"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici sometimes the most real things in the world are the things we can't see. (magger) 2979874845 sometimes the most real things in the world are the things we can't see. (magger) 1973890357
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal


sometimes the most real things in the world are the things we can't see. (magger)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 24 Déc 2015 - 2:04 par Invité
♢♢♢
/ the bell still rings for me, as it does for all who truly believe /

. WHAT IF CHRISTMAS DOESN’T COME FROM A STORE. WHAT IF CHRISTMAS, PERHAPS… MEANS A LITTLE BIT MORE . (christmas day;;) . Noël avait toujours eu une saveur particulière chez les Cartwright. Encore aujourd'hui, Mags pouvait voir la joie qui avait entouré sa famille chaque année. Ça avait toujours été leur période, leur jour. Ils avaient toujours eu le plus grand et le plus beau sapin, les plus belles décorations extérieurs, sans pour autant tenter de battre leurs rivaux américains. Chacun y mettait du sien, chacun prenait le temps de participer à la grande réunion. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, Noël avait toujours été synonyme de réunion, qu'elle soit totale ou même partielle. Il y avait toujours des absents, des chaises laissées vides, des chaises qu'elle aurait aimé remplir. Des chaises qui avaient toujours été vides. Dorénavant, beaucoup l'étaient. Ses parents divorcés, plus rien n'avait été comme avant. Il y avait eu le partage de Noël. Cette façon sordide de s'attribuer la veille et le jour même. La garde alternée du jour des Cartwright. Maggie préférait appeler ça leur plus grande mascarade. Mais cette année n'échappait pas à la règle. Cette année, sa mère avait décrété que la veille était sienne, et que tous devraient s'y rendre, en famille. Pourtant, assise autour de la table, la brunette n'avait rien vu de cela. Bien sûr, tout le monde avait fait le déplacement, ou presque. Une chaise restait inlassablement vide, pourtant on prenait la peine de l'installer, comme si par miracle l'invité ferait un jour son entrée. Mais sa soeur ne viendrait pas. Elle n'avait jamais compris cet engouement autour de Noël, elle n'avait jamais bien vu l'éclat dans les yeux de Mags alors que cette période approchait. Elle n'avait jamais rien vu chez elle. Et encore une fois, elle était absente. Pourtant, son ombre planait au dessus de la scène, au dessus de cette pièce de théâtre que leur jouait leur mère. Chaque enfant Cartwright voyait pourtant une autre chaise vide. La place que tenait auparavant leur père, au bout de la table. Celle-ci n'était pas installée. Simplement parce que leur mère ne l'attendait pas. Et au delà des rires de chacun, des sourires forcés, des cadeaux qu'ils s'offraient tous sans grand intérêt, deux personnes manquaient à l'appel.
Au matin suivant, Maggie n'avait pas attendu l'appel de son père pour investir sa maison. Elle avait beau avoir poser ses bagages seulement accompagnée de Sara, son arrivée avait fait l'effet d'une tornade. En quelques heures, la dinde était fourrée et enfournée, la table était montée, la décoration arrangée à son goût. Finalement, c'était ce jour-là qu'elle attendait le plus. Il changeait chaque année, aux bons plaisirs de sa mère. C'était le repas de Noël qu'elle partagerait avec son père. Et encore une fois, il avait eu le droit au déjeuner du midi auquel aucun des enfants Cartwright ne viendrait. Ses frères étaient trop occupés par leurs vols internationaux et leurs patients, il ne s'agissait pas de rester plus de vingt-quatre heures sur le sol anglais ou à une quelconque réunion familiale. Quand à sa plus grande soeur, ses gardes n'étaient suspendues que pour le réveillon de Noël. Comme chaque année, elle était la seule à faire le déplacement, la seule à partager un repas avec son père. La seule à remplir toutes ces chaises vides. Et pourtant, elle chérissait ces instants plus que tout autre chose. À cet instant, elle se sentait en famille. Une petite famille, deux membres, mais c'était tout ce dont elle avait besoin. Et cette année, Sara se joignait à leur éternel duo. Occupée par les bras envahissants de son grand-père, sa nièce s'amusait à découvrir les magies du sapin, et, à l'occasion, décidait que l'agencement de la table ne lui plaisait pas, mieux valait tirer sur la nappe. Et Mags souriait. Ce nouveau tableau lui plaisait.
Et il n'était pas encore terminé. La vieille pendule de son père indiquait déjà 11h30 et l'anxiété de la brune ne faisait que croitre. Elle commençait à se demander si tout cela était une bonne idée. Elle se demandait si son invitation était appropriée. Après tout, Peter faisait parti de sa famille désormais. Il était lié à Sara, et, par défaut, à elle. Et aujourd'hui était un jour de famille.
Les minutes passaient, et avec elles l’état de Maggie empirait. Elle s’acharnait aux fourneaux, alors que tout était déjà prêt, autant pour les enfants que pour les grands. Elle fouillait dans les tiroirs, sortait des plats pour mieux les ranger, alors qu’enfin la sonnette familière de l’entrée retentissait. Se redressant, la brunette ajustait son bonnet de père noël avant d’épousseter sa robe légèrement enfarinée.  Traversant le salon pour rejoindre la porte, Mags afficha son plus beau sourire en ouvrant à Peter et sa fille. L’horloge indiquait 11h47, et le plus beau jour de l’année pouvait enfin commencé. « Pile à l’heure. » Son sourire s’élargi d’autant plus alors qu’elle s’écartait pour les laisser entrer. Alors qu’elle laissait Peter se familiariser avec l’environnement, elle prit soin de se baisser vers Beth pour lui accorder un baiser. « Je vais prendre tes affaires. » Hôtesse exemplaire, elle se saisit du manteau de Peter avant de le suspendre au porte manteau derrière eux. Il lui semblait encore étrange d’intégrer une nouvelle personne à leur petite tradition. ou plutôt trois personnes. « Je vais te présenter mon père, Sara est avec lui dans le salon. » Elle les dépasse pour les guider jusqu’au salon où se dressait une de ses plus belles tables, elle en était sûre. Sara ne tarda pas à exprimer sa joie de retrouver sa congénère et trépignait déjà d’impatience dans les bras de son grand-père. « Papa je te présente Peter, l’oncle de Sara, et sa fille Beth. Peter voici mon père, Daniel. » Les présentations étaient faites, le plus gros était derrière elle. Noël pouvait réellement commencer.
Revenir en haut Aller en bas
we push and pulllike magnets do
Olivia Andrews
Olivia Andrews
we push and pull
like magnets do
sometimes the most real things in the world are the things we can't see. (magger) Tumblr_mt6xdfvLsP1r8v0pno7_250
» Date d'inscription : 11/07/2015
» Messages : 10888
» Pseudo : marine / tearsflight
» Avatar : holland roden
» Âge : twenty-nine
» Schizophrénie : Jake & Alexander
() message posté Sam 26 Déc 2015 - 16:53 par Olivia Andrews
The thing about Christmas is that it almost doesn't matter what mood you're in or what kind of a year you've had - it's a fresh start. ✻✻✻ Pour les Montgomery, chaque Noël était différent. Presque toujours dans un pays différent, avec des personnes différentes, des plats différents. Parfois ils étaient au Canada, chez la famille restée là-bas, parfois ils ne prenaient pas l’avion et passaient Noël avec des amis, parfois seulement entre eux, les parents et leurs cinq enfants. Dans tous les cas, ils passaient de bons moments et décoraient la maison au point de ne plus la reconnaître. Ils étaient aussi très friands des illuminations dont ils ornaient le jardin et la maison. Et, même quand la magie du Père Noël ne fonctionnait plus, ils continuaient de passer de bons moments ensemble, tout simplement. Chaque année, même quand il était à l’autre bout du monde, Peter s’arrangeait toujours pour monter dans l’avion et rejoindre sa famille.
Aujourd’hui, l’entrain n’y est plus vraiment. Peter a aidé Hayley et Beth à décorer l’appartement, sans vraiment y croire. Bien sûr, il fait l’effort pour sa fille, parce qu’il veut qu’elle soit heureuse. Mais cette période n’est jamais facile pour lui. D’autant plus parce qu’il avait espéré créer sa propre tradition, avec sa femme et sa fille – et possiblement d’autres enfants. Il aurait voulu faire un mélange de leurs deux cultures pour créer un Noël unique, où la joie dominerait. Et face à tout ce qu’il s’était imaginé, la vérité est un peu fade.
Cette année, ils étaient tous allés en France quelques jours, où vivent actuellement leurs parents. Ils étaient tous là, à l’exception de Will. La soirée avait été bonne, très bonne même. Pendant quelques heures, Peter avait réussi à oublier tout ce qui n’allait pas, tout ce qui manquait à son bonheur. Il s’était contenté de ce qu’il avait à l’instant présent et ça avait fonctionné. Pour un temps. Et ce matin, à la première heure, Beth et lui étaient montés dans l’Eurostar pour revenir à Londres au plus vite, récupérant le manque de sommeil dans le train. Ce soir, il doit travailler au bistrot, et avant ça, il a été invité autre part pour le jour de Noël.
Qui dit nouvelle famille, dit nouvelles traditions. Peter ne connaît rien de la famille de Maggie, il ne sait pas si elle est proche de ses parents, de ses frères et de sa sœur. Il sait que sa sœur ne sera sûrement pas là, à moins qu’elle ne soit revenue. Mais il l’aurait su. Il ne sait rien de la famille Cartwright et il commence à peine à connaître Maggie mais il avait accepté avec plaisir lorsqu’elle l’avait invité à venir chez son père pour le vingt-cinq au midi. Il s’était arrangé pour que tout concorde et il était là, à temps. Après un passage rapide chez lui, pour déposer les valises et se changer, il avait repris la voiture pour rejoindre l’adresse que lui avait indiquée Maggie. Il sait que c’est chez son père mais il ignore qui d’autre est invité. A vrai dire, il ne sait pas du tout à quoi s’attendre et ça lui plaît. Il aurait eu du mal à imaginer passer Noël sans voir sa nièce. Et maintenant que les Cartwright font aussi partie de sa famille, ça semblait logique d’y aller, qu’importe ce qui l’attendait derrière cette porte. La maison est belle, décorée assez sobrement mais assez pour qu’on pense déjà à Noël. Il regarde sa montre avant de sonner à la porte. « Pile à l’heure. » En découvrant la jeune femme affublée d’un bonnet de Père Noël, il sourit. Il ne la connait pas encore vraiment alors la voir si festive, c’est une surprise. Mais ça lui va bien, d’autant qu’elle semble vraiment heureuse. Rien à voir avec la Maggie qu’il avait rencontrée, il y a à peine six mois. « Joyeux Noël Maggie. » Il sourit avant de se pencher pour embrasser sa joue.
« Je vais prendre tes affaires. » Dit-elle en les laissant entrer. Peter enlève le manteau de Beth avant de la poser pour retirer le sien. Aussitôt, la petite gambade pour découvrir cette maison encore inconnue. « Je vais te présenter mon père, Sara est avec lui dans le salon. » Ils empruntent tous les deux la même direction que Beth, qui s’arrête rapidement pour demander à être prise dans les bras, finalement apeurée par ce nouveau visage. Tout en s’avançant, Peter observe la décoration abondante de la maison, ainsi que la table dressée. Cinq couverts, dont deux pour des enfants. Ils n’attendent personne d’autre. Quelque part, c’est rassurant. Peter n’aurait pas été à l’aise dans un grand repas de famille. « Papa je te présente Peter, l’oncle de Sara, et sa fille Beth. Peter voici mon père, Daniel. » Il repositionne Beth sur son bras pour venir serrer la main du père de Maggie. Beth se cache derrière son épaule, jouant les timides. « Enchanté Monsieur Cartwright, et merci de nous avoir invités. » Dit-il, poliment avant de sourire à Sara, qui fait aussi la timide et se tourne avant qu’il ait le temps de l’embrasser. « Oh non, non, ton frère a fait un bébé à ma fille, tu peux m’appeler Daniel, j’insiste. » Peter sourit en remarquant l’expression sur le visage de Maggie. Il est vrai qu’ils sont liés par un concours de circonstances assez surprenant et pourtant, Sara est bien là, liant les deux familles qui ne se connaissaient pas jusque-là. Mieux vaut rire de toute cette histoire « Tu ne veux pas voir ta cousine ? Regarde, Sara est là. » Doucement, Beth tourne la tête, en même temps que Sara. Elles s’observent, chacune dans des bras rassurants. Bientôt, les barrières tomberont. La timidité, ça ne dure jamais longtemps chez les enfants.
« Votre maison est très jolie et le sapin est bien mieux que le nôtre, malgré les efforts de ma sœur. » Plaisante-t-il. Il ne sait pas pourquoi mais il se sent légèrement gêné. Comme s’il rencontrait le père de sa petite amie pour la première fois, que c’était une sorte de test à passer. Pourtant Maggie n’est pas sa copine. C’est le frère de Peter qui devrait être là, gêné. Sauf que ça n’a jamais été son genre de rencontrer les parents d’une copine. « Oh au fait, pour sous le sapin. » Il tend le sac en papier qu’il tenait dans la main, contenant quelques cadeaux tout droit venus de Paris, principalement des chocolats et autres confiseries, étant donné qu’il ne savait pas quoi offrir ni combien de personnes il y aurait. Mais il ne pouvait quand même pas venir fêter Noël avec eux pour la première fois sans rien offrir.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 7 Fév 2016 - 18:11 par Invité
♢♢♢
/ the bell still rings for me, as it does for all who truly believe /

. WHAT IF CHRISTMAS DOESN’T COME FROM A STORE. WHAT IF CHRISTMAS, PERHAPS… MEANS A LITTLE BIT MORE . (christmas day;;) . Maggie avait eu de la chance. Elle avait grandi entourée, rarement seule, rarement triste. Longtemps, la famille avait représenté pour la brune une sorte de trésor qu'elle cachait des autres, qu'elle gardait pour elle, la protégeant. Elle avait eu beaucoup de chance. Elle n'était pas de ceux qui ne connaissaient pas ses parents, ou seulement une partie. Elle n'avait pas été de ces petites filles à devoir faire ses valises chaque week end pour changer de maison, passant devant un juge pour dire quel parent méritait d'avoir le jour de noël ou les anniversaires. Ses parents avaient tout fait pour tenir la barque à flots, le plus longtemps qu'ils avaient pu. Ils avaient eu cinq enfants, une jolie maison, un bon travail, des après-midi barbecue avec leurs voisins. Tout avait été si parfait, pendant si longtemps. Mags avait finit par croire que c'était un dû, quelque chose qui lui appartenait. Son trésor intouchable. Et comme toute jeune fille, elle avait fini par grandir. C'était comme si ses parents avaient toujours attendu ce jour, finalement. Le jour où elle serait assez grande pour comprendre, pour voir que le trésor qu'elle gardait jalousement n'avait jamais vraiment été si parfait. Enfant, elle n'avait pas vu les disputes, les regards distants, parfois mauvais. C'était le propre de tout couple, à un moment ou un autre. Mais ses parents avaient toujours représenté pour elle une sorte de mythe. Elle les avait élevé au rang de couple de référence, sans voir qu'ils ne se considéraient déjà plus ainsi. Ils auraient pu continuer longtemps ainsi, à faire semblant de s'aimer. Mags était persuadé que son père aurait pu, car quelque part, elle pensait qu'il l'aimait toujours, malgré sa faute. Mais c'était cette erreur que tous deux avaient finalement attendu. Il avait fallu que la capitale s'offre à eux pour qu'ils voient enfin la réalité. Sa mère avait fauté, et ça avait été l'élément déclencheur qu'ils attendaient. Mais Maggie n'avait pas compris. Elle ne voulait pas comprendre. Elle voulait garder son trésor. Mais après ses parents, c'était sa soeur qu'elle avait perdu. Ses frères avaient disparu de la circulation, se complaisant en voyages et autre business qu'elle ne souhaitait pas comprendre. La famille s'était disloquée, doucement, et la brune n'avait jamais pu en vouloir à une autre que sa mère. Elle avait été l'élément déclencheur, et la jeune femme lui en voulait pour cela. Elle lui avait volé son trésor.
Quant à son père, elle le voyait chaque jour sombrer un peu plus. Derrière ses sourires et ses yeux emplis de fierté, elle voyait la solitude et la nostalgie. Lui aussi, ça lui manquait. Il n'avait peut-être pas été toujours heureux avec elle, mais Mags savait que sa mère avait été pour lui une encre qu'il n'avait plus aujourd'hui. Il n'avait plus qu'elle à présent, et elle ne lui donnait pas assez. Elle venait quand elle le pouvait. C'était Sara qui avait changé les choses. C'était son rire, sa façon de demander les bras, sa mine boudeuse dès qu'elle entendait le son du bain qui se remplissait. Elle avait réveillé les yeux de son père, et, quelque part, leur avait ramené un bout du trésor. C'était ce qu'elle pensait en ce jour de Noël. Sara avait été inattendue, mais également plus importante que la jeune femme aurait pu le penser. Pourtant, l'ombre de sa soeur n'était jamais bien loin. Elle manquait toujours à l'appel. Ils avaient fini par ne plus l'attendre. Lorsque la sonnette ressenti, Maggie sait que ce n'est pas elle. Elle n'avait jamais été une grande fan des fêtes de famille, de toute façon. Au lieu de sa soeur, c'était une toute autre personne qui l'attendait derrière la porte. Un nouveau venu dans sa vie, une autre surprise délivrée par Sara. Un nouveau membre de la famille, en quelques sortes. Et Mags souhaitait qu'il en fasse partie. Elle voulait que Sara puisse avoir ce qu'elle avait eu étant plus jeune. « Joyeux Noël Maggie. » Recevant un baiser sur sa joue, elle se baisse pour chatouiller le cou de Beth. Elle était heureuse de les voir, heureuse de pouvoir apprendre à les connaitre un peu plus. Elle n’avait pas pensé qu’il accepterait son invitation, car le jour de Noël était très souvent réservé par avance. Mais il était là, et elle l’en remerciait d’un fin sourire. « Joyeux Noël à tous les deux. » En bonne hôtesse, elle prenait soin de les débarrasser de leurs manteaux, les guidant vers le salon. Sara s’agitait dans les bras de son grand-père alors qu’elle présentait tout le monde. En voyant son père aussi souriant, elle était fière et heureuse de ce petit regroupement. « Enchanté Monsieur Cartwright, et merci de nous avoir invités. » En les voyant tous les quatre, le stress qui l’avait animé toute la matinée ressurgit de plus belle. Elle avait organisé cette petite réunion, mais à présent il fallait qu’elle tienne debout. Elle espérait avoir fait les bons choix, et le fait que Peter soit cuisinier n’aidait pas à la rendre plus sereine. « Oh non, non, ton frère a fait un bébé à ma fille, tu peux m’appeler Daniel, j’insiste. » Son père avait toujours su détendre l’atmosphère, bien que la brune ne se cache pas de lever les yeux au ciel. Disons qu’il allait droit au but. Et comme chacun, son père savait que deux personnes manquaient. Il manquait les parents de Sara. Un fardeau partager aussi bien par Peter que par Mags. Mais il valait mieux en rire.
Timides, Beth et Sara se jaugent sans vraiment oser demander à quitter les bras. Elles finiraient vite par trouver une bêtise à faire ensemble. Elle espérait aussi que Beth ne comparerait pas trop sa cuisine face à celle de son père. En somme, elle était également stresser par l’avis des deux enfants. Son père, quant à lui, ferait mine d’apprécier, car il avait bien trop peur de lui avouer qu’elle n’était pas faite pour se tenir derrière les fourneaux. « Votre maison est très jolie et le sapin est bien mieux que le nôtre, malgré les efforts de ma sœur. » Se mêlant aux rires de son père, elle observe le sapin qui se tenait au milieu du salon, dévorant tout l’espace. Ils n’avaient pas lésiné sur la décoration cette année, mais c’était la seule chose que Maggie était certaine de pouvoir faire à peu près correctement. C’était son petit plaisir de Noël, disons, quand Sara ne s’amusait pas à le faire tomber pour décrocher la boule qu’elle voulait. « Impressionnant, n’est-ce pas ? C’est pour rétablir un certain équilibre avec le repas à venir. J’ai de nombreux talents, mais je n’ai définitivement pas le tien en cuisine. » Elle sourit avant de donner un coup de coude à son père qui approuvait un petit peu trop ses propos. Il s’étouffait presque déjà en pensant aux pommes de terre pas assez cuites. « Vous ne pouvez pas savoir à quel point elle dit vrai. Vous êtes cuisinier ? » Maggie n’avait pas eu le temps de faire le topo complet à son père, peut-être parce qu’elle ne s’en sentait pas légitime. Après tout, elle connaissait encore peu Peter, et elle préférait lui laisser la chance de se présenter lui-même. Une chose était sûre, il plaisait déjà à son père, sans même le connaitre. « Oh au fait, pour sous le sapin. » Et il continuait de marquer des points. Lui tendant un petit sac rempli de paquets cadeaux, elle remarqua le contentement dans les traits de son père, lui qui était toujours si tatillon sur les hommes que ses filles avaient pu ramener à la maison. Toutefois, ce n’était pas vraiment la même situation aujourd’hui. « Tu n’étais pas obligé, vraiment. Merci beaucoup. » Elle lui sourit plus largement avant de poser ses yeux sur Beth. « Tu veux venir les mettre sous le sapin, mistinguette ? » Elle lui tend une main en attendant qu’elle veuille descendre des bras de son père. Quelque part, la brunette était vraiment heureuse de ce Noël. Elle avait l’impression de retrouver un souvenir qui avait été absent beaucoup trop longtemps. Une vraie fête de famille, bien qu’il ne soit pas bien nombreux. Le nombre n’avait jamais été le plus important, après tout. Accompagnant Beth jusqu’au sapin, Mags est si ravie qu’elle en oublie presque l’odeur de brûlé qui flottait dans l’air.
Revenir en haut Aller en bas
we push and pulllike magnets do
Olivia Andrews
Olivia Andrews
we push and pull
like magnets do
sometimes the most real things in the world are the things we can't see. (magger) Tumblr_mt6xdfvLsP1r8v0pno7_250
» Date d'inscription : 11/07/2015
» Messages : 10888
» Pseudo : marine / tearsflight
» Avatar : holland roden
» Âge : twenty-nine
» Schizophrénie : Jake & Alexander
() message posté Lun 8 Fév 2016 - 19:10 par Olivia Andrews
The thing about Christmas is that it almost doesn't matter what mood you're in or what kind of a year you've had - it's a fresh start. ✻✻✻ Pour Peter, Noël a toujours été synonyme de famille, et ce même si la famille peut parfois changer. Certaines personnes peuvent être absentes, d’autres peuvent être apparaître mais Peter a toujours fait un point d’honneur à fêter Noël dignement. Il veut que Beth connaisse la joie qu’il avait à chaque Noël, lorsque lui, ses sœurs et son frère ouvraient leurs cadeaux sous l’œil aimant de leurs parents. Il ne peut s’empêcher une pointe de tristesse chaque année, parce qu’il sait que Beth n’aura jamais ses deux parents. Mais en ce jour heureux, il ne veut pas s’arrêter là-dessus. A la place, il fait de son mieux pour la rendre deux fois plus heureuse, à l’aide de cadeaux exceptionnels et d’une dose énorme d’amour.
Cette année, c’est une nouvelle famille qu’il s’est découvert. Une famille avec laquelle il a une alliance pour le moins inhabituelle. L’année dernière, il n’aurait jamais soupçonné passer le vingt-cinq décembre ici, chez le grand-père d’une nièce dont il ignorait l’existence. Et pourtant, il a beau connaître Maggie depuis à peine six mois, il est ravi de son invitation. Il a envie que Beth puisse connaître sa cousine, même si les liens entre les deux frères sont compliqués. Et même s’il ne connait pas encore bien Maggie, il l’apprécie de plus en plus et souhaite l’aider. Après tout, la situation aurait très bien pu lui tomber dessus plutôt que sur elle, si ç’avait été Will qui avait décidé de lui donner sa fille. Alors il fait de son mieux pour l’aider et passer du temps avec Sara et elle. Ça peut sembler étrange d’accepter de passer Noël avec elles, surtout qu’il aurait pu rester plus longtemps avec ses propres parents mais il en avait envie. Et il a tout de même passé plusieurs jours à Paris, avec ses parents et ses sœurs.
Il n’avait eu aucun détail quant à l’ampleur de la fête. Il ne connait pas la famille de Maggie, il aurait pu tomber sur une maison remplie à ras bord. Il est soulagé de constater qu’ils seront en petit communauté. Même si ça ne l’aurait pas dérangé de rencontrer toute la famille, il se serait sûrement senti noyé dans la foule. Là, la seule personne qu’il ne connaît pas encore, c’est le père de Maggie. D’ailleurs, ça lui paraît presque étrange de le rencontrer ainsi. Il a l’impression de revivre les rencontres avec les parents des filles avec qui il est sorti au cours des dernières années. Il est légèrement gêné, alors qu’il n’a aucune raison de l’être. S’il est là, c’est pour les bonnes raisons. C’est pour faire bien les choses que son frère a raté. Heureusement, le père de Maggie détend rapidement l’atmosphère en plaisantant sans s’inquiéter. Peter n’aurait jamais osé faire une remarque là-dessus mais apparemment, Daniel Cartwright a l’air d’être du genre à préférer prendre les choses avec humour. Tant mieux, ça sera sûrement plus simple.
Tous les cinq dans le salon, le tableau paraît presque normal. Peut-être qu’il le deviendra avec le temps. Peter ne sait pas ce que le futur leur réserve mais il espère que leurs deux familles garderont le contact. Après tout, un enfant, ce n’est pas rien. Leurs deux familles sont liées par Sara et tant qu’elle sera dans le tableau, ça semble normal de créer un lien. Peter admire le sapin qui trône dans le salon, vraiment majestueux et étonnamment pas too much. Toute la décoration de la maison rend vraiment bien et on se croirait plongés dans un conte de Noël. « Impressionnant, n’est-ce pas ? C’est pour rétablir un certain équilibre avec le repas à venir. J’ai de nombreux talents, mais je n’ai définitivement pas le tien en cuisine. » Il sourit, pas vraiment étonné. Il avait facilement deviné que la cuisine n’était pas sa pièce préférée dans une maison, sans même qu’elle ait besoin de le lui dire. Au moins, elle est douée en décoration, là où Peter ne se prend jamais la tête, au grand désarroi de sa sœur. « Vous ne pouvez pas savoir à quel point elle dit vrai. Vous êtes cuisinier ? » Son père semble presque inquiet du repas qui va suivre. Est-ce vraiment si terrible ? « Oui, j’ai d’ailleurs ouvert un restaurant au début du mois avec un ami, vous devriez y venir un de ces jours. » Daniel hoche la tête, comme s’il approuvait. Peter ne peut s’empêcher de se sentir un peu fier. Même s’il n’a aucune raison, impression le père de Maggie lui plaît. Alors que le seul lien qui les unit, c’est Sara, c’est comme s’il avait besoin de son approbation. « Tu aurais dû me prévenir, j’aurais pu ramener quelque chose à manger. » Ajoute-t-il à l’attention de Maggie. En soi, ç’aurait été compliqué, puisqu’il était encore en France tôt ce matin mais il aurait sûrement trouvé une solution. Maggie n’avait sûrement pas voulu le déranger mais maintenant que même son père le prévient, il ne sait pas s’il doit s’inquiéter.
Alors que Beth est finalement descendue de ses bras pour s’occuper des cadeaux présents sous le sapin, une odeur vient titiller le nez de Peter. Une odeur qu’il fait tout pour éviter en temps normal. « La cuisine, c’est ? » Demande-t-il au père de Maggie qui a également compris et qui lui indique la direction. Il s’avère que Peter aurait pu trouver tout seul en se guidant à l’odeur et en voyant la fumée s’échapper de la pièce. Pas de feu heureusement mais il ouvre le four in extremis. Aussitôt, il ouvre la fenêtre pour pouvoir respirer correctement. Dans le plat se trouve ce qui devait être une dinde. Il fouille rapidement dans quelques tiroirs avant de trouver un gros couteau avec lequel il s’attaque à l’oiseau carbonisé. C’est bien ce qu’il pensait, l’intérieur n’est pas brûlé. C’est à peine cuit d’ailleurs. Le four devait être beaucoup trop fort, si bien que l’extérieur a cuit beaucoup trop rapidement. Heureusement, ça peut être arrangé. Soigneusement, il commence à découper les morceaux noircis lorsque Maggie entre dans la pièce, un peu paniquée. « Tu ne te serais pas trompée de thermostat pour la cuisson ? » Si elle n’y connaît pas grand-chose en cuisine, elle a sûrement suivi une recette et pourtant, ils ont bien failli ne plus rien avoir à manger. « Tu peux sortir un autre plat ? » Elle a tout de même bien fait d’inviter un chef à déjeuner, il peut sauver ce qu’il reste encore à sauver. Il dépose les morceaux encore bons dans le nouveau plat, pas encore certain que ça sera vraiment bon. Ils verront bien quand ça sera cuit. « Alors tu ne plaisantais pas quand tu disais être une catastrophe en cuisine ? » Dit-il, hilare. Loin de l’énerver, cette histoire l’amuse. C’est le genre d’histoire de Noël qu’on raconte encore dix ans plus tard. Si tant est qu’ils soient encore dans la vie l’un de l’autre dans une décennie. « Qu’est-ce que tu as prévu de servir avec ? Je peux t’aider avec le reste aussi. » Il propose sincèrement son aide, d’abord parce qu’il adore cuisiner, et aussi parce que Maggie a vraiment l’air d’en avoir besoin. Peu lui importe de passer une bonne partie de la journée derrière les fourneaux pour Noël, il est habitué. Et autant préparer quelque chose qui pourra être mangé si possible. « Ton père a l’air d’être quelqu’un de bien. Il a un sacré humour aussi. » Commente-t-il, pas certain de ce qu’il doit dire. « Vous n’êtes que tous les deux ? » Sûrement que la question est un peu déplacée mais c’est l’occasion. Pour qu’ils ne soient que tous les deux pour le jour de Noël, il doit bien y avoir une raison. A l’exception de Tracy et maintenant de Daniel, Peter ne sait rien de la famille de Maggie. Et il est en train de sauver son repas de Noël, elle peut répondre à sa curiosité.

✻✻✻
CODES ©️ LITTLE WOLF.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» (cece + walt) sometimes things have to fall apart to make way for better things.
» (blake) welcome to the real world. it sucks, you're gonna love it.
» (Elsa & Charlie) Welcome to the real world. It sucks. You're gonna love it.
» Wakey wakey, time to get back to the real world ~ Mairead & Julia
» Monsters are real, and ghosts are real too. They live inside us, and sometimes, they win.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-