(✰) message posté Dim 12 Oct 2014 - 12:27 par Invité
Des copines ? Au pluriel ? Junroy esquissa un petit sourire et roula les yeux. Cela ne l'étonnait guère. Julian était beau garçon ; il devait avoir du succès auprès de la gent féminine. Il attendit de voir si son ami d'enfance voulait développer sa réponse mais il n'en fit rien. A la place, il lui demanda s'il voulait changer de bord et Jun fut si surpris par la demande qu'il eut un éclat de rire avant de plaquer sa main sur sa bouche pour minimiser le son. Lui, hétéro ? C'était l'idée la plus ridicule (et écœurante) qu'il ait entendu depuis longtemps. L'anatomie des femmes ne l'avait jamais intéressé, aussi loin qu'il s'en souvienne. Ses oreilles ne manquèrent pas de rapporter à son cerveau que Julian le trouvait 'assez mignon'. Il mentirait en disant qu'il n'en avait pas conscience. En réalité il recevait très souvent des compliments sur son physique. C'était peut-être le seul avantage à danser à moitié nu devant des hommes qui voulaient son corps. En revanche, la question sur un potentiel copain lui coupa toute envie de rire. Il grimaça. « Les petits-amis, c'est pas mon truc. Je ne peux pas vraiment me permettre d'être exclusif à cause de mon boulot et, quand bien même, je ne crois pas que quelqu'un serait assez dingue pour avoir envie de partager une vie comme la mienne. » C'était dit sans pathos. Une simple constatation, rien de plus. Une seconde de silence s'écoula avant qu'il ne reprenne : « Quant aux nanas, même pas en cauchemar. Je te les laisse. »
Quand Julian se mit à gigoter sur son bord de lui pour s'éloigner un peu de lui, Jun songea d'abord qu'il venait de repenser à sa confession concernant son béguin d'enfance et qu'il ne voulait pas prendre de risque cette nuit. Il fut donc très surpris de comprendre qu'il voulait en réalité lui faire une place pour qu'il ne soit pas trop sur le coté qui menaçait de s'effondrer. L'irlandais le regarda un moment sans rien dire, essayant de décider si l'offre avait une close tacite ou pas. Il se mordit la lèvre inférieure. Sûrement pas. Julian était hétéro. C'était complètement stupide d'espérer qu'il aurait pu vouloir dire plus. Il avait envie de se mettre une claque mais il se retint pour ne pas avoir à l'expliquer et il se contenta de glisser sur le matelas pour se rapprocher de Julian. Évidemment, leurs pieds se frôlèrent durant la manœuvre et Jun ne put s'empêcher de glisser quelques blagues pour détendre l'atmosphère : « J'ai pas peur de toi, mon vieux. C'est toi qui devrais te méfier de moi après ce que je t'ai dit tout à l'heure. » Il lui donna un petit coup de coude dans le bras en souriant avant d'ajouter : « T'es toujours beau garçon. Je pourrais bien attendre que tu te t'endormes pour profiter de toi. »
C'était une plaisanterie bien sûr mais elle était tout de même teintée d'une petite pointe de lucidité. Jun plaça sa main qui se trouvait du coté de Julian sur son propre abdomen et son autre main derrière son crâne. Son pied n'était plus franchement contre celui de son ami mais il sentait distinctement qu'il n'avait qu'à l'incliner un tout petit peu pour renouer le contact. Il allait se prendre une crampe à essayer que ça n'arrive pas alors il priait pour que Julian trouve vite le sommeil et ne s'en aperçoive pas. Comme s'il ne pouvait pas résister, Jun tourna la tête vers son ancien béguin pour admirer son profil. La tension dans la chambre était palpable. Il repensa à toutes les fois où, quand ils étaient enfants, il aurait pu lui dire qu'il en pinçait pour lui. Toutes les fois il s'était dégonflé. Julian lui parlait des filles - filles auxquelles Jun faisait semblant de s'intéresser pour noyer les soupçons à cette époque. Il avait presque failli lui dire une fois mais son ami était tout heureux de lui annoncer qu'une fille l'avait dragué à l'école donc il s'était encore démonté. Il se demanda si sa vie aurait été différente aujourd'hui s'il avait déclaré sa flamme. Sans doute pas. Julian lui aurait collé un marron et n'aurait plus jamais voulu qu'il l'approche. Il aurait donc fini tout seul également, comme après que son ami ait déménagé. A moins que son ami n'ait été plus compréhensif et... Non. Il ne devait pas s'engager sur ce chemin-là. Julian était hétéro, point final. Et d'abord, il fallait qu'il arrête de penser à ça parce que son corps, loin d'être aussi discret que son esprit, n'allait pas tarder à traduire en raideur ses anciens sentiments. En poussant un soupir de résignation, Jun bascula sur le coté pour tourner le dos à Julian. S'il passait son temps à le regarder, il n'allait pas pouvoir dormir. Les yeux toujours ouverts, le jeune homme était encore attentif aux mouvements de son ami qu'il ne voyait plus. Ce dernier quant à lui, pour peu qu'il regarde dans sa direction, avait une vue imprenable sur l'architecture du dos de Jun et ses muscles fins de danseur, bandés par la tension du moment présent. Une seule caresse suffirait à le faire se retourner. S'il le voulait...
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(✰) message posté Dim 12 Oct 2014 - 17:09 par Invité
Catchin’ Jun; I never feel lonely if I've got a book - they're like old friends. Even if you're not reading them over and over again, you know they are there. And they're part of your history. They sort of tell a story about your journey through life. Je me cachais derrière mes faux airs de prédateurs pour cacher mes réels sentiments. J’avais peur de le confronter avec mon cœur meurtri, ou de lui avouer les divagations de mon esprit incertain. J’étais hétéro. J’en étais sûr, aucun doute là-dessus! Il n’y avait rien de mieux que la douceur d’une femme, ou l’odeur boisée de la chair pour exciter mes sens. Mais il se trouve parfois dans les méandres de mon âme, un engouement étrange pour les hommes. Je le regardais en coin, incapable de soupirer ou de faire le moindre bruit. Mes yeux détaillaient son profil athlétique et les courbes fines de son visage. Sa peau était ternie, usée par le temps et les injustices. Je déglutis. Je voulais frôler cet air d’ange sournois et toucher le monde de l’obscure à nouveau. Il me promettait tellement plus. Je n’avais jamais réussi à faire le deuil de mes souvenirs à Bromley. Et ceci malgré toute la hauteur que je prenais par rapport à la situation.
Je connaissais Junroy depuis nos années galères, nous avions été proches un millions de fois mais je ne m’étais jamais douté du genre d’homme qu’il pouvait être. La distance et mon ambition ardente s’étaient mise au travers de mon chemin. J’étais parti sans me retourner – par dépit et par crainte de replonger. J’avais tout laissé derrière moi et pourtant, en le voyant dans cet immense lit à mes côtés, je réalisais que ce monde en ruines me manquait. Junroy me manquait.
Son dégout pour les relations sentimentales, tout genre confondu, était amusant. Il n’avait jamais été aussi ouvert sur sa sexualité avec moi. Je suppose qu’après des années de silence, il avait fini par se détacher de notre amitié. Mon opinion n’avait plus aucune valeur pour lui. J’esquissai un sourire, tout en restant évasif.
« Je garderais toutes les femmes à ta place. » Marmonnai-je. « Tu peux vivre tes idylles et ta profession exaltante. »
La partie la plus difficile c’était de sentir le contact de sa peau, et de feindre la désinvolture. Je sentis un frisson parcourir mon échine tandis que ses pieds frôlaient les miens. Je restais stoïque, incapable de mouvement brusque qui pourrait attiser sa curiosité à mon sujet. Mon corps s’engourdissait au gré de mes pensées.
Il s’amusa à titiller ma virilité. Sa voix m’extirpait doucement de la réalité. J’eus un rire nerveux.
« Tu n’as peut-être pas besoin d’attendre que je dorme pour profiter. » Raillai-je avant de me redresser mal à l’aise. « Je veux dire qu’avec mon genou, j’aurais beaucoup de mal à protester ou à me dérober de ton emprise. »
Ma voix n’était qu’un souffle dans la pièce. Une sifflement dans le vide sidéral qui me servait de cœur. Je me mordis la lèvre inférieure en fermant les yeux. God, Julian, qu’est-ce que tu fous ? Je déglutis tandis qu’il se détournait.
Je regardais sa respiration soulever son dos musclé, hypnotisé par les mouvements de va et vient de son torse. J’imaginais son rythme s’accélérer au gré de mes caresses sournoises ou de mes baisers voraces. J’étais un pantin pour le destin – un être bestial pour la passion. Je pianotai sur le dessus de son épaule afin de retenir son attention à nouveau.
« J’ai du mal à dormir quand je suis soual... » Commençai-je avec douceur. « Si tu me parlais encore de toi et de Bromley. »
Le prétexte le plus pourri du monde ! Bravo mon vieux - vraiment ...
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(✰) message posté Dim 12 Oct 2014 - 17:52 par Invité
Non mais attendez, vous êtes témoins, non ? Julian l'incitait à passer à l'action. Si c'était une plaisanterie, elle serait un peu cruelle. Jun retint son souffle en sentant les doigts de son ami pianoter sur son épaule. C'est pas vrai ! Il allait finir dingue à force de se retenir. Lentement, il retomba sur le dos à coté de son ami d'enfance qui avouait avoir du mal à dormir quand il était saoul. Est-ce que a ne sentait pas un peu l'excuse bidon ? Jun enrageait de ne pas savoir s'il était sérieux ou pas. D'habitude, il arrivait très bien à lire les taquineries dans le discours des gens mais, avec Julian, ils avaient eu tellement l'habitude de s'asticoter qu'il n'était plus sûr de rien. Que faire ? Comment réagir ? Une chose était certaine : si son ami d'enfance ne cherchait qu'à l'embêter, il n'allait le laisser s'en tirer aussi facilement.
« J'ai pas envie de parler de moi. Ou de Bromley. Nous sommes restés ce que nous avons toujours été : des tas de merde. T'as bien fait de te casser » Déclara-t-il sombrement en se campant sur son coude pour faire face à Julian. Il resta une seconde silencieux, à étudier le corps de son camarade de son regard bleu hypnotique. Et puis, merde ! De toutes manières, c'était quoi son plan ? Renouer son amitié avec son ancien voisin ? Non, pas du tout. Ça faisait des semaines qu'il était en ville et qu'il l'évitait. Donc qu'avait-il à prendre à faire le premier pas ? Peut-être qu'il se ramasserait un coup de poing dans la figure et que Julian ne lui parlerait plus jamais. C'était pas comme s'il comptait redevenir son meilleur ami de toutes façons alors autant faire ce dont il avait envie.
Il plaqua sa main sur la bouche de son ex-béguin pour l'empêcher de parler et s'approcha pour lui murmurer : « Julian, je me trompe ou tu me chauffes ? C'est pas bien. J'ai pas beaucoup de self control, tu sais ? Je pourrais bien décider de tenter ma chance, vu que tu le proposes si gentiment. » Joignant le geste à la parole, il posa sa main libre à l'intérieur de la cuisse de Julian, au niveau du genou, et la remonta lentement. Il ne savait pas si c'était à cause de la trouille ou du plaisir mais son action ne lui valut pas d'être expulsé du lit. « T'aimes ça ? » Chuchota-t-il à l'oreille de sa victime en reportant sa main baladeuse sur son abdomen. « Si tu savais comme c'est bon avec un mec. Ils sont équipés de la même manière que toi. Ils savent exactement ce qu'ils doivent faire pour te procurer le maximum de plaisir. » Glissant le bout de ses doigts sous l'élastique du caleçon de Julian, il lui souffla encore avant de venir mordiller son lobe d'oreille : « Tu veux que je te montre ? »
Bon bah là, il pouvait pas faire moins ambiguë que ça. Soit ça passait, soit ça cassait. La balle était dans le camp de Julian. Histoire de lui donner encore un peu matière à réflexion, Jun retira la main qu'il avait posé sur la bouche de son ami et la remplaça par la sienne. Il immisça immédiatement sa langue entre ses lèvres et lui donna un baiser dont il devrait se souvenir un bon moment. Parallèlement, il engouffra sa main entière cette fois-ci dans le caleçon de Julian et entreprit de caresser les trésors qu'il cachait.
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(✰) message posté Dim 12 Oct 2014 - 21:04 par Invité
Catchin’ Jun; I never feel lonely if I've got a book - they're like old friends. Even if you're not reading them over and over again, you know they are there. And they're part of your history. They sort of tell a story about your journey through life. Son sens de l’humour était déroutant. Enfin je suppose qu’il devait blaguer – parce que je n’avais pas pu réprimer un rire sonore lorsqu’il clama être un tas de merde. Je contractai les mâchoires afin de me donner plus de contenance. Mon genou me lança lorsque je me redressai sur le matelas bruyant, mais c’était supportable avec la glace. Je lui lançai un regard en biais, toujours incapable de soutenir ses éclats perçants. Junroy devait être une sorte de diable – ou une créature charmeuse de la culture populaire. Je me sentais défaillir à ses côtés. Il avait le don d’annihiler toutes mes barrières par un seul souffle de sa bouche mesquine. Mon cœur s’affolait dans ma poitrine en feu. Je glissai mes mains dans mes poches avant de les retirer d’un geste brusque. Je ne savais plus quoi faire de mon corps. La tension était à son comble et j’étais esclave de mes désirs inavoués pour mon ami d’enfance.
« Tu aurais dû me suivre et te casser aussi. » Fis-je remarquer. « Mais je suppose que tu t’es toujours senti responsable de la tribu. »
J’haussai les épaules avec désinvolture. Junroy se retourna brusquement afin de me faire face. J’eus une absence de quelques secondes, avant de réaliser toute l’ignominie de mes sentiments à son égard. Il était prédateur et plein de fougue. J’étais soudainement pris de panique par ses élans passionnés. Il plaqua sa main sur ma bouche, et je déglutis, les yeux écarquillés de stupeur. Non il n’avait pas osé ! Il se lança dans le chemin sinueux qui menait jusqu’aux méandres de mon âme. Le jeune irlandais titillait ma virilité. Il mettait toutes mes valeurs à rude épreuve. Je gémis au contact de ses caresses expertes. Mon souffle se brisait sur la naissance de son cou tandis que je me cambrais pour me dérober ce plaisir malsain. Mes dents se plantèrent dans sa clavicule saillante afin de signifier ma réticence à être pris pour un objet sexuel.
Sa bouche retraça les contours de mes lèvres avec volupté. Ce baiser me prenait aux tripes. Il me donnait du baume au cœur et du cœur au ventre. Je frissonnai avant de resserrer mes cuisses. Le vicieux mordilla le lobe de mon oreille avec un érotisme divin.
« Ne me montre pas ! » Claquai-je en traînant mon articulation. Putain ce truc pesait des tonnes ! Je me bombai le torse afin de prendre Junroy de haut. « Je n’aime pas quand tu essayes de me dominer. » Sifflai-je en empoignant sa mâchoire d’un air mauvais. L’alcool me donnait du courage, mais ma bête intérieure revendiquait ses droits à la suprématie.
Je fendis l’air afin de l’embrasser avec désespoir. Mon souffle s’attardait sur ses pommettes saillantes avant de se perdre quelque part dans son cou. Pour l'instant je me refusais le privilège de glisser sous ses vêtements. Pourtant ma main me chatouillait ... Son corps m’appelait.
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(✰) message posté Mer 22 Oct 2014 - 23:09 par Invité
Jun s'était attendu à ce que Julian réagisse. Il avait connu son ami plutôt rebelle et il ne pensait pas que l'on pouvait perdre réellement son caractère d'enfance en grandissant. Quand il bomba le torse et empoigna sa mâchoire avec force, il sentit son cœur s'emballer, à la fois conscient qu'il jouait avec le feu et excité par cette rudesse. Dans un lit, Jun ne connaissait pas la douceur. Sauf avec Damian, car le danois lui faisait toujours l'amour avec précaution, prenant le temps de caresser chaque centimètre de sa peau, comme s'il était le plus bel objet qu'il lui ait été donné de posséder avec son corps. Mais avec ses autres partenaires, c'était différent. Presque bestial. Sans aucune poésie. S'il aimait la douceur de Damian, il ne détestait pas la violence des autres. Quand Julian avait empoigné sa mâchoire, Jun avait tout de suite qu'il se passerait quelque chose en eux. Il avait déjà convaincu plus d'un hétéro de passer à l'action avec lui. Il lui suffisait généralement de les laisser le toucher. Et puis, comme si sa peau pâle et douce était empoisonnée, ils succombaient à leurs pulsions trop longtemps contenues. Julian ne faisait pas exception. Il sentait distinctement, à la vibration dans les doigts qui le tenaient, qu'il allait bientôt céder.
Quand il fondit sur ses lèvres pour les dévorer, Jun retint son souffle. D'abord terrassé par cet élan de violence, il se laissa faire comme une poupée de chiffons. Avant qu'il ne puisse lui répondre par une pression égale, la bouche de son ami alla se balader sur ses pommettes saillantes discrètement parsemées de taches de rousseur. Lorsqu'elles fondirent dans son cou, Jun ne put réprimer un frisson suivi d'un gémissement. S'entendre le fit rougir. Heureusement, la faible luminosité parvint à le dissimuler. Le jeune irlandais laissa filer quelques secondes le temps de reprendre ses esprits avant de glisser : « Tu préfères dominer ? Fallait le dire. Pour toi, je peux faire une exception. » Il prit la main de Julian et l'amena sur ses fesses pour l'abandonner là. Il avait envie de voir s'il allait oser le toucher. Le tissu de son boxer séparait leurs peaux mais, comme il avait compris que son ami d'enfance n'avait jamais toucher un homme comme ça avant ce soir, ce serait déjà une belle avancée vers la bi-curiosité. Jun posa sa bouche contre l'épaule de Julian et le mordit un tout petit peu, pas suffisamment pour lui faire mal. Puis il descendit un peu son visage pour laisser traîner le bout de sa langue le long de sa clavicule
Il n'aurait pas cru mais ça lui faisait quelque chose. Dans cette chambre obscure où les fantômes du passé dansaient encore sur les murs, il avait rêvé de ce moment. Plusieurs fois et de manières différentes. Pourtant, la réalité était encore autre chose. Il pouvait sentir dans les mouvements de Julian que le jeune homme était à la fois excité et perturbé par ce que Jun lui donnait manifestement envie de faire. Faire perdre le contrôle à quelqu'un était jouissif. Un peu dangereux aussi. Mais tellement jouissif. « Vas-y. Si tu veux dominer. Donne-moi des ordres. Dis-moi ce que tu veux que je fasse. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ? Que je t'embrasse là ? » Il remonta sa bouche dans son cou et y déposa un baiser. « Là ? » Sa main caressa son torse pour s'attarder sur un de ses pectoraux. « Là ? … » La même main poursuivit sa descente jusqu'à l'entre-jambe de Julian et ses dents allèrent mordre doucement la lèvre inférieure de son ami.
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(✰) message posté Jeu 30 Oct 2014 - 16:10 par Invité
Catchin’ Jun; I never feel lonely if I've got a book - they're like old friends. Even if you're not reading them over and over again, you know they are there. And they're part of your history. They sort of tell a story about your journey through life. J’étais assaillit par un million de pensées étranges et contradictoires. Je voulais qu’il touche mon corps et qu’il me fasse frémir de façon exquise et inappropriée – mais je refusais aussi cette proximité. Je connaissais Junroy depuis l’enfance. C’était terrible de devoir faire face à tous nos souvenirs communs et de songer que l’expérience de ce soir risquait de tout déformer. Je sombrais dans la folie de mes réflexions. Je m’attardais dans les détails de notre amitié, mais mon désir ardent revenait à la charge, ponctuant mes absences et mes délires. Etait-ce l’alcool qui me rendait aussi fébrile ? J’en étais pas aussi sûr. Je me sentais parfaitement sobre – un peu étourdi, mais j’avais conscience de chacun de mes actes. Et ce baiser vorace était quelque chose que je voulais.
Mon cœur était brûlant. Je sentais mes muscles se contracter dans une violence déroutante. Jamais encore je n’avais été aussi déchiré. Mon corps se rebellait contre ma raison, avide d’assouvir un besoin irrationnel et cruel. C’était une sensation horrible. Je déglutis en touchant son visage angélique. Il était trop beau pour être vrai. Il était trop beau pour être mauvais. Et pourtant le jeune irlandais était la concrétisation de toutes ces choses obscures et attrayantes qui me tourmentaient. Il était la réincarnation d’une fin tragique et insurmontable. Je soupirai au contact de sa peau. Il prit ma main afin de la glisser sur ses fesses rebondies. Je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir face à ses invitations implicites. Mon démon intérieur sifflait une mélodie mesquine dans mes oreilles. Je rendais les armes en me voûtant au-dessus de son torse. Mon genou craqua, mais je pouvais commander cette douleur – tout comme je rêvais de le commander lui.
Il traînait sa langue vicieuse sur mon épaule et ma clavicule saillante. J’avais déjà connu la douleur à divers endroits de mon torse, mais jamais encore un homme m’avait offert autant de douceur. J’étais perplexe face à ses gestes délicieux. Dans un élan de fougue, je crispai les doigts sur son boxer avant de tirer sur l’élastique de ses sous-vêtements. Je voulais le provoquer avant d’aller plus loin, et aussi m’offrir quelques instants de répit avant de me laisser complètement dévorer par le mal.
C’était un jeu de séduction dangereux. Je me consumais dans les méandres de mon propre désir, incertain, figé, et effrayé. C’était difficile de me l’avouer, mais j’avais peur de voir ce qu’il avait à offrir. Pire encore, j’étais complètement tétanisé par la perspective de l’adorer outre mesure. Jusqu’à présent, ma curiosité envers la gente masculine n’avait été qu’un songe dans mon imaginaire débordant. Jamais je ne m’étais cru capable d’autant d’audace. Je soupirai. Il prenait de plus en plus d’assurance dans ses gestes. Il m’embrassait, me touchait et titillait mon entre-jambe. Je me raidis – Lui donner des ordres ? Le dominer ? Je m’en sentais tout à coup incapable. Je déglutis en le coinçant contre le matelas. Mes mains se fermèrent sur ses poignets afin de le stopper dans ses aventures.
« Pourquoi tu fais ça ?» Aboyai-je en le regardant droit dans les yeux. Je fulminais. Je me sentais démuni, comme une bête sauvage prise au piège.« Tu essaies de te prouver quelque chose ? Je te déteste ! » Grinçai-je en plaquant ma bouche contre la sienne.
Mes mains lâchèrent prise. J’encadrais son visage, avant de descendre le long de sa gorge. Je sentais sa respiration s’estomper en râles contre ma paume ouverte. Les vibrations de sa peau me guidaient jusqu’aux profondeurs cachées des ténèbres – et pour la première fois de ma vie je touchais un homme comme j’avais toujours rêvé qu’on me touche. Je glissai sous son boxer afin de tâter sa bête. Mon cœur se serra ; j’eus un mouvement de recul avant de l’embraser avec toute la folie incertaine qui m’habitait. Il était trop tard pour rebrousser chemin de toute façon.
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(✰) message posté Dim 30 Nov 2014 - 23:49 par Invité
Dans un lit, Junroy était toujours sûr de lui. Parce qu'il arrivait toujours à ses fins. Ses mains expertes et malignes avaient le pouvoir de corrompre les esprits les plus droits à force de caresses. Julian allait bientôt céder. Il le sentait aux vibrations de ce corps étendu sous sa bouche. Le jeune irlandais ferma les yeux et essaya de remonter le temps pour s'imaginer encore pré-adolescent et s'apprêtant à donner du plaisir à ce gentil voisin pour qui il avait eu le béguin. Julian avait bien grandi depuis mais il avait gardé cette odeur caractéristique que Jun avait aimé humer discrètement quand il était sûr de ne pas être surpris. Quand son partenaire lui attrapa les poignets pour le faire lâcher prise, l'aîné de O'Flahery releva la tête vers lui, les sourcils légèrement froncés par un doute qui ne l'habitait jamais. Alors quoi ? Julian comptait vraiment interrompre son exploration ? Ce n'était pourtant pas ce que son corps voulait, Jun en avait la preuve juste contre ses cuisses depuis qu'il s'était mis à califourchon sur lui. Le jeune irlandais ne put réprimer un sourire quand Julian prétexta le détester, un quart de seconde avant d'écraser sa bouche sur la sienne pour lui donner un baiser furieux. Très crédible, le mec. En d'autres circonstances, Jun l'aurait fait remarquer à voix haute, juste pour le plaisir d'embêter son partenaire. Il en fut empêché par les mains que Julian envoya sous l'élastique de son boxer. Un frisson parcourut son échine. Il n'arrivait pas à croire que son ami osait se lancer. Comme pour l'encourager, Jun gigota un peu pour faire glisser son sous-vêtement jusqu'à ses genoux et ainsi lui laisser libre accès là il avait choisi de s'aventurer. Ces mains hésitantes le rendaient fou.
« Laisse-moi faire, … s'il te plaît. » Jun se mordit la lèvre inférieure. C'était ridicule de devoir presque le supplier. « Fais-moi confiance. Tu vas adorer. » Il laissa traîner sa langue dans le cou de Julian tandis que ses mains attrapaient le caleçon de ce dernier pour le tirer vers le bas, prenant garde de ne pas blesser son érection qui était à présent bien prononcée malgré l'alcool qui courait toujours dans son système. Il se redressa un peu pour le débarrasser complètement de son sous-vêtement et revint se plaquer contre lui pour l'embrasser à pleine bouche. Puis, il fit descendre ses baisers brûlants sur sa joue, sa mâchoire, son cou, sa trachée, son abdomen – il inséra le bout de sa langue dans son nombril avant de poursuivre sur son bas-ventre. Son nez survola le duvet de poils noirs bouclés sur lesquels il souffla doucement jusqu'à ce que son menton rencontre le membre fièrement dressé de Julian. Il esquissa un sourire diabolique. Il plaça une de ses mains à la base et commença à pomper très lentement, relevant les yeux vers Julian pour voir s'il suivait. Leurs regards s'accrochèrent et – sans le quitter des yeux – Jun sortit sa langue pour venir lécher la veine saillante de son partenaire qui fut instantanément traversé un frisson de plaisir. Sans plus de teasing, le danseur prit son membre entier dans sa bouche et mit toute son expérience à son service pour lui donner un maximum de plaisir. Toutefois, avant que Julian n'ait le loisir d'exploser, Jun retira ses lèvres et se hissa de nouveau à sa hauteur pour venir susurrer à son oreille « Parle-moi. Ça te fait quoi ? » Sa main continua à pomper fermement et il prenait beaucoup de plaisir à voir Julian haleter sous lui. Il en profita pour engouffrer sa langue joueuse dans la bouche entrouverte de son camarade mais il dut la retirer bientôt parce que les spasmes de plaisir de Julian menaçaient de le faire mordre par inadvertance. Après une brève hésitation, Jun abaissa de nouveau son visage au niveau du bas-ventre de son ami d'enfance et reprit son membre dans sa bouche pour le finir, avalant sans ciller ce que Julian déchargea sur lui. Il pompa encore un peu pour s'assurer qu'il ne restait plus rien et se détacha de son partenaire pour se mettre en position assise, essuyant discrètement le coin de sa bouche avec son pouce. Son membre à lui tait toujours au garde-à-vous, attendant un tour qui ne viendrait peut-être pas. Jun ferma un instant les paupières et commença à le toucher machinalement pour le soulager un peu. Ses yeux terriblement bleus se posèrent finalement sur le visage de Julian. « Ça va ? » demanda-t-il, une légère inquiétude dans la voix motivée pour le silence de son ami.
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(✰) message posté Mar 16 Déc 2014 - 14:01 par Invité
Catchin’ Jun; I never feel lonely if I've got a book - they're like old friends. Even if you're not reading them over and over again, you know they are there. And they're part of your history. They sort of tell a story about your journey through life. Je n’aimais pas les hommes. J’en avais la certitude, et pourtant mon corps s’amusait à me contredire à chaque fois que le souffle brûlant de Junroy caressait mon duvet fin. Il pompait avec délicatesse, me plongeant dans une profonde transe. L’espace d’un instant, ce n’était plus deux amis d’enfance qui se bécotaient, mais deux personnes, deux âmes, abstraction faite du sexe et de l’ethnie, qui se plaisaient à explorer les contrées lointaines de l’interdit. Mon cœur s’exaltait dans son angoisse, comme si mes soupirs mélangés à l’ambiance humide de la chambre, pouvaient m’extirper de la réalité. Je me cambrai légèrement avant de succomber dans l’abysse profond et ténébreux. Le jeune irlandais était un expert, il maniait ses armes avec une habilité déconcertante. Mon membre tendu ployait, vibrant au gré d’un plaisir que je bataillais pour ne pas ressentir. Ce n’était pas du déni, mais du bon sens. Je plaquai brutalement mes mains sur ses épaules afin de calmer ses ardeurs et les miennes par la même occasion. Mon émotion était complexe ; je ne pouvais empêcher le feu de s’embrasser en moi. J’étais mitigé, trompé par les délices sournois qu’il m’infligeait. Il me semblait que la vie se mourrait autour de moi, mon genou boursoufflé tremblait au rythme des pulsations de mon esprit. Je crispai les orteils autour du drap. Le silence me semblait être mon seul allié. Je me perdais dans mes réflexions intérieures, oubliant presque ma gêne et mon manque d’expérience. Je me sentais impuissant, l’alcool commençait à se dissiper peu à peu, laissant ma conscience en éveil. Je n’étais pas assez soual pour décliner toute responsabilité, mais le courage me manquait affreusement. Il traînait sa bouche humide sur moi, avant de s’arrêter dans son élan. Je me laissai embrasser avec douceur et fougue. Il s’approcha de mon oreille, sa voix mielleuse eu le pouvoir étrange de me tétaniser. Comme si j’étais suspendu à ses paroles, je fis un signe de la tête. Lui parler ? Pour dire quoi ? Qu’il devrait me sucer plus fort ? Je roulai des yeux. Son corps musclé se tendit sur moi. Je lâchais prise avant de frôler ses fesses rebondis. Ma peau tremblait au contact de ses courbes. Ses os étaient saillants par endroits, mettant l’accent sur ses articulations de son bassin. Je me mordis la lèvre inférieure.
« Tu veux une déclaration peut-être?» Lançai-je d’un ton sec.« Je vais bien. » Grinçai-je sommairement. « Je crois que je vais bien. »
Mes yeux ombrageux défilaient sur son torse, et je ne pu m’empêcher de remarquer son érection monstrueuse. Je voulais me prouver que j’étais capable d’audace et de charme, à mon tour. Je voulais me lever et le propulser vers une dimension parallèle, là où je n’étais plus le gosse désabusé d’à côté, mais l’homme arrogant et impudent qui avait réussi dans la vie. Je le touchai du bout des doigts, hésitant un instant, avant de le renverser avec toute ma force. Je mimais ses gestes avant de prendre plus d’assurance. Mon poignet glissait lentement avant de frôler la racine de son duvet.
« Mais je ne suis pas sûr, que toi, tu ailles bien après ça. » Marmonnai-je, laissant paraitre mon inquiétude.
Je continuais mes gestes, incapable d’imprimer ma bouche sur sa verge. Je clignai des yeux, afin de lui jeter un coup d’œil. Jusqu’où étais-je prêt à aller pour lui ? Je souris d’un air absent avant de m’incliner face à la fatalité : quand il faut y aller, il faut y aller !