"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici our future was written in our past.  w/alfie 2979874845 our future was written in our past.  w/alfie 1973890357
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 20:47 par Invité
come here in the duality of time. the things i feel now i never thought i'd find. i wonder if our future was written in our past. ✻✻✻ Mon regard se perdit sur la fenêtre, les carreaux de verre inondés par les gouttes incessantes de cette pluie qui s’abattait sur Londres. Je m’égarai lors d’un bref absent ; mon esprit se déconnecta de l’écran de la télévision, mes oreilles semblèrent ne plus distinguer les sons qui envahissaient la pièce pourtant vide. Octobre n’avait pas attendu pour reprendre ses droits sur la capitale anglaise et, quelque part, ce temps teintait mon état d’esprit de fatigue et de nostalgie. Je me souvenais de l’automne passé, suivi de près par l’hiver ; je me souvenais de ces longues journées que j’avais passé chez ma mère, puis ici, attendant simplement que le temps passe. Attendant simplement que ma vie poursuive son cours sans moi. Chaque matin, je n’avais eu aucune raison de me lever, mais je l’avais fait quand même ; affronter la journée et mon existence avait été à chaque fois mes plus grands actes de foi. Les mois avaient été longs. Les jours avaient été semblables. Retomber dans ces mêmes troubles m’effrayait sans doute plus que nécessaire. Je recommençais à me sentir prisonnière de mon corps. Je recommençais à ressentir toutes ces émotions se bousculer dans mon esprit sans parvenir à se calmer. Je finis par légèrement secouer la tête et détacher mon regard du monde extérieur ; je tentais, en vain, de me reconcentrer sur l’écran qui me faisait face, le pouls bien trop agité pour que je puisse prétendre aller bien.
Je voulais aller bien, pourtant. Je n’aspirais qu’à cela. J’aurais aimé me plaire dans l’illusion que les choses finiraient par s’arranger, dans l’illusion que ma vie pouvait trouver un nouveau cours. Cependant, je n’y parvenais pas, et mes propres peurs finissaient par me paralyser l’intérieur. J’avais eu des espoirs, cet été. J’avais cru en beaucoup de choses. Mais, de la même manière qu’Octobre envahissait le ciel de nuage, la peur venait assombrir mes pensées et mon cœur.
Je pensais sans doute trop, au fond.
Après un vague coup d’œil à l’heure, je finis par renverser ma tête contre le dossier du canapé, fermant doucement les paupières. Il me restait quinze minutes. Quinze minutes de solitude. J’étais recroquevillée dans le canapé, comme je pouvais bien le faire à chaque fois que je me retrouvais seule entre les quatre murs de mon appartement. Je ne savais pas où avait disparu mon demi-frère, et cela m’arrangeait parce que je ne tenais pas à ce qu’il soit là lors de la visite de mon infirmier ; ma sœur, elle, était à son deuxième travail, bossant sans doute trop pour que l’on parvienne à joindre les deux bouts. J’avais toujours été une personne solitaire. J’avais toujours trouvé mon idéal dans mon propre monde, guère entourée des autres. Cependant, ces dernières semaines, je m’étais plu en société et revenir dans cette existence me remplissait d’un certain vide.  Je changeais. J’en avais conscience. Mais, dans cette transition incertaine, je vivais mal certaines étapes. J’avais peur d’être seule. J’avais peur de l’automne, de l’hiver et de leurs longues nuits sombres. J’avais peur de retomber dans cette phase où la noirceur de mon âme avait rongé mes pensées. J’avais peur de rechuter. Je me sentais à la fois faible et fragile. Alors, quelque part, malgré tout ce que j’avais bien pu infliger à Alfie Archibald et le plaisir presque malsain que j’avais eu à le mettre à l’épreuve à chaque fois, j’étais contente qu’il vienne. Contente qu’il vienne rompre cette solitude qui me hantait.
Je finis par relever la tête et retirer ma couverture de mon corps ; avec précaution, je déplaçai mes jambes hors du canapé pour les laisser glisser jusqu’à ce que mes pieds touchent le sol. Je me retrouvai en position assise ; sans attendre, je levai la main pour attraper la poignée de potence au-dessus de ma tête, et je me hissai jusqu’à mon fauteuil, qui attendait patiemment à côté du canapé. Mes gestes avaient été mécaniques. La force de l’habitude avait fait que je ne pensais même plus à chaque étape ; les choses me venaient naturellement,  même si ma situation me paraissait bien loin d’être naturelle. J’esquissai un sourire à cette pensée. Je poussai mes roues jusqu’à mi-chemin pour la cuisine ; je m’arrêtai dans mes gestes lorsque j’entendis l’interphone de mon immeuble sonner. Je vérifiais l’heure et un deuxième sourire naquit à la commissure de mes lèvres. J’allai appuyer sur le bouton pour déverrouiller la porte d’en bas sans même prendre la peine de vérifier qui cela pouvait être ; je savais que cela ne pouvait être qu’Alfie. Je n’étais pas une personne habituée à recevoir du monde, après tout. Je n’étais pas une personne chez qui les autres débarquaient à l’improviste. J’ouvris la porte d’entrée  de mon appartement, postée sur le côté de sorte à ne pas le gêner lorsqu’il entrerait. Je le vis émerger de l’ascenseur, et je lui adressai un sourire, pleine d’entrain. « Qu’est-ce que tu feras le jour où je refuserais de t’ouvrir la porte d’en bas ? » lui demandai-je tandis qu’il arrivait à la hauteur de l’encadrement de la porte. Je levai la tête pour l’observer, et je pris une inspiration avant de reprendre. « Bonjour, monsieur Archibald. Pile à l’heure. » Je lui désignai, presque théâtralement, l’intérieur de mon appartement avant de fermer la porte derrière lui. Au cours des dix-huit mois qui avaient suivi mon accident de voiture, j’avais appris à endurer les visites médicales régulières avec le sourire. J’avais cessé d’être méfiante, cessé de m’en faire. J’avais commencé à m’en amuser, d’ailleurs, rendant fou le personnel médical qui avait l’habitude de se charger de moi.
Mais, après tout, je les payais pour me soigner. Ils étaient contraints de me prendre comme j’étais, au fond.
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 23:18 par Invité
our future was written in our past
feat. Eugénia & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
La nuit était mouvementée, le genre de nuit que j’aurais bien aimé oublié. Bien que Christopher me faisait vivre un enfer. Je dois dire que j’aimais me réfugier dans mon autre travail. M’occuper des autres était la raison pour laquelle je suis devenu infirmier. Malgré que j’aie mon diplôme de médecine, je n’ai jamais voulu ouvrir un cabinet ou travailler dans un hôpital… J’ai eu horreur de l’internat alors je n’imagine pas en tant que médecin. Et puis avec ma passion je ne pouvais pas me permettre ça. Je voulais vraiment travailler dessus. Cela dit malgré mes états d’âme je savais que j’avais rendez-vous avec une de mes patients. Eugenia Lancaster, une jeune paraplégique qui m’a engagé alors que son ancienne infirmière Patty était plutôt trop gentille, un genre de vieille mary poppins, mais cela dit Mary poppins ne s’en sortirait pas avec Eugenia, j’en suis persuadé. Je marchais dans la rue où vivait Eugenia, tenant mon sac. Vérifiant si je n’avais rien oublié à l’appartement. Je m’approchais de la porte, j’avais comme un mauvais pressentiment. Le genre de chose qui te fait dire ‘FUIS FUIS TANT QU’IL EST ENCORE TEMPS !’ Cela dit je ne comptais pas me laisser abattre de la sorte, en appuyant sur le bouton de l’interphone, j’attendais… Il pleuvait des cordes dehors, j’aimais la pluie… Le son de la pluie avait un effet apaisant sur moi, mais je n’aimais pas tellement être en dessous. J’entendis le son strident de la porte qui s’ouvre, j’aimais bien ce genre de porte. Massive comme si elle protéger vraiment quelque chose… Je pris l’ascenseur, retirant mon béret que je rangeai dans mon sac, je portais un jeans d’une coupure droite, avec une chemise accompagné d’un veston noir. Le genre de tenu plutôt sobre et professionnel. Je n’allais pas venir en marcel et en short de sport… Non un peu de dignité tout de même, quand l’ascenseur m’emmena à l’étage de Eugenia, je commençais à sortir entendant mes chaussures de ville faire floc floc… J’étais un peu dégouter. Bon cela dit je m’approche d’elle le voyant sur le bas-côté de la porte :
« Qu’est-ce que tu feras le jour où je refuserais de t’ouvrir la porte d’en bas ? » Je me suis mis à sourire, C’était une très bonne question bizarrement j’ai laissé mon inspiration répondre du tac au tac : « Je pense que je l’exploserai… Ce serait dommage une si jolie porte… » Je n’étais pas violent de nature, mais cela dit je trouvais l’idée fort plaisante tout de même, je me suis approché un peu plus de l’encadrement passant alors devant elle… Je trouvais ça dommage, elle était vraiment jolie comme fille, la situation ou elle est n’est pas facile… Une fille canon sur un fauteuil cela n’est pas le truc qu’on voit souvent. Cela dit ça faisait déjà un mois que je travaillais pour elle. « Bonjour, monsieur Archibald. Pile à l’heure. » Oh quel ton solanelle, la voilà qu’elle se prendre pour une Lady, bizarrement ça changeait de l’accueil par des hurlements ou des sautes d’humeur. Desbois si c’est à se demander si elle est enceinte avec tous ses chamboulement. « Bonjour Milady. Je vois qu’on est de bonne humeur aujourd’hui. » Lui disais-je ironiquement alors que je la vis fermer la porte… Je regardais autour de moi, ne remarquant aucun bruit dans l’appartement : « Ton frère et ta sœur ne sont pas là aujourd’hui ? » demandai-je simplement par politesse. Savoir si je pouvais la torturer à ma guise ou non aujourd’hui. Cela dit aujourd’hui cela risquerai d’être un vrai combat de titan, vu qu’il va falloir que je lui fasse faire de la rééducation pour que ses muscles ne s’atrophie pas à cause du manque d’exercice. Si un jour elle peut avoir une chance de retrouver l’usage de ses jambes fallait bien passer par là. Et puis bon, elle a bien de trop jolie jambes pour qu’elle finisse fripé comme une tête miniature. « Et sinon… Avant qu’on passe par la torture de la semaine comment vas-tu ? » Question existentielle certes, mais cela me permettait surtout de poser l’ambiance par la suite. Je commençais à avoir l’habitude avec elle.


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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 20:57 par Invité
come here in the duality of time. the things i feel now i never thought i'd find. i wonder if our future was written in our past. ✻✻✻ Je l’observai sans aucune gêne, sans aucune retenue ; le sentiment de solitude qui avait pris possession de mon être durant toute l’après-midi semblait avoir disparu, laissant place à une euphorie sans doute passagère. Je me sentais pleine d’entrain. Je me sentais presque revivre, d’une certaine manière, réconfortée par la simple idée que je ne serais pas seule durant les dizaines de minutes qui allaient suivre. Pourtant, au fond, je savais que cela ne serait pas une visite médicale agréable. Je savais que cela serait sans doute embarrassant par moment, désagréable tout au plus. Pourtant, je jugeais que ces instants inconfortables valaient la peine. J’étais désespérée, presque. Désespérée de me retrouver avec pour seule compagnie mes pensées grises et sans vie, dominant pourtant mon monde et mes états d’âme. Je me sentais seule, incroyablement seule, si seule que même les piqures et les osculations médicales valaient mieux que des minutes de plus à regarder l’écran de ma télévision d’un air absent.
Mais au fond, la compagnie d’Alfie, même si je me tuais à lui prouver le contraire, m’apaisait. Je l’aimais beaucoup en tant que personne ; et puis, il fallait réellement être la dernière des imbéciles pour préférer la présence de Patty, mon ancienne infirmière aigrie et fripée, à celle du jeune homme, adonis vivant et demi-dieu sur Terre. A cette pensée, j’esquissai un sourire au même instant où il sembla s’amuser de ma remarque ; ses pas mouillés sur le sol couinèrent et résonnèrent sur le palier, mais je me focalisai sur sa réponse ne se fit pas attendre. « Je pense que je l’exploserai… Ce serait dommage une si jolie porte… » répliqua-t-il et je me mis à rire légèrement. Je notai dans mon esprit de ne pas lui ouvrir la prochaine fois, simplement pour voir sa véritable réaction ; je doutais fortement qu’il s’en prenne à la porte, et cela était sans doute la chose qui m’amusait le plus. Il jouait le jeu. Il me suivait dès lors que je m’autorisais de lui envoyer une réplique, parfois cinglante, parfois sarcastique ; j’avais l’impression qu’il me comprenait, quelque part, et qu’il me considérait comme une personne à part entière sans être aveuglé par mon statut de patiente. Il ne s’accrochait pas à ses fonctions, il était humain et s’autorisait à agir comme tel. Il passa le seuil de la porte et je refermai derrière lui. « Bonjour Milady. Je vois qu’on est de bonne humeur aujourd’hui. » commenta-t-il et je levai les yeux au ciel en secouant la tête. Si seulement il savait. Il m’avait peut-être vu hurlant et criant, mais il était arrivé à un moment de mon existence où mon état s’était déjà amélioré ; j’avais presque peur de le faire fuir avec mes états d’âme et mes pensées négatives récentes, ma mélancolie automnale et ma dépression passagère. « Ton frère et ta sœur ne sont pas là aujourd’hui ? » Je l’observai prendre ses aises comme s’il avait déjà fait ça une centaine de fois. Cela ne faisait qu’un mois, pourtant. Un seul et unique mois qu’il était mon infirmier et, pourtant, j’avais l’impression qu’il s’était déjà passé des décennies entières.
Il s’était immiscé dans ma vie sans que je ne m’en rende compte. Sans que je n’y fasse réellement attention. « Nope, je pense que j’ai enfin réussi à les faire fuir. » répondis-je d’un ton détaché. « Tu es le prochain sur ma liste. » Je lui fis un sourire, avant de simplement balayer mes propres paroles d’un vague geste de la main. Je m’avançai doucement dans l’entrée, pour me rapprocher de lui. Je levai la tête pour l’observer. « Et sinon… Avant qu’on passe par la torture de la semaine comment vas-tu ? » me demanda-t-il, et je fis une grimace en entendant le mot torture. Je ne savais pas ce qu’il sous-entendait réellement mais, par simple principe, j’aimais jouer l’enfant. J’aimais être une grande gamine, une grande gamine comme je m’étais toujours refusé d’être. L’accident m’avait fait grandir, après tout. Je n’avais pas eu le choix. J’avais été contrainte de devenir forte malgré moi. « Ca va bien. C’est ce qu’on est censé dire, non ? Personne ne se préoccupe réellement de la réponse, au fond. » lançai-je, avant de pousser un petit soupir, le regard soudain fuyant. « Je n’aime pas le mois d’octobre. Ni même tous les mois qui suivent. Et toi, comment va l’esclave de Docteur House ? Tes patients n’ont pas encore réussi à remettre en doute ta vocation beaucoup trop altruiste ? » Reporter l’attention sur lui plutôt que sur moi était une tactique facile mais nécessaire. Je ne désirais pas qu’il s’attarde sur cela. Je ne désirais pas en parler, me trouvant incroyablement lamentable de ressentir cette solitude de manière si intense. Je me raclai la gorge, avant de prendre une inspiration. « Qu’est-ce qu’il y a au programme, aujourd’hui ? Je vais être obligée de crier ? » lui demandai-je, un sourire en coin aux lèvres. Au fond, il n’était pas encore parti en claquant la porte. Cela voulait sans doute dire que, quelque part, il m’appréciait suffisamment pour endurer mon cinéma. Et ça me rassurait.
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() message posté Mar 14 Oct 2014 - 13:03 par Invité
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 feat. Eugénia & Alfie
Le véritable amour n'a pas de limite, d'âge, de mort. John Galsworthy
Je venais à peine d’arriver et déjà des sarcasmes, Eugenia était du genre à faire des sarcasmes et j’adorais ça. Elle était vraiment une de mes patients préférés, l’une de mes premières. Celle qui me donnait plus de retord, mais cela dit j’ai connu Abygaëlle, elle aussi était pas mal dans son genre. En rentrant, je remarque qu’il n’y a ni son de jeux vidéo, ni blablas interminable au téléphone. Le calme plat. Aurait-elle fait l’impensable ? Je lui demandai alors qu’elle me répond : « Nope, je pense que j’ai enfin réussi à les faire fuir. » Je me suis mis à sourire alors qu’elle continua : « Tu es le prochain sur ma liste. » J’éclatai de rire alors que j’imaginais les façons médiocre qu’elle pourrait pour me faire fuir, cela dit j’aimais beaucoup trop les défis pour ça. Je lui lançai alors : « Le prochain ? Comme si tu arriverais à me faire peur Ginny… Cela dit, ça fait du bien ce calme, je vais pouvoir travailler tranquillement… » Lui disais-je alors que je marchais lentement dans le couloir, suivant le rythme d’Eugenia. J’aimais bien son appartement. Il était sobre et plutôt joli… Je lui demandais comme elle allait, pour savoir un peu sur quel pied dansé avec elle aujourd’hui… Elle était d’humeur changeante, J’ai eu vent de ce qu’elle avait fait subir à son ancienne infirmière. Les soucis, c’est qu’elle tombait dans ce qu’on appelle le syndrome du déni. Et Eugenia n’y échapperai pas, après tout c’est normal. Cela fait un an qu’elle a perdu l’usage de ses jambes, c’est comme perdre son âme. Je comprenais ce faite, j’ai perdu un proche et j’y suis passé aussi. Le petit plus comparé à Eugenia, j’ai pas mal étudié ma psycho. Et je sais comment agir sur ce genre de cas.
« Ca va bien. C’est ce qu’on est censé dire, non ? Personne ne se préoccupe réellement de la réponse, au fond. » Je posai mon sac dans un coin, alors que je me tournais vers elle qui avait le regard fuyant. Je m’interrogeai sur son état, malgré sa tirade, je me préoccupais de son état, je n’étais pas quelqu’un d’hypocrite, c’était mon devoir en tant médecin. Mais cela dit j’étais bien infirmier et cela marchait aussi. « Tu te trompes, il y en a qui peuvent s’en préoccuper. Généralement ce sont les gens qui ont des sentiments qui s’en préoccupe ou bien ceux du milieu médical… » Lui disais-je alors qu’elle continua quelques temps après : « Je n’aime pas le mois d’octobre. Ni même tous les mois qui suivent. Et toi, comment va l’esclave de Docteur House ? Tes patients n’ont pas encore réussi à remettre en doute ta vocation beaucoup trop altruiste ? » C’est vrai que le mois d’octobre, n’était pas le mois qui aspirer à la joie, le début de l’Automne, le ciel est gris. Et à Londres il y a ce micro climat qui se met en place, des pluies abondantes et le début de la saison des Fogs. Cela dit la voilà qu’elle me demande comment cela allait pour moi. Elle était sérieuse alors qu’elle venait juste de me démontrer que cela ne servait à rien. J’eu un sourire levant les yeux aux ciels. Je lui dis prenant un air calme et légèrement tendancieux : « Ca va bien… » Reprenant exactement la façon dont elle m’avait dit ça, mais cela dit comment j’allais… Déjà cela me faisait rire, j’étais infirmier à domicile… Je ne t’étais pas l’esclave de Docteur House, mais d’un Producteur plutôt coriace et canon… Et mes patients à part le vieux grabataire à qui je devais changer les poches… Je dois dire que j’étais plutôt béni niveau patients. « Qu’est-ce qu’il y a au programme, aujourd’hui ? Je vais être obligée de crier ? » Je me suis mis à rire, en lui disant alors : « Aujourd’hui… » Disais-je alors que je prenais une grande respiration réfléchissant un instant : « Alors ton médecin m’a demandé que cette semaine, on refasse de la rééducation, on va travailler sur tes jambes et ton bassin pour éviter que tes muscles s’atrophie… » Plus officieusement, le médecin me parla d’un traitement expérimentale, qui songe demander à Eugenia si elle veut y participer. Cela dit pour l’instant cela devait rester secret, pour éviter de donner trop d’espoir, j’étais une tombe promut au secret médicale. « Ensuite… Malheureusement je sens que tu vas hurler… On va devoir commencer la thérapie psychologique… » Disais-je en me remémorant exactement ce que me disait son médecin, il me laissa faire ceci il savait que j’avais les diplômes pour faire des actes de médecins et qu’ils me faisant confiance m’étant occupé de sa fille à peine à mon arriver.


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() message posté Sam 18 Oct 2014 - 18:50 par Invité
come here in the duality of time. the things i feel now i never thought i'd find. i wonder if our future was written in our past. ✻✻✻ Le monde avait continué d'avancer sans moi. Cela avait sans doute était la chose la plus difficile à admettre, la chose la plus difficile à accepter. Le monde avait continué d'avancer sans moi et j'avais été piégée dans une dimension différente, une réalité autre, ailleurs et loin de celle de j'avais pu un jour connaître. J'avais l'impression de ne pas avoir assez vécu. J'avais l'impression que je n'aurais jamais l'occasion de vivre encore une fois. Je n'avais pas eu réellement d'importance, dans le monde ; je n'avais pas eu le droit et le temps de faire mes preuves ni même de montrer que je valais la peine d'être connue. Je n'avais qu'une âme de plus, une âme qui n'avait jamais été indispensable. Je pris une profonde inspiration en observant Alfie, le regard vide, la flamme au fond de mes prunelles éteinte par l'obscurité des jours d'automne. Il était infirmier. Il avait fait de grandes études. Il avait encore un avenir devant lui, il était encore motivé par des objectifs. Sa vie n'était peut-être pas parfaite mais il avançait, à son allure, à son rythme, à sa manière, vers un avenir qu'il espérait sans doute meilleur. Je n'étais pas facile avec lui mais cela ne signifiait pas que je ne le respectais pas, bien au contraire ; il avait encore tout devant lui. Il avait déjà connu des succès et des échecs, mais sa vie lui présentait son futur comme s'il pouvait encore accomplir énormément de choses. Je l'admirais pour ce qu'il était, pour ce qu'il avait vécu et pour ce qu'il vivrait demain. Mon existence n'était pas comme la sienne. Mon existence n'avait pas la même allure, le même rythme. Il y avait dix-huit mois, mon existence s'était arrêtée. Il y avait dix-huit mois, j'avais simplement arrêté de vivre en oubliant de mourir.
Je n'avais plus d'objectif. Plus d'avenir. Je me levais simplement le matin pour vivre une nouvelle journée, une nouvelle journée dénuée de sens. J'avais un jour cru à l'impossible mais j'étais tombée de haut. J'avais un jour espéré monts et merveilles mais je m'étais simplement réveillé. Plus rien ne m'attendait. Mon existence n'était qu'une histoire de survie. Mon existence n'était que la preuve des avancées scientifiques. Je n'aurais jamais dû survivre. J'aurais sans doute mieux fait d'être laissée pour morte et être enterrée avec mes rêves d'avenir désormais intouchables. « Le prochain ? Comme si tu arriverais à me faire peur Ginny… Cela dit, ça fait du bien ce calme, je vais pouvoir travailler tranquillement… » dit-il et j'esquissai un léger sourire. Je ne répondis pas ; je savais que ses paroles étaient, sans doute, partiellement fausses puisque j'avais remarqué son intérêt pour mon demi-frère sans rien dire, sans rien faire remarquer. Peut-être était-il déçu que Bartholomew ne soit pas là ; peut-être aurait-il souhaité voir ma sœur jumelle pour pouvoir encaisser son chèque plus tôt. Je n'en savais rien, à vrai dire, et j'essayais de ne pas réellement y penser. Dans cet appartement, la seule âme qui ne lui apportait que des ennuis était la mienne. Cela ne m'étonnerait qu'à moitié s'il m'admettait que j'étais la membre des Lancaster qu'il appréciait le moins.
Je ne faisais rien pour être apprécié, après tout. Je ne plaisantais qu'à moitié lorsque je lui avais admis qu'il était le prochain sur ma liste ; j'avais déjà été capable de faire fuir une infirmière, je demeurai persuadée que je pouvais encore renouveler mon exploit.
Je pris une inspiration, me perdant dans mes paroles, me perdant dans mes réponses. Je ne désirais pas admettre que j'avais l'impression de perdre le fil. Ma fierté personnellement m'empêchait de me montrer faible. Ma fierté personnelle m'interdisait d'ouvrir ma carapace pour laisser le monde extérieur découvrir ce qu'il se passait réellement au fond de mon coeur. « Tu te trompes, il y en a qui peuvent s’en préoccuper. Généralement ce sont les gens qui ont des sentiments qui s’en préoccupe ou bien ceux du milieu médical… » me répondit-il et je roulai des yeux. Il se fichait de mon état psychologique, au fond ; il voulait connaître des réponses pour le domaine scientifique. Et, pour être tout à fait honnête, cela faisait des mois que je n'avais plus aucune foi pour la science. « Ca va bien… » J'haussai les épaules, emprunte d'un entrain à moitié feint. « Eh bien, si tu vas bien, je vais bien, comme ça tout le monde est content. » lui répliquai-je avec un grand sourire, lui faisant ainsi comprendre qu'il n'aurait pas le droit à une réponse réellement sincère de ma part. Jouant avec les roues de mon fauteuil, je l'observai distraitement avant de lui demander en quoi consisterait notre séance ; il se mit à rire en entendant mes questions exaspérées, et un silence vint prendre place dans la pièce tandis qu'il réfléchissait à ses réponses. Je me fichais bien des horreurs qu'il me ferait subir, à vrai dire ; je me délectai de l'hésitation qu'il avait dès lors qu'il s'agissait de me confier le programme des festivités. « Aujourd’hui… Alors ton médecin m’a demandé que cette semaine, on refasse de la rééducation, on va travailler sur tes jambes et ton bassin pour éviter que tes muscles s’atrophie… » J'hochai la tête, et il enchaina. « Ensuite… Malheureusement je sens que tu vas hurler… On va devoir commencer la thérapie psychologique… » Il s'arrêta, et je compris le sens de sa phrase. Thérapie psychologique.
Bien sûr. Cela sonnait presque comme un engin de torture.
Ma langue claqua contre mon palais tandis que j'affichai une expression sombre. Je poussai un profond soupir, avant de lancer mes cheveux en arrière. « Dis-moi, Alfie, avant de venir ici, est-ce que tu as rédigé ton testament ? » lui demandai-je avec l'ombre d'un sourire peint sur les lèvres. « Tu peux me faire toute la rééducation que tu veux mais je refuse la thérapie psychologique. Sans rire. Je suis sûre que c'est écrit quelque part dans le code pénal que cette pratique fait partie des pires crimes contre l'humanité. Je peux porter plainte. » Mon ton était très sérieux, tandis que je m'enfonçai dans la théâtralité. Je faisais de grands gestes avec les bras, dramatique au possible, presque ridicule mais je m'en fichais. Je savais que cela ne changerait rien. Je savais que malgré toutes les protestations que je pourrais avoir, je ne pourrais pas échapper à la thérapie psychologique. Cependant, je ne parvenais pas à ne pas essayer. Je l'observai avant de faire la moue et croiser les bras. « Qui est-ce qui t'as demandé de faire ça, encore, hein ? Je suis sûre que c'est ma mère. C'est toujours ma mère. » Je le regardai du coin de l'œil avant de détourner le regard et m'avancer jusque dans la cuisine, cherchant à mettre la main sur un verre pour me servir de l'eau. Au fond de moi, j'avais espéré que cette séance soit agréable. Mais, au final, je m'étais simplement révélée incroyablement naïve.
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» you're the past i'm the future + kenzo&cassie
» (rhiannon) ✘ days of future past.
» In this great future, you can't forget your past
» What happened in the past, stays in the past... (jake).
» you're my past, my present ... my future ? | Madam <3

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