(✰) message posté Ven 29 Aoû 2014 - 16:31 par Destiny Tynged
Singing in the rain
Moïra P. Sutherland & Oliver W. Calloway
Il ne fait pas très beau aujourd'hui, le ciel est menaçant, mais vous (Moïra) décidez de partir sans votre parapluie tout de même. Vous savez que le ciel londonien peut rester gris toute une journée sans qu'une goutte ne tombe. Ce n'est qu'une petite marche de 20 minutes pour vous rendre jusqu'au métro, sauf qu'à mi-chemin, il tombe des cordes. Vous courrez vous abriter où vous pouvez. Un bon samaritain (Oliver) avec un parapluie - pas en très bon état - s'arrête à votre niveau vous demandant si vous voulez partager son parapluie avec lui pour un bout de chemin. A savoir qu'il y a beaucoup de vent, et que le parapluie de monsieur ne va pas tenir encore très longtemps. De plus, la station de métro où vous vous rendez est fermée temporairement à cause d'un souci technique sur la ligne. Vous vous retrouvez tous les deux sous une pluie battante, avec un parapluie qui ne couvre plus grand-chose.
Il n'y a pas d'ordre défini dans ce RP. Ce RP est issu du système "Le RP est aveugle"
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 29 Aoû 2014 - 22:51 par Invité
singing in the rain Oliver & Moira
Il est trop tôt. Voilà ce que ce dit Moira lorsqu'elle ouvre les yeux. Lorsqu'elle sort du lit et se traîne jusqu'à la salle de bain, ses cernes lui répondent la même chose : il est vraiment trop tôt. Et puis lorsqu'elle ouvre les volets du salon et qu'elle voit que l'apocalypse est en train de se préparer dehors, la jeune femme se dit qu'elle aurait mieux fait de rester couchée. Sauf qu'une des louves du zoo devait mettre bas dans la matinée et la plupart des employés étant en congé, son boss lui avait demandé de venir lui prêter main forte. Moira suspectait l'excuse pour tenter une approche lorsqu'elle aurait été attendrie par les nouveaux nés, et que Peter pourrait passer pour l'homme, le vrai, celui qui aurait contribué au miracle de la vie. Il se comportait de manière encore moins subtile que les boucs lorsqu'une femelle était en chaleur. Et Dieu sait qu'ils n'y allaient pas par quatre chemins. Toujours est-il qu'elle finit par se mettre en mouvement. Jetant un regard dehors, Moira décida que le ciel ne se gâterait pas tout de suite et qu'elle devrait avoir le temps d'arriver au zoo avant que le déluge ne lui tombe dessus. Après tout, la station de métro n'était pas très loin, et de toutes façons, elle ne se sentait pas de sortir les bottes de pluie et le cirée jaune. Non, vraiment, niveau sex appeal on faisait mieux. Surtout que si elle devait retrouver son parapluie dans le foutoir de son appartement, la louve aurait le temps de mettre bas et de retomber en gestation une deuxième fois. La jeune femme enfila donc de simples converses, jeta un cardigan sur ses épaules et se mit en route. En temps normal, la blonde aurait pris son vélo, mais danger ambulant qu'elle était, elle avait encore réussi à se prendre une poubelle la veille et son pneu avait désormais une inclinaison des plus étranges. Ce n'était que la troisième fois qu'elle le mettrait en réparation ce mois. A l'extérieur, l'air était lourd et sentait l'asphalte, signe que la pluie n'était pas très loin. Moira jura silencieusement et accéléra le mouvement, faisant une petite prière pour avoir le temps d'arriver au métro avant que le ciel ne se déchaîne sur sa tête. Si sa mère avait été là, elle lui aurait fait une remarque sur son manque d'organisation et de prévoyance. Elle pouvait presque l'entendre de là où elle était "Si parfois tu préparais les choses à l'avance, tu ne te retrouverais pas dans une telle situation". Mais bornée comme pas deux, Moira préférait encore se retrouver surprise plutôt que d'avouer qu'elle avait eu tort. Sauf que cette fois-ci, elle avait l'impression qu'elle aurait raison, le ciel semblait se dégager par endroit. Levant le visage vers le ciel, un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres. Qui s'effaça au même moment où une goutte lui tombait dessus. Puis une deuxième. Et d'un seul coup, c'est une trombe de pluie qui se mit à tomber. Et merde. Enlevant son gilet pour le mettre au-dessus de sa tête, Moira se mit à courir aussi vite que ses jambes lui permettaient sans qu'elle ne glisse. Ce qui manqua d'arriver plus d'une fois. Se maudissant intérieurement pour ne pas avoir pris ce foutu parapluie, elle se colla dans le renfoncement d'une porte d'entrée, se protégeant de la pluie comme elle le pouvait. Elle était trempée et pouvait entendre le couinement de ses semelles gorgées d'eau. La prochaine fois, elle écouterait sa mère.
electric bird.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 31 Aoû 2014 - 23:08 par Invité
Je ne sais pas comment j’ai fait pour être intelligent et partir avec un parapluie aujourd’hui, mais je suis bien content de moi. Le ciel est horrible au dessus de moi et je sens que ça va tomber d’un moment à l’autre. Ce coin de la ville n’est pas très gourmand en taxi et puis quand bien même, je ne dois pas aller bien loin. Marcher - même sous la pluie - ne me fera pas de mal. C’est limite si j’ai pas envie qu’il se mette à pleuvoir là parce que j’en ai marre de trimballer mon parapluie avec moi. Je suis content de l’avoir apporter mais je le serai encore plus si il est utile. Je lève les yeux au ciel quand je sens une goutte, puis deux, puis trois. Un sourire se forme sur mes lèvres et j’ouvre le parapluie. J’ai des converses et un jeans troué, si je n’avais pas ce parapluie avec moi je serai trempé en moins de deux. Et puis mes cheveux sont superbe aujourd’hui, ça m’embêterait de les ruiner en moins de deux. J’aurai du mettre une casquette sur ma tête en sortant, même s’il n’y a pas un brin de soleil.
Je remarque maintenant que mon parapluie est un parapluie « youtube ». Je ne savais même pas que j’avais un parapluie à l’éffigie de youtube. Encore un truc parmi la tonne de truc que j’ai gratuit quand on fait des interviews ou quoi. Je dois dire que cette fois c’est utile et même très utile. Ce parapluie est immense on pourrait passer à trois, même à quatre là dessous. Je pourrais aussi m’en servir comme d’une arme, genre sabre laser de jedi. Ce parapluie est à mon goût et alors que je marche sous la pluie, couvert par la pluie, je vois une jeune fille collé à un mur pour visiblement s’abriter de la pluie. Je ne vois pas bien de quoi elle a l’air parce qu’elle a son gilet sur la tête, mais elle a l’air bien mignonne. C’est tout bénef pour moi de faire le bon samaritain. J’aurai peut être un numéro de téléphone avec moi tout à l’heure.
« Besoin d’un parapluie ? Le mien est assez grand pour deux. Je vais dans cette direction. »
Je lui montre la rue en face de moi, je préfère préciser, ce serait bête qu’elle accepte de venir sous mon parapluie alors qu’on ne va pas dans le même sens.
« Je suis sûr que ça va s’arrêter dans pas longtemps, c’est une averse. Enfin, j’espère. »
Je dois rejoindre un collègue un peu plus loin pour le boulot mais quelque chose me dit qu’il va être en retard, ou que ça va être repousser. Je ne sais pas pourquoi c’est juste un feeling. Je sens que cette journée ne va pas du tout être comme prévu. Déjà que moi, Oliver Calloway, je sorte avec un parapluie c’est une première. Cette journée est définitivement hors du commun. Je regarde un peu mieux la jeune fille et je me demande si elle connait le groupe D.A.R.K Paradise.
Le ciel londonien 1 - Moira 0. Et la défaite avait un très clair goût de pluie sur ses lèvres. Moira soupira. Parfois elle se demandait comment elle arrivait encore à se laisser surprendre par les aléas météorologiques alors qu'elle avait passé presque toute sa vie dans la capitale anglaise. Tout le monde savait qu'on ne pouvait faire confiance au ciel londonien, pourtant elle continuait de s'obstiner dans l'idée que le soleil devait rayonner au mois d'août et ce, Angleterre ou pas. Il paraît que l'espoir fait vivre. Y en a un qui devait bien se marrer là-haut en la voyant dans son état actuel. Se faisant mentalement le trajet qu'il lui restait jusqu'au métro, la blonde se demandait si elle n'aurait pas mieux fait d'appeler un taxi avant d'attraper une pneumonie lorsqu'une voix s'adressa à elle. Levant les yeux vers la provenance de celle-ci, elle découvrit un jeune homme à moitié caché par un énorme parapluie à l'effigie de Youtube. Moira se demandait d'ailleurs s'il n'avait pas confondu avec un parasol. S'il avait voulu, il aurait pu camper en dessous. Et y faire un barbecue. Voir installer une terrasse et une véranda. Elle exagérait à peine. Toujours est-il qu'il lui proposait une place en dessous et que cette proposition était tentante. Mais bien qu'ayant très envie de courir s'y abriter, l'instinct de survie de la jeune femme lui suggérait d'y réfléchir à deux fois si elle ne voulait pas que sa photo ne finisse au journal avec un avis de recherche. Un long frisson dû à un coup de vent la décida à se bouger de son abri improvisé pour rejoindre le parapluie du jeune homme. Sa confiance en l'humanité finirait certainement pas la tuer. Elle espérait simplement que ce ne serait pas aujourd'hui. Enlevant son gilet de sa tête pour l'enfiler, Moira passa une main dans ses cheveux humides pour les rejeter en arrière et fit un sourire éblouissant à son sauveur.
- Là, tout de suite, je dirais bien que j'irais partout où vous irez pour profiter de votre parapluie. Mais comme je ne suis pas encore certaine que vous ne soyez pas un psychopathe ou violeur potentiel, je vais me retenir encore un peu.
Le détaillant du regard sans aucune gêne, elle se dit qu'il n'avait pas l'air d'un psychopathe. Il était trop bien coiffé pour ça. Ses cheveux avaient plus de tenue que les siens. Ca aurait pu en être rageant s'il n'était pas en train de tenir un parapluie au-dessus de leur tête. Puis, suivant du regard la direction qu'il indiquait, Moira poussa un petit soupire de soulagement.
- Je vais par là aussi, je cherche à rejoindre la bouche de métro.
Bh voyons, vas-y dis lui où tu vas. Tu veux pas aussi tout de suite lui donner ton adresse ? Tâchant de faire du tri dans ses pensées, la jeune femme se concentra sur ce que le blond lui disait.
- J'espère que vous avez raison, ça m'embêterait d'avoir à vous importuner trop longtemps, dit-elle avec une moue contrite.
En soi, ça ne la dérangeait pas plus que ça. Moira aimait la compagnie humaine et, elle ne le niait pas, son bon samaritain était plutôt charmant dans son genre. Mais elle n'était pas du genre à s'imposer ou à dépasser sa bienvenue. Sauf que dans la conjoncture actuelle, la blonde se dit qu'elle ferait peut-être une exception à sa règle. En effet, elle avait l'impression que la pluie redoublait d'intensité autour d'eux. Et le nouveau frisson qui la parcourut semblait confirmer que le vent était également de la partie.
- Sur une échelle de 1 à 10, la résistance de votre parapluie se situe à combien ? Demanda Moira en levant la tête vers le parapluie.
Elle n'était pas certaine qu'il ai été conçu pour résister à une pluie londonienne. D'ailleurs certains ingénieurs feraient mieux de se pencher sur la question, ça éviterait des inquiétudes dont elle se passerait bien. En face d'elle, son interlocuteur avait l'air plus confiant qu'elle. Bien joué Moira, à se demander qui était la sociopathe maintenant.
electric bird.
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 6 Sep 2014 - 2:01 par Invité
Un grand sourire m’est offert quand elle arrive sous mon parapluie. C’est limite si c’est pas synonyme de « tu peux me mettre dans ton lit » pour moi. Je sais bien que ce n’est pas vrai, mais c’est la première chose qui me passe par la tête. Je ne suis qu’un jeune de 23 ans, il ne faut pas m’en vouloir. Maintenant que je la vois de plus prêt cette jeune fille, sans son gilet sur la tête, je trouve qu’elle ressemble beaucoup à ma grande soeur. D’un coup d’un seul, toute idées sexuelle s’envolent de ma tête. Juste impossible de faire quoi que ce soit avec une fille qui ressemble à une de mes soeurs. Ou du moins, en étant sobre, c’est impossible. Après libre à moi d’oublier ma famille quand je suis ivre. Ou plutôt, libre à moi de ne plus voir les gens telles qu’ils sont vraiment quand je ne suis pas sobre.
Elle prend la parole et je me retiens de froncer le nez quand elle me vouvoie. Je ne comprends pas cette manie qu’on les jeunes de vouvoyer les gens. Enfin, je ne pense pas avoir l’air si effrayant je sais pas. Je ne fais pas partie de l’aristocratie et je ne me montre pas de la sorte (notez comme je parle bien « de la sorte »). En tout cas, vu ce qu’elle dit, je pense qu’elle ne connait pas mon groupe de musique, elle n’a pas l’air de me reconnaître. Ou peut être qu’elle plaisante juste ? Peut être. J’ai toujours eu du mal à comprendre les sous entendu des filles. Elle va dans la même direction que moi, me disant qu’elle va au métro.
« Je peux t’accompagner jusque là bas si tu veux, ça me fait pas faire de détour. »
Je la tutoie direct. Je ne peux juste pas vouvoyer une jeune fille comme ça, en plus elle a l’air cool. Pas de raison de prendre des pincettes. Je ne suis pas de ce genre. Elle va prendre le métro, ce n’est pas mon cas mais oui vu que ça ne me fait pas changer ma route, je peux l’abriter jusque là bas. Sa petite moue quand elle me parle me ferait presque me mordre la lèvre si elle ne ressemblait pas autant à ma soeur.
« Ouais j’ai un bon feeling avec la météo. »
Je dis n’importe quoi, comme d’hab, c’est mon dada. On commence à marcher dans la bonne direction (oui sinon ce serait dommage) et la pluie tombe de plus en plus fort. Je fronce le nez et elle me demande de noter la résistance de mon parapluie.
« Alors là… Je pourrais pas dire je l’ai trouvé chez moi ce matin, je savais même pas que j’avais ce parapluie. J’en prends jamais d’habitude. »
J’accélère un peu le pas pour ne pas rester comme ça sous la pluie à ne rien faire. Au moins quand on sera au métro on sera abrité, ou du moins, elle le sera. Parce que ce n’est pas la fin de mon chemin. Je compte bien rester à l’intérieur le temps que la pluie se calme si jamais c’est toujours pareil une fois sur place.
On avance et je fronce le nez au fur et à mesure qu’on s’approche du métro. Je vois bien de loin que les grilles sont fermés, même si j’espère que je me trompe. Quand on est à une distance raisonnable aucun doute n’est possible. La station est fermée.
« Hmmmm… Tu vas devoir changer ton itinéraire on dirait. »
Je file un coup d’oeil à mon téléphone et j’ai un SMS de mon collègue qui me dit qu’il y a des problèmes sur le métro et qu’il va être en retard. Super.
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 6 Sep 2014 - 12:41 par Invité
singing in the rain Oliver & Moira
Moira leva la tête vers le ciel qui semblait se couvrir de plus en plus à chaque minute qui passait. Elle ne se souvenait pas avoir entendu que des intempéries se préparer. En tout cas, pas de ce type. Manquerait plus qu'il y ai un orage et ils auraient tout gagné. Un frisson lui parcourut le dos et elle regretta de n'avoir pris qu'un simple gilet. Ce qui était sûr c'était que son sixième sens ne se déclarerait pas aujourd'hui. En face d'elle, son sauveur en Converse avait l'air tellement détendu et détaché que c'en était presque déconcertant. Il n'avait pas hésité une seconde à la tutoyer alors qu'elle avait adopté la forme de politesse qui lui avait semblé de rigueur. Surtout lorsqu'on était trempée par une pluie diluvienne et qu'on essayait de s'abriter sous un gilet. Forcément, elle n'apparaissait pas sous son meilleur jour. Moira, qui n'était pourtant pas du genre à être intimidée aussi facilement, trouvait qu'il se dégageait de lui une aura qui attisait sa curiosité.
- Oh, c'est sympa de ta part, merci, fit-elle avec un nouveau sourire.
Arrête de sourire comme ça, il va vraiment finir par penser que t'es dérangée. C'était plus fort qu'elle, elle était une véritable centrale électrique qui produisait toujours plus de sourire même lorsque les éléments se liaient contre elle. Toujours est-il que sa proposition lui faisait plaisir, peu nombreux étaient les personnes qui seraient venu l'aider. Elle avait bien l'habitude de se faire aborder dans la rue, mais généralement ces rencontres n'avaient rien d'agréable. Pas comme celle-ci. Allez savoir pourquoi, la blonde lui faisait confiance et n'avait pas peur de se retrouver morte sous un pont. Il n'avait pas l'air d'être un admirateur de Jack L’Éventreur. En tout cas, pas avec son parapluie Youtube. Sa remarque sur la météo lui fait reposer son regard sur lui et lui arrache un rire.
- Ça marche miss météo.
La jeune femme a pour habitude de toujours se sentir plus à l'aise avec les gens qui parlent sans se censurer. Elle ne sait jamais comment se comporter avec les control freaks. Moira est plus du genre à dire tout ce qui lui passe par la tête. Elle n'aime pas se censurer pour la plaisir du paraître. Ça plait ou ça ne plait pas, il n'y a pas vraiment d'entre les deux.
- Heureusement pour nous que ton troisième oeil t'as conseillé d'en prendre un alors.
Calant son rythme sur le sien, elle se surprends à se rapprocher de lui. C'est surtout pour éviter au maximum la pluie mais il n'empêche pas pour autant qu'elle se met à rougir instantanément et garde la tête baissée. La proximité avait le don de la rendre nerveuse. Se concentrant sur ses pieds, devenus soudain fascinants, elle ne relève la tête qu'en entendant le jeune homme s'adresser à elle. Non. Non, non, non. S'enlevant de l'abri sec du parapluie, elle tapa un sprint jusqu'aux grilles pour lire sur un panneau d'affichage qu'un imprévu technique bloquait la ligne temporairement. Visiblement ce n'était pas du tout son jour de chance. Faisant machine arrière, elle retourna sous le parapluie les sourcils froncés.
- Il va falloir que je prévienne mon boss.. soupira Moira, plus pour elle-même qu'à l'intention de l'inconnu.
Tout se faisant, elle sortit son portable et envoya un message à son patron, lui expliquant la situation. Rangeant l'appareil, elle jugea son sauveur du regard.
- Ca va aller, toi ? Tu vas loin ? Parce que j'ai comme l'impression que ton parapluie ne va plus coopérer très longtemps.
electric bird.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 21 Sep 2014 - 0:52 par Invité
Elle a l’air cool, polie en tout cas et j’apprécie. Elle m’appelle Miss Météo et ça me fait rire. Mais vraiment, je lâche un rire assez moche d’ailleurs. Spontané. Je ne m’y attendais pas, mais je trouve ça cool qu’elle n’ait pas peur de dire ce qui lui passe par la tête. Elle me fait vraiment rire avec ses remarques. Non ce n’était pas le troisième oeil qui m’a fait prendre le parapluie, c’est juste que j’aimais trop mes cheveux ce matin. Ce n’est pas une information que je pense utile de partager. Elle va me prendre pour un narcissique à fond. Mais bon en même temps j’ai peut être une séance photo cet aprem, alors il vaut mieux que je sois prêt. Ok je suis souvent en mode je m’en fou de mon style, je m’en fou si je suis pas coiffé, mais quand je suis bien coiffé j’aime bien que ça reste le plus longtemps possible. Encore plus si j’ai une séance photo après.
« Ouais j’ai bien fait de l’embarquer aujourd’hui. J’ai dû le sentir. »
On continue de marcher tranquille, restant bien protégé de la pluie l’un et l’autre. En même temps il est quand même bien grand ce parapluie, ce n’est pas très compliqué. Je ne remarque pas vraiment qu’elle se rapproche de moi, en même temps c’est normal. C’est assez étroit sous un parapluie. On y passe pas à quinze. On arrive à la station et on dirait bien qu’il y a un problème dans le coin. J’en fais part à la jeune fille qui n’a pas l’air ravi de la nouvelle. Je comprends tout à fait, ça casse tout les plans quand le métro ne fonctionne pas. Il y a des alternatives mais ça prend souvent le double du temps de se rendre au même endroit en bus. Après il y a le taxi, mais c’est cher, pas tout le monde peut se le permettre. Elle doit aller au boulot apparemment, elle sort son portable pour appeler son boss. Elle me demande ensuite si je vais loin. Elle s’inquiète pour mon parapluie.
« Non je vais pas trop loin, encore deux ou trois rues par là. »
Je lui montre la direction qui est la rue continuant celle où nous sommes depuis le début de notre marche commune.
« Tu vas faire comment toi ? Prendre le bus ? »
Je me souviens du SMS de mon pote et il va falloir que je m’occupe pendant quelques temps. Je peux toujours faire les boutiques dans le coin près du point de rendez vous.
« Mon pote est en retard, je vais aller vers le lieu de rendez vous et je vais sûrement faire les boutiques ou bien me poser dans un café si ça continue à pleuvoir comme ça. »
Je pense que cette solution est en effet la plus probable et la plus sage aussi. Je n’ai pas envie de tuer mes cheveux si jamais comme elle le disait, mon parapluie va lâcher. Je sens mon téléphone vibrer de nouveau dans ma poche et je le sors. Mon pote va apparemment être à l’heure au final. Je ne veux pas savoir ce qui le met en avance ou en retard, je suis sûr qu’il s’agit d’une fille.
« Finalement il va être à l’heure. Je comprends pas. »
Je ris un peu et je range mon téléphone dans ma poche.
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 24 Sep 2014 - 20:01 par Invité
singing in the rain Oliver & Moira
Lorsque le jeune homme lui dit qu'il n'allait qu'un peu plus loin, Moira hocha la tête avec un sourire, contente pour lui qu'il n'ai pas encore des kilomètres de marche à faire sous cette pluie diluvienne. Vraiment, elle ne le souhaiterait à personne. Même pas à son pire ennemi. Enfin, quoi que, si, à son pire ennemi peut-être. Si tant est qu'elle en ai un. Et vu son caractère de Bisounours, c'était plutôt improbable. Elle aimait tout le monde. Enfin, la plupart du temps. Il existait toujours des exceptions venant confirmer la règle mais elle ne se focalisait pas dessus. La blonde s'apprêtait à répondre lorsque son portable vibra. Lisant le message, elle fronça les sourcils en signe de contrariété. Visiblement ce n'était un bon jour pour elle.
- Tu crois que tu pourrais me prêter ton parapluie pour que j'aille empaler mon boss avec ? Il vient de m'annoncer qu'il n'avait plus besoin de moi au final.
Elle fit un grand sourire ironique. Une autre fille était arrivée, la dernière en date, et il avait "oublié" de la prévenir. Probablement qu'il était trop occupé à lui faire des avances déplacées pour la prévenir. Moira jura intérieurement. Elle s'était donc levé pour rien, avait affronté les intempéries climatiques pour rien et allait attraper une pneumonie pour rien. Son karma était vraiment dramatique.
- Tu veux un peu de compagnie en l'attendant ? Il se trouve que je ne suis plus attendue nul part. Je peux te payer un café ? Pour te remercier de m'avoir abrité sous ta tonnelle portative, fit-elle en riant.
Lorsqu'il dit que finalement son ami allait être à l'heure, elle se sentit un peu ridicule. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle cherchait à s'imposer ou à envahir son espace. Ça pouvait paraître assez étrange comme proposition venant d'une parfaite étrangère. Bon, avec sa silhouette, elle ne faisait pas trop psychopathe, aussi il ne penserait pas qu'elle allait l'agresser. Mais elle n'avait pas non plus de passer pour la désespérée qui faisait des avances comme ça. Paraître totalement naturelle et détendue était vraiment compliqué. Il fallait qu'elle arrête de réfléchir, elle devenait paranoïaque.
- Oh très bien, je vais te laisser le rejoindre alors, il ne manquerait plus que tu sois en retard à cause de moi. Ça ne serait pas le meilleur des remerciements, s'amusa-t-elle.
N'empêche qu’elle se sentait redevable envers son mystérieux sauveur. Elle aimait les gens qui avait encore les yeux assez ouverts sur le monde pour venir en aide aux autres. D'ailleurs, elle ne connaissait même pas son prénom maintenant qu'elle y pensait. Lui demander avant qu'il s'en aille ne serait pas mal.
electric bird.
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 28 Sep 2014 - 23:26 par Invité
Elle a l’air d’être dans la même merde que moi quand elle me dit que son boss n’a plus besoin d’elle. Je suis en train de me faire tourner en bourrique par mon pote que je dois rejoindre. Un coup il me dit qu’il va être à l’heure, un autre il me dit qu’il va être en retard. Je ne sais plus si je dois me dépêcher ou pas avec tout ça. Au pire je m’en fou, je serai en retard moi et puis ça lui fera les pieds. Il avait qu’à choisir un lieu de rendez vous plus pratique pour lui. Elle me propose de rester avec moi le temps d’attendre mon pote. Elle me propose de me payer un café et je considère sa proposition. Je crois que j’aurai dit oui tout de suite si j’avais envie de la mettre dans mon lit, mais le fait qu’elle ressemble autant à ma grande soeur me perturbe beaucoup. Je crois qu’il vaut mieux pas que j’aille vers un terrain glissant avec elle. Ca me fait déjà bizarre rien que d’y penser. Oui parce que forcément j’ai des images mentales qui me viennent malgré moi. Je suis jeune, je ne pense qu’à ça. Oui. Je l’admets. Deux secondes après ça j’ai un nouveau message de mon pote qui me dit qu’il va être à l’heure finalement. C’est presque une grosse blague ce truc sérieux. Autant elle que moi, on est en train d’être traqué pour une caméra caché ou bien ? Quelqu’un nous explique c’est quoi ce tour qu’ils sont tous en train de nous jouer ? Elle me dit qu’elle me laisse le rejoindre du coup et j’hoche la tête.
« Je peux te laisser mon parapluie si tu veux. »
La pluie ne bat plus très fort et il est bien au bout de sa vie. Il lui sera peut être plus utile à elle qu’à moi. Il finira de toute façon dans une poubelle dans moins de trente minute à mon avis. Je ne compte pas le ramener chez moi dans l’état ou il est. J’en achèterai un autre sur le chemin, ou bien je vais juste commencer à faire des prières pour que la pluie cesse pour le reste de la journée. Oui parce que j’ai encore deux patés de maison à marcher quand même. Je peux marcher vite si nécessaire, mais je préfèrerai éviter. Dans le pire des cas je peux prendre un taxi même si ce serait vraiment pour un court chemin. Aucun chauffeur n’accepterait de me prendre à bord pour un petit kilomètre. Quoi que si je montre que j’ai une prothèse à la jambe, ils me prendront certainement en pitié.
« C’était cool de te rencontrer en tout cas. Bonne fin de journée. »
Je lui fais un clin d’oeil et je reprends la marche de mon côté. Je regarde ma montre et j’ai encore de l’avance. Je risque d’être un peu en retard ou bien pile à l’heure. Tout dépendra de ma vitesse de marche.
Accueil 
