"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici There you are - Olila - Page 3 2979874845 There you are - Olila - Page 3 1973890357
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


There you are - Olila

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 26 Sep 2014 - 1:19 par Invité
Je me fourvoie dans ma connerie, je m’enfonce doucement mais sûrement. Nan mais qui irait dire à une fille qu’il va se toucher dans la nuit juste à côté d’elle ? Ca fait tellement pervers. Mais genre plus pervers que ça tu meurs. Elle se marre donc ça doit vouloir dire que je suis pas en train de lui faire peur. En même temps elle est folle de moi, c’est pas si peu qui la ferait fuir. Peut être qu’elle aimerait en fait que je fasse ça à côté d’elle pendant qu’elle dort… Et puis elle irait vendre ces histoires à People après haha no. Elle me tue quand elle me dit qu’elle veut que je la réveille plutôt que je me soulage tout seul comme un grand. Confirmation, elle est complètement folle de moi. Un sourire s’affiche sur mes lèvres et je me sens puissant. Comme si j’avais le droit de tout dire ou tout faire, ça passerait toujours. Mais non. Je ne suis pas comme ça. Je pense que c’est possible mais je n’agirai jamais de la sorte. Je n’ai pas envie de passer encore plus pour un connard aux yeux de la presse. Peut être qu’il faudrait que je me case un jour pour qu’ils me lâchent avec mon image de bourreau des coeurs. Je suis jeune, je suis beau, j’ai plein de sous, je suis connu, pourquoi ne pas en profiter ? Je ne sais pas combien de temps ça va durer cette gloire. Je garde toujours en tête que oui ça marche bien, mais c’est peut être que passager.

Elle doit faire 8km en nageant demain et je lui demande si je peux la rejoindre. J’avais pas fait la liaison entre les deux et elle me le dit direct. Elle pense que c’est pour la mater. Je ris. Parce que oui elle a raison en fait. Dans tous les cas c’était pour la mater, mais je ne pensais pas qu’elle serait en maillot de bains. Je pensais plutôt qu’elle serait en tenu de pompier. Je crois qu’elle me ferait un effet de fou si je la voyais comme ça dans on élément. Et puis chez les pompiers quoi, la grande classe.

« Une pièce ou deux pièce ? »

Quoi je me renseigne. Oui je suis déjà en train de l’imaginer dans ma tête. J’y peux rien, je suis comme ça. J’ai l’esprit très vif quand il s’agit d’imaginer des filles dans telle ou telle situation. Je lui demande de me filer un boxer, je ne doute pas que fouiller dans mes sous vêtements doit être un honneur pour elle. Qu’elle n’aurait jamais cru que ça pourrait arriver un jour. Et bien je vous rassure, je n’aurai pas cru non plus. C’est par plus flemme que je n’ai pas été de moi même. Mais bon je suis handicapé, je profite un peu de mon état des fois (ça marche pas avec tout le monde). Elle tombe sur mon string éléphant et je souris largement en la voyant avec ça dans la main.

« Fait gaffe il est pas lavé. »

Je plaisante bien sûr, j’ai juste envie de la taquiner pour qu’elle lâche ce truc en criant. Je l’ai mis qu’une fois pour déconner et c’était par dessus mes vêtements. J’enfile mon boxer quand elle me le passe. Un noir, j’aime, je me sens sexy dans des boxers noir, allez savoir pourquoi. Lyla prend des gants pour me demander si elle peut m’emprunter un boxer pour dormir et je la trouve trop adorable de parler autant pour un truc si simple. Je ris carrément quand elle me parle d’ebay.

« Le vendre ? Donc tu comptes le prendre et pas me le rendre si je comprends bien ? Je sais pas c’est qui le plus pervers de nous deux ce soir. »

Entre moi qui me masturberai avec elle à mes côtés dans le lit et elle qui part avec mes sous vêtements. On fait la pair. Je mets fin à son supplice (si s’en est un).

« Bien sûr fait toi plaisir, sert toi. Si tu veux un tshirt aussi tu peux. »

Je lui montre l’armoire à côté.

« Fait comme chez toi. Et fait attention si tu les embarques… »

Je plisse les yeux en la regardant de manière faussement menaçante.

« … je sais où t’habite. »

Je la mate tant qu’elle est encore en serviette et puis je me dépèche de choper mon téléphone sur la table de nuit. J’ai bien envie de la prendre en photo mais elle est quand même à moitié à poil et ça le fait pas non. Je n’ai pas envie que ces images tombent sur le net par inadvertance par ma faute. Y’a tellement de gens qui se font hacker leurs téléphone ces derniers temps. Je me prends en photo tout seul du coup et je regarde la photo ensuite. On voit un peu que je me suis pris une droite. Je poste ça sur instagram tout en m’allongeant sur le lit. J’écris en caption « War wounds #realman »

« Real man » tu parles haha. Je m’en suis pris une belle en pleine tête et j’ai vu des étoiles. En peu de temps j’ai déjà 200 likes et quelques commentaires que je commence à lire. Je ris à ceux qui disent que je suis toujours beau. D’autres qui sont inquiet pour mon visage d’ange et d’autre qui me demande comment je me suis fait ça. Je penche un peu la tête et je mate Lyla affublé d’un de mes boxers et je me mords la lèvre, la matant ouvertement. J’ai envie qu’elle se sente désiré parce que mon dieu oui elle est très très désirable.

Je pointe mon téléphone vers elle, en mode photo, mais je ne prends pas de photo, je fais juste semblant. J’ai envie de voir sa réaction. Mon esprit fou voudrait qu’elle commence un strip même si elle vient à peine de s’habiller et qu’elle m’a dit qu’elle avait besoin de dormir. Je me mords trop la lèvre en la regardant, y’a plein de truc qui me passe par la tête, des commentaires qui ne serait peut être pas apprécié par elle. Des trucs que je dirai plutôt à des potes à moi du genre… « J’te baise Lyla. ». Non je suis anglais quand même, je suis gentleman. J’oserai jamais dire un truc pareil. Mais le penser, oui.

« J’ai mis une photo de toi sur instagram. »

Je bluff bien sûr. Je n’ai rien fait de la sorte. Je ris doucement de mes conneries. Je suis vraiment trop con. J’adore cette soirée. J’aurai envie qu’on fasse une nuit blanche pour profiter encore plus.

Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 26 Sep 2014 - 19:07 par Invité
Je sais bien que c'est complètement idiot de dire à Oliver que je préfère qu'il me réveiille plutôt que d'aller se soulager tout seul. Je passe pour la grosse accroc mais en même temps, j'imagine tellement la scène. Des baisers dans mon cou, ma nuque se dirigeant vers ma poitrine. J'ai connu pire façon de se faire réveiller alors franchement, ça me va ! Je le vois bien faire ça mais si ça se trouve c'est pas du tout le cas. De toute façon, je ne le saurais sûrement pas ce soir ni demain. Oui, je pense pas que découcher va se faire tous les jours et encore moins passer des nuits endiablées avec Oliver. Ça serait sympa, enfin un temps, parce que je ne veux pas devenir ces filles qui ne servent qu'à ça, à prendre son pied puis plus rien. La femme objet dans sa formation la plus simple et franchement, trop peu pour moi. En tout cas, je ne peux nier le fait que tout ça me fait plaisir, me laisse penser qu'il n'est pas si hostile que ça. Je me fais sûrement des idées mais ce n'est pas grave. Il ne veut pas me quitter et c'est réciproque. Mais une fois que le soleil se sera levé, la Lyla qu'il a en face de lui va disparaître au profit d'une brunette bien plus concentrée, posée et énergique. Ouai, là, je comate à moitié. J'en peux plus, je fatigue. La douche m'a achevé mais je sais bien que je ne vais pas m'endormir dans les cinq minutes qui suivent, c'est psychologiquement impossible. Il faut encore que je fangirl un peu dans ma tête, j'ai pas assez profité de ce qu'il se passe avec le jeune anglais. « Une pièce ou deux pièce ? »  Je le regarde et ris légèrement. Pourquoi est-ce que ça ne m'étonne pas ? J'aimerais presque être surprise de ne pas l'entendre me demander ce genre de choses. En tout cas, il risque d'être déçu ; ce sont des maillots une pièce noire avec le logo du département des sapeurs pompiers de Londres sur le devant. Rien de sensationnel et c'est pas plus mal parce que je me verrais mal plonger avec un maillot deux pièces. C'est pas comme si ça risquerait de dévoiler ma poitrine à tout le monde mais si. « Une pièce. Pour des soucis de pénétration dans l'eau dira-t-on » Outch. J'ai choisi les bons mots pour le voir rire. Mais c'eest comme ça. Même les hommes ont des maillots dignes des plus grands nageurs comme Tom Daley. Ça les moule comme pas possible et ça nous – enfin surtout me – laisse tout voir. Les plus fournis, les moins fournis et ceux qui en rajoutent pour faire comme s'ils étaient bien servis. « Mais c'est pas plus mal parce que je suis déjà la seule fille sur vingt cinq recrues alors si je peux éviter que vingt quatre abrutis voient ma poitrine dès que je plonge, c'es pas plus mal » Sans compter qu'ils font déjà exprès de plonger comme des bourrins pour me ralentir. Je suis petite, musclée et tout ce qui va avec mais face à un buldozer, je prends du retard avec le contre coup des vagues. Ça me fait pas perdre beaucoup de secondes mais un peu trop quand même à mon goût. Je veux faire partie des premières, prouver que même une femme peut avoir sa place parmi les pompiers de la ville et encore plus dans la squad parce que c'est ça que je vise. Dans quelques années sûrement mais tout de même... Je suis dans la serviette et je me déplace légèrement pour lui donner son boxer. Son slip éléphant tombe et ça me fait délirer. Non mais c'est tellement son genre. Je pourrais trouver des lunettes géantes et des chapeaux à paillettes roses que ça ne m'étonnerait pas. Il s'éclate avec sa vie et emmerde tout le monde alors forcément... Je lève les yeux quand il me dit que ce n'est pas lavé. Ça m'est légèrement égal. Ce n'est pas comme s'il m'arrivait de changer les couches sales et puantes de Noam de temps en temps. Alors un slip supposé sale, j'ai connu pire. « Le vendre ? Donc tu comptes le prendre et pas me le rendre si je comprends bien ? Je sais pas c’est qui le plus pervers de nous deux ce soir. » Je ris légèrement et passe une main dans mes cheveux. Ouai mais je veux pas le vendre, rien. Je veux juste pas rester toute nue ou enfiler mes fringues de la veille. Je souris quand il me dit que je peux en prendre hein et me sers sans regarder ce que je prends. Noir, blanc, gris ou fluo, ça m'est égal. C'est cool qu'Oliver soit aussi épais qu'un stick de colle, au moins le tissu ne se fera pas la male dès que je poserais un pied sur le sol. Je l'enfile rapidement sans rien laisser apparaître. Je suis devenue une professionnelle dans l'art de m'habiller avec la possibilité que des enfoirés – mes collègues quoi – me prennent en photo plus loin. J'ai trop peur que ça arrive alors je fais attention. « T'en veux un ? » Lançais-je en me dirigeant vers le placard et l'ouvrant. Y a du choix mais je m'enfous un peu. Quoi que. Je laisse tomber la serviette sur le sol et attrape le 'premier' t-shirt qui passe. C'est surtout celui qu'il avait le premier jour où je l'ai vu dans le couloir quand il discutait avec Elias quant au bruit que Noam faisait en pleurant. Il ne doit pas s'en souvenir mais ça me va. « Bah tu viendras les chercher alors. Je t'attends » Lançais-je en le défiant. « Après que j'ai fais la lessive parce que je vais pas te les rendre comme ça non plus » Ouai, ce serait lui le pervers dans ce cas. Duh. On a échangé les rôles. J'entends mon portable bipper une fois puis deux, trois, quatre. A vrai dire, il sonne une bonne quinzaine de fois en continu et je me demande ce qu'il se passe. Elias serait-il entrain de m'harceler parce qu'il s'inquiète que je ne réponde pas à son précédent message ? J'entends Oliver et je le dévisage légèrement. Il est avec son portable. Génial. Il m'a déjà oublié. Je ramasse la serviette et vais la mettre dans la salle de bain rapidement. Ouai, autant éviter que ça pue l'humidité dans la chambre. Je suis maniaque chez les autres mais alors ma chambre... N'en parlons pas. Je referme le placard que j'ai oublié de fermer – bah oui, pourquoi le fermer pour le rouvrir demain ? – et déglutis quand je l'entends dire qu'il a pris une photo de moi et l'a posté sur instagram. Je manque de m'étouffer et me tourne en un quart de secondes. Ça le fait rire ? Bah pas moi ! Je saute sur le lit et m'allonge sur lui pour attraper son portable, en vain. Il tend la main vers le haut et quand je m'appuye pour l'attraper, il bouge ! « T'as pas osé ? Je vais me faire défoncer la cervelle par les milliers de groupies qui te suivent comme un chien suit son maître » Oui parce que ce sont des coriaces ces filles. Elles ont un forum 'privé' où elles bavent sur des kilomètres devant le beau blond. Oui, je m'y suis intéressée pour voir quels sont mes risques de survie en cas de 'relations'. « Montre moi çaaa » quémandais-je comme une enfant mais rien n'y fait, il rigole comme un gosse. « M'enfou, je vais la voir quand même » Lançais-je en me roulant hors du lit et me dirigeant vers le salon. Je sais bien qu'il ne me suivra pas pour si peu. J'attrape mon espèce de sac à main et en sors mon portable. J'ai des tonnes de mails qui me préviennent qu'un nombre incalculabe de personnes ont commenté une photo d'Oliver. Je ne la vois pas encore. Je déglutis en marchant vers la chambre. J'ai peur que ce soit des messages de haine sur un bon kilomètre. Mais non. Juste des pleurnicheuses qui s'inquiètent de leur chanteur préféré. Certaines lui demandent de jouer l'infirmière et ça me fait rire et péter un cable en même temps. « Real man ? Vraiment ? » Je le regarde et ris légèrement. Je pose mon portable sur la table de nuit et remonte dans le lit. « T'aimes bien qu'on te plaigne un peu non ? » Plus qu'un peu oui. Il est carrément entrain de se plaindre sur les réseaux sociaux pour un poing qu'il a pris plusieurs avant. « C'est dommage que tu répondes pas personnellement à certaines de tes fans. Parce qu'il faudrait prévenir MrsCalloway que t'as déjà une infirmière avec toi et qu'elle a absolument pas besoin de s'inquiéter pour toi. Elle a l'air tellement paniqué pour l'état de ta joue » Je fais une légère grimace et luis adresse un léger sourire. Ouai, certaines de ses fans sont pire que cinglées et elles vouent leur compte instagram au jeune homme. Certaines sont encore mieux que des GPS intégrés. Je me suis intéressée à la question, je l'avoue. Je me mets à genou dans le lit juste à côté de lui et pose ma main sur sa joue meurtrie. Je laisse glisser mon pouce dessus et capte son regard. Mon dieu ces yeux... « Ca devrait aller mais si jamais ça te fait mal... Prends un ibuprofen. Surtout pas de l'aspirine, ça aggraverait le truc » Et pas qu'un peu. Il faut aussi masser la zone pour faire circuler le sang mais bon. « Et il faut se reposer aussi » J'embrasse légèrement ses lèvres et souris contre ces dernières. Oui, se reposer... Facile à dire. Je sens mon estomac se tortiller de bonheur et ça me tue. Un baiser et j'ai envie de le déshabiller, de me déshabiller. Je me décalle et me laisse glisser à côté de lui. J'attrape mon portable et check vite fait mes notifications. Rien d'important. Il faudrait vraiment que j'arrive à trouver comment ne plus être prévenu à chaque fois que quelque poste un commentaire sur une photo du beau blond. « Ca fait quoi de voir qu'li y a des tas de filles qui te disent qu'elles t'aiment et qu'elles se battent limite pour savoir qui est la plus grande fan, celle qui pourrait être la potentielle Mrs Calloway ? » Bande de gamines. La future Madame Calloway est là, maintenant, dans son lit ! Nah ! Je souris lorsque je le vois juste à côté de moi, allongée dans le lit. Je tends mon portable et le questionne du regard. Et si on faisait un petit selfie avec MON portable ? Au moins la photographie ne finit pas sur un réseau social, ça c'est sur.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 26 Sep 2014 - 23:58 par Invité
Son choix de mot est parfait. C’est plus fort que moi, dès que j’entends le mot « pénétration » je suis obligé de penser au sexe. Je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas là. C’est un automatisme. C’est dans la nature. Je l’imagine déjà en maillot une pièce. Je suis sûr qu’elle est complètement sexy dedans. J’apprends qu’elle est la seule fille dans sa caserne et je me dis que ça ne doit pas être évident tous les jours. Elle qualifie ses camarades d’abruti, il ne doit pas y en avoir un qui lui plait dans le lot. Ou pas. En vrai je n’en sais rien du tout. J’ai dans l’idée que les pompiers ça fait craquer les filles, elle devrait tomber comme une mouche pour l’un d’eux. Ou pas. Mais ça me donne encore plus envie de me joindre à elle. J’ai envie de voir quelle tête ils ont ces grands dadet. Oui j’imagine déjà me sentir tout skinny a côté d’eux. Je suis pas petit mais ouais j’ai pas beaucoup de muscle.

Elle se sert dans ma commode pour se prendre un boxer et me demande si je veux un tshirt au passage.

« Ouais je veux bien. »

Je risque d’avoir froid rapidement sinon. Même si là je suis bien, il fait pas froid en septembre à Londres. Je n’ai pas envie de me réveiller en pleine nuit parce que je meurs de froid. Quoi que là j’ai une charmante compagnie avec moi qui me tiendrait vite chaud si jamais. L’idée n’est pas désagréable. Elle me fait rire quand elle me dit que je peux aller récupérer mes fringues chez elle. Oui, non je sais pas si j’oserai de nouveau frapper chez elle. J’ai eu de la chance la dernière fois qu’elle ait ouvert la porte, mais je ne sais pas quelle tête j’aurai fait si ça avait été son frère. En plus de ça, je n’avais rien à me reprocher à l’époque, mais maintenant on a bien consommé Lyla et moi, je n’ai pas envie de me faire refaire le portrait une fois de plus. Je sais pas pourquoi quelque chose me dit que même si elle ne lui dit pas clairement que j’ai couché avec elle, son frère le devinera. Il le sentira. C’est un sixième sens qu’on a nous les frères. Si on se retrouve nez à nez avec quelqu’un qui a mis les mains sur une de vos soeurs, on le sent. C’est sûrement un truc animal.

Je la mate s’habiller et je fais genre je l’ai pris en photo. Je lui dis j’ai mis ça sur instagram et sa réaction est priceless. J’éclate de rire et j’aime la sentir comme ça sur moi. Elle m’a sauté dessus comme une lionne. J’essaie comme je peux de ne pas la faire atteindre mon téléphone et je profite bien de sa proximité. Je vais poser ma main libre sur elle, ses cuisses - une de ses cuisses - j’espère la déstabiliser un peu. Elle est trop sexy avec mes fringues sur elle. Je serai en train de la toucher un peu plus si je n’étais pas mort de rire. J’aime tellement sa réaction. Ce qu’elle me dit me fait trop rire aussi. Elle a peur des groupies. Elle pense se faire taper.

« J’ai pas de groupies qui me suivent comme un chien ! Ou bien tu veux dire me suives sur instagram ? »

Je me sens con de poser la question, je n’attends pas de réponse de toute façon. Elle continue de quémander pour voir la photo et je n’en démords pas. Elle décide d’aller voir d’elle même sur son téléphone et je prends une photo d’elle de dos quand elle quitte ma chambre. Je zoom sur mon écran pour voir ça de plus près et je suis satisfait de ce qu’on peut voir sur cette photo. Ses jolies fesses dans mon beau boxers. Et on ne la reconnait pas puisqu’elle est de dos. Je vais garder cette photo, il n’y a pas de risque. Ca pourrait être n’importe qui.

Elle vient dans la chambre et se fou de mon commentaire sur la photo. Elle en rajoute une couche et me fait sourire.

« Tout le monde aime se faire plaindre non ? Et puis pour une fois que c’est pas à cause de ma jambe, j’aime bien. »

Je me rapproche d’elle, mis de côté, je passe un bras autour d’elle, j’ai toujours mon téléphone posé près de moi sur le matelas. Instinctivement, je veux être plus proche encore, j’ai envie de passer ma jambe par dessus les siennes… Sauf que c’est ma jambe droite, où il manque une belle moitié quand même. Cela ne peut pas être plaisant comme sensation pour l’autre en face et d’ailleurs je regarde Lyla dans les yeux de manière sérieuse à ce moment là. J’ai toujours mon sourire aux lèvres mais je suis en même temps en train de la questionner des yeux si jamais ça la dérange. Au fond de moi je sais que ça ne va pas la déranger vu comme elle m’a touché là tout à l’heure… Mais on sait jamais, alors je préfère la questionner des yeux comme ça. Ma main caresse son dos doucement en même temps.

Elle me dit de manière sous entendu (ou pas) que je devrais répondre à toutes ces filles pour leur dire que je vais bien et que j’ai une infirmière qui s’occupe de moi.

« Tu veux que je perde tous mes fans en une phrase c’est ça ? »

Je me mets à rire et j’imagine déjà les gros titres sur les blogs internet de gossip et l’anarchie que ça ferait au sein des fan clubs. Car oui, même si la majorité nous aime pour notre musique, il faut avouer que pour d’autres c’est d’abord nos belles gueules qui les a convaincu. Ca serait horrible pour le groupe ce genre de pub. Je n’ai pas envie de narguer mes fans. Lyla se rapproche de moi pour inspecter ma joue. On est déjà très proche l’un de l’autre, elle n’a pas beaucoup d’espace à combler. Elle me donne un bon conseil et je prends bonne note parce que je ne savais pas. Loin de moi l’envie d’aggraver ma situation. Elle ajoute qu’il faut que je me repose aussi, elle conclus par un bisou sur mes lèvres et je serre un peu plus mon bras autour d’elle pour la garder contre mes lèvres. Je l’embrasse un court instant, doucement, superficiellement. La question qu’elle me pose ensuite me fait réfléchir.

« Hmmmm… Ca me flatte bien sûr. Des fois ça me fait peur je dois avouer. J’ai une fan qui est entré chez moi par effraction un jour. Elle m’a attendu sur mon lit, à poil. Je crois j’ai jamais eu aussi peur de ma vie. »

Je fais une moue pensive après avoir dit ça. Je continue toujours de caresser son dos de ma main. J’ai maintenant passé mon pouce sous son tshirt pour la caresser à même la peau.

« Non c’est pas ma plus grande frayeur parce que je suis un gros froussard. »

Je lâche un petit rire en avouant ça. Ce n’est un secret pour personne. Beaucoup d’émission de télé spécial fantôme ont voulu m’avoir sur leur plateau mais non. Plutôt mourir. De toute façon je mourrai sur place si j’allais à ce genre de truc. Ils font aller les gens dans des vieux endroits hantés. Je crois que je serai traumatisé à vie. Mais vraiment. Ils se rendent pas compte les gens que j’ai vraiment peur de ces trucs là.

« La potentielle Mrs Calloway… »

Je fronce le nez.

« On dirait tu parles de ma mère quand tu dis ça. J’aime pas. »

Mrs Calloway c’est ma mère, je n’en connais pas d’autre (oui ok mes tantes). Je sais pas pourquoi j’aime bien évoqué ma mère. Ca prouve que je suis qu’un petit fils à sa maman moi aussi. Je ne suis pas que Oliver Calloway de Dark Paradise. Je suis qu’un type de 23 ans qui aime la musique.

« Mais je vois ce que tu veux dire et franchement je n’ai pas envie d’y penser. L’avenir nous guidera ! Ou je ne sais quelle est la bonne expression. Qui vivra verra ! »

Et ça c’est l’expression la plus vrai du monde. Qui vivra verra. La vie est trop prise pour acquis alors que tous les jours on se lève et on peut mourir écraser par une voiture ou n’importe quoi d’autre. Ca c’est vraiment un truc que j’ai bien en tête et que personne ne pourra me faire changer ma façon de prendre la vie. Carpe Diem. Pas de prise de tête, profiter de mon argent, profiter de ma famille, m’amuser. C’est ça la vie.

« Et toi le futur Mr… Ioannell ? Tu l’imagines comment ? Tu vas le rencontrer comment ? »

Je ne me souviens plus de son nom mais j’ai une petite idée parce que j’ai déjà vu sur sa sonnette et la boite aux lettres en bas. Mais il est vrai que ce n’est pas une info qui m’a paru très nécessaire. Je sais son prénom, c’est ça le plus important.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 28 Sep 2014 - 11:31 par Invité
Je reste très évasive sur mon entraînement avec les pompiers, les kilomètres de nage qu'on se prend dans les pattes tous les quinze jours et tout ce qui va avec. Je ne me gène pas pour critiquer gentiment mes collègues même si je les déteste. J'ai pas envie d'en parler et ce que j'aime avec Oliver c'est que, lui aussi, il s'enfout donc il n'ira pas me questionner pendant des heures comme le ferait mon frère. Je rectifie, comme le fait Elias. Toutes les semaines j'ai le droit à une petite intervention pour savoir si ça va mieux, si j'ai pas d'autres coups sur le corps et tout ce qui va avec. Je ne supporte pas qu'il soit aussi protecteur envers moi mais ça me fait du bien – en quelque sorte – d'en parler avec quelqu'un, même si c'est mon grand frère. Je préfèrerais que ce soit avec Thalia mais là... Faut pas trop rêve. Elle serait du genre à hurler et à ameuter toute la famille. Un peu excessive ma jumelle, je le conçois. J'enfile un t-shirt et lui en passe un dans l'immédiat vu qu'il en veut un. Ça me fait bizarre d'être dans ses habits tout simplement parce que ça ne m'est jamais arrivé. Je veux dire, le peu de fois où je me suis retrouvée à dormir chez un ami – parce que je ne peux pas comparer ça à une relation de couple – j'avais mon propre pyjama tue l'amour pour que les relations restes ce qu'elles étaient. Pas de nuisettes pour aller dormir chez Rik à New York. Non, non, mon pyjama bleu clair avec les nounours dessus faisait très bien l'affaire. Sa mère se moquait toujours de moi mais je m'en fichais pas mal, j'ai jamais cherché à être désirable ou quoi. Enfin, jamais avant aujourd'hui parce qu'il est clair que je ne suis pas prête de remettre ce vieux pyjama si je dois croiser Oliver par hasard, bien qu'il soit super confortable. Tout ce qui se passe après est digne d'un film. Je veux dire, ce serait un bon scénario ça, la fille qui se fait prendre en photo à son insu, qui se fait mettre sur instagram et détester dans la foulée. Ouai, non, on va éviter et je ne m'embête pas pour grimper littéralement sur l'anglais et tenter de lui prendre son portable. Fichue taille de minimoys. Mon portable fera l'affaire et je vais pouvoir faire ma curieuse sans qu'il me voit vraiment, je vais pouvoir sauter partout sans qu'il ne dise quoi que ce soit. Oui, là je peux fangirler trente secondes et je le fais en sautillant puis en me calmant en un claquement de doigt. Ça, je sais le faire sans trop de problèmes et c'est pas plus mal. « J’ai pas de groupies qui me suivent comme un chien ! Ou bien tu veux dire me suives sur instagram ? » Je le regarde et ris légèrement. Il ne s'est jamais intéressé à la question, il n'a jamais fais gaffe à tout ça, c'est sur. « Qu'est-ce que t'es naïf c'est trop mignon ! » So cute ! Oui oui, il croit qu'il est tranquille mais non, pas vraiment. C'est pas la star de l'année, celle que tous les pays veulent s'arracher mais ici, il est quand même pas mal connu et ça a son effet. « Je suis tombée sur un compte InstaGram l'autre fois et comment dire... Je pense que la fille est complètement accroc. Il y avait des tas de photos de toi à des tas d'endroits de Londres quoi. C'est comme si elle avait collé un GPS sur tes affaires quoi, comme Gossip Girl » Il n'a peut être jamais regardé cette série basée à New York, dans ma ville. Personnellement, j'adorais la regarder, voir ces petites pestes régner sur la ville comme un Roi peut régner sur son royaume. Et encore, je doute que la reine fasse exiler quelqu'un qui aura été déplaisant envers sa personne ou sa famille. Mais pourquoi pas après tout. Je souris quand il dit que tout le monde aime se faire plaindre et il n'a pas tord. Encore plus quand il admet que pour une fois, c'est pas pour sa jambe, jambe qu'il passe au dessus des miennes. « Oui puis ça fait craquer toutes les filles de voir que son petit chouchou, son crush est blessé ! Ça fait vraiment le super héros quoi. T'imagines le gars se rend compte qu'il a pas foutu un pain à une personne lambda et que sa copine est genre folle amoureuse de toi » Ca me fait rire tout ça. Je sais pas trop comment réagir à son succès, au nombre incalculable de filles qui lui court après. Quand je l'ai croisé la première fois, je savais même pas qu'il était connu et tout ce qui va avec. Moi tout ce que j'ai vu – et entendu – c'est ses yeux clairs, ses cheveux blonds et son accent. Je crois que c'est ça qui m'a fait craqué dans la seconde : son accent. Le mien est tellement banal et moche à côté même si on m'a dit plusieurs fois que j'avais un très bel accent américain. On est un vrai melting-pot dans notre famille quand j'y pense. Mes tantes ont un fort accent grec quand elles s'énervent, mon père a un accent anglais, ma mère australien... C'est tellement étrange mais ça ne fait que montrer le fait que les Ioannis viennent de partout. Je sens son regard sur moi et je comprends rapidement de quoi il s'agit. Je me rapproche un peu plus de lui – si c'est possible – et je l'embrasse. Ça ne me gène pas, ça va pas me faire fuir, loin de là. Ça fait bizarre de sentir un pseudo poids sur ma cuisse et rien au niveau de mes mollets mais c'est pas désagréable, je ne vais pas lui dire de se pousser non plus. Oliver est à prendre comme il est. « Tu veux que je perde tous mes fans en une phrase c’est ça ? » Je l'écoute rire et lève les yeux au ciel. « Comme si j'étais une menace » Ouai et ça, t'aurais pu éviter Lyla. Je suis pas une menace, personne n'est une menace. Oliver n'a pas de copine et n'en veut pas. Je pense que toutes les filles qui sont passées dans son lit l'ont compris même moi. Enfin presque, parce que j'ai vraiment du mal avec ça. Oliver c'est un peu l'application Dice en version humaine. Quand il 'match' avec une fille, c'est pour une nuit et sûrement pas pour la vie. Il doit toujours se demander si les filles sont là pour lui ou pour le reste, la célébrité, l'argent... Franchement, c'est pas une vie que j'aimerais vivre et ce, pour rien au monde. C'est sur, ça a ses avantages mais aussi ses inconvénients. Et encore, Oliver n'a pas le succès international d'un Justin Bieber ou d'une Miley Cyrus. Qu'est-ce que ça doit être horrible de ne pas pouvoir sortir sans garde du corps, d'être coincé dans un hôtel dans une des plus belles villes du monde à cause des fans – et groupies qui vont dans une catégorie bien distinctes – qui stagnent dans la rue. Mais ça le flatte, c'est déjà ça. C'est sur que ça doit faire du bien à l'égo mais ça doit être flippant des fois. Cette histoire de fan qui s'introduit dans son lit, ça me ferait totalement flipper. J'en appelerais les flics. Mais ce serait tellement.. cocasse comme situation. « Oui bonjour, il y a une jeune femme complètement nue dans mon lit. Elle est entrée par effraction chez moi » C'est drôle, ça me fait légèrement rire mais je dois avouer que je suis aussi verte de jalousie. Il lui manque une case ou deux à cette jeune femme. Plutôt trois ou quatre. « Y en a qui doutent de rien n'empêche » Oui, ça m'énerve mais je tente de ne rien montrer avec mon plus beau sourire et en posant ma main sur sa cuisse. Je m'en fous, je m'en fous, je m'en fous. C'est moi qui est avec lui là, maintenant, tout de suite. Je dois m'arrêter à ça, à l'instant présent et au fait que dès que je sortirais de son appartement pour aller enfiler mon jeans et mon t-shirt pour aller au boulot, ce sera tout. Notre nuit ne sera qu'une nuit, qu'un moment présent qui est maintenant passé. Je dois arrêter de penser comme ça, d'être aussi factuelle mais parce que ça ne me réussit pas. C'est fini, merci au revoir. Maintenant, je préfère ma curieuse et sa réponse conforte son attitude : Mrs Calloway ? Ouai, un jour peut être, dans un futur plus ou moins proche. Rêve pas trop Lyla, ça sera pas toi la Madame Calloway. Mariage, bébé ça ne m'intéresse pas pour le moment mais j'avoue qu'être en couple pourrait être sympa, ça me permettrait d'avoir une constante dans ma vie parce qu'avec Elias – qui est mon pillier avec Noam et Thalia – c'est pas trop ça. Il rentre bourré en semaine, n'a plus de job, vomit ses tripes après m'annonce qu'il a embrassé son meilleur ami et son collègue masculin. Elias avec un homme, je suis pas contre, loin de là. « Wow. J'imagine pas grand chose en fait » C'est complètement faux. Il ferait un très bon Mr Ioannis-Hanwell. « On m'a toujours dis de ne pas trop s'imaginer de choses, de se fonder un idéal parce qu'après, le retour à la réalité fait mal au cul » Mon père ne cesse de me dire de vivre ma vie et de ne surtout pas la rêver parce que ça sert à rien de rêver sa vie. Je souris légèrement. « Et puis, si ça se trouve, je finirais ma vie avec une Madame Ioannis-Hanwell, c'est la mode il paraît ! » Je fais référence à ma famille, à mon frère plus précisément mais il en sait rien. « Ne va pas t'imaginer des trucs toi ! » Lançais-je en donnant un très léger coup sur son corps à cinq centimètres de moi. Je ris légèrement et remonte ma main présente sur sa cuisse jusqu'au niveau de ses fesses et la passe sous son t-shirt. Pourquoi il n'y aurait que lui qui devrait profiter du contact de sa peau sur la mienne. « Ca me tente pas des masses mais on sait jamais » Je lui adresse un clin d'oeil avant de l'embrasser quelques secondes. J'aime pas trop parler de moi comme ça, de ce que je compte faire dans le futur sachant que je ne sais même pas ce que je vais manger demain. « En tout cas, on est pas dans la merde parce que toi, faudra qu'elle supporte la célébrité, les paparazzis et tout ce qui va avec et moi, qu'il supporte que je risque ma vie tous les jours. Je vais finir vieille fille et tout sera réglé » Je ris et l'embrasse tendrement. Non mais sérieusement, qu'est-ce qui me prend à raconter autant ma vie ? Ça devient trop sentimental là et c'est... étrange. Pas désagréable – encore une fois – mais je sais qu'il y a une chance sur deux pour que sa réponse me fasse craquer et j'ai pas besoin de ça. Je suis déjà enfoncée jusqu'au cou dans la 'Calloway cuteness' alors on va éviter de s'enterrer pour de bon. « Bref » Finis-je par conclure avec un large sourire sur le visage. Oui, bref, oublions cette question et changeons de sujets. Ou allons dormir. Ou envoyons nous en l'air. Non, c'est mal. Je vais définitivement être morte demain et ça va pas le faire. « Faut vivre l'instant présent alors profitons » L'instant présent. Leb die Sekunde. Et ça, c'est avec lui quoi. Je souris légèrement et lui adresse un clin d'oeil. J'ai pas envie d'entendre qu'il finira peut être sa vie avec une blonde aux yeux bleus, avec sa groupie qui s'est introduite chez lui. Ça le fait peut être kiffer. Peut être qu'il a toujours des contacts avec et tout ce qui va avec, aussi. Je préfère de pas y penser et me concentrer sur lui, sur ses yeux qui me font craquer. Sur tout.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 28 Sep 2014 - 22:35 par Invité
Elle me trouve naïf et ça me fait bien rire. Mais oui il est vrai qu’il vaut mieux être ignorant de la réalité des fois parce que sinon on devient parano et on ne vit plus. Elle me met au courant d’un compte instagram qui est apparemment assez creepy et je fronce le nez. Je préfère pas en savoir plus sur le sujet alors je ne commente pas. Ca me fait peur mine de rien cette info. Si y’a vraiment une nouvelle folle qui me suit partout. Avant c’était Hannah mais elle a pas mal changé, elle sait faire les bonnes priorité dans la vie maintenant. Je ne suis plus son obsession numéro un et maintenant du coup je suis vachement attiré par elle. Et si je cède à cette tentation j’ai peur qu’elle se remette à me stalker comme avant. Mais bon sang ce que j’ai envie de lui sauter dessus quand on se voit. J’ai faillit déjà au festival y’a quelques mois. Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir vraiment.

Elle essaie sûrement de me changer les idées quand elle enchaîne en me complimentant. Enfin je prends ça pour des compliments, peut être que ça n’en étaient pas. Elle dit que je suis le crush de la plupart des filles. Elle parle même de ce type qui m’a mis une droite, elle me fait vraiment sourire là. Je ne pense pas qu’il ait une copine s’il était en train de draguer Lyla. Quoi que, de nos jours, la fidélité c’est quelque chose de rare.

Quand je passe ma jambe par dessus les siennes j’attends un signe de sa part si jamais ça la dérange. Pour toutes réponses elle m’embrasse doucement et j’aime. Je suis content de voir que j’avais raison. Elle n’est pas embêté par ce « détail » qui est quand même un énorme détail. Ca me fait du bien de voir qu’elle a l’air d’une fille normal. Sans prise de tête. Ca me fait beaucoup de bien. Quand je pense aux autres filles que je ramène chez moi, elles sont toujours bien plus chiante et j’ai qu’une envie c’est qu’elles se barrent une fois qu’on a pris notre pied. Pas avec Lyla.

Elle ne croit pas qu’une fille pourrait changer notre fanbase, ou du moins leur façon de nous percevoir. Je suis sûr du contraire. Toutes les filles étaient folle amoureuse de Kal parce qu’il était marié et tout. Un leader de groupe qui est marié ? D’où vous avez vu ça. Oui pas à beaucoup d’endroit. Je pense que c’est pour ça qu’il était encore plus un fantasme. Marié vous vous rendez compte ? Tous les rêves de toutes les filles se sont envolés quand il a divorcé, mais quand même, le mec a été marié. Même moi ça me choc qu’il ait pu tenir dans un groupe en étant marié. Il y a tellement de tentation partout. Bon après tout il était amoureux donc ça doit être facile de ne pas être tenté dans ces cas là.

Je lui parle de Hannah et elle est choqué bien sûr. Toutes personnes saines d’esprit serait choqué par cette histoire. Même moi ça me file la chair de poule d’y repenser. Heureusement qu’elle a changé la petite Hannah. Elle me demande comment je vois la futur Madame Oliver et je lui retourne la question. Elle est comme moi, elle ne va pas si loin dans sa projection. Elle me fait éclaté de rire quand elle me dit qu’elle pourrait finir avec une fille.

« Ma soeur m’a avoué avoir couché avec une fille y’a pas longtemps ! Mais j’avoue que j’ai tout de suite des images mentales de toi avec une fille là. »

Je ferme les yeux et je grimace d’un coup parce que je l’imagine avec ma soeur. Pourquoi il a fallut que je mentionne Pia ? Heureusement elle me tate les fesses et elle me sort de mes pensées.

« Ouais on sait jamais. La vie est pleine de surprise. »

Je ne me suis jamais imaginé avec un mec, mais je ne suis pas complètement fermé à l’idée. Si je le sens bien sur le moment, pourquoi pas. Autant ne pas mourir con. Elle entame un baiser et je souris contre ses lèvres tout en y répondant. Ce qu’elle dit en se détachant me fait rire nerveusement. Elle conclus par il faut vivre l’instant présent et je ne peux qu’être d’accord avec elle.

« Si on réfléchit trop on vit plus. »

Je vais l’embrasser encore un peu. Je crois que j’ai jamais autant embrasser une fille. Je laisse balader mes mains sur son corps et je vais poser la main qui était dans son dos, sur sa poitrine. Je la caresse un peu et me détache de ses lèvres.

« Je profite donc. »

Je lui fais un grand sourire malicieux avant d’aller poser à nouveau mes lèvres sur les siennes.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
» olila ❝ i could do this for ever ❞
» Brunch time - Olila
» olila ❝ maybe we're fireproof, 'cause nobody saves me, baby, the way you do. ❞

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-