Les jours de grands froids me donne une barbe philosophe ... [PV]

Je n'ai pas le moral aujourd'hui et le plus frustrant c'est que je ne sais pas la raison de ma baisse de moral alors je décide de sortir, il est sept heures du matin et le temps est juste horrible, il y a du gèle sur les voitures et je vois de nombreux chauffeur enlever le givre de leurs voitures et je trouve ça vraiment drôle de voir des petites mains combattre mère nature. Je prends une douche bien chaude, je m'essuie rapidement enfile des collants sous un pantalon bien chaud attrape un débardeur un gilet et enfile ma doudoune, je prends mon reflex et un sandwich et je file directement dans les rues de Londres et je file directement vers le sud en direction d'un parc où je pourrais peut-être me détendre et oublier mon mal être du moment. Je ne sais pour quel raison je suis dans un état de léthargie en ce moment, j'ai envie de rien et je crois que c'est ce journaliste qui me perturbe encore et encore et du coup je suis frustré de ne pas pouvoir avoir ce dont j'ai envie réellement envie. J'entrouvre la porte du hall et je sens le froid se coller sur mon visage. Je déteste le froid, j'aime la pluie et le beau temps mais le froid je n'ai jamais aimé ça et disons qu'a Londres il fait la plupart du temps moche et froid bien que nous ayons aussi des baux jours.

J'ai froid alors je m'arrête en route pour prendre un café au lait très chaud et demande une double dose de sucre histoire de pouvoir survivre à ce froid qui gèle mes orteils. Je m'enfonce dans le sud de Londres quand j'atteins enfin mon point de chute, un parc vers les huit heures. Je me dirige droit vers un banc et m'assoit tout en continuant à siroter mon café au lait je soupire en posant mes fesses sur ce banc gelé. J'aurais du penser à prendre une couverture. Je soupire un moment et fini par m'habituer au froid sur mes fesses. D'un seul coup je vois une jeune femme avec un énorme chien qui se roule dans des flaques d'eau... Berk. Elle se rapproche de moi et je soupire quand je vois une bande de jeune femme habillé comme pour un jour de beau temps. « Cette jeunesse me déprime. Ce n'est vraiment pas une tenue pour un jour comme celui-ci ... » Je regarde en direction des sons et je soupire « Ne m'en parlez pas, j'aimerais les claquer. » J'étais mauvaise mais franchement qui pourrait s'habiller en robe et jupe alors qu'il fait hyper froid. « Elles doivent avoir le feu au cul. Enfin bref, c'est la jeunesse qui veut ça ! »

La jeune femme s'assoit sur le banc à mes côtés sans pour autant demander la permission, je suis de mauvaise humeur et pourtant je ne dis rien parce qu'elle critique les autres et tant qu'elle s'en prend aux autres et pas à moi sa présence ne me dérange pas, en plus son chien est mignon bien qu'assez imposant il à l'air trop gentil, il pourrait donc devenir un model photo sous ce temps d'hiver. J'ai donc les yeux rivés sur le chien qui il me semble ramasse le sac à main d'une petite vielle qui l'a fait tomber. Je trouve le chien très mignon et fulmine quand je vois la grand-mère s'en prendre à cette petite bête. « Quelles ingratitudes. Personne n'aurait rien fait elle aurait gueulé aussi celle-ci ... J'te jure ... On vit dans un de ses mondes ! » Je soupire un moment « les vielles c'est les pires. » Je continue de regarder le chien de la jeune femme et pour une fois je ne suis même pas curieuse de savoir qui est assis à mes côtés. « Jolie doudoune... » Je lève les yeux dans la direction de ma compagne de banc et distingue une belle jeune femme assez jeune avec de magnifique cheveux blond. « Merci. Joli le chien. » Le chien s'amuse a fixer les brindilles qui volent à cause du vent qui commence a se lever. Je suis bien heureuse d'avoir ma doudoune parce que franchement ces jours-ci la fraicheur est de retour sur notre magnifique ville de Londres.

Quand j'entends la jeune femme dire à haute voit qu'elle hallucine, je me retourne vers elle pour voir dans quel direction elle regarde et quand je me retrouve devant une femme d'une quarantaine d'années qui porte une doudoune rose aux motifs léopards je comprends mieux les paroles de ma collègue de banc. Je commence à me dire que cette fille me plait bien, elle est comme moi. Grincheuse aujourd'hui et surtout porter sur les critiques et j'avoue que de temps en temps j'adore critiquer et je sais que ce n'est pas une spécialité de la gentes féminine parce que même les mecs critiquent. « C'est le top du style. Mon dieu parfois je voudrais être aveugle pour ne pas avoir à regarder ce manque de discernement entre ce qui est bien et ce qui ne l'est pas... » Je souffle un moment sur mes mains pour les réchauffer avant de me souvenir que j'ai emporté mes gants, mais pour dire la vérité c'est moins facile de prendre des photos avec des gants. « Il est bien dressé ton chien. C'est quoi la race ? » Je n'ai aucun souvenir de chien dans la maison, je ne pense pas avoir eu de chien et pour dire la vérité bien que j'aime les animaux ne pas en avoir un à moi ne me dérange pas. Je regarde la jeune femme et me présente tout en continuant à regarder autour de moi, j'ai envie de hurler sur des gamins qui jettent des cailloux a de pauvres pigeons ou encore quand un homme laisse son chien crotter sur le chemin que prenne les piétons et ne ramasse pas. Bref aujourd'hui je voudrais taper sur tout le monde là et critiquer tout ce qui se passe et tout ce qui passe devant mes yeux.