pia&lyla ❝ who the hell are you ? ❞

Assise au fond de mon fauteuil, je lève les yeux au ciel. J'entends ma sœur faire des plans sur la comète depuis l'autre bout de l'appartement et je dois bien avouer que cela me fait bien rire. Elle ne fait pas grand chose de ses journées, elle qui avait des grands plans pour l'été. Elle sort rapidement de sa chambre, me demande si je veux venir avec elle et sort de l'appartement après mon refus. Sortir avec ses copines surmaquillées, non merci. Je préfère encore m'ennuyer tout le reste de la journée. Je suis encore dans ma serviette de bain et ne tarde pas à m'habiller légèrement. Il y a peut être eu un orage il y a quelques jours mais maintenant, on meurt de chaud à Londres et ce n'est rien de le dire ! J'enfile un short noir et un t-shirt rouge des plus simple. Je ne compte pas sortir, j'ai déjà fais mon sport ce matin. Il faut vraiment que je me repose, je ressemble vraiment à une sorcière de la sorte. On a l'impression que je n'ai pas dormi depuis dix jours alors que ce n'est pas le cas. C'est juste que les entraînements à la caserne me fatiguent plus rapidement que je ne l'aurais voulu. J'essaye toujours d'être la meilleure mais ce n'est pas facile quand on voit la taille et la carrure des personnes qui s'entrainent avec moi. Ils sont tous gonflés à bloc, prêts à me pousser pour que je me fasse mal ou autre. La compétition est plus que présente mais je fais avec. C'est ce que je veux faire de ma vie alors je n'ai qu'à prendre sur moi et à continuer de ma battre. Changeant de chaînes pour la cinquième fois en une grosse demi-heure, j'entendis du bruit venant de l'appartement du voisin et sauta de mon canapé, tout en coupant le son de ma télévision. Oliver était entrain de saluer quelqu'un, une femme. On entendait absolument tout lorsque l'on était près de la porte ou dans les chambres. J'attrapa à vive allure le jeans de mon frère qui trainait sur une chaise et l'enfila par dessus mon short. Si je me dépêchais, j'allais pouvoir savoir qui était la jeune femme à l'accent bien anglais que je voyais pas mal de fois entrer dans l'appartement du beau blond. Sûrement une jeune femme qui connaissait ses draps à la perfection. Cette pensée me fit rager intérieurement. J'entendis la porte du jeune Calloway se fermer et j'en profita pour sortir à vive allure de mon appartement. Il fallait que je la croise comme si de rien n'était. Dans les escaliers. Je descendis quelques marches et entendis à nouveau la voix du blond résonner sur le pallier. Il semblait en avoir définitivement fini avec sa conquête ou je ne sais qui elle pouvait être. Je commença donc à monter doucement, un large sourire sur le visage. Alors que j'arrivais à la hauteur de notre pallier, la jeune femme me percuta presque. « Désolée ! » Lançais-je en souriant. Je la vis se diriger un peu plus vers les escaliers et chercha quoi lui dire pour l'arrêter, lui parler et en apprendre plus sur son statut officiel ou officieux avec le jeune Calloway. « Future locataire ? » Oliver m'avait dit qu'il cherchait un appartement ailleurs alors j'étais curieuse. Je savais que c'était faux mais bon, je n'avais rien trouvé d'autre pour la retenir un peu. Je la regardais avec un léger sourire mais je devais l'admettre : intérieurement, je la détestais, qui qu'elle soit. On entendit la voix d'Oliver retentir sur le pallier : il chantait. Je souris légèrement plus. « Visiblement non » lançais-je, prête à tout entendre.

Je suis une grande curieuse et une grande jalouse, il faut bien l'avouer. Ce n'est pas parce que je n'ai pas confiance ou autre mais parce que j'ai toujours du tout partager avec ma jumelle et ce depuis mon plus jeune âge. Du coup, j'aime bien être la seule et unique à avoir quelque chose. Voilà pourquoi j'ai piqué une crise quand Thalia est venue vivre ici et a, en quelque sorte, sabautagé mes retrouvailles en solo avec mon frère. C'est sûrement pour cela aussi que je fais autant ma comère avec Oliver. On s'est vu plusieurs fois dans les escaliers, on a réellement discuté une fois ou deux et c'est tout, mais je l'apprécie assez pour voir ce qui se trame de son côté avant de faire un geste, un pas ou je ne sais quoi. Il l'a dit lui même, il est nul pour draguer, mais je le suis aussi et je sais que si j'ai envie d'essayer d'aller plus loin qu'un bonjour et un café autour d'une table, il faut que je me bouge ! Il ne manquerait plus qu'il déménage avant... Il faut que j'arrête de me faire des films. Ça se trouve, je ne lui plais même pas et il a discuté avec moi l'autre fois pour être gentil. Ce serait le comble mais tellement possible. La plus grande metteuse en scène de l'histoire de Londres : moi même ! Le théâtre me va mieux que ce que je ne veux croire. Pour croiser la jeune femme qui sort de l'appartement d'Oliver, j'imagine toute une mise en scène aussi vite que possible. Le jeans que je porte – celui de mon frère – est trop grand pour moi et glisse largement sur mes jambes. Je vais finir par me retrouver en petit short et j'aurais l'air d'une sacré idiote ! En tout cas, je questionne la jolie blonde sans vraiment dire quelque chose. Je préfère tâter le terrain, en quelque sorte. Elle remonte rapidement et semble amuser de la situation, chose qui ne me plaît guère. Quand elle dit qu'elle sort de l'appartement d'un membre des D.A.R.K. Paradise, je fulmine intérieurement. J'ai bien envie de lui dire qu'il a un prénom et qu'elle ne sera jamais respectée si elle ne respecte pas autrui mais je me retiens. Oliver fait ce qu'il veut et s'il veut sortir et s'amuser avec des blondes qui n'en ont qu'après son groupe et sa notoriété, c'est son problème ! Enfin, elle parle presque d'emménager. Mais emménager où ? Il n'y a pas un seul appartement de libre dans l'immeuble... S'installer avec Oliver, chez Oliver. Je sens la colère monter. Non, je suis contre ! Je n'ai pas mon mot à dire mais pourtant... Je suis littéralement parano et ça ne me plait pas. J'aurais du faire plus de sport pour réellement me fatiguer, dormir et ne pas faire ma petite enquête qui ne va rien m'apporter de bons, je le sens déjà. « Vous êtes la petite voisine avec le frère féroce non ? » Je lève les yeux et fronce les sourcils. La petite voisine ? Le frère féroce ? Je passe une main dans mes cheveux et lui répond le plus calmement possible. Je suis un volcan à l'intérieur et seulement à l'intérieur. « Petite, ça me correspond bien. Et féroce pour Elias... si on veut ! Mais oui il doit s'agir de moi. Oliver vous a parlé de moi ?! » Demandais-je, presque stupéfaite. Non, je suis totalement sur le cul mais je tente de le cacher. Pourquoi ? Parce que je suis sensée être prête à exploser, telle une bombe. En tout cas, s'il lui a parlé de moi, elle n'est pas une de ses conquêtes. Ou alors elle m'a déjà croisé de loin dans les escaliers et a déjà entendu Elias hurler à cause du bruit que peut faire Oliver de temps en temps... Je ne sais, je suis perplexe. Je m'adosse à la porte de l'appartement et croise les bras. « Et vous êtes... ? » J'ai presque envie de lui dire que, contrairement à moi, Oliver ne m'a jamais parlé d'elle mais je me retiens. C'est bas et je ne suis pas prête à m'abaisser à ça. J'attends sa réponse avec impatience. Comme pour me rassurer.

Si j'avais été de mauvaise humeur ou sensible, j'aurais été vexée de savoir qu'Oliver me qualifie de petite voisine sachant que ma taille ne me qualifie pas ; il aurait très bien pu dire que j'étais sportive, que j'avais intégré les pompiers ou autre chose pour me qualifier. Sans compter l'adjectif qui décrit mon frère. Je suis toujours entrain de le défendre, de le protéger et je le fais un peu, en quelque sorte. Elias est tout sauf féroce en temps normal. Il a juste le jeune blond dans le nez et ça, je n'y peux rien. J'essaye d'appaiser les tensions mais c'est en vain, c'est voué à l'échec. Noam réveille le jeune Calloway et ce dernier empêche mon frère et son fils de dormir correctement. Forcément, ça coince. Je lui demande si c'est bien Oliver qui lui a parlé de moi, juste pour me rassurer et sa réponse m'agace presque. À vrai dire non, ça ne provoque rien chez moi, sauf que je lève les yeux au ciel. « On sait jamais. Vous êtes peut être une psycopathe qui se sert d'Oliver pour savoir qui je suis, qui est ma famille et nous atteindre » Après tout, mon frère travaille au MI5 et je sais que ce genre de chose peut arriver. Après tout, il a failli mourir déjà une fois, tué par la balle de son beau-père de l'époque. Il fait un métier dangereux et on ne sait jamais. À force de regarder la jeune femme, je l'examine plus qu'autre chose, comme une gamine. Elle est aussi blonde claire qu'Oliver. Ses traits sont fains juste comme lui et je dois avouer que ça me perturbe. Ils ont les mêmes traits, comme Thalia et moi. C'est peut être sa jumelle. Mais quelles seraient les chances pour qu'il ait, lui aussi, une jumelle. Je veux dire, c'est plutôt rare les cas e gémellité alors deux sur le même pallier, ça fait beaucoup ! Enfin, ça nous ferait un autre point en commun et on pourrait nos enfances grâce à ça. J'ai toujours été celle qui devait partager et laisser sa sœur tranquille jouer à la barbie alors que moi, je voulais jouer avec mes Ken qui étaient tous les deux partis en guerre ! Je jouais toujours l'homme héros alors que Thalia jouait la petite princesse. Dès notre plus jeune homme j'étais assez masculine. J'aimais la force et la sueur, tout le contraire de ma sœur. « Moi c'est Pia, une personne proche d'Oliver. » Je la regarde et souris. Mes yeux glissent sur sa main et je lui sers d'une façon tout ce qu'il y a de plus amical. Après tout, elle n'est pas vraiment une concurrente vu qu'il n'y a rien entre Oliver et moi ! Et je doute qu'il soit proche d'une de ses conquêtes. À moins que je me trompe sur son compte. Je ne le connais pas tant que ça bien que j'aimerais en savoir plus sur lui, je dois bien l'avouer. « Vous ressemblez quand même pas mal à Oliver je trouve. Les cheveux fins, les traits fins, cette beauté digne d'une déesse grecque. J'ai l'impression de me retrouver face à Oliver en version femme ! » Lançais-je. J'avoue carrément que je trouve Oliver beau comme un dieu grec ! La honte ! Enfin, il faut dire ce qui est, il est loin d'être dégueulasse à regarder et le fait qu'il ait perdu une jambe ne m'a pas dégouté quand il me la dit, loin de là. J'ai trouvé cette confession perturbante mais en même temps très significative pour moi. J'aurai pu l'apprendre en lisant sa bio sur wikipédia mais non, il me l'a dit lui même. D'ailleurs, je n'ai même pas été checké qui il était sur wikipédia. Je préfère la vieille façon pour connaître les gens : leur parler. Ce sera toujours mieux et je suis sûre de ne pas me faire avoir par les bobards que peuvent dire les journaux ou autre. Je remonte mon jeans qui glisse légèrement le long de mes fesses et souris. « Et sinon, Pia, vous connaissez Oliver depuis longtemps ? » Curieuse encore et toujours mais j'ai le pressentiment qu'elle ne me dit pas tout et ça m'agace ! Allez crache le morceau qu'on discute pour de vrai, pour de bon !!

C'est plus fort que moi. Je ne devrais pas me stresser comme ça. Je ne suis pas en couple avec Oliver et il fait ce qu'il veut. Je me doute bien qu'il se sert de sa célébrité et de son visage pour changer de conquêtes aussi souvent que possible. Seulement, ça m'énerve quand même un peu. J'étais persuadée que quelque chose s'était passé entre nous. C'est ça Lyla, t'es qu'une gamine insignifiante pour lui et c'est pas parce que tu vas devenir pompier qu'il va te tomber dans les bras. Loin de là. Je tente de me concentrer sur la belle blonde et de ne pas trop m'énerver et soupirer. Il faut que je reste calme et qu'elle ne s'amuse pas trop de moi. Je n'ai pas envie qu'elle aille raconter à Oliver que la petite voisine a piqué une crise en la voyant. Je n'ai surtout pas envie de me griller, je n'ai pas besoin de ça pour le moment. Je dois me concentrer sur ma future carrière, ma famille et voilà. Je n'ai pas le temps pour de la distraction. Quoi que... Je l'écoute complimenter Oliver et ne peut qu'acquiescer. Bon, je ne le montre pas. J'ai un minimum de dignité et je n'ai vraiment pas envie qu'elle m'affiche devant le blondinet. Ça a l'air d'être son style : casser ses possibles concurrentes pour être sûre d'avoir la voie libre. Je peste intérieurement mais mon visage se détend quand la jeune femme énonce qu'elle a grandit avec lui. Un large sourire se dessine sur mes lèvres. Ils se ressemblent puisqu'ils sont frères et sœurs ! Ou peut être jumeau. J'ai beaucoup parlé de Thalia l'autre fois mais lui n'a rien dit en ce qui concerne une possible jumelle. Ça nous ferait un point commun en plus. « Tu veux peut être enfilé autre chose ? Je te vois remonter ce jeans depuis tout à l'heure je suppose que tu n'avais pas prévu de croiser du monde. » Elle me sort de mes pensées et je glisse les yeux sur mon jeans que je remonte une nouvelle fois. Je ris légèrement et secoue la tête de droite à gauche. « Non, c'est juste que j'ai enfilé un jeans vite fait pour aller à la boite aux lettres et c'est celui de mon frère donc il est un peu grand » Et elle doit se dire qu'on est des crades à laisser nos fringues traîner dans les parties communes. Ce n'est pas le cas mais bon, je ne vais pas m'étaler non plus. « Donc Oliver est ton frère ? » Ou alors elle le connaît depuis sa plus tendre enfance parce que leurs parents étaient amis... Voilà que je suis repartie pour rager intérieurement. Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt ? « Et toi tu vis seule ? Oliver ne m'a pas dit grand-chose mise à part que tu as un frère féroce. » Je souris à nouveau. « Tu veux venir discuter chez moi ? » C'est toujours mieux que de discuter sur le pallier comme c'est le cas actuellement. « Je vis avec ma sœur jumelle, Thalia, mon grand frère Elias et son fils Noam. On est quatre dans ce petit appartement mais c'est cool » Je souris et lui repose une nouvelle question. « Il ne t'a rien dit d'autre ? » Demandais-je presque déçue. Bah quoi, je ne suis pas définie que par mon frangin !

Parler avec Pia est... étrange. Je passe d'une émotion a une autre en un claquement de doigt. J'ai envie de l'assassiner une minute et d'en savoir plus sur elle et sur Oliver la minute d'après. Allez savoir pourquoi... En tout cas, je ne me méfie pas trop d'elle. Elle pourrait être une folle furieuse, c'est claire et nette, mais elle n'a pas l'air aussi instable. Et je ne vois pas mon cher voisin traîner avec quelqu'un de si instable. À vrai dire, je ne sais même pas trop comment je le vois. Il y a des jours où je me dis qu'il doit être posé, doux et calme et d'autres où je me dis qu'il doit bien profiter de sa notoriété pour changer de copines tous les trois jours. Enfin, pas de copines, mais plutôt de conquêtes. Ça me stresse de penser comme ça et de ne pas savoir sur quel pied danser. Il y a la même de drôle d'énergie qui émane de Pia et c'est pour cela que je soumets l'hypothèse qu'ils soient frères et sœurs. Elle se serait bien moquée de moi si c'était le cas ! Enfin c'est peut être un test après tout... « Je veux bien rentrer, oui en effet bien que je pense que tu sois un peu insouciante, je pourrais être une folle dingue tu sais. » Je souris en ouvrant la porte de mon appartement et en y pénétrant avant de la laisser passer. Elle pourrait être une folle dingue, c'est vrai, mais je sais me défendre, chose que je ne me gène pas de dire rapidement. « Tu pourrais oui, mais je sais me défendre. On croirait pas comme ça mais j'ai de la force pour maîtriser un homme de quatre vingt dix kilos » Les entraînements physiques à la caserne vont bientôt commencer et je suis déjà prête ! Cela fait des années que je fais du sport pour avoir de la force, des muscles et tout ce qui va avec. Je pense sérieusement avoir plus de force physique que mon grand frère. Quoi que, lui aussi est pas mal dans son genre. Une chose est sûre, j'en ai plus que mon père. Un musicien ça n'a que très rarement des kilos de muscles. Je souris à cette comparaison : il n'y a qu'à voir Oliver, il ne semble pas très musclé sous ses t-shirts de groupe de musique et ses jeans foncés. Je n'y ai jamais fais très attention non plus mais bon, ce n'est pas Schwarzenegger ça c'est sur ! Je lui souris légèrement et ferme la porte derrière elle quand elle m'annonce qu'Oliver ne lui a rien dit d'autre sur moi. Dommage... Je ne suis peut être que la petite voisine au frère féroce. Je déglutis à ce constat et me dirige vers la cuisine, sors deux verres et les pose sur la table du salon. « Tu veux boire quelque chose ? Du frais, du chaud ? » Ouai, j'ai sorti deux verres mais peut être qu'elle veut du café ou du thé, c'est bien ce que les anglais boivent non ? L'absence de murs dans l'appartement me permet de garder un œil sur la blondinette tout en sortant du soda du frigo pour moi et en attendant sa réponse. Alors qu'elle ouvre la bouche, sa réponse n'est pas celle que j'attendais. « C'est mon frère Jumeau Oliver » Je la regarde et un large sourire se dessine sur mon visage. Ouaw, celle là je ne m'y attendais pas mais franchement, j'adore ! Je suis fan, fan, fan ! « Oh vraiment » Dis-je en tentant de cacher mon sourire, en vain. « Je ne savais pas qu'Oliver avait une jumelle » Lançais-je en posant ma boisson sur la table et en attrapant quelques gâteaux dans le buffet du salon. « Ne va pas lui dire que je l'ai comparé à un dieu grec hein » Lançais-je en rougissant légèrement. Elle avait peut être oublié et moi, je remets ça sur le tapis. Du Lyla tout craché ! Je lui souris en retournant à la cuisine, elle va bien finir par me dire ce qu'elle veut boire... « Tu t'es bien jouée de moi. Je croyais que tu étais une de ses conquêtes. Je ne sais pas s'il en a beaucoup parce que je ne sais pas grand chose sur lui mais bon » Je ne sais que ce qu'il m'a dit soit pas grand chose. Mais bon, les coups de foudre ça existe n'est-ce pas ?