(✰) message posté Mar 2 Sep 2014 - 3:32 par Invité
Le cadeau de ses parents ne pouvaient pas lui faire plus plaisir ! C'était incroyable comme Arthémis et Charles Hermès-Deschanel connaissaient leur fille, Paris lui manquait, enfin l'ancienne Paris et quoi de mieux que de lui offrir un morceau de la capitale française à Londres ? Rien n'était trop beau ou trop cher pour lui faire plaisir. Cette complicité qu'ils partageaient semblait unique. L'héritière n'en déméritait pas, toujours aussi digne de leur nom quelles que soient les circonstances sans qu'on n'ai à le lui demander.
Quoi qu'il en soit, Athénaïs se tenait émerveillée devant l'hôtel particulier que ses parents venaient de lui offrir, complètement construit et décoré à ses goûts. Ce bâtiment était intégralement en pierre de taille datant du début du siècle se répartissant sur quatre étages à haut plafond. Cette demeure d'un raffinement exceptionnel offrait une surface de mille mètres carré pour la bagatelle de vingt et un millions d'euros – elle continuait à compter en euros, les pounds ce n'était pas son truc. Un ascenseur luxueux desservait chaque étage, mais comme elle adorait les escaliers en marbre blanc, il se trouvait qu'ils y en avaient qui serpentaient autour de l'engin. Le rez-de-chaussée se composait d'une réception de boiseries et moulures ainsi que d'un parquet versaillais, d'une salle à manger et d'une vaste cuisine sans oublier les longs couloirs éclairés par de magnifiques lustres en cristal. Les deux autres étages contenaient des chambres et des salles de bain, ainsi qu'une grande salle de loisirs donnant sur une terrasse verdoyante. Quant au sous-sol, on y avait construit une piscine avec sauna et tout le reste.
Le numéro qu'elle composait appartenait à son meilleur ami, Owain. Elle l'attendait avec impatience. « On doit inaugurer ça ensemble, comme il le faut ! » lui avait-elle dit. Ces deux-là, ensembles, ça faisait toujours trop de ravages. Ils se comprenaient tellement bien que ça en devenait louche, ils pouvaient prétendre être des faux-jumeaux, les similitudes entre eux étaient réelles. Ce duo adoptait des comportements quasi identiques, étrange de se dire qu'ils ne se voyaient pas en peinture la première fois qu'ils s'étaient rencontrés. Cependant, pour se faire pardonner, le jeune homme lui avait offert un adorable petit chaton. Inutile de vous dire qu'elle avait carrément hurlé de plaisir en ouvrant une jolie boite ronde à nœud où des miaulements s'y échappaient. C'était son bébé, elle l'adorait.
L'attente ne fut pas longue, Owain avait fait vite. Sans attendre, elle lui fit visiter son Paris miniature avant de s'installer sur son grand lit en face d'une cheminée imposante. Lui aussi l'avait rejointe sur le confortable matelas avant d'être suivi du petit chaton qui essayait tant bien que mal de monter. Amusée, elle le porta et le câlina, craquant une fois de plus pour cette boule de poils « T'es vraiment trop mignon toi » dit-elle en mettant son nez contre sa truffe. De son côté, son meilleur ami ne semblait pas si enthousiaste que ça, elle se tourna alors vers lui « Ne me dis pas que t'es jaloux » Athénaïs adorait le taquiner et le voir comme ça. Délaissant son chaton, elle se jeta sur lui, le renversant avant de se mettre à califourchon sur lui, le visage proche du sien « Viens, on se bat » En réalité, la jeune femme était une véritable gamine lorsqu'elle le pouvait, elle aimait chahuter avec lui, et même si elle avait pratiqué du krav maga, elle ne l'utilisait pas contre lui, à quoi ça servait, elle ne se sentait pas menacée. De ce fait, il le remportait, sa force d'homme prenant toujours le dessus. Toujours sur lui, elle lui emprisonna les bras même si il pouvait facilement renverser la situation et lui demanda « Tu restes avec moi ce soir aussi ? J'ai envie de partager ce premier jour avec toi » avant d'ajouter plus bas « Je n'ai pas envie non plus de rester seule »
Il savait pourquoi ses yeux venaient de s'assombrir mais ça n'allait pas durer, il savait comment lui changer les idées.
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(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 0:22 par Invité
Why can't I keep my fingers off you baby
ft. athénaïs & owain۰
C'est quoi ce bruit déjà ? Ton téléphone. Ton putain de téléphone qui sonne. Merde. Pourquoi il est pas sur vibreur lui ? Tu jettes un coup d'oeil à la nana qui se pavane à moitié à poil devant toi et tu te mets à fouiller tes poches. Il fallait au moins que tu saches qui t'allais emmurer en temps voulu. Un rapide coup d'oeil et tu te ravisais. Tu sens les mains de la nana sur ta cuisse quand tu décroches, sans gêne aucune. Tu te contentes d'un simple 'Ouais' et tu sais que, parce que c'est Athénaïs, elle ne s'en offusquera pas. Elle sait que tu es comme ça, clair et concis, que t'aimes pas la fioriture. Et c'est parce que c'est elle que tu décroches. Pas question d'interrompre ça sinon. Quoique tu n'as pas encore interrompu l'autre qui à l'air de très bien s'amuser sans avoir besoin de ton attention.
Athé aussi fait court. Il faut que tu viennes. Ok pas de soucis. Tu vires la nana sans ménage et tu te lèves. Hop, retour de la chemise dans le pantalon, on remballe. Et tu lui jettes ses fringues à la gueule au passage.
« Bouge. Le spectacle est fini. »
Pas très chaleureux, ni très galant mais c'était un fait. T'allais quand même pas laisser cette profiteuse dans ta barraque. Ca t'avait même pas traversé l'esprit. Tu la guides "gentiment" vers la sortie alors qu'elle bégaie, qu'elle marmotte, qu'elle veut des explications. Tu fais la sourde oreille. Peut-être qu'elle finira par se taire avec un peu de chance. La porte de la maison claquée, te voilà au voilà de ton bolide. Tu proposes même pas de la ramener. Elle a cas utiliser ses pieds. Il te faut pas longtemps pour te pointer à l'adresse que t'as donné Athénaïs. T'es rarement aussi réactif. Il faut dire aussi qu'elle a le droit à un traitement de faveur avec toi. Ca a pas toujours été le cas. Votre rencontre n'a pas été un coup de foudre. Plutôt un coup de calgon. Vous pouviez pas vous voir en peinture. Mais il a bien fallu que tu te rendes à l'évidence: elle était comme toi. Et tu pouvais pas te détester, c'était pas possible.
Et voilà qu'elle te fait visiter son nouveau chez-elle, 'petit' cadeau de papa et maman. Tu siffles entre tes dents. Classe. Pas forcément ton genre mais tu restes objectif: ça en jette pas mal. La dernière étape fut sa chambre forcément. Tu te laissais tomber nonchalemment sur le matelas à ses côtés, la regardant jouer avec le chat que tu lui avais offert. Les animaux c'était pas forcément ta cam. Tu serais plus chien au demeurant. Mais elle, elle adorait ça. Et comme t'avais des trucs à te faire pardonner... autant faire les choses bien quoi.
« Ne me dis pas que t'es jaloux »
Tu arques un sourcil et un sourire moqueur étire tes lèvres. Mais tu ne dis rien. Si tu avais du être jaloux, ce chat ne serait plus en vie pour le voir. Tu ne le lui aurais pas offert du tout pour commencer. Non, tu n'étais pas jaloux. Encore moins d'un vulgaire chat. Athénaïs et toi partagiez bien plus que ça pour que la présence d'un simple matou ne vienne semer le doute dans ta tête. Son ex, en revanche, c'était une autre histoire.
« Viens, on se bat » « Tu vas perdre, tu le sais. »
Tu la laisses pourtant te plaquer contre le matelas et te monter dessus. Elle n'a peur de rien celle-là. Un jour, ce jeu finirait mal. Tu fais glisser ta main sur sa cuisse avec un sourire clairement sexuel. Elle était peut-être ta meilleure amie mais tu n'étais pas en bois, loin de là. Et tu le lui avais dis: elle était faite pour toi. Tu le pensais sincèrement. Aucune femme au monde n'était aussi semblable à toi sur cette planète.
« Tu restes avec moi ce soir aussi ? J'ai envie de partager ce premier jour avec toi. Je n'ai pas envie non plus de rester seule »
Tu lèves les yeux vers elle. Tu sais pourquoi. Tu sais à cause de qui et ça te fout les boules mais tu dis rien, tu te contrôles, comme d'hab et tu préfères lui sourir.
« Tu joues à un jeu dangereux, Deschanel. Tu sais que tu m'as privée d'un super coup ? Je pourrais vouloir me rattraper avec toi. »
Et de nouveau ton éternel sourire. T'es comme ça, t'es un joueur, un séducteur, un queutard... Tous ces mots à la con résumaient assez bien ton besoin constant de posséder chaque femme que tu croises, ou presque. Athénaïs n'échappait pas à la règle, loin de là ! Mais tu te montrais juste plus respectueux avec elle qu'avec les autres. Elle le méritait, elle. Pas les autres. Sans qu'elle ait le temps de réagir, tu te redresses et tu la renverses sur le lit, où tu la cloues de tout ton point, immobilisant ses bras le long de son corps. Ah quelle était naïve parfois ! Elle était bloquée maintenant parce que tu étais bien plus lourd qu'elle et que ça valait tous les cours de krav maga du monde dans une situation pareille. Tu rapproches ton visage du sien.
« Je crois que je commence à être séduit par cette idée... »
(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 5:25 par Invité
Sa présence représentait un immense réconfort, elle retrouvait une part d’elle-même qu’il emportait avec lui à chaque fois qu’il la quittait. Si le jeune homme n’avait pas un goût très prononcé pour les femmes, elle lui aurait déjà proposé d’emménager. De nature calme, la belle pouvait montrer son côté obscur et possessif lorsqu’elle le voyait en charmante compagnie. Aucune ne le méritait, elles semblaient toutes aussi idiotes les unes que les autres et surtout aveuglées par sa fortune. Du genre pitoyable.
« Tu vas perdre, tu le sais. » « Je le sais mais j’adore quand c’est face à toi. »
Il était son meilleur ami mais c’était plus fort qu’elle, elle avait besoin de tester l’emprise qu’elle avait sur lui, elle avait ce besoin de voir qu’elle était spéciale à ses yeux et qu’il la désirait encore après tout ce temps. Ce sujet pouvait être tabou pour certaines personnes mais entre eux, c’était différent. Elle se rappelait encore la fois où elle lui avait demandé s’il accepterait de coucher avec elle si elle le souhaitait et de là, ils en avaient parlé comme s’ils planifiaient de partir en voyage, sans pression, au calme. Peut-être que c’était aussi pour cette raison qu’elle se sentait aussi femme à ses côtés.
Lorsque sa main glissa sur sa cuisse, elle du réprimer un frisson de plaisir. Son sourire charmeur arriverait presque à lui faire oublier leur relation de meilleurs amis, il la tentait tellement et ce n’était pas occasionnel, mais quasiment tout le temps, à chaque fois qu’ils se retrouvaient ensembles et même lorsqu’ils se voyaient en public, il trouvait le moyen de lui faire des allusions. Faire comme si de rien n’était, était particulièrement ardu surtout aux soirées mondaines où elle ne pouvait pas se permettre de perdre la face mais comme d’habitude, elle répondait à ses provocations. Il arrivait à la belle, durant des repas, de gentiment remonter sa main sur sa cuisse juste pour le rendre fou. Combien de fois avaient-ils failli franchir la ligne invisible au détour d’un couloir ?
A ce moment-là, elle ne pouvait qu’éprouver de la compassion pour toutes ces filles qui étaient tombées dans ses bras, il était doué et en avait conscience. De toute façon, il lui avait clairement dit qu’elle lui était destinée et qu’il lui ferait oublier Wesley. Elle espérait seulement qu’il ne l’abandonnerait pas, au quel cas, elle ne s’en remettrait jamais.
Au moment où il évoqua son super coup, une chaleur lui monta à la poitrine. Elle avait envie de le rejeter et de le traiter d’idiot mais se retint, elle le détestait quand il parlait de ces salopes mais était soulagée d’avoir appelé à un si bon moment. Elle devait avoir un instinct quelque chose comme ça. Elle rigola.
« Tu as tord, je n’ai aucune expérience. Tu risquerais d’être déçu. »
Elle lui lançait son habituel regard plein de défis, il savait quand elle mentait. Ils savaient que le jour où ils décideraient de ne plus se retenir, ils ne s’arrêteraient pas avant d’en tirer entière satisfaction. Ils s’étaient trop provoqués pour stopper au bout de quelques minutes. Pour toutes les fois où ils en avaient eu envie, ils pouvaient bien décider de se rattraper pendant des heures. Mais le côté charmeur d’Owain restait un frein, elle ne voulait pas faire partie de ses coups d’une fois. Malgré toute l’affection qu’elle lui portait, elle ne pouvait qu’imaginer ce scénario. C’était un homme après tout. Une fois qu’ils avaient ce qu’ils désiraient, ils possédaient cette fabuleuse faculté à zapper leur proie.
« Est-ce que tu vas m’abandonner comme tu as abandonné cette trainée ? »
Elle savait bien que non mais elle aimait l’entendre dire. Sans aucune résistance, elle le laissa prendre le dessus. Il exerçait sur elle une telle attirance qu’elle ne broncha même pas. Il la dominait et ça lui plaisait. Fermant les paupières, elle essaya de réprimer ces pulsions de désir mais son corps complètement collé au sien l’en empêcha. Le supplice était réel, elle se sentait céder.
« Je t’en pris, arrête.. » murmura-t-elle, le souffle court.
Bien qu’elle n’en avait aucune envie. Il la faisait se sentir vivante, attirante, femme. Perdant ses moyens, elle commit la faute de plonger son regard dans le sien. C’était trop tard maintenant, il savait ce qu’elle ressentait, ce qu’il lui faisait ressentir. Nier ne lui servirait plus à rien.
« Je.. ne veux pas être comme elles.. » chuchota-t-elle, la voix entrecoupée.
Oui, elle n’avait aucune envie qu’il la jette après avoir obtenu ce qu’il voulait. Elle ne voulait pas qu’il lui brise le coeur mais lorsqu’elle le regarda une nouvelle fois, elle compris quelque chose qui la déboussola. Owain était incapable de lui faire du mal, il ne pouvait pas.
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(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 12:20 par Invité
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ft. athénaïs & owain۰
« Tu as tort, je n’ai aucune expérience. Tu risquerais d’être déçu. »
Tu laisses échapper un petit rire. C'aurait été un affront de laisser un corps tel que le sien sans expérience aucune. Mais tu savais que c'était faux. Vous aviez suffisamment parlé de vos expériences passées (pas forcément votre sujet de discussion préféré vu vos degrés de jalousie respectifs) et de ce qu'ils pourraient se passer entre vous si vous lâchiez prise. Ca te posait absolument aucun problème à toi, de lâcher prise. T'étais expert en la matière. Et étonnamment, il semblerait que cela fasse partie du problème, de ce qui retenait Athénaïs. Parce que c'était toujours elle qui t'arrêtait et toujours toi qui t'arrêtait poliement. C'était bien la seule avec qui tu faisais preuve d'une telle retenue ! Mais tu la respectais beaucoup trop pour risquer de la froisser, de le briser. Non, elle était spéciale et elle méritait qu'on prenne soin d'elle. Mais à cet instant son regard plein de défis semblait appeler à une confrontation immédiate de vos deux désirs. Ah que tu allais te faire un plaisir d'exaucer ces souhaits ! Tu savais comment faire, depuis le temps. T'avais pris du galon niveau sexe depuis belle lurette. T'avais tapé fort dès le début aussi, ta première fois c'était avec cette femme plus vieille que toi, expérimentée au possible. T'as pas su décelé la pute en elle, t'as pas voulu voir les signes avant qu'elle te brise le coeur et qu'il soit trop tard. Mais t'avais jamais refais cette erreur. Tu fais jamais deux fois la même erreur.
« Est-ce que tu vas m’abandonner comme tu as abandonné cette trainée ? » « Mais qu'est-ce que tu racontes ? Tu me crois capable de t'abandonner un de ces quatre ? »
Tu sentais son désir enduler sous sa peau, attendant patiemment qu'on lui offre son ticket de sortir. T'avais lui dans ses yeux qu'elle avait faim de toi comme t'avais faim d'elle. Elle avait commis cette erreur stratégique qui aurait pu lui permettre de fuir avec dignité: ne pas te regarder dans les yeux. Tes yeux, c'est une arme de destruction massive. Ils glacent le sang comme il le fouette dans les veines. Des nanas ont lâché leur culotte et leur dignité pour ces yeux-là. Et c'est Athé qui tout à coup perdait pied.
« Je t’en pris, arrête.. Je.. ne veux pas être comme elles.. »
T'avais levé la main pour que tes doigts partent à la rencontre des ses cheveux mais t'avais stoppé ton mouvement. Elle était... clairement fébrile. C'était inhabituel de la voir comme ça, même pour toi. Mais dans le fond, quoi d'étonnant ? C'était une femme et comme toutes les femmes elle avait besoin d'être rassurée. En temps normal, t'aurais fais taire l'une de tes garces sans daigner répondre. Mais Athé était pas une de tes garces. Elle était bien plus que ça, elle était tellement plus que ça. Tu finis par emprisonner calmement son visage dans tes mains pour qu'elle te regarde.
« Hey, Athé... Même si tu le voulais, tu pourrais pas être comme elle, t'es un million de classes au dessus d'elle. Tu crois qu'on est proche juste parce que je veux tirer mon coup ? Je te l'ai dis: t'es la femme qu'il me faut et je le pense. Tu le sais. Ce toi qui... » Tu t'interromps, pas la peine de s'épancher sur ce gros con. « Qu'est-ce que tu veux de moi ? Tu veux pas être un plan cul mais tu veux quoi exactement ? J'ai besoin que tu me le dises là. Je te quitterai jamais, tu le sais ça ? Parce qu'on est les deux faces d'une même pièce. »
Tes doigts se perdent un peu dans les boucles de ses cheveux pendant que t'attend qu'elle te réponde parce que t'es un peu dans le flou. C'est indéniable qu'Athé ne sera mais alors jamais un trou pour toi. Elle compte trop, elle représente trop. Mais tu sais pas jusqu'où elle veut aller. T'es pas du genre à foutre des limites partout mais là tu le fais parce que si tu mets pas de barrières, vous risquez de tomber tous les deux.
(✰) message posté Dim 7 Sep 2014 - 15:44 par Invité
Les sentiments, quelque chose qu’elle ne voulait pas aborder avec lui. C’était toujours trop délicat mais il lui avait fait perdre le contrôle, elle venait de lui avouer ses peurs. Pas qu’elle ne se confiait jamais à lui, au contraire, il savait même beaucoup de choses. L’un des sujets tabou les concernait directement, et bien que tabou, ils tombaient à chaque fois dessus et à chaque fois, la belle se devait d’esquiver la conversation. Elle se doutait bien que ça lui déplaisait, elle craignait même de le blesser mais elle lui faisait confiance, s’il ne disait rien, c’était qu’il pouvait tenir le coup. Au cas contraire, elle ne se le pardonnerait pas. Il était choquant parfois de s’apercevoir à quel point elle pouvait être égoïste.
D’un autre côté, ça ne pouvait que préserver leur amitié mais comme chaque décision, il fallait en assumer les conséquences du genre hocher de la tête lorsqu’elle apprenait qu’il venait de se faire la nana du coin. Puis cette proximité qui les consumait à petit feu. La plupart du temps, ce jeu l’amusait, la rendait vivante mais il lui arrivait de sentir ce noeud au ventre qui lui prenait à la gorge. Toutes les relations qu’elle avait, semblait destinées à traverser des obstacles. Il savait ce qui la bloquait, la culpabilité qu’elle éprouvait vis-à-vis de Wesley, elle avait fui à l’anglaise face à sa proposition d’emménager avec et aujourd’hui, bien que l’on pouvait considérer leurs liens brisés, elle se sentait toujours connectée, estimant que leur rupture n’en était pas une. Elle posa alors sur son meilleur ami, un regard plein de tendresse, de douceur et de compassion.
“Comment tu fais pour ne pas me détester ? Et saches que tu me fais cet effet parce que tu représentes… énormément de choses pour moi, ce n’est pas ton physique. Enfin même si tu offres toujours une belle vue” ajouta-t-elle en souriant.
Elle se devait de le rassurer à son tour, sachant par quoi et par qui il était passé. A son geste, elle appuya son visage un peu plus contre ses mains. Cette tendresse lui faisait du bien comme elle lui faisait mal comme si quelque chose ne les autorisait pas à avoir une telle attitude l’un envers l’autre. Les yeux fermés, elle se promis de prendre une décision prochainement mais pour l’instant, elle ne voulait pas réfléchir, ces moments uniques qu’elle passait avec lui ne devait pas être gâchés pour une erreur qu’elle avait faite. En se punissant elle-même, elle le punissait aussi.
“Et toi, qui veux-tu que je sois ?” demanda-t-elle en l’interrogeant du regard puis continua “J’aurai voulu être la seule femme de ton monde” en lui caressant les cheveux, avant d’esquisser un sourire où une part de tristesse s’insinuait. “Mais tu les aimes trop pour qu’il n’y est que moi”
Décidément, leur relation pouvait être carrément tragique mais ce qu’elle ressentait pour lui, l’empêchait d’éprouver des regrets. Elle l’emprisonna dans une étreinte. Elle se sentait le laisser prendre encore plus d’emprise sur elle sans qu’aucune touche retour n’existe.
« Comment tu fais pour ne pas me détester ? Et saches que tu me fais cet effet parce que tu représentes… énormément de choses pour moi, ce n’est pas ton physique. Enfin même si tu offres toujours une belle vue »
Tu oses les épaules avec un sourire qui dégouline l'arrogance. Ce serait mentir de dire que tu savais pas quel effet tu faisais aux femmes. Ce serait de l'hypocrisie de dire que tu t'en sers jamais. Toute manière les nanas sont là que pour ça. Ta belle gueule et ton fric. Plus tu lui en fous dans la gueule et plus elles en demandent. Complètement masos, jusqu'au bout des ongles. C'est pas toi qui va t'en plaindre en même temps. Ton carnet de bal est plein pour des mois à l'avance. Y'a pas à dire ça se bouscule au portillon. Ca veut pas dire que ça te fasse pas plaisir de l'entendre, surtout dans la bouche d'Athé. Au moins elle te consiède pas comme un être asexué, comme certaines nanas avec leur meilleur ami. Elle te voyait et c'était con à dire mais c'était rassurant. Mais Athénaïs, elle, ne semblait pas rassurée. Loin de là. Sa tête semblait fourmiller de questions que tu voyais se bousculer dans ses grands yeux.
« Je te l'ai déjà dis: ça reviendrait à me détester moi-même. Très peu pour moi. »
Tu avais quelque peu évité l'aspect sentiment de sa phrase. T'étais pas doué pour ce genre de truc, même avec elle. Avec qui que ce soit d'ailleurs. Tu les avais foutu dans un tonneau et balancer au fond de la mer. Quelques fois, ils faisaient un petit come back très remarqué et remarquable mais toujours tu préférais leur botté le cul après ce qu'ils t'avaient fais enduré des années plutôt. Même le grand Owain avait connu une peine de coeur. Mieux valait qu'une autre ne se pointe pas ou te ne répondrais plus de rien. Ouais il le lui avait clairement avoué, elle était ce qu'il considérait comme la femme de sa vie, celle qu'il lui fallait. Mais elle l'avait gentiment éconduit. Alors pourquoi chercher plus loin ? est-ce qu'elle était en train de faire marche arrière tout à coup ?
« Et toi, qui veux-tu que je sois ? J’aurai voulu être la seule femme de ton monde. Mais tu les aimes trop pour qu’il n’y est que moi. »
Tu t'étais figé, purement et simplement. Tu savais. Tu savais que vous étiez à un carrefour, à deux doigts du carrembolage, mais tu savais comment vous étiez arrivés là. Tu sais que plus rien ne serait pareil après ça, jamais. Et honnêtement, ça te faisait clairement flipper. C'est ce que t'avais essayé d'éviter en répondant pas un peu plus tôt et c'est ce qui te tombait sur la gueule un peu plus tôt. Allez Owain, merde quoi ! T'as jamais eu peur de ce que tu voulais, ça allait pas commencer maintenant ! T'as toujours été honnête, quitte à ce que ça fasse mal. Il était trop tard pour reculer. Bien trop tard.
« C'est toi qui reste le regard tourné vers Wesley, Athénaïs. Pas moi. Ne me mets pas tout ça sur le dos s'il te plaît. Tu me connais, je couche avec les filles, je m'attache à aucune. Tu aurais pu être la seule femme de mon monde, tu as refusé le poste. »
Tu préférais te lever d'un coup. Cette proximité avait soudain quelque chose... d'insupportable. Elle te mettait dans une colère monstrueuse. Alors tu préférais prendre tes distances avant de faire ou dire quelque chose que tu pourrais regretter.
« J'ai toujours été parfaitement honnête avec toi, Athé. On peut pas en dire autant de toi. Je sais pas ce que tu veux ou ce que tu cherches, ni à quoi tu veux en venir. Mais ne joue pas avec moi, tu le sais. »
Elle savait à quel point tu pouvais te montrer dangereux lorsqu'on te blessait.
(✰) message posté Mar 9 Sep 2014 - 13:57 par Invité
Ses paroles lui firent l’effet d’un coup de couteau. Elle ne l’avait vu venir de nul part et restait abasourdie devant lui, face à son regard plein d’amertume. Qu’est-ce qu’il lui faisait là ? Sur le coup, elle ne lui répondit rien et le regarda, c’était bien lui qui venait de lui sortir ça ? C’était Owain, son meilleur ami qui la connaissait par coeur, qui venait de dire qu’elle jouait avec lui ? Ses mots se répétaient dans sa tête, en écho. Oui, c’était bien lui qui la fixait avec ce regard froid. Au creux de sa poitrine, elle sentit une douleur. Une douleur qui s’accentuait à chacun de ses battements de coeur. Elle connaissait bien cette sensation, elle l’avait connue tellement souvent lors de sa relation avec son premier amour. Silencieuse, elle avait du mal encore à prendre conscience de la situation et finalement, la colère s’empara d’elle.
« J'ai toujours été parfaitement honnête avec toi, Athé. On peut pas en dire autant de toi. Je sais pas ce que tu veux ou ce que tu cherches, ni à quoi tu veux en venir. Mais ne joue pas avec moi, tu le sais. » “Je joue avec toi ?” répéta-t-elle en se levant du lit. “Je joue avec toi ?” cria-t-elle presque. Je suis comme ça alors ? Je suis comme ces putes que tu sautes ? demanda-t-elle, furieuse, les larmes lui montant soudainement aux yeux.
Il était rare de la voir dans cet état, elle était toujours calme, toujours digne mais là, elle pétait les plombs jusqu’à en être vulgaire.
“Et arrête de me sortir que j’aurai pu être la femme de ta vie, ne dis pas ça alors que tu sais que les mecs qui baisent tout ce qui bouge…” dit-elle, les larmes lui venant pour de bon puis perdant la force dans sa voix, elle ajouta : “Des mecs comme toi, ça me terrifie.”
Elle s’appuya sur l’encadrement de la porte de sa chambre, une main pour cacher ses yeux et prit une grande inspiration. Elle ne voulait pas pleurer, elle levait les yeux pour les faire disparaitre mais rien à faire. Elle se retenait de sangloter.
“Je n’ai jamais voulu qu’on sorte ensemble parce que je sais que tu n’arrêteras jamais d’aller voir une autre.” Elle laissa échapper un rire ironique. “Il me disait ça aussi, que j’étais la femme de sa vie et dès que j’avais le dos tourné, il était déjà en train de composer le numéro d’une autre.”
D’habitude, ils étaient du même côté, à toujours se couvrir l’un et l’autre. Elle ressentait une grande solitude, elle se sentait abandonnée, incomprise. Elle se sentait petite, vulnérable, proie à un cauchemar. Elle ne supportait pas de se trouver dans la même pièce que lui, c’était comme suffoquer. Il lui fallait de l’air.
“Je reste tournée vers Wesley parce qu’en attendant, ce n’est pas lui qui vient de me mettre le coeur en pièces.”
Et elle quitta la chambre, elle pleurait pour de bon. Personne ne devait la voir pleurer, elle ne pouvait pas pleurer devant quelqu’un, une princesse ne faisait pas ça. Elle avait encore du mal à réaliser qu’ils venaient de s’embrouiller mais la souffrance qu’elle ressentait était bien trop réelle pour que ce ne soit qu’une légère dispute entre amis. Sur l’une des terrasses, elle se pencha sur le rebord à la recherche d’un second souffle, d’une bourrasque de vent qui allait soulager le poids qu’elle avait sur le coeur. Mais le vent habituel de Londres ne semblait pas vouloir se lever, comme si lui aussi était contre elle. Elle se laissa tomber sur le divan, enfouissant son visage dans les coussins cousus mains venus d’Italie, et relâcha toute la pression. Elle espérait qu’en pleurant, la douleur partirait avec mais ça ne marchait pas, les larmes avaient beau couler, elle avait toujours le souffle coupé. Elle se détestait. Elle le détestait. Elle avait juste envie de continuer à pleurer jusqu’à n’en plus pouvoir. Sa main était crispé sur les coussins, elle resterait là toute la journée, elle s’en fichait. Qu’il parte ou qu’il reste ne changeait rien, elle ne voulait pas le voir, d’ailleurs, il valait mieux qu’ils ne se voient carrément plus.
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(✰) message posté Mer 10 Sep 2014 - 0:29 par Invité
Why can't I keep my fingers off you baby
ft. athénaïs & owain۰
« Je joue avec toi ? Je joue avec toi ? Je suis comme ça alors ? Je suis comme ces putes que tu sautes ? »
Voilà, elle pétait les plombs. Tu expirais un grand coup, fermant les yeux et te pinçant l'arrête du nez pour ne pas te mettre à gueuler toi aussi. Elle ne voulait pas comprendre. Elle était comme ça aussi, butée dans ses idées, à ne jamais vouloir en démordre. Elle ne voyait pas les choses sur leur vrai jour parce qu'elle ne voulait pas les voir sous un autre jour que le sien. Là, on pouvait dire que ça t'irritait au plus haut point. Surtout que t'as horreur qu'on te gueule dessus. Mais t'étais décidé à rester calme et à lui faire comprendre surtout, coûte que coûte. Tu voulais pas qu'elle pleure, tu suportais pas qu'elle pleure.
« Et arrête de me sortir que j’aurai pu être la femme de ta vie, ne dis pas ça alors que tu sais que les mecs qui baisent tout ce qui bouge… Des mecs comme toi, ça me terrifie. »
Tu clignais des yeux, une fois, deux fois. Tu accusais le coup. Elle avait peur de toi. Comment est-ce que vous aviez pu en arriver là ? Elle qui te connaissait et te comprenait mieux que personne, comment pouvait-elle avoir peur de toi ? Alors que toi tu n'arrivais pas à la détester ? Peut-être que c'était une erreur. Peut-être que ouais, tu t'étais encore embourbé dans un truc qui allait te plonger dans une détresse profonde, qui te donnerait envie de le faire payer au monde entier. Peut-être que tu t'étais pas si bien défendu que ça cette fois si. Merde. Tu fixes les yeux sur elle, sans rien dire. C'est rare que tu saches plus quoi aligner pour former des phrases cohérentes. Mais t'as la tête claire, lucide. Tu sais ce que tu dois faire, tu sais ce qui t'attends.
« Je n’ai jamais voulu qu’on sorte ensemble parce que je sais que tu n’arrêteras jamais d’aller voir une autre. Il me disait ça aussi, que j’étais la femme de sa vie et dès que j’avais le dos tourné, il était déjà en train de composer le numéro d’une autre. » « Putain mais arrête merde ! Tu me reproches des trucs dont je suis pas responsable ! Je suis pas lui, okey ? T'es censé être la fille qui me connaît le mieux sur cette putain de planète et t'es là à me déblatérer des conneries sur qui je suis ou ce que je ferais ou pas. Tu t'entends ? C'est moi, Athé, c'est Owain ! Je suis peut-être un mec qui se pose pas souvent mais quand je le fais, je le fais correctement. J'arrive même pas à croire que t'ai peur de moi, que tu doutes de moi, que t'ai si peu confiance en moi. Enfin merde quoi ! Mais c'est ma faute. J'ai du me tromper dès le départ. J'ai fais une erreur. » « Je reste tournée vers Wesley parce qu’en attendant, ce n’est pas lui qui vient de me mettre le coeur en pièces. »
Et elle se tire, sans te laisser l'occasion de dire quoique ce soit. C'était la meilleure celle-là. On ne pouvait pas lui dénier un certain sens de la comédie et de la mise en scène. Elle aurait pu faire carrière. Mais tu te lèves en bon petit soldat et tu la cherches, jusqu'à la trouver enfin sur une terrasse, drapée dans sa catharsis moderne. Elle était belle mais ça ne l'avait pas empêché de tout foutre en l'air. Tu n'avais rien à te reprocher sur ce coup-là, si ce n'est de l'avoir mise en garde contre quelque bêtise. Et elle avait tout gâché. C'était ce que vous faisiez de mieux de toute façon tous les deux, non ? Tout gâcher. En cela, vous étiez vraiment semblable.
« Ouvre les yeux, Athénaïs. T'as fais tout ça toute seule comme une grande. Tu ne peux pas me mettre ça sur le dos. Je suis douée mais pas à ce point. Tout le mérite de cet échec te revient, félicitations. Dans la vraie vie, tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Même ailleurs tu me diras, tu demanderas conseil à Bella Swan la prochaine fois. »
Et tu tournais les talons, sans plus de cérémonie. T'étais en deuil au fond de toi, meurtri, mais jamais tu ne le montrerais. Ton visage n'était qu'un masque dénué d'expression. Tu étais le maître des illusions et tu le montrais à nouveau.
Elle aurait préféré rester seule que d’entendre ce qu’il venait de lui dire. La fautive c’était elle. Apparemment. Si elle avait tourné la tête, ses yeux lui auraient lancé un regard plein de reproches. Elle détestait qu’on lui sorte des phrases comme ça : « Dans la vraie vie, tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Même ailleurs tu me diras, tu demanderas conseil à Bella Swan la prochaine fois. » Cela avait le don de l’énerver au plus haut point mais comme elle, il ne semblait pas vouloir lâcher la grappe. Continuer à crier n’allait pas les réconcilier, loin de là mais elle était incapable de faire le premier pas. Sa fierté n’était pas en cause, c’était seulement le fait qu’il avait osé insinuer qu’elle se jouait de lui. Comment avait-il pu lui dire ça ? A elle ?
Cependant, elle devait reconnaitre que leur petit jeu était malsain et que le fait qu’elle pense toujours à Wesley leur faisait énormément de mal. La jeune femme avait un pied dans le passé ce qui l’empêchait, à ce qu’elle venait de constater, d’avancer. Peut-être qu’elle avait pensé depuis tout ce temps qu’Owain allait jouer aux aveugles comme il le faisait avec ces autres femmes. La situation était carrément dramatique. Elle ne voulait pas qu’il la voit comme elles mais d’un côté si. Elle se désespérait de sa propre personne des fois. A rester là, sur le balcon, les idées commençaient à se remettre en place, elle se remettait en question car elle n’avait aucune envie de rester fâchée avec son meilleur ami. Il lui manquait déjà.
Une bonne inspiration et direction la salle de bain, elle devait se refroidir le visage. Elle était prête à faire un effort mais de son côté, ce n’était pas si sûr, elle avait du horriblement l’énerver. L’eau glacée lui faisait un bien fou, un poids s’enlevait de sa tête. Elle avait une idée pour enterrer l’âge de guerre mais ce plan allait aussi dépendre de sa bonne volonté. Le pas plus léger, elle le chercha et finit par le trouver dans la salle de séjour, assis sur le canapé. Il était songeur.
“Owain ?” commenca-t-elle. “Je vais faire la cuisine, si tu veux, tu peux me rejoindre.” lui proposa-t-elle, la voix douce.
Elle attendit quelques instants et ne recevant pas de réponse, se résigna à commencer l’entrée seule. Il lui fallait peut-être un peu de temps mais le connaissant, il n’allait pas la laisser seule. Il avait tout le temps peur qu’elle se coupe alors qu’elle n’était pas si mauvaise que ça. Son éducation l’avait obligée à apprendre des recettes de base mais lui, était beaucoup plus doué qu’elle. D’ailleurs, il savait qu’il marquait un point chez elle avec ses plats. La jeune femme adorait manger. Sur le plan de travail, un sachet de produits frais avait été déposé, sans doute par un employé. Motivée à faire quelque chose de bien, elle saisit une tomate et commença la découpe.
A son plus grand soulagement, elle entendit des pas derrière elle.
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(✰) message posté Lun 20 Oct 2014 - 18:45 par Invité
why can't i keep my fingers off you baby
AVEC ATHENAIS
C'est une tempête de glace qui ravage ton âme mais ta dignité et ton stoïcisme t'empêchent de le montrer. Même si à dire la vérité il n'y a absolument personne dans les parages. Tu as laissé Athénaïs derrière toi. Et les autres personnes sont comme des fantômes que tu ne vois même pas. Qui ne sont sans doute pas vraiment là de toute manière. Ils sont comme ça, à se faire le plus petit possible, et ça t'arrange bien parce que t'as aucune envie de les voir.
C'est con à dire mais tout à coup, t'as envie d'une clope. Toi à qui ça donne la gerbe de ne penser ne serait-ce qu'à une cigarette. Ce machin c'est du cancer en tube, tu le sais et tu laisseras jamais ce truc approché de ta bouche. Tu supportes pas le tabac, ni son goût, ni son odeur ni les gens qui foutent les autres dans la merde avec leur égoïsme, à vouloir fumer partout et tout le temps, envers et contre tout.
Mais t'as les nerfs en pelotte et t'as besoin de te défouler. T'irais bien faire de la moto mais tu risquerais d'y laisser ta peau tellement t'es à cran. Tu pourrais baiser n'importe qui là tout de suite, pour te défouler. Ton regard se pose sur une des pauvres petites "invisibles" que tu vois tout à coup. Sans doute une des domestiques qui bosse dans l'immense barraque d'Athénaïs. Ton regard se fait songeur. L'idée commence à se faire un chemin sous ton crâne de connard rancunier. La vengeance n'en serait que plus belle que la demoiselle de cette maison serait furieuse en l'apprenant. Parce qu'il ne faisait aucun doute qu'elle l'apprendrait sûrement.
Tu t'appuies à la chambranle du salon, observant ta proie en silence, pesant le pour et le contre. Pesant le pour et le contre ? Genre tu réfléchis au conséquence maintenant ? Non t'en as rien à foutre que cette nana se fasse virer après coup. Tu pourrais même l'embaucher si elle se débrouille pas trop mal qui sait. Mais tu sais que ce serait un coup de canif irréversible pour Athé et toi. Est-ce que tu allais prendre ce risque-là ?
Pas le temps de trouver une réponse. Tu entends sa voix derrière toi. Tu ne te retournes pas mais tu écoutes.
« Owain ? Je vais faire la cuisine, si tu veux, tu peux me rejoindre. »
Pendant une seconde, tu te demandes si tu n'aurais pas la tentation de lui jeter un couteau de cuisine plutôt. Ou si ce n'est pas elle qui finira par le faire d'ailleurs. Si tout ça va passer au dessus de ton envie de te taper cette petite soubrette appétissante dans un des coins de cette immense baraque. Non tu étais rancunier et tu étais sacré con en plus de ça. Tu ne voulais pas lui pardonner. Tu ne pouvais pas. Pas cette fois.
Tu quittas les lieux, emmenant sous ton bras la joli e soubrette.