(✰) message posté Sam 4 Oct 2014 - 17:11 par Invité
Il sait plaisanter, c'est bien, on va bien s'entendre alors. Il habite donc loin, pas ici en tout cas, mais il marche. C'est bien la première fois que je vois un type qui aime marcher, on est plutôt des fainéants, du moins tout ceux que j'ai connu jusqu'à présent. Il semblerait qu'on est pas tous à mettre dans le même panier, je devrais le savoir pourtant, mais j'aime bien certaines généralités, ouai certaines, vous l'aurez compris. Nouveau sourire lorsqu'il me dit qu'il s'occupera de moi personnellement lorsque j'irai dans son bar. J'ai hâte de voir ça, de voir la façon dont il va s'occuper de moi en fait, parce que moi quand je m'occupe des clients … enfin bref, il vaut mieux que j'évite de penser à ça. Je crois que je vais finir par lui faire montrer que j'ai de l’intérêt pour lui et plus que de l'intérêt, si vous voyez ce ou je veux en venir. « Ok alors allons-y tout de suite, je suis pressé de voir comment tu t'occupera de moi. »
Je lui fais un clin d’œil, voilà encore une plaisanterie que d'autres n'apprécieraient pas forcément. Il faudra un jour que j'arrête de draguer tout ce qui bouge, Wally n'apprécierait pas mon comportement, mais après tout, il n'est pas là pour en juger. Je suis le seul maître à bord et je fais ce qu'il me plaît, quand il me plaît, personne n'a le droit de me dire ce que je devrais faire ou pas, pas même mes parents. Je l'écoute me parler de son bar, le Barfly, je crois que j'ai été y faire un tour une fois. Oui un bar concert, je m'étais plutôt bien amusé.
« T'en fais pas pour ça, je m'adapte facilement à tout tu sais. »
Et un clin d’œil pour la route, s'il ne voit pas le message que j'essaie de lui dire, c'est qu'il est aveugle. Sincèrement ce type doit souvent se faire accoster par des gars comme moi … Il a de la chance s'il a un petit ami, je crois qu'avoir quelqu'un dans ma vie me plairait. A vrai dire je sais que ça me plairait, mais vu les déception que j'ai eu, autant profiter de la vie et voir tout ça après, ou quand ça me tombera dessus. J'ai souris à sa question avant de lui répondre en haussant les épaules : « Demain, si tu es là, après-demain et tous les soirs jusqu'à ce que je ne sache plus marché ou que je sois devenu un vieux croulant.»
Je ne ferais pas ça toute ma vie, je le sais, mais j'aimerais au moins être là le plus longtmps possible, j'ai bien des collègue plus âgé qui ont toujours la forme, pourquoi moi je ne serais pas comme eux à leur âge?
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Sam 4 Oct 2014 - 23:44 par Nathanael E. Keynes
On va pas se mentir, je me fais aucune illusion sur les idées qu'il peut avoir derrière la tête. Son regard, ses sourires et ses clins d'oeil sont assez parlant, il faut bien avouer. Et ça tombe bien parce que je suis pas vraiment du genre à pas me faire plaisir, et c'est pas comme si son corps ne donnait pas envie, hein...
« Ok alors allons-y tout de suite, je suis pressé de voir comment tu t'occuperas de moi. - Ca serait avec plaisir, mais je bosse pas ce soir puisque je suis ici... Cela dit, je ne doute pas que nous puissions trouver d'autres moyens de nous occuper. »
Un regard insistant en réponse à son clin d'oeil, et je me départis pas non plus de mon petit sourire. Je crois que je me demande juste combien de temps on va se tourner autour, en fait, là... Parce que si ce qu'il attend est une évidence, je crois que je suis pas beaucoup plus discret. Peut-être juste un petit chouïa, mais enfin...
« T'en fais pas pour ça, je m'adapte facilement à tout tu sais. - Ca nous fait un autre point commun... »
Ouais ouais je comprends très bien le sous-entendu, et y en a tout autant dans ma réponse. Arrête les clins d’œil mec, c'est plus des signaux que tu m'envoies, c'est le phare d'Alexandrie qui nous éclaire là... Pas que ça me déplaise vraiment, je dois admettre, bien au contraire... Je crois que toutes les tables autour vont finir par comprendre qu'on va se sauter dessus avant la fin de la soirée.
« Demain, si tu es là, après-demain et tous les soirs jusqu'à ce que je ne sache plus marcher ou que je sois devenu un vieux croulant. - Un dimanche ou un lundi soir, alors, à l'occasion... Les autres soirs, je suis derrière mon comptoir, moi... »
T'as l'air passionné et ça fait grave plaisir à voir. Je le suis peut-être pas autant quand je joue avec mes bouteilles. Mais je comprends le ressenti quand tu fais ton show, parce que ça doit se rapprocher de ce que je ressens moi sur scène. Je manquerai sans doute pas de venir te voir donc, peut-être bien la semaine prochaine, tiens...
Mais on n'y est pas encore, non, ce soir, on est là, l'un en face de l'autre, à siroter un verre tranquillement pendant qu'un de ses collègues se déhanche et se déshabille et à vrai dire, si j'observe un peu du coin de l'oeil, c'est surtout Tristan que je mate honteusement. Et j'ai même fini par me passer la langue sur les lèvres, ce qui doit pas laisser planer beaucoup de doute non plus.
« Et donc... tu travailles ici, mais tu vis dans le coin aussi ou pas du tout ?... »
Parce que chez moi, ça fait une petite trotte à pied et je préférerais éviter les transports en commun personnellement. Et avec tes béquilles, crapahuter dans une belle partie de la ville comme ça, ça me semble pas très judicieux...
Invité
Invité
(✰) message posté Mer 29 Oct 2014 - 12:20 par Invité
J'ai souris à ce Nate, c'est bien la première fois que je croise quelqu'un d'aussi gentil. Il me plaît vraiment et je dois dire qu'il a un sacré potentiel. J'imagine déjà comment on pourrait s'occuper lui et moi, ça risque d'être frivole et terriblement sexy. Je me pince la lèvre espérant qu'on se reverra et que peut-être même ce soir … on ne rentrera pas seul. Je souris, nous avons décidément beaucoup de points communs, tout ça semble très bien se passer. « Je vois et ça te tenterais du coup de finir la soirée chez moi?»
J'avais posé la question qui tue. La question qui allait peut-être et sans doute le faire fuir, il à l'air trop gentil pour accepter de s'envoyer en l'air avec une sorte de gigolo. Au fond c'est finalement ce que je suis, même si je ne fais pas payer mes clients et parfois mes amis. Je fais ça surtout par pur plaisir, rien de plus. C'est peut-être ce que certains n'apprécient pas, il n'y a pas vraiment d'amour, juste du plaisir, mais jusqu'à présent ça a plutôt bien fonctionné. Ah mince peut-être qu'il sera occupé pour ce soir. Dommage, mais j’attrape un stylo dans ma poche de ma veste et lui écris mon numéro de téléphone sur une serviette. Je ne sais pas combien de fois j'ai fais ce geste, mais ça devient presque machinal, je sais juste que lui me rappellera. Comme je sais que certains ne le feront pas, mais peu importe, ce n'est plus moi qui décide de notre destin. Si j'habite dans le coin. Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. « Non pas vraiment … je suis plutôt à Kensingthon, même si j'aurais peut-être dût venir ici, je t'avouerais que j'aime mon petit confort là-bas.»
Je crois qu'il commence à comprendre que je ne suis pas n'importe qui. Peut-être même qu'il a déjà entendu parler de ma mère. Ça serait étonnant et sans doute que s'il me disait qu'il a vu une de ses pièces je tomberais de haut et serait très impressionner et ça n'enlèverait rien à son charme. « Et toi, ou-est-ce que tu crèches ? »
J’espérais qu'il habite loin, qu'il puisse venir se réfugier chez moi si jamais il était trop tard et qu'il n'y avait plus de métro, il y aurait toujours pleins de taxis pour nous ramener et j'espérais vraiment qu'on poursuive cette soirée tous les deux en tête à tête si je puis dire.
Nathanael E. Keynes
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(✰) message posté Jeu 30 Oct 2014 - 0:20 par Nathanael E. Keynes
Sourire aguicheur. Oui oui on veut en venir à la même chose toi et moi, te bile pas pour ça. A un moment, d'ailleurs faudra qu'on arrête de tourner autour du pot, mais pour l'instant, j'avoue que ça me plaît bien. Et puis bon... C'est pas comme si c'était désagréable de se faire à moitié draguer par un beau gosse, et de faire durer le plaisir aussi, d'ailleurs.
« Je vois et ça te tenterait du coup de finir la soirée chez moi ? »
Au temps pour moi, rentrons donc dans le vif du sujet.
« A ton avis ? »
Un regard tout aussi aguicheur que les autres, un grand sourire taquin et je bois une gorgée de mon verre, l'air de rien. Non je n'ai pas tout à fait répondu à la question, mais... est-ce que c'est vraiment nécessaire ? Manifestement, oui, parce que pour tout réaction, il attrape un stylo et une serviette en papier et me note son numéro. Ok, ça, c'est pas perdu, mais enfin... Je mets vraiment les points sur les i tout de suite ou ?... Oh allez, t'as bien compris mon grand, non ? On continue à discuter, pourtant, de nos lieux de vie respectifs et en fait... Ce qui m'intéresse, c'est clairement plutôt de savoir où on va finir la nuit que de faire la causette.
« Non pas vraiment… je suis plutôt à Kensington, même si j'aurais peut-être dû venir ici, je t'avouerais que j'aime mon petit confort là-bas. - Kensington, hein ? Comment ça se fait que t'as pas quitté le milieu familial si tu te rebelles à ce point contre l'héritage ancestral ?... »
C'est surtout une déduction à peu près logique, ou une intuition, comme on veut. Parce que c'est clairement pas le quartier le plus pauvre de Londres, et disons que ça pique un peu ma curiosité. Il est stripteaser et barman, et de l'article que j'ai survolé, je visualise à peu près la famille. Y a quand même un truc qui colle pas super bien. Pourquoi rester dans le milieu huppé si on veut s'en extraire ? Pourquoi il est pas parti ailleurs ? Juste pour une question de confort, donc ? J'imagine bien que tout le monde ne fait pas les mêmes choix que moi, mais enfin...
« Et toi, où est-ce que tu crèches ? - Là d'où je viens à l'instant, 'Stan. A Shoreditch. »
Je crois qu'à aucun moment je me départis de mon sourire, et à aucun moment je ne détourne le regard non plus. Et puis merde, j'ai plus trop envie d'attendre, maintenant que les choses ont plus ou moins été dites, et je me penche en travers de la table pour venir l'embrasser.
« Et je pense que chez moi c'est plus près que chez toi. »
Et j'ai pas plus l'intention que d'habitude de prendre le métro, donc soit on ira chez moi, soit on ira prendre un taxi, mais je crois que l'un comme l'autre, on a les moyens. Je finis tranquillement mon verre, cela dit, sans cesser de le dévisager - enfin tranquillement... pas vraiment, mais passons. Et puis j'ai reposé mon verre sur la table, souriant toujours - j'ai pas vraiment de raison d'arrêter d'ailleurs, je suis en bonne compagnie et ça risque seulement de s'améliorer, que demande le peuple, comme on dit ?
« Alors... Chez toi ou chez moi ? Je te préviens, je prends pas le métro. »
Non, je n'ai pas l'intention d'expliciter cette phrase. Ca n'a pas vraiment d'importance, cela dit, après tout, il y a bien d'autres moyens de transports...
Invité
Invité
(✰) message posté Ven 31 Oct 2014 - 12:18 par Invité
On avait plus d'un point commun visiblement. Il était d'accord pour qu'on finisse la soirée ensemble. J'ai souris et me suis pincé la lèvre, j'avais déjà hâte d'être à la fin de soirée. C'est qu'il est charmant ce garçon en plus à me sourire comme ça. Il va réellement falloir qu'on fasse quelque chose tous les deux et je sens que ça va être grandiose. J'ai beau avoir une jambe mal en point ça ne m'empêchera pas de coucher avec lui. Il m'en faudrait beaucoup plus que ça. Il a l'air de bien connaître Kensingthon et je sens qu'il n'aime pas tellement cet endroit. Je n'ai rien contre, je m'y plais là-bas, mais ce que je déplore le plus c'est sans doute mes parents. On m'a posé tellement fois la question que j'ai déjà des réponses toutes faites, mais plus sérieusement je crois que pour une fois je vais être honnête : « Pour les emmerder. »
J'avais dis ça comme si c'était une évidence, ça l'était pour moi en tout cas. Il avait sans doute besoin d'explication en plus pour comprendre mon point de vue. J'ai soupiré et j'ai bu une gorgée de mon verre avant de lui dire : « Leur rendre la vie dure c'est un de mes buts dans la vie, je crois que ça fonctionne plutôt bien. Tu vois les parents «normaux» offres des fleurs ou des chocolats à leur enfant en convalescence, les miens m'ont offert un gros chèque avec l'espoir sans doute que cette histoire ne se répète pas. Le pire je crois ça a été quand mon père m'a sorti que je devais m'inquiéter pour ma mère ...»
C'est bien la première fois que je parlais de ça à quelqu'un, mais je crois que ça m'a fait du bien en fait. J'avais eu le droit à un drôle d'accueil lorsqu'il était venu me voir à l’hôpital et je lui avais demandé de partir avant d'avoir encore plus envie de l'étrangler. J'avais gardé le chèque évidement. Ils pouvaient me donner tous l'or du monde que ça ne changerait rien, ils ne me rachèteraient pas avec leur argent et du coup j'en profitais pleinement. J'ai souris quand il m'a appelé Stan, personne ne m'a appelé comme ça depuis des lustres. Personne ne m'a jamais appelé comme ça d'ailleurs. Ma mère aimait trop les légendes Arthuriennes pour me donner un surnom. Elle était tellement fan de Tristan et Yseult que si j'avais eux un frère elle se serait arrangée pour l'appeler Yseult quand même. Je ne me suis pas attendu à ce qu'il vienne m'embrasser, mais il l'a fait et je dois dire que se fût plutôt agréable. J'ai souris encore une fois. Je lui ai rendu son baiser après sa question et lui ai répondu : « Va pour chez toi alors. »
Nathanael E. Keynes
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(✰) message posté Sam 1 Nov 2014 - 10:14 par Nathanael E. Keynes
« Pour les emmerder. »
Grand sourire de ma part. Mais c'est que t'as mauvais fond en fait... Ca me plaît un peu trop sans doute. Faut croire que je suis attiré par les mauvais garçons. Bon, personnellement, je ne ferais pas ça, parce que je n'ai pas vraiment envie d'être dépendant de celui que je peux pas voir en peinture, et si je fais encore des concessions, c'est par égard pour Maman, mais je comprends assez bien qu'on ait envie de leur en faire baver. Pour leur rendre la pareille.
« Leur rendre la vie dure c'est un de mes buts dans la vie, je crois que ça fonctionne plutôt bien. Tu vois les parents « normaux » offrent des fleurs ou des chocolats à leur enfant en convalescence, les miens m'ont offert un gros chèque avec l'espoir sans doute que cette histoire ne se répète pas. Le pire je crois ça a été quand mon père m'a sorti que je devais m'inquiéter pour ma mère... - Si tu le dis, je sais pas trop bien ce que c'est, des parents normaux. Enfin sauf si je regarde ceux de mon best, je suppose... Eux... Ils ne seraient pas juste venus une fois avec des fleurs ou des chocolats, ils auraient juste été tout le temps là, pour soutenir leur fils. Mais je crois que mon père s'entendrait bien avec le tien. »
Et à vrai dire, je suis pas certain qu'ils ne se connaissent pas un minimum, mais on va pas chercher, j'ai pas vraiment envie de le savoir en fait. Ce qui m'intéresse davantage, clairement, c'est ce qu'on va faire une fois sortis de ce bar, et après que je l'ai embrassé et que j'ai posé la question du lieu probable de nos probables galipettes, il est venu m'embrasser à son tour.
« Va pour chez toi alors. »
J'ai fini mon verre d'un trait, et je l'ai suivi au dehors. Shoreditch n'est tout de même pas si près que ça, si bien que j'ai hélé un taxi à peine sortis du bar.
« T'as pas vraiment envie de marcher une heure... »
En même temps, avec ses béquilles, ça risquerait clairement d'être compliqué. Et puis c'est pas comme si on ne pouvait pas s'occuper sur les places arrières dudit taxi, n'est-ce pas ? J'ai donné mon adresse au chauffeur qui nous a jeté pas mal de regards en coin tout du long, et je me suis pas gêné pour embrasser langoureusement Tristan jusqu'à ce qu'on arrive en bas de mon immeuble. Et après avoir payé la course, j'ai fait l'effort énorme de prendre l'ascenseur avec lui - même si j'ai un peu hésité à le laisser le prendre seul et à moi, monter à pieds. Il a fallu m'occuper l'esprit, cela dit, le peu de temps qu'on est restés enfermés dans cette putain de boîte de conserves, et embrasser à nouveau, et caresser 'Stan était plutôt une bonne méthode au final - mais j'en doutais pas trop.
« Bienvenue chez moi, Hotstuff. Promis, on fera gaffe à ta jambe... »
Je garantis pas de pas finir par laisser des marques sur tes épaules par contre. Un sourire et j'ai refermé la porte derrière lui, clairement prêt à lui sauter dessus dans la seconde. Tu vois, c'est pas une si mauvaise soirée, finalement...
Invité
Invité
(✰) message posté Sam 1 Nov 2014 - 16:20 par Invité
Je ne sais pas si on peut me comprendre, tout le monde pense qu'à première vue je ne suis qu'un fils de riche de plus, que je profite de leur argent, que je suis le mal en personne parce que je ne fais jamais rien comme ils le veulent, mais ce qu'ils ne savent pas c'est qu'ils n'ont jamais étés là pour me voir jouer un match quand j'étais gosse, ils n'ont jamais étés là quand j'étais malade que j'avais la fièvre où quand je faisais des cauchemars alors oui je leur en veux et je leur fais payer maintenant, peu importe ce qu'on peut penser. J'avais juste besoin d'attention. J'ai juste besoin d'attention. « Peut-être bien …»
J'avais dévoilé une partie de ma vie à cet inconnu, à ce Nate qui venait de nul part et qui m'avait gentiment aider tout à l'heure, je ne savais pas pourquoi je lui racontais tout ça, mais quelque part j'en avais peut-être besoin, tout comme j'aurais besoin de parler d'autre chose, mais je refuse pour l'instant de le faire, c'est trop frais, trop tôt et trop humiliant d'y repenser. Je revois à chaque fois leur visages, leur rire et je me torture tout seul rien qu'en y repensant. Je n'aurais plus vraiment l'occasion de penser à tout ça ce soir, puisque je comptais bien profiter de cet homme qui s'offrait à moi ou que l'on m'offrait plutôt, du moins il est tout aussi consentant donc bon, quoi qu'il en soit nous étions partis du Shadow Loundge et j'avais laissé un pourboire sur la table, après tout mes collègues méritaient bien ça. Puis dehors Nate à appelé un taxi, je lui en ai été reconnaissant. J'aurais eu en effet du mal à marcher si loin. On s'est installé sur la banquette arrière et sous l’œil du chauffeur qui nous observait de temps en temps on ne s'est pas privé de s'embrasser langoureusement, histoire de se mettre un peu l'eau à la bouche.
On est arrivé chez lui et j'ai souris en voyant son petit appartement tout propret et à sa remarque. Il n'avait vraiment pas à s'inquiéter pour ça, même si forcément ça aurait été mieux si j'étais plus libre, si cette béquille n'était pas là, mais de toute manière tant qu'on serait en action, ça ne risquait pas d'être trop dérangeant. « Merci de l'attention, j'apprécie.»
J'ai l'aissé ma béquille dans un coin de son appartement profitant de l'embrasser pleinement et me disant que cette soirée se finissait mieux qu'elle n'avait commencé. C'est parfois avantageux d'être barman, souvent même, on rencontre des tas de personnes et j'adore surtout ce quartier de soho pour les avantages qu'il y a là-bas, des tas de mecs gay qui ne se feraient pas prier pour coucher. La belle vie en somme, même si je doute que je ferais ça toute ma vie, pour le moment ça me convenait. Je verrais le reste plus tard et entendant je vis l'instant présent avec lui et ça promet d'être très chaud les amis, alors il est grand temps pour vous que tout ça s'arrête ici. On va racontera …