"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I must be dreaming... ♐ Tyler - Page 2 2979874845 I must be dreaming... ♐ Tyler - Page 2 1973890357
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I must be dreaming... ♐ Tyler

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Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
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() message posté Jeu 13 Nov 2014 - 0:44 par Sharona K. García-Brown
I must be dreaming


ft. Tyler J. Lewis && Sharona K. Garcia-Brown
Mardi 21.10.2014 • Westminster
J'irais pas jusqu'à dire que je serais prête à accepter tout et n'importe quoi parce qu'il y a des pas que je suis pas prête de sauter. Je ferais rien qui demande de me dénuder, on parlera même pas de choses autrement plus dégradantes, et je crois qu'il faudrait pas trop une hiérarchie archi-stricte parce que je risque de péter un câble assez vite. Après... l'idée, c'est pas non plus de me faire virer dans l'heure qui suit, mais voilà, je m'en fous un peu du job que je trouverai, tant que ça couvre mes frais.

« - Tu peux toujours faire un mariage blanc
- Pourquoi tu veux ma mort ? »


Je risque clairement pas de lui demander de se porter volontaire, parce qu'il est, juste, absolument hors de question que je me marie avec qui que ce soit. J'ai beau être fâchée avec beaucoup de choses de l'héritage familial, je reste catholique, à la base, et même si je pense que Dieu se fout royalement de ma gueule, un mariage, pour moi, c'est devant Lui et pour la vie. Je me marierai pas à moins d'être sûre de vouloir passer le reste de mes jours avec la personne en question. On en est vachement loin, parce qu'il faudrait déjà que je rencontre quelqu'un avec qui j'ai envie de passer du temps autrement qu'en tant que franc camarade, et dont j'accepte les mains sur moi. Va falloir vous lever tôt les gens. Bref, tout ça pour dire que le mariage blanc, c'est même pas envisageable, ni maintenant, ni dans un an si je suis obligée de trouver une solution en urgence pour pas repartir aux States.

« - C’est mieux que de dormir sous les ponts. »

Ca c'est sûr, mais tu vois, mon hôtel, il me va bien comme il est, j'ai pas envie d'en changer. Ou alors pour avoir un vrai chez moi, oui, mais c'est pas encore d'actualité.

« Bah j'en suis pas encore là, en même temps... »

A vrai dire, tant que ma carte bleue américaine marche, et vu ce qu'il y a encore sur le compte là-bas, j'ai un peu de marge. M'enfin le plus tôt je pourrais m'en débarrasser, le mieux ce sera.

« - M’enfin, si t’es bien à Bollywood… D’ailleurs, ils ont pas un fils Anglais avec qui tu pourrais faire ton mariage blanc ? Dans un mois, je vais te retrouver avec un sari et un point rouge sur le front, comme toutes les indiennes qu’on peut voir dans les reportages à la télé.
- Naaaaooooon ! C'est pas ces indiens-là dans ma famille. Et je veux pas me marier d'abord ! »


En tout cas pas comme ça. Mais comme il a poursuivi sur sa lancée, j'ai un peu perdu mon sourire. Il peut pas savoir, évidemment, mais...

« - D’ici à ce que tu danses dans un de leur films, y’a pas loin ! »

J'ai détourné le regard, l'ai reposé sur l'onde en contrebas, la tête à nouveau posée sur mes bras enroulés autour de mes genoux.

« Je peux plus danser. Enfin plus professionnellement, maintenant... »

Bon, je sais pas si ça m'aurait plu, le bollywood, mais pour avoir vu quelques films par hasard, je trouve ça plutôt... rigolo. Sauf que voilà, je peux plus danser, et à chaque fois que je vois leurs chorégraphies, je peux pas m'empêcher de me demander si j'en serais capable, ou si je risquerais pas de finir à l'hosto si je faisais comme eux. Et je viens de grave plomber l'ambiance, et ça, c'est pourri.

« Enfin je sais pas. Je vais bien trouver un petit truc, genre serveuse dans un café ou ouvreuse dans un théâtre ou n'importe... J'ai pas fait de grandes études alors faudrait pas un truc trop compliqué, mais je vais bien finir par trouver quelque chose... Si je montre que je suis volontaire et motivée, ça devrait le faire, non ? »

Grand sourire. Allez, t'oublies ce que j'ai dit juste avant, d'accord ?
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() message posté Sam 15 Nov 2014 - 16:41 par Invité
Apparemment, ma proposition quelque peu ironique sur le mariage blanc comme solution pour obtenir un visa permanent ne sembla pas vraiment plaire à la jeune femme qui considérait clairement cela comme une condamnation à mort. Mais j’ignorais totalement si cela était le fait de devoir épouser un inconnu simplement pour les papiers ou si c’était seulement l’idée de cette cérémonie souvent religieuse qui lui faisait dire une telle chose. Dans tous les cas, sa réaction attira beaucoup mon attention puisque c’était parfaitement le genre de remarque que je pourrais habituellement faire. Peut-être avait-on plus de points communs – autre que d’avoir vécu à peu près la même chose dans ces « camps » – que je ne l’imaginais finalement…

- Naaaaooooon ! C'est pas ces indiens-là dans ma famille, assura-t-elle après ma seconde remarque en rapport avec le mariage blanc – à croire qu’il n’y avait que cette solution pour obtenir un visa permanent (c’était la plus simple, en tout cas, bien que plutôt risquée). Et je veux pas me marier d'abord !

- Félicitations ! Bienvenue au club des gens lucides, déclarai-je alors de manière comique – bien que j’étais parfaitement sérieux –, en lui tendant une main afin qu’elle la serre. En tout cas, à peine arrivée et tu te fais déjà adopter ? Dommage que tu sois déjà majeure parce que ça aurait été une autre bonne façon d’obtenir ton visa. Bien sûr, elle avait une famille qui la cherchait probablement aux Etats-Unis, mais elle aurait très bien pu déclarer qu’elle était orpheline et le tour était joué. Pas sûr qu’on l’aurait cru sur parole sans faire des recherches plus approfondies, par contre…

- Je peux plus danser. Enfin plus professionnellement, maintenant... me fit-elle part sur un ton presque triste, et je la regardai un instant sans rien dire avant de continuer à croquer dans mon panini quasiment terminé à présent comme si de rien n’était. Pas que cela m’intéressait pas, mais un peu quand même...Enfin je sais pas. Je vais bien trouver un petit truc, genre serveuse dans un café ou ouvreuse dans un théâtre ou n'importe... J'ai pas fait de grandes études alors faudrait pas un truc trop compliqué, mais je vais bien finir par trouver quelque chose... Si je montre que je suis volontaire et motivée, ça devrait le faire, non ?

- Sûrement… Je suis pas vraiment un expert là-dedans, tu sais, déclarai-je alors, ne sachant pas vraiment quoi lui dire d’autre. Je mâchai ensuite le dernier morceau de mon sandwich et enlevai d’un revers de la main les quelques miettes qui s’étaient accrochées à mes vêtements. Puis, je jetai un coup d’œil à ma montre attachée à mon poignet gauche afin de vérifier combien de temps il me restait avant de retourner au boulot. Je vais aller me prendre un truc à Starbuck, tu veux quelque chose ? lui proposai-je dans ma grande bonté du moment. Je ne savais pas si elle avait déjà déjeuné, mais elle pourrait avoir envie d’un café ou je-ne-savais-quoi d’autre.
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Sharona K. García-Brown
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() message posté Lun 17 Nov 2014 - 20:26 par Sharona K. García-Brown
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Mardi 21.10.2014 • Westminster
« Félicitations ! Bienvenue au club des gens lucides. »

J'ai éclaté de rire, vraiment. Y a tellement plein de gens qui seraient pas d'accord avec nous. A commencer par ma famille, d'ailleurs. Moi pour le coup, je lui serre franchement la main parce que voilà, le mariage, ça m'intéresse franchement pas en soi. Peut-être qu'un jour je changerai d'avis, j'en sais rien, je suis pas devin, mais aujourd'hui, c'est franchement pas un truc qui me parle.

« En tout cas, à peine arrivée et tu te fais déjà adopter ? Dommage que tu sois déjà majeure parce que ça aurait été une autre bonne façon d’obtenir ton visa.
- Mouais non, je sais pas si je veux avoir d'autres parents. Les miens sont déjà pas terribles, je sais pas sur quoi je tomberais... Si ça se trouve, ça serait pire... J'ai pas trop envie de tenter le diable tu vois... »


Voire même pas du tout en fait. Et puis voilà, j'ai le temps de voir venir pour ça. La première étape, ça va être de trouver un job, et un logement décent. Il sera bien temps après de s'inquiéter du reste. Si je me disperse à chercher à tout gérer en même temps, je vais avancer à rien alors... Chaque chose en son temps. Puis comme je suis pas trop regardante, ouais, je suis plutôt confiante sur le fait de trouver un job. Faudra juste pas que je le perde ensuite quoi, mais je suppose que montrer mes motivations à un employeur, ça devrait suffire pour ce que je recherche - à savoir pas grand chose de compliqué.

« - Sûrement… Je suis pas vraiment un expert là-dedans, tu sais...
- That makes two of us... »


Et un ange passe, parce que lui comme moi, je crois qu'on n'a pas grand chose à rajouter à ce sujet. Et puis s'il est en pause déj, il va sans doute devoir y retourner d'ici pas trop tard, alors vaudrait mieux que je lui fiche la paix. J'aurais dû commencer par changer de tel, enfin au moins prendre un truc ici, c'était pas ma priorité, mais maintenant, je regrette, je lui aurais donné le nouveau. Là, j'hésite un peu, si ça se trouve, dans quarante-huit heures, ce numéro fonctionnera plus... Remarque, je peux toujours lui donner et lui envoyer un message avec le nouveau quand ça sera fait... Enfin si j'ai son numéro à lui, hum...

« Je vais aller me prendre un truc à Starbuck, tu veux quelque chose ?
- Faut pas me prendre par les sentiments comme ça ! »


Grand sourire à l'évocation d'un latte bien chaud et peut-être bien d'un carrot cake, ça y est, j'en ai grave envie maintenant, tiens... Je me suis levée à sa suite, et l'ai suivi jusqu'au Starbuck's en question, peut-être quelques rues plus loin.

« Faudra que je retrouve l'hôtel après... » commenté-je plus pour moi-même en regardant le nom des rues comme on avançait, histoire de repérer où on était.

Je me débrouille avec une carte, c'est pas le souci, mais ça me va aussi bien de savoir par où je suis passée et de pas avoir à réfléchir au retour... D'autant que la carte, elle est pliée à l'arrache dans ma besace depuis qu'on a gagné la Tamise, et mes mains ont trouvé leur place bien au chaud au fond de mes poches. Au bout de quelques dizaines de mètres, cela étant, je romps à nouveau le silence. On est pas trop copains, lui et moi...

« Et donc, tu bosses juste dans le coin ou t'habites par là aussi ?... Quand j'aurais trouvé un taff, ça serait cool que je trouve un appart pas trop loin. Ca me ferait suer de passer des plombes dans les transports... M'enfin ça changera pas beaucoup de Houston tu me diras... »

Enfin il me semblait qu'il y avait moins de monde chez moi qu'ici cela dit. J'ai l'impression que ça grouille tout le temps de monde à Londres, et ça me fait un peu bizarre, je m'imaginais pas trop ça comme ça, mais c'est sans doute une vision édulcorée de petite amerloque je suppose...
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() message posté Mer 19 Nov 2014 - 23:55 par Invité
Je venais de finir le panini que je m’étais acheté peu avant au Costa Coffee près de mon boulot et il me restait encore une petite demi-heure avant que je ne doive retourner travailler. J’avais donc décidé de passer au Starbucks du coin – bien qu’il y en avait très certainement près d’une dizaine concentrée rien que dans cette zone – dans le but de me prendre mon habituel Mocha Frappuccino qui me permettait généralement d’éviter de succomber à l’envie de dormir du début d’après-midi, un fléau qui frappait tous honnêtes travailleurs peu après qu’ils aient déjeuné. Bien entendu, je proposai à Sharona de m’accompagner – étant même d’humeur généreuse en lui offrant ce qu’elle désirait – puisque, si j’étais un salaud de première en toutes circonstances, je n’en oubliais tout de même pas mes bonnes manières.

- Faut pas me prendre par les sentiments comme ça ! s’exclama-t-elle, semblait-il ravie de cette proposition pourtant très simple. Faudra que je retrouve l'hôtel après...

- C’est simple pourtant, on est à côté de tout : Big Ben, Westminster, Trafalgar Square… Tu devrais facilement te repérer, lui expliquai-je simplement puisqu’on était sans le moindre doute dans le quartier le plus touristique de Londres. Il était d’ailleurs correct de dire que nous nous trouvions au centre de la capitale anglaise.

Nous finîmes par entrer dans un Starbucks raisonnablement rempli à cette heure – puisqu’il ne fallait pas s’attendre à ce que cette chaîne de café américaine très populaire se trouve entièrement vide à une heure où les travailleurs londoniens prenaient leur pause déjeuner et où l’estomac des milliers de touristes qui se baladaient tranquillement dans les rues de Londres criaient famine – et nous fîmes la queue, comme tous bons citoyens polis et respectables.

- Tu prends quoi ? me tournai-je alors vers Sharona avant d’énoncer en même temps nos deux commandes à la jeune fille qui tendait l’oreille pour tenter de comprendre ce que je disais à travers ce brouhaha. Une fois nos boissons – et nourriture pour la Texane – fin prêtes, nous nous installâmes à une table dans un coin plutôt tranquille afin de pouvoir discuter sans avoir à gueuler pour qu’on s’entende.

- Et donc, tu bosses juste dans le coin ou t'habites par là aussi ?... commença-t-elle donc à faire la conversation. Quand j'aurais trouvé un taff, ça serait cool que je trouve un appart pas trop loin. Ca me ferait suer de passer des plombes dans les transports... M'enfin ça changera pas beaucoup de Houston tu me diras...

- Je bosse dans le coin. Mais j’habite qu’à une vingtaine de minutes en métro, répondis-je alors, satisfaisant ainsi sa curiosité. En tout cas, bonne chance pour trouver un appart’ dans le coin ! C’est horriblement cher ! Après, tu peux toujours prendre un colloc’. Je crois que c’est la solution la plus simple – voire même la seule solution – pour habiter au cœur de Londres avec un salaire moyen. Les quartiers sud et est sont les moins chers, mais après, j’te garantis pas de la qualité…
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() message posté Sam 22 Nov 2014 - 15:34 par Sharona K. García-Brown
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Mardi 21.10.2014 • Westminster
Y a pas beaucoup de gens qui ont vraiment été cools avec moi. Y a pas vraiment beaucoup de gens qui se sont jamais vraiment souciés de moi, à vrai dire. Je sais bien que je suis pas la file la plus tendre du monde et si on me pouponne trop, j'ai tendance à sortir les griffes plutôt qu'à dire merci, mais une fois de temps en temps, c'est quand même cool de voir quelqu'un me tendre la main. Alors ouais, il s'agit que d'un café, mais il était pas obligé de me le proposer, et ça me fait plaisir. Ca m'empêche pas de noter dans un coin de ma tête que la prochaine fois, c'est moi qui l'inviterai, faut pas déconner. En attendant, je note les rues par lesquelles on passe pour pouvoir repartir après.

« C’est simple pourtant, on est à côté de tout : Big Ben, Westminster, Trafalgar Square… Tu devrais facilement te repérer...
- Ouaip, ça devrait aller. »


Et vu qu'il a pas fallu longtemps avant qu'on se retrouve à faire la queue dans le Starbuck's Coffee le plus proche, je doute effectivement pas trop de mes capacités à retrouver ma route. Maintenant faut que je fasse mon choix en fait, et là devant l'étal, je crois que je commence à avoir un peu faim. Mais je refuse de lui faire une note trop salée, alors je m'en tiens à mon carrot cake et mon macchiato. Je grignoterai sans doute autre chose un peu plus tard. On s'installe donc un peu à l'écart, et je romps le silence entre nous - tout relatif avec le monde dans la grande salle - parce que j'ai jamais trop aimé le laisser planer. Et puis c'est pas comme si j'avais pas plein de questions à poser... On a neuf ans à rattraper alors...

« Je bosse dans le coin. Mais j’habite qu’à une vingtaine de minutes en métro.
- J'aime pas trop le métro... M'enfin c'est surtout que j'aime pas les gens et c'est rare quand il y en a pas dedans... »


Puis ils me l'ont bien rendu en même temps, hum. En vrai, je suis pas si misanthrope, mais je supporte pas que les gens me touchent si je le souhaite pas. Et je le souhaite pas souvent, même si j'ai sauté sur Tyler quand je l'ai revu parce que... c'est lui.  

« En tout cas, bonne chance pour trouver un appart’ dans le coin ! C’est horriblement cher ! Après, tu peux toujours prendre un colloc’. Je crois que c’est la solution la plus simple – voire même la seule solution – pour habiter au cœur de Londres avec un salaire moyen. Les quartiers sud et est sont les moins chers, mais après, j’te garantis pas de la qualité… »

J'ai hoché la tête. Je suis pas trop regardante sur la qualité, je crois.

« Ouais je me doute... Faudrait que je trouve un ou une coloc sympa. Tu vis seul toi ?... »

Petit sourire de ma part, parce que... bah ouais je suis curieuse.

« Y a pas un beau mec dans les parages ?... Me dis pas que t'as du mal à trouver quelqu'un parce que je te croirais pas. T'es beaucoup trop sexy pour que ça se bouscule pas au portillon... »

Et je suis tout à fait sincère. Okay, faut que ça soit un mec gay, ça limite un peu plus le choix, mais n'empêche. Il est encore plus beau que dans mon souvenir... Je me rends même pas compte que ça, ça va à l'encontre de la façon dont on s'est rencontrés, en fait...
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() message posté Mar 25 Nov 2014 - 23:19 par Invité
Sharona et moi étions donc tranquillement assis à une petite table pour deux dans un coin plutôt paisible de l’établissement, son Macchiato et son carrot cake – qu’elle s’empressa d’ailleurs d’entamer – de son côté de la table et mon Mocha Frappucino – dont je venais de savourer une longue gorgée délicieuse – du mien. Elle s’empressa alors de faire disparaître ce silence qui ne me gênait pas plus que cela en initiant la conversation sur un sujet aussi banal que le quartier dans lequel je bossais et je lui expliquai donc que j’avais beau travailler dans le coin, j’habitais tout de même à une petite demi-heure en métro de mon bureau – ce qui était tout ce qu’il y avait de plus raisonnable lorsque l’on savait que certains Londoniens cumulaient près de quatre heures de trajet tous les jours !

- J'aime pas trop le métro... commenta-t-elle alors, ne retenant que cette partie de ma réponse qui n’avait au final que peu d’importance, à vrai dire. M'enfin c'est surtout que j'aime pas les gens et c'est rare quand il y en a pas dedans...

Et après m’avoir fait part de son ochlophobie, je lui souhaitai bonne chance dans ses recherches d’appartement. Après tout, elle allait en avoir besoin parce que, lorsqu’on venait de débarquer dans une ville telle que Londres avec une somme limitée d’argent – quoique je ne savais rien de ses comptes – et que l’on n’avait en plus pas encore de travail, il était très difficile de trouver un logement, aussi modeste soit-il. D’ailleurs, la première chose qu’elle devrait commencer à faire serait plutôt de se trouver un boulot – même temporaire – car aucun propriétaire n’allait risquer de louer sa maison ou son appartement à une jeune Américaine sans revenus.

- Ouais je me doute... Faudrait que je trouve un ou une coloc sympa. Tu vis seul toi ?... me demanda-t-elle ensuite, curieuse – mais j’ignorai si sa curiosité était innocente ou non… Y a pas un beau mec dans les parages ?... Me dis pas que t'as du mal à trouver quelqu'un parce que je te croirais pas. T'es beaucoup trop sexy pour que ça se bouscule pas au portillon...

- Merci des compliments, fis-je sincèrement flatté, mais oui, je vis seul. Et ce n’est pas parce que j’ai des difficultés à trouver « un beau mec », comme tu dis, continuai-je tout en mimant les guillemets au moment de reprendre ses propres mots, mais c’est tout simplement parce que je n’ai pas envie de partager mon appartement – qui était dans ce cas précis un synonyme de la vie – avec qui que ce soit. Par contre, je partage régulièrement mon lit avec différents « beaux mecs », précisai-je en réutilisant ses termes, mais sans mimer les guillemets cette fois, et ça me convient parfaitement !

Je finis avec un grand sourire, avant de boire quelques gorgées de mon Mocha Frappucino.
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() message posté Dim 7 Déc 2014 - 1:23 par Sharona K. García-Brown
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Mardi 21.10.2014 • Westminster
On est tranquillement assis, tous les deux, et je me retrouve à réfléchir à Londres, à l'appart et le boulot qu'il va bien falloir que je trouve. Je me suis laissé quelques jours de tourisme, mais j'avoue que j'ai beau savoir ce que j'ai à faire, je sais pas trop comment m'y prendre, par où commencer. Des petits job, sans doute. Mais est-ce qu'il y a des endroits plus indiqués que d'autres pour ça ? Des choses à faire ou ne pas faire ? Je connais pas assez la ville sans doute... Bah... Je verrai déjà ce que je trouve comme annonces, dans les journaux, sur le net, partout. Je dois bien pouvoir faire un petit boulot quelque part, même placer des gens dans une petite salle de spectacle miteuse, faire le ménage dans n'importe quel hôtel ou servir le café à des bureaucrates à la con dans le diner du coin. Je m'en fous un peu, je veux juste pouvoir vivre décemment. C'est pas comme si ma carrière de rêve était encore accessible alors...

Faudra que je gère les transports, aussi, et je me dis que si je suis pas trop à l'autre bout de la ville à terme, je pourrais peut-être éviter le métro, prendre uniquement des bus, ou marcher, ou courir, pour faire les trajets dont j'ai besoin. Bon c'est des considérations sur lesquelles j'aurais sans doute bien le temps de me pencher plus tard, mais enfin...

Et puis surtout, j'ai plus intéressant comme sujet de conversation, là, maintenant, tout de suite. Et oui, je parle bien de la vie sentimentale de Tyler. Autrement plus passionnante que la mienne, que ma vie en général, d'ailleurs, à mes yeux tout du moins. En même temps, je risque pas grand chose à part un peu de ridicule si la question m'est retournée, parce que... tu connais le désert de Gobi, tu verrais, on y est vachement bien, y a personne.

« Merci des compliments. »

Y a pas de quoi, ça vient du coeur. En même temps, faudrait être sacrément aveugle pour pas le remarquer.

« ... mais oui, je vis seul. Et ce n’est pas parce que j’ai des difficultés à trouver « un beau mec », comme tu dis mais c’est tout simplement parce que je n’ai pas envie de partager mon appartement avec qui que ce soit. Par contre, je partage régulièrement mon lit avec différents « beaux mecs » et ça me convient parfaitement !
- Je vois... En même temps, tu m'aurais dit que c'était compliqué de te trouver quelqu'un, je me serais soit dit que tu me faisais marcher grave, soit que les anglais avaient sacrément besoin de soins ophtalmologiques généralisés... »


Non parce que sérieux, regardez-le, puis ce petit sourire là en coin. Un morceau de gâteau enfourné, je lui en propose d'un geste de la main au passage, avant de siroter encore un peu de mon macchiato. Je suis fascinée. Je me souviens du Tyler d'il y a neuf ans, et il a bien changé, faut dire ce qui est. J'aurais pu être déçu, si quelque part, j'avais espéré qu'il ait pas bougé d'un pouce en tout ce temps, mais... Je suis pas comme ça. On change tous, moi aussi j'ai changé, et je trouve ça cool, quelque part, de redécouvrir mon sauveur. Alors évidemment, quelques dizaines de minutes, au hasard de nos pérégrinations diurnes, c'est pas grand chose mais... N'empêche. Et puis je suis fascinée par ce style de vie. Certainement particulièrement parce que je suis incapable de laisser quelqu'un me toucher...

Et mon téléphone a arrêter de sonner depuis quelques temps, mais je reçois encore des messages, parfois - ça aussi, à noter sur la to-do-list : nouveau téléphone, nouveau numéro, et oublier définitivement celui-ci - des States. Je suis étonnée de voir le numéro de la dernière gouvernante en date, cela dit, et je lis rapidement son message, les sourcils froncés. Un soupir m'échappe alors. Mouais, c'est ça qu'ils s'inquiètent pour moi. Ils s'inquiètent de ce que vont dire les voisins ouais. Leurs deux filles se sont barrées sans laisser d'adresse. What does that say about you, Dad, huh ?

« Hum... Je répondrais plus tard... tu reprends à quelle heure, toi ? Pas que je sois pressée d'arrêter de te harceler de questions sur ta vie ici, mais je voudrais pas te mettre en retard quand même... »

Et un joli sourire en prime, même si au fond, j'en mène pas si large que ça. Vraiment. Changer de téléphone, et vite. Histoire que ça revienne plus me fiche un coup au moral tous les trois quatre matins, à l'improviste comme ça. Ou plutôt, qu'ils ne reviennent pas me miner mon enthousiasme, et me gâcher ma nouvelle vie. Je suis venue ici pour tourner la page, pas pour continuer à les traîner à mes pieds...
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() message posté Mer 10 Déc 2014 - 14:28 par Invité
La discussion dévia rapidement vers un sujet de conversation qui était loin de me satisfaire. Non pas que la curiosité de la jeune femme me dérangeait en quoi que ce soit, mais les réactions des personnes qui me posaient généralement ce genre de questions – à savoir, si j’étais célibataire et pourquoi – me fatiguait au plus haut point. Parce qu’il fallait bien avouer qu’à chaque fois que j’avais le malheur de dire que j’étais célibataire – et totalement fier de l’être –, ces personnes avaient tendance à me prendre en pitié et elles se permettaient même bien souvent de se montrer condescendantes envers moi, ce qui avait le don de me taper sur le système. J’avais parfois l’impression d’être Bridget Jones lorsqu’on lui posait la fameuse question « Comment vont les amours ? », sauf que j’étais loin d’être un trentenaire en mal d’amour à la recherche du prince charmant… Cela ne m’empêcha tout de même pas de répondre à sa question de manière tout ce qu’il y avait de plus amicale (autant qu’il m’était donné de l’être), redoutant quand même légèrement sa réaction.

- Je vois... fit-elle alors simplement, sans qu’elle ne semble vouloir me juger sur ma vie quelque peu débauchée, mais qui me convenait parfaitement pour ma part – et c’était ce qui importait le plus, n’est-ce pas ? En même temps, tu m'aurais dit que c'était compliqué de te trouver quelqu'un, je me serais soit dit que tu me faisais marcher grave, soit que les anglais avaient sacrément besoin de soins ophtalmologiques généralisés... ajouta-t-elle ensuite, une remarque qui m’amusa particulièrement.

J’avais bien évidemment conscience de ma beauté et de mes charmes, mais cela faisait toujours plaisir de se le faire une fois encore entendre dire. Après tout, il était toujours important de flatter son ego, aussi déjà imposant était-il. Et même si ces compliments venaient d’une fille – ce qui, en tant qu’homosexuel depuis longtemps sorti du placard, n’avait aucun intérêt à mes yeux –, je ne pouvais pas non plus dire que cela ne me faisait pas plaisir pour autant – ils avaient peut-être tout simplement juste moins d’impact.

- Hum... Je répondrais plus tard... commenta la jeune femme après que son téléphone se soit soudainement mis à sonner. Tu reprends à quelle heure, toi ? me demanda-t-elle ensuite rapidement, comme si elle était tout à coup pressée de passer à autre chose. Et si j’avais parfaitement remarqué son comportement quelque peu étrange à la lecture du message qu’elle venait de recevoir, je n’en montrai absolument rien – de toute façon, ce genre de choses ne me concernaient pas… Pas que je sois pressée d'arrêter de te harceler de questions sur ta vie ici, mais je voudrais pas te mettre en retard quand même...

- Je ne vais pas tarder, répondis-je alors, après avoir jeté un petit coup d’œil à ma montre attachée autour de mon poignet gauche. Je finis d’une traite le reste de Mocha Frappucino qu’il restait dans mon gobelet et je me levai de mon siège, près à retourner bosser. Bon, eh bien… Bonne chance pour ta recherche de boulot et d’appartement, fis-je de manière quelque peu gênée et maladroite car je n’avais pas l’habitude de ce genre de paroles amicales, surtout envers une fille. Salut. Je m’apprêtai alors à sortir du Starbucks et à reprendre le chemin de mon bureau lorsqu’une petite voix dans ma tête m’ordonna de m’arrêter et de faire demi-tour (probablement ma foutue conscience que j’emmerdais profondément), ce que je finis par faire. Je sortis donc papier et stylo et je griffonnai rapidement mon numéro de téléphone et adresse avant de tendre le morceau de papier à Sharona. Au cas où tu te retrouves à la rue… Puis, je sortis enfin de l’établissement dans le but de retourner travailler.
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Sharona K. García-Brown
Sharona K. García-Brown
I walk this empty street on the boulevard of broken dreams.
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() message posté Ven 12 Déc 2014 - 8:13 par Sharona K. García-Brown
I must be dreaming


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Mardi 21.10.2014 • Westminster
C'est sûr que j'ai pas vraiment la même optique que lui - pour la simple et bonne raison que pour papillonner à droite à gauche, faut accepter de se laisser tripoter par des inconnus, ce qui ne risque absolument pas d'être mon cas - mais c'est pas vraiment mon genre de juger les gens, et il fait, clairement, bien ce qu'il veut avec ses fesses. En plus, il aurait tort de se priver, je suis sûr que ça fait bien plaisir à un tas de gars d'avoir un mec comme lui partant pour une nuit torride sans trop de chichis quoi.

Je lui aurais bien posé d'autres questions, mais mon téléphone a sonné. Un message pas agréable, et une tronche sans doute sans équivoque pour moi, même si je tente de noyer le poisson. Et je lui suis super reconnaissante, donc, de pas chercher à creuser et d'accepter mon détournement de conversation pourri. J'ai pas envie de le voir à nouveau disparaître, et évoquer son retour au boulot, c'est pourtant bien ce vers quoi je nous dirige, mais... J'ai encore moins envie de parler de ça. J'hésite à lui laisser mon numéro de téléphone, cela étant, mais ça ferait genre midinette qui laisse son numéro au bel apollon sur lequel elle craque, et ça serait un peu ridicule, non ?

« Je ne vais pas tarder. »

J'ai hoché la tête, le regard un peu perdu sur la montre qu'il regardait, le temps qu'il finisse sa boisson. Il s'est levé, et j'ai juste souri. Comme si de rien n'était.

« Bon, eh bien… Bonne chance pour ta recherche de boulot et d’appartement.
- Merci. Bonne continuation à toi, hein...
- Salut.
- Bye... »


Il est parti. Et j'ai retenu un soupir sans le suivre des yeux parce que j'aurais pas vraiment su comment gérer le fait de le voir disparaître derrière cette porte - disparaître de ma vie, encore. Comme Kassie. Et en fait non. Sa grande carcasse m'a fait de l'ombre une minute, le temps qu'il gribouille sur un bout de papier.

« Au cas où tu te retrouves à la rue…
- Mmmmh ? »


Je suis restée comme une idiote à le dévisager, le papier dans la main et à, donc, le suivre du regard cette fois. Et puis j'ai lu les quelques lettres et chiffres tracées sur le morceau de papier en question.

« Merci. »

Il est parti depuis longtemps, il m'a sans doute jamais entendue. Il m'entendra pas non plus penser qu'il était hors de question que je l'utilise pour squatter chez lui. Et peut-être que c'est pas plus mal, parce que cet après-midi-là, j'ai retiré pas mal de liquide de mon compte bancaire américain, dans le but d'en ouvrir un autre ici, et de m'offrir un nouveau téléphone. Avant qu'ils me coupent littéralement les vivres. Puisque tu daignes même pas répondre à nos messages, donner la moindre nouvelle, tu n'as sans doute pas besoin de notre argent non plus. La blague. J'ai payé ma troisième nuit à l'hôtel en liquide, mais il a fallu que je choisisse entre taper dans ce qu'il me restait - et qui ne durerait clairement pas indéfiniment, peut-être même pas assez pour que j'aie un boulot - ou... aller frapper à sa porte.

« Promis, je t'emmerderai pas longtemps. Juste le temps que je trouve un job... »

J'ai pas trop aimé devoir expliquer dans les grandes lignes ce qu'il s'est passé, après les camps, le départ de Kassie, et l'annonce de la jumelle morte-née qui a été la goutte d'eau de trop. J'ai clairement pas donné beaucoup de détail, pas parlé de la danse ni du centre psy pour anorexiques. Mais il avait le droit de savoir pourquoi j'en étais arrivée à débarquer chez lui ce soir-là, avec ma valise et aucune perspective d'avenir tangible, au moins un peu. J'ai fait genre 'c'est des cons, je les déteste', genre la colère, c'était tout ce que je ressentais à leur égard, et je suis une battante, je leur ferai pas le plaisir d'avoir achevé de me détruire - entreprise déjà bien commencée avec les camps, n'est-ce pas ? - mais ce soir-là, j'ai fait que pleurer, une fois que j'ai été enfermée dans la chambre que Tyler me laissait gracieusement occuper, le temps que je m'en sorte. Je sais pas comment je pourrais un jour le remercier de ce qu'il fait pour moi. Je sais même pas s'il se rend compte de ce que ça représente à mes yeux. Tout ce que je sais, c'est que je lui serais redevable à vie, et que, même si je le dirais jamais à voix haute et qu'il demandera jamais rien, s'il y a bien une personne pour qui je ferais n'importe quoi, c'est sans aucun doute celle qui dort dans la pièce à côté.

¤ Terminé ¤
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