"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici but you didn't have to cut me off (wyatt&lawrence) 2979874845 but you didn't have to cut me off (wyatt&lawrence) 1973890357


but you didn't have to cut me off (wyatt&lawrence)

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() message posté Sam 4 Oct 2014 - 21:36 par Invité
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    Cinq ans. Cinq s'étaient écoulés depuis qu'il avait mis les pays à Londres. Le bruit des voitures qui passaient tout près de lui et des klaxons qui résonnaient dans les rues le perturbaient, car il avait appris à se méfier de ce genre de bruit à l'armée. Marcher dans les rues comme s'il ne courait aucun danger était quelque chose qu'il n'avait plus l'habitude de faire : vivre sans la peur était quelque chose qu'il n'avait jamais connu. Cependant, malgré son inconfort d'être de retour au pays, il éprouvait un certain sentiment. Une certaine fierté d'avoir défendu son pays et de continuer à le défendre pour tout le temps qu'il pourrait. Pour une fois dans sa vie, il prenait la défense des gens qui avaient non seulement besoin de lui, mais voulaient de l'aide. Contrairement à sa mère, qu'il avait tenté de sauver du mieux qu'il pouvait des griffes de son père, elle se jetait dans la gueule du loup à chaque fois que Lawrence arrivait à l'en sortir. C'était devenu tellement fâchant pour le jeune homme qu'il avait finit par l'abandonner : après tout, pourquoi continuer quand elle ne voulait rien savoir ?

    Depuis son retour au pays, il n'avait pas pris des nouvelles de ses parents. Il souhaitait les éviter, de peur que son père ne pose une plainte contre lui, le sachant de retour au pays. Un casier judiciaire pourrait nuire à son retour à l'armée dans quelques mois et comme l'armée était devenue sa vie, il refusait qu'on lui enlève. Cependant, même s'il refusait de voir ses parents, il y avait des personnes qu'il souhaitait revoir. Des personnes qui étaient chers à ses yeux et qu'il n'avait pas avisé de son entrée dans l'armée. Par exemple, Wyatt. Son meilleur ami. Celui qui l'accueillait chez lui de temps en temps pour lui éviter des nuits dans la maison de son père. Celui qui l'avait soutenu. Lawrence ne lui avait même pas envoyé une lettre depuis ses cinq années. Bien entendu, il en avait écrites quelques unes : des tonnes, même. Mais jamais, il n'avait eu le courage de les envoyer à son meilleur ami. Il avait donc décidé, à son retour, de le traquer. Il avait appris qu'il travaillait au ME London Hotel, alors il s'y trouvait. Depuis des heures, attendant sa sortie.

    Adossé à un poteau, Lawrence était vêtu de son uniforme de militaire. Il n'avait trouvé aucune autre façon de lui annoncer où il avait passé ces dernières années, alors il tenait à lui montrer. Après un long moment d'attente, Lawrence aperçu Wyatt sortir de son lui de travail. Il avait l'air pressé, comme la plupart des gens qui marchaient dans les rues. Alors, traversant le boulevard au risque de sa vie, il suivit Wyatt un moment pendant sa marche, de loin. Il avait peur d'aller le voir, de peur que ce dernier le repousse. Le soldat finit par s'approcher de lui assez proche pour lui toucher l'épaule, ce qui entraina son ami à se retourner. Immédiatement, il se redressa, le dos bien droit, posant sa main sur son front, comme le font les soldats. « Soldat Mcquillan-Rhett, à votre service mon cher Wyatt ! » Il ne s'attendait pas à ce que ce dernier l’accueille à bras ouverts. Pourtant, Lawrence avait besoin de sentir que quelqu'un s'était ennuyé de lui.
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