(✰) message posté Mar 20 Mai 2014 - 11:41 par Invité
« Allez Noam on va profiter du soleil et on sort un peu ! » Mon frère était au boulot et j'avais envie de sortir. Le fait qu'il fasse beau n'était qu'un prétexte pour ne pas me diriger vers Shepherd Bush et son centre commercial. De toute façon, je n'avais besoin de rien et ce serait une perte de temps de traverser toute la ville. J'enfile un jeans baggy, un t-shirt clair un peu large et une paire de baskets en toile. Si Kate était là, elle aurait le chic de me dire que je devrais m'habiller mieux, me maquiller plus que le simple trait de lyner que j'avais sur le visage. Kate était bien plus féminine que moi il n'y avait pas à dire. Seulement nous n'avons pas les mêmes ambitions. Elle était danseuse et se devait d'être la plus belle pour que les gens se souviennent d'elle alors que je souhaitais entrer à l'académie des sapeurs-pompiers de Londres. Autant dire que le maquillage et les talons ne font pas partis de ce qui m'importe le plus. J'enfilais sa veste à Noam et l'attrapais à bout de bras. « Tu manges trop toi dis moi ! Je vais plus réussir à te soulever au bout d'un moment ! » Dis-je en souriant et en embrassant son front. J'attrape la pousette encore pliée, mon sac à mains avec quelques affaires pour le petit dedans et je me dirige vers la sortie. Nous aurions du chercher un appartement avec ascenseur parce que monter et descendre Noam sans cesse était fatiguant. Enfin, ça me faisait faire du sport sans dépenser un seul centime et ce n'était pas plus mal. Je n'avais pas encore repris le sport et il fallait que je m'y mette sérieusement. Ma taille était déjà un handicape pour faire le métier que je voulais alors si j'avais des failles au niveau musculaire ou de la force, c'était signer mon arrêt de mort. Une fois en bas, je déplia la poussette d'un coup de main et y posa mon neveu, face à la route. Il était encore tôt et nous allons pouvoir passer par le marché pour acheter quelque chose à manger. J'adorais ce quartier plus que tout. Il y avait tellement de mélange de cultures, de couleurs et les bâtiments de la rue marchande étaient à tomber ! J'aimais de nombreux quartiers à Londres mais celui là restait le mieux, à mes yeux du moins. Alors que j'achetais l'équivalent d'un Filet-o-fish mais version naturel, je me dirigea vers le parc d'Hampstead à près d'une demi heure de marche. Je n'avais pas peur de marcher, loin de là même. Je me souvenais de mes longues heures de marche – ou plutôt de course – dans New York. Ma ville natale me manquait quelque peu, je devais bien l'avouer mais je m'adaptais plutôt bien à Londres. Sans compter qu'ici j'allais pouvoir enfin faire ce que je voulais vraiment. Je n'avais pas à avoir peur des réactions de mes tantes – surtout de ma tante Cheyenne et de ses six enfants – puisqu'ils étaient un peu loin pour faire quoi que ce soit. Je savais bien qu'il y avait une chance sur deux qu'elle tente de faire comprendre à ma mère que devenir pompier était dangereux, surtout quand on voit que mon parrain est décédé sur une mission plutôt banale... Il faut vraiment que je prévienne ma mère de mes projets avant qu'un courrier notifiant mon inscription à l'académie soit envoyé au domicile familial. Je crois qu'ils ne me le pardonneront jamais s'ils l'apprennaient de cette façon. Alors que je donnais son biberon de camomille à Noam, je le regardais tourner de l'oeil. En un coup de mains, je basculais la poussette pour qu'il soit plus ou moins allongé. Ce serait toujours mieux pour lui. Une fois arrivée au parc, je continua mon chemin quelques minutes et me posa sur un banc. Noam en face de moi, je glissais ma main dans mon sac à main pour attraper mon prospectus sur l'académie. C'était bien différent que ce que j'avais lu pour devenir sapeur-pompier aux Etats-Unis. J'allais devoir passer un tests physique d'un mois, puis quatre mois de stage et si tout était bon, j'allais intégrer une caserne pour de bon. Si tout se passe bien, je serais donc pompier en novembre ou décembre. Cela me semblait être à des années lumières de ce mois de mai. Je soupire légèrement et range le prospectus avec le plus grand soin. Enfin presque puisque je dérape et réveille maladroitement Noam. Non... Pitié. Je regarde le petit, tente de le faire rire et je n'ai pas le temps de dire 'ouf' qu'il hurle déjà à la mort. Je grimace et le prends dans mes bras. « Allez Nono, calme toi pitié... » Entre les crises qu'il fait tous les trois jours à cause de ses dents et moi qui le réveille en plein sommeil, je ne suis pas sortie de l'auberge. J'attrape son biberon et frotte la tétine contre ses gencives. Rapidement, il se calme et un léger sourire se dessine sur mon visage. Je lève les yeux et vois un jeune homme me regarder de loin. Je fronce les sourcils et crois le reconnaître. Il me semble que c'est le voisin avec qui Elias s'est déjà pris la tête de nombreuses fois à cause de Noam mais aussi de la musique. « Vous avez vu ça, pour une fois il se calme plutôt rapidement ! » Lançais-je au jeune homme alors que ma bouille de neveu était entrain de rejoindre les bras de morphée. Elias m'avait décrit le jeune homme comme un blond percé mais rien de plus. Je souris et regretta presque de ne pas être en meilleur état. Noam était littéralement entrain de me baver dessus. Le haut plein de baves près de la poitrine, génial. Il n'y avait pas plus sexy ! J'espérais que cela ne se verrait pas trop et que le jeune homme n'allait pas prendre la poudre d'escampette.
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(✰) message posté Lun 26 Mai 2014 - 12:45 par Invité
Je me réveille, je sais pas trop où je suis. Par contre je sens bien que j’ai mal au crâne. Rien de très violent, heureusement, je gère quand même assez bien les hangover. Celui là n’est pas du tout dans le top 5 des lendemains de fêtes les plus horrible de ma vie. Oui je suis encore jeune, mais vu mon rythme de vie avec le groupe, quand on est en tournée, les after party tout ça, je pense que niveau alcool je suis rodé. Je ne devrais pas m’en vanter, d’ailleurs non je ne m’en vante pas du tout, je dis juste des faits.
Je regarde autour de moi, je suis dans le salon… de je ne sais pas qui. J’essaie de me souvenir de ce que j’ai fait la nuit dernière, mais tout ce que je me rappelle c’est que j’étais au bar du coin, comme souvent. Apparemment on a fini la soirée chez quelqu’un. Je suis tout habillé, ça me rassure un peu. Je me lève du canapé où j’ai passé une partie de la nuit. Il y a des gens qui dorment par terre et sur les autres canapé. L’endroit est grand, je ne reconnais pas du tout. Bref, ce ne sera pas la première fois. Je sors de l’appart’ vérifiant que j’ai bien mon téléphone, mon portefeuille et mes clés avec moi. Oui, j’ai tout dans les poches. Très bien. Je sors de l’appart’ sans faire de bruit et j’essaie de voir où je suis. J’espère que je suis toujours à Londres. Oui, ça ressemble à Londres. Je marche jusqu’à ce que je vois une station de métro. Je reconnais doucement où je suis. Je suis à Hampstead. Le parc est devant mes yeux, j’entre pour le traverser. Il y a quelques personnes qui profitent, c’est vrai qu’il fait pas mal dehors. Je n’ai pas eu le temps de réaliser ça. Je pense que s’il était en train de pleuvoir je m’en serai rendu compte par contre.
J’entends un mioche qui braille, c’est marrant, on dirait les mêmes cris que ceux que j’entends chez moi. Je cherche des yeux d’où ça vient et je vois ma voisine avec le gosse. Punaise j’en reviens pas que je reconnais des cris de bébés. Je reste bloqué sur eux un moment et elle me voit. Elle me parle même. Oh god… Pourquoi il faut que l’occasion idéal pour aller lui parler soit un jour où j’ai encore mes fringues de la veille, une petite gueule de bois et une halaine à en tuer plus d’un. Fuck it, je ne vais pas laisser passer cette occasion pour ces petits détails. Ca fait trop longtemps que je l’ai remarqué. Elle a l’air jeune, mais elle est certainement majeur. Et puis l’âge ça ne veut rien dire si on est tous les deux consentants. Oui je vois loin déjà, il faut que je me calme, si faut elle va me remballer vite fait bien fait. Je m’approche d’elle après qu’elle adressé la parole. Je me passe rapidement une main dans les cheveux pour voir l’état de ceux-ci. Je dois avoir la coupe « saut du lit ». Je me dis que ça peut plaire.
« J’en reviens pas que j’ai reconnu les cris du petit. »
Je ne sais pas vraiment quoi dire pour entamer la conversation. Mon cerveau a du mal à fonctionner.
« C’est marrant comme coïncidence… On se croise à peine quand on est chez nous alors qu’on habite à côté. »
Je m’approche juste un peu pour lui tendre la main, je me rends compte qu’on ne s’est jamais présenté.
« Moi c’est Oliver au fait. »
Je me demande si elle me reconnait de mon groupe de musique. C’est la question que je me demande toujours quand je rencontre quelqu’un de nouveau. Quand je commence à discuter avec. Le comportement des gens n’est pas le même s’ils savent ou non que je suis dans un groupe de musique connu. Moi je préfère qu’on me traite comme tout le monde, car je suis comme tout le monde.
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(✰) message posté Lun 2 Juin 2014 - 21:47 par Invité
Passer du temps avec Noam est un rituel pour moi. J'aime passer du temps avec le bout de chou et l'occuper quand Elias n'est pas là. Il doit déjà s'habituer à un nouveau pays, à un accent bien différent que celui qu'il a entendu jusque là alors j'essaye de rendre cette adaptation la plus facile possible pour Noam. Et de soulager la conscience d'Elias aussi, par la même occasion. Kate aurait pu s'en occuper mais je n'avais pas voulu la réveiller en partant. Et puis, c'était à mon tour de profiter de ce petit ange avant que j'entre dans l'académie des sapeurs pompiers, si cela se fait un jour. Je commence presque à désespérer de ne pas avoir de nouvelles. Mais ça doit être normal après tout... Ils n'ont peut être pas besoin de nouvelles recrues à l'heure actuelle, encore moins d'une jeune femme qui ne paye pas de mine. Il faut que je prenne une muscle ou que je montre de quoi je suis capable et rapide. Enfin, mon esprit divague et je me concerne sur le beau blond face à moi. « J’en reviens pas que j’ai reconnu les cris du petit. » Je le regarde et souris légèrement. Il abuse, il exagère, ce n'est pas possible autrement ! Tous les enfants ont le même cri, surtout à cet âge là. Mais je ne préfère rien dire là dessus. C'est avec Elias qu'il se bat à cause des cris du bambin ou bien de la musique du jeune homme. Kate et moi sommes au milieu et évitons de déclencher une troisième guerre mondiale. Je me suis habituée aux cris et aux pleurs de Noam alors je n'entends plus rien le soir, encore moins lorsque j'enfile mes boule quies. Il pourrait avoir un tremblement de terre que cela ne changerait rien. « C’est marrant comme coïncidence… On se croise à peine quand on est chez nous alors qu’on habite à côté. » Il n'a pas tord. Je ne l'ai jamais vraiment vu en quelques semaines à Camden Town et la seule fois où je m'éloigne vraiment de la maison, il est là. Au moins ici on est en terrain neutre et personne ne va s'entretuer. Il nemanquerait plus qu'Elias me voit entrain de discuter avec. Il serait bien capable de me dire que je sympathise avec le mal. Mais pour le coup, le mal est plutôt attrayant. « Moi c’est Oliver au fait. » Je regarde le jeune homme et souris une nouvelle fois. J'ai l'air d'une gamine avec un bébé dans les bras mais je ne peux pas perdre cette chance de sympathiser avec quelqu'un de la ville et surtout, de mon quartier ! Pour le moment, je reste assez enfermée à la maison mais cela ne peut pas continuer ainsi. Je glisse mon bras droit un peu plus sous le postérieur de Noam et libère ma main droite. Je sers celle du jeune homme et me pousse légèrement pour laisser de la place sur le banc, juste au cas où. Je garde Noam contre moi. Vu la bave qu'il est entrain de laisser sur mon haut, je préfère qu'il la cache avec sa petite tête. « Lyla, enchantée » Je n'ai pas l'habitude de me présenter et encore moins de sympathiser avec les gens. Nous sommes tellement nombreux dans la famille qu'un des membre connaît toujours la personne que l'on rencontre. Ici, il n'y a personne. Ce serait peut être à moi de présenter Oliver un jour ou l'autre. « Et ça c'est Noam » Je glisse les yeux sur le petit et souris. Il pourrait presque être mon fils. Presque oui, parce que je suis quand même un peu jeune pour ça. Quoi que... Aux Etats-unis c'est presque une mode de tomber enceinte à seize ans, ils en font carrément une émission ! « Il est encore plus mignon quand il ne pleure pas, il faut l'avouer. Les dents, quel horreur... Heureusement que tout cela est bientôt fini ! » Je ne suis vraiment pas douée et ferais fuir n'importe quelle personne digne de ce nom. Sans compter que plus je le regarde et plus son visage me dit quelque chose. Je l'ai déjà vu quelque part mais où, je ne pourrais pas le dire. J'attrape le bavoir de Noam et le place de façon à ce qu'il ne me bave plus dessus. Mes gestes sont minutieux et on a l'impression que j'ai fais cela toute ma vie alors que je suis la dernière de la famille avec Kate. Je lève les yeux et regarde le jeune blond. « Je suis désolée je vous parle de Noam mais vous n'en avez sûrement rien à faire » Tu m'étonnes qu'il n'en a rien à faire. C'est le petit monstre qui l'empêche de dormir quand il est chez lui et ne joue pas de la musique jusqu'à pas d'heure.
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(✰) message posté Ven 6 Juin 2014 - 13:00 par Invité
Elle s'appelle Lyla, joli prénom. Elle me tend la main, après qu'on se soit présenté, je lui serre la main en retour. J'apprends aussi que le gosse s'appelle Noam. Pas commun comme prénom. Je me demande si c'est son gosse, je fais une moue pensive, mais la question qui m'effleure l'esprit ne sort pas de mes lèvres. Elle a l'air bien attaché au petit, normal, ils habitent ensemble, et elle est sûrement la mère. Elle est même sûrement casé maintenant que j'y pense. Avec l'autre type – jeune aussi – qui habite avec elle. Elle me parle des dents du petit, je comprends pas tout mais ouais il doit avoir les dents qui pousse je suppose. Je ne suis pas un expert en bébé. Même si j'ai 3 petits frères, j'étais encore môme quand ils ont leurs dents qui ont poussé, je ne me souviens de rien. Je fronce le nez quand je vois toute la bave du petit sur le haut de Lyla. Elle doit peut être avoir pris mon air pour elle, parce qu'elle s'excuse de me parler du petit. Au passage je remarque qu'elle me vouvoie, je grimace un peu plus.
« Tu peux me tutoyer, ça me donne l'impression d'être vieux. Tu me donnes quel âge ? »
Du coup j'évite de répondre à sa question par rapport au gosse, c'est vrai que je n'en ai pas grand chose à faire. J'aimerai bien savoir son âge à elle aussi, elle a l'air jeune, mais pour s'occuper d'un gosse, elle doit être responsable et donc pas si jeune. Enfin, mes raisonnements ne valent pas grand chose.
« J'espère que ça te dérange pas que je te tutoie. »
Je préfère demander, parce qu'il y en a que ça gêne, et je n'ai pas envie de la mettre mal à l'aise pour une raison ou une autre.
« Si t'as déjà un gosse, je dirai que tu dois avoir dans les 20 ans ? »
Si c'était plus jeune je crois que je serai choqué, mais bon je sais bien que les mères adolescente c'est beaucoup plus fréquent qu'on n'y pense. Surtout aux USA où les jeunes fille de famille catholique font les pires bêtises. Enfin, j'ai vu un reportage l'autre jour sur Chanel 4, pour ça que je peux un peu avoir une opinion dessus. J'ajoute assez rapidement à la fin de mon estimation de son âge.
« Mais t'es pas obligé de confirmer ou quoi que ce soit, c'est pas mes affaires et je sais que ça se fait pas de demander l'âge à une fille, mais je ne suis pas comme tous les garçons. »
Non je ne suis pas comme tous les garçons, c'est le moins qu'on puisse dire. Je crois que je suis un peu plus con que tous les garçons. En tout cas en ce qui concerne les relations avec les filles. C'est bien simple ce n'est jamais allé plus loin qu'une histoire d'une nuit ou deux.
Je remarque qu'elle s'est un peu décaler pour me laisser la place de m'asseoir mais je ne suis pas sûr de vouloir le faire. Parce que ça voudrait dire être assez proche physiquement d'elle, et je ne sens pas du tout la rose. J'ai besoin d'une bonne douche là.
« Et je vais t'épargner ma proximité, parce que je dois sentir mauvais... Je sors de soirée là en fait et je rêve d'une bonne douche bien chaude. »
Avec elle en plus dans la cabine de douche, je ne dirai pas non. Je me rends compte que je parle un peu trop de truc dont elle s'en fou elle aussi.
« Désolé t'en as sûrement rien à faire de mes histoires d'hygiène. »
Je ris un peu, je parle vraiment trop. Je suis bavard de bon matin, alors que d'habitude tant que je n'ai pas eu mon café ou mon thé, je suis complètement désagréable. Ca doit être parce que c'est une fille qui me parle. Et une très jolie fille qui plus est.
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(✰) message posté Ven 6 Juin 2014 - 22:50 par Invité
Face au jeune homme, j'étais presque entrain de perdre mes moyens. Cela ne me ressemblait pas mais je n'arrivais pas à me concentrer, à réfléchir et j'enchaînais les paroles et les tirades dont tout le monde se foutait, lui en premier. Je déteste ça ; perdre pieds et j'étais sûre que ce n'était que le début. Une fois que je suis mal à l'aise, c'est fini pour moi. Timide quand je le veux alors qu'en temps normal, je suis plutôt grande gueule et avec un caractère bien trempé. Je n'ai pas pour habitude de mâcher mes mots pour tout dire, à mes risques et périls. « Tu peux me tutoyer, ça me donne l'impression d'être vieux. Tu me donnes quel âge ? J'espère que ça te dérange pas que je te tutoie. » Je souris et acquiesce d'un léger signe de tête. C'est vrai que c'est mieux de se tutoyer. Et puis, il n'a pas soixante dix ans non plus. Ou alors il est très bien conservé. Je le regarde et réfléchis quelque peu. Quel âge il peut avoir vingt-quatre, vingt cinq ans tout au plus ? Ses cheveux blons longs et fins le rajeunissent pas mal. Sans compter ses traits du visage encore plus fin. « Je dirais entre vingt et vingt cinq ans. Mais sans aucune conviction, je ne suis pas douée pour donner un page » Oui et je n'ai pas envie de lui dire qu'il fait vingt ans s'il a beaucoup plus parce qu'il pourrait croire que je le prends pour un gamin, mais lui donner plus que son âge voudrait dire qu'il fait plus vieux et pourrait me mettre dans une sale position. Non, c'est un homme ; il s'enfout que je lui donne vingt ou trente ans. Enfin, je pense. Je me fiche bien qu'on me donne plus de vingt ans, ça m'arrange même pour tout dire. Ce n'est pas facile de se faire une place dans ce monde quand on a que dix neuf ans et qu'on est donc 'un bébé'. Je pense même que c'est pour cela que l'académie des sapeurs pompiers attend autant pour me donner une réponse. Il y a trop de critères contre moi : je suis une femme, pas très grande, pas très costaud et plutôt jeune ! Sans compter que je ne suis même pas anglaise. J'essaye de ne pas y penser, ce n'est ni le moment ni le lieu et ce qu'Oliver vient de me dire me ramène sur terre. Moi, avoir un gosse ? Mais d'où est-ce que cela peut venir ? Je glisse les yeux et comprends. Je grimace fortement et regarde Oliver. Non, non, non. C'est sûrement le pire scénario qu'il existe. Il doit croire que Noam est mon fils et qu'en plus... Elias est mon petit ami ! Face à mon mutisme, il continue de parler et je déglutis avec difficultés. Mon dieu, j'espère qu'il n'a jamais vu Kate sortir de l'appartement sinon il pourrait bien croire que c'est aussi ma partenaire, ou celle d'Elias ! « Je n'ai que dix-neuf ans » Dis-je assez timidement. Ouaip, je suis prête à le voir partir parce que je ne suis qu'une gamine. Mais qui sait, peut être que ça ne le gêne pas puisqu'il est 'un garçon pas comme les autres' comme il vient si bien de le dire. « Et ce n'est pas mon bébé. Son père c'est Elias, celui avec qui je vis » Je le regarde et souris légèrement, avant de grimacer à nouveau. Le père c'est Elias, celui avec qui je vis. Ouai en gros je sors avec un homme plus vieux qui a un bébé avec une autre femme. Mon dieu. Quand je vois les film que je suis entrain de me faire, je n'imagine même pas ce qu'il est entrain de se dire. « Elias qui est mon frère, mon grand frère. Donc cette crevette c'est mon neveu » C'est ça Lyla, tente de te rattraper. J'hésite à reposer Noam dans sa pousette maintenant qu'il semble endormi mais j'ai déjà peur de la tâche qu'il a laissé sur mon haut. Surtout qu'un haut clair, avec des sous vêtements foncés, on risque de voir à travers... Je suis donc condamnée à garder ce petit monstre sur moi, jusqu'à ce qu'il en décide autrement. Il finira bien par se réveiller, par pleurer pour son biberon ou sa sucette et là, je n'aurais plus d'autres choix que de le placer dans sa pousette. « Et je vais t'épargner ma proximité, parce que je dois sentir mauvais... Je sors de soirée là en fait et je rêve d'une bonne douche bien chaude. Désolé t'en as sûrement rien à faire de mes histoires d'hygiène. » Je le regarde et éclate de rire. C'est plus fort que moi. Il est sacrément nature quand même ! Mais c'est assez agréable. Au moins, il ne passe pas par quatre chemins. « Mais non je n'en ai pas rien à faire ! Enfin, je veux dire, c'est normal de sortir de soirée et de ne pas sentir la rose, ça veut dire qu'on a profité, je pense. Non ? » Tout était très hypothétique parce que je n'ai pas fais la fête depuis longtemps et n'ais jamais bu plus que ça. Je sais faire la fête, profiter mais finir complètement HS, trop peu pour moi. J'avais presque envie de lui dire que ça ne pouvait pas être pire qu'une couche de Noam mais je n'étais pas franchement sûre que la comparaison fasse un quelconque effet sur le jeune blond, sauf peut être le faire fuir. « Je te retiens peut être du coup non ? » Demandais-je au jeune homme. Au même moment, mon neveu sursaute, ouvre les yeux et se met à hurler. « Roh non mais c'est pas possible » Lançais-je en soupirant et en attrapant la sucette du petit. Je finis par le poser dans sa pousette et à me lever. « Ca te dit de marcher jusqu'à chez nous ou on se prend un bus, si tentait qu'il y en ait un. Je n'y connais rien en transport en commun, je dois bien l'avouer ! » Je souris et me place afin de pousser Noam. Peut être que le mouvement l'endormira. « A moins que tu ais envie de rentrer seul parce que tu as peur de m'asphyxier ou de te faire repérer par des amis avec une minette qui a un gosse » L'art de se casser toute seule. Après tout, on ne sait jamais... Je lui souris et attends sa réponse. C'est à lui de choisir, je n'ai pas envie de lui imposer quoi que ce soit !
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(✰) message posté Dim 15 Juin 2014 - 17:46 par Invité
Elle estime mon âge avec une fourchette bien large, elle ne se foule pas, mais je suppose qu’elle ne doit pas vouloir me froisser. Je sais ce que c’est. Quand les choses sont inversés, que c’est la fille qui demande de deviner son âge c’est juste un gros piège. Je me suis déjà pris quelques claques ou des verres (ouais le contenu) du verre en pleine tête.
« J’ai 23 ans. »
Je suppose donc d’entrée que soit elle ne connait pas le groupe dans lequel je joue, soit elle connait et elle s’en fiche de ma tête. Personnellement si je reconnais quelqu’un de célèbre dans mon immeuble je checkerai son nom sur wikipédia pour voir un peu ce que je peux apprendre sur cette personne. Bizarrement j’aime bien savoir qu’elle n’a pas l’air de savoir grand chose sur moi. Comme je suis à tendance parano envers les filles à penser qu’elles veulent qu’après mon argent ou ma prothèse (oui des folles en sont après ma prothèse, je suis encore traumatisé par quelques évènements). J’apprends qu’elle n’a que dix-neuf ans et je suis choqué pour un moment jusqu’à ce qu’elle ajoute qu’elle n’est pas la mère du petit gosse. Elle élève le fils de son mec alors ? Ah non, elle ajoute que Elias est son frère.
« Oooh… »
C’est un peu comme si tout s’éclaircissait dans ma tête. Il a l’air bien jeune pour avoir un gosse lui aussi quand même. Mais je ne sais pas pourquoi une partie de moi est bien soulagé de savoir que le petit n’est pas d’elle. Elle a dix-neuf ans, c’est jeune mais ce n’est pas grand chose l’âge. Et elle est majeur. Non je ne suis pas déjà en train de me faire des plans sur la comète. Surtout que si son grand frère est mon voisin. Il risquerait de me casser la gueule. Je sais ce que c’est les mecs qui touchent aux soeurs. J’ai des soeurs. Je déteste tous les boyfriends qu’elles ont pu avoir.
Quand elle me fait une petite place je précise que ne sens pas très bon et elle éclate de rire. Ca me fait sourire de la voir rire comme ça. C’est communicatif. J’aime bien sa réponse en plus. Cette fille est vraiment cool. Dommage que je pue, que je dois avoir les cheveux en vrac que je dois avoir une tête de cinq kilomètres et qu’elle a un gosse dans ses bras. Sinon j’aurai peut être tenter quelque chose d’un peu plus subtile (enfin je dis ça mais je suis vraiment pas doué avec les filles quand je suis sobre).
« Je me souviens pas de toute la soirée… D’ailleurs je me souviens pas être venu par ici hier… »
Je plisse un peu les yeux parce que j’essaie de retrouver la mémoire en même temps.
« On était vers Camden et là je me suis réveillé sur un canapé, tout habillé, dieu merci. »
Pourquoi je fais ces précisions ? Elle me demande si elle me retient, je fais non de la tête.
« Oui et non. »
Mais je ne crois pas qu’elle m’ait entendu parce que le petit s’est réveillé et s’est mis à hurler à la mort. Elle me propose de rentrer ensemble et ça me semble une bonne idée.
« Je pensais prendre un taxi… »
Dès que je dis ça je sors mon portefeuille de ma poche et je remarque que je n’ai que quelques pièces et que je n’ai pas ma carte bleu. J’ai encore du l’oublier au bar. Je fronce le nez.
« En fait je crois que je vais devoir marcher aussi… »
Si seulement j’étais un peu plus présentable. Pourquoi il faut que ma première vraie rencontre avec elle se passe comme ça ? Elle me fait rire quand elle dit que mes amis risques de me voir avec une fille et un gosse.
« Mes amis ne nous embêterez pas avec ça, mais les journalistes ça se pourrait. On ferait la une de Closer la semaine prochaine. »
Ca serait marrant qu’ils notent que j’ai un gosse caché. Tant que c’est des conneries ce qu’ils racontent ça ne me dérange pas tant que ça. C’est surtout quand ils disent la vérité que ça m’énerve.
« On peut marcher ensemble si t’as pas peur de mourir asphyxiée… et de finir dans les gossips. »
Au moins je vais savoir si elle est au courant que je suis connu dans le monde de la musique ou non. J’ai bien envie d’en apprendre un peu plus sur elle. Elle n’a que dix-neuf ans. Elle fait plus. Elle est vraiment mignonne. Je la regarde et j’ajoute rapidement.
« Mais on peut prendre des petites rues et on sera sûrement pas repéré. »
Je connais Londres comme ma poche et Hampstead n’est pas si loin de Camden Town. On devrait y être en une demi heure, trois quart d’heure si on marche doucement à cause du petit. Je lui fais signe et je commence à prendre la marche. Quoi qu’elle décide pour rentrer chez elle, il faut bien commencer à marcher un minimum pour aller jusqu’à un bus ou une station de métro.
« T’es venu à pied jusqu’ici ? »
J’essaie de faire la conversation mais je sens que ce n’est peut être pas le plus intéressant. Je suis mauvais avec les filles, je le sais. Celles qui me tombent dans les bras comme un rien c’est celles qui veulent que du sexe et qui veulent juste dire qu’elles ont couché avec le chanteur de D.A.R.K Paradise. Ou bien des filles tout aussi bourrée que moi. Mais étant sobre, il est rare que je réussisse à ramener une fille « normale » chez moi.
« J’ai la chanson Lyla de Oasis en tête depuis que tu m’as dit ton prénom. »
Je commence à fredonner le refrain vite fait.
« Hey Lyla, the stars are about to fall. So what d'you say, Lyla? »
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(✰) message posté Mar 8 Juil 2014 - 19:43 par Invité
« J’ai 23 ans. » Je souris légèrement lorsqu'il me donne son âge. Ma fourchette d'âge était peut être grande mais je ne me suis pas trompée et cela me soulage. Il a les traits si fins qu'on pourrait lui donner moins, beaucoup moins. Qu'il ait vingt trois ans me rassure mais me chagrine un peu. Du haut de mes dix-neuf ans, j'ai l'air d'une gamine pour lui ; d'une gamine qui a un bébé vu les sous entendus qu'il lance depuis tout à l'heure. Autant dire que je pourrais faire ce que je veux, je n'ai aucun moyen de me rattraper et de paraître moins enfantine à ses yeux. Je commence à divaguer mais, comme toutes les jeunes femmes de mon âge, j'aime plaire et je sens que je suis déjà fichue d'avance. Enfin, ce n'est pas très grave. Je ne connais pas Oliver et peut être qu'il n'est qu'un con sans fin. Sans compter que mon frère ne l'aime pas, mais alors pas du tout. Voilà que je me mets à faire des plans sur la comète. C'est tout moi ça. Vivre au jour le jour comme si demain n'existait pas, tout foutre en l'air et vivre sa vie à deux cent pour cent. Je m'en voudrais presque d'être ainsi mais je dois l'avouer ; c'est plutôt fun. Toutes ces questions n'ont aucun but, aucune logique mais je continue quand même à me les poser, à réfléchir à tout et n'importe quoi. Je me dis surtout qu'avec Noam dans les bras, c'est comme avoir un auto-collant ''attention produit nucléaire'' sur le front. J'exagère mais je le ressens comme ça à cet instant même, encore plus quand il refuse de s'asseoitr à mes côtés. Il a une excuse toute prête qui me fait éclater de rire mais quand même. Il faut que j'arrête de réfléchir, il faut que j'éteigne mon cerveau une bonne fois pour toute sinon je risque de lui faire peur. En tout cas, une chose est sûre, j'apprécie le peu de discussions que nous avons depuis tout à l'heure. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça fait du bien de discuter avec un jeune qui a plus ou moins mon âge et qui sort faire la fête ! Depuis que je suis arrivée ici, on ne peut pas dire que je me sois fais des tas d'amis et que je sois beaucoup sortie. Être en froid avec Kate dès notre arrivée à Londres n'était peut être l'idée la plus intelligente que j'ai eu. « Je me souviens pas de toute la soirée… D’ailleurs je me souviens pas être venu par ici hier… On était vers Camden et là je me suis réveillé sur un canapé, tout habillé, dieu merci. » Je souris légèrement et me retiens de lui dire que des habits ça se remet facilement, surtout quand on ne les enlève pas entièrement mais je me retiens ; je n'ai pas envie qu'il me prenne pour une traînée ou une professionnelle des relations sexuelles alors que je n'en ai pas eu depuis des lustres. Je ne préfère même pas y penser. Les plans sans lendemain ce n'est pas pour moi. Je dis ça mais à cette allure, je risque de souffrir une nouvelle fois et je n'en ai aucune envie ! Une entorse à ma règle ne me ferait pas de mal. Je tais ces pensées et me reconcentre sur le beau blond. Noam se réveille et je n'ai qu'une envie : rentrer pour le coucher et qu'il dorme pour de bon. Parce que pour le coup, bien qu'il soit habitué au bruit et à tout ce qui va avec, il dort mal et je sais que cela voudra dire qu'il sera insupportable le reste de la journée. « Je pensais prendre le taxi... » Je me lève et tente de cacher mon visage déçu. Il semblerait que je sois condamnée à rentrer seule. Il y a un bon paquet de miles qui nous sépare de la maison mais on l'a fait à l'aller et je suis sportive. Et puis, de toute façon, Noam s'enfout pas mal de la façon dont on rentre, tant qu'on rentre. Seulement, le jeune homme se ravise et un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Ça sera le moment parfait pour discuter avec lui, en apprendre plus sur lui, sur ce qu'il fait dans la vie et tout ce qui va avec. Je commence à pousser Noam et j'écoute toujours ce que le jeune homme a à dire, plaisantant sur le fait que de se faire voir avec un bébé n'est peut être pas bon pour son image... « Mes amis ne nous embêterez pas avec ça, mais les journalistes ça se pourrait. On ferait la une de Closer la semaine prochaine. » Je m'arrête net et le dévisage. Mon visage est passé de celui souriant et prêt à tout à celui d'une jeune femme plutôt perplexe et dubitative. « Les journalistes ? Closer ? T'es le demi frère de Kate Middleton ou bien ? » Je ris légèrement mais, pour tout dire, je n'ai aucune envie de rire. Tout ça est très étrange mais je m'arrête là sur les questions, pour le moment du moins. Je suis entrain de discuter avec quelqu'un dont je ne sais absolument rien. Il pourrait être le nouveau Ben Ladden version anglaise que je n'en saurais rien ! C'est flippant mais pas tant que ça. Il n'est pas si musclé que ça à première vue et je pourrais le maitriser en moins de deux minutes. En tout cas, tout cela m'intrigue pas mal et la façon dont il en parle encore plus. J'ai l'impression que pour lui, c'est normal, comme s'il connaissait ça depuis sa plus tendre enfance. « Je n'ai peur de rien mais je ne suis pas contre prendre des petites rues. Je ne connais pas réellement Londres et si on pouvait éviter de se retrouver en première page, ce serait sympa. Pas que ça me gênerait mais mon frère pèterait un câble » Lançais-je en souriant. C'est vrai. J'ai plus peur de la réaction d'Elias qu'autre chose. Enfin, je dois avouer que je n'ai pas envie non plus de me faire photographier et suivre dans toute la ville après. Surtout qu'on va entrer dans le même immeuble, au même étage. Tout pourrait faire croire que nous sommes ensemble et que ce bébé est le notre. Pauvre Noam. Pour l'autre partie, ça pourrait être drôle. Pourrait oui, parce que je ne connais rien à ce monde et tout ça a quand même tué Lady Di il y a bien longtemps... Je le vois continuer son chemin et je me remets vite en route. Je pourrais retrouver mon chemin grâce à ma mémoire mais c'est plus fun quand on est accompagné. « T’es venu à pied jusqu’ici ? » J'acquiesce rapidement et commence presque à raconter ma vie. C'est tout moi ça, quand je suis stressée ou à l'aise, je raconte ma vie. Je raconte donc ma vie tout le temps, voilà la conclusion de cette affaire. « Oui oui je suis venue à pieds. J'adore marcher et faire du sport en général. Mais je n'étais jamais venue ici et je me suis dis qu'à pieds ce serait plus sympa pour visiter, en quelque sorte. Je n'y connais vraiment rien en bus et métro. Il faudrait que je pense à aller me chercher un plan ou quelque chose parce qu'à part aller au Westfield près de la BBC, je ne sais aller nul part ! » Une vraie fille quoi. Un mois ici et le seul lieu où je sais aller : le centre commercial. Je souris et m'excuse rapidement. « Je suis une vraie pipelette, désolée » Je me sens rougir légèrement mais je tente de détourner mon attention de tout ça. Regarder devant moi pour ne pas me faire renverser ou tuer serait pas mal ! Même mieux que ça. J'écoute le jeune homme parler puis chantonner le refrain d'une chanson que je connais plutôt pas mal. J'adore écouter des chansons super actuelles, des boys bands mais je suis une grande fan de tout ce qui est rock plus ou moins anciens. Oasis, Nirvana et tout ce qui suit ou précède. Je dois ça à mon père. « Tu chantes vachement bien en tout cas. Et j'adore cette chanson. Mon père ne cesse de me dire qu'inconsciemment, elle s'appelle Lyla juste pour moi. Il est un peu comme ça, toujours très fier de ses enfants et tout ce qui va avec » Parler de son père pour une première discussion, c'est tout sauf le top ! Je fais tout de travers mais ce n'est pas grave. « C'est donc ta voix qu'on entend de temps à autre. Je me suis demandée qui chantait si bien mais vu qu'il y a pas mal de bruit de l'autre côté du mur, batterie, guitare ou autre, je pouvais pas savoir » Et voilà que je parle à nouveau et que je mentionne le gros point noir de notre ''cohabitation''. Moi ça ne me gêne pas mais Elias, c'est une autre histoire ! « Si mon frère rale encore pour le bruit, je lui dirais qu'on aurait pu tomber sur une nymphoman ou un tueur en série alors il devrait être plus sympa avec toi ! » Je souris avant de le suivre dans une ruelle étroite. Heureusement qu'on est en pleine journée – enfin plutôt matinée – sinon j'aurais cru qu'il avait des idées derrière la tête...
putain désolée pour le pavéééé !
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(✰) message posté Sam 12 Juil 2014 - 20:51 par Invité
Ca se confirme, elle ne sait pas du tout que je suis relativement assez connu, en tout cas en Angleterre, et surtout à Londres. Il est vrai qu’elle a un accent et qu’elle ne doit pas être du coin, mais plutôt d’Amérique. Ca expliquerait tout. On est quand même connu aux USA mais pas autant qu’ici, ça c’est clair. Elle me fait rire avec sa remarque sur Kate Middleton.
« Nan je te rassure je fais pas parti de la famille royale. »
J’aime bien quand elle dit qu’elle n’a peur de rien. J’aime les filles qui ne jouent pas les petites fragiles qui ont besoin d’être protégée. Elle a l’air d’avoir plus peur de se retrouver sur un magazine people que de se retrouver dans une sombre ruelle avec un bébé et un inconnu. Elle a fait le trajet allé à pied, de chez nous (oui nous parce qu’on habite dans le même endroit, on est voisin, mais c’est vrai que ça sonne étrange dis comme ça) jusqu’ici. Elle a de la volonté. Avec une poussette en plus. Je l’écoute débiter son petit laïus, c’est fou comme elle parle. Elle s’en excuse tout de suite après d’ailleurs, j’ai dû faire une tête bizarre pour qu’elle dise ça, mais je lui fais un sourire quand je la vois rougir. Elle est adorable.
« Toutes les filles ça parle trop. T’excuse pas pour ça. »
Je la taquine doucement. Je ne la connais pas du tout, ou très peu, depuis quelques minutes seulement, et je me permets déjà des plaisanterie. Je suppose que ça veut dire que je me sens à l’aise avec elle. Je pense que c’est réciproque, enfin, je ne sais pas vraiment, c’est juste un feeling. J’ai aussi envie de détendre l’atmosphère si jamais elle est pas à l’aise. Je ne sais pas pourquoi elle ne le serait pas, je ne pense pas être si impressionnant que ça. Surtout qu’elle ne connait pas le groupe de musique dans lequel je suis. Ok je suis plutôt beau gosse, c’est peut être ce qui l’a fait rougir. Je chante un petit bout de la chanson Lyla et elle me complimente sur ma capacité à chanter. Je ris un peu.
« Merci. »
Je ne lui dis pas que je suis chanteur parce qu’elle enchaîne en parlant d’autre chose à propos de la chanson Lyla. Ca ferait trop prétentieux de reprendre le file un peu plus tard pour dire « je suis chanteur en fait. » Non. On verra plus tard. Je n’ai pas envie de passer pour un arrogant, même si j’aurai bien voulu lui dire que oui je chante bien, parce que je prends des cours en plus, c’est mon métier ! D’après ce qu’elle ajoute ensuite, en fait elle doit savoir que je suis chanteur, ou bien que je chante chez moi en tout cas.
« Ouais… C’est sûrement moi. Ou ça peut être Jesùs, un de mes meilleurs amis. »
J’ai faillit sortir une autre boutade du genre « sauf si t’entends des gémissements un peu féminin, c’est sûrement mes conquêtes » mais ça ne le ferait pas pour une première conversation. Quoi que j’ai déjà fait pire avec une fille comme sujet de conversation non approprié. Je préfère ne pas en parler.
« Vous entendez si bien le bruit ? Vraiment ? On m’avait assuré que l’appartement était sound proof quand je l’ai pris. »
Et je dois avouer que je pensais que le voisin - son frère - se plaignait juste pour être chiant. Oui y’a des gens comme ça. Ils entendent quelques boum boum, même infime et c’est la fin du monde. Je souris à la remarque qu’elle fait sur son frère.
« Ouais dis lui ça, c’est une bonne idée ça ! Je te devrais un service à mon tour si ça marche. »
Oui soyons sérieux une minute, ce n’est pas parce qu’elle va lui faire la remarque qu’il va s’arrêter de râler quand je joue de la musique. Mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit.
« Et puis je suis en train de chercher un autre appartement en ce moment. Donc si ça marche pas, c’est pas trop grave, vous devriez pas avoir à me supporter beaucoup plus longtemps. »
Ca fait un moment que je dis que je vais déménager pour acheter un appartement plutôt que de louer. Louer ça équivaut à jeter de l’argent par les fenêtres et quand je commence à additionner tous les mois de loyer que j’ai payé je dois avouer que ça fait mal au coeur de se dire qu’on a un peu « jeter » tout cet argent.
On commence à marcher, prenant les petites rues comme convenu. Je la regarde avec un légé sourire aux lèvres.
« Tu fais quoi dans la vie Lyla ? »
Je ne pourrais pas donner d’explication mais j’avais envie de prononcer son prénom. Peut être parce que j’ai encore la chanson dans la tête.
« Moi je suis chanteur dans un groupe de rock… Groupe qui marche plutôt bien. »
Voilà, je lui avais enfin dit, et sans vraiment paraître prétentieux, enfin, je pense. J’ai d’abord demandé à son propos avant de lui dire ce que moi je fais dans la vie. C’est poli non ? Oui. Elle allait peut être comprendre pour l’histoire des journalistes et tout ça. Je marche tranquille dans les rues avec elle, je connais le coin comme ma poche. Je tourne parfois à droite, parfois à gauche quand on arrive sur une rue qui ne continue pas. Je suis confiant dans ma démarche, je sais où on va. On passe devant un petit café à un moment et je fronce le nez.
« Quand je pense que j’ai même pas assez de sous sur moi pour me prendre un café… »
Et dieu sait que je tuerai pour un café là maintenant. Marcher quelques kilomètres après s’être levé, avec une gueule de bois (pas si énorme dieu merci) et l’estomac vide, c’est juste horrible. Heureusement que j’ai une jolie fille à mes côtés pour faire passer la pilule.
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(✰) message posté Dim 13 Juil 2014 - 20:29 par Invité
« Nan je te rassure je fais pas parti de la famille royale. » Je souris légèrement au jeune homme mais je dois bien l'avouer, ça me rassure pas mal qu'il n'ait aucun lien avec les Middleton ou bien avec les Windsor parce que là, je serais partie à une vitesse phénoménale. Je n'ai rien contre les gens connues, je n'ai peur de rien mais je ne supporte pas être épiée même si Oliver serait un bon parti. Je ne sais même pas comment fait la Duchesse de Cambridge pour être passée de la petite brunette qui fait sa vie à une surmédiatisation. Avoir des tas de journalistes et de personnes détaillant ses moindres faits et gestes ainsi que ses paroles... Ca me donne mal au crâne rien que d'y penser, c'est pour dire. Tout ce que je retiens, c'est qu'il ne fait pas parti de la famille royale et ça me suffit pour me détendre quelques secondes après. Pour tout dire, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec quoi que ce soit alors franchement... J'ai juste envie de passer un bon moment sur le chemin du retour, en apprendre un peu plus sur lui, sur ce qu'il fait dans la vie – bien que je le sais déjà – et tout ce qui va avec. Un ami londonien ne me fera pas de mal, loin de là. Je ne connais personne ici et ça m'énerve un peu. J'adore faire des connaissances, sortir et tout ce qui va avec. C'est dans ces moments là que New York me manque. J'avais toujours quelqu'un avec qui sortir là haut. Il faut sérieusement que je fasse un effort pour apprécier un peu plus cette ville. Les londoniens sont plutôt sympas de ce que je me rappelle, soit pas grand chose. Je rougis légèrement une fois que j'ai fini de parler et encore un peu plus quand il dit que parler autant c'est un peu le cas de toutes les filles. Je ne sais pas quel est son rapport avec les femmes mais j'espère qu'il est bon, sinon ça pourrait presque me vexer. Enfin, il faut bien le dire, je ne suis pas comme n'importe quelle fille. J'ai plus l'allure et le tempérament d'un homme, chose qui ne plait pas vraiment à ma mère et à mes sœurs mais qui rassurent bien plus mon père et mon frère. Ils n'ont pas peur qu'il m'arrive quelque chose car je saurais me défendre comme un homme. Les années de pratique de sports du combat me servent bien à ça, et à devenir pompier. Je rêve de recevoir une réponse de l'académie et je trépigne d'impatience. Ça ne devrait plus tarder mais avec l'administration, on ne peut jamais vraiment savoir... Je tente de me concentrer à nouveau sur le jeune homme pour en savoir un peu plus sur lui. C'est donc lui dont on entend la voix ou son meilleur ami. À travers le mur, je ne peux pas faire la nuance. Tout ce que je sais c'est que ce n'est pas désagréable à attendre, bien qu'Elias beugle le contraire à longueur de journée. « Sound proof carrément ? Je pense que ton proprio c'est foutu de toi sur le coup... Tu n'entends jamais Noam quand il fait ses dents ? » Demandais-je par curiosité. Je doute bien qu'il joue dans la chambre juste à côté de la mienne. Enfin, sait on jamais... « Après ça me gène pas parce que j'ai le sommeil lourd mais bon Elias et Noam c'est autre chose. Enfin, le petit s'y est fait... » Rajoutais-je en souriant légèrement. Thalia ne s'était jamais trop plainte non plus, enfin pas à mes souvenirs. Il faut dire que les relations sont tendues avec ma jumelle mais tout de même... Quelque chose comme ça, elle serait venue m'en parler, juste pour voir si je suis de son avis ou pas. En tout cas, j'essayerais vraiment de faire changer Elias d'avis. Et peut être que d'en avoir parler avec Olive le fera diminuer les meetings dans son appartement ou investir dans des casques pour que chacun ait la musique dans ses oreilles sans gêner tout le voisinnage. Mon père dirait qu'il faut que jeunesse se fasse mais mon frère n'est pas comme notre père là dessus, loin de là. C'est peut être pour ça que Thalia n'a jamais rien dit. Elle doit se dire que c'est normal, étant elle même une musicienne. Lorsqu'il me dit qu'il va sûrement déménager, je sens mon sourire s'effacer. S'il ne l'a pas vu, je suis sauvée. Sinon... Je vivrais avec. « Oh vraiment. Je vais éviter de lui dire ça, ça risquerait de lui faire un faux espoir et il m'en voudrait après » je ris légèrement mais ce n'est pas drôle. Il faudrait peut être qu'Elias prenne le temps de discuter avec Oliver plutôt que de râler à chaque fois qu'il y a du bruit. Nous n'avons pas le même mode de vie, certes, mais il ne faut pas abuser... Il faudrait qu'on essaye d'arranger tout ça, tous ensemble... Parce que si le jeune blond est surpris de ce que je viens de lui dire, c'est que le problème ne vient que de nous... Je ne sais pas et ça m'énerve bien ! C'est Oliver qui me sort de mes pensées en me demandant ce que je fais dans la vie. Je déglutis et ne sais pas trop quoi dire. Après tout, mon futur est tout ce qu'il y a de plus flou. École ou académie... Bonne question. Il me dit ce qu'il fait dans la vie et je souris. J'avais donc bien compris ses allusions plus tôt dans notre conversation. « Rien d'aussi passionnant que toi » Je souris avant de m'expliquer plus précisément. « J'ai postulé pour entrer dans l'académie des sapeurs pompiers de Londres et dans la police mais je n'ai pas encore de réponses. Du coup, si c'est négatif et bien... Je retourne à al faculté en deuxième année de théâtre. Passionnant, n'est-ce pas ? » Je souris légèrement en me pincant les lèvres. Ce n'est pas passionnant du tout, sauf si j'entre dans l'académie des sapeurs pompiers. Sinon... Rien que d'y penser, j'ai envie de pleurer. Je n'ai aucune envie de retourner sur les bancs de l'école.. Ce n'est vraiment pas quelque chose pour moi. J'ai besoin d'adrénaline et sûrement pas de rester derrière une table à écouter ce qu'un 'monsieur je-sais-tou' tente de me dire. Ce n'est pas pour moi, ce n'est pas mon rythme de vie mais je me prépare déjà à l'idée de retourner là haut. Peut être que Londres sera moins ennuyeux que Brown et les douze tones de devoirs que j'avais toutes les semaines. Alors que l'on tourne dans une rue, l'odeur du café arrive à mon nez et un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Je rêve d'en boire un là tout de suite. « Quand je pense que j’ai même pas assez de sous sur moi pour me prendre un café… » Je le regarde et laisse échapper un léger rire. « Mon pauvre chou ! Allez, on va prendre un café à emporter parce que j'en ai bien envie aussi ! » Et je ne compte pas me restreindre parce qu'il est là et qu'il ne peut pas payer un café. Je commande mon café au petit stand et le laisse faire de même. Quelques billets plus tard, nous voilà avec nos boissons dans les mains. Je me doute que se faire payer le café par sa voisine ne doit pas être quelque chose qu'il affectionne mais ce n'est pas grave. Pour tout dire, je m'enfous pas mal et il pourra toujours me payer un coup un autre jour. Cette pensée me fait sourire. « Et du coup je suppose que si t'es chanteur et seulement chanteur, c'est genre ton métier donc tu as un groupe et ça marche plutôt bien ? Je suis désolée, je débarque à Londres alors les groupes londoniens, ce n'est pas familier pour le moment. Je pourrais toujours me rattraper plus tard » Mais pour le moment, le seul groupe que j'ai envie d'écouter c'est le sien. Je passe la tête pour voir si Noam dort encore et me redresse rapidement. Il nous reste encore un bon moment de marche alors il faudrait qu'on y aille. Je bois une gorgée de mon café au lait et le pose dans le support intégré à la poussette. La grande classe. « Ca doit être cool de faire ce qu'on aime dans sa vie » Dis-je, presque rêveuse... Si seulement je pouvais être retenue pour les tests puis pour l'académie en elle même... Si seulement... Je n'étais pas une grande rêveuse en temps normal mais pourt le coup, c'était totalement différent !
Lyla confirme que mon proprio s’est foutu de moi quand il m’a dit que l’appart’ était sound proof. Elle me demande si j’entends le petit qui fait ses dents et je fais une moue pensive. Il est vrai que j’ai déjà entendu un gosse chialer mais j’ai un sommeil de plomb. Si je ne dors pas et qu’il est tard, je suis sûrement pas chez moi, ou bien je suis alcoolisé. Enfin bref, j’ai pas fait trop attention pour dire la vérité, mais j’étais bien au courant qu’il y avait un gosse à côté. Je souris quand elle dit qu’elle a le sommeil lourd. On a ça en commun. Enfin, ça c’est une fois que j’ai réussi à m’endormir. Des fois je tourne des heures avant de pouvoir m’endormir. Certaines périodes où je suis plus anxieux que d’autres.
On continue de marcher et je lui demande ce qu’elle fait dans la vie. J’ai envie d’en apprendre plus sur elle. Ma voisine veut entrer chez les pompiers ou dans la police. Wow. Joli. Je suis impressionné et ça se voit sur mon visage.
« C’est badass si tu arrives à devenir pompier ou flic. C’est sûr rien à voir avec le théâtre. Mais c’est pas mal non plus. »
Je ne vais pas commencer à la juger, il n’y a rien à juger en plus, j’aime beaucoup ses alternatives. Soit dans les forces de l’ordre, soit les combattants du feu, ou bien du côté plutôt sous les projecteur. J’avoue j’ai un faible pour les pompiers (façon de parler), mais ces gens là sont vraiment des héros. Sans les pompiers et leurs réactions rapide et efficace, je serai sûrement mort.
On passe devant un café et j’aimerai bien m’offrir un café sauf que je n’ai pas assez d’argent sur moi. Elle m’appelle mon chou (oui ok mon « pauvre » chou, mais c’est affectueux quand même), ça me fait sourire. Elle m’offre le café, je lui ai donné envie à en parler.
« Merci, je t’en devrais un. Sans faute. Si j’oublie viens frapper chez moi quand tu veux. je te fais un bon café. Mais j’oublierai pas. »
Non j’oublierai pas, j’aime l’idée d’avoir une excuse pour la revoir après cette petite balade. On reprend la marche nos café à la main. J’attends un peu avant de commencer à boire, je n’aime pas quand c’est brûlant. Elle reprend la conversation, voulant en savoir plus sur le groupe de musique dans lequel je suis.
« Ne t’excuse pas, j’aime bien rencontrer des gens qui ne me connaissent pas déjà. C’est toujours un peu bizarre les gens qui savent déjà tout sur toi alors que tu les connais ni d’Adam ni d’Eve. C’est un truc auquel je me ferai jamais je crois. »
Ben tiens donc, je parle presque autant qu’une fille pour le coup. Après c’est vrai que mes cheveux sont pas mal long, que je suis assez skinny, de dos on pourrait me confondre avec une fille. Enfin bref, revenons à nos moutons.
« Le groupe s’appelle D.A.R.K Paradise. On fait du rock, indie. Check sur youtube ou Spotify. Peut être tu vas aimer. »
J’espère qu’elle va aimer. Ca m’embêterait que cette jolie fille n’aime pas ma musique. Et ce serait bien plus simple de l’impressionner si ma musique lui plaît. Un concert, passage backstage, dans les coulisses, la fièvre de la soirée sous les projecteurs. Hem… Oui je vois loin déjà.
« Ouais c’est vraiment cool c’est clair. J’ai eu de la chance de tomber sur les bonnes personnes au bon moment. C’est fou quand j’y pense à chaque fois. C’est vraiment une question de chance, ou coïncidences. Je sais pas comment dire ça… »
Je vais pas commencer à lui faire tout l’historique du groupe, comment on s’est trouvé tout ça. Elle trouvera tout ça sur Wikipédia ou sur notre site officiel si ça l’interesse vraiment.
« Toi tu voudrais faire quoi le plus ? Pompier ou flic ? »
Je ne parle pas du théâtre, j’ai eu la sensation que c’était vraiment le dernier choix si tout le reste ne fonctionnait pas.
« Je t’imagine bien en pompier. Je voue un culte aux pompiers. Ces gens ont vraiment du mérite. »
J’hoche la tête en même temps que je dis ça et je goutte un peu le café pour voir s’il a refroidit un peu.
« Et puis c’est trop la classe de dire que t’es pompier. »