"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici j'aurais aimé oublier ▼ victor (hot) - Page 3 2979874845 j'aurais aimé oublier ▼ victor (hot) - Page 3 1973890357
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j'aurais aimé oublier ▼ victor (hot)

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() message posté Lun 6 Oct 2014 - 12:06 par Invité

Et heureusement que tu es ivre. Et heureusement qu'il est défoncé. Que vous êtes seul dans ce bout de ville abandonné. Heureusement que t'es pas toi-même, un peu libéré de ce dégout de toi-même. Qui es-tu ? Pourquoi toi ? Pourquoi tu fonctionnes pas ?! Pourquoi t'es pas normal et tu peux pas vivre correctement ? Pourquoi l'baiser lui et y prendre plus de pied qu'avec une nana même en la prenant par derrière ? Pourquoi t'es comme ça et pas autrement ? Questions incessantes dans ta tête trop pensantes, questions mélangé à trop de culpabilité refoulée. Non bien heureusement tu es ivre et tout cela est de moitié atténué. L'aurais-tu seulement touché ? Sans aucun doute mais avec une toute autre brutalité. Tu supportes pas. Tu l'supportes pas.

Et tu continues. Et tes coups de reins se perde en lui, contre lui. Et tu te le ressens ce p*tain de plaisir, ton bas ventre et ton membre trop dur. Tu continues, observant par instant son visage crispé, la lune éclairant sa peau encore trempé de chlore, vos peau moite d'efforts et de cette eau qui n'a rien de salée. Et tu continues, encore avec un plaisir beaucoup trop brute, beaucoup trop bon, beaucoup trop... abjecte ?! Tu sens ses lèvres dans ton cou, tu sens ses dents sur ta peau, tu devrais le virer, l'interdire de risque de te marquer. Mais t'en dis rien. Demain sera autrement. Non là lorsque tu sens ses lèvres sur ta peau tes doigts remontent le long de ses hanches dans son dos, tu le griffes, et toi tu t'en fou un peu de sa peau qui sera marquée. Tu continues, entre grognements de plaisir, sans savoir si t'as envie que ça se finisse ou que cela dure encore. Non tu accélères pas vraiment pour autant, et quand tu l'entends ainsi son plaisir, tu souries légèrement contre ses lèvres sans les toucher. Ce mec a ce pouvoir qui te fait pire que bander, tes là, en lui continuant sans vraiment pouvoir dire si tu vas pouvoir te contenir encore bien longtemps. Le plaisir le crispe trop, réaction qui ne ait donc qu'amplifier le tient en lui alors que tu continues, comme tu peux le souffle court, tes mains trop crispée sur sa peau, l'esprit ailleurs, pas présent, bien encré pour autant. T'es là contre lui, en lui, face à lui, près de lui. Trop de lui. Et s'en est finit, et quand tu le sens se cambrer tu ries de cette manière bien à toi, fier de toi, ce petit côté supérieur qui ne t'abandonne pas. Et tu continues à peine, de toute manière c'était peine perdue, le sentir se cambrer ne fait que jouer un peu plus sur ton membre et ton plaisir avancé, et tu étouffes un râles de plaisir tes lèvres contre sa peau dans un énième coup de bassin. T'es damné Dim', tu le sais.
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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 21:43 par Invité
Ca t’fait gémir et grimacer un peu. De sentir ses ongles s’enfoncer dans ta peau. C’est comme s’il venait s’ancrer en toi. S’inscrire pour t’empêcher d’oublier. Et sous ses doigts, tu retrouves cette même fougue qu’auparavant. Et pour la première fois depuis longtemps, t’es pas juste un handicapé. Pour la première fois depuis longtemps, quelqu’un te traite comme il avait l’habitude de le faire avant l’incident. Juste comme avant. Avec la même fougue un peu brutale et ses touches de douceur paradoxales.
Et alors, t’es juste toi. Juste Victor.

La douleur s’efface rapidement. Parce qu’elle est pas si importante que ça finalement. La douleur. Parce que le plaisir prend le dessus sur tout le reste. Et les marques que Dmitri laissent sur ton dos ne sont rien face à la chaleur de son corps. Au gout de ses lèvres. A l’odeur de sa peau. Sa putain d’odeur qui t’enivre à en crever. T’as l’impression d’être de nouveau chez lui, perdu entre ses draps imprégnés de sa présence. Bordel.

Tes lèvres cherchent malicieusement les siennes sans vraiment les trouver. Tu te recules légèrement quand tu les frôles. Et tu les goutes un instant du bout de ta langue. Tu joues encore doucement tant qu’il est temps. Parce que la pression est trop forte. Tu voudrais que ça dur encore. Mais le plaisir semble vouloir s’exprimer. Et le réprimer pour le faire durer devient presque impossible. Tu joues encore un court instant avec la frontière de la jouissance. Puis tu finis par te laisser aller. Un râle de plaisir s’échappe de tes lèvres entrouvertes. Tu t’sens partir. Planer complètement. Tu te crispes contre lui tandis que tu viens entre vos deux corps, jouissant en grande partie sur ton bas ventre.

Il ne lui faut pas longtemps pour que la jouissance le happe lui aussi. Et à défaut de voir son visage déformé par le plaisir, tu entends ses gémissements. Ses gémissements si excitants. C’est tellement plus fort qu’avant. Sa voix bourrée de plaisir provoque en toi des sensations que tu n’avais jamais rencontré lorsque tu pouvais le regarder. Parce que c’est presque comme si tu voyais son plaisir dans sa voix. Ca te ramène à la réalité. De l’entendre comme ça. Et tu frissonnes doucement en le sentant venir en toi. Tu réalises même pas qu’en bons irresponsables, vous avez baisé sans protection. T’es juste là. Avec ce sentiment de plénitude intense. Tu souris faiblement, planant encore tout doucement.

Son souffle vient encore s’échouer près de tes lèvres. Et doucement, tu viens glisser la main sur sa nuque pour l’attirer contre toi. Cette fois ci, tu ne joues plus. Ta langue vient chercher sa sienne pour s’y mêler langoureusement. Et cette fois, c’est plus aussi fougueux. C’est doux. Presque trop doux. Tu soupires faiblement contre ses lèvres, bougeant une dernière fois ton bassin. T’as pas envie qu’il s’en aille putain. Tu veux l’garder. Tu veux l’garder juste contre toi.
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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 22:09 par Invité

Oublier. D'être quoi ? Oublier. Mais pour quoi ? Pourquoi ? T'as oublié d'être finit. Oublier de tomber dans une bonne famille. Oublier d'être normal. Une fois, défoncé, tu t'es dit qu'aimer tringluer Victor, c'était juste dû au fait d'avoir vu la cervelle de ton père étaler sur le macadam. Qu'étant môme t'était pas finit et ça t'a fait disjoncter, puis que les états de ta mère t'ont pas aidé. Et que maintenant voilà t'es... non tu peux même pas l'prononcer. Pas toi, tu lui ressemble pas à ce sale pédé. Non toi tu passes tes nuits entre les cuisses des filles, leurs seins écrasés sur ton torse, la lèvre trop rouges de maquillage, toi tu les drague et tes mains glissent toutes seules sur leurs fesses rebondis. Toi t'aimes leur cheveux long qui s'emmêlent entre tes doigts trop hargneux. Toi... toi tu finissais souvent à quatre heure du mat' à le trouver à n'importe quel endroit parce que t'avais rien pour réellement te contenter. Borné.

Et à chaque coups de reins où tu t'enfonces en lui, où tu le sens son corps tu retrouves ce plaisir. Et à chaque fois tu sais que n'importe quel corps ferait pas l'affaire. Que les filles savent pas le faire. Que les autres... tu t'emmêles. Tu perds les pédales, et tu finis par perdre tes pensées entre ses gémissements, entre ses frissons, entre tes coups de hanches qui à chaque fois te font le pénétrer avec ce plaisir qui t'as trop manqué. Tu souffles légèrement, tu cherches ton souffles, tu cherches ta raison qui n'est plus là depuis un moment déjà. Non. Paumée, perdu, éloignée. Il a ce pouvoir c'te con faut dire. Surtout entre ses jambes, surtout face à son corps, surtout quand t'es en lui. Crevard. Qui ? Lui ? Toi. Tu sais plus de qui tu parles à tord ou à raison. Bordel. Demain tu gerberas en voyant se qu'il a fait de ton corps, ses marques, et son image sous toi. Tu sais que tu le supportes pas, s'qu'il y a dans tes tripes à chaque fois.

Et quand tu t'sens en finir avec toute cette dureté de plaisir, quand tu sens que tu te lâches sans même penser une seule seconde que vous êtres trop stupide pour penser au mot capote... tu n'as qu'une pensée, c'est que c'est pas assez. T'en reveux. Encore. Toujours. Insatisfait ? Frustré ? Y'a trop de truc qui reste bloquer en toi, trop de... d'absence ? Foutaises ! Et tu penses à rien histoire d'un instant, quand ton cerveau est incapable de penser l'instant où tu en finis, en lui. Bordel.
Son corps qui bouge, ses doigts sur ta nuque moite, tu le laisses faire. Tu te laisses faire jusqu'à sentir ses lèvres, sa langue, contre la tienne. Tu as plus trop de souffle mais tu t'en fou. Tu le laisses faire.. jusqu'à trop de douceur, trop de... tes lèvres dérapent le long des siennes alors que tu y met fin pouvant pas tellement le supporter. Trop de douceur, toi t'y es pas habitué. Coutumier. Non trop longtemps que ça c'est pas passé. Trop de mois que tu as foiré. Avant, il arrivait à t'amadouer... maintenant, pulsions passés t'arrives plus à te retrouver. ça va calmes toi. Tu reprends ton souffles, pas le nord. Tu te relèves tant bien que mal de son corps. Trempé, tu passes une main sur ton ventre presque exaspéré. Demain t'aurais besoin d'une douche, mais ce soir... Y'a son odeur bien trop cramponnée.
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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 22:53 par Invité
Les battements de ton cœur ralentissent lentement.  Et ton souffle devient un peu plus régulier. Tu te sens encore sur un petit nuage. Encore trop défoncé par l’ecsta et par le sexe. T’es bien putain. T’es tellement bien. « ça va calmes toi. » puis comme toujours, il te fait redescendre sur terre. Comme toujours, il retrouve son caractère de merde et sa voix dédaigneuse. Tu te retrouves comme un con. Dmitri, il aime pas la douceur. Il aime pas quand tu l’embrasses un peu trop tendrement. D’ailleurs, en général, il aime pas que tu l’embrasses. Mais toi, t’en as besoin parfois. D’un peu de douceur. Alors souvent, tu vas la chercher ailleurs. Parce qu’avec Dmitri, t’y auras jamais droit.

Il se détache de toi. Un frisson te parcourt entièrement. Son corps ne réchauffe plus le tient et il ne fait pas très chaud dehors. Tu te redresses sur tes avants bras, le visage tourné vers lui. T’as les cheveux en bataille et le regard toujours ailleurs. Peut être encore plus que d’habitude. Tu sais pas quoi dire.

La fatigue s’abat violemment. Comme si une massue te tombait dessus. C’est un peu comme si la drogue et l’excitation t’avait fait oublier. Oublier que tu dors plus. Ou si peu. Que marche plus très bien. T’es épuisé. Tu pourrais t’endormir là. Comme ça. Tu pourrais te laisser aller pour une fois. Ne pas penser à tous ces cauchemars qui te terrifient. Alors tu poses de nouveau ta tête sur le transat’ et tu fermes les yeux. T’entends Dmitri se rhabiller. Et tu veux pas qu’il parte. Tu veux pas qu’il te laisse. T’es fatigué que tout le monde t’abandonne tout le temps. Alors doucement, tu souffles « … pars pas … » Tu sais pas vraiment pourquoi t’as dis ça. Parce que tu sais bien qu’il t’écoutera jamais. Parce qu’il s’en fou. Mais c’est sortit tout seul. Tu veux pas qu’il parte putain. Tu veux t’endormir contre lui. Et ça t’énerve, ce pouvoir qu’il a sur toi. Tu devais le détester. Le haïr du plus profond de ton être. Et pourtant, y’a autre chose. Et cet autre chose qui te bouffe. Parce que tu veux pas l’avouer. Parce que vous deux, c’était censé être juste un jeu. Mais tu sais pas jouer toi. T’as oublié les règles. Et tu te retrouves comme un idiot attaché à la mauvaise personne. Dmitri, il peut te détruire. Encore plus qu’il ne l’a déjà fait.

T’as l’impression de tomber. T’es tellement fatigué. Comment t’as pu oublié ça ? Et doucement, ton esprit s’évade et tu t’endors. Là. Comme un con. Pour la première fois depuis longtemps, tu t’endors sans difficulté. Sans avoir peur de rêver de cette nuit là.
T’es qu’un con Victor. T’es qu’un con.
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() message posté Mar 7 Oct 2014 - 23:20 par Invité

Avant. tu n'y as plus le droit. Avant, tu n'en veux pas. Pas de sa tendresse, pas de ses gestes, pas de se que tu tolérais sans même savoir pourquoi. Avant ça te bloquait moins, avant tu n'avais pas l'image de Lysandre qui entre dans ta chambre, de son regard choqué, dégouté, haineux. Avant t'avais pas l'horreur que tu as ancré en Victor. Avant. C'est plus maintenant.

Tu te détaches de lui, tu as les idées qui tanguent, la tête qui bouge et tourne un peu avec l'alcool et tant de mouvement, de plaisir. Tu grognes un peu, tu trouves vos fringues, proches. Tu enfiles ton jean sans même récupérer ton caleçon, au moins ton jean est sec, ça te va. … pars pas … Tu t'arrêtes pas de l'enfiler, non tu cherches ton tee-shirt tournant le regard vers lui, dérouté. Tu dis rien sur le coups, tu enfiles ton tee-shirt. Crèves. Tu grognes à peine audible en remettant ensuite ton pull qui te réchauffe du vent frais. Maintenant que t'es plus contre lui, que le plaisir te broie plus le ventre, t'as froid. Hors de question de rester là. C'est bon il a pas eut s'qu'il voulait ?! Tu veux rien en savoir. Tu le vois ses yeux cerné, tu en as rien à foutre. Tu t'allumes une clope en t'éloignant. Rien à cirer. Tu remets tes chaussures trop abimé, relevant la tête avant de te tirer. Tu grognes, tu soupires. Tu l'observes les yeux fermer. Arraches toi d'ici tu vas crever d'froid. T'en as rien à foutre non plus, surtout que le voir à poil te dérange absolument pas mais bon. Tu le regardes un instant qui bouge pas, réponds pas, réagit pas. Tu fronces les sourcils. Quoi il peut faire une overdose si longtemps après ? Et de quoi tu t'en inquiètes, hein ?!!! Tu reviens sur tes pas près à le secouer avant de voir son torse se relever doucement. Trop con. Non mais sérieux, il se pense où pour pouvoir s'endormir comme ça ?!! Tu manques de le frapper pour le réveiller. Bordel, c'te con. Tu restes là fumer ta clope. Fais chier ! Tu récupères ses fringues, tu le redresses en espérant qu'il se réveille. Que dalle. Bordel 'arrives pas à y croire. Tu lui enfiles son pull, son jean, tu t'fais dégueuler, depuis quand t'as signé pour ça ? T'as jamais rien signé justement.

Tu lui enfiles son jean serrant les dents pour ne pas le frapper de dédain, d'énervement. Putain, tu fais chier ! Même pas il se réveille. Même pas tu essayes d'être brusque. Tu attrapes ses chaussures, et tu le chopes par la taille réussissant non sans manquer gravement de te casser la gueule à la foutre sur ton épaule. Comment ? Bonne question. Faut croire que passer son temps à courir pour voler un truc, ou se battre, ça donne des muscles. Tu tangues, tu marches pas droit. Trop lourd. Tu as envie de le tuer. Tu le tueras certainement.

Et tu continues de ruminer toutes tes manières et possibilités de lui faire regretter de s'être endormit comme un mort, le long du chemin. Tu continues à avancer, tu manques de le lâcher... quoi ? 6 fois ?! Encore heureux qu'il habite "pas si loin". Pas si loin c'est vingt minutes de marches, il t'en faut quarante et tu manques de tomber en arrivant devant sa porte. Ton point s'abat dessus, une fois... deux fois. bordel. Y'a donc personne chez lui ? Tu dois bien avoir le numéro d'arthur quelque part mais expliquer pourquoi tu lui ramène son cadet serait pas tellement... non. Tu finis par poser Victor au sol contre le mur alors qu'il semble à moitié se réveiller. Tu cherches ses clefs. Crevard. Tu lances avant de les récupérer et ouvrir la porte.

Tu le lâches sur son lit, laissant tomber au sol ses chaussures qui font un bruit plat. Tu l'as à moitié trainé jusqu'à trouver sa chambre, même pas il se réveille totalement. Sur le coup tu blâmes la drogue, tu le fixes les dents serrées. Tu te poses sur le bout de son lit sur le place libre, posant tes pieds sur le lit, tu appuies ton menton sur tes genoux relevé, tu le fixes, t'as envie de le frapper. Oui vraiment. Mais cette pensées ramènes des images qui te filent la nausée. L'alcool et ça... tu te sens vaciller. Tu attends que ça passe avant d'y aller. Et tu te vois pas sombrer.
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 5:43 par Invité
T’entends vaguement sa voix. Là. Un peu lointaine. Un peu ailleurs. Mais t’as pas le courage de la suivre sa voix. T’as pas le courage de te laisser guider jusqu’à la réalité. Tu te laisses juste tomber dans les abimes du sommeil. T’en as trop besoin. Ton corps peine à suivre parfois. Souvent. Peur de dormir. Ca parait tellement stupide. Tellement idiot. Mais c’est là. Ancré en toi. T’arrives plus à t’abandonner au sommeil. Alors tu veilles. Tu veilles jusqu’à l’épuisement. Parfois, tu te retrouves à somnoler. A avoir du mal à discerner le rêve de la réalité. Ca se mélange parfois.

Parfois, ton niveau de conscience remonte un peu. Tu te sens avancer. Tu comprends pas bien pourquoi. Mais t’as pas vraiment le temps de te demander. Parce que, de nouveau, tu retombes dans l’inconscience. Tu plonges de nouveau dans l’eau glacée. Et tu rêves. Des choses étranges. Pas très réelles.

Tu te sens tomber au sol. Ca t’prends le cœur. Cette impression de tomber. T’arrives pas à savoir si c’est la réalité ou simplement ton rêve. L’un et l’autre se mélangent. Tu bouges un peu. Si peu. Et tu sens des mains sur ton corps. Qui viennent fouiller ta poche. Tu voudrais grogner, mais t’en es pas capable. Alors tu te laisses juste faire.

De nouveau, tu le sens te relever et t’attraper par la taille. Ton visage vient s’échouer dans son cou. Et tu reconnais son odeur. Tu la respires doucement. T’as même pas la force de te tenir debout. Tu t’accroches juste un peu à lui. T’es là, dans ce demi sommeil. Dans cet entre-deux étrange.
De nouveau, tu te sens tomber. Mais c’est sur quelque chose de mou que tu atterris. Ton lit. Ta chambre. Tu reconnais l’odeur. Un léger bruit s’échappe de tes lèvres tandis que tu te recroquevilles dans ton lit.

Le sommeil te regagne de nouveau. Mais cette fois, c’est différent. Y’a tes rêves qui recommencent. Tu réalises pas tout de suite. Parce que ça commence bien. Simplement. Puis y’a les coups qui pleuvent. Comme ça. Brusquement. Y’a l’image de Lysandre qui s’imprime. Et t’as mal. T’as tellement mal que t’as l’impression de crever. Dans ton rêve, tu cries. Tu lui cries d’arrêter. Tu te recroquevilles comme un enfant. Mais c’est pas que ton rêve. Là, au milieu de ton lit, t’as le visage paniqué et les larmes qui coulent sur tes joues. Et tu te débats contre le vide. Tu cries aussi. La douleur et la peur dans la voix. Puis au milieu de tes « arrêtes ! » tu l’appelles lui. Dmitri. Dans ton rêve. Puis en vrai. Tu chiales. Tu chiales comme un gosse effrayé. Parce que, quelque part, c’est ce que t’es. Un gosse effrayé. Traumatisé par ses souvenirs.
Tu voudrais te réveiller. Juste te réveiller. Mais t’es coincé dans cette douleur infernale.
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 11:21 par Invité

Le porter t'as totalement tué. T'aurais dû le laisser là-bas après tout. Qu'es-se que t'en as à faire toi ?! Il aurait pu crever de froid, t'en as rien à faire hein ? Bien sur. On y croit. T'es là à le fixer un moment, à reprendre tes esprits avant de partir. Et tu pars pas. Tu pars pas, enfin si mais pas comme tu y songeais. Tu finis par sombrer peu à peu t'allongeant à moitié sur son lit dans cette chambre que tu connais à peine. Tu devrais te barrer mais non, t'es là encore un peu bourré, totalement crevé, allongé à l’envers à ses côtés. Bordel.

Tu sais pas comment mais pour une fois le sommeil est facile à trouver, facile à attraper, facile à garder. Simple. Froid. Noir. Tu tombe aisément et tu restes comme ça sans doute un long moment. Tu sais pas combien de temps. Tu sais juste que tes rêves commencent à prendre un autre tournant, qu'ils deviennent brutaux, criant. Tu as du mal à comprendre, non tu comprends rien finalement. Tu associe pas ces pleures et ces cris à la réalité. Trop dans les vaps un temps. Un temps, seulement. Et tu te réveilles en sursaut, moite, paumé. Sur tes gardes, ta le cœur à bord des lèvres, le cœur qui bat à fond et ton regard qui cherche le moindre repère. La moindre menace. Pas chez toi. Pas chez Lys. Pire. Sa voix te vrillants les tympans tu crois un long moment que c'est comme beaucoup de tes cauchemars. Mais en plus vrais.

En plus vrai. Oui. Tu l'entends pleurer et ça te prend au ventre alors que de suite tu te redresse à l'aveugle un moment. Obscurité, tu met du temps à t'y adapter. T'entends ton prénom. Il est là sur le lit, près de toi. Et ça te replonge dans une autre dimension, passée depuis de longues semaines. Tu te sens mal. Et tu le pousses du pied. Oh réveilles toi ! Tu lances avec froideur, avec distance parce que c'est la seule manière. Mais ça fonctionne pas. Et tu grogne en te levant en t'éloignant de son lit dans lequel il bouge trop, il geint trop, il parle trop. Tu en veux pas. De ça. de ces souvenirs. De cette culpabilité. Tu ramasses ton paquet de clope qui était tombé de ta poche et tu contournes le lit.

Partir au plus vite. S'éloigner. S'arrêter. Le fixer. S'en vouloir. Tu veut plus entendre ça, jamais. Et tes rêves te suffisent déjà à garder ça ouvert, mais là... T'as envie de le frapper, de le faire taire. Pas mieux que Lysandre. Pire. Tu poses juste ta main sur son épaule simplement, doucement, tes doigts se serrant à peine contre sa peau. ça va j'suis là... calmes toi. Tu dis lentement, trop doucement. Et seule la nuit trop obscure sera témoin pour s'en souvenir.
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 22:16 par Invité
Tout le monde déteste quand tu fais ça. Quand tu te mets à gueuler au beau milieu de la nuit. Peut être que c’est pour ça qu’ils dorment plus vraiment là. Ca les gavait trop de te rassurer toutes les nuits. Alors ils sont juste partis. De toute façon, c’est pas comme s’ils avaient eu l’habitude de passer leurs nuits ici. Arthur, ça fait longtemps qu’il a déserté. Puis ta mère … C’est simplement qu’au lieu de ramener des mecs, elle va dormir chez eux. Parce que c’est plus simple que de s’occuper d’un gosse terrorisé.

Tes sanglots se calment peu à peu. Sous sa présence. Sous ses doigts qui caressent doucement ta peau. Entendre sa voix te rassure. Tu sais pas bien pourquoi. Tu sais pas bien comment. Mais elle te rassure. Et après de longues minutes, tu finis par t’apaiser. Ton souffle redevient régulier et tu t’endors de nouveau paisiblement.

Tu te réveilles doucement. Calmement. Et t’as cette impression de ne pas avoir aussi bien dormi depuis une éternité. T’ouvres les yeux, mais tout est toujours aussi noir. Alors tu le fermes de nouveau un instant. Tu restes là. Immobile. T’entends une respiration pas très loin de toi. Respiration régulière. Quelqu’un dort tout près de toi. Une petite grimace s’installe sur ton visage tandis que tu tentes de remettre tes idées en place. Tes souvenirs sont embrouillés. Tu peines à distinguer le rêve de la réalité. Est-ce que tout ça s’est vraiment passé ? Est-ce que tu as passé la nuit avec lui ? Ou n’était-ce qu’un rêve ?
Tu viens passer timidement la main sur le corps endormi de ton voisin. Evidemment que c’était réel. C’est Dmitri. Là. Tout près de toi. Un soupire s’échappe de tes lèvres. T’es entre cette envie de le frapper. De lui hurler dessus. De le haïr pour ce qu’il a fait. Et pourtant. Tu restes là. Sans bouger. Puis après quelques minutes à rester immobile, tu bouges un peu jusqu’à te blottir doucement contre lui. Tu fermes de nouveau les yeux et te laisse submerger par son odeur. Tu voudrais la capturer. Comme tu pouvais capturer les images avant. Ce mec, tu l’détestes. Franchement. Tu le détestes pour tout ce qu’il te fait. Pour tout ce qu’il t’a fait. Pourtant, tu refuses de l’admettre, mais ce mec, t’en es tombé amoureux. Gamin trop faible. Tu sais même pas vraiment ce que t’aimes chez lui. Pourtant c’est là. T’es attiré irrémédiablement par sa présence.

Sans un mot, tu te lèves pour te diriger vers ton bureau. Et t’attrapes cet appareil photo qui ne sert plus à personne. T’as envie de capturer ce sentiment. Ce moment un peu spécial. Alors même si tu ne le vois, tu captures son image. Un léger sourire vient éclairer ton visage avant que tu n’attrapes tes cigarettes pour te glisser sur le balcon. Et sans un mot, tu fumes en capturant des moments de la ville que tu ne vois pas. Tu t’en fou. Ca t’fait du bien de sentir l’appareil entre tes doigts.
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 23:00 par Invité

Il bouge. Il se tord d'une frayeur imaginaire qui pourtant te paraît bien trop réel. Beaucoup trop. Transposé dans un passé pas si éloigné, tu te retrouves dans ce corps qui n'a pas voulu bouger. Réagir. Tu te doutes des images qu'il revoit simplement. Dernière image, vestiges sanglant d'une vie qu'il ne découvrira plus. Tu as envie de gerber. Tes doigts se serrent un peu plus sur son épaule sans pour autant lui faire mal. Lui il respire, il s'apaise, il se calme. Tu le fixe. Sourcil froncé tu comprends pas trop. Tu sais pas. Tu comptais pas vraiment à se que ça fonctionne. Tu savais pas se que tu faisais. Comme ce soir là. Tu savais pas non plus. Si seulement t'avais réagit avant. Arrêté Lysandre. "J'sais pas, c'est ma mère" voilà l'excuse que tu lui a sortit quand il a apprit pour l'ambulance qui était arrivé. Mensonge. Encore un. Qui t'éloigne encore de la seule vraie personne dans ce monde à te comprendre. A être près de toi depuis tout ce temps, peu importe le merdier. Comment pouvoir le laisser tomber ? Non, Victor c'était rien, qu'un divertissement, tu peux pas être pédé.

Il se calme, tu soupires. Tu restes là avant de tituber un peu pour te laisser tomber sur le lit, tes pieds posé sur le sol tu dis rien, tu fais rien. Tu inspires. Tu expires. Bordel ce que t'es paumé. Bordel s'que tu voudrais être reformaté. Erreur dans l'système vous m'avez baisé dès le début avec un bug originel. Remettez moi en état de marche. Voilà s'que tu penses en silence. Tu allumes une clope, tu trouves un verre sur sa table à côté du lit, tu t'en sers de cendrier, tu l'observes le ciel noir derrière sa vitre, et ton reflet sur le verre qui te sépare de la nuit. Tu soupires. Tu regardes le reflet de Victor, allongé, calme. Bordel. Tu l'éteins ta clope. Tu t'allonges, tu fixes le plafond. Parfois comme ça t'as envie de chialer. Parce que tu captes pas. T'étais pas si mal barré dès le début. Ton père tu le kiffais, il t'apprenais à tirer dans le jardin, et à jouer au foot. Il riait quand ta mère râlait contre tes céréales sur le sol. Ta mère était plus colorés, moins baisée. T'étais pas pédé. Pourquoi tout à déraillé ? Tu serres les points, les dents, les paupières. Tu voudrais te réveiller et au lieu de ça tu t'endors.

Le réveil est pas brutal et c'est ça qui te dérange un peu. Pas ce genre d'habitude dans ta maison, et tu sais très bien ou t'es, s'que t'as fait, et avec qui tu l'as fait. Et tu te hais. T'as envie de vomir et l'odeur sur tes fringues et le lit ne fait qu'empirer les choses. Son odeur. Tu veux pas ouvrir les yeux, même si tu pourrais utiliser son sommeil pour se tirer, tu veux pas. Bordel, pourquoi t'es comme ça ?! Puis y'a le silence à côté de toi, aucune respiration. Rien. Tu ouvres directe les yeux sans comprendre son absence. Tu tournes la tête, tu te redresses, avant de le voir. Et se qui aurait pu être de l'inquiétude par son absence se transforme en dégout simple. Tu restes là. Puis tu te lèves tu rejoins son balcon tu l'observes prendre des stupides photo. Pauvre con. Tu tapes dans son appareil photo qui se retrouves au sol sans grand grand fracas non plus. Tu sais même plus viser pédé te fais pas d'illusion elles seront abjectes tes photos. Tu lances avec venin, tu allumes ta clope tu regardes dehors. Tes frères sont rentrés ?
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() message posté Jeu 9 Oct 2014 - 5:03 par Invité
T’aimerais pouvoir voir. Pouvoir mettre ton œil contre le viseur et observer la vie. Pour capturer de nouveau ces petits instants un peu magique. Ca te manque putain. Mais t’es juste là. Comme un idiot. A prendre tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Pourtant, ça t’rend heureux. De tenir l’appareil entre tes doigts. De le porter jusqu’à tes yeux. Mettre si tu vois rien. Même si tout est toujours aussi noir.

Tu te retournes en l’entendant derrière toi. Et sans que t’ai eu le temps de dire quoi que ce soit, il donne un coup dans ton appareil, le faisant tomber par terre. « Tu sais même plus viser pédé te fais pas d'illusion elles seront abjectes tes photos. Tes frères sont rentrés ? » Tu mets deux secondes à réagir. Deux longues secondes. Puis finalement, ça part tout seul. Y’a ton poing qui vient s’échouer sur son visage. Son putain de visage mi ange, mi démon. Et t’as plutôt bien visé. « Va t’faire foutre ! » Tu secoues ta main, grimaçant de douleur. La colère s’est inscrite sur ton visage. T’en as marre de son caractère de merde. De ses réactions stupides. De son putain de désir de te punir pour ses coups de reins.  «  Dégage ! De quel droit tu fais ça putain ! » Tu t’baisses, tâtonnant sur le sol pour récupérer l’appareil avant de te redresser. « J’suis sérieux ! Casse toi ! J’en ai marre de toi ! J’en ai marre que t’assumes rien ! T’es un connard putain ! Va baiser d’autres mecs et pourris les pour ça ! Moi j’en ai marre. » Tu l’pousses brusquement vers la sortie. Cette fois ci, c’était la goute en trop. T’en peux plus de ses réactions. De ce besoin de te faire du mal. Parce que t’as déjà assez mal sans lui. T’as pas besoin de lui pour ça. Alors merde. Qu’il aille de faire foutre. Qu’il aille baiser d’autres filles. D’autres mecs. Tu t’en fou. Tu t’en fou !

T’as l’poing serré et la colère au cœur. T’aimerais tellement t’en foutre putain. T’aimerais tellement pouvoir l’effacer aussi facilement. « J’te déteste putain ! » C’est fou comme tes sentiments pour lui sont un bordel sans nom. Parce que c’est vrai que tu l’détestes. Tellement. Mais on le dit si souvent. Entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. Et t’es là. A la frontière. Un pied dans la haine. Un pied dans l’amour. A pas savoir lequel choisir. Et ça te détruit ça. De tanguer entre les deux. De le haïr si fort. Et t’avoir autant besoin de lui. T’as l’impression de cramer sous le poids de tes sentiments paradoxaux. Connard !

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