"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici what a funny situation, right? (james) 2979874845 what a funny situation, right? (james) 1973890357
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what a funny situation, right? (james)

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() message posté Sam 23 Aoû 2014 - 21:27 par Invité
Maura Moriarty ∞ James Westlake
what a funny situation, right ?
Un œil à la fois, elle ouvre les yeux pour ensuite dévier le regard vers le réveille-matin qui est sur sa commode. Intérieurement, elle peste contre elle, mais aussi contre cette inconnue présente dans son appartement. Inconnue qui a été ramené par Clint. Il est cinq heures du matin et Maura est incapable de se rendormir, c'est impossible pour elle. Une fois réveillée, elle est incapable de se rendormir alors elle est condamnée à se lever pour faire ces affaires avant que sa journée au boulot débute. Heureusement que c'est sa dernière parce que la jeune femme a littéralement besoin d'un peu plus de sommeil et intérieurement, elle se fait la promesse d'y remédier ce week-end. Avec un grognement, Maura se relève de son lit douillet pour immédiatement directement enfiler un truc chaud dans la froideur de son appartement. Sortant de sa chambre, elle prend la direction de la chambre de Clint pour le voir dormir confortablement. Avec une mine certainement horrible, elle s'approche pour le réveiller. Ce dernier sursaute. « La prochaine fois que tu décides de ramener une conne, dis-lui de faire moins de bruits en quittant. D'accord ? » La rousse n'attend pas de réponse qu'elle ajoute déjà un truc. « Parce que sinon, je te jure sur ta tête Clint, que je te fous dehors. » Cette fois encore, elle n'attend pas de réponse qu'elle tourne les talons pour se diriger vers la cuisine pour démarrer la machine à café. À nouveau, elle regarde l'heure : 5h45. En baillant, Maura se verse une tasse de café pour immédiatement en boire une gorgée tout en espérant que cela l'a réveille davantage. Lorsque finalement l'horloge affiche 6h15, Maura commence à se préparer afin d'être à l'heure au boulot. Avec énormément d'indécision, elle regarde les nombreux vêtements présents dans sa penderie pour finalement enfiler un chemisier rouge accompagné d'une jupe beige tout en agrémentant sa tenue d'une paire de talons hauts beige et d'un rouge à lèvres rouge. À sept heures, elle est prête et quitte son appartement.

Elle est encore endormie lorsqu'elle s'assoit dans un bus. Maura profite des quelques minutes du trajet pour fermer les yeux et se reposer avant de travailler. Lorsque le bus s'arrête, elle sursaute tout en fronçant les sourcils pour ensuite débarquer du bus et se rendre à l'immeuble où est situé la maison d'édition. Tout en se rendant aux ascenseurs, elle salue les gens qu'elle croise en affichant un sourire. Au plus profond d'elle, Maura espère que cette journée va passer le plus vite possible afin qu'elle puisse retrouver son lit rapidement. Paresse quand tu nous tiens, ce dit-elle en entrant dans un ascenseur qui la mène jusqu'au dernier étage où se situe désormais son bureau. Aussitôt arrivée, elle commence sa journée. Journée qui passer vite comme elle l'a souhaitée plus tôt dans la matinée. Lorsqu'enfin elle constate que sa journée de travail est terminée, Maura saute pratiquement de joie devant l'imprimante sauf qu'elle se retient jusqu'à ce qu'elle se trouve à l'extérieur. « Bonsoir James, j'ai mis des papiers importants sur votre bureau. Sur ce, je vous souhaite un excellent week-end. » Dit-elle à son patron en le croisant à l'extérieur. Elle se garde d'ajouter que pour sa part, elle fera la marmotte. Elle s'apprêtait à dire au revoir lorsqu'elle voit, au loin, une personne qu'elle a fréquentée quelques semaines avant d'être abonné aux absences. Il s'approche d'eux. Pendant cinq petites secondes, elle paniqua et il continuait de s'avancer. « Wow, Maura, je ne pensais pas te croiser à West London. » Elle esquissa un petit sourire lorsqu'il ajouta qu'ils devraient sortir un de ces quatre pour rattraper le temps perdu. Prise de panique, elle prend la main de James et se colla à lui. « Elliot, je te présente James. James est mon petit-copain. » Le seul truc qui lui a passé par la tête était de faire de James son faux petit-copain. Merde.
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() message posté Dim 24 Aoû 2014 - 21:07 par Invité




Cela faisait un bon bout de temps que James avait renoncé à toutes les frivolités d’un week-end agréable et reposant. Au regard de ses responsabilités et de la masse de travail qui l’attendait quotidiennement, l’éditeur ne pouvait se permettre d’écourter sa semaine de travail. Ainsi, il lui arrivait bien souvent de venir travailler à l’heure où tout le monde était déjà rentré chez soi. Il aimait ces instants de tranquillité, où il n’avait pas à se soucier des erreurs des uns, des problèmes des autres, de sa secrétaire l’informant d’un énième rendez-vous ou des requêtes d’un auteur. Finalement, c’était peut-être même le meilleur moment pour se montrer productif. Naturellement, il n’allait pas demander à sa jeune stagiaire d’en faire autant que lui. Maura lui était pourtant d’une aide précieuse au cours de la semaine et James avait appris à lui faire confiance. Il ne regrettait vraiment pas de l’avoir tiré des vilaines griffes de Swanson. Il était persuadé qu’elle deviendrait une éditrice de talent. James avait l’œil pour repérer les futurs pontes du milieu littéraire et incontestablement, le parcours de Maura serait remarquable. Vraiment satisfait de son travail au cours de la semaine, James ne lui confiait que rarement de nouvelles tâches durant le week-end. Au pire des cas, il lui demandait son avis sur tel ou tel manuscrit, sachant que tout comme lui, lire était loin d’être une contrainte pour elle. D’ailleurs, tous les manuscrits qu’elle lui avait recommandés s’étaient avérés excellents. Elle avait un goût certain en matière d’écrits littéraires. « Je vous remercie Maura. Vous en avez suffisamment fait pour aujourd’hui. Passez une bonne soirée et un excellent week-end.» Logiquement, tout aurait dû s’arrêter là. Oui, logiquement… Hélas, l’impensable se produisit et tout alla tellement vite que James n’eut pas vraiment le temps de réaliser la situation ô combien délicate dans laquelle sa jeune stagiaire était en train de le mettre. P A R D O N ????????? ELLE PERDAIT LA TETE OU QUOI ??? Les lèvres de James formèrent un « o » de consternation tandis qu’il réfléchissait à la manière dont il allait bien pouvoir la remettre en place. Non mais elle débloquait, n’est-ce pas ? Lui, son petit ami ??? Bordel de merde, il pourrait être son père ! Bon peut-être pas son père, mais un grand frère ou … TOUT mais pas son petit ami !! Pour qui allait-il passer ? Il avait une réputation à tenir, il représentait à lui seul une image de marque. Que penserait-on de lui si on apprenait ses frasques avec une jeune stagiaire ? Frasques qui d’ailleurs, n’existaient même pas !!  Voilà pourquoi l’audace dont elle fit preuve aurait aisément pu le mettre hors de lui mais pour une raison qui lui échappa totalement, James n’eut aucune réaction de recul. Sans doute car il n’avait pas l’habitude de voir Maura adopter un tel comportement et que par conséquent, il comprit que c’était très important pour elle. Qui était ce type louche d’ailleurs ? « Je … enchanté Elliot.» Retrouvant son assurance légendaire, James tendit la main en direction de l’homme pour le saluer. Sa main glissa dans le bas du dos de Maura et il l’attira un peu plus contre lui. Non pas pour passer pour un amoureux transi bien que ce soit l’image qu’il donnait à ce fameux Elliott, mais plutôt pour faire comprendre à Maura qu’il allait la tuer. L’étriper. Et l’enterrer là où personne ne pourrait jamais retrouver son corps. La mâchoire crispée, il se força tout de même à sourire et son regard croisa celui de Maura, lançant au passage des éclairs. Ca, elle allait clairement le lui payer !! « Chérie, tu ne me présentes pas ton ami ? » Car oui, c’était qui cet Elliott ? Et en quoi était-ce si important de lui faire croire qu’elle était en couple ?

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() message posté Lun 25 Aoû 2014 - 19:00 par Invité
Maura Moriarty ∞ James Westlake
what a funny situation, right ?
Dans quelle situation s'était-elle mise ? Pourquoi avait-elle eue besoin de mentir sur son état civil alors qu'elle aurait pu être 100% honnête avec cet Elliot. Lui dire qu'elle ne désirait pas de relations et qu'il ne lui plaisait pas réellement. Non, ça serait été méchant à dire. Merde, c'était une situation gênante pour la jeune femme et rien qu'à voir l'expression qu'affichait James, il se posait des questions. Peut-être avait-il même des envies de meurtres à son encontre ? Maura s'en voulait et voulait désespérément prendre ces jambes à son cou ou carrément s'enfoncer six pieds sous Terre. Cela lui aurait éviter d'humilier son patron en face de sa maison d'édition. « Je … enchanté Elliot. » Alors, lorsqu'il décida de jouer le jeu, Maura fut énormément surprise. La jeune femme s'était attendue à toutes sortes de réactions, mais certainement pas à celle-ci. Pas en sachant que cela ne ressemblait aucunement à James. Enfin, cela ne ressemblait pas à Maura de prétendre d'avoir un petit-copain alors que c'était un mensonge. En croisant le regard de James, Maura compris immédiatement qu'elle allait lui devoir des explications et une excellente raison pour qu'elle ose prétendre qu'il soit son faux petit-copain. « Chérie, tu ne me présentes pas ton ami ? » Elle fronce les sourcils, bloque quelques secondes avant de s'éclaircir la voix avec un raclement de gorge. « Bien sûr, chéri. James voici Eliott, Eliott voici James. Eliott est.. euh... » Elle se demande comment elle peut présenter Eliott. « Un ami. » Maura s'arrête en évitant de croiser le regard de James. Elle n'a pas spécialement envie de rentrer dans les détails. Elliot n'est pas du même avis puisqu'il ajoute dans un rire qu'il a été bien plus qu'un ami pendant un certain temps pour terminer en demandant pourquoi elle n'a plus redonnée de nouvelles. « Euh oui ! Toutes mes excuses. Le boulot a pris tout mon temps puis c'à été James. » Maura pince les lèvres en levant le regard vers James pour rapidement le reporter sur Elliot. Après ça, elle arrête de parler pour qu'un silence s'installe entre eux. Un silence qui semble s'éterniser et durer des heures. Ce dernier semble vouloir s'éterniser sur place et cela dérange énormément Maura qui est de plus en plus mal à l'aise dans cette situation saugrenue. Maura décide de jeter un coup d'oeil à sa montre. Dire que si elle n'avait pas rencontrée Elliot sur son passage, elle serait déjà de retour chez elle certainement habillé de son éternel pyjama. Installée confortablement sur son canapé avec un livre ou bien un film. Peut-être ferait-elle les deux lorsqu'elle allait se sortir de cette situation. Maura l'espérait. « Bon et bien, contente de t'avoir revue Elliot. » Une manière simple de lui dire qu'il était temps pour lui de quitter les lieux et d'aller là où il était certainement attendu. Ce dernier semble du même avis puisqu'il décide de leur souhaiter bonne soirée et de les contourner pour continuer sa route. Lorsqu'il est assez loin, Maura se décolle et retire sa main de celle de James. Elle ignore comment expliquer cette situation et elle y réfléchit tout en regardant ailleurs et se mordillant l'intérieur des joues.
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() message posté Mer 27 Aoû 2014 - 18:30 par Invité




L’indomptable nonchalance de James se mua bien vite en une expression d’incompréhension, tandis qu’il croisait ses bras devant lui, attendant fermement une explication. Il n’avait pas l’habitude qu’on le prenne ainsi au dépourvu et encore moins de manière aussi peu cavalière. Jusque là, l’attitude de Maura avait toujours été irréprochable. A son égard, elle se montrait même sur la réserve, pour ne pas dire timide. Oser l’impliquer dans une telle mascarade était donc extrêmement surprenant et l’éditeur n’avait pas l’intention d’en rester là. « J’ignore ce qui vient de vous passer par la tête mais j’espère que cela ne se reproduira pas. Au cas où la situation vous échapperez, je suis votre patron et non je ne sais quel individu lambda avec lequel vous pourriez vous permettre ce genre de dérapage. Est-ce bien clair ? » Il suffisait d’un pas de côté pour que James retrouve son aplomb légendaire. Etre à la tête de la plus grande maison d’édition du pays nécessitait de faire la part des choses entre la vie professionnelle et la vie privée. Maura se trouvait du côté pro. Et manifestement, James n’était pas vraiment enclin à se laisser entrainer dans ses histoires. S’il avait joué le jeu, c’est uniquement pour ne pas la mettre dans l’embarras face à cet Elliot. « Cela vous échappe certainement mais j’ai une réputation à tenir. Mon égo se porte à merveille mais qu’ira-t-on dire si on apprend que James Westlake sort avec sa stagiaire ? Vous pourriez passer pour ma fille, Maura.» Sérieusement, comme si ça le dérangeait !! James avait vécu pas mal d’aventures avec des jeunes femmes bien plus jeunes que Maura et il n’avait eu que faire des racontars circulant à son sujet. Mais cette fois, la donne était sensiblement différente. Ce n’était pas seulement sa réputation à lui qui était en jeu mais également celle de la jeune femme. Elle n’en avait pas conscience mais le monde de la littérature était vraiment impitoyable. Il suffisait d’un rien pour mettre le feu aux poudres. Si Maura parvenait à devenir éditrice, elle entendrait certainement dire tout au long de sa carrière qu’elle ne devait sa réussite qu’à James et à leur aventure. Aventure qui n’existait pas, cela va de soi. Mais allez faire entendre cela aux semeurs de ragots. L’éditeur soupira doucement et passa une main sur sa nuque endolorie. Il observa ensuite Maura et sembla soudainement redevenir bien plus calme. « Bon, vous m’expliquez ? C’est qui ce type ? J’imagine qu’il n’est pas n’importe qui … sans quoi, vous n’auriez jamais pris la peine de raconter toutes ces choses à notre sujet. En tout cas il avait l’air de beaucoup vous apprécier.» Naturellement, la dernière remarque de l’éditeur était totalement ironique. Il faisait clairement allusion à la façon dont Elliott la regardait et regardait James. Un peu comme s’il était jaloux. Il n’était donc pas qu’une simple connaissance pour Maura. « Personnellement, je suis prêt à gérer tout ce qu’on raconte sur moi. Cela fait des années que j’excelle dans ce domaine. Mais vous, Maura ? Qu’allez-vous répondre si la rumeur se répand comme une trainée de poudre ? Car c’est ce qui risque d’arriver. Notre échange avec votre ami n’a duré que quelques instants, mais c’est suffisant pour que l’un des nombreux employés de cette maison d’édition nous ait vu. Au cas où vous l’auriez oublié, nous sommes encore au bas de ce bâtiment.»


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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 1:15 par Invité
Maura Moriarty ∞ James Westlake
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Intérieurement, elle se maudit d'avoir pris James comme faux petit-copain. Lorsqu'elle a vu Eliott, au loin, elle n'a tout simplement pas réfléchit. Aux conséquences, aux gens qui les entouraient, au fait qu'ils se trouvent toujours devant l'agence de James. À tout. Elle s'en veut, vraiment, mais maintenant que c'est arrivé Maura ne peut tout simplement pas réécrire le passé. James va devoir vivre avec cela et Maura aussi. Il était impliqué, Maura va s'en excuser et lui dire la vérité, mais pour le moment elle doit réfléchir à la bonne explication à donner à son patron. Il était impossible pour la jeune femme de dire qu'elle a eue une petite histoire avec cet Eliott. Une histoire qu'elle a très besoin d'oublier, dès maintenant. Celui qui l'a certainement sauvé des griffes meurtrières de Swanson. « J’ignore ce qui vient de vous passer par la tête mais j’espère que cela ne se reproduira pas. Au cas où la situation vous échapperez, je suis votre patron et non je ne sais quel individu lambda avec lequel vous pourriez vous permettre ce genre de dérapage. Est-ce bien clair ? » Maura va croiser ces bras sous sa poitrine et se contente d'écouter ce que James a à dire sur ce qu'il vient d'arriver. Elle le laisse se vider le cœur puisqu'il semble qu'il en a besoin. « Très clair, monsieur. » Elle a l'impression d'être au lycée ou de se faire gronder par son père. Maura ne sait pas si elle doit en rire ou l'a prendre avec beaucoup de sérieux et le monsieur qui refait surface alors que James l'avait autorisé à l'appeler James. « Cela vous échappe certainement mais j’ai une réputation à tenir. Mon égo se porte à merveille mais qu’ira-t-on dire si on apprend que James Westlake sort avec sa stagiaire ? Vous pourriez passer pour ma fille, Maura. » Sa fille ? Il exagérait. D'abord, son père était beaucoup plus âgé que James ensuite elle n'était pas dupe. James ne devait pas seulement entretenir des relations avec des femmes de son âge, impossible. « Vous savez que vous exagérez pour mon père ? D'abord, on a absolument aucune ressemblance et j'ai quand même 25 ans donc vous m'avez eu vachement jeune. Je dis ça, je dis rien. » Dit-elle en levant une main au ciel comme elle en a l'habitude lorsqu'elle explique un truc à quelqu'un. « Bon, vous m’expliquez ? C’est qui ce type ? J’imagine qu’il n’est pas n’importe qui … sans quoi, vous n’auriez jamais pris la peine de raconter toutes ces choses à notre sujet. En tout cas il avait l’air de beaucoup vous apprécier. » Elle fronce les sourcils lorsqu'elle entend les derniers mots de James. Évidemment qu'il l'appréciait, mais ce n'était pas son cas. « C'est Eliott comme je l'ai dis. Un ami avec... euh.. quelques avantages. Il était devenu agaçant, je ne voulais plus le voir, mais il persistait alors une fois j'ai prétexté que j'avais rencontré quelqu'un. Vous êtes ce quelqu'un. » Ces explications étaient assez courtes et directes, mais c'était mieux ainsi. « Vous savez que j'ai été à deux doigts de changer de numéro et d'appartement avant de trouver l'idée d'un petit-ami imaginaire. Ce qui a fonctionné. Enfin, techniquement. » Elle l'espère du fond de son cœur. « Personnellement, je suis prêt à gérer tout ce qu’on raconte sur moi. Cela fait des années que j’excelle dans ce domaine. Mais vous, Maura ? Qu’allez-vous répondre si la rumeur se répand comme une trainée de poudre ? Car c’est ce qui risque d’arriver. Notre échange avec votre ami n’a duré que quelques instants, mais c’est suffisant pour que l’un des nombreux employés de cette maison d’édition nous ait vu. Au cas où vous l’auriez oublié, nous sommes encore au bas de ce bâtiment. » Encore une fois, Maura trouve qu'il exagérait, mais elle préfère se taire. Elle tient encore à son poste de stagiaire dans sa boîte alors mieux vaut ne pas dire ce qu'elle pense réellement de sa réaction. En levant les yeux au ciel, subtilement, et les mains Maura comme si elle venait de se faire arrêter. « OK, je suis désolée. Cela ne se reproduira plus. Vous avez raison, c'était stupide, je n'aurais pas dû. Et je répondrais que c'était de ma faute. La vérité, quoi. »
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() message posté Jeu 4 Sep 2014 - 22:59 par Invité




S’il y a bien une chose dont James était conscient, c’est bien de la vitesse à laquelle peuvent se répandre les rumeurs. Surtout dans un endroit comme celui-ci. Surtout quand on sait à quel point les moindres faits et gestes du grand patron des lieux étaient épiés. D’une part, il y avait les employés négligeant, ceux qui attendaient toujours qu’il ait le dos tourné pour se rouler les pouces : ceux-là passaient tout leur temps à l’observer afin de savoir quand ils pourraient passer à l’action. Ou à l’inaction. Ensuite, il y avait les autres, ceux qui le respectaient et qui se demandaient en permanence ce qu’il faisait, où et avec qui. Sans parler des fameuses groupies de James. Et dieu sait qu’elles étaient nombreuses !! Soit autant de personnes susceptibles de répandre une rumeur infondée. Mais ça, Maura ne semblait pas s’en préoccuper. « Très bien. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenue.» Car fatalement, ça allait arriver. James ne donnait pas vingt quatre heures avant que la nouvelle se répande. D’abord insidieusement, on allait raconter qu’on avait cru apercevoir le patron tenant la main de sa stagiaire… puis on dirait que finalement, ils étaient vraiment proches. Progressivement, on ira raconter qu’ils s’étaient galochés devant tout le monde et pourquoi pas, qu’ils s’envoyaient en l’air dans le bureau de James. Un schéma classique en somme. Réalisant qu’il était allé un peu loin dans ses propos et que sa manière de réagir quelques minutes plus tôt était légèrement démesurée, James soupira doucement. Il passa une main sur sa nuque et fit preuve d’une étonnante franchise à l’égard de Maura. « Le problème ce n’est pas vous, Maura. C’est moi. Je ne vous apprends rien en vous disant que je passe pour un véritable séducteur. Oh croyez bien que je ne préfèrerais pas ! Mais il s’avère que les rumeurs vont bon train concernant ma vie personnelle. Vous êtes jeune et ravissante, tout le monde doit se demander pourquoi VOUS et pas une autre. Pourquoi cette stagiaire et pas quelqu’un d’autre ? Personnellement, je sais que je vous ai choisie pour votre curiosité, votre intelligence et votre motivation. D’autres diront que c’est pour votre visage d’ange et vos beaux yeux. A chacun sa manière de voir les choses. Personnellement, je n’en ai rien à faire. On peut bien raconter ce que l’on veut sur moi. Mais je préfèrerais vous préserver de tout ça. Pour votre bien. » James haussa nonchalamment les épaules avant de lancer un rapide coup d’œil en direction de l’endroit où était parti ce fameux Elliot. L’éditeur avait parfaitement entendu tout ce que la jeune femme avait dit à son sujet. Cette situation était pour le moins saugrenue mais néanmoins amusante. Et puis disons la vérité : James était tout de même flatté. « Si ça peut vous aider à vous débarrasser de lui, je veux bien passer pour votre petit ami imaginaire devant lui. Mais uniquement devant lui, pas devant tous mes employés.» James esquissa un léger sourire ironique. Il voulait simplement dire qu’il était prêt à jouer le jeu si cela pouvait lui donner un coup de main. Mais pour ça, il faudra attendre d’être ailleurs. « Proposez-lui d’aller prendre un verre. Je vous rejoindrai et jouerai même le jeu. Après ça, il vous laissera définitivement tranquille.»

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() message posté Lun 8 Sep 2014 - 17:59 par Invité
Maura Moriarty ∞ James Westlake
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« Très bien. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenue. » Là, Maura avait vraiment l'impression d'entendre son père parler. Son père aurait dit la même chose avec les mêmes exactes mots. C'était déroutant. Et contrairement à James, Maura ne s'intéressait pas vraiment aux rumeurs qui pouvaient partir sur elle. Ou encore elle savait qu'il était possible que la rumeur comme quoi James avait craquée pour la jeune stagiaire se répande. Eliott ne savait même pas qui était James, ce qu'il faisait. Oui, il pourrait se renseigner, mais Maura savait qu'il ne le ferait pas. Enfin, elle l'espérait parce qu'elle ne connaissait pas réellement Eliott. Même qu'il chercherait peut-être à se venger de la manière qu'elle l'avait traité. Merde, là, elle commençait à s'inquiéter. Après avoir dit à James qu'elle allait dire la vérité parce que Maura était une mauvaise menteuse, elle était certaine qu'elle pouvait enfin quitter les lieux de Kensington pour rejoindre son appartement à Shoreditch. Sauf que non. La suite des choses surpris Maura lorsque James lui dit qu'en fait c'était lui le problème et pas elle. Comme un automatisme, elle fronça les sourcils. C'était quoi ce revirement de situation des plus surprenants ? Surtout la fin où James agissait encore comme son père. C'était gentil, mais si elle pouvait survivre à une rupture de fiançailles après plusieurs années de relations Maura se sentait capable de gérer les futures rumeurs qui pouvaient courir à son sujet. « Vous savez que vous agissez vraiment comme mon père, là ? » Elle a un petit rire avant de se pincer les lèvres pour avoir dit une telle connerie. « Je vous remercie, James. C'est très apprécié de voir que vous tenez à votre stagiaire... Ou à vos employés. » À nouveau, elle se tait après avoir dit ça. « Si ça peut vous aider à vous débarrasser de lui, je veux bien passer pour votre petit ami imaginaire devant lui. Mais uniquement devant lui, pas devant tous mes employés. » À nouveau, elle fronça les sourcils devant le changement d'idée de James. C'était une blague ? « Proposez-lui d’aller prendre un verre. Je vous rejoindrai et jouerai même le jeu. Après ça, il vous laissera définitivement tranquille. » Il se moquait d'elle. C'était certain qu'à son tour il jouait avec elle. Après tout, Maura l'aurait mérité alors elle l'acceptait avec moins de difficulté. « Vous voulez rire ? Vous voulez que je retrouve Eliott afin de lui proposer de prendre un verre avec moi et mon faux petit-copain ? » Est-ce qu'il était conscient à quel point c'était une idée stupide. Maura avait combien de chances de retrouver Eliott ou même de retrouver son numéro de téléphone qu'elle n'était plus certaine d'avoir dans son téléphone portable. « James, dites-moi que vous avez eu un coup de chaleur qui vous a fait dire n'importe quoi pendant une minute ou deux. Que vous n'étiez pas en plein moyen de vos moyens. Rassurez-moi que c'était une blague, rien qu'une blague. » Ajouta-t-elle en levant le regard vers James et rien qu'en voyant son expression, elle savait qu'il ne rigolait pas. Qu'il avait toujours été en plein moyen de ces connaissances dû à un coup de chaleur malgré le froid qu'il fessait à Londres. Qu'il n'était pas tombé sur la tête. « Je vois que vous ne rigolez pas et que vous êtes sérieux. Super. » Pour la deuxième fois, Maura se maudissait que James soit celui qui était présent lorsqu'elle avait vu Eliott au loin. Maura redoutait de la suite des événements s'ils allaient prendre un verre avec Eliott. Elle espérait que d'ici deux minutes, il change d'avis ou qu'il reçoit un appel important qui le ferait changer d'avis. « Vous êtes certain de vouloir faire ça ? » Elle voulait être certaine pour sa part.
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() message posté Mar 9 Sep 2014 - 14:18 par Invité




S’il agissait comme son père, c’est peut-être bien car elle-même se comportait comme une enfant ! James n’était nullement offensé par cette comparaison car dans le fond, ce n’était pas totalement faux. Il avait tendance à lui faire la morale comme un père le ferait avec sa fille. La différence étant que Maura n’aurait jamais pu être son enfant et que rien dans l’attitude de James ne laissait entendre qu’il était doté d’un instinct paternel inné. A vrai dire, c’était même tout l’inverse. Songer avoir un enfant un jour aurait même pu lui flanquer une bonne crise d’urticaire sur l’instant. Devenir père ? Même pas en rêve !! Ainsi, il se contenta de tordre légèrement la bouche suite à la remarque de sa jeune stagiaire et soupirant doucement, il croisa ses bras devant lui tout en écoutant son argumentation. « James, dites-moi que vous avez eu un coup de chaleur qui vous a fait dire n'importe quoi pendant une minute ou deux. Que vous n'étiez pas en plein moyen de vos moyens. Rassurez-moi que c'était une blague, rien qu'une blague. » L’éditeur écarquilla les yeux avant de froncer légèrement les sourcils. « C’est vous qui avez le culot de me dire ça ? Après cette situation désastreuse que vous venez tout juste de me faire vivre ? Allons Maura, si l’un de nous deux est victime d’un coup de chaleur, ce n’est certainement pas moi. » Sans compter qu’il avait bien mieux à faire que se préoccuper des mésaventures chaotiques de sa stagiaire. C’est elle qui lui avait clairement signifié qu’il lui était compliqué de se débarrasser de ce fameux Elliott. Puisqu’elle avait tendu le bâton pour se faire battre, James n’avait fait que s’en saisir. « Je pensais qu’il était collant et insupportable. Si ça peut vous permettre de vous débarrasser de lui, effectivement je veux bien vous rendre ce service. Dans le cas contraire, n’en parlons plus et tâchez de ne plus jamais me refaire ce coup-là à l’avenir. Je ne pense pas pouvoir être concilient deux fois à la suite. Ma patience est relativement limitée. Surtout pour ce genre de choses.» Alors qu’il terminait sa phrase, James entendit la sonnerie de son téléphone portable retentir dans sa poche. Dès qu’il l’eut en main, il réalisa que l’appel provenait de l’un de ses associés. Surement quelque chose d’important. « Oui Stan, je t’écoute … » Manifestement concentré sur les dires de son interlocuteurs, James s’éloigna de quelques pas, laissant Maura toute seule. Il lui tournait désormais le dos, ce qui explique pourquoi il ne vit pas deux de ses secrétaires s’approcher discuter dans un coin tout en observant la jeune stagiaire. L’une d’entre elles s’avança vers Maura et lui lança un regard empreint de curiosité et de dédain. « Si tu penses que ça va durer, tu te trompes. » Blonde, longiligne et élégante, la secrétaire dévisagea Maura avec une pointe de jalousie puis lança un rapide coup d’œil à James, toujours en grande discussion. « Tu n’es pas la première stagiaire avec qui il s’envoie en l’air. La différence étant que je ne comprends pas vraiment ce qu’il te trouve. Tu es … son nouveau joujou sans doute. Mais ne t’y trompe pas, James Westlake n’aime que les vraies femmes. Pas… ça.» « Ca » ? Oui, elle avait osé dire ça en dévisageant Maura de la tête aux pieds avant de s’éloigner en riant pour rejoindre son acolyte. Elle n’avait que faire de se montrer blessante. Et naturellement, elle allait s’empresser de faire courir la rumeur.


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() message posté Jeu 11 Sep 2014 - 18:40 par Invité
Maura Moriarty ∞ James Westlake
what a funny situation, right ?
Maura continuait d'espérer que l'idée de James sur le fait qu'ils aillent tous prendre un verre n'était qu'une idée folle et farfelue. Qu'il avait eu un coup de chaleur pendant quelques secondes et qu'en le lui rappelant que c'était une idée stupide lui ferait changer d'idée. « C’est vous qui avez le culot de me dire ça ? Après cette situation désastreuse que vous venez tout juste de me faire vivre ? Allons Maura, si l’un de nous deux est victime d’un coup de chaleur, ce n’est certainement pas moi. » Elle roula des yeux tout en sachant qu'au fond, il avait raison. Toujours embarrassée, Maura croisa les bras sous sa poitrine n'ayant, pour une des rares fois, rien à répliquer. James continua en lui rappelant qu'elle trouvait Eliott collant et insupportable tout en ajoutant qu'il était d'accord pour lui rendre service ou sinon de ne plus en parler. La rousse préférait ne plus en parler. James finit par dire qu'il n'allait pas être conciliant une deuxième fois. Maura n'avait tout simplement pas envie de se retrouver dans cette situation beaucoup trop gênante.  Alors qu'elle allait répliquer, la téléphone portable de James se mit à sonner et Maura le regarda s'éloigner d'elle. « Il n'y aura pas de deuxième fois, croyez-moi. » Répliqua-t-elle quand même comme pour elle-même et elle inspira profondément. Quelle situation merdique. Pendant que James s'était éloignée, Maura en profita pour jeter un regard à sa montre. Une heure de moins dans son horaire pas du tout chargé de cette fin de semaine. Elle ne remarqua pas les deux secrétaires qui s'approchaient d'elle avec cet air de dégoût que Maura détestait. Spécialement lorsque cela lui était personnellement adressé. Elle releva le regard uniquement lorsqu'elle entendit des pas s'approcher d'elle. Automatiquement, Maura se demanda ce qu'elle voulait celle-là. « Si tu penses que ça va durer, tu te trompes. » La rousse fronça les sourcils, incapable de savoir de quoi elle parlait au juste. « Excu.. » « Tu n’es pas la première stagiaire avec qui il s’envoie en l’air. La différence étant que je ne comprends pas vraiment ce qu’il te trouve. Tu es … son nouveau joujou sans doute. Mais ne t’y trompe pas, James Westlake n’aime que les vraies femmes. Pas… ça. » Un haussement de sourcils avant de froncer de nouveau ceux-ci. Elle se foutait de Maura ? C'était une mauvaise blague. James et Maura étaient vraiment dans de beaux draps. Non, pas James. Juste Maura. En se pinçant la lèvre inférieure, Maura s'approcha de James lorsque ce dernier termina sa conversation avec Stan. « On a un problème, je crois. » Elle avait dit « on » sans réfléchir qu'en réalité c'était son problème. « Vous savez Pietra ? Et bah elle croit qu'on couche ensemble. Que je suis votre nouveau « joujou » ! » Lâcha-t-elle tout bonnement comme on lâche une bombe en reprenant, au passage, les mots employés par Pietra. « Je suis vraiment désolée de vous avoir embarqué dans cette situation complètement stupide. » Maura désirait en exprimer plus, vraiment, mais c'était tout ce qui lui venait en tête. Et tout ce qu'elle arrivait à dire.
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Anonymous
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() message posté Jeu 11 Sep 2014 - 19:03 par Invité




A peine eut-il le temps de raccrocher que James nota la mine alarmée de sa jeune stagiaire. Haussant légèrement les sourcils en guise d’interrogation, il attendit qu’elle daigne bien lui fournir quelques explications. A vrai dire, l’éditeur ne faisait déjà plus cas de leur précédent échange. Il avait désormais tout autre chose en tête et c’était principalement lié à sa conversation avec Stan et en aucun cas avec la demoiselle. « Vous savez Pietra ? Et bah elle croit qu'on couche ensemble. Que je suis votre nouveau « joujou » ! » Nous y voilà. Contre toute attente, James ne sembla pas surpris par la nouvelle. Il était certain que ça allait finir par arriver et en réalité, il n’en avait strictement rien à cirer. Cela faisait des années qu’il entendait toutes sortes de rumeurs à son sujet. Que ce soit au sein de son entreprise, dans les soirées mondaines ou même dans la presse, James passait toujours pour un séducteur ayant couché avec la moitié de l’Angleterre. « Vous comprenez mieux, à présent ? » Une fois encore, cela sonnait comme un reproche. Peu soucieux de savoir dans quel état d’esprit se trouvait Maura par rapport à tout ça, James replongea son nez dans son téléphone portable, consultant ses mails. « Je suis vraiment désolée de vous avoir embarqué dans cette situation complètement stupide. » James esquissa un sourire cynique puis leva le regard en direction de la jeune femme. Que pouvait-il répondre à cela ? Il ne semblait pas embarrassé le moins du monde par les rumeurs et encore moins celles qui concernaient sa vie privée. C’était une question d’habitude, sans doute. « J’ai l’habitude que l’on parle dans mon dos et vous n’êtes pas la première relation que l’on m’attribue à tort. J’ai énormément de travail et aucune minute à consacrer aux ragots. Il y a quelques minutes encore, vous prétendiez être capable de faire face à tout ça. Alors prouvez-le. » Autrement dit, il ne fallait pas qu’elle compte sur lui pour démentir les propos de la secrétaire. Non pas parce qu’il désirait faire passer Maura pour sa maitresse, mais bel et bien car il n’en avait rien à faire. Il n’était pas homme à se préoccuper de ce genre de choses. « Je vous l’ai déjà dit, vous entendrez des choses terribles sur moi et par extension, sur vous également. Quelle importance ? Vous savez qui vous êtes véritablement et dans le fond, n’est-ce pas là tout ce qui compte réellement ? » Si elle commençait à se formaliser pour ce genre de choses, elle n’avait pas fini de se prendre la tête avec les employés de cette maison d’édition. Finalement, James rangea son téléphone dans sa poche puis observa sa jeune stagiaire avec sérieux. « Maura, puisque le sujet semble tellement fascinant aux yeux de mes employés, savez-vous combien de relations j’ai eu dans le cadre de mon travail ? » On lui attribuait des relations à n’en plus finir. On disait qu’il couchait avec ses secrétaires, ses associés et même ses auteurs pour peu qu’elles soient dotées d’une belle paire de seins. James fixa Maura avec attention et demeura silencieux quelques secondes, le temps de lui laisser réfléchir à la question. « Aucune. » Surprenant. Mais l’entière vérité. « Je ne suis ni un homme parfait, ni un homme exemplaire mais j’ai toujours su faire la distinction entre ma vie professionnelle et ma vie privée. Essayez d’en faire autant. Ce que l’on raconte est sans importance. Concentrez-vous sur votre travail, c’est tout ce qui importe. »

© charney

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