"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Saving me ♪ [Slohan] 2979874845 Saving me ♪ [Slohan] 1973890357
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Saving me ♪ [Slohan]

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 1:59 par Invité

Il est midi tapant, le soleil est à son zénith et la mer reflète le ciel d'un bleu azur. Une température aussi agréable ne peut qu'apporter bons nombres de citoyens sur les plages. C'est la raison pour laquelle je porte mon short rouge, que j'ai mon sifflet au bout d'une corde noir autour de mon coup et que ma paire de lunette parfumée protège mes yeux de couleur cacahouètes. Ma peau commence à avoir une teinte cuivrée. Depuis le début de l'été, j'ai fais un peu de « life-guard »  pour arrondir mes fins de mois. Disons que mon travail de pompier n'est pas à temps plein, alors il faut que je me trouve un petit à-côté pour vivre aisément!

Assis sur ma chaise haute, je regardai de droit à gauche chaque personne qui se baignait. Ce qui est plaisant avec ce job, c'est que je peux constamment me rincer l'oeil derrière mes lunette sans que personne ne se doute de rien! Et disons que les filles en bikini, ce n'est pas ce qui manque en cette chaude journée. Perdu dans mes pensées, je me laissai bercer par la brise humide, jusqu'à ce qu'un hurlement attire mon attention. Je me redressai, posant une main horizontalement sur mon front pour mieux percevoir ce qui se passait. Un homme et une femme me faisait signe, me pointant un peu plus loin. C'est alors que je vis des bras patauger d'en tous les sens. Automatiquement, je m'élançai dans une course folle à travers la passant, m'excusant au passage. Je criai au couple d'essayer d'allez prêter main forte à la personne qui se noyait le temps que j'arrive. Aussitôt dit, aussitôt fait. Lorsque je fus dans une section assez creuse, je plongeai la tête sous l'eau, émergeant un peu plus loin. En moins de deux, j'étais déjà près du couple. L'homme avait réussit à sortir une jeune blondinette de l'eau. Elle était inerte. Je pris la jeune femme pour la coller contre moi avec un bras, nageant agilement avec l'autre.

Lorsque j'atteignis la terre ferme, je demandai au couple de créer un périmètre pour me laisser faire mon travail sans être dérangé. Avant de sortir de l'eau, j'avais pris la belle dans mes bras, telle une princesse. Maintenant, je la déposai à même le sol, m'agenouillant prêt d'elle pour écouter son coeur. Il  battait toujours. Machinalement, je lui fis le bouche à bouche, pressant ensuite près de sa poitrine pour réanimer son coeur faible. Après quelques essais, elle finit par cracher l'eau qui bloquait ses poumons. Je l'aidai à s'assoir, gardant un bras derrière son dos au cas ou elle aurait un mal aise. Une vague d'applaudissement ce fit entendre, mais je n'avais de yeux que pour ma protégée. Lorsque je croisai son regard, je ne pu m'empêcher de sourire avec tendresse. Elle était magnifique. C'est bien la première fois que j'ai autant de chance. Lors de mes derniers sauvetages, j'étais tombé sur un obèse et une vieille tigresse. Le genre de personne auquel tu n'as pas envie de faire le bouche à bouche. Mais aujourd'hui, Dieu m'avait rendu l'appareil en me faisant profiter des lèvres d'une merveilleuse créature enchanteresse. « Est-ce que tu te sens bien?»
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() message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 16:03 par Invité
Slohan & Johaquin

Saving me. My end is coming.  I don't remember anything since I falled. I'm lost. Every moments that i live is somewhere in my past. Lost. And i don't remember one of them. I'm alone. With a name that i don't know. With a big house, money, friends and a brother. A brother who i want to see dead. Fuck. I don't breathe. I'm dying

Être une survivante, c'est réapprendre à vivre, à respirer comme avant comme si rien ne s'était passé. Certains sont hantés par leurs souvenirs et revivent sans cesse l'instant où ils ont cru mourir. Et pourtant, ils aimeraient tout simplement oublier. Mais ils ne choisissent pas. C'est le prix à payer pour avoir survécu alors que nous n'y étions pas destinés. Mais d'autres payent le prix autrement. Des gens comme moi. Ils ne se souviennent de rien, pas même leur nom, leur famille où l'endroit d'où ils vienennt. Des choses qui comptaient plus que tout pour moi autrefois ne sont plus que les fragments d'une histoire qu'on m'a de nombreuses fois raconté. Mais qui sont ces gens pour en savoir plus que moi sur ma propre vie? Certes, j'ai tout oublié, mais je n'ai pas cherché à en savoir plus. J'ai décidé de vivre en Grèce, j'ai appris à me battre pour avoir quelque chose et je n'ai laissé personne faire du mal aux deux hommes qui m'avaient accuellis chez eux. Une petite maison au bord de mère, trois pièces et une chambre qu'on se partageait. Ils n'avaient pas un sou, mais ils n'ont jamais pensé à me laisser me débrouiller toute seule. Ils m'ont prit sous leur protection et j'ai participé activement à notre survie. J'ai appris à pêcher, à vendre mon poisson à mon marché. J'ai trimé pour m'acheter ma première caméra, j'ai mérité tout ce que j'ai obtenu. Milo, l'homme le plus généreux, sincère et volontaire qu'il soit. Cet homme que j'aurai pu aimer, épouser. Mais rien de tout cela n'est arrivé, car entre nous, ce n'était pas ça. Un amour fraternel qui avait remplacé celui que j'avais avec Lutan. Et aujourd'hui, je déteste ce blondinet qui se dit être celui qui m'a tout appris. Du moins, qui m'a apprit ce que j'ai oublié aujourd'hui. Je déteste les gens qui m'ont donné la vie. Je détestais ma chambre avant de la repeindre de toutes les couleurs que je trouvais, avant d'écrire toutes sortes de choses en grec, des choses qu'ils ne comprendront jamais.
Ils m'ont arraché à cette vie là comme s'ils valaient plus avec leur argent et leurs manières. Ma vie n'était pas avec eux, mais avec Milo et son père. Et aujourd'hui, je n'étais plus avec eux.
De nombreuses personnes étaient venues me voir, prétendant être un ex, un ami, ou même de ma famille. Mais comment savoir si ces gens ne voulaient tout simplement pas profiter de l'amnésique riche que j'étais? Avoir cet argent que je distribue aux pauvres que je croise comme si cela n'avait aucune valeur. D'ailleurs, il n'a aucune valeur.  Tout ce qu'on gagne par héritage n'a pas de valeur. J'ai appris à donner de la valeur aux bonnes choses. J'ai appris la vie en Grèce, et on m'a tout arraché à cause d'un nom. Mais je n'avais pas complètement rejeté mon passé. J'avais trouvé, en fouillant, la vidéo d'un garçon musclé et d'une petite blonde en train de danser devant un Olivier du Sud de la France. Alek et moi. Et je m'étais lancée à la recherche du garçon, espérant retrouver ce garçon qui m'avait donné le sourire. Mais ce garçon, aujourd'hui ne pouvait plus danser, et j'avais encore été déçue. Mais l'envie de retrouver des gens comme Alek me tentait désormais, et je ne savais comment faire pour me souvenir des gens qui avaient marqués ma vie. Milo m'avait de nombreuses fois dit que pour trouver des réponses, je devais affronter mes peurs. Et une seule chose m'était resté de mon accident : la peur de l'eau. C'est donc peu sûre de moi que je m'étais rendue à la plage la plus proche. Habillée d'un maillot de bain hors de prix que mes parents m'avaient offerts en pensant que ça me fairait plaisir, j'avais enfilé une robe à bustier fleurie et légère par dessus. Loin de moi l'envie de me rendre attirante ou d'apporter l'attention sur moi. Quoiqu'il en soit, j'avais ôté la robe, et m'étais avancée maladroitement dans l'eau. L'eau froide me fit tressaillir, et je plongeais jusqu'aux épaules dans l'eau en respirant rapidement, affolée. Je m'étais mise à nager, et ma peur ultime, était de mettre la tête sous l'eau. Je jetais un regard autour de moi, la plage était peuplée. Je pris une longue inspiration et je plongeais ma tête sous l'eau. Mais à peine mon corps fut-il complètement dans l'eau que je paniquais. Je me mis à crier, me débatant. Car des flashs revenaient. Je revoyais la mer agitée, le visage de mon frère paniqué essayant de me retenir. Et je ne pouvais plus respirer. Mes poumons se contractaient. Enfin je me souvenais, et cette fois, je n'allais peut-être pas m'en souvenir. Je pleurais, car j'avais peur, car je ressentais tout. C'était la première fois que tout me revenait, et je ne pouvais me sortir de cet enfer. Et enfin, je lâchais prise. Car pourquoi se battre lorsque tout est perdu?
Des bras, l'impression de voler, de la chaleur sur ma peau froide. Et un souffle, des lèvres douces sur les miennes. J'ouvrais les yeux et ce que j'aperçus me laissa sans voix. Un jeune homme à la peau bronze était penché au dessus de moi, et je fus troublée par son regard sombre. Je réussis néanmoins à tourner le regard et je passais la main dans mes cheveux. Ce gars m'avait sauvé. Je passais ma main sur ma bouche après avoir recraché l'eau que j'avais avalé et reprenais ma respiration. Je levais les yeux vers mon sauveur et le fixais longueument. Il me demandait si j'allais bien et je le regardais longuement. Je m'étais souvenue de tout, et je devais recommencer. « Oui ça va. Et merci. » Annonçais-je en baissant le regard. Il fallait que je recommence et toutes ces têtes autour de moi m'empêchait de réfléchir. Je levais les yeux sur eux et lançais en souriant et d'un ton rassurant : « Vous pouvez y aller, je vais bien. » Je regardais de nouveau le beau jeune homme qui m'avait tant troublé et mes yeux se posèrent sur l'océan. Je devais y retourner. Alors je me levais, posais une main sur l'épaule de mon sauveur en frissonnant et fonçais à nouveau dans l'eau afin de revivre cette expérience qui m'aiderait à me souvenir de tout. Je voulais aimer Lutan, mes parents, me souvenir de la personne que j'étais, et je n'avais pas peur de prendre des risques pour cela. Mais à peine fus-je entrée dans l'eau que je sentis une main retenir mon bras et je me retournais avant de crier : « Mais je me souviens! Et je dois me souvenir encore! ». Le pauvre ne devait rien comprendre, mais je ne pouvais pas expliquer. Et je restais là, haletante, à fixer l'homme qui m'avait sauvé, le coeur battant à tout allure sous ma peau, et les cheveux devant le visage.
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() message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 17:30 par Invité

Je fus rassuré lorsque la belle acquiesça en me disant qu'elle allait bien. Ça voix quelques peu rocailleuse par la faute de l'eau qu'elle avait ingurgité s'éclaira rapidement. Je fis signe de la main aux gens qui nous regardaient pour les inciter à voguer à leurs occupations lorsque la blonde leur avoua que tout allait pour le mieux. Automatiquement, les voyeurs retournèrent à leurs activités. J'aidai la noyée à se relever. Je la regardai de la tête aux pieds pour m'assurer que tout était dans l'ordre, puis elle déposa sa main sur mon épaule. J'esquissai un sourire, mais je le perdis assez rapidement. Je me doutai aucunement qu'elle tenterait une deuxième fois de retourner à l'eau. Machinalement, je m'élançai à sa poursuite, attrapant son bras avant qu'elle ne me fasse volte face. « Mais je me souviens! Et je dois me souvenir encore! » hurla-t-elle, me laissant ébahis par tout se revirement de situation.

J'attrapai son autre bras pour la stabiliser, de peur qu'elle s'essaye une troisième fois. Il était hors de question qu'elle retourne à la mer sans moi. « Écoute... Commence par te calmer et prends de grande respiration. » Je fis pareil pour l'inciter à suivre mon rythme respiratoire. Une fois qu'elle semblait un peu plus éveillée mentalement, j'entrepris de retirer les cheveux de son visage avec la plus grande délicatesse du monde. « Je ne te laisserai pas retourner à la mer... Ce serait du suicide. Et pour être franc, j'ai pas envie d'avoir ta mort sur la conscience. » dis-je en me penchant au niveau de son visage. Je ne voulais pas qu'elle ressente mon côté autoritaire, je voulais plutôt qu'elle sache que je ne lui voulais aucun mal. Elle était apeurée, effrayée, tel un animal sans défense. Je pinçai mes lèvres avant de détendre l'atmosphère. « Si tu veux te souvenir de notre bouche à bouche, t'as pas besoin de te jeter à l'eau pour en recevoir un... »
dis-je en tirant la langue et en lui faisant un clin d'oeil.

Je ris légèrement pour ne pas la vexer avec mon commentaire, car ce n'était qu'une mauvaise blague. « Es-ce que... Tu voudrais en parler? Peut-être que par la suite, je pourrais t'aider à nager? » J'affichai un sourire sincère, pour lui faire comprendre que je n'avais pas l'intention de la berner dans mes belles paroles. « Par contre, si tu refuses et que tu tentes une nouvelle fois d'aller dans l'eau sans mon accord, je te prend en poche de patate et je te sors de la plage... Compris? » J'avais l'impression de parler à un enfant de douze ans, mais je ne savais pas comment m'y prendre avec cette fille. Je ne désirais pas la brusquer, mais je ne voulais pas la laisser  faire à sa tête non plus. Alors il était préférable de jouer les sauveurs attendrissant et héroïque!
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() message posté Jeu 28 Aoû 2014 - 21:01 par Invité
Slohan & Johaquin

Saving me. My end is coming.  I don't remember anything since I falled. I'm lost. Every moments that i live is somewhere in my past. Lost. And i don't remember one of them. I'm alone. With a name that i don't know. With a big house, money, friends and a brother. A brother who i want to see dead. Fuck. I don't breathe. I'm dying

Qui pouvait me comprendre? Comprendre dans quel état me mettait ce vide, cette absence de souvenir qui avait gâché ma vie. Car, même si j'avais vécu heureuse en Grèce, tout ça n'avait plus d'importance à l'instant où mon frère a posé ses yeux sur moi. Ainsi, je regardais le jeune homme, mon regard plongé dans le sien, à écouter ce qu'il pouvait bien me dire. Respirer? Comme si je n'avais jamais appris à le faire. Il n'allait pas me lâcher de si tôt. Mais pour m'en débarrasser, je devais me prêter au jeu. Ainsi, je l'imitais, et il fit quelque chose auquel je ne m'attendais pas. Il prit mon visage entre ses mains et approcha le sien du mien. Toute idée de le fuir m'abandonna alors, et je fus interpellé son regard. Ce regard inquiet et si doux. Il enleva mes cheveux mouillés de mon visage, et toujours haletante, je le fixais du regard. Je ne pouvais regarder ailleurs. Je ne m'étais jamais sentie aussi troublée, non seulement à cause de la situation, mais aussi à cause de lui. De ce beau gosse sortit de nul part venu me sauver la vie et qui désormais, ne voulait plus me lâcher par peur que je plonge encore.
J'étais alors très sérieuse, mais je ne pus m'empêcher de sourire lorsque j'entendis sa phrase suivante. Je fixais sa bouche un instant et il me tira la langue avant de faire un clin d'oeil. Je passais la main dans mes cheveux, presque séductrice, et lançais sur un air de défi : « Je n'ai jamais beaucoup aimé les David Hasselhoff dans ton genre... » Faux. Totalement faux. Au contraire, l'envie me prenait de me jeter sur lui et de lui ôter le peu de vêtements qui lui restaient. Mais malheureusement, je n'étais pas aussi simple. J'entendis alors un rire grave et sensuel. Ce putain de mec avait-il des défauts? Je soupirais et tournais en rond en passant les doigts dans l'eau et je lui fis alors face. Il voulait que je lui dise? Mais qui était-il pour connaître ma vie? Je riais alors et le fixais de haut en bas, sans gêne, avant de répondre en passant près de lui : « Je ne te connais pas. La seule chose que je laisse paraître aux gens, c'est mon corps. » Je lui jetais un regard en coin et me dirigeais vers la plage. Je rejoignais mes affaires et je m'allongeais sur ma serviette, avant de mettre mon chapeau sur ma tête et mes lunettes sur mon nez. Pour qui se prenait-il celui-là? Je m'appuyais sur mes deux coudes et l'observais alors. Il me rejoignait alors. Il s'allongea près de moi et je lançais alors en me tournant pour me mettre sur le ventre : « Je m'entraînerai dans mon bain, tant pis. » Je n'étais pas suicidaire, mais lorsque j'avais une idée en tête, je n'aimais pas que les gens se mettent en travers de mon chemin. En réalité, j'aurai aimé retourner dans l'eau et retenter l'expérience, mais désormais que l'excitation était retombée, l'idée même de replonger me terrifiait. Je me tournais alors et fixais longuement l'eau. Pourquoi et comment se faisait-il que cette mer si calme avait faillit me tuer? Victime une seconde fois de l'eau. La panique, l'impression de revivre mon accident, la peur de reperdre la mémoire sûrement. Je me sentais frissonner et j'attrapais alors mon paquet de cigarette. J'en sortais une et tendais le paquet à David Hasselhoff, qui pour la première fois, me plaisait. Je le fixais longuement et d'une voix faible, je lançais : « Je m'appelle Slohan. » Il était gentil, canon, canon et surtout canon. Et étrangement, je n'avais pas envie qu'il me laisse. Je jetais alors un coup d'oeil sur la plage et remarquais qu'il y avait d'autres Hasselhoff - mais j'avais le plus beau à côté de moi -. Tant mieux, je n'aurai qu'à leur donner quelques billets si l'envie leur vient de venir râler car mon sauveteur a fait le choix de venir causer avec moi. Ils seraient au moins bien payés pour une fois. Mais je tourne alors l'oeil et je vois qu'il surveille les alentours. J'avoue alors, d'une voix faible en apportant ma cigarette à mes lèvres : « Je ne suis pas suicidaire. Au contraire... ». J'enlève mes lunettes et le regarde longuement, puis gênée, je baisse le regard. Mais que m'arrive-t-il?
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() message posté Ven 29 Aoû 2014 - 15:37 par Invité

J'haussai un sourcil lorsqu'elle me compara a David Hasselhoff. Drôle de comparaison, mais je comprenais totalement ou elle voulait en venir. Le pourquoi je ne pu m'empêcher de rire. Puis, lorsque je lui proposai de l'écouter, elle me regarda de la tête aux pieds, tel un moins que rien. Je croisai les bras en la regardant de haut. Je voyais déjà le genre de nénette que c'était. Petite princesse des îles qui se croit tout permis. Évidemment, elle refusa de me faire part de la raison pour laquelle elle avait tenté une expérience complètement débile. Elle rajouta que tout ce qu'elle montrait aux autres, c'était son corps. Je laissai entendre un petit « Encore heureux... » tandis qu'elle se dirigeait vers la plage. Je la suivit des yeux et décidai de la rejoindre une fois qu'elle fut installé sur sa serviette de plage. Je pris place à ses côtés, prenant la même position qu'elle, appuyé contre mes coudes pour pouvoir tout de même jeter un oeil aux alentours.

Elle glissa comme commentaire qu'elle n'aurait qu'à se pratiquer dans son bain. Je roulai des yeux avant d'esquissai un sourire provocateur et la regarder avec une brindille d'humour dans les yeux. « Alors je devrai te suivre jusque dans ton bain! » dis en souriant de plus belle. La blondinette sortie un paquet de cigarette, me tendant celui-ci après en avoir volé une, je refusai son offre puis elle se présenta. Slohan! Différent, mais intéressant! « Moi c'est Johaquin! À votre service! » m'exclamais-je en lui faisant la révérence avec mon bras. Je jetai un autre coup d'oeil vers la mer. Tout semblait sous contrôle. Maintenant je devais m'occuper de ses cigarettes. Elles n'étaient pas acceptés sur le plage. En un souffle, Slohan sentit le besoin de dire qu'elle n'était pas suicidaire, déposant sa cloppe entre ses lèvres. Son regard se détourna lorsque je la contemplai longuement. Je me penchai vers elle, lui volant sa cigarette du bout des doigts. « Si tu ne serais pas suicidaire, tu ne fumerais pas... De toute façon c'est interdit! » dis-je en pointant de mon index une pancarte non loin qui refusait les fumeurs. Je reposai mon regard sur elle avec désire. Elle est vraiment fabuleuse physiquement. Totalement le genre de fille qui m'allume! « Alors si tu n'as pas l'intention de me dire le pourquoi tu t'amusais à te noyer, je vais prendre ça comme une tentative d'intrusion dans ma vie! Il faut bien que je me valorise en me disant que les meufs se noient pour mes beaux yeux, car elles n'ont même pas le coeur de me remercier de leur avoir sauver la vie! » dis-je avec un sourire charmeur. « Tu sais, y'a des moyens plus facile d'attirer mon attention! Du genre à me dire salut, tout simplement. Je t'aurais certainement invité à boire un verre avant que tu ne quitte la plage! » Mon but en racontant tout ça!? Simplement de la faire sourire et de la faire sentir belle... Et aussi avoir un futur rendez-vous avec elle. Quoi? Elle m'a tapé dans l'oeil, alors autant faire le tout pour le tout!
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() message posté Ven 29 Aoû 2014 - 21:09 par Invité
Slohan & Johaquin

Saving me. My end is coming.  I don't remember anything since I falled. I'm lost. Every moments that i live is somewhere in my past. Lost. And i don't remember one of them. I'm alone. With a name that i don't know. With a big house, money, friends and a brother. A brother who i want to see dead. Fuck. I don't breathe. I'm dying

A première vue, je ne suis qu'une chieuse capricieuse et hautaine. Mais les quelques personnes qui cherchent à me connaitre un peu plus, ne le regrette pas. Je trouvais d'ailleurs cela étonnant que mon sauveur me suive alors que je me montrais si... Repoussante. Et pourtant, loin de moi l'idée de le faire fuir. J'étais juste trop fière pour me montrer agréable alors qu'il m'avait coupé dans mon élan. Je n'avais besoin de personne, et si mon sort avait été de mourir aujourd'hui, je n'avais pas à vouloir déjouer le destin. Ainsi, je savais que s'il décidait de me laisser, j'aurai un poids sur le coeur. Mais d'un autre côté, je ne comprenais pas cet intérêt soudain pour lui, pour ses muscles, sa peau bronzée et sa belle gueule. De plus, il se comportait comme un véritable gentleman. Je regardais la plage et l'eau s'étendre sous mes yeux lorsque j'entendis sa réponse. « Ce n'est pas très professionnel ...» Commentais-je alors en apportant la cigarette à mes lèvres. En fait, j'étais bien contente qu'il soit là. Malgré mes mots, je lui étais reconnaissante. Mais depuis mon retour, je ne voulais prouver qu'une chose : c'était que je n'avais besoin de personne pour vivre. Personne sauf mon ami Milo. Je le regarde alors et lui souris lorsqu'il se présente sous le prénom de Johaquin. Je lui tends alors la main pour qu'il tape dedans, et je reporte mon attention sur la mer.
Mais Johaquin avait décidé de m'embêter aujourd'hui et m'enleva ma cigarette des mains avant de me montrer une pancarte dont je me foutais éperdument. « T'as décidé de me faire chier ou quoi? J'ai vécu quatre ans en bord de mer. Rends moi ma clope, j'ai ma boîte pour les cendres et les mégos! » J'affichais un visage suppliant et sortais ma boîte en question avant de lui tendre. Mais voyant qu'il ne cédait pas, je me relevais alors et me penchais sur lui pour attraper ma cigarette qu'il éloignait à bout de bras. « Mais rends moi ça et promis je fais plus d'expériences sans toi! » Je m'éloignais alors et restais quelques instants à regarder le sable. Venais-je de lui proposer de le revoir? Je sourcillais alors et je fis de gros yeux lorsque j'entendis ce qui suivait ma vaine tentative de récupérer ma cigarette.
J'affichais une moue offensée et je le fixais longuement. Je me sentais faible. Son sourire, son regard, même sa voix me faisait perdre mes moyens. Je ne savais pas si je devais me montrer douce et lui raconter ma vie, ou si je devais fuir, avant qu'il ne me fasse du mal. Comme tous les hommes font du mal. Je finis par baisser le regard et je passe la main dans mes cheveux avant d'en remettre une derrière mon oreille. Je me mets à jouer dans le sable et je dis alors : « Tu t'imagines tout oublier. Ton nom, ta famille, l'endroit où tu viens. Te faire adopter par un père et son fils, pauvres, dans une petite cabane de pêcheur? Vivre comme eux pendant quatre ans et du jour au lendemain, un connard vient t'enlever tout ça. Tout ce que tu as construit, t'éloigner des gens que tu as aimé pour te ramener à Londres dans un grand appartement tout blanc et luxueux. Tout perdre deux fois dans ta vie? » Je passe des doigts tremblants dans mes cheveux blonds, une nouvelle fois et je regarde autour de moi sur la plage. Je sors alors mon herbe et j'entreprends de me rouler un joint. Peu importe la réaction de Johaquin, il avait abordé le sujet sensible. Je finis donc de le rouler, dans un silence pendant lequel des larmes avaient roulé sur mes joues, et je lui jette un regard avant de prendre ma boîte et d'allumer mon joint. « Tu crois que parce que j'ai une tête de sale gosse capricieuse et d'adolescente révoltée ma vie est simple? » Car au fond, c'était bien la seule impression que je donnais aux gens. Je baisse les yeux et je sèche mes larmes avant de me détourner de lui. Mais pourquoi me rendait-il si faible? Si niaise? D'ordinaire, j'étais celle à sauter partout, à voir la vie en couleur et à taquiner tout le monde. Je riais des pires situations, j'étais capable de transformer ma douleur en excitation, j'étais capable de brouiller les pistes et de me faire passer pour une tout autre personne. Or, avec Johaquin, je n'arrivais pas à faire semblant. Et juste pour ça, je le déteste.
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() message posté Dim 31 Aoû 2014 - 15:40 par Invité

Évidemment, tête de cochon comme elle semblait être, elle tenta de récupérer sa cloppe. Je la dissuadé assez rapidement en éloignant mon bras à chaque fois qu'elle tentait l'impossible. Je suis autant têtu qu'elle, alors il était hors de question que je la lui rendre. Elle finit par me lancer une phrase qui me fit sourire. Elle ne se rendait pas compte à quel point elle venait de me donner la chance de la revoir en disant que si je lui redonnais son mégot, elle n'expérimenterais rien sans ma présence. Elle finit par s'éloigner, une moue offensive sur sa  bouille de petit démon. Lorsqu'elle se retourna vers moi, j’eus un certain pincement au coeur en écoutant son discours. J'imagine que ce n'est pas facile de tout perdre et de recommencer à zéro, de laisser des gens qu'on aime dans l'oublie. Elle tremblotait légèrement et des larmes coulaient le long de ses joues en porcelaines. Je détournai mon regard, me mordillant la lèvre inférieure. Bizarrement, je n'avais qu'une seule envie inexpliquée. La prendre dans mes bras pour la rassurer. Je reportai mon attention sur elle, faisant négativement signe de la tête en la voyant rouler son herbe. Puis elle supposa que je la jugeais à cause de son allure et de ses problèmes de vies avant de se détourner de moi. Je me levai pour la rejoindre, exaspéré par ses envies de fumer. Lorsque j'arrivai près d'elle, je lui attrapai le poignet, stoppant son mouvement pour mettre le joint dans sa bouche. Je lui volai une seconde fois. « Joint ou cigarette, ça revient au même. Désolé de t'emmerder avec ça, mais je dois faire régner les lois. Si t'as envie de fumer, on va sortir de la plage... » J'enfouis son joint avec la cloppe que j'avais mis dans ma poche pour ensuite marcher vers ses effets personnels. Je l'aidai à ramasser le tout pour ensuite se rendre au stationnement.

Je fis signe à un coéquipier de prendre ma place comme sauveteur et il s'acquitta de sa tâche rapidement. Une fois que nous fûmes à un endroit pour fumeur, je lui redonnai sa cigarette et son herbe. « Tiens... Et saches que je suis pas le genre de mec à juger qui que ce soit, mais plutôt à le type à écouter les autres pour leur venir en aide... Ce n'est pas parce que t'es super jolie et que t'as une caractère de merde que tu ne peux pas vivre dans la misère. » J'étais franc et aucunement gêné de lui dire ce que je pensais véritablement d'elle. « Comme je t'ai rendu ta cloppe, tu me tiens parole. Pas le droit d'expérimenter des trucs sous l'eau sans moi! » rajoutais-je de ton sérieux. « Écoute Slohan.. Je suis peut-être un inconnu, mais malheureusement pour toi, t'es tombé sur un mec qui se satisfait seulement une fois après avoir fait plusieurs bonnes actions pour la même personne. » Je lui esquissai un sourire digne d'une pub de dentifrice. Elle ne se débarrassera pas de moi aussi simplement. Elle m'attirait beaucoup trop pour que je la laisse filer entre mes doigts.
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() message posté Lun 1 Sep 2014 - 2:46 par Invité
Slohan & Johaquin

Saving me. My end is coming.  I don't remember anything since I falled. I'm lost. Every moments that i live is somewhere in my past. Lost. And i don't remember one of them. I'm alone. With a name that i don't know. With a big house, money, friends and a brother. A brother who i want to see dead. Fuck. I don't breathe. I'm dying

Pourquoi avait-il fallu instaurer des règles? L'homme est-il si mauvais pour ne pas savoir raisonner correctement, pour ne pas savoir faire la différence entre le bien et le mal? Je regardais Johaquin avec lassitude. Je n'aimais pas les règles et je ne les avais jamais respecté. Néanmoins, j'avais avec moi un beau jeune homme et je ne tenais pas à me le mettre à dos, alors lorsqu'il m'enleva mon joint des mains, je ne poussais qu'un grognement. Je me lève donc et range mes affaires tandis qu'il m'aide. Pourrait-il arrêter d'être parfait un instant? Je lui jette un regard en coin avec la moue boudeuse, et je soupire. Je le suis ensuite tandis qu'il demande à son collègue de prendre la relève. Quelle connerie, des plages non fumeurs. Bientôt il y aura des bancs fumeurs et non fumeurs et des rues tout aussi contrôlées. Vouloir prendre le contrôle était bien un trait de caractère de l'humanité. Nous arrivons donc au parking et il me rend ma clope et mon joint. Je range ma cigarette et m'adosse à ma voiture en le regardant. Il est vraiment beau... Je me rappelle alors que je suis toujours en maillot de bain. Alors je pose mon joint et enfile ma robe en lançant un regard désolé à Johaquin, un sourire aux lèvres. J'entends alors sa réponse et je m'adosse de nouveau à ma voiture avant d'apporter mon joint à ma bouche, un sourire dessiné sur mon visage. « Ah? Je suis jolie? » Je ris alors et je passe la main dans mes cheveux. Je le fixe du regard et l'observe de haut en bas, mais cette fois, je rougis. Il n'était pas comme tous les autres, et mes yeux avaient beau être encore mouillés après mon moment de faiblesse, j'en oubliais rapidement la cause de ce désarroi, étrangement attiré par la beauté et la sincérité de Johaquin. J'étais troublé, et je n'aimais pas ça.
Et maintenant je devais tenir une promesse. Je soupirais et souriais avant de répondre : « Je te le promets. » Et bien évidemment, il ne s'en arrêtait pas là. Il voulait m'aider et je fronçais alors les sourcils. J'avais l'air d'une gamine perdue ou quoi? Je croise alors les bras, tout en fumant et je le fixe : « J'ai l'air d'avoir besoin d'aide? Qu'est-ce que tu pourrais bien faire pour moi? » Je le mettais au défi, concrètement. Il était beau gosse, certes, mais je ne me laissais pas avoir aussi facilement. S'il voulait m'aider, il allait devoir trouver comment. Bien évidemment, il n'y avait pas grand chose à faire, mais j'espérai un peu d'imagination de sa part. En réalité, personne ne pouvait m'aider, le soucis venait de moi et de moi seule, et je n'avais pas forcément besoin d'aide. J'étais malgré tout plutôt heureuse, et tout ce que je voulais, c'était m'amuser.
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() message posté Sam 20 Sep 2014 - 15:28 par Invité

Tout en lui parlant, la belle s’était revêtue de sa robe, me souriant tout en m’analysant de haut en bas. Elle rougit, mais je n’y portai pas trop attention. Je sais qu’elle effet je fais à la gente féminine, surtout dans mon accoutrement d’en ce moment. Évidemment, elle alluma son joint, me faisant sourire de l’intérieur. Il n’y avait vraiment rien à son épreuve… J’aime bien le genre de fille qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Souvent, c’est avec elle qu’il y a le plus d’action! On ne s’ennuie jamais en présence d’une personne aussi révoltée! Elle finit par me faire la promesse qu’elle ne ferait rien sans moi, ce qui me rassura instantanément. Puis, elle me demanda si je trouvais qu’elle avait besoin d’aide et comment j’allais m’y prendre pour lui donner un coup de main. Je sourie à nouveau, prenant une grande inspiration. Je positionnai mes mains sur mes hanches avant de regarder Slohan droit dans les yeux. « Même si t’essais de nier le fait que t’as besoin d’aide, moi je t’assure que t’en a besoin. » Dis-je en toute sincérité. Elle n’assumait pas le fait qu’elle était tellement désespérée que ça la rendait malade. Il ne fallait pas la tête à Papineau pour voir ça! De plus, avec ma formation de pompier, je détecte beaucoup plus facilement les cas de dépression qu’avant! « Pour commencer, je vais devoir en apprendre un peu plus sur toi… À partir des petits détails que tu vas me fournir sur ta personnalité, je vais être capable de te rendre heureuse en moins de deux! » Ajoutais-je fièrement! J’adorais les jeux de mot que je faisais. J’ai toujours été quelque peu tordu dans mes pensées et le fait d’infiltrer des doubles sens me faisait vachement marrer!

« Je vais commencer… Alors euh… J’adore les pâtisseries! J’en cuisine pas parce que je ne suis pas le meilleur cuisiner en ville, mais j’adore apprendre de nouveaux mets culinaire! Je fais de la moto, mais beaucoup moins qu’avant! J’ai déjà été mannequin, mais de voir ma tronche en gros plan partout, ça m’a foutu les jetons! Je viens de m’acheter un carlin qui s’appelle Oscar! Je suis entrain de dessiner mon futur tatou! Moi et l’alcool sommes de très bons amis et… J’adore être à l’écoute de femmes! En fait, j’adore les femmes tout court! Vous êtes toutes compliquées, mais mignonne a croqué! » J’esquissai un sourire large et fier, me trouvant drôle de rédiger tout ce qui me tenait à cœur dans un gros discours descriptifs de ma personnalité. J’espérais en apprendre davantage sur Slohan, ainsi, je serais capable de mixer nos passions ensemble pour l’inviter à sortir! Il était hors de question que je lâche prise! J’étais prêt à me rendre jusqu’au ridicule pour avoir son numéro! « Des questions? Si non, parlez-moi de vous mademoiselle! » Demandais-je en prenant place à ses côtés, m’adossant sur la voiture pour la regarder. Si belle. C’était pratiquement impossible qu’elle soit si jolie! Elle devait avoir du sang de descendance Grec. D’une déesse Grec!
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 20:24 par Invité
Slohan & Johaquin

Saving me. My end is coming.  I don't remember anything since I falled. I'm lost. Every moments that i live is somewhere in my past. Lost. And i don't remember one of them. I'm alone. With a name that i don't know. With a big house, money, friends and a brother. A brother who i want to see dead. Fuck. I don't breathe. I'm dying

A l'entendre parler, Monsieur Johaquin savait tout sur tout, et ça vait le don de m'exaspérer. Je le regardais et passais la main dans mes cheveux. Je m'attendais à ce qu'il me fasse un autre discours sur la stupidité de mon acte et sur mon côté suicidaire, mais non. A la place de cela, il m'invita à parler de moi afin qu'il puisse mieux s'occuper de moi, et j'espérai un instant que cette phrase soit à double sens. J'ouvrais donc la portière de ma voiture et apportais mon joint à ma bouche en l'écoutant parler. Décidément, il avait tout pour plaire, et je luttais pour ne pas montrer que j'étais réellement charmé par lui. Je l'écoutais donc, et lorsqu'il eut fini, je soupirais. Je n'avais pas envie de tout lui dévoiler, mais je sentais que là était ma chance. « Un coureur de jupon... Comme tous les autres. Pourquoi est-ce que je te parle encore? » J'affiche un sourire diabolique. Je passe de nouveau ma main dans mes cheveux et regarde autour de moi. A vrai dire, je ne sais pas quoi dire. Je ne veux pas qu'il puisse lire en moi, et pourtant, j'ai l'impression qu'à mon premier mot, il pourra lire en moi comme dans un livre ouvert. Je me sens vulnérable et transparente, comme si toutes mes émotions émanaient de moi comme un feu d'artifice dans une fête nationale. On ne voit que ça.
Je baisse alors les yeux et réponds d'une voix faible : « J'ai vécu quatre ans en Grèce, je pêchais, je vendais mon poisson. C'était super. Et je suis désormais ici car je viens d'une famille importante de Londres. J'aime la mythologie grecque plus que tout et je passe du temps à tourner des Péplums avec ma petite caméra. J'ai récemment peints les murs de ma chambre couleur arc en ciel et j'ai écris en grec des choses que mes parents ne pourront jamais comprendre. Je déteste ici, je déteste ma famille. Et je déteste ma vie. » Je ne relève pas les yeux. Car je viens de me dévoiler à un parfait inconnu qui peut-être, fera chavirer mon coeur avant de le détruire et de me jeter comme une vieille bouteille à la mer. Je soupire. C'est tellement dur de se montrer sociable et ouverte, car au final, je n'ai que le seul sentiment que tout se soldera pas de la souffrance.
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