"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici j'aurais aimé oublier ▼ victor (hot) 2979874845 j'aurais aimé oublier ▼ victor (hot) 1973890357
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j'aurais aimé oublier ▼ victor (hot)

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() message posté Lun 22 Sep 2014 - 22:43 par Invité
Pluie qui ne se décide pas à tomber, plafond bas. Impression de crever, impression d'exister sans vraiment être formé... Impression ? M'a-t-on seulement questionné ? Demandé ? Qu'est-se qui peut bien se foutre d'un avis si... dénaturé ? Désabusé ? Ça fait bien longtemps que j'ai arrêté, abandonné. Et pas après pas y'a le bitume qui se succède au bois, et pas après pas je sais pas ou je vais, s'que je vois. Aucune idée. Sobre. J'suis sobre comme un ne peu l'espérer, sobriété d'un monde non créé, vous comprenez pas que sans se liquide mes nerfs vont lâcher ? Que mon cerveau ne cesse de penser. Penser. Penser. Penser ! Crever. J'vais exploser, j'avais juste répandre sur le bitume ma cervelle calciné. J'veux pas, comme un crevard j'me laisserais pas tomber, pas assez lâche ? Laissez moi rire y'a justement que ça qui remplit, il manque un goût de courage pour s'faire sauter. J'aimerais crever le ciel, ouvrir les nuages, arrêter de sombrer. Mais est-se que j'sais juste comment y parvenir ? Aucune avenir ? Rire. Rire. Rire. C'est l'effet qu'vous m'donnez que vous essayer de réconforter ? Réconforter qui ? Pas moi ça fait bien longtemps que j'vous laisse plus rien apercevoir, ni chagrin, ni sentiment, une pierre brute. Y'a qu'Lys, et encore. Y'avait que Lys et maintenant... Maintenant j'sais plus. Encore moins, encore plus. Perdu. Perdu. Perdu. Perdu.

Portail facilement passé, je longe cette rampe de bois entre lesable et l'eau et ça ne me laisse aucun goût de romantisme. Lame après lame ce bois trop aplatit par ces centaines de gens qui viennent marcher. Personne dans les environs ? N'est-se pas normal dans ce genre d'endroit en pleine ville égaré la nuit ?! N'y a-t-il aucune âme perdu prête à faire le saut ? A arrêter de se lamenter. Non j'me compte pas dedans, n'essayez pas, vous méprenez pas, y'a aucune chance que j'y parvienne ou que j'y songe. Bâtard. Égoïste. Connard, vous avez tous les droits. Mais le plus a le réclamer c'est bien moi. Lâche. Je porte ce bâton incandescent à mes lèvres gercées, à force de trop les mordre, de trop me réveiller avec l'envie de crier. De m'étriper, d'ouvrir mon ventre pour contempler se qu'il y a à la place de mes tripes. Rien. Rien. Rien. Et le silence ici rompu par la mer, soupire. La mer. Ahaha, je l’imagine dans mes pensées bien sombres, la mer ici c'est qu'une piscine à vague la journée, une étendu d'eau calme, tel un lac en plein milieu de Londres. Mon dieu.  Je continue jusqu'au bout du ponton, pour voir l'eau calme lécher ce bois qui est sans cesse retravailler. Pauvre ville. Pauvre fou. Soupire. J'arrive pas à oublier, c'est ça le plus grand danger. Bouffer par le sel et le chlore sans hostilité, la nature vois-tu n'as aucun goût, où alors c'est tout et tout est inversé. Sans doute. Je rie. Parce que j'ai trop bu et rien consommé, parce que ça me rend à moitié heureux, à moitié réaliste aussi. Un mélange improbable, pas gérable. Un mélange que je voudrais tuer et garder. Me pardonner ? Incapable. Oublier ? Autant se faire sauter ça sera plus radical. Mais ça non plus on me l'a pas expliquer, on m'a pas doté de ce genre de lucidité. On m'a pas vraiment.... terminé ? C'est ça. J'me suis toujours demandé. Lysandree dirait que non, moi j'dirais rien pour lui. Des chiens enragés, on a jamais vraiment su... comment se poser. Il sait pas, et tant qu'il y a ça, jamais je ne pourrais juste...
Déraillé. Déraillé. Déraillé. Mon esprit s'entre-choque dans un mélange de pensées, je fixe finalement les vagues inexistante de cette piscine mal creusé sans le voir passer le temps, dix minutes ? Ou même plus, je sais pas depuis combien de temps j'suis là à divaguer, m'égarer, m'éloigner. J'pense pas à grand chose, à rien et à tout, ni son nom vient me déranger, ni les images me laissent tranquillement respirer. Un fatras de méli-mélo qui ne veut rien dire, rien faire. J'peux pas m'expliquer.
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() message posté Mar 23 Sep 2014 - 1:42 par Invité
Tu rigoles comme un idiot. Comme un idiot défoncé. Et il résonne ton rire. Il résonne comme un éclat de bonheur. Comme ce morceau de toi qui s’est égaré dans les méandres du passé. Il résonne contre le vent. Contre le ciel.
Elle est magique cette pilule. Elle te fait t’envoler. Et alors, tu retrouves cette joie de vivre qui t’avait un peu quitté. Tu ries. Tu ries comme tu pouvais le faire avant.

T’avances dans le noir. Et même défoncée, tu as eu la bonne idée de prendre ta canne. Le chemin, tu le connais par cœur de toute façon. Tu l’as parcouru tant de fois dans la nuit noire. Un petit refuge silencieux.
Voilà, t’es arrivé. Camden Beach. C’est pas vraiment une plage. Juste du sable et une piscine. L’enfer pendant une journée d’été. Mais la nuit, quand il n’y a personne, ça devient ton petit refuge. Un endroit calme et apaisant. Ce soir, tu sais pas bien pourquoi tu y vas. Surement pas pour être apaisé. Tu ries encore tout seul. T’y vas probablement parce que tu connais le chemin par cœur. Surement.

Tu te souviens encore du code de la porte de derrière. Alors tu le tapes. Une fois. Deux fois. Il te faut trois essais pour appuyer sur les bons boutons sans rien voir. Et puis, c’est pas très clair dans ton cerveau défoncé.

T’es là. Tout seul les pieds dans l’eau. Tu balances l’eau un peu partout autours de toi. Comme si tu arrosais des personnes invisibles. Tu planes. T’as presque l’impression de voir de nouveau. D’avoir des images qui s’impriment. Des trucs jolis.
Tu as abandonné tes vêtements sur le sable, ne gardant que ton boxer. Tu n’as même pas pris ta canne. D’ailleurs, tu ne sais pas bien comment tu as fait pour arriver ici. Et pour arriver vivant surtout. T’as juste avancé. Complètement défoncé.

En vrai, tu t’sens seul. Arthur n’est pas là. Il est jamais là de toute façon. Et puis ta mère … N’en parlons pas. Alors t’étais là. Comme un idiot. Tout seul dans ton appartement. Tu peux pas regarder la télé. Tu peux pas lire. Tu peux rien faire. Putain d’handicapée. T’aurais voulu prendre des photos. Sortir pour t’évader. Te perdre derrière l’objectif de ton appareil. Mais tu peux pas. Tu peux plus. Tu tournais en rond quand il s’est pointé. Le meilleur pote d’Arthur. Et comme par hasard, ton frère n’était même pas avec lui. C’est lui qui t’a donné la pilule. Il a dit que t’en avait bien besoin. Et que ça te ferait voir la vie en rose. Alors tu l’as prise. Sa pilule. Puis quand il s’est barré, t’es parti aussi.

Et te voilà. A rire et à chanter sur les bords déserts de cette piscine en pleine air au milieu de Londres. T’as envie d’aller dans l’eau. De plonger. T’as envie de te perdre un peu. D’échapper à la monotonie de cette nouvelle vie.
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() message posté Mer 24 Sep 2014 - 1:10 par Invité

Tu fixes l'étendu bleu. Bleu nuit, bleu pluie. Noir foutu désespoir. Tu ries. Y'en a déjà qui ont essayé de sauté, d'se tuer dans cette immensité ? Si t'étais vraiment à la mer t'en aurais la certitude. T'es près à parier que oui, oui y'en a qui l'ont fait, se sont raté, ou non. Comment ne pas faire ? Comment résister ? Toi tu sais que trop lutter, contre tout et n'importe quoi. Tu soupires tu lâches ta fin de clope qui pars très loin sous toi, dans l'eau. S'éteindre sans que tu entends l'eau crépiter. Trop de bruit. T'en reprends une autre pour t’occuper les mains, l'esprit, les poumons. Tu repenses à ton altercations avec Lino y'a deux jours, t'as encore la lèvre gonflée d'ailleurs. C'connard d'avocat il sait frapper en faite. Bon tu t'en fous tu l'as pas loupé. De toute manière maintenant t'as plus de raison de voir sa gueule de creuvard, il te défendra plus, tu veux pas. Pour se qu'il a dit, s'qu'il a insinué. Pour des tas de truc. T'es en rogne. Ça fait deux jours que tu pètes en câbles, contre toi même. Comme toujours. Faut te calmer, mais t'y arrives pas, tu sais pas, tu t'expliques pas. En même temps t'as jamais su. C'est Lysandre le taré, toi t'es plus condensé, tu sais plus te retenir... Mais là c'est différent, c'est froid, douloureux, hargneux, ça fait mal cette colère. Ok faut que tu bouges, que tu restes pas en place. Que tu fasses quelque chose de ta carcasse. Alors tu te bouges, tu te décales de ta rambarde et tu fais demi tour, tu longes cette étendu de bois, encore et encore... Jusqu'à se que ton regards tombes sur une ombre qui bouge, plus bas. Quel con peut trainer là ? Hein ? C'est pas ton problème non ? Alors tu continues de marcher d'avancer.

Cependant sa voix trop incrustée vient de nouveau à tes tympans. Ok mauvaise blague ? Tu vas pas aimer. Tu te retournes, tu le cherche sans le trouver. De toute manière il viendrait faire quoi par ici ? Rien. C'est fermé. Tu continues de le chercher, comme un pauvre attardé hein ? Peu importe.... Puis... Tu bugues en t'arrêtant, tu bugues en le regardant. En la regardant cette ombre sur plus loin s'en détacher, la lune éclairant sa peau dénudé. Et sa voix te parvient, parce que c'connard il chante. Seul. Ici, et seul. Tu finis le chemin sur l'allée avec rapidité, les marches tu les sautes trop à trois, t'avances, t'avances avant de te calmer. F*ck of. Tu soupires, tu inspires. Tu devrais vraiment crever, au lieu de ça tu t'avances, plus calme, plus lentement. Tu reprends le contrôle. En apparence. Qu'est-se que tu fous là ? Ta voix brise le silence de la piscine autour de vous, arrêtes ces chants étrange, son air trop gaie...
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() message posté Mer 24 Sep 2014 - 1:28 par Invité

Au lieu de plonger, tu te lèves. Tu continues de chanter en te dirigeant vers le sable, là, à quelques mètres. T’as même pas pris ta cane. Inconscient. Le sourire aux lèvres, tu t’laisses tomber sur le sol. En riant comme un idiot. Tu dessines un ange. Un bel ange. Il vient se graver sur le sable frais. Comme pour veiller sur la ville. Mais que sur la ville, pas sur toi. Nan, celui là, il est probablement mort depuis longtemps. S’il y avait un ange pour te veiller, tu ne serais pas là. Tu ne serais pas défoncé à l’ecstasy au beau milieu de la nuit sur une fausse plage vide. Tu pourrais l’voir ce mec qui fout le bordel dans ta tête et dans ton cœur. Si t’avais un ange, t’aurais pas besoin de te shooter pour rire comme tu le faisais avant.

Tu t’imagines des jolies histoires. Des trucs à la con. Avec des héros terrassant des méchants. Puis des princes charmants aussi. Un prince charmant pour le joli héros. « Qu'est-ce que tu fous là ? » Tu relèves la tête. Tu l’avais même pas entendu arrivé. Trop occupé. Trop défoncé. « Ooooh ! » Tu te redresses un peu maladroitement. Vacillant. Chancelant. « J’fais des anges ! » Tu souris en le montrant approximativement. « Il est joli mon ange ? » Tu rigoles un peu, faisant un tour sur toi même avant d’ajouter, comme si c’était un secret. « il veille sur moi … ».
Tu t’approches de lui. De Dim. T’as même pas réalisé toi. Que c’était la voix de Dmitri. C’est un homme, c’est tout. Tu t’approches de lui et tu viens poser la main sur son corps jusqu’à trouver sa main. « Tu veux t’baigner avec moi ?! Elle est trop bonne ! » Tu l’tires un peu mais tu l’sens retissant. Et pour toi et ton cerveau déglingué, y’a qu’une seule raison à ça « ah bah oui ! tu vas pas y’aller habillé ! » Tu pouffes de rire avant de t’approcher pour poser de nouveau la main sur son torse pour trouver le bouton de son jean. Alors t’es là. Comme un con. A tenter de détacher le pantalon de Dmitri. Comme si c’était normal. T’es là. Contenter à le déshabiller. Comme avant en fait. Tu l’as tellement fait finalement.

Autours de vous, il y a ce silence un peu pesant. Et il n’y a que toi pour le briser avec tes rires et ta bonne humeur. Il avait raison le meilleur pote d’Arthur. Elle est magique cette pilule. Vraiment magique. C’est tellement agréable de pouvoir rire de nouveau comme ça. Sans se forcer. Sans se sentir obligé. Juste rire.
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 20:59 par Invité

T'arrives à sa hauteur. Il t'as pas entendu arrivé, tu le vois parce qu'il sursaute à moitié, il s'exclame et se redresse. Toi tu regards autour de vous, y'a personne. Il est tout seul bordel. Non mais c'est quoi ce délire. Ils le laissent sortir comme ça tout seul ? Ok c'est dégradant de penser ça... peut-être. Mais tu t'en fous, il voit rien p*tain, certes c'est à cause de toi. Mais il voit que dalle, il pourrait lui arriver n'importe quoi. N'importe quoi. Et il est là en pleine nuit, sur le sable, en plein Londres dans une piscine fermée au public, à moitié nu. Tu comprends pas. Tu l'observes, ses yeux absent qui ne se posent même pas sur toi. Comme un p*tain de retardé. Mais lui il est pas retardé, non vous l'avez juste bousillé. Toi et Lys. Pas que Lys. Non y'a toi, pire que toi, y'a que toi. Toi seul. Toi, tout, seul ! J’fais des anges ! Tu arques un sourcils. Pardon ? Il montre le sable et tu vois une vague forme de... d'ange, comme quand on les fait dans la neige l'hiver.  Il est joli mon ange ? Sa question sur le coup et tout le reste j'en perd un instant mon humeur de tueur, alors que je soupire légèrement. Ouais, il est bien fait. Très ressemblant. C'est faux, mais il ne le voit pas de toute manière, alors on s'en fiche non ? Tant qu'il y croit, c'est le principal. Tu fixes le sable sans rien ajouter, avant de reposer le visage sur Victor.  il veille sur moi … Boum, ça te fou un coup  l'estomac. Tu l'sens cette envie de gerber ? Tant mieux. C'est se que tu as mérité. Tu restes comme ça les bras les mains dans tes poches, sans répondre. Sans réagir. Sans avoir la force de trouver quelque chose à répliquer.
Il s'approche et sur le coup tu restes limite tétanisé, tu comprend pas son geste, son attitude. Tu comprends rien. Il fait quoi là au juste. Il tire sur ton bras alors que tu dégages ta main de ta poche, tu sens ses doigts. Son contact. Bordel c'est quoi ce délire ?!  Tu veux t’baigner avec moi ?! Elle est trop bonne ! Hein ? Quoi ? Mais il va pas bien ? Tu restes planté là, comme ça, tu bouges pas. Hors de question. Et puis y'a un truc qui cloche. Tu t'en rends comptes. Tu comprends pas. Tu saisies pas mais y'a un truc qui tourne pas rond la de suite. Maintenant. Juste à le regard. Il est pas normal. C'est pas... normal. Victor s'arrête en se rendant compte que tu vas pas bouger il lâche ta main et tu respires déjà un peu mieux. Ce genre de contact te prend toujours à la gorge. Même si là t'a rien répliqué.  ah bah oui ! tu vas pas y’aller habillé ! Il pouffe. Attendez il rit de quoi lui ? Depuis quand il rit comme ça ? C'est sa main qui t'électrocute. Et qui par la même occasion à ta grande honte te fou un début de trique juste à être descendu jusqu'à ton jean. Comme avant. Comme par le passé. Tu fais un pas en arrière le repoussant en même temps. Oh, Woh tu fais quoi là ?! Tu répliques avec énervement avant de le fixer. Putain. Le con. Tu réduis une nouvelle fois la distance tu chopes son visage par le menton sans aucune délicatesse regardant la gueule de ses yeux. Ils te voient pas ces putains de globes ça te fou la gerbe. Mais par contre toi tu vois parfaitement se que tu vois. Merde, t'as prit quoi ? Tu demande avec dépit et presque colère en restant près de lui. Son état, son rire, son ange... putain de drogue. Et ça te permet d'oublier un instant ce moment où sa main à toucher ton corps alors tu restes à le fixer et attendre une réponse.
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() message posté Jeu 25 Sep 2014 - 21:12 par Invité
Ca t’fait sourire sa réponse. Très ressemblant.  T’es heureux. D’avoir réussi à le faire. Un bel ange ressemblant. Ca t’rend heureux. Vraiment heureux. Ca a l’air bête comme ça mais c’est important. Parce que t’as réussi quelque chose. Malgré toi. Malgré tes yeux. Malgré tout. T’as réussi à faire un ange ressemblant.
En vrai, tu l’sais que c’est Dim. Tu l’sais au plus profond de toi. Parce que tu connais sa voix. Tu connais son corps. Tu connais ce ton qu’il utilise toujours. Tu connais tout de lui. Ses bons et ses mauvais cotés. Surtout ses mauvais. Parce que tu sais plus bien si les bons étaient réels. Alors oui, quelque part, tu le sais que c’est lui. Mais c’est comme si tu préférais l’oublier. Pour que tout soit plus simple.
Il n’est qu’un homme.

Ta main descend sur son pantalon. Pour retirer le jean. Pour qu’il vienne. Qu’il vienne se perdre dans l’eau avec toi. Mais il recule. Puis il te pousse un peu aussi. Alors tu chancelles un peu. Tu laisses échapper un petit bruit de prosternation avant de te remettre sur tes pieds « Oh, Woh tu fais quoi là ?! » T’hausses les épaules. Comme un gamin. Puis tu lâches ta phrase. Comme un gamin. « Bin… je t’aide ». Ca te parait tellement évident. Tellement. T’as cette petite bouille d’enfant sur le visage. Putain de gamin défoncé.

Il se rapproche de nouveau brusquement. Puis il attrape ton visage. Tu sens son souffle contre ton visage. Ca te fait sourire. Tu sais pas trop pourquoi. Ca sent surtout l’alcool pourtant. « Merde, t'as prit quoi ? » Tu souris. Là. Près de lui. Un sourire tout doux. Tout tendre. Toi au moins, la drogue ça t’rend heureux. C’est déjà ça. C’est pas l’cas de tout le monde. Tu pourrais demander comment il sait que t’as pris quelque chose, mais tu sais qu’il le voit dans tes yeux. Alors t’hausses un peu les épaules en soufflant « … un truc qui fait rêver… » Puis tu glisses tes mains un peu fraiches sous son teeshirt pour le lui remonter « …tu viens te baigner ? » T’aimes ça. Le toucher comme ça. T’en as besoin. De toucher. Encore plus depuis ta perte de la vue. Pourtant t’oses pas. T’oses plus toucher les gens. De peur qu’ils comprennent mal. Mais là. Là c’est différent. Parce que y’a la drogue qui te délie. Qui te permet de faire des trucs que t’aurais jamais fait normalement. « … T’as pas envie d’aller dans l’eau avec moi … ? » T’es toujours aussi proche de lui. Ca fait battre ton cœur un peu trop fort. Puis ça t’fait sourire comme un idiot. T’aimerais bien l’embrasser. Puis le voir surtout. T’aimerais bien voir son visage énervé.
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() message posté Ven 26 Sep 2014 - 22:38 par Invité

Bin… je t’aide Tu as rien répondu. T'as laissé passé ça pour te focalisé sur son état. Bordel qui a bien pu lui filer un truc comme ça et se laisser s'évaporer en ville ? C'est débile. C'est stupide. Et tu devrais en avoir rien à foutre non ? Qu'il passe sous un train qu'est-se que ça peut te faire ? Rien. Tu l'as regardé s'faire massacré par les mains que tu connais que trop bien. Alors t'en a rien à faire, hein ?!! Pourtant t'es là à fixer ses yeux qui ne te regardent pas totalement posé sur toi plus par le son de ta voix, que parce qu'il te voit. Tu ignore cette pensées. Non t'es là. Tu le fixe sans cillé attendant sa réponse. Toi l'alcool sur le coup tu l'a sens à peine, tu sens pas tellement, comme si t'avais rien bu. Faut pas se voiler la face, si t'avais rien bu tu serais pas là à tenter le diable si proche de ce corps, mais quand même, tu joues au fort avoues? Hein t'aimes ça ne pas voir tes limites, pas t'avouer que t'es bien bourré mais que tu tiens debout donc tu fais comme si tout était bon. T'es doué pour ça, même bourré. Ca fonctionne. … un truc qui fait rêver… Il hausse les épaule en même temps que les mots sortent. Crétin. p*tain. Tu vois pas se qui t'fait chier en plus. tu comprends pas où est le fucking problème. Il va pas en crever...
Ou alors c'est ce sourire radieux, rêveur, heureux. C'est ça qui te dérange, ce sourire qu'il n'a jamais, qu'il n'a plus, qu'il a pas vraiment eut. Même quand il souriait, quand il te voyait encore, ça avait pas autant de liberté. Tu crois que tu supporte pas la beauté d'son p*tain de sourire, il devrait pas. Mais y'a le froid brutal, et le contact électrisant de ses mains sous ton tee-shirt. Carrément, à même ta peau. Peau qui s'enflamme en un instant, un p*tain d'instant. Connard. Tu dérailles. Tu vas pas bien. T'as un putain d'problème, t'as pas le droit réagir à ce genre de touché, tu peux pas, c'est pas normal. T'es aliéné, c'est ça ?! Tu dégluties ta mâchoire se serrant en un bloc de béton alors que tes doigts se crispent dans une habitude à devoir frapper pour son acte. Mais t'en es incapable. …tu viens te baigner ? Sa voix trop douce, son sourire, son visage trop décrispé de son anxiété. Et ce contacte constant qui tee permet pas de t'énerver. C'est ça le truc, et durant un long moment tu y as cru hein, qu'il avait pigé. Quand quelqu'un t'faisait chier, t'insupportait assez pour aller le fracasser, il suffisait que tu vois Victor avant, qu'il se foute contre toi pour pouvoir t'apaiser assez pour rester autant de temps que possible. P*tain de garde fou, s'que tu le haïssais pour ça, tu le haïssais pour tout, tu le déteste encore tellement plus depuis. Et pourtant tu restes là stoïque figé, alors que se qui te tue encore plus c'est de sentir avec honte et une colère sourde montante qu'il suffit que de ça pour te faire bander. T'es juste trop bourré ?! Tu voudrais juste redevenir normal, putain arrêter. … T’as pas envie d’aller dans l’eau avec moi … ? Tu grognes, ta main quittant son visage alors que tu regarde la plage déserte. Inquiet ? Personne aux alentours, ta main chope son poignet sans pour autant le virer de sous ton tee-shirt. Tu peux pas y'aller, tu vas te noyer ! Rentres chez toi ou va baiser quelqu'un d’intéressé par ton cas ou ton cul. Et tu t'entends répondre froidement, sans aucune p*tain de réalité.
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() message posté Ven 26 Sep 2014 - 22:52 par Invité
Tu la sens. La chaleur de sa peau. La douce chaleur. Elle réchauffe ta main un peu froide. Et puis, tu sens la chaleur qui irradie de son corps aussi. Tout près de toi. Tu frissonnes un peu. Tu sais pas si c’est parce que c’est la fraicheur de la nuit londonienne ou si c’est cette proximité. Si c’est ce désir qui fait chauffer ton ventre et provoque un doux frisson qui parcoure lentement ton corps.

Il grogne le garçon. Un peu. Alors tu mordilles doucement ta lèvre toi. Tu poses tes questions avec ce détachement étrange. Cette douceur paradoxale et mal placée. Avec la douceur d’un enfant qui ne comprend pas pourquoi tout le monde est en colère. Avec un enfant qui voit la beauté ou les autres ne voient plus rien. Et là. C’est toi qui la voix la beauté. La douceur. C’est toi qui voit plus rien. Ca pourrait presque être joli si c’était pas aussi triste.

« Tu peux pas y'aller, tu vas te noyer ! Rentres chez toi ou va baiser quelqu'un d’intéressé par ton cas ou ton cul. » Tu fais un peu la moue. Il a cette violence omniprésente. Cette haine de tout. Il y a cette sauvagerie aussi. Celle que tu appréciais tellement lorsqu’il te plaquait contre un mur pour te baiser sauvagement. Pourtant, aujourd’hui, t’y fais pas attention. Tu l’ignores. Parce que t’as pas envie de t’énerver. T’es trop heureux pour ça ce soir. Tu réponds avec la même douceur. La même candeur. « …Bah… si tu viens, j’vais pas me noyer. » C’est presque intelligent. Plutôt malin pour quelqu’un de drogué. Tu hausses les épaules, souriant un peu avant de tirer encore légèrement sur son tee-shirt. Mais il ne veut pas céder. Alors tu reviens au pantalon. Tu tritures maladroitement son bouton. T’essaies de l’aider, mais tout est noir et la drogue te rend moins habile que d’habitude.

Dans ton boxer noir, y’a une bosse qui se forme un peu. La proximité des corps. Puis la pilule aussi. La pilule de l’amour qu’on l’appelle. Parce qu’elle facilite le contact. Elle facilite l’excitation. Alors t’es là, commençant à bander un peu. Mais tu le réalises pas vraiment. C’est ton corps qui parle pour toi. Qui s’exprime sans ton accord. Il parle à celui de Dmitri. Un peu comme s’il le reconnaissait. « roh …. Aller … vient. » Tu te tortilles un peu. Comme pour le presser un peu. « Puis j’suis tout sale ! » Y’a du sable sur toi. Qui a collé. T’avais les jambes encore mouillées quand tu t’es allongé dans le sable faut dire. Alors, faudra bien te laver. Plonger dans l’eau pour te débarrasser de ce sable.
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() message posté Sam 27 Sep 2014 - 11:28 par Invité

Tu le fixes sans le lâcher, enfin juste pour vérifier encore une fois cette plage. Mais faut pas psychoter, cette plage à cette heure-ci y'a personne qui vient s'y aventurer. Tu le sais, avant tu venais souvent ici avec des filles baiser. Plus maintenant ? Oh non t'attends même pas d'être éloigné des autres pour le faire oublier. Sérieusement sur ce plan là ça a triplé, depuis des semaines tu fais que ça. Baiser, taper, être bourré. Nouveau crédo. T'as même été chopé la Alma, enceinte, rien à crier, elle est paq grosse, elle est pas moche, et pas conne et puis après tout on s'en fout, non ? Totalement même. T'as entendu qu'il y aurait le frère de Victor dans cette histoire de paternité, mais sérieux t'en à quoi à crier, toi tu sais utiliser une capote, alors tu t'en fous. T'es vraiment mal barré, tu le sais...

Mais le pire c'est maintenant. Face à lui. T'aurais pas du t'approcher. La leçon avec Lys' a pas suffit ? Mais non t'es là, planté dans ce sable, face à lui. Et juste sa putain de main te fous la trique. Mec tu bandes pour des doigts posés sur ton ventre. T'es rendu à ce point si bas pour être arrivé là ?! Sa moue à tes mots te trouble, il se blesse même pas par tes pseudo insultes, il est là trop perché pour les comprendre. …Bah… si tu viens, j’vais pas me noyer. Putain. Enfoiré. Tu peux pas juste arrêter de penser quand t'es défoncé, t'es obligé de balancer des trucs si censé ? Connard. Tu jettes un regard à l'eau. Avant de te gifler mentalement te rendant compte que t'es en train de te demander si l'eau est froide, se qui voudrait dire accepter sa demande. No fucking way ! Tu le sens tirer ton tee-shirt sans que ça te fasse changer d'avis... Jusqu'à sentir ses ongles griffer un peu ta peau en s'acharnant sur le bouton de ton jean trop usé. Tu te tends, près à le frapper, près à lui sauter dessus. Bordel, non. Tu te dégoutes bordel, t'es là en pleine ville dans une piscine fermée au public la nuit à rester sous les mains d'un putain de drogué. Mais sérieusement qu'est-se que t'as vraiment foiré pour arriver là ?! Rhoo... Allez... Viens !! Ses suppliques d'enfant te font grincer des dents, te retournes l'estomac. Parce que c'est une mauvaise sensation de déjà vu. D'un Victor avec un sourire malin adossé aux casiers te provoquant ainsi avant que tu le chope sans douceur pour le trainer dans une salle avec toi. Parce que ça te rappelle ça, ses yeux, le passé, son corps. Il se bouge comme un môme alors que tu t'interdis de descendre ton regard sur son corps. Puis j’suis tout sale ! Tu serres les dents en le fusillant du regard sans qu'il voit rien. Ok... mais alors c'est juste pour que t'arrêtes tes p*tain de suppliques de pédales. Tu réplique avec froideur et fierté. Tu vires sa main de ton pantalon pour qu'il n'aille pas plus bas s'apercevoir de se que tu es incapable de contrôler malgré ta haine. Virant tes chaussures usées tu descends ton pantalon en te redressant ensuite. Bordel mais sérieusement comment t'as fait pour en arriver là ? T'es encore à te le demander alors que tu te retrouves à moitié à poil sur cette plage, avec lui.
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() message posté Sam 27 Sep 2014 - 13:39 par Invité

Il est beau le monde ce soir. Presque coloré. Pourtant, y’a pas plus de couleur de d’habitude. Mais tu t’sens juste heureux. Heureux pour n’importe quoi. Pour le sable qui se faufile entre tes doigts de pieds. Pour le bruit de l’océan qui se balance doucement. Pour sa présence troublante. Pour tout. C’est juste beau. C’est tout.

« Ok... mais alors c'est juste pour que t'arrêtes tes p*tain de suppliques de pédales. » Tu ignores ses provocations. Pédales. T’as toujours trouvé ce mot plutôt dégueulasse. Peu importe. T’as appris à ignorer. Et puis, tu l’sens que c’est pour se protéger. Alors tu dis rien. Tu souris juste. Tu profites de cette petite victoire. Tu profites du fait qu’il va venir avec toi dans l’eau. Et puis, il a même pas tant grogné que ça.
Tu l’entends se déshabiller. Et ça t’donne envie de le voir. Alors y’a ton imagination qui s’affole. Tu peux presque le voir descendre son pantalon. Tu peux presque voir son corps. Ses jolis muscles. Et les quelques cicatrices qui ornent son corps. Tu connais encore leur emplacement. Y’a ton corps qui répond à ton imagination. Ca t’fait rougir un peu. Tu devrais pas pourtant. Il doit avoir l’habitude maintenant après tout. De t’faire bander. Mais c’est différent. C’est tout. Alors tu décides d’avancer sans l’attendre. Pour te calmer un peu.

T’avances jusqu’à la piscine. Ton boxer moule particulièrement ton corps. Tu avances lentement. Pour ne pas tomber dans l’eau sans faire exprès. Ca serait idiot. Puis dangereux. Tu finis par t’arrêter, de peur de tomber. T’es pas si loin de l’eau finalement. T’as plutôt bien calculer. Tu l’attends, fermant les yeux un instant pour respirer l’air frais de Londres.
Puis il arrive derrière toi. Tu l’entends. Et sans te tourner vers lui, tu demandes « … est-ce que t’es nu … ? » Tu sais pas pourquoi t’as demandé ça. Pour visualiser la scène peut être. C’est sorti tout seul. Sans que tu réfléchisses. Question stupide. Pourquoi est-ce qu’il serait nu ? … Finalement, il pourrait. Il n’y a que toi ici. Et tu vois rien. Et puis, c’est agréable de se baigner nu.
Sa main vient attraper ton bras pour te guider jusqu’au bord de la piscine. Tu souris. Puis sans prévenir, tu sautes dans l’eau. Tu restes quelques secondes dessous à écouter le silence de la piscine. Ce silence si agréable. Et puis finalement, tu ressors ta tête. « t’es ou ? » T’as besoin qu’il face plus de bruit pour le localiser.

Et finalement, tu t’approches de lui. « c’est bon hein… ? » Tu souris. Faisant passer ta main doucement dans l’eau. Tes pieds touchent le sol, recouvrant ton corps jusqu’au milieux du ventre. Et tu souris … C’est bon
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