"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées - Page 3 2979874845 victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées - Page 3 1973890357
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victor et dmitri ▼ à nos âmes égarées

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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 10:27 par Invité

Silence oppressant, obscurité même pas installée. Chambre de l'enfer, t'es jamais tranquille dans cette pièce depuis se qui s'est passé. T'as l'impression que c'est incrusté partout, que tout s'est imposé dans la pièce. Que le sang que ta nettoyé tant bien que mal en revenant tard la nuit après son départ, il reste encré, que même invisible il est là partout. Tel une présence obscure il te fait mal aux tripes le soir, il te fait mal aux crânes, au ventre, au cœur. Pourtant y'a pas d'échappatoire dans cette maison, aucune autre pièce pour t’abriter, hors de question d'échanger avec l'autel de l'horreur de la chambre de ta mère. Alors tu le supportes, ce mal qui ronge cette chambre. Bien à ton effigie.

Et le silence reste un temps brisé par le bruit là-haut qui te dégoute même si tu n'y fais pas attention.Tu sais même pas si t'as encore honte ou c'est de la pitié. T'en sais plus rien ça fait des années que t'as arrêté d'y penser.  … des mecs… ? ou des filles ? Sa question raisonne dans ta chambre, dans ta tête. Tu le fixes énervé qu'il se contente pas de ce p*tain d'aveux. Qu'il le foute où il veut et qu'il s'en contente bordel. T'as envie de le frapper juste pour lui faire fermer sa gueule. Qu'il arrête d'insinuer ces trucs. Qu'il arrête de faire comme si les mecs t'intéressaient. Tu veux pas. Tu serres tes poings  grognant pour le faire taire, son regard absent reflète trop se qu'il pense, ça t'énerve. J'en sais rien bordel ! Des meufs pour la plus part !!! Tu répliques quand tu vois qu'il rajoute rien d'autre. Parce qu'il te saoule p*tain.

… Il m’aide pour les photos. Il m’apprend à suivre mes autres sens. Il finit enfin par te répondre, même si ça te plait pas, ça te gave et t'en arien à branlé qu'il l'aide à faire quoi que ce soit. Il peut même l'aider à bouffer tant qu'il le touche pas, tu t'en fous toi de ça. Ou pas. Mais c'est pas le plus important. Tu serres les dents près à l'insulter pour lui dire que ça tu t'en fous. Mais il semble pour une fois avoir au moins de l'instinct sur ça. … On a jamais rien fait ensemble Tu serres les dents. Crevard. Tu sais pas si ça te rassure assez pour effacer le fait que ce mec n'est donc rien, et que t'as été répondre à ces questions pour ce genre de débilité. Bordel. Tu t'es fait baisé. Et ça tu l'supporte pas. Tu serres les dents énervé, tes doigts se crispant un temps sur son tee-shirt. Tu le vois se crisper et tu fais rien. Tu le frappes pas comme tu le voudrais. Parce qu'au fond... il a répondu à ta question. P*tain de question qui te bouffe l'esprit depuis le matin. Tu restes au dessus de lui le fixant alors qu'il semble trop... trop quoi ? Il est toujours là à répondre à quasiment tout après tout... Tu te hais déjà de craquer. Y'a eut deux mecs... ou trois si j'étais vraiment trop défoncé pour faire la différence... Tu finis par avouer. Tu l'dis à qui quelqu'un et je crèves Victor ! Tu répliques avec menace supportant pas qu'il puisse avoir en main de quoi te détruire auprès de Lys'. Mais t'es trop con, tu pouvais pas ne pas l'dire, tu sais même pas pourquoi. Mentir tu t'en fou d'habitude.

Tu l'fixes un moment, tu hais ce genre de temps mort, ce genre de truc trop con entre deux personnes. Depuis quand a-t-on besoin de parler ?! J'ai envie d'baiser ! Pas nouveau face à lui t'en a toujours envie, mais tu clos définitivement le reste en tirant sur son tee-shirt pour le lui enlever.
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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 11:25 par Invité
« J'en sais rien bordel ! Des meufs pour la plupart !!! » Pour la plupart. Tu l’aimes pas ce morceau de phrase. Pour la plupart. C’est dégueulasse comme mots. Ou plutôt, c’est ce que ça implique que tu trouves dégueulasse.

Tu lui dis pour dimitri. Tu lui expliques. Puis surtout, tu lui dis que rien ne s’est passé entre vous. T’évites de préciser qu’il est gay lui aussi. C’est probablement mieux. Et voilà qu’il s’énerve. Tu comprends pas pourquoi ça l’énerve que tu lui dises que t’as rien fait avec. Ce mec, c’est un putain de paradoxe ambulant. Il gueule et frappe quand tu baises ailleurs et puis ça. « Crevard. » Crevard parce que t’as jamais baisé avec. Putain de chieur paradoxal.
Tu sens sa colère dans ses gestes. Dans sa façon de resserrer un peu ses cuisses. Dans sa façon de serrer ton tee-shirt. Puis dans sa voix aussi. « Y'a eut deux mecs... ou trois si j'étais vraiment trop défoncé pour faire la différence... Tu l'dis à qui quelqu'un et je crève Victor ! » T’as envie de lui dire qu’il est pas défoncé. Et pourtant, il baisait un mec. Il baisait clairement un mec. Mais tu dis rien. Parce que tu veux pas envenimer les choses. Et puis, c’est juste de la jalousie mal placée. Juste une putain de jalousie. Alors tu laisses juste échapper un petit soupire avant de rebondir sur sa dernière phrase. « … j’veux pas qu’tu crèves » C’est simple. Un peu stupide. Mais ça veut dire beaucoup pour toi. Parce que, quelque part, t’as beaucoup de raison de le vouloir mort. Pour tout ce qu’il s’est passé. Et pour tout ce qu’il se passe encore. Mais c’est vrai. C’est vrai qu’tu l’veux pas mort. T’as besoin de lui …

Tu t’égares un peu entre pensées désorganisées et nuage de fumée. L’alcool t’embrume. Les yeux clos, tu sens la fatigue te gagner lentement. Sentir les battements de son cœur t’apaise tellement. Puis, il te sort de ton état transitoire en lâchant brusquement « J'ai envie d'baiser ! » en tirant déjà ton tee-shirt pour le retirer. Et tu sais pas vraiment pourquoi, mais ça t’paraît tellement faux. Tu t’laisses faire un instant, le laissant retirer ton tee-shirt. Tu réagis pas énormément, encore trop dans les étoiles. Mais tu l’sens qu’il en a même pas vraiment envie. Parce que tu l’connais. Parce que tu vous connais. Et l’envie, c’est pas ça. Un petit grognement s’échappe de tes lèvres tandis que tu le repousses un peu. Juste un peu. « … Dim … Nan… » Ta main passe doucement dans son dos. Lentement. Presque tendrement. « …Est-ce qu’on peut juste … rester comme ça … ? » Puis doucement, presque dans un murmure, tu souffles « … J’ai besoin de toi…Juste toi… » Tu laisses un tout petit silence avant d’ajouter dans un murmure « …s’il te plait… »
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() message posté Jeu 23 Oct 2014 - 20:48 par Invité

Le jeu à changer pour une fois c'est l'inverse entre nous. Toi l'esprit sain et lui totalement bourré. Tu pourrais en tirer profit, t'amuser, jouer. Mais tu le penses pas assez loin pour ça, et puis... en serais-tu vraiment capable ? Tu sais que non. Mais tu veux pas te l'avouer, il reste le même pédé dégueulasse, tu fais que de te le répéter. Sans cesse. Que t'es pas comme lui, que tu veux pas, que tu peux pas. Que c'est sa faute. C'est peut-être ça qui te rend si violent ? Tu sais pas. Parfois t'aimais revenir comme avant, quand ça se limitait juste au lycée... Mais non tu peux pas. Tu peux plus.

… j’veux pas qu’tu crèves Tant mieux parce que toi non plus t'as pas envie de crever. E pourtant tu te doutes que c'est se qui arriverait, si Lysandre l'apprenait. Tu donnes pas cher de ta peau, ou alors il te fuirait, te réunirait. Tu sais pas se qui serait le pire. La deuxième option mènerait très certainement au même résultat que la première. Lysandre tu peux pas vivre sans lui, c'est ton frère, ton père, ton meilleure amie, ton double. Ton tout. Vous avez trop grandit ensemble.   Ba alors fermes ta gueule sur ce sujet. Tu répliques pour conclure cette menace. T'as ce mélange abjecte de confiance et de méfiance totale, t'as le deux qui se mélange pour une même personne ça te fout les nerfs.
Et quand quelque chose va pas dans ton sens, tu prends la facilité. Ici c'est ça la facilité, sa peau, son corps, lui. Alors d'un seul coup tu décide que tu en as envie, enfin t'en avais envie, mais là tu te dis que c'est sur. Et tu joins la pensée à la parole, et au geste. Et puis quoi, y'a ta prostituée de mère qui baise la haut, tu vois pas pourquoi t'aurais pas le droit toi. Histoire d'étouffer ces sons, histoire d'avoir un plaisir moins dégueulasse qu'elle. Tu vires son tee-shirt, tu le laisse sur le côté du lit tes tes descendant sur sa peau. … Dim … Nan… Il t'repousse le connard, tu grognes tu écoutes pas ses gestes tes doigts défaisant son jean simplement. Tu veux pas l'écouter. Tu veux baiser c'est tout. Franchement t'es prêt à même passer outre sa propre volonté... Presque. Parce que tu sens ses doigts dans ton dos qui sont gelés, ça te fait frissonner sans pour autant t’énerver. …Est-ce qu’on peut juste … rester comme ça … ? Tu te mors la lèvres prêt à lui répondre que non, non toi tu veux pas de ça... … J’ai besoin de toi…Juste toi… s'il te plait... Ses dernières paroles ont raison de toute volonté de bien faire face à ta personnalité, face à tes habitudes. Tu restes là au dessus de lui en silence, les poings serré qu'il te refuse ça. Juste par principe, au fond tu le sais très bien que t'es énervé juste sur le principe qu'il te dise non... T'es casse-couille. Tu répliques en t'écartant de son corps te levant du lit en t'éloigner allant chercher tes clopes alors que tu éteins la lumière d'un coup de poing pas vraiment violent. Et tu finis par revenir vers le lit te posant dessus le temps d'allumer ta clope. Et on reste comme ça à rien faire ? Tu demandes un peu septique du truc. Quoi t'as jamais dormit avec personne si tu baisais pas toi, tu es pas vraiment du genre à comprendre de genre du truc. Tu expulse la fumée de tes poumons attrapant dans la poche de ton jean la photo de Victor où y'a ta gueule. Tu l'observe un temps avant de te tourner sur le côté pour fixer l'aveugle et poser lle cliché sur son nez en équilibre tremblotant par la respiration.
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 7:06 par Invité
« Ba alors fermes ta gueule sur ce sujet ».T’as jamais rien dit sur lui. Sur vous. Sur l’incident et sur le pourquoi. Tu l’as même pas dit aux flics. Et ton psy pense encore que t’as oublié. Que tu te souviens pas. Pourtant, tu t’en souviens très bien. Mais t’as juste pas envie de le dire. Pour toi d’abord. Parce que tu veux pas crever. Et Lysandre en serait capable si tu parlais. Puis aussi parce que, quelque part, t’as pas envie de lui faire mal. A Dim. T’as pas envie qu’il finisse en taule à s’faire violer par tous les caïds du coin. C’est bourré de préjugés. Tu l’sais pas. Mais quelque part, tu l’protèges. En te taisant, tu l’protèges. Et c’est fou ça. Finalement, t’as beau être le plus à la ramasse, tu l’protèges surement plus qu’il ne te protège. Parce qu’il a raté son occasion de le faire. Sa vraie occasion.

Y’a un silence qui s’installe. Et t’es là, le cœur battant, à te demander comment il va réagir. T’en as pas réellement conscience parce que l’alcool s’est infiltré un peu trop dans tes pensées, mais tu lui en demandes beaucoup. Trop surement. Parce que tu demandes une tendresse qu’il ne sait pas vraiment donner. Parce que tu dis non. Et qu’au final, t’as jamais dit non à du sexe avec lui. Mais franchement, c’est pas ce que t’as besoin.

« T'es casse-couille. » T’esquisses un léger sourire en l’entendant. Il s’énerve pas. Il grogne un peu. Mais il s’énerve pas. Tu sens ton cœur fourmiller un peu malgré toi. T’es bien là. A planer doucement. A le savoir là. A le sentir là.
Une petite moue s’affiche sur ton visage alors qu’il se détache de toi. Tu voulais qu’il reste, toi. Mais il revient. Et tu sens l’odeur de la cigarette tandis qu’il s’assoit sur le lit. Pas loin de toi. « Et on reste comme ça à rien faire ? » T’hausses les épaules. Il te voit probablement même pas mais peu importe. Tu t’en fou après tout. « mmh… » T’as envie qu’il revienne. Qu’il se rallonge à coté de toi. Tu l’entends souffler sa fumer. Et t’entends aussi le bruissement du papier. Tu devines qu’il regarde une de tes photos et malgré toi, tu te sens rougir un peu. T’as peur de son jugement. Peut être parce qu’il est important. Puis tu sais pas vraiment pourquoi, il pose la photo sur ton visage. Alors tu l’attrapes. « … Y’a quoi dessus… ? » Ton pouce glisse sur la photo un peu froissée avant que tu ne tournes le visage vers lui, attendant sa réponse.

Le sommeil et  la fraicheur de la pièce te font légèrement frissonner. Et tu sens tes poils se dresser sur tes bras et ton torse nu. « … tu veux pas t’allonger … J’ai un peu froid… » Tu penses même pas à une couverture ou au chauffage. Non, tu veux juste qu’il reviennent pour que son corps te réchauffe rien que par sa présence.
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() message posté Ven 24 Oct 2014 - 19:29 par Invité

Te voilà allongé, sans savoir quoi faire, clope au bec tu t'occupes au moins de ça. Tu sais pas tellement quoi faire d'autre. Pas l'habitude. Pas habitué à avoir quelqu'un sans rien faire. Ton lit te sert pour dormir, parfois baiser, et c'est tout. T'es pas du genre à t'allonger juste comme ça. Tu préfères le canapé si tu dois zoner. Mais bon. Alors tu lui demandes, t'attendant à se qu'il te sorte une idée de génie, ou dire qu'il veut juste dormir. Même si ça t'ferait chier, au moins ça serait logique d'être allongé.  mmh… Ok... ça t'avances pas plus que ça alors que tu restes donc allongé un peu paumé. Ce mec est juste en train de te retourner l'cerveau, totalement.

Tu finis par bouger, par t'occuper à mater la photo de toi que t'as trouvé dans ses photos. Tu la trouves moche. Pas forcément par lui, mais par ta gueule. T'es pas un fan des photos. Toi la notion de slefie, instagram, twitter et facebook est aussi vague que les notions de géologie d'un doctorat. T'as facebook, ouais tu y es allé la dernière fois y'a huit semaines au moins, tu y vas jamais, tu l'utilises pas et le reste non plus. T'aimes pas tellement ça, t'as d'autres trucs à faire que ça. Alors là voir ta gueule en photo même si la photo est belle, tu l'as trouve dégueu'. C'est tout. Mais tu dis rien, tu t'amuses juste à la poser sur le nez de Victor. Ça t'amuse bien. Il en faut peu. Et tu le laisse la prendre sans protester. … Y’a quoi dessus… ? Tu éloignes la clope de tes lèvres en observant Victor dégageant la cendre dans ton cendrier avant de revenir à son visage. Ma gueule en train de dormir. Tu réponds le plus banalement du monde. Même si ça t'intrigue toujours de savoir de quand ça date et surtout pourquoi il a ça. Pourquoi t'as prit ça ? Tu finis par demander quand même au bout d'un temps.

… tu veux pas t’allonger … J’ai un peu froid… Tu veux pas tellement ça comme réponse, mais plus à ta question. Tu soupires cependant en l'observant. Toi t'aimes bien mater son corps... Mais tu finis par te pencher attrapant ta couette au bout du lit pour la ramener vers vous alors alors que tu la lâches sur lui simplement. Quoi t'es sympa nan ? Tu finis par virer tes chaussures de tes pieds avant de te rallonger quand même pas loin de lui. Pas proche de lui. Même si sa peau t'appelle beaucoup trop, t'as ce truc qui t'empêche de le faire. T'oses pas ?! Même dans le quasi obscurité y'a un truc qui t'empêche d'agir... T'aimes pas qu'il soit là, à demander de juste dormir, t'aimes pas accepter juste comme ça, t'aimes pas avoir envie d'être contre lui. Pourtant c'est un fait. T'en as envie.
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() message posté Sam 25 Oct 2014 - 6:43 par Invité
T’aimerais bien pouvoir les voir tes photos. Savoir un peu ce que tu vaux. Dimitri dit qu’elles sont bien. Qu’elles sont mêmes très bien. Pourtant, t’arrives pas à le croire. Comment est-ce qu’elles pourraient être bien si t’es même pas foutu de savoir ce que tu prends en photo. C’est tellement stupide tout ça. Tu sais même pas pourquoi tu t’acharnes à vouloir tenir l’appareil entre tes doigts. A vouloir capturer des moments que tu ne vois même pas. Pourtant, t’es tellement heureux derrière ton appareil. T’as l’impression d’être normal juste pour quelques minutes. T’as l’impression d’être comme avant. Sans les cicatrices. Sans la cécité. Juste avec ton appareil photo et un sourire de gamin heureux aux lèvres.

Tu grimaces un peu en entendant la réponse de Dmitri. « Ma gueule en train de dormir. » Il répond ça tellement naturellement que ça a l’air d’être la chose la plus normale du monde. Toi, le prenant en photo. Ca aurait été bizarre avant l’incident. Mais maintenant c’est encore pire. Surtout comme ça. Endormi sur ton lit. Mais t’avais tellement envie de capturer ce moment. Tu te souviens de son visage endormi. Tu l’as pas vu beaucoup mais tu t’en souviens. Et y’a cette douceur un peu étrange. Il est beau Dmitri. Terriblement beau. « Pourquoi t'as prit ça ? » T’as toujours pas envie de répondre. Pas plus qu’il y a quelques minutes. Tu saurais même pas quoi dire ! T’avais envie, c’est tout. Peut être parce que tu savais que ça allait mal finir. Comme d’habitude. Peut être que tu voulais garder cet instant de calme avant la tempête.

Mais tu réponds pas. Tu te contentes de dire que tu as froid. Que tu veux qu’il revienne. Il soupire un peu avant se mettre sa couette sur toi. Et tu fais une légère moue, t’attendant à ce qu’il se contente de faire ça. Mais non. Il vient s’allonger aussi. Et ça te fait sourire. Tu sens sa présence, un peu plus loin. Tu restes un instant comme ça. Tourné vers lui. Tu voudrais bien le voir. Voir son visage.

Dans un mouvement un peu maladroit, tu finis par te décaler pour t’approcher de lui, passant la main sur son torse pour remonter sur son visage et enfin attraper la cigarette calée entre ses lèvres. Et tu souris comme un idiot avant de la porter à ta bouche. Puis tu la lui tend de nouveau, un sourire aux lèvres. Tu souffles la fumée avant de souffler, la voix un peu riante « …mmh, merci… » Et il est là. Tout prêt. T’es contre lui maintenant. Ta main vient se poser sur son torse alors que tu viens te blottir doucement contre lui. Et tu restes comme ça. Silencieux. Un temps. Puis tu viens briser le silence pour lui répondre. A sa question sans réponse. « … t’avais l’air tellement calme. Puis je sais pas…j’avais envie. Je sais pas vraiment pourquoi…je…j’voulais…capturer ce moment je suppose. » T’es gêné. De lui dire ça. De lui dire que tu voulais garder ce moment. T’as peur qu’il comprenne et qu’il te haïsse pour ces sentiments qui se développent lentement. Des sentiments qui ne devraient pas exister. « … J’voulais capturer le moment avant qu’on foute encore tout en l’air… »
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() message posté Sam 25 Oct 2014 - 16:19 par Invité

Tu t'allonges appréciant quand même la chaleur de la couverture bien que tu sois moins déshabiller qu Victor. Toi t'aimes rester sous ta couette, même l'été avec quarante degré tu dormirais jamais sans. Tu sais pas pourquoi, même si tu crèves de chaud dedans tu restes dessous en pleine été. Alors là c'est pareil t'aimes bien ça, ton lit, ta couette, ton espace vital. Et Victor. Bordel se que t'es en train de te foutre en l'air. De vous foutre en l'air. Et tout foutre en l'air. T'es doué pour ça tu le sais, t'es même un roi pou ce genre de tâche. Mais tant pis, c'est juste une nuit, c'est juste comme ça. C'est juste... ça.

Tu vois qu'il se tend quand tu réponds sur la photo, quand tu dis que c'est toi, quand tu parles de ça. Tu le vois mal à l'aise, tu le vois qui réponds pas, tu le vois... toi. T'aimes bien le prendre de cour, le mettre comme ça, l'embêter, l'emmerder. T'es comme ça on te changera pas après tout, non ?! Il le silence répond à ta question et ça t'emmerde quand même. Mais il se tourne ayant récupéré la photo il se tourne pour te faire face alors que tu le regards en coin restant allongé simplement. Tu souries presque en le voyant se rapprocher, un sourire satisfait, vainqueur, qu'il ne voit pas heureusement. Tu peux pas t'empêcher d'agir comme ça de toute manière. Tu grognes un peu quand il te touche, comme si tu allais lui dire d'arrêter ses conneries. Mais t'en fais rien, tu le laisses faire. Et il te vole ta cigarette mais toi t'es trop occupé à fixer son sourire qui te fait dérayer. Enfoiré. T'es là silencieux, incapable de le repousser. Plus maintenant. C'est déjà trop tard non ? Tu sais bien que non, qu'un simple petit truc suffirait à te faire enrager, pester, à tout repousser, tout détruire. T'éloigner. Lui aussi. …mmh, merci… Et il te la redonne alors que tu soupires l'attrapant simplement. C'est toi qui t'es servit... Tu répliques bougon, simplement. Parce que tu sais pas vraiment faire autrement. Et quand il met sa main sur toi, quand il se cal comme ça, tu te figes sans savoir quoi faire. Puceau des sentiments, t'es risible. T'as envie de lui dire d'aller se faire foutre, que t'es pas sa poupée. Mais y'a son odeur contre toi, et bordel tu peux pas...

… t’avais l’air tellement calme. Puis je sais pas…j’avais envie. Je sais pas vraiment pourquoi…je…j’voulais…capturer ce moment je suppose. Tu l'écoutes vaguement. Surprit qu'il se remette à parler de ça. Limite t'avais presque zappé ta propre question. Tu l'écoutes sans trop comprendre comment on peut avoir envie de garder une photo de toi qui dort. Oui oui oui niveau sentiment et compréhension t'es vraiment pas bon. J'dormais normal que j'étais calme... Quoi que... généralement toi endormie c'est plutôt Bagdad dans ton lit. Mais pas cette nuit là. T'étais ivre on va dire. … J’voulais capturer le moment avant qu’on foute encore tout en l’air… Tu dis rien face à la réalité. Face à ses paroles qui te troublent et te mette mal à l'aise. Oui mal à l'aise, toi. Tu restes toujours droit comme un piquet depuis qu'il est venu se coller à toi. Tout foutre en l'air. T'es doué pour ça. Lui il subit c'est pas pareil. Il dit "on" mais tu sais que c'est toi qui est visé. Tu dis rien un moment terminant ta clope que tu écrases à côté de ton lit avant d'attraper Victor par la mâchoire pour le faire relever la tête, sans violence. J'veux pas que t'es des photos d'moi. Tu répliques sans menace pour autant alors que tu viens juste plaquer tes lèvres sur les siennes. Tu fais rien d'autre. Il a pas envie d'baiser, il l'a dit. Et puis toi... toi tu sais pas, alors tant pis hein !
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() message posté Dim 26 Oct 2014 - 3:46 par Invité
« C'est toi qui t'es servi... » Tu rigoles un peu. Tu sais pas vraiment pourquoi. C’est juste sa voix. Son air de mauvaise humeur alors qu’il ne l’est pas vraiment. Un peu comme s’il se refusait de pouvoir avoir l’air agréable. Tu viens te blottir contre lui avec ce petit sourire aux lèvres. Tu le sens se raidir un peu. Mais il ne réagit pas. Il te vire pas. Alors tu restes comme ça. Juste comme ça. A respirer son odeur en caressant doucement sa peau.

Tu sais pas bien pourquoi tu te décides finalement à lui répondre. Peut être parce que t’en as besoin toi aussi finalement. D’exprimer ça à haute voix. C’est peut être ça oui. Ou peut être pas. Tu sais pas bien à vrai dire. « J'dormais normal que j'étais calme... » T’hausses doucement les épaules. T’es pas spécialement calme quand tu dors toi. Du moins, la plupart du temps depuis l’incident. T’es même souvent carrément agité. Après, tu dois surement avoir l’air calme parfois. Juste parfois.

« J’voulais capturer le moment avant qu’on foute encore tout en l’air… » Parfois, tu te demandes comment vous faites. Pour être aussi doués pour tout foutre en l’air. Et tu peux même pas dire que c’est que lui. Parce que t’es doué à ça toi aussi. T’es doué pour sortir la mauvaise phrase au mauvais moment. Pour toujours trouver le truc qui l’énervera. Pour le traiter de gay alors que tu sais très bien qu’il va t’exploser la gueule après ça. Et pourtant tu continues. P’tit con. Et lui. Lui qu’est incapable d’avouer qu’il puisse aimer les mecs aussi. Lui qui s’énerve pour tout et n’importe quoi. Qui frappe sans réfléchir.

Il se détache un peu de toi et tu comprends rapidement qu’il écrase sa cigarette. Tu sursautes légèrement lorsqu’il vient capturer ton visage entre ses mains. Pourtant, c’est pas violent. C’est même presque doux. Mais c’est surprenant. Tu t’attendais pas vraiment à ça. Et encore moins à la suite. « J'veux pas que t'ai des photos d'moi. » Et il t’embrasse. Comme ça. Juste comme ça. Ses lèvres contre les tiennes. Et toi, t’écarquilles les yeux comme un idiot, ne sachant pas bien quoi faire. Il se détache rapidement de toi. Et tu reste planté quelques instants. L’information est lente à arriver jusqu’au cerveau. Il t’a embrassé. Bordel. Qu’est ce que t’aimes quand il t’embrasse. Quand il prend lui même la décision de t’embrasser. Puis tu finis par bouger un peux pour te redresser, passant la main sur sa nuque pour l’attirer de nouveau contre toi. Et tu l’embrasses aussi. Avec la langue cette fois ci. Et tu commences à avoir chaud maintenant … Doucement, tu finis pas te détacher. T’as un peu la tête qui tourne et les sens en bordel. Ton cœur bat fort dans ta poitrine. C’est déroutant. Tellement déroutant. Tout doucement, tu viens souffler « …j’aime bien t’embrasser … » avant de doucement venir poser ta tête sur son torse.  Tes bras l’enlaces tendrement tandis que tu fermes un instant les yeux. Ce tout petit instant qui te suffit pour t’endormir à moitié sur lui.

La tête sur son torse, le bras autours de son corps, ta jambe entre les deux siennes. Tu t’endors paisiblement tout contre lui.

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() message posté Lun 27 Oct 2014 - 1:31 par Invité

Et voilà où on en arrive quand on est pas foutu d'être un crevard jusqu'au bout, quand on empêche son meilleur ami de faire le "boulot" comme il faut. Rien serait arrivé si t'avais pas attraper Lysandre pour le stopper. Non mieux, rien serait arrivé si ce jour là après le sport t'avais pas trainer dans les douches à finir par admirer son cul quand tous les autres s'étaient tiré. Oui c'est à partir de là que tu as signé ce foutu contrat pour t'amener au plus bas. Avant t'avais jamais eut tout ça, les engueulades, les insultes, les coups, les blessures, les baisers, les prises de tête. Sans même qu'il en soit conscient il t'a maudit juste par son corps qui est devenu si addictif. Son corps ? Juste son corps ? A cet instant tu commences même à en douter de ce genre de chose. Et c'est effrayant, vraiment. Sur le moment même où tes pensées commencent à s'interroger sur où tout ça mène, sur les conneries et le reste... tu commences sérieusement à paniquer.

Pourtant avant même que tu réagisses que tu commences à tout envoyer chier, réagir comme à l'habitude, le virer lui dire de dégager de l'insulter... sa main glisse sur ta nuque et ses lèvres se collent aux tiennes. Et sa langue t'empêche de pouvoir parler alors que ce seul geste à raison du reste de tes pensées. Tu devrais te tendre mais au contraire, tu sais pas comment il arrive à calmer toute cette merde dans ta tête et tu restes scotché à ses lèvres un long moment sans même le repousser. Depuis quand ça se passe comme ça ? La réponse te ferait peur aussi. …j’aime bien t’embrasser … Ses mots et la franchise avec laquelle il les prononce te réduisent un moment au silence. Tu réponds rien. Tu peux pas. Et il attend pas tellement de réponse en faite parce que tu le sens bouger de nouveau et se poser contre ton torse... Tu restes silencieux le sentant se caler un peu mieux alors que tu sens sa jambes glisser contre toi. Sa manière d'être si proche de gêne autant que te calme alors que sans même t'en rendre compte tu te retrouves à lutter contre un sommeil étrange. Tu sombres un peu, essayant de rester éveillé, tiraillé par cette peur de se que tu commences à comprendre pour lui... Mais tu dors pas assez la nuit, t'es toujours trop agité, et ce calme semble trop propice à te faire sombrer. Et tandis que tu t'endors en le laissant contre toi ta main glisse dans son dos comme pour empêcher qu'il s'éloigne totalement. Et il est ton premier "somnifère" et remède à une nuit tranquille..

Tu sais pas se qui te réveille totalement. Tu quittes ce monde noir et paisible pour émerger dans ta chambre plongé dans une pénombre. Le soleil peinant à se lever dans un ciel encore sombre, tu fixe ta fenêtre face à ton lit un temps avant de comprendre que tu es réveillé. Tu émerges lentement alors que la respiration de Victor si calme te fait tourner la tête vers lui sans bouger. Vous avez bouger, mais bizarrement il est resté collé et posé contre toi sans qu'il entrave ton sommeil. Ton ventre se tordant t'arrives même pas à voir venir ce truc ta gorge se serrant alors que tu manques limite de gerber par l'impression d'avoir reçu un coup. La gorge prise, t'as la sale impression de te réveiller d'un cauchemar comme à l'habitude. Tu essayes d'inspirer lentement essayant d'être rationnel, alors que tu retires le bras de Victor de sur ton corps avec un minimum de douceur pour pas le réveiller. Tu manques de tomber de ton lit dans ton empressement à t'éloigner alors que tu t'éloignes de celui-ci le souffle court.

Il est là, dans ton lit. Calme. Serein. Et sans problème du à la soirée d'hier. Il est là, comme si c'était normal. Et il dort contre toi comme s'il n'y avait rien de plus banal. Et tu te rend compte dans se que tu es en train de sombrer, et la panique qui te prenait hier soir et que Victor a réussit à apaiser revient en force. Tes mains passant dans tes cheveux tu le fixes endormit comme une des pires menaces possible. Tu sais pas quoi faire, que faire. Perdu. Un môme. Toi l'anti pédé, le mec trop violent, le voleur des bas quartier. T'es perdu. Perdu. Perdu. Tu attrapes un pull, tu attrapes tes clopes à la volé prenant tes chaussures et déverrouillant ta porte avant d'en sortir avec vitesse. Tu passes en bas manquant de crever en voyant ta mère dans la cuisine à fumer. Y'a.... y'a un mec bourré qu'a squatté ma chambre c'te nuit.. il y voit que dalle donc quand tu l'entend s'réveiller tu lui dis de se casser. Elle comprend pas trop, de toute manière même en étant une bonne mère elle comprendrait pas. " comment je sais s'il se réveille... tu t'es pas attiré d'ennuis encore chéri je..." Tu pestes en enfilant ton pull . P*tain tu lui dis de se casser un point c'est tout. Et tu pars en claquant la porte après lui avoir limite hurler dessus alors que tu mets le plus de distance entre cette maison et toi. Ce lit et toi... lui et toi. Et tu flippes, de trop ressentir, de trop de lui dans tes pensées.
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