(✰) message posté Jeu 9 Oct 2014 - 10:08 par Invité
> Tu as ce besoin de tout détruire, surtout lui. Le détruire parce que lui il voit pas, il voit pas le carnage que Lysandre a fait. Il s'voit pas. Il s'voit plus. Et... Son poing tu le vois pas venir pour la première fois, mal réveillé, pas vraiment d'attention tu voulais juste te casser si ses frères étaient ps dans les parages. Douleur fulgurantes. Tu vois un peu des étoiles, c'est joli. T'aimes ça toi quand ton te frappe, maso. Non t'aimes ça parce que ça provoque une douleur réelle, pas profonde, une douleur que tu connais. Et tu sens l’adrénaline. Va t’faire foutre ! Hum ça généralement c'est toi qui le dit aux autres, pas lui. Tu portes la main à ta joue, il a bien visé ce con. Dégage ! De quel droit tu fais ça putain ! De quel droit ? Il avait toujours pas compris que t'en a aucun de droit ?! Qu'il devrait pas revenir comme ça, ce crétin ?! Tu t'en veux ? Non ! Et quand il se baisse pour essayer de retrouver son appareil photo tu grognes en te détournant. Pathétique. Tu l'préférais avant. T'es abjecte. Tu le tues de moitié et après tu te mets à penser ça. Lui aussi t'es sur qu'il préférait avant.
J’suis sérieux ! Casse toi ! J’en ai marre de toi ! J’en ai marre que t’assumes rien ! T’es un connard putain ! Va baiser d’autres mecs et pourris les pour ça ! Moi j’en ai marre. Tu ries. Parce que ta le ventre qui brûle et ses mots t'atteignent alors tu ries. Parce que t'es né dans l'mauvais sens de la marche et que tu sais pas ressentir correctement. Exprimer. Impossible. Parc'que tu penses que j'me prive pour ta gueule ?! Les coups ton rendu tryzo en plus de plus rien voir ?! Tu t'fais gerber. Mais l'dégout de soi tu connais bien, hein ?! J’te déteste putain ! T'as déjà tourné les talons en l'entendant dire ça. Crevard. Ouais, t'es pas l'seul. Tu lances juste à mi-voix, énervé, rancunier, blasé, blessé. Bordel s'que ce mec tu pourrais l'buter. De t'faire ressentir, trop et trop mal. Tu marches vers sa chambre t'ouvres la porte et puis tu t'arrêtes. Wait a minute ! Revenant sur son balcon en peu de temps tu t'appuies sur sa vitre. Tu m'détestes ? Vraiment ? Alors expliques toi un truc tafiole, t'offres vraiment ton cul à tout les mecs que tu détestes ?! Sourire qu'il ne voit pas, suffisant, arrogeant, méchant. Tout se que tu devrais te cracher en pleine gueule. Miroir mon beau miroir c'est ton propre reflet qui revient ta hanter sans arrêt.
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(✰) message posté Jeu 9 Oct 2014 - 14:52 par Invité
Tu l’détestes ! Tu l’hais. Lui et son rire à la con. Lui et ses phrases dégueulasses. Tu le détestes pour tout ce qu’il est et tout ce qu’il te fait être. « Parc'que tu penses que j'me priver pour ta gueule ?! Les coups ton rendu tryzo en plus de plus rien voir ?! » T’as la gorge qui s’sert encore et l’envie de dégueuler qui te prend. Tu sers le poing. Fort. Fort. T’enfonces tes ongles dans ta paume. T’es même pas le seul. T’es même pas le seul mec qu’il baise. Putain. Tu sais même pas pourquoi ça te semble si important. C’est pas le seul mec que tu baises non plus. Pourtant, ça t’fait mal. Peut être parce que tu réalises que t’as toujours été un parmi les autres. Et t’aimes bien toi. Etre spécial. Tu le hais de te mettre dans cet état si facilement. C’est comme s’il était fait pour ça. Te rendre minable. Pathétique. Alors toi aussi tu laisses échapper un petit rire. Parce que tu veux pas pleurer. Parce que tu sais plus bien quoi exprimer. « J’espère qu’au moins Lysandre les trouvera pas dans dans ton pieu’ alors … »
Tu l’entends partir. T’entends ses pas s’éloigner. Alors toi, tu viens frapper le mur. Fort. T’as envie de hurler. De hurler contre le monde qui tourne pas rond. De hurler contre ton cœur qui marche pas bien. Tu te contentes de frapper le mur. Encore une fois. Puis encore une fois.
Puis finalement, il revient. Tu l’as même pas entendu. Trop occupé à ne pas te laisser aller. A te retenir de chialer. T’entends sa voix pas loin de toi. Alors tu t’arrêtes et tu te redresses. « Tu m'détestes ? Vraiment ? Alors expliques toi un truc tafiole, t'offres vraiment ton cul à tout les mecs que tu détestes ?! » T’entends son sourire dans sa voix. Son sourire mauvais. Dégueulasse. Et c’est un nouveau poignard dans ton cœur qui sait pas bien comment battre. « Tu veux que j’te dise quoi Dmitri ?! Que j’suis tombé amoureux de toi ?! » Tu laisses échapper un petit rire nerveux, t’approchant de lui. « Ca ferait du bien à ton égo ça hein ?! Bah va t’faire foutre. J’baisse avec toi quand j’ai rien de mieux ! Ca a toujours été comme ça ! Parce que c’est tellement facile ! J’ai juste à m’approcher de toi pour que tu bandes ! C’est qui la tafiole ici hein ?! » T’es là. A quelques centimètres de lui. Proche. Vraiment proche. Toi aussi tu peux lui faire mal. Toi aussi tu peux jouer avec tes mots. Et mentir à en crever. Tu deviens mauvais. Aussi mauvais que lui. Et tu te détestes pour ça. Pour perdre lentement cette petite lueur qui avait l’habitude de t’éclairer. Ce petit éclair d’innocence et de douceur. Tu l’perds. Ca s’transforme en colère. En douleur. En vengeance. Et tu te perds.
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(✰) message posté Jeu 9 Oct 2014 - 22:38 par Invité
Il suffisait de partir. Te lever et partir Pourquoi ne l'as-tu pas fait ? Pourquoi t'être éternisé ici ? Toi sobre, jamais il n'y aura de discussion sur un simple ton, jamais il n'y aura de compréhension. Mais non, t'es resté, et voilà le merdier. J’espère qu’au moins Lysandre les trouvera pas dans dans ton pieu’ alors … Tu aurais pu le frapper. LA de suite oui tu en aurais été capable. Ta loyauté pour Lysandre allant bien plus qu'à ce genre de connerie, ce genre de rappelle n'arrive pas à se digérer. Mais non, tu dis rien, tu tournes les talons. Tu te casses. Crevard. Quitter cette maison. Rapidement, retourner dans ton monde, loin de lui, la frustration c'est rien, tu trouveras, tu chercheras.
Mais non, y'a un truc que tu dois clarifié. Oui c'est balancer avec la hargne dont tu es coutumier, mais non tu ne comprends pas. Tu l'as diminué, rabaissé, humilié. Et hier soir peu importe cela, y'avait rien qui comptait. Comment peut-il ne serait-ce que te parler alors que même toi t'arrives pas à te regarder ?! Tu veux que j’te dise quoi Dmitri ?! Que j’suis tombé amoureux de toi ?! Foutaises. Mais son rire t'insupporte bien plus que tout, bien plus que n'importe quel mot ou quel geste. Tu serres les dents. Il rit, il s'approche, tu le fixes énervé, blessé ? Nullement, c'est pas ce pédé qui va t'en faire voir. Pourtant ce genre de réaction chez lui tu ne l'as jamais vraiment vu, mais là peu importe t'accorde aucune attention. Ça ferait du bien à ton égo ça hein ?! Bah va t’faire foutre. J’baise avec toi quand j’ai rien de mieux ! Ca a toujours été comme ça ! Parce que c’est tellement facile ! J’ai juste à m’approcher de toi pour que tu bandes ! C’est qui la tafiole ici hein ?! Tu serres les dents, là de suite... tu sais que tu pourrais finir n taule si facilement.
Tu l'attrapes à la gorge avec brutalité, avec férocité alors que tu le recules beaucoup trop brutalement contre le mur de son balcon. Rien à foutre, tu sens sa tête claqué, peu importe, même pas le temps tu lui laisses pour refaire un peu surface. Tes doigts continuant de le serrer tu serais capable de le tuer là oui. Peu importe, son visage, sa douleur, ses yeux qui n'y voit rien, ta culpabilité. Il a tout effacé. Là comme ça. Ton genoux part brutalement taper entre ses jambes. T'es pas habitué de ça, tu trouves ça quand même abjecte ce genre de geste qui sont bien pire que tout. Tu le maintiens quand même debout, tu l'attires à toi un instant. J'aurais dû laisser Lys t'crever au lieu d'appeler pour toi. T'es qu'un déchet, j'aurais du laisser finir son taff ! Tu craches avec une haine nouvelle alors que tu le repousses en arrière avec brutalité avant de te casser de sa chambre, de son odeur, de sa vue -enfin de lui dans ta vue, de sa baraque.Tu brûles de l'intérieur, tu hurles, tu serais près à crever n'importe qui. Tu le hais. Comme jamais.
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(✰) message posté Ven 10 Oct 2014 - 3:12 par Invité
T’es vraiment qu’un con. Qu’un putain d’imbécile. A croire que t’as envie de te suicider. A dire des trucs comme ça. Stupide gamin trop impulsif. A trop vouloir lui faire mal, c’est toi qui te détruis tout seul. Sa main vient brusquement s’écraser contre ta gorge, te poussant violemment contre le mur. Tu lâches un gémissement de douleur. Connard. Ta tête vient frapper méchamment la pierre. Tu t’sens engourdis. T’as l’impression de voir des étoiles. C’est marrant ça. Finalement, il te fait voir quelque chose Dmitri … Sa main sur ton cou t’empêche de respirer normalement. Il sert. Il sert fort. Un peu comme s’il voulait te tuer. Et il pourrait. Il pourrait vraiment te tuer. Bordel. Tu te débats. Y’a la panique qui monte. Vite. Tellement vite. T’essaies de te libérer de ses doigts trop serrés. « LACHE MOI ! »
Un hurlement s’échapper de tes lèvres lorsque son genou vient atterrir entre tes jambes. Un sale hurlement de douleur intense. T’as l’impression de crever. Et cette fois ci, tu tiens même plus debout. La douleur est trop forte. Tes jambes ne peuvent plus soutenir ton corps. La seule chose qui te maintienne debout, c’est Dmitri. Et c’est foutrement paradoxal.
« J'aurais dû laisser Lys t'crever au lieu d'appeler pour toi. T'es qu'un déchet, j'aurais du laisser finir son taff ! » Ta gueule. Ta gueule. Ta gueule, ta gueule, ta gueule. Connard ! T’as les larmes qui coulent et tu peines à rester conscient. T’as mal à en crever. Partout. T’as mal au cœur. T’as mal au corps. T’as mal aux couilles. Tu te débats même plus. C’est déjà trop dur de repousser la douleur qui se diffuse partout.
Puis finalement, il te lâche. Il te lâche, et toi tu t’écroules au sol. Tu fermes les yeux, laissant les larmes couler. Laissant les sanglots te secouer. Il s’en va. Il s’en va et il te laisse là ce connard. Et ce n’est que là que tu repenses à ses paroles. J'aurais dû laisser Lys t'crever au lieu d'appeler pour toi. Alors tu réalises qu’il t’a sauvé la vie. Quelque part, il t’a sauvé. Au milieu de son égoïsme, il a agit. Il a peut être pas arrêté Lysandre à temps, mais il l’a arrêté malgré tout et il a appelé les secours. Tu sais même plus quoi penser. Il fout l’bordel partout où il passe de toute façon.
Tu restes là. Allongé par terre. T’as la tête pleine de lui. De ses mots affreux. De ses actions stupides. Puis de tout le reste aussi. De la chaleur de son corps et du gout de ses lèvres. T’as la tête bourrée de sa présence. T’aimerais juste oublier. L’effacer pour ne plus avoir mal. Putain …