"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici There you are - Olila - Page 2 2979874845 There you are - Olila - Page 2 1973890357
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There you are - Olila

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() message posté Sam 20 Sep 2014 - 14:37 par Invité
Elle se fou de moi quand je dis que j’ai la gueule en feu. J’aime ce petit clin d’oeil qu’elle me fait. Ok j’ai pas vraiment la gueule en feu, j’exagère mais c’est pour qu’elle s’occupe de moi. J’ai de la chance elle a l’air d’être très enclin à le faire. Il est vrai qu’elle est en train de bosser pour être pompier, donc ça doit lui faire un bon entraînement. Voilà je lui rends service en fait. Je lui dis clairement qu’il faut qu’elle me soigne une fois qu’on est sur le palier. Je n’ai pas envie qu’elle s’en aille comme ça chez elle. En plus elle m’a parlé de crème que je n’ai pas chez moi. Elle dit qu’elle va jouer à l’infirmière pour se faire pardonner et j’ai tout un tas d’image mental qui s’emparent de moi. Rien d’autorisé aux personnes âgé de moins de dix huit ans. C’est limite si je suis pas en train de me dire que j’ai bien fait de me prendre ce coup dans la tête au final. Un petit mal pour un grand bien. La soirée va se terminer en apothéose. En tout cas je l’espère.

Ma jolie infirmière me rassure en me disant que pour l’instant le coup ne se voit pas sur mon beau visage. Je remarque la professionnel qui sommeil en elle quand elle va se laver les mains avant de s’occuper de moi. Je la regarde partir et je la mate ouvertement. Je l’imagine sans sa robe sur elle. Je me mets des images plein la tête. Quand elle revient je quémande un bisou parce qu’elle me fait un sacré effet et j’ai envie de plus. Beaucoup plus. Il est encore tôt en plus. Ce qui veut dire qu’on a toute la nuit devant nous. De longues heures où on pourrait s’amuser sous ma couette. Elle me dépose un baiser sur les lèvres, sauf qu’il me frustre plus qu’autre chose. Je n’ai pas le temps de profiter de la sensation ou de quoi que ce soit parce qu’il n’a duré qu’un quart de seconde. Je plisse les yeux en la regardant l’air de dire « tu n’es qu’une tentatrice ».

« Non ça n’a pas trop aidé, j’ai rien senti… »

Je fais une petite moue pour accompagner le tout. Je veux qu’elle craque et qu’elle m’embrasse comme il se doit. De toute façon je compte bien lui faire un goodbye kiss si jamais elle compte s’en aller après qu’elle m’ait soigné. Elle me rapproche d’elle pour m’appliquer la crème et je passe naturellement un bras autour d’elle. On est trop proche l’un de l’autre pour rester sans la toucher. Ma main sur place dans son dos, en bas. J’ai envie de la toucher bien plus que ça, mais je n’ai pas non plus envie de passer pour un pervers. Cela dit je ne mets pas bien longtemps à descendre ma main sur ses fesses. Elle m’a embrassé pendant un quart de seconde après tout, elle doit avoir envie d’autre chose elle aussi. Elle ne se serait pas aventuré sinon. Je ne la quitte pas des yeux pendant qu’elle met la crème sur ma joue. Elle me dit que ça ne va pas être agréable et je me concentre sur sa proximité et ses fesses qui sont sous ma main.

« Je crois que je vais tenir bon. »

Je ne la quitte pas des yeux, j’ai carrément envie de lui manger les lèvres mais je ne vais pas l’interrompre dans son boulot. Elle a l’air de prendre sa au sérieux et elle a raison. Mon visage est important. Je ne sais pas si elle a terminé avec la crème mais elle se met à m’embrasser et je laisse s’échapper un gémissement alors que je suis contre ses lèvres. Je ne m’y attendais pas et j’en avais tellement envie. Ca me fait trop de bien. Je sens même mon coeur se mettre à battre plus vite. Je passe mon deuxième bras autour d’elle et je la serre fort contre moi. Elle se détache de moi et j’ai envie de protester mais je me rends compte que j’étais à bout de souffle de toute façon. Elle me demande si je veux me reposer et je fais non de la tête tout en allant reprendre ses lèvres de manière aussi intense qu’un peu plus tôt. J’ai complètement oublié ma joue, le coup de l’autre con, la soirée au Barfly. Tout ce qui compte c’est maintenant là, tous les deux en train de s’embrasser. Prêt à se donner l’un à l’autre une fois de plus.

Je commence à lui remonter sa robe et c’est limite si j’ai envie de faire ça sans prendre le temps cette fois. Faire ça rapidement, tous les deux à moitié habillé c’est un truc qui m’excite beaucoup. C’est con mais c’est comme ça. Les fantasmes et ces petites choses qui vous font frissonner et exploser comme jamais, ça ne s’expliquent pas. Même si oui j’ai une parfaite explication pour ceci. Quand je fais ça avec mon jeans sur moi ça me donne l’illusion de toujours avoir ma jambe. D’être normal et ça me fait kiffer d’oublier que j’ai une jambe en moins pendant que je suis en train de prendre mon pied.

Je ne lâche pas ses lèvres et si je n’étais pas dans ma bulle je crois que je me trouverai ridicule à gémir autant. Il est vrai que quand on est dans le feu de l’action on ne se rend pas forcément compte des bruits qu’on laisse sortir de notre corps. Je peux dire que je suis du genre bruyant cette fois et ce n’est pas à mon habitude. Une chose qui est à mon habitude par contre, c’est de coucher avec des filles après une soirée, alors j’ai toujours une capote dans mon portefeuille et Dieu merci mon portefeuille se trouve juste dans la poche de mon jeans. Du coup nous n’avons pas besoin de casser tout le moment pour entrer dans le vif du sujet.

Quelques instants plus tard…

Finalement on aura investit le canapé une fois de plus. Il faudra qu’elle revienne dans le coin pour qu’on teste ma chambre un jour. Ou pas. On peut peut être faire ça dès qu’on aura tous les deux repris nos esprits. Je suis torse nu avec mon jeans à moitié baissé, j’ai pris mon pied. Je ne sais pas comment c’était pour elle mais de mon côté il n’y avait pas photo. C’était déjà bien la première fois avec elle, mais c’était encore mieux là. Sûrement parce qu’on se connaissait déjà comme ça. Il y a moins de gêne et plus d’envie car on sait déjà dans quoi on s’embarque. Je suis à bout de souffle alors qu’on a pas passé des heures à se faire plaisir. C’était juste tellement intense que mon esprit n’est pas encore de retour à sa place. Je me sens planer et je regarde Lyla à côté de moi.

« Je crois que tu m’as bien guéri là… Je sens plus rien. »

Je souris en disant ma connerie et je me rapproche d’elle pour aller l’embrasser encore un peu. Je passe un bras autour d’elle voulant encore la sentir proche de moi. Je me surprends à me perdre de nouveau dans ce baiser. Je n’ai pas envie que la soirée s’arrête là. J’ai envie de lui proposer de prendre une douche mais la douche est toujours délicat avec une fille quand on a qu’une jambe. C’est frustrant, parce qu’il faut tenir debout, généralement ça implique l’utilisation d’un bras (au moins) et en même temps t’as pas envie d’utiliser tes mains pour te tenir dans ces cas là. T’as envie d’utiliser tes mains sur la jolie fille qui est avec toi. Je me détache de ses lèvre quand je n’ai plus de souffle, mais je reste tout contre.

« Tu restes dormir ? »

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que j’entame un nouveau baiser.

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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 16:06 par Invité
Plus je passe de temps avec Oliver plus je tombe amoureuse. J'essaye d'enfouir ces sentiments et de ne pas y penser mais c'est impossible. Dès que je le vois, j'ai envie d'être avec lui. Je déteste être une fille, de ressentir tous ces sentiments qui vont tout gâcher parce que j'attends plus qu'une nuit de folie de temps en temps. Je ne me le cache pas, j'en veux plus mais je sais que je n'aurais pas ce que je veux. Il est trop détaché, trop amoureux de sa liberté et ça se comprend. Ce n'est pas parce qu'autour de moi, tout le monde se case assez tôt que je dois suivre leur chemin. Justement, je suis plutôt du genre à me dire que je dois casser ce schéma, que je dois vivre ma passion et le reste, on verra plus tard. Mais l'anglais me fait un drôle d'effet. Son accent me fait chavirer, la façon dont il me regarde et dont il quémande un baiser me fait craquer. Et moi qui me foutait ouvertement de la gueule de Thalia quand elle me disait qu'elle était tombée amoureuse sans le vouloir. Genre notre cœur nous force. Je croyais que c'était le cerveau le plus fort dans l'histoire mais je me suis plantée, comme une bleue. À l'heure actuelle, je n'ai plus qu'à prendre sur moi, à le faire craquer et tout ce qui va avec. Je ne suis pas dans la merde parce que je ne sais absolument pas comment tout ça fonctionne. J'ai jamais eu le cœur qui bat si fort en croisant le regard de quelqu'un. J'ai jamais eu envie de mettre tous mes 'principes' à la poubelle et devenir comme dépendante d'un homme. Chez nous, les femmes sont indépendantes, on fait notre vie comme on l'entend et on a besoin de personnes. Mais je ressens le besoin d'être avec lui, d'être proche de lui, de l'embrasser quand ça me chante sans avoir peur de le voir tourner la tête parce qu'il y a ses potes dans le coin et qu'il n'a pas envie de 's'afficher'. Ouai, au bar j'aurais pu l'embrasser quand on 'dansait' mais je me suis retenue. Le refus, c'est pas vraiment ce que j'aime le plus au monde. S'amuser, s'amuser, s'amuser. Voilà comment je dois réfléchir. Je dois m'éclater et arrêter de réfléchir. Enfin pas trop non plus. J'ai envie de rester avec lui mais je sais que demain je devrais me lever à six heures et que j'ai besoin d'un peu de sommeil pour ne pas faire de conneries à l'entraînement. J'ai encore deux longs mois à tenir avant d'être reçue ou renvoyée à la maison. En tout cas, pour le coup, je tente de me détendre et de jouer avec lui. Bien entendu que ce baiser d'adolescente prépubère ne va rien arranger mais je ne vais pas lui donner tout sur le champ non plus. C'est bien d'attendre non ? Ça fait encore plus d'effet quand on a ce qu'on veut. Quand son bras se pose sur moi, un long frisson et ça le perturbe. Dès qu'il me touche, je ressens tellement de choses. Mais je dois me concentrer et ne pas craquer. Pas tout de suite. Même quand sa main descend sur mon postérieur. Ne pas bouger et rester concentrée. Je dois rester professionnelle même si franchement, il ne me dira pas que j'ai mal fait mon travail ou s'il le fait, c'est juste pour me taquiner. Après tout, appliquer de la crème ça va, il y a plus difficile à faire dans la vie. Mais à peine ai-je fini de lui appliquer la crème que je suis collée à ses lèvres. Le meilleur moyen de résister à la tentation est bien d'y céder, n'est-ce pas ? Quand je suis proche de lui, je n'ai qu'une envie : lui arracher ses vêtements comme l'autre fois. Peut être même un peu plus sauvagement. Et quand il ôte ma robe, un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que je l'embrasse encore. Il a quand même souvent de la chance parce que je ne porte jamais énormément de sous vêtements quand je le croise ! Et lui, il ne pourrait pas se balader en t-shirt et caleçon ? J'enlève rapidement son t-shirt – merci il a déjà enlevé sa veste – et tout va très vite. Vite oui, mais sûrement pas trop vite car j'entends tout, je ressens tout puissance dix. C'est encore mieux que la dernière fois et je ne savais pas que c'était possible, littéralement.

Tout a été rapide. Je ne pourrais même pas dire comment on est passé du salon au canapé aussi rapidement, aussi intensément et tout ce qui a suit, même idée. Je suis juste exténuée et je meurs de chaud mais je refuse de me détacher de lui, c'est tout bonnement hors de questions. Il a encore son jeans sur les cheveux et ça me fait rire. Deux animaux mais je m'en fou. C'est pas comme si quelqu'un allait le savoir et ça change. J'ai eu Oliver avec sa prothèse et sans la prothèse, Oliver sauvage et plus doux. Oliver bruyant et muet. Je ne sais pas ce que je préfère. Mon rythme cardiaque et mes muscles répondent pour moi : ce soir. « Je crois que tu m’as bien guéri là… Je sens plus rien. » Je retrouve mes esprits et souris légèrement. Ouai, mon aussi, pour le coup, je ne sens plus rien tellement le moment était intense. Je m'approche de lui pour l'embrasser mais il me prend de cours et fait de même. Mon dieu. Je ne pourrais jamais m'en lasser, absolument jamais. Un an. Pendant un an, je n'ai rien fait avec personne : pas un baiser, pas de sexe rien. J'ai attendu un an et je me suis dis que si c'était tellement bien avec lui l'autre jour, c'était parce que j'avais attendu, que j'en avais terriblement mais à chque fois que nos langues se frolent et que je sens ses mains sur mon corps, je me dis que c'est vraiment lui qui me fait cet effet. Pas juste parce que ça fait un an que personne ne m'a touché comme il le fait. « Tu restes dormir ? » Je le regarde et bug quelques secondes. Je quoi ? Dormir ? J'ai perdu le fil de mes pensées et ses lèvres se collent aux miennes aussi sec, comme s'il ne voulait pas que je réponde, ni maintenant ni jamais. Elias ne m'attend pas de toute façon. À moins qu'il m'ait entendu entrer puis ressortir. Et qu'il a aussi entendu la porte du voisin se refermer. Je m'en fou. Sa proposition me tente plus que tout. Et puis, je sais très bien qu'on dormira pas des masses non plus. Un peu quand même parce que je suis complètement HS et que mes muscles se contractent encore sous les baisers du beau blond. Mon corps aussi est complètement dingue du jeune homme mais alors complètement ! « Pourquoi pas » Lançais-je contre ses lèvres en glissant mon regard dans le sien. Je viens sérieusement de répondre 'pourquoi pas' plutôt que de dire oui car mon esprit, mon âme, mon corps – tout quoi – crève de dire oui ? Je dépose mes lèvres timidement sur les siennes et mord sa lèvre inférieur tout aussi doucement, simplement, sensuellement possible. « Mais je dois.. » Je prends une grande bouffée d'oxygène parce que mes poumons crient. « Me lever tôt » Oui, huit heures à la caserne. Pourquoi est-ce que je ne suis pas de repos demain ? Pourquoi ?! Au moins, je pourrais profiter, me dire que si je dors une heure c'est pas grave parce que je pourrais me reposer. Là, non, je me dis que si je ne dors pas, je risque d'avoir la tête qui tourne – bien qu'il est déjà entrain de me faire tourner la tête – et de me perdre dans la cabine simulant un feu dans un immeuble. Je souris et pousse une mèche blonde qui me chatouille depuis quelques minutes – oui parce qu'avec ses deux jambes, on a échangé les rôles de la dernière fois – et souris. « Et j'ai terriblement besoin d'une bonne douche » Je pue, je colle. Oui, il va faire des drôles d'association mais je m'enfous. Et puis, on peut toujours prendre une douche à deux même si je me dis que ce ne doit être si facile que ça pour lui. M'enfou, je suis prête à tout avec lui pour le coup. Je souris et glisse mes yeux sur son corps toujours proche de moi. On voit quelques débuts de tatouage. Je ne me suis jamais franchement attardé sur ses tatouages quand j'y pense : juste ceix qu'il a sur le torse. Ouai, je n'ai jamais vu son tatouage 'Bob Dylan' qu'il a sur la fesse droite, juste en photo parce que, bien évidemment, je le suis sur Instagram. « C'est chiant une fille, j'avoue » Les trois quarts de ses conquêtes ne doivent pas parler autant. Mais aussi, il ne doit pas proposer à ses conquêtes de passer la nuit avec lui. Enfin j'espère. En tout cas, celle dont j'ai trouvé la petite culotte l'autre fois n'a pas passé la nuit là, sinon elle aurait pensé à ses sous vêtements. J'espère juste qu'il ne va pas changer d'avis après tout ce que je viens de déblatérer. Je pourrais encore le faire changer d'avis avec mon corps parce que j'ai très bien remarqué la façon dont il me regarde mais je ne suis pas comme ça... Enfin, ça, ça peut toujours changer. « Mais si tu veux de moi pour la nuit, je dis pas non » Oui, comme un animal de compagnie avec qui on tente de tisser des liens. Une nuit, une journée et si ça va pas, retour panier. Et ça ne fait à peine pas accro 'oh oui garde moi pour la nuit'. J'ai honte. Je mérite des baffes. Et puis, je m'attends à quoi, qu'il me dise qu'il veut de moi pour la vie ? Oui, dans mes rêves les plus profonds ! Je tente de sourire mais je suis ridicile, totalement ridicule.
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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 18:49 par Invité
Je suis choqué qu’elle me dise pas oui direct quand je lui demande de rester et ça me coupe dans le baiser que je suis toujours en train de lui donner. Je me détache de ses lèvres et je la regarde. Je devrais arrêter de croire que les filles sont à mes pieds et me disent tout le temps oui. Je dois avouer que ça me plaît, mais j’aime bien aussi quand elles me tiennent tête. Normalement elles ont pas bien longtemps à me tenir tête parce qu’après elles sont dans mon lit et ça y est ciao à la prochaine peut être. Mais pas Lyla. Elle a ce truc qui est différent et ouais j’ai pas envie qu’on coupe les ponts après. Elle veut devenir pompier ! Rien que ça, je suis en admiration devant elle. Elle se met à mordre ma lèvre et j’adore ce qu’elle me fait. Elle peut pas se passer de moi. Elle doit se lever tôt. Je suppose qu’elle doit bosser. Elle veut aussi prendre une douche…

« J’ai une salle de bain chez moi. »

Ok c’est un peu con cette précision, mais je n’ai pas encore toute ma tête et elle est là à moitié nu devant moi, ça n’aide pas. Et puis elle continue de poser ses lèvres sur les miennes et je ne vais pas me défaire de ça. Ca me plaît trop. Elle habite juste à côté et elle a toute ses affaires et ses produits habituels et moi je lui propose de se doucher ici.

« Et j’ai un réveil aussi. »

Je me sens con de nouveau. Qu’est ce qu’il me prend à vouloir garder une fille pour la nuit comme ça ? Ouais je sais pourquoi. J’en redemande. J’en veux encore. Si elle s’en va maintenant je pense que malgré ce super moment qu’on vient de passer, je vais être le plus frustré de la tête entière. Je ne suis pas rassasié. J’en veux plus. Et ce soir. Je ris un peu quand elle dit que c’est chiant les filles.

« J’osais pas le dire… »

Je plaisante bien sûr. Ou pas. Elle a l’air de changer d’avis et vouloir rester. Mon tour de la faire mariner un peu.

« Non mais je comprends si tu veux rentrer chez toi… »

Tout en disant ça je commence à reprendre mes caresses sur son corps… Plus particulièrement sur sa poitrine. Je rapproche mon visage du sien et j’entame une série de baiser sur sa joue, sa mâchoire, son cou… Elle ne pourra pas résister après ça. D’ailleurs moi même je me perds dans mes gestes et je sens que je deviens très vite chaud de nouveau. J’avais dans l’idée de continuer à dire quelques phrases pour lui dire que c’est ok pour moi si elle rentre chez elle. Je voulais bien insister là dessus mais je n’ai plus rien qui me vient. Je me perds, mes lèvres et mes mains sur son corps, je suis de nouveau coupé du monde. Je susurre son prénom au milieu de mes baisers. Cette fois ci je sais que je n’ai pas de préservatif dans le coin alors je me détache - contre ma volonté - et je la regarde.

« Tu veux tester mon lit ? »

J’ai une boîte de préservatif dans ma table de nuit.

« Autant le faire une deuxième fois avant que t’ailles te prendre cette douche chez toi. Ou chez moi. »

Je me mords la lèvre et je vais l’embrasser encore un peu. J’ai l’impression de me transformer en fille à vouloir autant qu’elle reste avec moi ce soir. Je n’ai jamais demandé quoi que ce soit de la sorte à une fille avant.

« Ca va être encore meilleur si c’est possible… »

Je veux lui faire comprendre qu’elle est un coup exceptionnel pour moi. Je ne vais pas lui établir mon top 3 mais elle en fait carrément parti. Elle me rend fou, je comprends pas ce qui m’arrive. J’essaie pas de comprendre. Ca ne servirait à rien à part à me prendre la tête et à cogiter. Perdre du temps, voilà à quoi ça servirait.

Quelques instants plus tard de nouveau !

Cette fois j’ai pris le temps d’enlever ma prothèse, on est tous les deux nus comme des vers et on a pris notre pied. Vraiment je me demande combien de mecs elle a eu avant moi pour me faire de ces trucs de fou qui me retournent l’esprit comme ça. Je n’oserai jamais posé cette question, sauf si elle entame le sujet des anciennes conquêtes. Je ne suis pas le plus doué avec les filles mais je sais qu’il y a des limites. Cette fois encore j’ai été bruyant comme jamais. Je m’en suis à peine rendu compte tellement j’étais à fond dedans (sans mauvais jeux de mots).

J’ai les cheveux complètement en vrac mais je m’en fou. Je suis en train d’admirer le plafond en essayant de refaire mon top 3 dans ma tête après ce putain d’orgasme que je viens d’atteindre. Bien sûr je n’arrive à rien, je suis encore la tête au dessus des nuages et je ne comprends pas ce qui m’est arrivé ce soir. Un type m’a frappé ? J’ai complètement oublié cette partie là de la soirée. J’ai l’impression que c’était il y a une éternité.

« Putain de bordel de merde… »

Je me passe une main dans les cheveux alors que j’ai toujours mon regard fixé sur le plafond. Je reprends toujours ma respiration. Je ne suis pas encore redescendu de mon nuage. Je ne vais pas lui dire mais c’était presque comme si je découvrais tout juste ce que c’est que de prendre vraiment son pied. J’ai eu de ces sensations que jamais je n’avais ressenti avant. Je ne savais pas que c’était possible… Elle doit être un genre de sorcière ou d’alien je sais pas… Une sorcière canon hein, comme dans Charmed, pas un truc avec un nez crochu.

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() message posté Dim 21 Sep 2014 - 22:13 par Invité
Je sais qu'Oliver s'attend à ce que je dise directement oui quand il me propose de dormir chez lui. Avec le moment qu'on vient de passer, je n'ai aucune envie de le quitter maintenant mais je ne sais pas si c'est une bonne idée. Dès que j'essaye de me laisser aller, ma conscience refait surface. C'est comme si j'avais un petit diable et un petit ange sur chaque épaule et dès que l'un dort, l'autre sort faire la merde et se fait constamment remettre à sa place. Là, j'entends le petit diable me dire d'arrêter de me trouver des excuses et l'ange qui m'hurle de rentrer chez moi avant de littéralement me foutre dans la merde. Mais les arguments du jeune anglais me font sourire. Il a une douche et un réveil ?! Alors là, c'est l'homme à épouser ! Je souris légèrement et me cesse de me demander si c'est une bonne chose à faire de rester là, réellement. Je n'ai pas envie qu'il change d'avis, qu'il me foute à la porte mais, en même temps, je sais que je risque d'avoir la tête dans les nuages demain si je reste à côté de lui toute la nuit. Encore plus quand je vais devoir retourner à la réalité dès que j'aurais quitté cet appartement. Ouai, ici, tout est irréel pour moi. Nos ébats sont plus qu'au délà de mes espérances pour moi et ça me perturbe. Je ne vais jamais m'en remettre. Coucher avec un musicien qu'on reconnaît dans la rue est une première mais ressentir tout ça... Je n'en reviens pas et mes muscles non plus. Je ne les sens toujours pas et ne peux même pas bouger pour faire quoi que ce soit. Ça m'énerve mais ça me fait sourire comme une gamine. Cette sensation est indescriptiblement parfaite, c'est tout ce que je peux en dire. « Non mais je comprends si tu veux rentrer chez toi… » Je fronce les sourcils et je sens que le sourire que j'avais sur les lèvres s'estompent rapidement, trop rapidement. Je le pousse presque à me foutre dehors et quand il le fait presque, je suis déçue. Ouai, j'aurais préféré qu'il tente un peu plus peut être, qu'il me courtise un peu en quelque sorte parce qu'on ne va pas se boiler la face, il n'a pas trop de travail à fournir pour me mettre dans son lit. Je suis faible, ça doit être ça. Et je suis encore plus faible quand je sens mon corps se raidir et se cambrer sous ses baisers. Mon prénom se glisse entre ses lèvres et c'est fini. J'ai signé mon arrêt de mort, je le sais. Quand il s'arrête, je fronce les sourcils et le regarde droit dans les yeux. What the fuck ? J'aimais bien ça moi... « Tu veux tester mon lit ? » Je souris légèrement et secoue la tête de haut en bas. Le canapé c'est cool mais pas toujours très confortable. C'est sûre qu'au moins, il y a de la place, beaucoup plus de place. Et que ça donne l'impression d'avoir pris son temps. Le canapé est plus proche de la porte d'entrée que le lit, en soit. « Autant le faire une deuxième fois avant que t’ailles te prendre cette douche chez toi. Ou chez moi. » Je me retiens de dire que la douche pourrait être une nouvelle fois ou qu'une fois la douche prise, les muscles bien en forme, on pourrait recommencer. Évitons de le faire fuir, de lui montrer que je suis littéralement accroc à son corps, à son visage, à ses lèvres et à ce qu'il me procure. Cette douche, je la prendrais chez lui. Je m'enfiche, il est hors de questions que je rentre chez moi pour 'rien'. C'est pas comme si j'allais revenir en sous vêtements Victoria Secret parce que je n'en ai pas. Ça serait la surprise du siècle ça : la petite voisine va prendre sa douche et elle revient encore plus sexy et coquine qu'au moment où elle est partie. Ça serait bien quelque chose à tester ça. Et puis, au moins, j'aurais un ensemble entier de sous vêtements, pour une fois. « Ca va être encore meilleur si c’est possible… » Je souris. Oui, si c'est possible parce que franchement... J'en doute ! Le chemin vers sa chambre se fait dans le noir presque total et j'apprécie parce que je ne suis toujours pas franchement à l'aise avec mon corps ; il est pas moche mais c'est pas l'extase non plus. Une plus grosse poitrine, voilà ce que j'aurais bien voulu que le bon dieu m'offre, en vain histoire de pouvoir porter des décolletés et de ne pas avoir l'impression d'avoir la poitrine d'une sixième. « Sympa le tatouage » Lançais-je lorsque mes yeux croisent son postérieur. Qui peut aller se faire tatouer sur le postérieur, franchement ? Oliver bien entendu. Je ris légèrement et pénètre dans sa chambre. Tout est nickel et c'est plus propre que dans ma propre chambre. Une chose est sûre, investir sa chambre je suis pour mais la mienne, jamais. Même si Elias et Thalia ne sont pas là. Il y a trop de bordel et de peluches qui trainent. Je ne dors pas avec mais je trouve ça... réconfortant. Je glisse rapidement mes cheveux dans mon élastique et le regarde furtivement ôter sa prothèse, assise juste à côté de lui. Je glisse mes doigts sur sa jambe qui a tant vécu et caresse l'extrémité de cette dernière tout en regardant Oliver, en cherchant son approbation ou son refus. Je n'ai aucune envie de le braquer maintenant, surtout pas maintenant que chaque muscle de mon corps, chaque parcelle de peau, chaque nerf est près à profiter une nouvelle fois. Rapidement, ma main remonte et caresse son torse. Je ne sais pas comment je me retrouve là mais en quelques secondes je suis au dessus de lui, au centre du lit et je prends mon pied comme jamais. De nature plutôt silencieuse voire muette, je me surprends à laisser des sons s'échapper de mes lèvres. J'ai aimé le regarder de temps en temps mais à la fin, maintenir les yeux ouverts est impossible. Je souffle légèrement et dépose un baiser sur ses lèvres avant de me laisser tomber sur le lit, juste à côté de lui. Bon il doit y avoir deux ou trois centimètres qui nous séparent et c'est pas plus mal parce que je crève de chaud. J'ai les yeux grands ouverts, un sourire béat sur le visage et ma main cherche la sienne. Elles sont collées mais je n'ose pas attraper la sienne, même pas glisser attraper seulement son petit doigt. « Putain de bordel de merde… » Je ris légèrement quand je l'entends. « Mais quelle vulgarité » lançais-je au beau blond en riant légèrement. J'ôte mon élastique qui me gêne plus qu'autre chose en position allongé et le passe autour de mon poignet. Autant éviter de s'étaler. « Mais j'aurai pas dis mieux » avouais-je en tournant la tête pour le regarder. « J'ai franchement bien fait de ne pas rentrer chez moi » soufflais-je avec un léger rictus collé à mon visage. Tu m'étonnes que j'ai bien fais de ne pas rentrer. Je passe une main dans mes cheveux pour leur donner une espèce de forme parce que j'ai la marque de l'élastique – quelle idée de s'attacher les cheveux quand ils sont mouillés.. – et que ça ne doit pas être beau à voir. Les siens sont en pagailles mais ça lui va bien cette coupe déstructurée. De toute façon, tout va bien à l'anglais. « Ca va, il est joli ton plafond ? » Concluais-je en le taquinant. Bah quoi, je savais pas qu'un plafond blanc était plus intéressant que moi. À moins qu'il y ait collé des étoiles phosphorescentes comme on l'a fait pour Noam la semaine dernière. Ce gosse me hante mon dieu ! « C'est tous les musiciens qui sont aussi tactiles et passionnés ou c'est juste ton petit truc pour rendre une fille accroc » Lançais-je pour rire. Quoi que... Je peux très bien me poser la question parce que je n'ai pas beaucoup d'expériences à comparer. J'ai perdu ma virginité il y a trois ans alors que j'étais complètement bourrée à un anniversaire et depuis je n'ai eu que deux petits amis et je n'ai jamais été 'traitée' de la sorte. Franchement, je me sens comme une reine, comme une princesse entre les mains expertes du blond.
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() message posté Lun 22 Sep 2014 - 0:46 par Invité
On prend le chemin de ma chambre, j’ai toujours mon jeans à moitié défait et elle fait un commentaire sur mon tatouage Bob Dylan. Je ris un peu, je l’avais presque oublié celui là. On arrive dans ma chambre et je suis bien content que la femme de ménage soit passé hier. Ca donne l’impression que je suis un type assez ordonné. Non pas du tout. J’ai juste une femme de ménage qui passe une fois par semaine. Le jour avant son passage c’est généralement le pur bordel un peu partout dans l’appart’. J’avoue que je ne fais pas d’effort, je profite de mon temps comme je l’entends. Et faire le ménage n’en fait pas parti. Une fois sur mon lit j’enlève ma prothèse, je sens le regard de Lyla sur moi mais je fais comme si je remarquais pas. Par contre ce qu’elle fait après me surprend, mais me fait plaisir. Il n’y a pas beaucoup de fille qui ait osé me toucher là. Elles tolèrent ma non-jambe (en même temps elles peuvent pas faire autrement), elles en sont même fasciné, mais de la à me toucher comme ça, non, c’est pas souvent. Même très rare. Je vais poser ma main sur la sienne pendant un moment et je retourne prendre ses lèvres.

Quand on termine notre second round je suis complètement ailleurs. Je n’avais jamais connu ça. Je ne pensais pas que c’était possible. Je comprends vraiment pas ce qui m’arrive d’ailleurs. Elle fait sa prude en me reprenant sur mon exclamation mais elle est bien d’accord avec moi. Ca me fait sourire. Elle confirme le tout en disant qu’elle a bien fait de rester. Quand elle me parle de mon plafond je me rends compte que je suis resté comme ça, mes yeux planté dans les nuages. Je ne regardais même pas le plafond, c’est juste que c’est ça qui était dans mon champ de vision. Mes visions étaient toutes autres. Dans mon esprit. Me remémorant ces ébats qui étaient à la perfection.

« T’es jalouse de mon plafond ? »

Je souris en coin. Tout en disant ça je me tourne et me rapproche considérablement d’elle. Je pose ma main sur son ventre et je dépose un baiser sur sa joue. Je suis sûr que que oui elle est jalouse, c’est ce qu’elle a voulu dire en faisant cette remarque. Si je me trompe j’ai bien envie qu’on me coupe la tête. La phrase qu’elle dit ensuite me fait trop kiffer.

« Est-ce que c’est ta façon de me dire que je suis le seul musicien avec qui t’as couché… Et que je suis ton meilleur coup ? »

Je souris grave à ma question et je vais déposer un baiser sur ses lèvres en même temps. J’ai bien envie de savoir ce genre d’information. Je n’aurai jamais osé demander si elle ne m’avait pas tendu cette perche énorme. Je me demande bien avec combien de mecs elle a couché… Je dirai… Un, ou deux. Au pif. Mais déjà que je pensais qu’elle était vierge, elle doit bien caché son jeu en fait la petite (ou pas). Ca ne m’étonnerait pas si je découvrais que je suis seulement son deuxième mec. Ca ne changerait rien non plus, au contraire, je serai honoré. Une chose qui est bien avec Lyla c’est qu’elle a l’air d’avoir compris que tout ça, ça ne mène nulle part. On s’amuse. C’est tout ce qu’on fait. On est jeune, on s’amuse. Y’a tellement de filles qui me harcèlent après avoir passé la nuit avec moi, c’en est fatigant des fois d’essayer de se faire comprendre. « Hello je t’ai jamais rien promis, ciao. » « Oui je sais que je suis beau, mais désolé, je suis un oiseau libre. » Je sais même pas si c’est une expression qui existe mais j’aime bien.

J’ai bien envie d’une douche maintenant après toutes ces émotions mais comme j’ai déjà expliqué, c’est jamais simple une douche avec une fille. Je ne suis jamais en position de pouvoir. Au contraire, je suis complètement vulnérable. Sans prothèse, sans béquilles, à poil. La total pour que je me sente comme un petit oiseau blessé. J’ai des poignées qui ont été rajouté dans ma douche et ça fait complètement handicapé… Parce que oui, ne nous voilons pas la face, je suis un putain d’handicapé. Beau gosse et riche handicapé, mais handicapé quand même. J’ai aussi un super beau siège que je peux rajouter dans ma douche, mais il est dans un coin de ma salle de bain et je m’en sers que rarement alors que c’est vraiment pratique cette merde. J’aime juste être contradictoire. Je sais que c’est bien pour moi mais je veux pas m’en servir si je peux l’éviter. Pas besoin d’avoir l’air d’un total handicapé si je peux me doucher debout comme tout le monde.

« Une douche ? »

Je prends quand même le risque, parce que j’ai vraiment envie d’une douche, et je sais que elle aussi. On sera mieux après pour dormir. Je dépose un baiser sur sa joue alors que je me détache déjà. Qu’elle me suive ou pas, je vais me prendre une douche, je me sens tout poisseux et plein de sueur. J’ai vraiment besoin de me passer un bon coup. Je me laverai bien les cheveux aussi au passage.

Je me mets en position assise sur mon lit et me rend compte que mes béquilles sont de l’autre côté. Du côté où Lyla est allongé. Car oui, madame est de mon côté du lit. Je dors toujours là. C’est pas bien grave. Je lui passe dessus pour atteindre l’autre côté du lit et je lui fais un bisou au passage où mes lèvres arrivent sur son visage. Je crois que j’ai eu un bout de son nez et de ses lèvres. Assis de l’autre côté du lit je chope les béquilles et je me lève pour aller jusqu’à la salle de bain. Je sais qu’elle va me suivre, elle ne peut pas refuser une douche avec moi. Une fois dans la salle de bain je m’arrête devant le miroir et je regarde ma joue qui est quand même bien rouge. Je n’ai pas l’impression que ça ait enflé. Tant mieux. Je me tourne vers elle quand elle me rejoint.

« Ca va non ? »

Je parle de mon visage bien sûr.

« J’aurai cru que ce serait pire. »

Je dis ça mais je sens que c’est demain que j’aurai une belle surprise. J’aurai la gueule violette je vais rien comprendre. Je lâche les béquilles et j’entre dans ma douche. Je me tiens aux différentes poignets qui sont là pour m’aider à me stabiliser et tenir debout. J’allume l’eau, faisant gaffe que ça ne sorte pas à l’extérieur de la douche. J’ai laissé la porte ouverte pour qu’elle me rejoigne si elle le souhaite.

« Je te préviens, si tu commences à me chauffer, je vais être frustré… »

Je dis ça sur le ton de la plaisanterie mais je suis sérieux au fond. On peut faire des choses oui. Mais je ne suis pas à 100% de mes capacités avec une seule main de libre et sur un sol glissant. J’espère qu’elle va comprendre.

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() message posté Lun 22 Sep 2014 - 13:07 par Invité
Mes parents m'ont toujours appris à prendre les gens comme ils sont. Mon père me répétait sans cesse qu'on a pas le droit de demander aux gens de changer parce qu'ils sont comme ils sont et que s'ils sont cons, arrogants, égoïstes ou ont le cœur sur la main, ce n'est pas pour rien. Alors avec Oliver, je fais comme ça : je le prends comme il vient. Avec son sourire ravageur, ses cheveux blonds mais aussi avec sa prothèse et sans sa prothèse. Je me vois mal lui dire 'bon tu sais quoi, garde ta jambe bionique, je préfère' alors qu'au final, je préfère sans. Il est dans un espèce d'état vulnérable sans sa jambe, il est vraiment nu au sens figuré comme au sens premier du terme. Et j'aime ça. Sans compter que ça me fascine : pas du genre à l'épier dans le moindre de ses gestes mais j'aime le voir sans artifice. Beaucoup de monde pourront me dire que je suis folle et que plus d'une fille fuierait en voyant un membre amputé aussi 'haut' mais ça ne me gène pas. Je ne suis pas une chochotte et il n'a sûrement pas envie de me voir être répugné par ça. Ça fait parti de l'équation et quand je glisse mes doigts sur sa jambe et descends, je ne le lâche pas du regard. Je doute que beaucoup de filles aient déjà eu envie de toucher sans être complètement gaga ou dégouté devant la chose. Je suis sure qu'en plus, il doit être super sensible à cet endroit là et que ça doit être quand même agréable. Ouai, je fais plein d'hypothèses parce que je sais vraiment pas ce que c'est et je sais pas si j'ai envie de savoir ce que c'est. Je crois que, personnellement, je deviendrais folle de devoir abandonner les pompiers mais je sais aussi – voire surtout – que le métier que je veux faire est super dangereux. Mon parrain est mort en l'exerçant. Ses lèvres attrapent les miennes et on est reparti dans un ébat aussi bruyant que plaisant et innattendu. Quand j'y pense, ce que j'ai connu avant c'était vraiment de la merde. J'ai pas grand chose à comparer mais putain ! On est tous les deux complètement morts et lui fixe son plafond. Je ne suis pas vexée rien mais on va dire que lorsqu'on est collé sur le canapé, j'ai le droit à un peu d'attention de sa part. « T’es jalouse de mon plafond ? » Je ris légèrement et secoue la tête. Oui c'est ça, je suis jalouse de son plafond. Non, c'est juste que son plafond il peut le voir tous les jours alors que moi... un peu moins. Même si ça nous arrive pas mal de fois de se croiser quelques secondes dans les escaliers ou dans le couloir. On se croise, c'est tout. « Je plaide coupable. Je suis jalouse d'une étendue blanche sans aucune vie. Ça craint quand même » Je lui tire légèrement la langue pour me moquer de lui. Je veux de l'attention, des bisous, des câlins c'est tout quoi. Et une douche mais pour le moment, je ne suis pas en état de me lever, je suis trop bien là, avec sa main posée sur moi et mon regard accroché dans le sien. Si je pouvais rester comme ça pendant des heures, je le ferais mais mes paupières sont lourdes. Le sexe fait brûler des calories et donc, de l'énergie. Là, j'ai fais l'équivalent d'une journée de sport je crois bien. « Est-ce que c’est ta façon de me dire que je suis le seul musicien avec qui t’as couché… Et que je suis ton meilleur coup ? » Je souris timidement et grimace légèrement. Ouai, j'ai fais la maligne à lui demander si tous les musiciens étaient comme lui et du coup, il en profite pour en savoir plus. Normal. Je lui tends un baton, il va pas le laisser tomber non plus, il n'est pas con. Je me demande bien s'il croyait que j'étais vierge jusqu'à dimanche. J'ai tout d'une vierge après tout, enfin presque. « C'est ma façon de dire que ouai, c'est littéralement la meilleure chose que j'ai fais depuis des années avec mon corps. Enfin, c'est pas comme si j'avais des tonnes de comparaisons non plus quoi » Je ne vais pas lui dire que j'ai du avoir une dizaine de relations sexuelles en trois ans et qu'en quatre jours, j'en ai presque la moitié de plus avec lui. Oui, on va éviter tout ça parce que ce serait me tirer une balle dans le pied. J'espère aussi qu'il ne prendra pas ma dernière phrase comme un possible 'mais tu vois, je vais aller tester deux trois trucs ailleurs pour voir comment c'est avec quelqu'un d'autre' parce que je n'en ai pas envie mais alors absolument pas. J'ai pas envie d'aller comparer et d'être déçue parce que j'en attends trop. Ouai parce que c'est totalement ce qu'il se passerait. Je doute que quiconque sur terre soit capable de me faire autant de bien qu'Oliver. On sait jamais mais j'y crois pas. Je suis dans un déni des plus perturbants mais ça me va. « Mais avoue, tu croyais que j'étais vierge encore dimanche dernier » Ca sort tout seul de ma bouche et mon visage se déforme quand tout est sorti. Je plaque ma main contre ma bouche et plante mon visage dans le matelas. C'est bien Lyla, t'as tout compris à la vie. Je suis une vraie boulette et j'ai trop l'habitude de dire ce que je pense. Ça allait bien me porter préjudice un jour ou l'autre. La tête écrasée dans le matelas, on entend un petit son sortir de ma bouche « Oublie ce que je viens de dire » Des baffes. Je mérite des baffes, des coups et tout ce qui va avec. J'ai honte et je n'ose pas tourner la tête et croiser son regard. Il finira bien par dire quelque chose et par se moquer de moi, pas grave. Sans compte que là, il a une belle vu sur mon postérieurs et je suis sûre que ça l'arrange un peu quand même. Je tourne très légèrement la tête. Mes yeux sont cachés par mes cheveux qui retombent sur mon visage. « Une douche ? » J'acquiesce mais je ne sais pas si on voit grand chose vu ma position. Il se met d'un côté du lit, cherche quelque chose du regard puis se glisse de l'autre côté du lit. Je me décalle un peu et l'épille sous ma masse de cheveux. Il ne me voit pas, j'en suis décidée. Et au pire, ce n'est pas bien grave. Je le laisse s'éclipser et peste contre moi même. Je m'enfonce le visage à plusieurs reprises dans le matelas. On dirait une folle mais ça va, je peux vivre avec ça. Et il n'est plus là. Je me lève rapidement pour aller le rejoindre. J'ai pas envie qu'il croit que j'ai plus envie d'une douche, encore moins avec lui. Je me dépêche et trouve la salle de bain toute seule. En même temps, c'est le même appartement que le mien mais à l'envers alors forcément si je m'étais retrouvée dans une autre pièce, ça aurait été... étrange. « Ca va non ? » Je fronce les sourcils et réfléchis de quoi il me parle. Quand il ajoute qu'il pensait que ça serait pire, je tilte. Mais oui, son visage ! J'acquiesce et le laisse prendre son temps pour entrer dans la douche. Ça change de chez moi ça par contre. Parce que nous, on a une baignoire pour Noam mais aussi pour moi, je dois bien l'avouer. Je ne compte même plus le nombre de bains chauds que j'ai pris pour détendre mes muscles après des journées éprouvantes au boulot. « Faudra voir demain mais logiquement ça devrait aller sinon t'aurais déjà gonflé et pris des couleurs plus vives » Oui, totalement. Au début on se dit ''oh ya rien'' mais y a rien en relief. À l'intérieur ça pleure, ça bosse et ça va te montrer que non, ce n'est pas rien. « Je te préviens, si tu commences à me chauffer, je vais être frustré… » je me glisse dans la cabine de douche et éclate de rire. « Comme si c'était mon style ! » Je ne saurais même pas comment faire. On est juste deux jeunes complètement nues et l'eau coule sur mon corps et le sien. Ouai ok, il n'y a pas besoin de faire grand chose pour se 'chauffer'. La proximité et la tension sexuelle qu'il y a entre nous fait tout le boulot quoi. Je lui souris légèrement et pose ma main sur son torse. Je vais pas le chauffer, juste tenter d'en apprendre un peu plus sur lui et sur tous les dessins qu'il a sur le corps. « Je me suis toujours demandée si ça faisait mal de se faire tatouer. Ouai c'est complètement con comme raisonnement » L'art de s'enfoncer dans sa tombe par Lyla Ioannis-Hanwell en douze leçons. Je souris légèrement et pose mes doigts sur le tatouage représentant un cœur. « Celui là tu l'as fais parce que t'avais peur que, complètement bourré, tu saches plus où est ton cœur c'est ça ? » Ouai, là, je me moque ouvertement de lui mais c'est pas méchant pour autant. C'est juste que franchement, se faire tatouer un cœur tout noir là c'est... trop simple. Peut être qu'il tentait de cacher autre chose. Je fais un pas en arrière pour avoir un peu plus d'eau sur moi. Ça fait du bien, vraiment de bien. Je passe une main dans mes cheveux pour les mettre en arrière parce qu'ils me tomber sur les yeux. Je reste un peu éloigné de lui pour pas le gêner parce que ça doit être chiant de prendre sa douche dans ces conditions... Mais du coup, je suis mal à l'aise parce qu'il peut pire que me regarder et que sa salle de bain est hyper lumineuse. Fait chier. « Arrête de me regarder j'aime pas çaaaa » Dis-je comme une petite fille en fronçant les sourcils. J'aime pas du tout du tout, DU TOUT. En tout cas, la fatigue me coupe du fait de réfléchir avant de parler parce que ça aussi, j'aurais pu éviter.[/b]
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() message posté Lun 22 Sep 2014 - 23:29 par Invité
Elle se fou de moi ouvertement quand je la taquine pour le plafond. J’aime trop sa répartie. Elle a l’air d’une petite fille sage des fois mais en fait pas du tout. C’est une rebelle et je kiffe ça. Elle commence à prendre de l’assurance avec moi et j’aime cette facette d’elle. Elle me tend une perche énorme et je l’attrape comme un bourrin oui. Je suis bien satisfait de voir qu’elle me répond quand même. Je connais tellement de filles qui font leur prudes et qui ne répondent jamais à ce genre de question. C’est juste frustrant d’être laissé en suspend comme ça. Là au moins Lyla me répond et elle me dit clairement que j’ai été son meilleur coup jusqu’à maintenant. Elle confirme aussi mes soupçons comme quoi elle n’a pas eu beaucoup de mec dans sa vie. En même temps c’est pas difficile de deviner ça de soi même. J’explose de rire quand elle me dit que je devais croire qu’elle était vierge dimanche. Elle a l’air gêné d’avoir dit ça car elle se rétracte tout de suite. Je reprends aussi vite mon sérieux et j’approuve.

« Je plaide coupable. »

Je perds assez vite mon air sérieux et un grand sourire très amusé se dessine sur mes lèvres. Je me penche vers elle et je dépose un baiser sur ses lèvres comme pour lui dire qu’elle n’a pas à avoir honte de ça. Ca me fait kiffer cette conversation qu’on vient d’avoir. On en apprend plus l’un sur l’autre mine de rien. Elle doit être la fille que j’ai découvert plus après avoir couché avec elle, qu’avant. D’habitude c’est dans l’autre sens. Surtout quand je me mets à coucher avec des amies de longue date, comme Poppy ou Rosa. C’est jamais une bonne idée mais sur le moment on s’en fou on veut juste tirer un coup.

« Et je n’oublierai pas ce que tu viens de dire. »

Très vite je me retrouve dans la salle de bain à examiner mon beau visage (oui mon visage tout court, je ne suis pas si narcissique, même si oui, j’ai une belle gueule). Lyla me confirme que ce n’est pas catastrophique mais qu’on aura la réponse que demain vraiment. Je me demande si ça peut ne pas empirer si je ne dors pas de la nuit. Oui c’est complètement con comme pensée, mais on se dit toujours que demain c’est après avoir dormi, donc si je ne dors pas, on est toujours aujourd’hui non ?

J’entre dans la douche m’aidant des poignées et je préviens la belle Lyla qu’il vaut mieux pas qu’elle me chauffe, car je n’ai pas beaucoup de possibilité avec une main. Elle me dit que c’est pas son style.

« Ouais ouais, tu caches bien ton jeu petite Lyla. »

Je me lèche les lèvres et je plisse les yeux en la regardant. C’est vrai qu’elle cache bien son jeu. Je n’aurai jamais cru le jour où on s’est mis à discuté pour la première fois qu’on en viendrait à ce genre de relation. Relation est un bien grand mot, je ne saurai définir ce que nous sommes si toute fois nous sommes quelque chose. Il y a une chose qu’on est pour sûr, c’est voisin. On est voisin. Si jamais je dois la présenter à quelqu’un un jour c’est pratique « salut je te présente Lyla c’est ma voisine. » Bim. Pas de prise de tête rien. « C’est ma voisin mec. Non tu peux pas la toucher c’est ma voisine je te dis. » Facile. Efficace. Aucune idée si cette situation se présentera un jour, mais j’ai cette réplique toute prête dans ma tête. « Salut maman je te présente ma voisine. » Nan mais ta gueule Oliver et focus sur ce qui se passe dans la douche stp. Elle est à poil avec toi dans ta douche. Oui donc la douche, je penche vers elle pour aller l’embrasser un peu après toutes ces pensées bizarres qui m’ont traversé la tête avec ce petit délire de « c’est ma voisine. ». Elle parle de mes tatouages je ris un peu à sa phrase.

« J’ai des raisonnement complètement con aussi. Si tu veux je peux même t’en faire par. Pas plus tard que y’a deux minutes je me demandais si je faisais nuit blanche si ça pouvait empêcher ma joue d’être pire. Parce que si je dors pas on sera pas demain non? On sera toujours aujourd’hui. »

Je me marre à ma connerie et ça me fait du bien. J’ai besoin d’oublier que je suis dans ma douche, à poil, avec elle, avec une jambe sur laquelle je tiens et une main qui me tient à une des poignées. Elle reprend sur les tatouages et me demande à propos du coeur que j’ai sur le torse.

« C’est ça. C’est pour montré que mon coeur il est là et il est pour personne, c’est le mien. »

Non c’est pas vrai, c’est le prénom d’une ex. La première fille qui m’avait fait autant de bien que de mal. Je n’étais pas amoureux mais j’étais bien accroché à elle. Jusqu’à ce qu’elle me trompe avec un autre type plus connu que moi. Ok ciao je suis personne bye. Je n’avais été qu’un trophé de plus à son tableau de chasse. C’est en très grande partie à cause d’elle que je ne me case pas. Que je n’en ai aucune envie. Les filles faut pas en avoir confiance, c’est toujours là pour te trahir à un moment ou à un autre ou pour profiter de ton argent j’en passe et des meilleurs. Je la mate parce que ouais elle est à poil en face de moi et que j’ai une vue magnifique. Elle proteste et j’éclate de rire.

« Quoi j’ai le droit de toucher mais pas de regarder ? T’es bizarre tu sais… »

Elle n’a aucun complexe à avoir, elle est magnifique comme fille. En tout cas moi, je la trouve magnifique.

« Et si tu veux tout savoir… »

Je pointe le doigt sur le coeur qui est sur mon torse.

« J’ai fait ça parce que j’avais le prénom d’une fille. Et que j’ai été trop con. »

Voilà, simple mais efficace. Je ne vais pas commencer à préciser que j’étais pas amoureux tout ça. Elle peut s’imaginer ce qu’elle veut. Je ne me vois pas lui expliquer toute ma vie. En plus elle pourrait trouver ça suspicieux que je veuille me justifier autant. Parce que ok c’est vrai peut être que j’ai été UN PEU amoureux de cette fille. Peut être. J’en sais rien. Je sais pas ce que c’est vraiment d’être amoureux.

Je prends le savon et je commence à me savonner un peu, puis je vais passer ma main sur les épaules de Lyla pour la nettoyer un peu aussi. J’ai du mal, elle est loin de moi, je préfère pas trop bouger de peur de tomber. Manquerait plus que ça. Que je glisse dans la douche, que je me brise la nuque et que je crève la bouche ouverte. J’ai rasé la mort de prêt, je ne vais pas faire le con maintenant.

« Tu restes dormir alors ou pas ? »

Je sais pas pourquoi j’ai envie de discuter avec elle ce soir. J’ai pas sommeil et j’aimerai en apprendre plus sur elle. Je lui ai avoué pour le prénom de mon ex sur ma poitrine. Elle m’a avoué qu’elle n’a eu que quelques mecs dans sa vie. J’ai bien envie de faire une nuit blanche et de parler encore et encore avec elle. Mais elle doit se lever tôt, je sais pas si ça va se faire…

« Tu peux pas faire genre t’es malade demain ? »

Je me mords la lèvre en la regardant et j’ai un peu laissé tomber à essayer de me savonner aussi. Je suis trop occupé à la regarder et à profiter du spectacle. Je me suis foutu un peu d’eau dessus, ça fait du bien. Pour le savon je m’en suis mis un peu par ci par là, ça suffira. Je suis pas en état de faire un lavage complet comme il se doit. D’ailleurs mon anatomie a commencé à se réveiller depuis quelques minutes. Je le sens bien sûr et je suis pas dupe, je sais bien qu’elle va le remarquer. Mais je fais comme si de rien n’était parce que bon, c’est pas comme si c’était anormal que je sois allumé alors que je suis dans la douche avec une fille à poil. Je suis un jeune homme en pleine fleure de l’âge. La machine marche très bien.

« Tu dois me prendre pour un sale gosse trop gâté de vouloir te garder plus longtemps. Genre le gosse qui a tout ce qu’il veut d’habitude et qui n’a pas envie que ça soit différent aujourd’hui. »

Je ris un peu parce que je m’écoute et j’ai l’air d’un type qui est en train de supplier une fille pour qu’elle reste avec lui plus longtemps. Je devrais pas, elle va se faire des idées. Mais au fond je m’en fou. Carpe diem.

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() message posté Mar 23 Sep 2014 - 13:56 par Invité
Depuis mon plus jeune âge, mes parents se battent pour que j'arrête d'avoir la langue bien pendue et que je me retienne de dire ce que je pense tout haut. Parce que oui, je n'ai aucune tacte et je dis toujours tout haut ce que je pense tout bas. Je n'y vais pas par quatre chemins et je suis un vrai crocodile comme dirait mon oncle London : courte sur pattes mais avec la grande gueule. Ouai c'est tout moi ça mais aujourd'hui, ça me joue des tours et je me sens mal à l'aise à l'idée d'entendre la réponse d'Oliver. Bien entendu qu'il pense que j'étais encore vierge il y a quatre jours mais il a cru quoi ? Que parce qu'il était beau et charismatique j'allais avoir ma preière fois avec un mec qui n'a aucun sentiment pour moi ? Je pense ça mais c'est ce que j'ai fais au final : j'ai souffert la mort pour rien. Sans compter qu'Aloysia m'a persuadé que le garçon avec qui j'ai eu ma première fois avait le VIH. Elle m'a trauatisé avec les plans sans lendemain jusqu'au jour d'aujourd'hui. Oliver ne peut pas avoir le VIH. Je veux dire, il fait attention et il doit bien faire un dépistage de temps en temps. Après tout, le préservatif c'est bien, il a jamais craqué sur quatre fois mais peut être qu'il y a déjà eu des problèmes avec d'autres. Mon dieu. Des images se forment et celle d'Oliver papa me frappe de plein fouet. Ça craint mon dieu. Son baiser me ramène presque sur terre. Je lui adresse un sourire très léger, très timide parce que clairement, j'ai honte. Il n'y a pas de quoi. « Toi je ne te pose même pas la question » Lançais-je en souriant légèrement. Ouai, lui je suis sûre que c'est pas sa première fois. On entend rien depuis mon appartement mais les dindes qui quittent son appartement en riant comme des poufs à pas d'heure, ça on entend déjà mieux. Moi, jalouse ? Jamais. « Et je n’oublierai pas ce que tu viens de dire. » Je souris et le regarde partir. Ouai, il va pas oublier que je viens de lui dire que c'est clairement le numéro un sous tous les points pour le moment. J'aurais vraiment du éviter de m'afficher de la sorte. Il trouve peut être ça mignon pour le moment mais il y a bien un jour où il trouvera ça pitoyable que je ne fais rien avec personne. Je ne vais pas non plus attendre qu'il soit libre pour coucher avec un mec. Je suis sûre qu'il aimerait bien mais bon. J'ai jamais été franchement portée sur la question et je ne pense pas que je vais l'être maintenant mais ça risque de me démanger parce que clairement c'était génial et si j'étais pas si fatiguée, on pourrait repartir pour un troisième round. Après tous, les matchs de boxe se font bien en trois round ? Ça fait super longtemps que j'ai pas fais de boxe au passage, ça me manque. Enfin, un dernier round sous la douche ça semble quand même super compliqué. Ça glisse et on est un peu à l'étroit dans cette douche. Pas trop non plus mais bon. Je sors tellement de mes pseudos zones de confort en ce moment, ça me perturbe. Le jour où je raconterais ça à Selena ou à Thalia, elles vont se foutre de ma gueule et ne pas me croire. Eh ouai les filles, oi je vais pas embrasser le frère de l'autre mais je vais chez le voisin. On reste dans la proxiité. Ça me rappelle qu'il veut déménager tout ça. Non, je suis contre. Plus de brunch improvisé, plus de regards de chiens battus et de flirt sur le trottoir du barfly. Se rencontrer par pur hasard sera beaucoup plus difficile. « Ouais ouais, tu caches bien ton jeu petite Lyla. » Je secoue légèrement la tête avec un léger sourire sur les lèvres. J'ai pas de jeu alors je peux pas vraiment le cacher. C'est juste qu'il fait sortir des trucs auxquels je n'étais même pas au courant qu'elles existaient. C'est sa faute mais, pour le coup, je me retiens de lui dire. En même temps je vais lui dire quoi ? ''C'est normal, c'est de ta faute. Y a un truc qui émande de toi qui me rend complètement dingue''. Ouai non, c'est pas la chose à dire et j'ai dis assez de merde pour le moment. Il va vraiment se dire que je suis un boulet et que je mérite d'être abandonnée une fois que j'aurais passé la porte demain matin. Autant parler d'autre chose et d'éviter de nous chauffer sans le vouloir. Enfin, je dis ça mais mes doigts glissent sur sa peau. Je l'écoute et je ris quand il me parle – encore – de sa joue et tout ce qui va avec. Ouai mais la date changera, le temps avance et c'est bien dommage. « C’est ça. C’est pour montrer que mon coeur il est là et il est pour personne, c’est le mien. » J'acquiesce et cache cette espèce de déception quand il dit que son cœur est à lui et qu'il n'est pour personne. Le tue l'amour par excellence. Comme si je n'avais pas bien compris qu'il était un cœur solitaire et qu'il voulait rester ainsi toute sa vie. Je me demande ce qui le pousse à être comme ça. Y a bien un jour où il aura envie de se caser non ? Je sais pas. Est-ce que l'attentat lui a montré qu'on peut perdre les gens qu'on aime en un claquement de doigt ou une fille lui a brisé le cœur, même s'il ne l'avouera jamais, trop fier pour le faire. C'est un mec quoi. Je devrais peut être devenir lesbienne, il y aurait moins de problèmes de sentiments. Mais je suis pas sûre que ça me plaise. Et puis, niveau rapports... Je sais pas, je préfère l'authentique au plastique. Enfin, je pense parce que j'en sais strictement rien. « Quoi j’ai le droit de toucher mais pas de regarder ? T’es bizarre tu sais… » Je lui tire la langue et fais une petite mine. « C'est pas comme si y avait grand chose à regarder de toute façon alors ferme les yeux » Je ris légèrement et me rapproche de lui parce que je sais que je suis en position de supériorité pour le coup et qu'il pourra pas tout faire en mêe temps : garder l'équilibre, regarder, discuter et tout et tout... « Et si tu veux tout savoir… » Je lève les yeux et stope mon regard sur son tatouage. Je vais avoir la véritable histoire de ce tatouage franchement pas joli. Je sais pas, un cœur tout noir y a mieux... Il aurait pu se faire tatouer un véritable organe quoi, plus parlant. Mais ce qu'il me dit me fait réfléchir. Eh oui, un tatouage c'est indélébile et les conneries de jeunesses on les garde à jamais sur la peau. Bien entendu, je me retiens de lui faire la morale, je ne suis pas sa mère. « Ca va, Bob Dylan devrait pas trop te décevoir » Je souris légèrement et me rapproche de lui quand sa main pleine de savon se pose sur moi. Il a quand même le bras pas mal tendu et ce serait con qu'il se casse la gueule et se brise la nuque. Mon dieu, j'ai pas envie de penser à ça mais alors vraiment pas ! « Tu restes dormir alors ou pas ? » Je me colle presque à lui et secoue légèrement la tête de haut en bas avant de l'embrasser tendrement. Je dois pas le chauffer alors je garde mes ardeurs et le plaisir total qu'il me redemande de rester pour moi. Je ferais la fête demain. Mais à son autre question, je secoue légèrement la tête de façon négative. « T'aimerais bien hein ? » J'en profite pour me mouiller plus les cheveux parce que j'ai besoin d'un peu de frais là. Fais chaud ! « Moi aussi... Mais je peux pas. Le référant m'a déjà à l'oeil alors si je viens pas alors que tous les mecs a la caserne savent que je suis sensée être en soirée avec ma frangine... Ca le fait moyen » Ouai ils le savent parce qu'ils ont fouillé dans mon téléphone pendant que j'étais sous la douche. Jamais ils ne me lâcheront, absolument jamais. Je suis propre, je me sens plus fraîche et ça fait du bien. Maintenant reste plus qu'à sortir de la douche sans se viander et sans avoir l'air idiote. Je me vois bien déraper et finir la tête dans le mur. Une vraie miss catastrophe quand je m'y mets. Je sors rapidement et lui laisse quelques minutes pour se rincer et faire ce qu'il a à faire. J'en sais rien moi, j'y connais rien. C'est là que je me dis que je n'ai jamais été aussi proche d'un homme de toute a vie. Même avec mes exs. Prendre des douches communes comme ça, c'est tout nouveau. « Tu dois me prendre pour un sale gosse trop gâté de vouloir te garder plus longtemps. Genre le gosse qui a tout ce qu’il veut d’habitude et qui n’a pas envie que ça soit différent aujourd’hui. » Je ris légèrement et replace le tapis de sortie de douche bien en place parce que j'ai la grace d'une vache irlandaise et j'ai tout déplacé. Je meurs d'envie de m'enrouler dans une serviette mais je sais pas où il y en a et je vais pas sqouatter la sienne quand même en mode 'allez, une serviette pour deux' parce que là, on se retrouve au lit et tout poisseux une nouvelle fois. « Non je ne te prends pas pour un gosse pourri gâté. Ça me... fait plaisir que t'ais pas envie de me mettre dehors, justement » Ouai, j'ai pas envie d'être n'importe quelle fille même si j'ai bien compris qu'on serait jamais plus que ça, ou pas tout de suite. Y a que les cons qui changent pas d'avis. « T'as une serviette par où dis voir ? Tu veux j'te file un truc ? » Ouai genre un truc, une serviette quoi, un paignoir. Je sais pas moi. Je souris et vu qu'il ne se gène pas pour me regarder sous tous les angles, je fais de même. Et je vois tout, j'ai une bonne vue. Il est tout aussi motivé. Moi qui pensait que c'était plus lent que ça à se remettre en route. J'ai vraiment eu des exs de merde en fait. Le genre de mecs avec qui tout est fait en un claquement de doigts et où il faut attendre cinq heures pour recommencer. Je me dis que c'était pas moi le problème, y a qu'à voir ce qu'il se passe. J'attends qu'il me dise où chercher, quoi faire et je le laisse réellement sortir de la douche. Il s'en sort comme un chef et j'aime, vraiment. Il s'est pas laissé mourir et ça a un sacré effet sur moi. Les gens qui se laissent aller, j'ai du mal avec. C'est pas ma faute mais il est quand même chanceux quand on y pense : il n'est pas mort. « Tu sais quand même que tu vas devoir me laisser dormir un peu cette nuit » Oui, je fais largement référence à ce qui se passe en bas. « Parce que sinon demain je risque de m'éclater la tête dans le bassin quand on va devoir nager nos huit kilomètres » Je vais surtout être super fatiguée et me retrouver dernière au classement et ça, j'aime pas vraiment.
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() message posté Mar 23 Sep 2014 - 23:47 par Invité
Elle me tue quand elle dit que y’a pas grand chose à regarder sur son corps. C’est là qu’elle se trompe. Je suis pas un type qui aime les meufs avec des gros seins. Les siens sont très bien. Pas besoin d’en avoir trois tonnes. Enfin je suppose seulement que c’est de ça qu’elle parlait. Peut être c’était d’autre chose. Il est vrai que je n’ai pas vraiment regarder ses fesses. Je préfère les seins.

Je ris quand elle reparle de mon tatouage Bob Dylan. Oui c’est sûr je n’ai pas de raison de l’effacé celui là. Je le garde. Il met un peu plus en valeur mes fesses. J’aime trop les tatouages. Rien que d’en parler ça me donne envie de m’en faire un nouveau. Elle se rapproche de moi quand je la savonne un peu et je continue de la nettoyer. Non pas qu’elle en ait besoin, mais si on est dans une douche c’est pour ça.

Une fois de plus je lui demande si elle reste dormir. Parce que je n’ai pas encore eu de réponse à cette question. Et j’aime bien être au courant de la suite de la soirée. Que je me mette en condition psychologique. Elle continue de me laisser mariner à ne pas me dire si elle reste ou pas. Elle parle enfin et m’explique qu’elle va avoir des problèmes avec les mecs de sa caserne. J’ai envie de lui dire que si elle veut je leur casse la gueule mais je doute que je sois d’une grande aide de ce côté là. Ils doivent tous être super baraqué et moi j’ai une jambe de moins. Ok ma prothèse peut faire vachement mal en fait, j’ai peut être un avantage. Elle peut même pas faire genre elle est malade. Je fais la moue en la regardant puis j’avoue que je suis un sale gosse. Je réussi à l’attendrir un peu parce qu’elle avoue que ça lui fait plaisir que je la supplie comme ça. Tu m’étonnes. N’importe quelle fille serait en pur kiffe de me voir comme ça en mode « stp reste dormir avec moi. » Manquerait plus que j’entende des bruits bizarre dans mon appart’ et là je vais la forcer à rester dormir parce que je vais baliser tout seul. Je suis une vraie fille quand il se passe des trucs bizarre. Je me prends peur pour un rien si je suis tout seul dans le noir quelque part. Je ne mate jamais de film d’horreur tout seul chez moi, c’est ma hantise.

Elle sort de la douche et elle me demande où elle peut choper une serviette. Je lui fais signe sous le lavabo.

« Là bas dessous y’en a des propres, sers toi. »

Je sors à mon tour et je me prends celle qui est à côté, pendu, je ne vais pas en prendre une nouvelle alors que celle ci est utilisé depuis quelques jours seulement. Je vois qu’elle me mate, j’en profite aussi. Je vois aussi qu’elle a bien remarqué que je ne suis pas de tout repos - tousse, façon de parler, tousse - mon sourire s’agrandit quand je capte qu’elle a capté. Pas comme si j’étais pris en flag mais presque. Comme un peu gêné limite, alors que je n’ai pas à être gêné, elle m’a vu comme ça plusieurs fois déjà, mais c’était pas pareil. Je fou ma serviette sur ma tête pour pas qu’elle me regarde, j’ai toujours une main qui se tient à une des poignets au mur. J’aimerai bien m’assoir ou quoi. J’accroche la serviette autour de ma taille et je prends mes béquilles pour être enfin complètement stable. Elle me fait rire quand elle me dit qu’il faut que je la laisse dormir ce soir.

« T’inquiètes pas, je sais me tenir. C’est juste… Mon corps qui sait pas quand la récré est terminé. »

Putain j’utilise des comparaisons assez douteuse. Elle va me prendre pour un pédophile si ça continue. Non je vais un peu loin dans mon raisonnement. Je suis pas encore sec mais je prend la direction de ma chambre parce que j’en ai marre d’être debout. Chemin faisant je continue de lui parler.

« J’irai me soulager tout seul comme un grand pendant que tu dors. »

Je grimace tout de suite après avoir dit ça et je m’arrête de marcher tellement je me sens con.

« Aux toilettes ! Pas à côté de toi comme ça dans le lit… »

Je ferme les yeux fort comme si ça pouvait changer ce que je viens de dire. Je ne vois pas son visage mais j’imagine qu’elle doit être soit morte de rire soit indigné.

« Est-ce que y’a des chances que tu oublies ce que je viens de dire ? Ca sonne trop pervers j’ai honte. »

J’ai vraiment honte. Je pensais vraiment pas ça comme un truc de creep professionnel comme ça. Je termine le chemin jusqu’à ma chambre et je m’assois sur mon lit, posant mes béquilles sur le côté. Je reste en serviette, après tout, à quoi bon m’habiller tout de suite, on est pas pressé. Je voulais surtout enfin m’assoir. Et puis « habillé » c’est un bien grand mot, je prévois de me mettre un boxer pour dormir et un tshirt si j’ai froid, mais c’est tout.

« Je peux venir avec toi à la caserne demain ? »

Après tout, ça fait longtemps qu’on en parle, peut être que le jour J sera enfin demain. Elle va trop se faire des films après tout ça. Je suis trop con moi aussi de la solicité autant. Allé faut pas que je commence à réfléchir sinon je vais juste me manger le cerveau. Quand elle est dans la chambre je pointe mon index sur une commode un peu plus loin dans ma chambre.

« Tu peux me filer un boxer stp ? »

Je ne précise pas que j’ai la flemme de me lever. Je pense qu’elle a bien compris - comme tout le monde - que j’ai qu’une jambe et que c’est un peu dur là pour moi de marcher sans ma prothèse et sérieux j’en ai marre de ces béquilles.

« Dans le premier tiroir. »

Et il y en a des choses dans ce tiroir. J’ai un string « éléphant » que mes potes m’ont acheté pour mon anniversaire. J’ai aussi quelques chaussettes qui se sont perdu dans le mauvais tiroir. Mais le plus intéressant c’est une revue qui se trouve au fond du tiroir. Je l’ai oublié sur le moment car je ne m’en sers pas tant que ça. Il y avait juste un article très intéressant sur le kama sutra et autres idées de positions avec des avis tout ça. C’est un magazine de filles, mais oui j’avoue je l’ai acheté parce que cet article m’avait intéressé. Il avait l’air sérieux, pas comme tous les trucs qu’on peut trouver sur internet sur le sujet.

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() message posté Mer 24 Sep 2014 - 11:43 par Invité
Passer du temps avec Oliver est agréable. Ce serait idiot et complètement faux de dire l'inverse, je l'avoue. Mais pa seulement pour nos relations plus-si-affinités. Oui, j'aime ça, je ne vais pas m'en cacher mais je l'apprécie lui aussi en tant qu'homme, que personne. Plus je discute avec lui et plus son franc parler me fait rire et ça me rassure de voir que je ne suis pas la seule pipelette du coin. Il a beau dire que les filles c'est chiant – bon ok, c'est moi qui l'ai dis et lui qui l'a 'juste' confirmé – je suis sûre qu'il doit être du genre super lourd quand il a décider de faire chier son monde. Mais il est aussi super craquant quand il avoue qu'il a ce gros cœur sur la poitrine pour recouvrir un autre tatouage. Ça pourrait en déplair à certaines, d'autres pourraient se foutre de sa gueule mais moi je trouve ça super mignon, sensible et ça me montre qu'il n'est pas qu'un mec sans sentiments qui enchaîne les filles comme on passer des perles pour faire un collier. Bien entendu, je me garde de lui dire parce que je pense pas qu'il ait envie d'être vu comme le mec sensible et 'amoureux' qu'il a pu être. Les tatouages sont faits tellement rapidement à l'heure actuelle qu'on peut même pas dire que tout était pensé, calculé ou s'il l'a fait sur un coup de tête parce que, sur le coup, il trouvait ça cool. Je réfléchis trop pour faire ce genre de choses mais pas lui. J'adore son rire, ça me fait fondre. J'ai l'impression d'avoir du caramel fondant dans les oreilles, un truc super doux, super agréable en quelque sorte. Une fois dehors, je l'écoute m'indiquer où sont les serviettes et j'en prends rapidement une. Je m'essuie vite fait les cheveux puis m'enroule dans la serviette. Un petit bout de tissu et je me sens tellement plus à l'aise ! Pourtant j'ai pris une petite serviette alors ça ne me couvre pas non plus de la poitrine jusqu'aux genoux. Le fait de pouvoir discuter sans chercher mes mots ou devoir me dire 'non il pourrait mal le prendre' me fait du bien. Je déteste prendre des pincettes avec les gens et je me rends compte que je le fais de plus en plus. Par exemple hier avec Elias. Si j'avais pu lui dire de fermer sa gueule et d'aller gerber qu'on en finisse, ça aurait aidé. Mais je ne peux pas être aussi crue et brute de décoffrage avec mon frangin. Par contre avec Oliver, je me gène moins et j'ai bien vu qu'il est déjà motivé. Infatigable ce jeune ! Enfin, je dis ça mais il a suffit que je m'approche de lui sous l'eau pour me donner envie de recommencer. Mais ça suffit. Entrée, plat, dessert ; tout a été consommé. Ou pas. Il y a le gâteau encore après non ? Et le digestif. « T’inquiètes pas, je sais me tenir. C’est juste… Mon corps qui sait pas quand la récré est terminé. » Je ris légèrement. Eh bien, elle est longue cette récréation dis moi. Mais ce qui m'embête aussi c'est que dans cette comparaison, je suis le jouet. « J’irai me soulager tout seul comme un grand pendant que tu dors. Aux toilettes ! Pas à côté de toi comme ça dans le lit… » Je passe une main dans mes cheveux et m'arrête nette quand j'entends ce qu'il me dit. Ouai, non. J'aurais préféré ne pas le savoir. Oliver est un boulet, tout autant que je le suis. « J'oublie tout ! Mais tu sais, je préfèrerais que tu me réveilles plutôt que t'ailles faire tes affaires dans ton coin » Je souris même s'il ne le voit pas parce qu'il est de dos à moi. Je n'aurais jamais penser dire ça un jour dans ma vie mais c'est clair que j'aurais un peu de mal de savoir qu'il a été faire son affaire plus loin. C'est comme si je me levais avec cette envie de faire l'amour et que hop, on va prendre son pied ailleurs et surtout, pas aussi bien qu'avec la personne à côté ! Je me dirige vers sa chambre et sa question me fait plaisir. Il n'a vraiment pas envie de me quitter. Ça tombe bien, c'est réciproque. Mais je sais qu'une fois la journée finie il faudra un hasard pour qu'on se recroise. Parce que, qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire pour le revoir ? 'Salut Oliver. Dis voir, j'suis en manque, on s'envoit en l'air ?'. Non, ça ira. « T'as juste envie de me voir en maillot de bain avoue » Je le taquine légèrement en passant la porte de sa chambre. Eh oui, le vendredi c'est huit kilomètres de nage, de la course, un peu de musculation et une épreuve pratique en fin de journée. Je lui adresse un clin d'oeil et me demande ce que je vais passer pour dormir ce soir. Il faudrait que j'aille chercher ma petite culotte dans le salon... Pour le reste, un drap sur le dos fera l'affaire. J'ai jamais froid la nuit. « Tu peux me filer un boxer stp ? » J'acquiesce et attend une indication parce que sa commode contient plus d'un tiroir et je vais pas fouiller partout non plus même si c'est pas l'envie qui m'en manque. Je suis une grande curieuse. J'ouvre le premier tiroir attrape un boxer que je lui tends. Je vois quelque chose tomber et je me baisse pour le ramasser. Quand mon regard croise le sous vêtement sur le sol, j'éclate de rire. C'est plus fort que moi. Un string 'éléphant'. Non, j'en peux plus. Il me faut une dizaine de secondes pour reprendre mon calme. C'est la fatigue, oui on va dire ça. « Cadeau d'anniversaire entre potes ? » C'est ce que j'imagine tout de suite parce que je vois mal Oliver s'acheter ça comme ça, pour le plaisir. Enfin, on sait jamais. Une soirée à thème animaux de la jungle et hop, nickel ! Je le range à sa place et ferme le tiroir. Je me mords la lèvre et hésite quelques secondes. Je demande, je demande pas ? « Dis voir. Je voudrais pas pousser abuser de ta gentillesse mais est-ce que je pourrais te piquer un boxer plutôt que d'aller remettre mes sous vêtements sales parce que dormir les fesses à l'air c'est pas trop mon truc » J'ai dis tout ça en ne le regardant pas. Je trouve que c'est un peu trop 'abusé' mais en même temps... Son corps sait pas que la récré est finie alors si je dors complètement nue à côté de lui ! Parce que ouai, mes sous vêtements sont pas forcément sales parce que je suis sortie de la douche à vingt heures et que j'étais à poil à minuit mais bon. Je me tourne légèrement et remarque qu'il a déjà envie son boxer. C'est un rapide sous tous les sens du terme. Je lui adresse un petit sourire gêné parce que j'ai vraiment l'impression d'empiéter sur sa vie privée et d'abuser. « Promis j'irai pas le vendre sur ebay en disant 'je possède le boxer d'Oliver Calloway' » J'ai jamais compris les groupies qui font ça. Genre c'est super intéressant d'avoir un sous vêtement porté d'un chanteur. Elles veulent faire quoi avec ? Faire du vaudou, l'accrocher ou le sentir ? Eurk, ça me dégoute rien que d'y penser. J'ai tellement envie de lui que je m'enfous pas mal qu'il soit riche, pauvre, musicien ou éboueur mais ça risquerait de la vexer. Mais je veux pas qu'il croit que je cherche quelque chose ; à part qu'il arrête d'avoir le monopole de son cœur mais ça... C'est pas gagné d'avance.
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