La gay pride, la journée de tous les gays. C'est dommage qu'on ait besoin d'une journée pour nous. On devrait pas à avoir besoin de montrer cette différence car on est des gens comme tout le monde. C'est comme s'il y avait des journées pour les blonds et des journées pour les bruns. Une journée où tout le monde reconnaît que oui, y'a des blonds (ou des bruns) dans ce monde. On est né comme ça, on ne devrait pas avoir besoin d'une journée spécial. Ceci étant dit, j'adore la gay pride. C'est une occasion de plus de faire la fête, de faire des nouvelles rencontre et d'embrasser ton mec en centre ville sans avoir peur de te faire taper par des idiots homophobes. J'ai passé donc ma journée à faire le tour de la ville avec la parade, j'ai un beau drapeaux arc-en-ciel avec moi, je le porte comme une cape tellement il est grand. La parade est terminée mais je n'ai pas envie de rentrer chez moi déjà. Je suis d'humeur festive et les potes avec qui je suis décident d'aller dans le quartier gay. Je les suis volontiers, surtout que je compte bien terminer cette journée en apothéose, autrement dit, ramener un beau mec chez moi. J'ai la nette impression que mes potes vont se jeter dessus mutuellement d'ici la fin de la soirée. Peut être même tous ensemble, en même temps. C'est fête après tout. Pourquoi pas. Personnellement, ce n'est pas mon truc. Je préfère avoir toute l'attention d'un seul homme et m'occuper que d'un seul homme aussi. Sinon ça commence à être plus une corvée qu'une partie de plaisir s'il faut faire attention à tout le monde. Très peu pour moi.
On entre dans un des bar les plus réputés du quartier gay et je vois déjà deux de mes potes qui s'éclipsent dans les toilettes. Je crois qu'on aura tous compris ce qui se trame là dessous. Je me retrouve avec des mecs que je connais que depuis aujourd'hui. C'est ça aussi que j'aime avec les gay pride. En une après-midi tu as une dizaine de connaissance supplémentaire, si ce n'est pas plus.
Je vais au bar assez rapidement, j'ai envie de boire un bon petit cocktail pour profiter de ce début de soirée. En attendant mon tour (car il y a du monde) je regarde autour de moi. Quelques visage connu, quelques mecs avec qui j’ai déjà passé une nuit, ou juste un moment et oh, ce type. Je me penche un peu pour mieux voir et oui il s’agit bien de lui. Je l’ai croisé quelques fois dans mon immeuble. On s’est déjà dit poliment quelques bonjours quand on se croisait dans l’entrée, ou l’ascenseur. Je me faufile entre les gens pour me retrouver à côté de lui.
« Je t’offre un verre ? »
Je suis toujours avec ma cape ‘rainbow’, j’ai un jeans bleu clair délavé et un tshirt noir avec écrit « Some people are gay, get over it ». Lui et moi, on est pas des inconnus, je me dis pourquoi pas faire plus ample connaissance. Pour une fois, on prendra le temps de discuter s’il n’est pas attendu par d’autres personnes. Et puis je le flairai déjà avec mon gaydar, mais cette fois c’est confirmé.
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(✰) message posté Mer 9 Juil 2014 - 0:23 par Invité
La Gay Pride… L’une des journées que je détestais le plus dans l’année. Après mon anniversaire… et Noël… et la Saint Valentin… Enfin bref ! J’avais beau être cent pour cent gay et sortis du placard il y a de cela une bonne dizaine d’années, je ne comprenais toujours pas pourquoi on fêtait une orientation sexuelle… Est-ce que les hétéros sortaient dans la rue une fois par an dans le but de montrer qu’ils étaient fiers de ce qu’ils étaient ? D’ailleurs, parlons-en de ce moment : « pride ». Je ne voyais pas en quoi le fait d’être gay était une fierté. Si vous interrogiez un hétérosexuel pour lui demander s’il était fier d’aimer des personnes de sexe opposé, je n’étais pas sûr qu’il vous réponde de manière positive… Il serait même très certainement en train de se demander si vous êtes sérieux en posant ce genre de questions. J’étais ce que j’étais, point. Il n’y avait aucune fierté à retirer d’une chose pareille, surtout pour toutes les merdes que ça m’avait apportées…
L’autre chose que je détestais dans la Gay Pride était qu’il n’y avait pas que des homosexuels qui défilaient dans les rues. Il y avait aussi des bi, par exemple. Ces étranges créatures qui se vantaient de pouvoir coucher avec les deux sexes, ce que je ne comprendrai jamais d’ailleurs… Comment pouvaient-ils continuer à s’intéresser aux femmes alors qu’ils avaient déjà goûté au sexe masculin ? Les transsexuels étaient aussi de la partie. Des créatures encore plus étranges. Etaient-ils vraiment gays ou pouvait-on les considérer comme hétéros ? Après tout, ces personnes étaient des hommes qui se sont fait charcuter (ouch !) dans le but de devenir des femmes. Donc, c’était à présent des femmes qui aimaient les hommes (hétérosexualité), mais anciennement des hommes qui aimaient des hommes (homosexualité)… Je commençais à avoir mal au crâne, là… Et puis, on ne pouvait pas oublier les hétéros, les vrais, qui jouaient au tolérant un jour par an, mais se permettaient un comportement homophobe le reste de l’année. Ouais… Elle était belle la Gay Pride…
En fait, en y réfléchissant, il y avait bien une chose que j’appréciais lors de la Gay Pride : c’était que l’on pouvait s’habiller de manière fantaisiste sans choquer personne. J’avais d’ailleurs opté pour quelque chose d’assez simple : une veste en cuir sans manches sur un torse entièrement nu. Je n’avais pas besoin de plus pour attirer les beaux mecs. D’ailleurs, en parlant de beaux mecs, l’un d’eux vint m’aborder au bar gay dans lequel j’étais assis afin de me proposer un verre. Mais en y regardant de plus près, je me rendis compte que ce type ne m’était pas totalement inconnu et que je l’avais croisé plusieurs fois dans l’immeuble dans lequel j’habitais dans le quartier d’Hammersmith. Donc soit il était mon voisin, soit il rendait visite à une conquête régulière qui habitait le même immeuble que moi. En tout cas, la conquête était sans le moindre doute un homme au vu du T-shirt et drapeau aux couleurs de l’arc-en-ciel dont il était affublé.
- Pourquoi pas. Mais dépêche-toi, on n’a pas beaucoup de temps ! On doit tous rentrer dans notre placard à minuit ! déclarai-je de manière tout ce qu’il y avait d’ironique afin de me moquer de cette Gay Pride et de ses partisans.
Il y a mon voisin, ou du moins ce type que je pense être mon voisin. Il doit pas habiter loin de chez moi, ou il doit coucher avec quelqu’un qui habite mon immeuble parce qu’on s’est déjà croisé un nombre raisonnable de fois. Il est vraiment très mignon, surtout avec son accoutrement carrément sexy ce soir. Je l’avais bien sûr déjà remarqué, mais il y a tellement de beau mâle dans mon immeuble que j’en perds le fil des fois. C’est comme Lewis. Lui carrément il s’était retrouvé enfermé hors de chez lui, en serviette, pour mon plus grand plaisir (cela va sans dire).
Il va sans dire également qu’on a terminé à quatre pattes dans mon salon. Mais je crois que c’est un peu trop d’information. C’est juste l’ambiance de la gay pride qui fait ressortir mon côté animal. Je parle plus facilement de sexe dans ces moments là. Entouré de plein d’hommes, certains très peu habillé, pour le plaisir de mes yeux. Des gens qui se faufile dans des coins sombres pour faire des choses pas catholique. J’avoue que ça me plaît cette ambiance. Ca devrait être la gay pride tous les jours.
Je propose à mon peut-être voisin de lui payer un verre et il accèpte. Il ajoute une remarque qui me fait beaucoup rire.
« Faudra que j'enlève ma cape de Supergay. »
Une petite boutade qui me fait rire encore un peu. J'ai déjà pas mal bu aujourd'hui, il ne m'en faut pas beaucoup pour me faire rire à ce niveau là.
« Je n’aime pas trop non plus le principe d’une journée pour les gays. Comme si on allait cesser d’exciter après minuit comme tu dis. »
Il a l’air sympathique comme gars. Je me rapproche de lui alors qu’on attend d’être plus près du bar pour passer notre commande. Il y a beaucoup de monde ici, tout le monde bien échauffé déjà. Je me penche un peu vers lui, plus pour réduire l’espace que par nécessité. Oui il y a de la musique, mais ce n’est pas trop fort, on peut quand même discuter.
« Dis moi, on est voisin ou bien on est juste souvent au même endroit dans le même immeuble ? »
Je ne sais pas trop comment formuler cette question mais il va bien comprendre ce que je veux dire. Je sous entends clairement que j’habite l’immeuble en question. Je ne l’ai jamais vu accompagné par contre.
« Je suis au 4e étage, et toi ? »
Mais pourquoi je dis ça ? Cette conversation est d’un ennuie. Il est vrai que je suis assez surpris de voir qu’il peut y avoir un autre type gay et bien mignon dans mon immeuble. Comme quoi on est vraiment partout. Si jamais la soirée se termine dans mon lit, je pourrais me venter d’avoir coucher avec deux de mes voisins. Je ne sais pas à qui je ferai part de cette information mais ce serait assez marrant comme anecdote. Et je me ferai aussi une mission de coucher avec tous les autres types gays qui pourraient vivre dans l’immeuble. Je n’aurai jamais cru qu’un jour je dirai à quel étage j’habite pour faire la conversation. J’ai surtout pas envie de rester là comme ça à côté de lui sans avoir rien à dire le temps qu’on commande nos verres. Tiens en parlant de nos verres, ça va bientôt être à notre tour de passer au bar.
« Je te prends quoi ? »
C’est ma tournée bien sûr, comme je lui ai dit un peu plus tôt. J’espère que ce n’est que le début de la soirée. Ce type est vraiment très mignon et il m’a l’air très drôle aussi. Je verrai bien au fil de la soirée.
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(✰) message posté Ven 18 Juil 2014 - 0:11 par Invité
Le bar semblait de plus en plus bondé à mesure que les hommes revenaient de la Gay Pride et je commençais sérieusement à me demander pourquoi j’étais sorti boire un verre dans le quartier gay ce jour en particulier. Puis, je vis des hommes à moitié nus se galocher un peu partout dans l’établissement – que ce soit à deux ou à plusieurs – et je me rappelai soudain la raison pour laquelle je venais ici en ce jour maudit pour tous homosexuels ayant un minimum de jugeote : pour coucher, bien évidemment. Parce que si la Gay Pride était une connerie qui servait aux personnes qui nous gouvernent pour montrer à quel point leur pays était progressiste par rapport à d’autres qui pouvaient encore condamner le fait d’être homosexuel par de la prison, voire même la mort, cela donnait surtout une raison aux gays pour se faire foutre dans tous les coins de rue. Pas qu’ils ne le faisaient pas d’habitude, mais le chiffre triplait presque ce jour-là.
En tout cas, s’il était habituellement très facile de ramener une conquête – voire plusieurs – dans son lit en ce jour de fête, je n’aurais jamais pensé que cela aurait été aussi simple… J’étais dans ce bar dans lequel j’avais déjà eu l’occasion de draguer depuis à peine quelques minutes seulement qu’un homme vint m’aborder. Et l’homme en question ne m’était d’ailleurs pas totalement inconnu, bien que je ne me rappelais pas avoir couché avec. Je me serai tout de même rappelé d’un corps aussi sexy que le sien moulé dans ce T-shirt beaucoup moins sexy. Je me souvins alors de l’avoir déjà croisé plusieurs fois dans l’immeuble où j’habitais sans particulièrement y faire attention – bien que je me retournais toujours sur son passage pour admirer ses fesses parfaitement dessinées par la coupe de son jean. En fait, je connaissais mieux ses fesses que son visage…
L’homme me proposa donc un verre que j’acceptais avec plaisir – on ne refusait jamais un verre de la part d’un homme aussi sexy. Il rit ensuite à ma blague – qui n’en était pas une –, avant de répondre sur le ton de l’humour qu’il faudra qu’il enlève le drapeau gay qu’il avait accroché à son cou – parlons-en aussi de ce drapeau : comme si la communauté gay était une Nation… –, désignant l’objet par « une cape de Supergay ». Et il se mit à rire de nouveau, mais à sa propre blague, cette fois. Je le regardai alors en coin, me demandant s’il agissait toujours comme ça ou si c’était seulement l’esprit de la Gay Pride qui le rendait aussi… gay. Boh, de toute façon, peu m’importait ! Il était sexy, c’était tout ce qui comptait pour moi. Seul les corps m’intéressaient, pas les esprits. J’allais tirer mon coup vite fait bien fait, remettre ça s’il était vraiment bon, et je n’allais l’entendre parler que pour me supplier de l’achever maintenant et de recommencer une fois que nous aurions fini.
- Je ne savais pas que nous avions un super-héros ! répliquai-je alors avec réellement d’humour, cette fois. Quel est ton super pouvoir ? Sortir les gays du placard ?
Il m’expliqua ensuite qu’il n’aimait pas non plus le principe de cette Gay Pride, bien que l’accoutrement dans lequel il était drapé me témoignait du contraire. Il devait donc sûrement dire ça dans l’unique but de me ramener chez lui (ou chez moi – cela ne ferait de toute façon aucune différence si nous habitions effectivement le même immeuble), ce qui était inutile puisque le simple fait d’être sexy jouait en sa faveur. Il se rapprocha ensuite de moi afin de me demander si nous étions voisin et j’en profitai pour observer attentivement son visage qui se trouvait à peine à quelques centimètres du mien. Il avait de beaux yeux, c’était un fait. Il devait en faire craquer des mecs. Mais qu’il se rassure – ou pas –, je n’étais pas de ceux-là.
- Je crois bien qu’on l’est, affirmai-je puisque cela confirmait également mes doutes.
Puis, sans même que je ne m’y attende – et j’étais rarement surpris par les gars qui venaient me draguer –, il m’indiqua l’étage auquel il habitait. Cela me fit sincèrement rire, mais ça me plaisait. Il pensait pratique, au moins. Parce qu’au lieu de me donner d’abord son prénom comme tous ceux que j’avais pu rencontrer jusque-là, il me désignait de suite l’étage auquel je pourrais le trouver si j’avais envie d’une bonne partie de jambes en l’air. Enfin, à deux appartements près puisqu’il ne m’avait pas encore dit s’il habitait l’appartement de droite ou de gauche, mais ce n’était qu’un détail.
- J’ai donc une chance sur deux de tomber sur toi, dis-je avec un sourire. Un mojito, commandai-je ensuite lorsque ce fut enfin notre tour. Et puis, deux shots de vodka, ajoutai-je rapidement, avant de me tourner vers mon voisin. Pour fêter cette réunion intime entre voisins.
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(✰) message posté Dim 27 Juil 2014 - 18:10 par Invité
J’éclate de rire quand il me demande le pouvoir que j’ai en tant que Supergay. Sa proposition est excellente, je crois que je n’aurai pas trouvé mieux. Ca résoudrait tellement de problème s’il y avait vraiment une formule miracle pour sortir les gens du placard. Moi même j’aurai aimé ne pas avoir à me prendre la tête quand j’étais jeune, à me demander si je dois le dire à ma mère ou non. La vie a fait que ma mère l’a découvert sans que j’ai eu besoin de dire quoi que ce soit.
Je me rapproche de lui pour discuter, il me confirme qu’il est bel et bien mon voisin. Un mystère de résolu. Je lui indique mon étage et ce qu’il trouve à répondre c’est qu’il a une chance sur deux de me trouver. Un large sourire s’affiche sur mes lèvres. Je lui demande ce qu’il veut boire car c’est bientôt à mon tour de passer commande au bar. Un Mojito. Classique, mais parfait. Une valeur sûre. Ce que les gens boivent en dit beaucoup sur leur personnalité et en tant que barman j’ai eu le temps d’en voir défiler devant moi des personnalités. Il ajoute deux shots de vodka à sa commande, il est gourmand, ça me plaît. Son petit commentaire sur notre réunion entre voisin me plaît aussi. Je crois que je suis surtout bien alcoolisé et que j’ai envie de tirer un bon coup ce soir. Tout me plaît. L’alcool aide à me mettre dans cet état.
« Ouh, tu veux me rendre ivre ? »
Je me tourne vers le barman avant qu’il ne me réponde et je passe la commande. Je demande un cocktail qui s’appelle un « orgasme » en plus de ce que mon voisin m’a dit. Je me tourne de nouveau vers lui attendant les boissons et je le mate de haut en bas assez ouvertement.
« Je suis l’appartement de droite quand tu sors de l’ascenseur. »
J’ai bien envie de savoir lequel est le sien, mais je ne demanderai pas. Je ne suis pas le genre de type qui pose des tonnes de questions sur la vie des gens. Si les informations ne viennent pas à moi, je ne vais pas tirer les vers du nez. Et puis je suis bien plus intéressé par son corps que son appartement là maintenant. On pourrait aller dans les toilettes ou bien dans un coin sombre dehors pour faire ça rapidement.
« Au moins tu sais où me ramener après avoir profité de mon état d’ébriété. »
Je me mords la lèvre en le regardant et une chanson de Rihanna commence en fond et j’aime beaucoup cette chanson. Ou plutôt, elle est complètement approprié sur mon état du moment. Je regarde mon cher voisin dans les yeux et je commence à faire du playback sur les paroles de la chanson. Oui je connais les paroles. Non je n’en ai pas honte.
« I’m so hard… yeah yeah yeah I’m so- »
Et là je me fais couper royalement dans mon élan par le barman qui essaie d’attirer mon attention depuis quelques secondes. Il a parlé bien fort cette fois pour me dire combien je lui dois. Je sors ma carte bleu et je me sens trop con, mais amusé en même temps. Il m’a complètement cassé mon moment. Je crois que je vais vite boire mon cocktail pour oublier cet epic fail. Je me tourne vers mon voisin et je lui donne son Mojito.
« Je me suis pris un Orgasme. »
J’ai envie de faire cette précision pour une raison qui est évidente. Les deux shots sont sur le comptoir, je lui donne le sien et il vaut mieux qu’on bouge à un autre endroit parce que le bar est pris d’assaut par tous les gens qui attendent leur tour, il vaut mieux laisser la place. Faisant attention à ne pas renverser les verres que j’ai dans les mains on se fraye un chemin parmis la foule. Je bois un peu mon cocktail en même temps.
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(✰) message posté Mar 29 Juil 2014 - 18:05 par Invité
Ce type me plaisait. Il était non seulement très sexy – bien que l’accoutrement dans lequel il était ne faisait pas honneur à son corps d’Apollon… –, mais il ne cachait pas non plus ses véritables intentions à mon égard et se montrait même très franc, ce que j’aimais par-dessus tout. Pas de faux-semblants, il n’y avait que ça de vrai ! D’habitude, les mecs qui avaient déjà assez de culot pour me draguer – parce que j’étais plutôt intimidant, à ce qu’il paraîtrait – tournaient généralement autour du pot pendant trois heures avant d’avouer leurs envies de coucheries (comme si cela était honteux de ne vouloir d’une personne que son cul…) ou alors, ils attendaient plus qu’une simple nuit en ma compagnie, malgré le fait que la plupart d’entre eux était parfaitement au courant de ma réputation de baiseur invétéré qui ne s’engage jamais. A croire qu’ils aimaient vraiment relever des défis impossibles. Enfin… C’était leur problème, pas le mien.
Je commandai donc un mojito une fois que les personnes devant nous quittèrent le bar avec leur boisson à la main. J’ajoutai à cela deux shots de vodka afin de nous mettre un peu plus dans l’ambiance – bien que je soupçonnais déjà mon voisin du dessus (puisque j’habitais au troisième étage) d’être déjà passablement ivre… Il semblait avoir déjà bien profité de la Gay Pride, allait-il encore tenir le coup ? Parce que la coïncidence a fait que nous avions beau habiter le même immeuble, il était hors de question que je le porte jusqu’à chez lui. Il valait donc mieux qu’il tienne encore debout après notre petit apéro… En tout cas, si j’avais encore des doutes sur son envie de coucher, il venait de les balayer définitivement avec la commande de son cocktail au nom quelque peu… spécial. Et à la façon dont il avait de me regarder aussi. Comme si j’étais un appétissant cadavre en décomposition pour le vautour qu’il était. Mais il se mit également à me préciser l’emplacement exact de son appartement et un sourire amusé élargit de plus en plus mes lèvres à mesures que les preuves de son envie de mon corps nu buttant contre le sien se firent sentir.
- Ou si j’ai besoin de quelque chose à toute heure de la journée ou de la nuit… ajoutai-je avec un petit sourire tout en levant un sourcil qui me donnait un air tout ce qu’il y avait de plus lubrique.
On ne savait jamais… J’aurais peut-être un jour besoin de sucre ou… d’une bonne partie de jambes en l’air. En tout cas, mon voisin était toujours d’humeur coquine au vu des paroles explicites d’une chanson dont je ne connaissais même pas l’auteur qu’il me chantait tout en me regardant dans les yeux. Le petit sourire amusé que je ne quittais pas depuis qu’il m’avait adressé la parole sur les lèvres, je jetai des regards en coin au barman qui tentait d’attirer son attention alors qu’il jouait les paons qui tentaient de séduire. Et lorsqu’il fut coupé par une énième tentative du barman, qui semblait légèrement agacé par cette ignorance involontaire, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Comme promis, mon voisin s’occupa du paiement et nous quittâmes tous les deux le bar, nos deux verres chacun en main.
- T’inquiètes, t’en auras un deuxième dans pas longtemps, répliquai-je après qu’il m’ait précisé avec une intention non cachée le nom de son cocktail. Nous nous installâmes à une petite table dans un coin du bar où l’ambiance était étonnamment plus calme, ce qui n’était pas pour me déplaire (toute cette effervescence commençait à me donner mal au crâne…). Puis, je levai mon shot rempli de vodka à ras-bord dans le but de trinquer. A nos chers voisins, dis-je alors, avant de boire le petit verre cul sec. Alors, voisin, commençai-je donc en insistant bien sur le mot « voisin ». Tu préfères le confort d’un lit ou tu es tellement pressé d’assouvir ton désir de me toucher que tu veux qu’on fasse ça vite fait dans les toilettes ? Je jetai un petit coup d’œil à la porte desdits toilettes, avant de reporter mon intention sur mon sexy voisin. Si y’a toujours de la place, bien sûr.
Pourquoi s'amuser à faire bien gentiment la conversation quand on savait tous les deux ce qu'on voulait réellement ?
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(✰) message posté Dim 3 Aoû 2014 - 16:24 par Invité
Il a l’air de prendre bonne note de la localisation de mon appartement, au cas où il aurait besoin pour une raison ou un autre. Il me regarde d’un air qui me donne bon espoir pour la suite de la soirée. Oui ce type m’excite complètement, je pense ne pas le cacher et pour cause, à quoi bon cacher ce genre d’infos. Je suis venu ici pour m’amuser encore jusqu’au bout de la nuit. Dernièrement je n’ai pas eu beaucoup de mec dans mon lit et j’ai envie de changer ça.
J’en rajoute une couche en faisant du playback sur la chanson qui est en train passer qui est toute sauf pleine de sous entendu. Non, cette chanson est claire comme de l’eau de roche. Sauf qu’on me coupe dans mon élan et que je passe un peu pour un idiot, mais je m’en fiche. Je prends nos verres et je sors de cette foule avec mon voisin. Je ne connais toujours pas son nom maintenant que j’y pense. Il faudrait peut être que je lui demande à un moment ou à un autre. Je lui dis que j’ai pris un cocktail qui s’appelle un Orgasme et il me dit que j’en aurai un autre dans pas longtemps. Alors là. Je me mords la lèvre en le regardant. J’ai clairement envie de lui manger les fesses et son torse qui est bien exposé sous mes yeux depuis tout à l’heure.
Je le suis jusqu’à la table, buvant un peu mon verre tout en marchant. Une fois installé il trinque avec son shot de vodka, je le suis donc là dessus.
« A mon voisin sexy. »
Je bois mon shot d’une traite et repose le verre sur la table. Je regarde mon compagnon pour la soirée et je réalise que j’ai complètement lâché ceux avec qui je suis venu. C’est toujours comme ça quand on est en chasse pour la soirée de toute façon. Ils ne m’en voudront pas, je les ai lâché pour la bonne cause. Le beau jeune homme en face de moi reprend la parole alors que je porte mon cocktail à mes lèvres. Heureusement pour moi il dit sa phrase avant que j’ai pu commencé à boire, ou bien je serai en train d’étouffer. Je repose mon verre en le regardant, je considère sa question. Mon coeur bat bien plus vite, tout ça m’excite complètement et j’ai vraiment envie de lui.
« Je dirai qu’on peut aller voir s’il y a de la place dans les toilettes pour commencer. »
Ca fait longtemps que je n’ai pas fait ça ailleurs que dans un lit. Je n’ai pas envie de devenir vieux jeu. Je suis encore en pleine santé et je veux m’amuser encore longtemps. Tant que je pourrais emballer des beaux mecs, je le ferai. Je me mords la lèvre en le regardant.
« Et sinon je vote pour l’ascenseur… Je ne sais pas si je tiendrais jusqu’à mon appartement avant de t’enlever ton jeans. »
Je souris en coin en le regardant. Je penche un peu la tête même. Je n’ai jamais fait ça dans l’ascenseur de mon immeuble. Je me doute bien qu’il y a des caméra mais ça ne me dérange pas. Au contraire, ça rajoute un peu plus de piment à tout ça. Je vais boire une bonne gorgée de mon cocktail sans le quitter des yeux. Je commence à me demander s’il est top ou bottom. Je sais pas pourquoi je sens qu’il est top. Ca risque de ne pas faire tellement mon affaire. Je compte bien terminer de boire avant de partir, même s’il faut que je boive ça cul sec.
« Je termine mon verre et on va voir ? Ou bien tu ne peux plus attendre ? »
Je souris toujours en coin en le regardant et je retourne boire une grosse gorgée. Comme je l’ai dit, je ne laisserai pas mon verre à moitié plein sur la table.
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(✰) message posté Mar 5 Aoû 2014 - 1:04 par Invité
Un shot de vodka dans une main, nous trinquâmes tous les deux : moi, à nos chers voisins auxquels on ne faisait jamais particulièrement attention et qui pouvaient finalement s’avérer très intéressants (et très excités aussi…) et lui… à moi, affublé du mot « sexy » en prime. Et bien que j’avais déjà connaissance de cette information, cela était toujours très agréable de se l’entendre dire. Décidemment, ce type était un cas assez spécial en son genre. Soit il était sérieusement en manque de sexe – ce qui m’étonnerait tout de même beaucoup parce qu’au vu du corps d’Apollon qui se cachait sous ces vêtements hideux, les mecs devaient très certainement se bousculer à sa porte pour avoir la chance de le toucher –, soit il était réellement aussi dévergondé que je pouvais l’être, et dans ce cas, nous allions sans le moindre doute bien nous amuser tous les deux.
En tout cas, le fait de le voir aussi impatient à l’idée que l’on se retrouve seuls tous les deux me permis d’enlever les gants de la bienséance (pas que d’habitude, je les mette vraiment, mais bon…) et d’engager la conversation directement sur les sujets qui m’intéressaient : les toilettes ou le lit. Et il semblait d’ailleurs beaucoup plus partant pour les toilettes, d’après ce qu’il semblait me dire – c’était décidemment le mec le plus impatient que j’avais pu rencontrer jusque-là… Par contre, le problème avec les toilettes était qu’ils étaient très certainement tous occupés en cette période de grande influence provoquée par la Gay Pride. Il était limite nécessaire de mettre un système de tickets qui permettrait à tous de tirer son coup vite fait bien fait. Il me proposa sinon une autre option beaucoup plus facile d’accès, mais tout aussi improbable : l’ascenseur de notre immeuble. Encore une fois, j’étais partant – j’aimais expérimenter de nouvelles choses tant que ça restait dans la limite de mon raisonnable (et ma raison était assez large d’esprit, si vous vouliez savoir…).
- T’es sûr de pouvoir attendre jusque-là ? demandai-je alors avec un petit sourire narquois, tout en buvant une longue gorgée de mon mojito. Hammersmith… C’est pas vraiment la porte à côté et tu sembles extrêmement… tendu, me mis-je à le provoquer gentiment.
De toute façon, ce n’était pas comme s’il essayait de cacher son excitation (et d’un côté, heureusement que je n’étais pas télépathe, parce que lui seul sait ce qu’il était en train de me faire déjà subir dans ses pensées). Il avait envie de moi, c’était aussi clair que de l’eau de roche, et je n’avais aucune raison de cacher le fait que c’était totalement réciproque.
- Ce n’est pas moi qui montre des signes d’impatience depuis tout à l’heure, fis-je remarquer justement. J’étais simplement allé droit au but dans le seul but d’éviter d’engager la conversation sur un sujet banal tel que le beau temps… Cela nous faisait gagner de précieuses heures, il devrait m’en être reconnaissant d’ailleurs… Et puis, je ne vais tout de même pas laisser un verre presque plein alors que tu t’es gentiment proposé pour me l’offrir. Je suis trop bien éduqué pour ça.
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(✰) message posté Jeu 7 Aoû 2014 - 22:57 par Invité
On est dans le vif du sujet, on parle ouvertement de ce qu’on va faire ensuite. On va clairement se jeter l’un sur l’autre. Mais ou ? Et quand ? Maintenant ou bien dans quelques minutes le temps de faire le trajet jusqu’à Hammersmith ? Il a raison, je ne sais pas si je pourrais attendre tout ce temps. Il me taquine mais il a raison. Il enfonce le clou quand il me dit que je montre des signes d’impatience. Je ris un peu, je ne le prends pas mal, il a raison, tout à fait raison. Et puis je suis déjà un peu ivre, je ne prends rien mal dans ce genre de situation. L’alcool me rend joyeux.
« Si je pouvais je te prendrais sur la table devant tout le monde. Mais je n’ai pas envie de finir au poste de police pour exposition indécente dans un lieu public. »
Je me mords la lèvre en le regardant, je soutiens son regard avec le plus d’intensité possible. Avec cette phrase je confirme au passage que je suis top, enfin, il est vrai que je fais les deux, ça dépend des situations, mais je préfère top. Je me demande si cette information va le faire sourire un peu plus ou au contraire si tout les espoirs d’une nuit de folie dans mon appart’ viennent de s’envoler.
Je bois un peu mon verre parce que comme lui, je n’ai pas envie de le laisser plein. Surtout que ce soir, l’alcool est le carburant de mon moteur. J’en ai besoin, il m’en faut encore jusqu’à ce que je puisse prendre mon pied avec un inconnu. Ce soir on dirait que mon inconnu ce sera monsieur le voisin dont je ne sais toujours pas le prénom. Je ne vais pas lui dire, attendant de voir s’il va me demander le mien de son côté.
Ca m’est déjà arrivé de finir au poste parce que j’ai été pris la main dans le sac en train de m’amuser avec un gars dans une petite ruelle. C’était dans le quartier gay, a une heure très avancée de la soirée, ou plutôt du matin. Les flics étaient bien évidemment venu pour emmerder leur monde. Encore une bande d’homophobe.
Je me décide à terminer mon cocktail d’un trait, je pose le verre vide sur la table, je retiens un rot et je le regarde.
« Prêt ? »
Oui je n’ai pas envie d’attendre plus longtemps. Je suis clairement allumé et j’ai envie d’être fixé si on peut faire ça dans les secondes qui suivent dans les toilettes ou bien s’il va falloir qu’on chope un taxi pour rentrer dans notre quartier. Oui je ne compte pas prendre le métro, on mettrait bien trop de temps. Pas tant que ça, une demi heure, mais c’est bien trop long pour moi là. Je pense même à nous prendre une chambre dans l’hôtel le plus proche mais ça ne serait pas raisonnable. Je peux attendre dix minutes de voiture avant de tirer mon coup.
« Mon anaconda a envie d’être libéré. »
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Invité
(✰) message posté Dim 10 Aoû 2014 - 1:22 par Invité
J’avais fait la connaissance de mon voisin depuis quelques minutes à peine et son attitude quelque peu dévergondée et sans-gêne me plaisait déjà. J’avais d’ailleurs comme l’étrange impression de me regarder dans une glace – avec tout de même quelques années de plus parce que, si j’ignorais l’âge que mon voisin pouvait avoir, il était presque évident que j’étais plus jeune que lui d’au moins quelques années. Son regard brillant avec une intensité que je n’avais pas vu depuis longtemps chez une de mes conquêtes, il m’avoua sans aucune honte ce qu’il aurait souhaité me faire subir s’il ne risquait pas d’être arrêté par les flics pour attentat à la pudeur et un sourire amusé vint élargir mes lèvres. Et cela ne m’aurait pas le moins du monde dérangé qu’il mette ses pensées perverses à exécution si nous ne risquions pas, en effet, de passer la nuit au poste de police. Certes, le lit avait et garderait toujours cette avantage pratique et confortable, mais les lieux publics apportaient la touche de folie et d’excitation qui manquaient parfois aux relations sexuelles. Et puis, j’étais toujours partant pour expérimenter de nouvelles choses avec n’importe quelle personne désirant m’apprendre.
Je bus une énième gorgée du liquide alcoolisé qui diminuait lentement, mais sûrement, dans mon verre. Et si je ne souhaitais pas vraiment m’éterniser à siroter mon mojito dans la salle de ce bar, l’impatience de mon voisin m’ayant contaminé avec autant de rapidité et d’efficacité que n’importe quel virus de ce monde, je ne désirais pas non plus finir complètement ivre à n’en plus pouvoir tenir debout. Pourtant, j’avais bien l’impression que si je voulais finir mon verre, il allait falloir que je mette les bouchées doubles (ou plutôt, les gorgées doubles ?...) puisque mon voisin n’avait pas hésité à engloutir son « Orgasme » d’une seule traite, posant ensuite un regard vers moi afin de me demander si j’étais enfin prêt à passer aux choses sérieuses car son « anaconda » avait envie d’être libéré. Cette image qu’il avait choisie pour désigner son pénis me fit d’ailleurs beaucoup rire. Non pas que j’en doutais, mais je pense que c’était tout de même à moi d’en juger. Il ne pouvait décemment pas survendre l’anatomie la plus importante de son corps avant de me l’avoir montrée. A présent, mes attentes quant à ce fameux « anaconda » étaient doubles et j’espérai sincèrement ne pas être déçu. Voilà pourquoi l’on disait qu’il ne fallait pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
- Prêt, dis-je alors après avoir bu quelques longues gorgées de mon mojito afin de le finir entièrement, ce qui provoqua tout de même un léger étourdissement. Une fois que le sol redevint assez stable pour y poser le pied, je me levai de mon siège et suivis mon voisin dans les toilettes de l’établissement. Et comme je l’avais deviné, toutes les cabines de toilettes étaient occupées sauf une – mais le vomi qui flottait dans les toilettes et inondait quelque peu le sol ne m’incita pas à aller plus loin… Qu’est-ce qu’on fait, maintenant ?
On pouvait peut-être déranger l’un des couples qui faisaient leurs petites affaires dans l’une des toilettes et les virer, mais je n’apprécierais pas que l’on fasse la même chose avec moi…