"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day☆ cary 2979874845 the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day☆ cary 1973890357
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the nights were mainly made for saying things that you can't say tomorrow day☆ cary

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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 9:54 par Margot Bernstein-Woolf


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for saying things that you can't say tomorrow day
caleb hyland & rory hepburn
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C'était juste incroyable comme mon téléphone ne faisait que vibrer. Oui, j'avais abandonner l'idée de le laisser sur sonnerie comme c'était le cas les trois quarts du temps. J'avais arrêté de croire que ça serait possible d'avoir la paix cinq minutes. Twitter, Instagram, messages & appels. Certaines personnes -que je ne connaissais absolument pas- avaient réussi, par un moyen qui m'était encore inconnu, à chopper mon numéro de téléphone portable. Des chaines, des radios, des magasines. Et tout ça à cause d'un pirate, qui ne pensait pas trouvé sur mon compte iCloud ce qu'il avait trouvé. Et si ça avait été une personne lambda sur cette sextape, elle n'aurait pas fait le tour du Royaume-Uni et ne serait pas en passe de dépasser la frontière. J'étais une personne lambda. L'autre personne avec moi sur la vidéo -parce que oui, c'était ma sextape- ne faisait pas partie du commun des mortels comme moi. C'était un fils de. Fils de, qui, en apparaissant sur cette fichue vidéo, foutait un sacré bordel dans la compagnie de son père.
Merci Rory d'avoir eu la somptueuse idée alcoolisée de filmer ses ébats. C'était un coup à devenir la Kim Kardashian du pays de notre bonne fée Elizabeth II, les fesses et Kanye West en moins. Quoi que, des sextapes, tout le monde en faisant. Monsieur et Madame Tout-Le-Monde faisaient ça pour pimenter leurs ébats après vingt années de vie communes. Donc d'une certaine façon, avec un coup d'un soir, ça ne se faisait pas. Apparemment. Saleté d'alcool ! -dixit celle qui finira sa semaine dans un bar.
La seule chose que j'espérais, c'était bien que ma famille ne soit pas tombée sur cette vidéo. Imaginez le traumatisme pour ma mère, mon père, ma soeur, ma grand-mère, de voir leur fille, grande soeur et petite fille en pleine action avec un type qu'ils ne connaissent pas. Et Soren, il serait fière de moi ? Il y avait préscription pour les photos en petite tenue : j'étais certaine qu'il n'aurait pas été furax. Alors que la... Et s'il me surveillait de là haut ? Il devait être en colère.
Mais après tout, cette vidéo aurait du rester privée.

J'avais donné rendez-vous à Caleb Hyland dans un restaurant de sushis. A défaut d'avoir créer sans le vouloir le buzz autour de lui, je pouvais bien lui payer un resto. J'avais parcouru la ville lunettes noires sur le nez, comme si j'étais devenue déjà assez famous pour pouvoir être reconnue et abordée dans la rue. Non, je pouvais mener une vie normale. A peu de choses près. Mon nom circulait sur tout twitter, facebook et autres, accompagné de celui de Caleb. C'était dingue le nombre de followers que j'avais gagné entre hier et aujourd'hui d'ailleurs.
Je n'étais plus Rory Hepburn, l'étudiante en histoire qui faisait deux-trois photoshoot pour des marques de lingeries ; j'étais Rory Hepburn, la mannequin pour lingerie qui faisait des sextapes. D'après les médias, ce n'était pas étonnant de me voir faire ce métier d'après mon métier de dévergondée. Primo, ce n'était pas un métier, c'était un gagne pain. Deuzio, j'étais plus connue pour être réservée concernant ma vie sexuelle que ça. Après tout, c'était la Rory alcoolisée que tout le monde pouvait admirer sur cette vidéo.
Je lui avais donné rendez-vous, et j'attendais, comme une potiche. Comment allait se passer le rendez-vous, je l'ignorais. Et ça me faisait presque peur. Sérieusement, on ne partageait pas grand chose lui et moi. A part une nuit d'amour et un joli buzz. Et qu'est-ce qu'on allait faire ? Trouver des solutions pour apaiser tout ça ? Comment pouvait-on trouver un moyen d'arrêter les flux crées par internet. Nous n'étions que deux pauvres humains face à leur connerie. Connerie dont j'assumais de plus en plus la responsabilité -alors, qu'on se le dise, on était deux dans l'histoire.
Hyland finit par rentrer dans le restaurant. Il m'aperçut, seule à ma table, lançant des regards paniqués sur mon téléphone portable. Bzz Bzz OH DEAR LORD. Je me levai lorsqu'il arriva à la table.
« Salut » lui dis-je en échangeant une bise. « Bon, on va pas faire les timides, on sait très bien ce qu'on a partagé toi et moi hun... »
Et c'est bien le problème.
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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 10:57 par Invité


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Les piratages informatiques en tout genre et autres divulgations de la vie privée d’autrui, ça me passait d’ordinaire un peu au-dessus. Certes au label c’était déjà arrivé plusieurs fois de devoir gérer des situations de crise,  parce qu’une ou l’autre des minettes d’un groupe s’est mise minable en soirée ou qu’un des garçons a fait copain-copain avec des substances illégales même au Mexique. Le schéma est un peu toujours le même ; le service de relations publiques fait le tour de la toile pour évaluer l’étendue des dégâts, il fait son rapport à mon père, lequel rassemble les fautifs en salle de réunion et leur hurle dessus pendant une demi-heure en moyenne. Ensuite le service juridique et celui de RP tentent de limiter la casse main dans la main tandis que les fautifs promettent sagement de se tenir à carreaux pendant les six prochains mois. En général ça s’arrête là, et le soir quand je sors des locaux, je n’y pense plus et je laisse tout ça derrière moi. Sauf que là, c’est moi le problème. Comme dans Scandal, c’est moi l’œil du cyclone, ce n’est plus moi Olivia Pope. A croire ce que j’ai pu entrevoir des commentaires sur le net — la plupart m’ayant été relaté par des amis et mes sœurs —, les gens considèrent visiblement qu’en étant le fils de Nicholas Hyland, je fais de ce fait partie intégrante de l’aréopage des enfants de people ayant une influence quelconque sur le monde et la jeunesse. Quelle blague, la seule influence dont je dispose est probablement celle que j’exerce sur ma petite sœur ; de là à dire que je suis une people par extension, laissez-moi rire. Si j’avais voulu qu’on accorde de l’importance à ma vie sexuelle, j’aurais saisi ma chance à l’époque où mon père me harcelait pour percer dans la musique. Après tout ce tourbillon médiatique, j’ai été moyennement surpris que Rory Hepburn propose un rendez-vous en terrain neutre pour débriefer de tout ça. Il n’y avait pas grand-chose à débriefer, ce n’était pas comme si on allait regarder la vidéo en ajoutant les commentaires. Sauf que visiblement c’était quand même nécessaire de faire le point sur l’attitude à adopter. Je n’étais pas beaucoup sorti depuis mon retour de l’hôpital, et j’avais accepté en me disant que de toute façon, il fallait bien trouver quoi dire. Je finis par entrer dans le restaurant de sushis, et la repère à une table vers le fond. Son visage me rappelle des vagues souvenirs de la fameuse soirée, mais j’aurais tout aussi bien pu la croiser dans la rue sans la reconnaître spécifiquement. Mignonne, plutôt. Quelconque, relativement. De ce qu’on pouvait déduire de mes anciens crushs, j’avais un faible pour les jolies brunes aux yeux noirs, mais Rory ne ressemble pas foncièrement ni à Shaya, ni à Thalia — bien que l’histoire avec elle soit plus complexe que ça —, ni même à Alessia, relation de courte durée qui n’avait jamais vraiment aboutie. « Salut » dit-elle tandis qu’on échange une bise. « Bon, on va pas faire les timides, on sait très bien ce qu'on a partagé toi et moi hun... » Je fais la moue et m’assois face à elle. « C’est rien de le dire, et le pire c’est qu’on est pas les seuls à le savoir ». Je roule des yeux, incapable de résister. Je lui en veux un peu, c’est vrai. Ca ne devrait me faire ni chaud ni froid, sauf que j’ai déjà bien assez de problèmes en ce moment et que ce n’était pas le moment d’en rajouter avec une sextape. Une sextape, bon sang ! C’était vraiment le dernier truc au monde qui me manquait, surtout pile au moment où mon orientation sexuelle est déjà l’objet d’un débat acharné à l’intérieur de ma propre caboche. « Quels sont les dégâts de ton côté ? », je finis par soupirer.  
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Margot Bernstein-Woolf
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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 16:48 par Margot Bernstein-Woolf

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Je ne pensais pas me retrouver là un jour à déblatérer sur une sextape. Encore moins sur la mienne, avec la personne avec qui je l'avais faite. Moi, Rory Hepburn, faire une sextape ? Même moi je n'aurais pas penser cela imaginable. Ca devait faire parti de ce genre de fantasme inavouable qui sortent du placard une fois que notre conscience est partie se coucher à cause de l'alcool. J'avais été loin dans le jeu la tout de même. Et puis même, pour revenir là dessus : qui aurait pu prédire que mon compte allait se faire pirater et que toute cette histoire allait finir sur internet. Et puis j'étais certaine que la vidéo n'aurait pas fait le buzz si ce n'avait pas été Caleb qui faisait des galipettes avec moi.
Sauf que c'était le cas. Et que notre partie de jambe en l'air -l'unique- c'était retrouvée sur le net, visionnée par des millions de personnes. J'avais du la regarder, une paire de fois pour être sûre que oui, c'était bien Caleb et moi sur cette vidéo.
Non mais quelle idée j'avais eu. Je ne finirais jamais de me le demander.
Caleb ne semblait pas aussi perturbé que moi par les évènements. Après c'était le mec de l'histoire. On ne se soucie pas des mecs dans les sextapes -enfin la si, puisque ça remettait en cause l'image du label de son père. On s'en soucie au début, et après on s'inquiète juste de la pauvre fille, assez minable et sans estime de soi qui ose faire ça. Ou du moins c'est l'image qu'on en ressort. D'ici quelques mois, on aura oublier que Caleb Hyland aura fait cette vidéo. Sérieusement, qui se souvient du nom du type avec qui Kim Kardashian a fait sa sextape. Mais bon, elle a su en tirer profit elle.
Moi j'avais quoi à perdre après tout ? A part l'amour que ma famille me porte et ma dignité ?
« C’est rien de le dire, et le pire c’est qu’on est pas les seuls à le savoir » Il m'en veut, ça se sent dans sa voix, dans sa façon d'éviter mon regard. Enfin je crois qu'il m'en veut. En même temps c'est logique. Je suis juste une fille de passage dans son lit -même pas dans sa vie- et la seule nuit où on s'est côtoyé nous a valu des articles sur des sites peoples. Pour UNE fois que je m'autorise un coup d'un soir, il faut que toute la planète médiatique soit au courant.
« C'est la faute d'Apple et de ce foutu Cloud. Ils en ont pas fait un film d'ailleurs ? » Détourner le sujet, essayer de ne pas ressentir qu'il me tient pour fautive et qu'il m'en veut. Essaye de ne pas prendre en compte qu'à ce moment elle a sûrement envie de m'arracher les yeux de la tête, de me les faire manger et de me couper la gorge. Supposition. Mais avouons que c'est fort probable que ça soit le scénario qui passe dans sa tête.
D'une certaine façon, j'étais bien contente que ça soit Caleb sur la vidéo avec moi, même si c'était le fait qu'il soit connu qui nous apporte des ennuis, on va dire ça comme ça. Parce qu'il était plutôt mignon, et il avait son style avec ses tatouages. Ce n'était pas le genre de mec à qui je filerai directement mon numéro s'il me le demandait, certes, mais question physique, ce type sortait du commun des mortels, on pouvait facilement se retourner sur lui. Même si ce n'était pas réellement mon genre de mec. Et d'après la vidéo, j'avais plutôt bien apprécié notre partie de jambe en l'air.
« Quels sont les dégâts de ton côté ? » Dégats, dégats, est-ce qu'on pouvait réellement parler de dégâts ? A part mon téléphone qui n'arrête pas de vibrer, l'estime de moi que j'ai perdu et l'amour que mes parents me portent qui allaient bientôt disparaite, ce n'était pas réellement des dégâts. C'était juste du blabla. Y avait plus grave comme problèmes dans le monde. La famine par exemple. Mais j'en avais fichetrement rien à faire de la famine dans le monde à ce moment précis et je préférais penser uniquement à ma gueule.
« Oh, juste la presse qui me traite de dévergondée qui ne trouve rien de mieux à faire de sa vie que de se foutre à poil soit devant un photographe, soit devant une caméra. Oh et y a une entreprise de films X qui m'a contacté. Je savais pas si je devais rire ou pleurer tu vois. Et ma famille ne va pas tarder à tomber dessus vu que ma petite soeur est accrochée à son téléphone et son pc. » Et mon père serait soit déçu, soit prêt à m'enterrer au fond du jardin. « Toi ? Ton père est furax et veut ta mort et la mienne ? »
Je lui tend le menu afin qu'il fasse son choix. Après tout, on ne va pas rester là comme deux idiots sans rien manger alors qu'on est dans un restaurant ! Même si bon, toutes ces histoires me nouent l'estomac.
« Tu crois qu'on peut porter plainte, ou un truc du genre ? Ou alors qu'on doit jouer sur tout ça. J'avais pas prévu d'apparaitre dans des tabloïds une seule fois dans ma vie. Sauf si j'épousais Harry mais là j'ai grillé toutes mes chances. »
Blablabla. Ferme la tu vas lui donner la migraine.
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() message posté Mar 30 Sep 2014 - 19:32 par Invité


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« Tu crois qu'on peut porter plainte, ou un truc du genre ? Ou alors qu'on doit jouer sur tout ça. J'avais pas prévu d'apparaitre dans des tabloïds une seule fois dans ma vie. Sauf si j'épousais Harry mais là j'ai grillé toutes mes chances. » Je secoue la tête. « A quoi ça servirait ? Ca a filtré, ça a filtré… C’est pas en traînant quelqu’un en justice que ça va faire arrêter les gens d’y penser… » Au contraire mon frère, ça serait même pire que tout. Les gens se passionnent déjà pour les histoires sordides de ce genre quand elles ne sont qu’à l’état de sextape, alors imaginez un peu leur admiration malsaine quand ça se change en un procès ! Et puis franchement, porter plainte contre qui ? Apple ? La blague. Si Jennifer Lawrence peut se le permettre tant mieux pour elle, mais elle est bien la seule. La simple idée qu’elle veuille en tirer partie m’agace. Si elle veut assumer qu’elle est une traînée, c’est son problème, mais elle peut toujours courir pour que je fasse pareil en rigolant. Ce n’est pas la fin du monde, d’accord. Mais ce n’est pas le moment. Pas qu’il y ait un vrai bon moment pour que mes propres ébats se retrouvent sur le web, mais toujours est-il que c’est difficile de trouver pire. « Joues-en si tu veux construire une carrière sur une réputation de traînée. C’est le meilleur moyen pour que les gens te regardent toute ta vie comme ‘‘la fille de la sextape’’ ». Je mime les guillemets avec mes mains pour qu’elle perçoive bien que ce titre est à promouvoir en ce moment. Les gens adorent les it-girls. Mais combien n’ont pas des réputations à faire pâlir une strip-teaseuse ? Toute cette histoire m’agace plus qu’elle me blesse, au final. Ca m’agace parce que ça tombe à un moment où précisément je n’ai pas besoin de ça, d’une part. Mais c’est surtout parce que je ne comprends pas comment j’ai pu me laisser embarquer là-dedans. Ce n’est pas mon délire, franchement pas ! Je couche rarement pour le fun (ou du moins plus maintenant), alors comment ça se fait que je me retrouve dans ces emmerdes ? Je sais gérer ma consommation d’alcool. Une fois, une seule, j’ai eu un black-out après une soirée trop arrosée — et cette fois-là, il ne s’était rien passé. D’habitude je gère quand même ! Ca me dépasse franchement. « Je crois qu’à part attendre que ça passe, on ne peut pas faire grand-chose… » Et prier pour que mon père arrête de me hurler dessus. J’adore mon père, vraiment. On a une relation fusionnelle, tout ça tout ça. Mais il pourrait comprendre, le super-papa, que je ne m’en souvenais même pas de cette vidéo ! Ceci dit je préfère qu’il me hurle dessus pour ça que pour mon passage éclair aux portes du doux monde des junkies morts par overdose. Je sais que c’est une question qui l’obsède toujours, la dope en général ; il a toujours refusé par principe de signer un contrat avec un artiste qui y touchait de près ou de loin, aussi talentueux fût-il. Alors j’imagine assez les dégâts que ça ferait s’il l’apprenait, même si je continue de penser que c’était pour moi le seul moyen pour tenir le coup tous les jours.  
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() message posté Mer 8 Oct 2014 - 19:42 par Margot Bernstein-Woolf

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« A quoi ça servirait ? Ca a filtré, ça a filtré… C’est pas en traînant quelqu’un en justice que ça va faire arrêter les gens d’y penser… » Je déteste sa réponse. Pour la simple et bonne raison que depuis que cette sextape a filtré, comme il dit si bien, j'ai une self estime de la taille d'un grain de riz. Et même si je faisais la fière en faisant croire que je pourrais très bien en tirer partie, au fond, je n'avais qu'une seule envie : me terrer au fond d'un trou jusqu'à ce que toute cette histoire se tasse et que j'arrête d'en entendre parler à chaque coin de rue. J'étais devenue une honte national. Une fille sans vertu de plus qui ne permettait aux parents d'adolescents que de s'appuyer sur mon exemple pour leur dire : « tu vois ce qu'il se passe quand on ne travaille pas à l'école et qu'on sort tous les weekends ? » Voilà, j'étais le mauvais exemple, la fille qu'on pointerait du doigt. Je ne supporte tout simplement pas ça. Même si pour l'instant j'ai plutôt l'air de bien me porter, je n'en mène pas large. J'ai tout simplement peur de la réaction de ma famille. Déjà. Qu'est-ce qu'ils vont penser de moi ? Oui, ils doivent se douter que j'ai une vie sexuelle : MAIS DE LA A LA FILMER ET QU'ELLE ATTERISSE SUR LE NET. Ils vont me renier, me barrer du testament, me laisser sans le sous.
 « Ouais mais au moins pour le préjudice moral, ils pourraient nous filer de l'argent. Toi tu t'en fous, mais moi non tu vois le genre. » Oui, lui c'est un fils à papa. Moi je suis une fille d'Écosse sans le sous qui doit faire des photos pour de la lingerie pour se nourrir et payer ses études. Lui, il s'en fiche. Lui ça lui passe par dessus. Mais tous ces tabloïds, est-ce qu'ils ont seulement le droit de dire tout ça sur nous, sur moi ? D'utiliser mes photos facebook, twitter et instagram ? Est-ce qu'ils ont le droit de fouiller dans ma vie pour savoir qui je suis ? D'ailleurs, qu'est-ce que ça leur apporte ?  « Un peu d'argent ça me ferait pas de mal. Et puis faire une poursuite contre X pour le piratage. Atteinte à la vie privée. » Et c'est à ce moment précis que je regrette de ne pas avoir fait une fac de droit, au moins je saurais presque quoi faire.
« Joues-en si tu veux construire une carrière sur une réputation de traînée. C’est le meilleur moyen pour que les gens te regardent toute ta vie comme ‘‘la fille de la sextape’’ » Je lève alors les yeux au ciel : c'est dingue comme on ne voit pas les choses de la même façon. Affolant même. Qui a dit que je voulais construire une carrière et devenir célèbre ? Personne. Je ne veux pas être célèbre, enfin je ne crois pas. Non, pas envie. Me voir placarder sur des gigas affiches et les tabloïds c'est suffisant. Mais après tout, lui il ne connait que ça. On est tellement différent, qu'est-ce qui a bien pu m'attirer chez lui ? L'alcool, sûrement.
 « J'ai pas prévu de devenir célèbre, même si le fait que j'ai fais une sorte de truc qu'on peut assimiler à du mannequinat peut laisser penser que. Je fais des études en histoire, pour devenir je ne sais quoi encore, mais certainement pas pour faire partie du gratin londonnien : j'ai pas le rang social pour et j'ai jamais voulu l'atteindre. » Non, je ne veux pas devenir une it-girl. A la base, si Soren n'était pas décédé, j'aurais continué mes années sabbatiques et au bout d'un moment mes parents m'auraient encourager à prendre un petit job. Voila comme j'aurais finie. Mon regard se pose sur mon poignet, où se trouve la montre de Soren que je porte tout le temps. Merde, qu'est-ce qu'il penserait de moi à ce moment là ? Il aurait sûrement honte. Et est-ce qu'il m'aimerait toujours ? Est-ce qu'il me parlerait toujours ? Autant de question auxquelles je n'aurais jamais de réponses. Et Madeleine, elle allait en penser quoi ? Merde. Comme quoi sa réaction m'importait moins que l'hypothétique réaction de Soren. Pas que je n'aime pas ma sœur, c'était juste que... voilà quoi.
« Je crois qu’à part attendre que ça passe, on ne peut pas faire grand-chose… » Je soupire.  «  Et subir une sorte de pression médiatique, génial, j'adore le concept. Apparemment tu le vis mieux que moi, c'est déjà ça. »
Je le regarde. Il ne s'en contre-fiche pas non plus, il a un petit air concerné. Mais il me donne l'impression que tout dans sa vie le dépasse et est hors de sa portée : comme si, qu'il s'en occupe ou pas, ne changerait de toute façon rien.
 « Bon, allez, on va pas se faire la gueule non plus ou j'en sais rien. On est tous les deux dans la même merde, et puis faut qu'on soit soudée pour supporter tout ça. Et on ne se connait pas tellement... » Je rajoute en jouant avec la fourchette qui était posée sur la table.  « Enfin je te force à rien évidemment ! Et puis c'est moi qui invite ! »
Ou comment essayer de devenir ami avec le type avec qui on a fait une sextape. Je ne fais pas les choses dans l'ordre.
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