(✰) message posté Dim 13 Juil 2014 - 20:26 par Invité
Le paysage défile sous mes yeux océans. Les yeux mi-clos, ma tête est appuyée contre la vitre teintée. J'sais pas ce que je fous. J'en ai aucune idée. J'sais même pas pourquoi j'vais rejoindre mes "potes de soirée". Pote, c'est un grand mot. J'sais même plus ce que veux dire l'amitié. Ni l'amour. Parce que j'suis incapable d'avoir des sentiments, incapable de pas tout foirer, incapable de trouver des vrais amis sans recevoir des coups de couteau dans le dos. Parce que dans mon monde de paillette, de cocaïne et d'argent, on est pas si innocent qu'on tente de le montrer. On est que des menteurs, des invétérés menteurs qui tentent sauver les apparences.
Il n'y a jamais eut de limite. Jamais quelqu'un pour m'en imposer. Et même s'il y avait quelqu'un, ça n'aurait rien changé. La vérité, c'est que j'ai toujours eut ce que je voulais. C'est pas mes parents, ni ma soeur, ni mon chauffeur qui va me dire que ce que je fais, c'est mal. Non, il va fermer sa gueule tandis que je me droguerais à sa droite et que je continuerai à me détruire. Doucement, mais sûrement.
J'ai passé le week-end à Monaco. Ce qui mettrait du rêve pleins la gueule à la plupart des êtres dit "normaux" m'a, au contraire, agacé. Le casino, les femmes, les soirées, l'opérât… ce monde qu'on m'impose depuis des années qui n'est pas Axel Dashwood. Carrément pas. Je suis pas fait pour diriger une entreprise, j'aime trop ma liberté pour me marier. Deux problèmes majeurs qu'il va falloir rapidement que je gère … Et le troisième, il va arriver ce soir. Ce soir où je vais la rencontrer, Elle, qui va tout changer à mon existence. Naïvement, je ne le sais pas. Naïvement je ne pense pas que ça va me toucher.
Mais ça c'est une autre histoire.
Rapidement, je rejoins mes potes à l'un des bars le plus huppés de Londres. Fidèle client, je salue rapidement les serveurs et barman. Ils sont déjà tous là. Je sais ce qu'on va faire ce soir ; chasser. Ils sont visiblement tous en train de fantasmer sur une jeune femme. Je jette un rapide regard à celle qui attire l'attention. Ouais, pas mal. J'ai une préférence pour les blondes, mais elle s'en sort pour une brune. J'irais peut-être -voir certainement- pas l'aborder car elle me semble trop sérieuse, pas assez exubérante. En clair : ce n'est pas une proie facile. Qu'est-ce qu'elle a cette "fille" ? Je demande, après cinq minutes interminables. Tous les regards se braquent sur moi. Suis-je fou, semble dire leurs regards. L'un, visiblement le plus généreux et accroc, m'explique qu'aucun d'entre eux n'ont réussit à la "mettre dans son lit". J'hausse les épaules, nonchalant. Ils sont peut-être pas à son goût et des ratés en drague. Ou, alors, elle est bien sérieuse, comme je l'avais imaginé. Quoi que, je reste étonné, mais muet. Même pas toi tu y arriveras. Ils rient. Et moi je ris jaune. Ils croient ? J'ai jamais raté une seule femme. L'argent ça change toujours la donne. Et je suis le plus riche dans ce bar, certainement. On pari ? Aïe, trop tard. J'ai envie de jouer. Avec elle. J'vais peut-être la briser, mais, le jeu est plus important. Ma porche Carrera contre ton Aston Martin DB9. Mon Aston est surtout plus important qu'elle. Ca marche. Il siffle, visiblement ravi. Pour lui, c'est voué à l'échec. Moi ? J'en sais rien, je vais déjà connaître la température de la demoiselle. Je quitte mon tabouret pour la rejoindre, quelques mètres plus loin.
Bonsoir.
Un sourire séducteur aux lèvres je m'adresse à elle sans une once d'hésitation.
Je peux m'asseoir ?
Je désigne le tabouret à côté d'elle.
Et c'est là qu'à tout commencé.
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(✰) message posté Jeu 17 Juil 2014 - 18:09 par Invité
Axel ∞ Elsa
La nostalgie dans l'âme, Elsa n'était pas prête à rester enfermer chez elle. Il fallait qu'elle respire l'air frais. Qu'elle voit du monde. Se balader dans la rue les pieds nus lui manquait affreusement. Heureusement, il faisait très chaud à Londres en cette soirée de Juillet. La jeune femme s'était contentée d'une légère robe en coton vert pastel. Elle avait enfilé une paire de sandales noires et, d'un pas pressé, tourné le dos à son appartement. Elle avait besoin de faire ses retrouvailles avec sa ville anglo-saxonne. Bon dieu, ce que Londres avait pu lui manquer tout de même ! La jeune femme se souvint cependant que le cœur chaleureux des boliviens était plus agréable à vivre que l'empressement des anglais. Un peu bousculée dans le métro, elle se retient plusieurs fois de s'énerver. Il lui tardait de descendre de ce foutu transport. Elle n'avait pas de destination en tête jusqu'à ce que son portable vibre. Une amie d'enfance lui proposait d'aller boire un verre au Barfly. Chouette, songea Elsa. Elle était justement dans le bon quartier. Elle bifurqua de rues en rues jusqu'à se retrouver devant le lieu de rendez-vous.
Ce bar était un de ses favoris. On y croisait toujours des gens sympathiques. Et les groupes de musique qui y passaient étaient excellents. Elsa sautilla d'excitation en retrouvant ses amis. Qu'est ce qu'ils lui avait manqué eux aussi ! Les barmans la saluèrent enthousiastes. Ils n'étaient pas prêt d'oublier les soirées endiablées qu'elles et ses amis venaient passer dans leur bar. La jeune femme commanda un cuba libre. Un peu de soleil dans son verre pour lui rappeler l'Amérique du Sud ! Elle était bien là, à siroter de l'alcool, dans la bonne humeur, comme au bon vieux temps. Songeuse, elle ne suivait plus la conversation de ses amis. Certains d'entre eux décidèrent de sortir fumer. Elsa, elle, resta accoudée au bar, perdue dans ses pensées.
Elsa courrait avec les enfants dans le sable chaud. Elle riait aux éclats, trébuchant et se laissant glisser dans la dune. Ces enfants n'avaient rien. Et pourtant, ils avaient tout compris à la vie. Elle les regardait avec tendresse. Pour eux, elle travaillait à la sueur de son front. Sa promesse serait tenue. Elle voulait leur offrir un avenir meilleur. Bonsoir. entendit vaguement la jeune femme. Mmmh ? Elle releva la tête. Un jeune homme se tenait face à elle, sourire colgate scotché aux lèvres. Je peux m'asseoir ? poursuivit-il. Elsa le dévisagea. Est ce qu'elle l'avait déjà rencontré ? Non, son visage ne lui disait absolument rien. Euuuh.. oui, acquiesça t-elle intriguée, vous êtes ? demanda t-elle. Reprenant sa vivacité, elle se redressa et avala une gorgée de son verre. La soirée ne faisait que commencer..
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(✰) message posté Sam 19 Juil 2014 - 20:11 par Invité
J'ai l'air sérein, et pourtant il n'en est rien. Il est trop tard pour faire marche arrière, je viens de parier l'un des mes bébés, et j'y tiens trop, bien plus qu'une femme, pour abandonner. Pourtant, je doute. Peut-être que je tente l'impossible. Peut-être qu'elle est déjà en couple. Peut-être qu'elle est bonne soeur. Peut-être qu'ils se foutent de ma gueule et qu'ils savent depuis le début qu'elle préfère les femmes. Merde j'en sais rien, mais j'ai les solutions à tout. Premièrement, rien n'est impossible pour Axel Dashwood, une femme reste une femme avec des beaux mots et des beaux cadeaux. Deuxièmement, briser des couples, j'en ai rien à foutre. J'emploierai la méthode de l'ami, dont elle se confiera sur ses difficultés dans son couple, et qui la convainc inconsciemment à le quitter, et ciao le petit-ami, mon lit la réconfortera. Troisièmement … non, celui-là j'ai pas de solution, vraiment pas. Passons. Quatrièmement.. j'ai qu'à lui montrer ce qu'est un vrai homme. Là, elle changera.
Elle ne pourra que m'adorer quand elle verra ma facette la plus lisse, la plus adorable. Elle ne se doutera de rien. De mon jeu. De mes mensonges. De mon hypocrisie. Mon jeu, mes règles. Ou peut-être que je rêve. J'ai tellement l'habitude de traiter des femmes comme des objets, ni plus ni moins, que j'ai oublié ce que c'était de se comporter en "gentleman". Paris m'a radicalement modifié.
Rapidement, j'engage la conversation. Elle n'est pas réticente, au contraire elle semble ouverte. Je l'observe à la va-vite. C'est donc elle, cette petite brune, qui fait tourner les têtes, qui évince les invétérés séducteurs. Ouais … potable, je dirais. Même mignonne avec ses tâches de rousseurs et ses beaux yeux bleus. Habitué aux artifices des femmes, elle semble si naturelle que c'en est déconcertant. Après son autorisation, je prends place. Ca a été plus facile que ce que je m'étais imaginé.
Axel, Axel Dashwood
Si mon nom de famille ne lui dit rien, c'est que soit elle n'est pas du coin, soit elle ne connaît absolument rien à la finance et l'économie.
Et toi ?
Demandais-je en soit-disant toute innocence.
On peut commencer par se tutoyer ?
Proposais-je. Après tout on devait à peu près avoir le même âge. Et puisque je suis sympa, parfois, un élan de générosité me traverse :
Je peux t'offrir un verre ?
Je suis rapide, certes, mais généralement on va pas un bar pour se faire des potes. Ni pour faire réellement connaissance … ça se termine rapidement dans un lit. Pourtant, je sais qu'avec elle, ça va être plus compliqué, mais tenter de lui montrer certaines de mes qualités en réalité inexistantes ne pourraient que m'apporter des points.
Et le diable a commencé sa démarche…
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(✰) message posté Mer 23 Juil 2014 - 23:19 par Invité
Axel ∞ Elsa
Elsa avait eu très peu d'hommes dans sa vie. Il fallait dire qu'elle était jeune aussi. Il y avait eu quelques flirts, et il y avait eu Noah. Et c'était tout. Sans être volage, la jeune femme était assez libre dans l'âme. S'attacher à des amis oui, à une personne particulière peut être pas. Du moins pas pour le moment. La souffrance était trop grande dans chaque relation. Elle avait quitté Noah il y a quelques années. Pas parce qu'elle ne l'aimait plus. Mais elle connaissait bien l'individu en question, et il n'était pas ce qu'il y avait de plus fidèle. Le jeune homme ne l'avait pas trompé, ou alors elle n'en savait rien, mais il l'aurait fait tôt ou tard. Alors, elle avait préféré prendre les devants. C'était mieux comme ça. La pauvre n'avait rien compris de ce qui lui arrivait. Ils étaient pourtant tellement complices. Elsa était partie en Bolivie sans savoir si leur amitié survivrait. Elle ne l'avait pas encore croisé depuis son retour.
Oubliant Noah pour le moment, elle reporta son attention sur le jeune homme qui s'était invité auprès d'elle. La jeune femme avait l'habitude de se faire draguer. Mais se faire accoster de cette façon là était une première. Intriguée ou amusée, peut être les deux à la fois, elle rentra dans le jeu. Il fallait dire qu'il n'était pas dégueulasse à regarder. Bien au contraire. Axel, Axel Dashwood. Et toi ? répondit-il. Elsa écarquilla les yeux de surprise. Quelle étrange rencontre. Dashwood comme l'entreprise ? s'exclama t-elle. Si un jour on lui avait dit qu'un Dashwood s’assiérait à côté d'elle, elle aurait ri. En Angleterre, particulièrement à Londres, cette famille était aussi réputée que la famille royale. Sans rire, elle étaient LA grande richesse par excellence, la réussite. Ce nom étaient une marque. Réalisant qu'elle montrait son étonnement un peu trop, la jeune femme se ressaisit. Il devait avoir l'habitude que les gens s’enthousiasment de sa présence et la recherche. Elsa n'était pas de ceux là. L'argent ne l'attirait pas. Elle était seulement surprise que quelqu'un comme lui fréquente Le Barfly. Je m'appelle Elsa. répondit elle simplement. Sans préciser son nom, car il n'avait aucune importance. Subitement, la jeune femme se demanda si lui n'avait pas fait exprès de citer le sien. Ou alors, il l'avait fait par habitude. Quoiqu'il en soit, elle restait suspicieuse. On peut commencer par se tutoyer ? Elsa souria. C'est vrai qu'ils n'avaient aucune raison de se vouvoyer. Si ce n'était pour la différence de rang. Mais ils avaient sans doute le même âge. Oui, en effet on peut. Elle finit la dernière gorgée de son cuba libre ce qui signifiait que cela faisait déjà un petit bout de temps qu'elle était ici. Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille. Que pourrait-elle raconter à un inconnu ? Je peux t'offrir un verre ? Galanterie ou démonstration de richesse ? Elsa haussa les épaules. Le geste était généreux tout de même. Pourquoi pas ! Une caipirinha s'il te plait. réclama t-elle.
La jeune anglaise observa les alentours. Ses amis s'étaient-ils fait la malle ? Ils étaient tellement barjos que cela ne l'étonnerait même pas. Elsa souria sur cette pensée. Elle adorait sa bande de copains. Ils se connaissaient depuis les couches culottes pour la plus part. Garder des amis pendant autant d'années était un combat de tous les jours. Elle ramena son attention sur le jeune homme qui l'accompagnait. Alors dis moi, qu'est ce que peu bien faire un Dashwood dans un bar aussi bas de gamme ? interrogea t-elle. Sans vouloir vous offenser les gars ! dit-elle malicieusement aux serveurs qui avaient vivement réagis. Le Barfly était vraiment un bar super cool et branché. Mais il n'avait pas le prestige des endroits qu'Axel devait fréquenter la plus part de son temps. Elle le jugeait peut être trop vite. En attendant, son instinct s'était rarement trompé.
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(✰) message posté Ven 25 Juil 2014 - 21:35 par Invité
J'ai longtemps détesté porter mon nom car il m'oblige à me rappeler de mes futurs responsabilités. Il a pu aussi me prouver qu'avec l'argent, tout s'achète. Sauf l'amour. Je l'ai longtemps refoulé, jusqu'à me trouver un dérivé de mon nom pour passer inaperçu, pour ne pas être la cible de la presse londonienne qui meurt d'envie de trouver des clichés défoncés à la weed de l'aîné Dashwood.
Pourtant, là, j'adore mon nom car son incrédulité me donne envie de rire et que je sens le vent tourner en ma faveur. Oui, Dashwood, ma belle. En chair et en os. Elle veut des bijoux ? Je peux lui en donner en échange d'une seule nuit à ses côtés. Ou peut-être deux si c'est bon. Peu importe ce qu'elle veut, je peux lui acheter. Même sa demande la plus indécente m'irait.
Exactement.
Je ne poursuis pas, je n'ai pas envie de l'ennuyer avec la finance et l'économie blablabla. Et aiguisé sa curiosité est ma priorité, me montrer modeste, également. C'est pas dans mon habitude de bourgeois, mais cette fois-ci, j'oublie. Je me suis déjà exposé en lui disant mon nom, ce qu'elle ne fait pas, visiblement. J'apprécie sa méfiance. Un peu. Car, autant dire qu'elle semble vouloir me compliquer la tâche. Ca ne me semble pas perdu pour autant, et Alexander ne m'a pas donné de date butoir. Je me retiens de me retourner, mais je suis certain qu'ils nous fixent. Tous. J'espère simplement qu'elle ne remarquera rien, sinon je suis foutue. Une femme a une intuition hors du commun …
Elsa, beau prénom pour une très belle femme.
Je la regarde, presque intensément. Oui, c'est très joli. Presque aristocratique. Depuis l'enfance, on m'a dit que les femmes adoraient être complimenter pour leur égo et leur confiance en elles-même. Qui crache sur un compliment ? Personne, à moins d'être fou. Ou peut-être d'être complètement désintéressé. Ladite Elsa ne semblait se douter de rien …Tant mieux, je peux continuer mon petit jeu malsain. Arg… si ça continuait elle allait presque me faire regretter de me jouer d'elle parce qu'elle semblait si inoffensive … J'aurais préféré tomber sur une jeune femme superficielle plutôt qu'une jeune femme simple. Pourtant, j'abandonne pas. Non, un Dashwood ne recule devant aucun obstacle. La réussite de ma famille en est l'exemple même … mais, moi, suis-je vraiment une réussite ?
J'attirais l'attention du barman et m'exclama :
Une caipirinha pour la demoiselle, et un whisky.
Je sais que c'est pas bien parce que même si ça vient d'une galanterie, j'ai l'impression, qu'involontairement je tente d'abuser d'elle en la faisant boire un petit plus pour qu'elle s'ouvre … J'ai quand même des valeurs, je n'abuserais jamais d'une femme, et puis quelques verres dans le nez ça ne pourra que m'aider … Ouais, décidément, je suis un bel enfoiré. Mais j'le vis bien, bien que ma conscience à tendance à m'emmerder.
A sa question, je reste surprit. WTF ?! Et merde. En plus elle est intelligente… et perspicace. Bon. En tout cas elle retourne sur mon nom, ce qui montre que j'ai attiré sa curiosité. Peut-être pas comme je l'espérais, mais je m'en contenterai. Et puis, cette fois, je joue la carte de la vérité.
Préjugé, préjugé …
fis-je amusé, avec un sourire amical (pour l'instant) collait au lèvre.
La simplicité, ça ne fait pas de mal.
Mon regard croise le sien. Oui, c'est un sous-entendu, mais peut-être qu'il allait lui échapper. Toutefois, je poursuis :
Mes amis traînent dans le coin.
Ami était un grand mot. C'était plutôt des … connaissance ? Je n'en savais trop rien.
Et j'aime bien l'ambiance du bar, on y trouve toute sorte de catégorie sociale. Me mélanger n'est pas un problème.
Pour moi, pas pour ma mère qui aurait horreur de me voir épouser une jeune fille de basse condition.
Et toi, Elsa, dis-moi, qui es-tu à part une jeune femme qui aime boire une caipirinha et fréquenter le Barfly ? Je suis sûr que tu es tellement plus que ça.
Au fond de moi, j'en suis persuadé. J'ai l'impression qu'elle a mille et une histoires à me raconter. Qu'avec elle, je ne peux que m'enrichir. Je ne sais pas pourquoi, mais je le sais.
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(✰) message posté Dim 17 Aoû 2014 - 22:21 par Invité
Axel ∞ Elsa
Elsa n'était pas dupe. Elle avait très bien remarqué le petit manège du jeune homme. On vient s'installer, on se présente pour épater, on offre un verre, on charme par un sourire innocent. Des gars comme celui là, elle en avait vu d'autres la Elsa. On ne la lui faisait pas. La jeune femme ne s'était jamais estimée jolie. Ni moche d'ailleurs. En faite, elle n'avait pas d'avis sur son propre physique. Bien qu'elle aime plaire, elle ne se focalisait pas sur ce genre de chose. Elle préférait de loin aller à l'essentiel. Et l'essentiel ne s'arrêtait pas à une façade. Cela était valable pour tout ce qui concernait la vie. Un arbre n'était pas juste un tronc marron avec des feuilles. Un arbre était l'oxygène, la vie. Une photo n'était pas juste une image de personnes ou autres. Elle était une histoire, un souvenir appartenant désormais au passé. Des exemples comme ceux là, la demoiselle aurait pu en trouver encore des dizaines et des dizaines. Quoiqu'il en soit, le jeune homme en sa présence avait un air faussement innocent. Elle le sentait, mais elle avait décidé de ne pas le voir. Après tout, elle pourrait être surprise. Depuis son retour, elle éprouvait un manque d'aventure. Axel serait peut être une dose d'aventure londonienne, qui sait. Elle prit le verre qu'il lui offrait et trinqua avec lui. La première gorgée acidulée satisfécit la jeune femme. Elle adorait cette boisson à base de citron.
Observant le jeune homme présent à ses côtés, Axel en l'occurrence, elle se demanda ce qu'elle ferait si elle possédait une aussi grande fortune que la sienne. La question était sans réponse. Comment pouvait-on vivre avec autant d'argent ? Si chaque personne à la tête d'aussi grosses fortunes en reversait 10 pour cent à une personne pauvre, il n'y aurait plus de misère dans la rue. Elsa secoua la tête, ses pensées humanistes revenaient bien trop souvent flotter dans son esprit. Elle était humaniste certes, mais elle ne pourrait pas sauver le monde. Il fallait qu'elle tourne la page, qu'elle laisse la Bolivie là où elle était pour se construire un avenir. Il serait quand même dommage qu'elle bosse chez HMV toute sa vie. Le problème était qu'Elsa ne savait pas ce qu'elle allait faire de son avenir. Mais au moins, elle, elle avait le choix se dit-elle. Elle imagina que reprendre l'entreprise d'un père devait être beaucoup de pression et d'inconvénients. Mais elle n'allait pas le plaindre non plus.
Lorsqu'il répondit à sa question, Elsa ne put s'empêcher de réprimer un sourire. Préjugés certes, mais il fallait tout de même avouer que c'était intriguant. Il lui dit que ses amis trainaient dans ce bar. Elsa se retourna et observa la salle. Elle sourcilla en reconnaissant certains jeunes hommes qui l'avaient plutôt emmerdés jadis. Ils s'imaginaient, pour elle ne savait quelle raison, qu'ils réussiraient à la mettre dans leurs lits. Mais la jeune femme n'était pas une fille facile. Elle fut d'autant plus surprise de les voir qu'elle remarqua qu'ils l'observaient, elle et Axel. L'anglaise lui porta un regard interrogateur qui resterait sans doutes sans réponse. Et j'aime bien l'ambiance du bar, on y trouve toute sorte de catégorie sociale. Me mélanger n'est pas un problème. Elsa étouffa un rire. "Se mélanger", quelle curieuse expression. Il était donc ce genre de personne qui instaurait une barrière entre elle et "les autres". C'est ce que je vois. répondit-elle d'une voix plate. Elle faisait partie de la deuxième catégorie de personne, celle de l'autre côté de la barrière. Elsa n'attachait pas d'importance aux catégories sociales, mais il fallait quand même avouer que c'était une belle connerie. Et toi, Elsa, dis-moi, qui es-tu à part une jeune femme qui aime boire une caipirinha et fréquenter le Barfly ? Je suis sûr que tu es tellement plus que ça. l'interrogea t-il à son tour. Elsa souria. Qui sait ? Je ne suis peut être qu'une jeune femme qui aime boire de la caipirinha et fréquenter le Barfly.. répondit-elle énigmatique. S'il voulait en savoir plus sur elle, il devrait creuser. Elle n'était pas dupe. Il ne s’intéressait pas à elle plus que cela. Je n'étais pas venue ici depuis un bon bout de temps.. ajouta t-elle songeuse. Suspicieuse, elle se retourna à nouveau vers les jeunes hommes assis dans le fond du bar. Ils détournèrent subitement les yeux vers leurs bières. Elle reporta un regard accusateur sur Dashwood. Dis moi, tu ne ferais quand même pas parti de la bande de gros plouc qui est derrière nous ? Parce que si c'est le cas, c'est vraiment manque de bol pour toi. déclara t-elle agacée. Il fallait qu'elle en ait le cœur nette. Elle déciderait ensuite si elle devait se faire rouler dans la farine oui ou non.
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(✰) message posté Mar 19 Aoû 2014 - 14:30 par Invité
Elle semblait mordre à l'hameçon. Enfin, c'est ce que je croyais, naïvement. L'incrédulité qu'elle semblait m'avoir montrer, dès mon nom dévoilé, m'avait laissé croire qu'elle n'était pas désintéressé. Argent, pouvoir, luxe… peut-être était-ce ses maîtres mots. Ou bien, peut-être avait-elle tendance à montrer sa surprise d'une manière… surdimensionnée. Quoi que je pus la comprendre. Elle avait en face d'elle l'un des plus héritiers d'une des plus grandes fortunes d'Angleterre, bâti de rien, devenu quelque chose de grand. Un rêve d'innombrable personne, dont la faillite touche fatalement ces derniers temps. Mon ancêtre m'aurait certainement mit un coup de pied au fesse pour le peu d'intérêt que je porte à la société familiale, dont les admirateurs ne manquent pas. Mais la finance, ce n'est pas pour moi. J'ai pourtant fait des études dans ce domaine, mais, rien à faire, je passais le plus clair de mon temps à m'assoupir ou à mâchouiller un stylo, attendant désespérément la fin du supplice.
Pourtant, dès qu'elle s'exprima, je ne pus m'empêcher de constater son ton amertume. Mettais-je tromper ? Depuis mon enfance on me parle des différences sociales. On m'a même dit que se mélanger avec les pauvres étaient une horreur. Je n'y crois pas ; quelques que soit la catégorie sociale, j'ai du respect pour la personne (même celle que je mets facilement dans mon lit). Certes, mon arrogance, mon air hautain peut me rattraper, mais c'est cette société bourgeoise qui m'a formé. On ne peut pas me blâmer quand mon adolescence a été formé par ses idées abjectes. Il suffit de voir avec quelle force ma mère regarde de haut les miséreux pour comprendre qu'elle n'acceptera jamais de me voir au bras d'une "moyenne". Malheureusement pour elle, son avis est secondaire et je l'emmerde ; j'en ai toujours fait qu'à ma tête. On a beau être au 21ème siècle, les mariages arrangés ça existe toujours dans mon monde. C'est ce qu'essaie de faire mes parents avec une Ecossaise. L'argent attire même les plus belles âmes, même les plus innocents peuvent se damner pour en avoir. Même ma réputation de merde peut être oublié pour des modiques millions. Je pourrais en parler pendant des heures des pensées arriérés de mes parents, de mon entourage, du beau monde, de l'influence de l'argent… mais, ça n'en vaut pas le coup. Non, réellement pas. Paris m'a prouvé qu'il y avait des choses plus importantes, moins superficiels. Pourtant, quand je me regarde dans la glace, j'arrive même plus à savoir qui je suis réellement, quel est mon monde, et pourquoi il m'arrive de me dégoûter, pourquoi je garde cet air hautain et superficiel à longueur de journée. Parce qu'on m'a apprit à l'être ? Parce que de ne pas se montrer tel qu'on est , est plus facile ? Si seulement Elsa connaissait le vrai Axel, elle n'en croirait pas ses yeux. Un petit péteux qui ne rêve que de photographier la vie. Qui rêve de liberté et de ne pas être accroché à ses obligations d'aînés.
Je cligne des yeux, une, puis deux fois pour me rappeler où je suis et pourquoi je suis en face d'elle. Elle est plutôt jolie, la Elsa. Elle pourrait être photogénique. Elle aurait pu avoir plus de chance que de tomber sur un bâtard comme moi. Malheureusement, c'est son jour de malchance. Je ne réponds rien à son amertume. Pourtant, j'arque un sourcils, interrogateur à sa question.
Ta vie serait bien monotone, alors.
Et certainement ennuyante à souhait. J'hausse les épaules. Je hais la routine, pourtant nous le sommes tous.
Ou alors, tu es alcoolique.
J'en doute fortement, c'est pour ça, que j'esquisse un faible sourire avant d'émettre un léger rire. Je me rends compte que c'est pas si désagréable de lui parler "normalement". De parler à quelqu'un de normal, de simple, parfois ça fait du bien. Je perds son regard des yeux, un instant, et malheureusement elle me balance une bombe. Je me retiens d'éclater de rire, tellement que je me mords la langue, par rapport à son "bande de gros plouc'". Hmm… Délicat. Je tourne sept fois ma langue dans ma bouche avant d'y répondre. Finalement, je joue la carte de la sincérité. Et alors ? Ca ne signifie pas, que, parce que je les fréquente que c'est mon pari du moment.
Oh, tu es dur avec eux. Qu'est-ce qu'ils t'ont fait pour que tu les qualifies de la sorte ?
Remarque, je n'ai pas été particulièrement gentil avec elle, non plus, dans mes pensées.
Et oui, je les connais. On traîne dans les bars ensemble, mais ça s'arrête là. Ils ...sont … sympa… et particuliers, oui, mais pas méchant pour autant.
Oula, Axel l'avocat des "gros plouc" c'est quelque chose ! Mais, c'est fait exprès mes chéries. Je me montre détaché et je fais mine d'ignorer la situation. Tactique ultime, non ?
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(✰) message posté Ven 29 Aoû 2014 - 23:44 par Invité
Axel ∞ Elsa
Elle s'était toujours demandé comment c'était. D'être riche. Qu'est ce qui changeait réellement ? Hormis l'aspect matériel. Le regard des autres, son estime de soi, la philosophie de sa propre vie.. C'était pour ce genre d'élements qu'elle se demandait ce que ça faisait d'être riche. La vie était forcément plus facile du fait qu'on se débarrassait sans problème de tout ses devoirs de citoyen. Après ça, il restait de quoi se faire plaisir. Mais Elsa s'interrogeait sur la façon de voir la vie, sur le ressenti. Ce Dashwood si fier de son nom, était-il heureux avec tout cet argent ? Était-il fier ou sceptique pour ne jamais avoir eu à lever le petit doigt ? Car si on père, ou son grand-père qu'importe, avait travaillé un minimum pour acquérir cette fortune, qu'en était-il de l'héritier ? Elsa doutait qu'il ait réellement travaillé un jour. Quand on naissait dans une cage dorée, pouvait-on se rendre compte de toutes ces choses ? Peut être que oui. Peut être que non. La jeune femme se retenait pour ne pas poser toutes ses questions. Le pauvre Axel en aurait été assommé. De plus, elle ne voulait surtout pas parler d'argent avec lui. En tous cas, pas ce soir. Elle ria intérieurement suite à cette dernière pensée. Voilà qu'elle envisageait maintenant de le revoir. Pauvre fille, que pouvait-elle être à ses yeux ? Rien, rien du tout. Quand bien même lui porterait-il un intérêt, ils n'appartenaient pas au même monde et quoiqu'on en dise, cela se ressentirai un jour. Songeuse, elle sirota sa caïpirinha. La jeune femme ne comprenait pas vraiment pourquoi elle se prenait la tête avec cela, elle qui n'accordait pas la moindre appartenance à l'argent. Trop matériel à son goût, l'aspect financier n'était que source de désaccord.
Ta vie serait bien monotone, alors. Elsa retourna à la réalité. Ou alors, tu es alcoolique. La jeune femme laissa échapper un rire cristallin. Elle ne savait pas si s'était de l'humour mais l'amusement la saisit aussitôt. Puis Axel ria aussi, légèrement. Elle repoussa ses cheveux en arrière. Finalement, même si elle était différente de ce qui était prévu, la soirée se déroulait d'une façon plutôt agréable. Le destin jouait parfois d'une drôle de façon. S'en était étourdissant de voir à quel point les choses pouvait évoluer vite et facilement, sans qu'on ait le temps de contrôler quoique se soit. Même si personne n'y pense en temps réel, chaque action, même infime, jouait un rôle sur le déroulement des événements futur. Appelez ça destin ou hasard si vous voulez, mais Elsa était persuadée que ce n'était autre que l'influence de la nature tout bêtement. Une brebis se laissant distraire par un papillon récoltait pour seul avenir de se faire bouffer par un loup. Si elle avait bêtement relevé la tête deux secondes plus tard, elle n'aurait pas vu le papillon, elle n'aurait pas été distraire, elle aurait continué son chemin et aurait échappé au loup se trouvant dans les parages cinq minutes plus tard. Une vie tenait à aussi peu que ça. Et se soir, s'était la vie d'Elsa qui se retrouvait confrontée au loup. Non rien de tout ça, répondit la jeune femme songeuse, j'en faisais simplement appel à ton imagination. Elle souria gentillement à l'inconnu à ses côtés. Dans exactement trois verres, elle aurait bien du mal à rester lucide. Il fallait qu'elle en reste là. S'il y a bien une chose que la demoiselle avait en horreur, s'était de ne pas se contrôler.
La bande d'idiots présente derrière son dos était désormais dans sa ligne de mire. Elle ne savait pas comment elle s'y prendrait, mais elle comptait bien ne pas les louper. Ils l'avaient embêté maintes et maintes fois il y a deux ans. Heureusement que les barmans portaient un regard attentif sur les demoiselles sans défenses présentent dans leur bar. Un drame était si vite arrivé. En général, tout se passait bien et l'ambiance était bonne au Barfly. Mais il suffisait d'un abruti pour que ça tourne au fiasco. Oh, tu es dur avec eux. Qu'est-ce qu'ils t'ont fait pour que tu les qualifies de la sorte ? Elsa sourcilla furieusement. Et oui, je les connais. On traîne dans les bars ensemble, mais ça s'arrête là. Ils ...sont … sympa… et particuliers, oui, mais pas méchant pour autant répondit-il enfin. Donc elle avait raison. Il les connaissait. La jeune femme reporta son attention sur son verre, écrasant le citron avec sa touille pour évacuer son énervement. Comment avait-elle pu se laisser berner ? Il ne pouvait qu'être comme eux, un andouille sans cervelle ne pensant qu'à une chose. Baiser un bon coup et traiter les femmes comme des objets. On prends, puis on jette. Il avait pourtant été plus subtil et moins pénible. Ils sont lourds tes copains. Le prochain qui vient m'emmerder risque de le regretter répondit-elle en pesant ses mots. Elle fixa Axel dans les yeux pour qu'il comprenne que le message lui était également adressé. S'il était intelligent, il lui fouterait la paix. Sinon, elle aviserait. Elle avala sa dernière gorgée d'alcool et se leva. Ses amis avaient du mettre les voiles et penser la laisser en bonne compagnie. Elle ne leur en voulait pas. Elsa avait oublié à quel point la vie londonienne était éreintante. Elle jeta sa veste noire sur ses épaules et s'apprêta à partir. Avant de tourner les talons, elle souhaitait donner une dernière chance au jeune Dashwood. Ainsi elle resta debout face à lui, attendant une réaction.
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(✰) message posté Ven 5 Sep 2014 - 21:45 par Invité
La Elsa me déstabilise. Elle me fusille du regard, sourcille nerveusement. Qui aurait cru qu'une si jolie jeune femme pouvait avoir ce regard revolver ? Je pointe mon doux regard dans le sien. C'est indéchiffrable, innocent mais pourtant si violent … comme une décharge électrique. Son regard semble me dire que je n'ai pas intérêt à faire le con. Malheureusement, j'en suis un. Axel Dashwood excelle pour disparaître de la circulation de la gent féminine du jour au lendemain. Libertin sur les bords, légèrement trouillard et incapable de s'engager avec une femme dès qu'elle a ouvert les cuisses à lui le premier soir. Bref, j'aime pas réitérer l'expérience avec les femmes, je préfère le sang neuf. Ouais, j'devrais écrire ça, un jour, si jamais j'ai besoin de faire un C.V… on sait jamais, mon père va peut-être me dire d'me casser. Je secoue doucement la tête, inutile d'y penser, sinon je vais finir ivre, ce soir.
Je fini par baisser le regard pour contempler ce dont elle subit à son verre : elle écrase vivement son citron avec sa touille. Arg, ça se complique. Je ne veux pas la blessé. Non, ce serait dommage de tout foirer dès la première rencontre, non ? Et puis… surtout… ça me confirme que c'est un fort caractère, que, si je merde, je ne vais avoir que la revers de la médaille. Je suis lâche, alors … j'sais pas si elle aura réellement le temps de me faire un petit speech, et puis de me foutre une claque en passant. Je me sens déjà mal, comme si j'étais nu devant des millions de personnes, mais, évidemment elle ne s'arrête pas en si bon chemin : elle me lance de l'eau glacé sur la gueule par sa menace. J'avale ma salive de travers, m'étouffe, tousse bruyamment. Arg, j'ai l'air d'un beau idiot … Et la voilà, la Elsa, qui s'en va… Je la regarde, sidéré, incapable de réagir. Pourtant, c'est ce qu'elle attend. Merde, merde, merde Axel vite, vite … MAIS COMMENT TOUT A BASCULÉ SI VITE ? J'ai rien vu venir !
Tu… T-tu y vas ? J-Je crois qu'il pleut.
Ah bravo ! C'est tout ce que j'ai trouvé à dire ! Alors, endors-toi Axel avec ton whisky et tes conneries. Je me racle la gorge, reprenant mes esprits, visiblement déboussolé.
J'ai mal agit ? Est-ce que je t'ai froissé ? Si c'est le cas, j'en suis désolé.
Axel Dashwood, menteur, acte un :
Je ne veux pas t'emmerder. Je suis navré que tu me mettes dans le même panier … c'est dommage … mais je comprends et je ne te retiens pas. J'espère tout de même qu'on pourra se revoir, et t'offrir un autre caipirinha car j'ai passé une agréable partie de la soirée avec toi.
Quoi que, la fin n'est pas fausse. J'ai aimé ce moment avec elle, mais je ne la retiens pas, car j'ai bien comprit que ce soir, je peux toujours rêver … Mais, c'est pas grave, je suis patient, Elsa. Je lui souris. Tiens, il me semble vrai, celui-là.
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(✰) message posté Sam 6 Sep 2014 - 12:07 par Invité
Axel ∞ Elsa
Elle n'avait pas l'intention de perdre son temps avec un abruti qui se jouerait d'elle. La jeune femme était loin d'être stupide, des idiots de ce genre, elle en avait vu d'autres. A commencer par la fameuse bande de mecs au fond du bar. Il ne fallait pas prendre la jeune femme pour une débutante. Les magouilles pour mettre quelqu'un dans son lit, ça ne datait pas d'aujourd'hui. Elsa était un peu déçue. Ce jeune homme en face d'elle avait quelque chose de sincère dans ses yeux, mais tout le reste sonnait faux. Elle se demandait souvent comment, et surtout pourquoi, les gens pouvaient-ils se cacher derrière des personnages. A quoi cela servait-il d'être quelqu'un d'autre que soit ? Elsa avait depuis longtemps arrêté de chercher des réponses. Mais la question subsistait. Quoiqu'il en soit, il était évident que le jeune Dashwood refoulait bien des choses. La jeune anglaise ne souhaitait pas devenir un défouloir. S'il était amis avec les autres bêtas, alors elle ne donnait pas cher de sa peau. Elle ne serait qu'un divertissement d'une nuit. Hors, elle n'était strictement pas d'humeur à cela.
Elle se trouvait donc debout, la veste mise, prête à partir. De toute manière, qu'il se rattrape ou non, elle voulait faire disparaître de son champs de vue les "copains" de Dashwood. Ils lui avaient assez tapé sur le système comme ça, elle ne souhaitait pas en rajouter. Elle attendait une réaction d'Axel qui ne tarda pas à venir. Surpris, le jeune homme bafouilla. Tu… T-tu y vas ? J-Je crois qu'il pleut. Elsa haussa à nouveau un sourcil, partagée entre l'envie de rire et de lui balancer un verre à la figure. On ne la lui avait encore jamais faite celle-là. S'il n'avait que cela en stock, s'était bien dommage. Mais il poursuivit, reprenant la maîtrise de ses expressions. J'ai mal agit ? Est-ce que je t'ai froissé ? Si c'est le cas, j'en suis désolé. Elle tourna légèrement la tête vers le groupe d'individus au fond du bar. Ils en menaient moins large depuis qu'elle avait compris leur petit jeu. Ne fais pas l'innocent. Tu as très bien compris que j'étais loin d'être stupide balança Elsa d'une voix plate. Elle ne savait pas réellement comment réagir face à cette situation. Elle commençait à fatiguer et souhaitait simplement rentrer chez elle. Axel avait juste déclenché l'idée qu'il était plus que temps de rentrer.
Elle commença à se retourner pour se diriger vers la porte quand Dashwood intervint à nouveau. Je ne veux pas t'emmerder. Je suis navré que tu me mettes dans le même panier … c'est dommage … mais je comprends et je ne te retiens pas. J'espère tout de même qu'on pourra se revoir, et t'offrir un autre caipirinha car j'ai passé une agréable partie de la soirée avec toi. Elsa marqua un temps d'arrêt. Mensonge ou vérité ? Peut être qu'elle ne voulait pas connaître la réponse, elle était sans doute inconsciente mais la jeune femme revint vers Axel. Elle sortit un bout de papier de sa poche, griffonna un numéro avant de le glisser dans la poche du jeune homme. Bien entendu, au fond, personne n'en avait perdu une miette. Elle leur balança un regard pleins de défis. Puis sans un mot elle tourna les talons et sortit du bar.