelque part, ça te tue de penser ça. Parce qu’avant, tu t’en foutais. Ca t’amusait juste de jouer. De l’attirer par un simple regard dans un coin du lycée pour baiser comme des sauvages. De le laisser t’attraper et te plaquer contre un mur pour sentir son érection contre tes fesses. C’était simple. Presque simple. C’était même excitant de devoir se cacher. De toujours jouer à qui craquera en premier. Et quelque part, y’a toujours de ça. Qui craquera en premier. Mais l’enjeu est différent. Et c’est ça qui a changé.

Quelques secondes d’un silence un peu gênant s’installe. Il est juste là. Au dessus de toi. Et tu sens son souffle sur ton visage. Tu sens son cœur battre contre toi. Et c’est un sentiment étrange. De le sentir battre. Un peu comme si t'avais la preuve qu'il est bien là. Dans sa poitrine. Bien vivant.
Finalement, toi aussi tu lui réponds. Il a répondu à ta question. C’est ton tour maintenant. « … Il m’aide pour les photos. Il m’apprend à suivre mes autres sens. » Tu laisses un petit blanc avant d’ajouter « … On a jamais rien fait ensemble » Tu sais pas bien pourquoi tu l’précises. D’une certaine manière, t’as besoin qu’il le sache. C’est étrange.

T’as pas répondu à l’autre question. Pourquoi il est là. Sur cette photo. Tu veux pas lui répondre. Tu veux pas lui dire. Parce que t’es terrifié. T’as trop peur de le laisser voir un morceau de ton cœur. Il pourrait l’écraser sans remords, riant d’avoir réussi à te faire un peu plus mal que d’habitude. Tu veux juste qu’il oublie cette question. Juste qu’il oublie.
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